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Il peut s’agir :
PÉNÉTRATION
PÉNÉTRATION PÉNÉTRATION
D SEC 1223 A
Pénétration dans
D SEC 1222 A
un wagon citerne
– d’enceintes : fosses fermées ou ouvertes à l’air libre, puisards d’égouts, tranchées de plus
de 1,3 m de profondeur, toits flottants de bac, “jupes” d’équipement statique, …
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2- RÉGLEMENTATION
Le décret 84-1093 du 7 Décembre 1984 accompagné de la circulaire du 9 Mai 1985 précise un certain
nombre de règles concernant le travail en atmosphère confiné :
“Dans les locaux fermés où le personnel est appelé à séjourner, l’air doit être renouvelé de façon
à:
- R 232-5-3 C.T.
“Dans les locaux à pollution non spécifique (*), lorsque l’aération est assurée par des dispositifs de
ventilation, le débit minimal d’air neuf à introduire par occupant est fixé dans le tableau ci-après :”
(*) : locaux dans lesquels la pollution est liée à la seule présence humaine
(**) : ces débits ont été établis sur la base d’une concentration maximale admissible de CO2 de
l’ordre de 1000 ppm ; exemple de l’homme avec travail physique important :
40,5
Concentration de CO2 = = 700 ppm
60 000
auquel il faut ajouter le CO2 déjà contenu dans l’air 300 ppm
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- R. 232-5-6 C.T.
“Pour chaque local à pollution spécifique (*), la ventilation doit être réalisée et son débit déterminé
en fonction de la nature et de la quantité de chaleur à évacuer, sans que le débit minimal d’air neuf
puisse être inférieur aux valeurs fixées à l’article R. 232-5-3.
Lorsque l’air provient de locaux à pollution non spécifique, il doit être tenu compte du nombre total
d’occupants des locaux desservis pour déterminer le débit minimal d’entrée d’air neuf”.
(*) Locaux dans lesquels des substances dangereuses ou gênantes sont émises sous forme de
gaz, vapeur, aérosols solides ou liquides autres que celles qui sont liées à la seule présence
humaine.
- R. 232-5-12 C.T.
“Dans les puits, conduites de gaz, carneaux, conduits de fumée, cuves, réservoirs, citernes, fosses,
galeries et dans les lieux où il n’est pas possible d’assurer de manière permanente le respect des
dispositions de la présente sous-section, les travaux ne doivent être entrepris qu’après vérification
de l’absence de risque pour l’hygiène et la sécurité des travailleurs et, le cas échéant, après
assainissement de l’atmosphère et vidange du contenue.
Pendant l’exécution des travaux la ventilation doit être réalisée, selon le cas, suivant les
prescriptions définies à l’article R. 232-5-3 ou à l’article R. 232-5-6, de manière à maintenir la
salubrité de l’atmosphère et à en assurer un balayage permanent, sans préjudice des dispositions
du décret n° 65-48 du 8 Janvier 1965”.
PÉNÉTRATION
D SEC 1224 A
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- R. 232-5-13 C.T.
“Si l’exécution des mesures de protection collective prévues aux articles R. 232-5 à R. 232-5-12 est
reconnue impossible, des équipements de protection individuelle doivent être mis à la disposition
du personnel.
Ces équipements doivent être choisis et adaptés en fonction de la nature des travaux à effectuer et
doivent présenter des caractéristiques d’efficacité compatibles avec la nature du risque auquel les
travailleurs sont exposés. Ils ne doivent pas les gêner dans leur travail ni, autant qu’il est possible,
réduire leur champ visuel.
Le chef d’établissement doit prendre les mesures nécessaires pour que ces équipements soient
effectivement utilisés, pour qu’ils soient maintenus en bon état de fonctionnement et désinfectés
avant d’être attribués à un nouveau titulaire”.
D SEC 1505 A
Concernant les poussières l’article R. 232-5-5 fixe des concentrations pour les locaux à pollution
spécifique.
- R. 232-5-5 C.T.
“Dans les locaux à pollution spécifique, les concentrations moyennes en poussières totales (*) et
alvéolaires (**) de l’atmosphère inhalée par une personne, évaluées sur une période de huit
heures, ne doivent pas dépasser respectivement 10 et 5 milligrammes par mètre cube d’air”.
(*) Particule solide dont le diamètre aérodynamique est ≤ 100 µm ou dont la vitesse limite de
chute est ≤ 0,25 m/s.
(**) Susceptibles d’atteindre les alvéoles pulmonaires.
L’arrêté du 9 Octobre 1987 donne les moyens de mesures et contrôles évoqués ci-dessus.
Enfin l’article L 233-2 précise que : “les ouvriers appelés à travailler dans les puits, conduites de gaz,
canaux de fumées, fosses d’aisances, cuves ou appareils quelconques pouvant contenir des gaz
délétères doivent être attachés par une ceinture ou protégés par un autre dispositif de sûreté”.
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Si nécessaire, une lance à eau prête à fonctionner est placée devant chaque trou d’homme pour arroser
l’intérieur de la capacité en cas de présence de composés pyrophoriques (même s’il y a eu lavage chimique).
Elle restera en place durant toute la durée des travaux.
Après ouverture d’un trou d’homme, refroidissement éventuel de la capacité et ventilation, l’autorisation de
pénétrer n’est délivrée qu’après une série de contrôles effectués par un personnel agréé :
- contrôle d’oxygène
- contrôle d’explosivité
- contrôle de toxicité
– vérifier la direction du vent : une nappe gazeuse suite à une fuite ou à un incident peut
être poussée par le vent
Les étincelles produites par soudage, découpage ou meulage peuvent être portées par le
vent hors zone des travaux si ceux-ci sont exécutés en hauteur.
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Surveillant prêt
à intervenir
Masque
autonome
D SEC 1506 A
Aspirateur
des fumées Bouteille
d'air respirable
JFM
Capacité isolée
par joints pleins
A C CE
S INTERDI
T
D SEC 1064 P
- contrôles d’atmosphère
- éclairage : 24 volts
- ventilation : si nécessaire
- aspiration des fumées
- bouteilles de soudure : toujours au sol
- chalumeaux : les sortir hors capacité en dehors de leur utilisation
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La recommandation R. 276 de la CNAM sur les “Cuves et réservoirs” de Décembre 1985, précise des
“mesures de prévention des risques présentés par les interventions à l’extérieur ou à l’intérieur des
installations fixes contenant ou véhiculant des produits gazeux, liquides ou solides”.
Durant l’intervention dans la capacité, une surveillance doit être exercée par une personne
“compétente” se trouvant à l’extérieur, à proximité de l’ouverture et équipée des matériels
permettant de porter ou faire porter secours à un intervenant accidenté ou pris de malaise à l’intérieur
du volume creux.
D SEC 1507 A
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– une diminution de la teneur en oxygène (consommé par combustion lors des travaux et
par la respiration des personnes ou par apport de gaz inerte (argon) lors de soudage)
– une pollution de l’atmosphère par les fumées et gaz dégagés lors des travaux de
soudage (oxydes d’azote, oxyde de carbone éventuellement) ou lors de combustion de
composés pyrophoriques (sulfures de fer par exemple avec dégagement d’anhydride
sulfureux)
Par ailleurs, si l’atmosphère environnant la capacité est polluée par des émanations provenant de
purges, d’égouts, d’autres travaux, ces gaz peuvent pénétrer par tirage naturel ou par la ventilation
installée, dans la capacité et modifier l’atmosphère intérieure.
Ceci va donc nécessiter de faire des prises de gaz et de renouveler les autorisations autant
qu’il sera jugé nécessaire (à chaque reprise de quart au minimum) et de toute façon chaque fois
que les conditions environnantes peuvent évoluer.
V- DÉMARCHE
La planche 1 présente une démarche préventive possible, suivant les risques rencontrés et leur évolution en
cours de travail.
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Démarche préalable: estimation des risques -évaluation du risque - mise en place de protections:
Contrôles et surveillance des travaux Contrôles et surveillance des travaux Contrôles et surveillance des travaux
H 2 -2