TD n˚1
Réseaux Grande Distance
J EAN -PATRICK G ELAS
Documents de cours autorisés – 1h30
1 Mise en jambe
1. Quelle est la correspondance en écriture binaire à 32 bits de l’adresse IP 223.1.3.27 ?
La réponse est 11011111 00000001 00000011 00011011.
2. Soit un réseau local constitué de 10 interfaces de serveurs et de trois interfaces de routeurs. Supposez que ce réseau ait recours
à une unique adresse réseau de catégorie C. Parmi les 32 premiers bits, lesquels sont identiques d’une interface à une autre ?
La réponse est 24 et non pas seulement les 3 premiers bits (110) de la classe C.
3. Soit un routeur doté de trois interfaces ayant toutes les trois recours à des adresses de catégorie C. Leurs adresses IP partageront-
elles obligatoirement les huit premiers bits ? Non.
4. Soit trois routeurs séparant un expéditeur de son destinataire au sein d’un même réseau. En ignorant la technique de frag-
mentation, combien d’interfaces un segment IP rencontre-t-il sur son chemin de bout-en-bout ? Combien de tables de routage
doivent-elles être mises à jour pour transporter ce datagramme jusqu’à son destinataire ? 8 interfaces et 4 tables de routage.
2. Pourquoi les ports d’entrée et de sortie des commutateurs doivent ils être dotés de tampons mémoire ? Besoin de buffer en en-
trée : de nombreux paquet arrivant simultanément ont besoin d’être relayés vers un port de sortie. Besoin de buffer en
sortie : de nombreux paquets sont destinés au même moment à une même sortie et la vitesse de traitement est souvent
plus faible que la vitesse d’arrivée et d’envoi des paquets.
3 IPv4 et IPv6
1. Comparez les différents champs d’en-tête des protocole IPv4 et IPv6. Ont-il des point communs ? Le champs version passe
simplement de 4 à 6. Catégorie de trafic : est comparable au champs TOS. En-tete suivant : identifie le protocole auquel
le contenu (données) du datagramme fait appel (par ex. TCP ou UDP). Ce champ a recours au même valeurs que le
champ de protocole de IPv4. Nombre max de bond = durée de vie. La taille des adresses qui change. Les champs qui
ont disparu sont par exemple : Fragmentation, Somme de ctrl. de l’en-tête et Options.
2. On a dit que lorsque IPv6 utilise le mode tunnel au travers de routeurs IPv4, il traite les tunnels IPv4 comme des protocoles
de couche Liaison. Êtes-vous d’accord avec cette affirmation ? Justifiez votre réponse. Oui car le datagramme IPv6 est en-
capsulé (y compris l’en-tête) dans un datagramme IPv4.
4 TCP/IP
1. Si toutes les liaisons de l’internet devaient procurer un service de transfert fiable, le service fourni par TCP serait-il compléte-
ment superflu ? Justifiez votre réponse. Non, le service fourni par TCP n’est pas superflu. Même si chaque liaison au long
de l’internet procurait un service de transfert fiable (aucune erreur de transmission), le protocole IP ne garantit pas
que les datagrammes arrivent au destinataire (final) dans l’ordre d’expédition. Avec le protocole IP, il n’y a aucune ga-
rantie que des datagrammes acheminés sur une même connexion TCP empruntent la même route. Il est possible qu’ils
prennent des routes différentes et arrive dans un ordre quelconque au destinataire. L’un des rôles de TCP consiste
justement à rétablir l’ordre des datagrammes avant de les faire suivre à l’application. En outre, IP ne garantit pas non
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plus que tous les datagrammes émis arrivent à destination. Certains peuvent être détruits dans les routeurs intermé-
diaires.
2. Quels services les protocoles de couche Liaison peuvent-il procurer aux protocoles de couche Réseaux ? Lesquels trouvent
leur correspondance dans IP ? et dans TCP ? Tramage : IP et TCP pratiquent le tramage.
Transfert fiable : TCP réalise également des transferts fiables.
Contrôle de flux : TCP pratique également le contrôle de flux.
Détection d’erreur : IP et TCP pratiquent eux aussi la détection d’erreurs.
Correction d’erreur, exploitation duplex : TCP pratique également l’exploitation duplex.
3. Quelle est la capacité d’adressage LAN ? IPv4 ? IPv6 ? LAN : 248 adresses ; IPv4 : 232 adresses ; IPv6 : 2128 adresses.
5 Problèmes
1. Soit deux serveurs, A et B, séparés par une distance de 10000 km, connectés par une liaision directe d’un débit R = 1Mbit/s
et avec une vitesse de propagation de 2, 5 ∗ 108 m/s.
(a) Calculez le produit du temps de propagation par le débit R ∗ t prop . s = d/t prop , avec s la vitesse de propagation
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(2, 5 ∗ 108 m/s) et d la longueur de la liaison (10 000 km). R ∗ t prop = 1 ∗ 106 ∗ 10000x10
2,5x108
= 40000bits.
(b) Imaginez l’envoi d’un fichier de 400 000 bits du serveur A au serveur B. Supposez que celui-ci soit envoyé en continu
comme un seul et volumineux message. Quel est le nombre de bit maximal pouvant se trouver sur la liaison à un instant
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donné ? On calcul d’abord le t prop = ds = 10000∗10
2,5∗108
= 0, 04sec. Le nombre de bits maximal pouvant se trouver sur la
liaison à un instant donné est obtenu par : R ∗ t prop = 40000bits.
(c) Proposez une interprétation du produit du temps de propagation par le débit. Ce produit exprime le nombre de bits
maximum pouvant se trouver sur la liaison à un instant donné.
(d) Quelle est la largeur (en mètres) d’un bit sur la liaison ? Est-il plus long qu’un terrain de football ? Soit lb la largeur
10000km
d’un bit en mètre. lb = 40000bits = 250m.
(e) Dérivez une expression générale permettant de déterminer la largeur d’un bit en fonction de la vitesse de propagation s,
le débit R et la longueur de la liaison d. lb = R∗tdprop = d d = Rs .
R∗ s
(b) Considerez l’envoi d’un fichier de 400 000 bits du serveur A au serveur B. Supposez que celui-ci soit envoyé en continu
comme un seul et volumineux message. Quel est le nombre de bit maximal pouvant se trouver sur la liaison à un instant
donné ? t prop = ds = 0, 04sec., R ∗ t prop = 40000000bits
(c) Quelle est la largeur (en mètres) d’un bit sur la liaison ? 0.25 mètre