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Rachidiens
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1 Moelle cervicale
3 Moelle de Lambert
2
3 Moelle sacré
1
Des circonventions Hémisphère cérébral Matière Grise
Matière blanche
1 2
Nerf rachidien
2
Appareil de
s
Dendrite
1 Gaine de myéline 2
Golgi
Coupe
Mitochondrie
Axone longitudinale
Soma
Coupe transversale
Gaine de myéline
Axone
Noyau Corps de Axone
Nissel
Neurofibrilles
La substance grise de la moelle épinière montre des La substance blanche de la moelle épinière montre des
corps cellulaires étoilés qui baignent dans un tissu fibres nerveuses.
conjonctif contenant des cellules gliales.
La gaine de myéline est élaborée par les cellules gliales.
Le rôle de ces corps cellulaires c’est le soutien, la
Le rôle de la gaine de myéline est un isolant électrique
nutrition et la protection
La substance blanche a une structure fibreuse
La substance grise a une structure cellulaire
Capillaires
sanguins 3’
3’
Le nerf contient des faisceaux de fibres nerveuses qui peuvent être soit myélinisées soit amyélinisées (sans la
gaine de myéline. Les deux gaines sont élaborées par les cellules gliales.
Le nerf présente une structure fibreuse.
L’axone est un prolongement d’un corps cellulaire situé dans la substance grise de la moelle épinière.
3
1 : Corps cellulaire multipolaire :
Substance Grise
2 : Dendrites
16
3 : Fibre nerveuse
1 4 : Appareil de Golgi
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5 : Mitochondrie
7 19 10 : Gaine de myéline
11 : Gaine de Schwann
12 : Nœud de Ranvier
13 : Arborisation terminale
14 : Boutons synaptiques
19 : Cellule gliale
1 3’
4
Remarques
Les neurones ne se renouvellent JAMAIS
Le cerveau est le centre nerveux qui commande
la motricité volontaire.
Tous les comportements (Volontaire ou Involontaire)
sont déclenchés par un Stimulus
les nerfs branchiales est un conducteur mixte
(Sensitif et Moteur) de l’information.
les muscles sont les effecteurs de la réaction
comportementale
La peau est un récepteur Formes de neurones
{ { {𝑆𝑡é𝑟é𝑜𝑡𝑦𝑝é :𝑆𝑒 𝑟𝑒𝑝𝑒𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑚𝑒𝑚𝑒 𝑓𝑎ç𝑜𝑛
Les comportements : 𝑰𝒏𝒗𝒐𝒍𝒐𝒏𝒕𝒂𝒊𝒓𝒆 𝐼𝑛𝑛é : 𝐼𝑛é𝑙𝑢𝑐𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒 :𝐼𝑛é𝑣𝑖𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒 , 𝑠𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑒𝑡 𝑎𝑢𝑡𝑜𝑚𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒
𝐴𝑐𝑞𝑢𝑖𝑠 : 𝑑𝑒𝑚𝑎𝑛𝑑𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑒𝑥𝑝é𝑟𝑖𝑒𝑛𝑐𝑒
Notion de synapse
Dans le centre nerveux, les neurones peuvent entrer en contact et la zone de jonction entre deux
neurones voisins s’appelle Synapse neuro-neuronique.
la terminaison axonique (bouton terminale) d’un premier neurone (neurone présynaptique) peut
entrer en contact avec :
- Le corps cellulaire d’un deuxième neurone (postsynaptique) et on a une synapse axosomatique.
- Les dendrites du neurone postsynaptique et on a une synapse axo-dendritique.
- L’axone du neurone postsynaptique et on a une synapse axo-axonique.
Remarque :
Dans une synapse, la membrane présynaptique et la membrane postsynaptique sont séparées
par une fente synaptique.
La zone de jonction entre la terminaison axonique d’un neurone et une fibre musculaire est
appelée neuro-musculaire ou plaque motrice.
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Observation médicale : La poliomyélite
C’est une maladie virale qui se traduit par la paralysie musculaire au niveau des membres inférieurs.
Chez les sujets atteints, on constate la destruction des corps cellulaires de la corne antérieur de la
moelle épinière, cette destruction entraine la dégénérescence des fibres nerveuses en relation avec
les muscles paralysés.
Conclusion : les fibres dégénérées sont le prolongement des corps cellulaires détruits dans la SG.
Expérience de mérotomie
On sectionne une partie du cytoplasme d’une amibe, le fragment anucléé (sans noyau) dégénère
alors que le fragment nucléé (qui contient le noyau) régénère.
Expérience de dégénérescence de Wallérienne
La section d’un nerf rachidien d’un animal engendre la dégénérescence des fibres dans le bout
périphérique du nerf : l’axone et la gaine de myéline se fragmentent, se décomposent puis
disparaissent alors que la gaine de Schwann, pourvu de noyau reste intact. Après un certain temps le
bout central régénère : l’axone s’allonge et s’enfile dans la gaine de Schwann que reconstitue la gaine
de myéline.
Culture de cellules nerveuses embryonnaires
La culture de tissu nerveux embryonnaire permet de suivre la différenciation de cellules nerveuses
embryonnaires. Chaque cellule émet au cours de sa différenciation de nombreux prolongements
dont certains se ramifient : ce sont les dendrites, l’un des prolongements s’allonge progressivement
en axone qui ne se ramifie qu’à son extrémité.
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Le reflexe myotatique
Définition : c’est une contraction de muscle en réponse à son propre étirement pour le ramener à sa longueur
initiale. Il est involontaire, inné et adapté à un but.
Récepteur sensoriel
C’est le fuseau neuromusculaire (FNM) C’est un
mécanorécepteur au niveau duquel nait un message nerveux
sensitif suite à son étirement.
Il est composé par des fibres musculaires intra-fusales
enveloppées par une capsule conjonctive. Chaque fibre
intra-fusale est formée par :
Partie Distale : Contractile
Partie médiane : non contractile entourée par des
terminaisons dendritiques : Ia
Nécessite d’un conducteur Schéma d’un FNM
- La racine postérieure est une racine sensitive, elle renferme des fibres nerveuses sensitives à conduction
centripète ou afférente.
- La racine antérieure est une racine motrice : elle renferme des fibres nerveuses motrices à conduction
centrifuge ou efférente.
Rôle des racines rachidiennes
- Le corps cellulaires des neurones sensitifs et moteurs se trouvent du côté de la moelle épinière.
- Le nerf rachidien est un nerf mixte. (Renferme des fibres sensitives et motrices).
- Le corps cellulaires des neurones sensitifs sont localisées dans le ganglion spinal.
- Les corps cellulaires des neurones moteurs sont localisés dans la corne antérieure de la substance grise de la
moelle épinière.
Neurones du circuit Type Localisation Prolongement Rôle de prolongent
morphologique important
Neurone sensitif Neurone en T Ganglion spinal Dendrites Conduit les Msg
racine postérieur (fibres Ia) nerveux sensitifs
Neurone moteur Neurone Corne intérieur de Axone Conduit le Msg
multipolaire SG de la ME (motoneurone α) nerveux moteur
Nécessité d’un centre nerveux
La moelle épinière est le centre nerveux qui reçoit le message nerveux sensitif et le transforme en message
nerveux moteur.
Le reflexe myotatique est un reflexe médullaire.
Nécessité d’effecteurs
- L’effecteur dans le reflexe rotulien est constitué par le muscle extenseur de la jambe et son antagoniste, le
muscle fléchisseur
- Le reflexe myotatique est monosynaptique : le circuit nerveux est constitue de deux neurones (sensitifs et
moteur) et une seule synapse.
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Transport actif grâce à la pompe 𝑁𝑎+ / 𝐾 +: Les gradients de concentration ionique sont créés et maintenus
par des protéines transmembranaires appelées pompes ; enzymes qui accumulent activement le potassium
(2K+) à l'intérieur de la cellule et rejettent du sodium (3Na+) à l'extérieur de la cellule, créant ainsi des
différences de concentration ionique. Ce transport se fait contre le
gradient de concentration (1), il nécessite de l’énergie sous forme d'ATP. L’enzyme est une
ATPase qui décompose l’ATP en ADP + Pi et libère de l’énergie qui sert à transporter les
ions Na+ et K+à travers la membrane.
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Potentiel d’action
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La période réfractaire
Dans la zone de création du PA et durant toute la durée du PA, l’état physiologique de la membrane est
modifiée, il est donc impossible d’y créer un nouveau PA même si la stimulation est efficace, cette zone de
la fibre est dite en période réfractaire. La zone réfractaire de la fibre ne sera excitable de nouveau que
lorsqu’elle aura retrouvée son état physiologique initial, c'est-à-dire à la fin du PA.
Au cours de la période réfractaire et après la phase de dépolarisation, les CIVD aux ions Na+ demeurent
fermés pendant quelques millisecondes, d’où la membrane ne retrouve pas ses possibilités de changer sa
perméabilité aux ions Na+.
Naissance du message nerveux
Le message nerveux prend naissance au niveau des récepteurs sensoriels. Les fuseaux neuromusculaires
FNM : mécanorécepteurs sensibles à l'étirement.
- Le premier nœud de Ranvier est appelé site générateur.
Notion de la transduction sensorielle : Le récepteur sensoriel convertit l’énergie du stimulus (mécanique,
chimique…) en signaux électriques.
Au niveau du site transducteur Au niveau du site générateur
- On obtient toujours des potentiels de récepteur dont lorsque le potentiel de récepteur atteint le seuil au
l’amplitude augmente en augmentant l’intensité de niveau du premier nœud de Ranvier, On enregistre
stimulus. un PA d’amplitude constante quelque soit
Ces stimulations locales se propagent à courte distance l’intensité de stimulation
avec amortissement d’amplitude - Le PA exige un seuil pour naitre
Décrément spatial - Le PA qui prend naissance au niveau du site
- Ces potentiels de récepteur n’exigent pas un seuil générateur se propage le long de la fibre afférente
pour naitre. sans amortissement
- Au niveau du site transducteur on n’enregistre jamais
un PA quelques soit l’intensité des stimulations à cause
de l’absence ce CVD en ce niveau.
Le codage du message nerveux
- Le message nerveux est un train de PA.
- Obéit à la loi du tout ou rien.
- Il est codé en modulation de fréquence.
Propagation du message nerveux
- Le message nerveux se propage avec la même vitesse le long d’une même fibre nerveuse.
- Le message nerveux varie selon l’espèce et augmente avec la température, le diamètre de la fibre et dans les
fibres myélinisées.
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Fibre nerveuses amyélinisée Fibre nerveuses myélinisée
La propagation se fait de proche en proche, elle est continue car les La gaine de myéline est in isolant
CVD sont repartis sur toute la membrane de la fibre. électrique.
Le potentiel d’action ne se déplace pas le long de la fibre nerveuse Les CVD sont localisées au niveau des
mais chaque PA déclenche un autre. nœuds de Ranvier.
- l’arrivée d’un PA déclenche en une zone de la fibre nerveuse des Ceci impose la conduction saltatoire
courants locaux crées entre cette zone et la zone voisine(les du message nerveux (d’un nœud de
charges positives sont attires par les charges négatives) entrainant Ranvier au nœud suivant)
une dépolarisation de la membrane de cette zone. Cette propagation saltatoire ou
- La zone qui vient d’être le siège d’un PA reste inexcitable discontinue est plus rapide que la
pendant un certain, temps, le PA ne peut pas revenir en arrière, on propagation continue.
parle de propagation unidirectionnel du PA.
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Le muscle squelettique
Structure et ultrastructure d’un muscle squelettique
Structure d’un muscle squelettique
Un muscle squelettique est constitué d’une partie centrale : Ventre et à ses deux extrémités par le tendon
reliant le muscle à l’os.
Une coupe transversale montre que ce muscle est formé d’un ensemble de fibres musculaires rassemblées
en faisceaux séparées par des cloisons conjonctives.
Sarcolemme Mitochondrie
Noyau périphérique
Noyau périphérique
Sarcoplasme
Sarcolemme
Sarcoplasme
Myofibrille
Faisceau de
Tissu conjonctif
myofibrille
Structure de la myofibrille
Disque 7- Bande H
Myofibrille
sombre
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- Chaque myofibrille est une alternance des disques sombres (A) et des disques clairs (I).
- Chaque disque sombre renferme à son milieu une bande plus claire : Bande(H)
𝑰 𝑰
- Chaque disque clair est traversé en son milieu par une ligne plus sombre : Strie Z Sarcomère = 𝟐 + A + 𝟐
- Deux stries Z successives délimitent une portion appelée sarcomère
Ultrastructure de la myofibrille
Myofilaments d’actine
Myofilaments de myosine
Strie Z
Sarcolemme
Sarcoplasme Mitochondrie
Myofibrille
Comparaison entre synapse neuronique et synapse neuromusculaire
Synapses neuronique Synapse neuromusculaire
Particularités - Petite taille - Grande taille, géante
structurales - Membrane postsynaptique lisse - Membrane postsynaptique repliée
- Absence de CVD sur la membrane postsynaptique - Présence de CVD sur la membrane postsynaptique
- Plusieurs types de CCD suivant la nature - Un seul type de CCD à 𝑁𝑎+
(à𝑁𝑎+ ,𝐾 + , 𝐶𝑙 − )
Particularités - Peut être excitatrice ou inhibitrice - Elle est toujours excitatrice
fonctionnelles - donne naissance à un PPS inférieur au seuil - donne naissance à un PPM qui atteint le seuil
- Pas de naissance d’un PA - Naissance d’un PA
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-Intervention de plusieurs types de neurotransmetteurs - Intervention d’un seul type de neurotransmetteur l’Ach
- Sommation temporelle - Pas de sommation
Fonctionnement de la jonction neuromusculaire
𝑃𝐴𝑀: 𝑃𝑜𝑡𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑙 𝑑’𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑚𝑢𝑠𝑐𝑢𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒
{ 𝑃𝑃𝑚 : 𝑝𝑜𝑡𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑙 𝑑𝑒 𝑝𝑙𝑎𝑞𝑢𝑒 𝑚𝑜𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒
𝑙’𝐴𝐶𝐻 𝑒𝑠𝑡 𝑙’𝑢𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑛𝑒𝑢𝑟𝑜𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑚𝑒𝑡𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑃𝑀
L’arrivée d’un PA à la terminaison axonique
Entrée des ions 𝐶𝑎2+ et libération du neurotransmetteur
par exocytose (l’ACH)
Fixation de l’ACH sur des récepteurs spécifiques de la
membrane postsynaptique
Ouverture des CCD à 𝑁𝑎+ et entre massive des ses ions
à l’origine d’une dépolarisation dite PPm
Lorsque le PPm atteint le seuil, un PAM prend naissance
Hydrolyse de l’ACH par une enzyme acétylcholinestérase
et recapture de la choline par le bouton synaptique
Propagation du PAM le long de la membrane de la fibre
musculaire provoquant sa contraction
Phénomène électrique de la contraction musculaire
L’enregistrement simultané du PAM et de la secousse musculaire montre que
le PAM précède la contraction, il est situé entièrement dans la phase de
latence.
Conclusion : Le phénomène électrique(PAM) déclenche le phénomène
mécanique
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Voie rapide
𝑀𝑦𝑜𝑘𝑖𝑛𝑎𝑠𝑒 PC : phosphocréatine
ADP+ ADP → ATP +AMP + chaleur initiale (Energie)
𝐶𝑟é𝑎𝑡𝑖𝑛𝑒 𝑘𝑖𝑛𝑎𝑠𝑒 C : créatine
ADP+PC → ATP +C + chaleur initiale
Voie lente
La dégradation du glucose ou glycolyse fournit de l’ATP et de l’acide pyruvique.
Glycogène + Pi → glucose Phosphorylé → 2 acides pyruviques + 2 ATP
En présence d’𝑶𝟐 (aérobie) l’acide pyruvique subit une oxydation complète dans les mitochondries
C’est la respiration cellulaire
Acide pyruvique + O2 → 𝐻2 𝑂 + 𝐶𝑂2 + ATP + chaleur retardée
En absence d’𝑶𝟐 (anaérobie) l’ATP provenant de la respiration devient insuffisant et il est complété par
l’ATP provenant de la fermentation lactique (l’acide pyruvique est réduit en acide lactique).
Acide pyruvique → acide lactique + ATP (la production d’ATP est très faible)
Conversion de l’énergie chimique en énergie mécanique
Le mécanisme de glissement des filaments d’actines entre les filaments de myosines (contraction) s’explique par :
la transmission de message nerveux donne naissance à un PAM qui se propage et s’enfonce jusqu’aux tubules
transverses en contact avec les citernes du réticulum endoplasmique riche en ions 𝐶𝑎2+
libération des ions 𝐶𝑎2+ dans le sarcoplasme
les ions 𝐶𝑎2+ se fixent sur les sites d’attachements de la myosine sur l’actine ce qui permet de les démasqués
fixation du complexe ATP-myosine sur l’actine ce qui active la propriété ATPasique de la myosine d’où
l’hydrolyse de l’ATP et la libération de l’énergie‚ une partie de cette énergie provoque le Pivotement des têtes
de myosine.
Glissement des filaments d’actine entrainant le raccourcissement de sarcomère.
Remarques :
La fixation des nouvelles molécules d’ATP sur les tètes de myosine provoque le détachement de la myosine de
l’actine‚ et en absence de nouveau PAM‚ les ions 𝐶𝑎2+ retournent dans le réticulum endoplasmique par
transport actif et le muscle revient à son état initiale : le relâchement.
La contraction du muscle nécessite la présence à la fois d’actine, de myosine, d’ATP et des ions 𝐶𝑎2+
Actine
Relâchement
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Régulation de la pression artérielle
Le cœur et les vaisseaux sont innervés par le système neuro-végétatif : parasympathique et sympathique
Deux nerfs X parasympathiques qui innervent le cœur (à effet cardiomodérateur)
Les fibres sympathiques ou orthosympathiques sont issues de la chaine ganglionnaire et qui
innervent le cœur et les vaisseaux (à effet cardioaccélerateur)
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Structures intervenant dans la régulation de la pression artérielle
Les récepteurs sensoriels
Le sinus carotidien (et la crosse aortique) renferme des récepteurs sensibles à la variation de la pression
sanguine (barorécepteurs) et la convertissent en un message nerveux sensitif (train de PA) codé en
modulation de fréquence et véhiculé par le nerf de Héring et de Cyon.
Les voies nerveuses
Les nerfs de Cyon et de Héring constituent des voies sensitives afférentes (centripètes) exerçant un effet
cardiomodérateur et hypotenseur ou dépresseur
Les nerfs X (ou pneumogastrique) constituent des voies motrices efférentes (centrifuges) exerçant un
effet cardiomodérateur
Les nerfs sympathiques cardiaques et cervicaux constituent des voies motrices efférentes (centrifuges)
exerçant un effet cardioaccélerateur et hypertenseur
Vocabulaire
Les centres nerveux
Vasoconstriction : diminution
Le bulbe rachidien renferme un centre bulbaire cardiomodérateur
de diamètres des vaisseaux
La moelle épinière renferme un centre médullaire cardioaccélerateur
Vasodilatation: augmentation
Remarque
de diamètres des vaisseaux
- Le contrôle de la pression artérielle s’effectue par un mécanisme de type reflexe
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Mécanisme de la régulation nerveuse en cas d’hypertension
L’augmentation de la pression artérielle entraine :
Une augmentation de la fréquence de PA dans le nerf de Héring (Cyon aussi)
Une augmentation de la fréquence de PA dans les nerfs X
Une diminution de la fréquence de PA dans les fibres sympathiques
Le message nerveux efférent véhiculé par le nerf X entraine une diminution du rythme cardiaque
La diminution de la fréquence de PA dans les fibres sympathiques entraine une vasodilatation
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Régulation hormonale de la pression artérielle
L’adrénaline
L’adrénaline est secrétée par les médullosurrénales
elle est hypertenseur, à effet vasoconstricteur et cardioaccélerateur
L’adrénaline assure une correction rapide de la pression artérielle dite à court terme
L’ADH
L’ADH est libérée par les terminaisons nerveuses hypothalamiques au niveau de l’hypophyse postérieur
Elle augmente la pression artérielle en augmentant la réabsorption de l’eau au niveau des reins
Système rénine-angiotensine
La rénine : c’est un enzyme secrétée par le rein, transforme l’angiotensinogène (hépatique) en angiotensine
L’angiotensine a un effet vasoconstricteur donc hypertenseur de plus l’angiotensine agit sur les corticaux
surrénales favorisant la sécrétion de l’aldostérone
L’aldostérone est secrété par les corticaux surrénales (par stimulation des reins)
L’aldostérone agit sur le rein en augmentant la réabsorption de sodium 𝑁𝑎+ ce qui entraine
l’augmentation de la volémie d’où l’augmentation de la pression artérielle
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Les maladies cardiovasculaires
Nom de la maladie Cause Prévention
Obésité Diminuer l’apport des aliments lipidiques riches
Athérosclérose Excès de cholestérol en acides gras saturés
Affectation vasculaire
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L’immunité : Le soi et le non soi
Les marqueurs des groupes sanguins
La compatibilité sanguine
La transformation du sang nécessite une compatibilité entre le sang du donneur et le sang du receveur sinon
il se produit une agglutination à l’origine des troubles de la circulation sanguine chez le receveur pouvant
entrainer sa mort.
Les marqueurs du système ABO et leurs natures
Il existe 4 groupes sanguins [A], [B], [AB], [O] et chacun est caractérise par :
La présence ou l’absence d’agglutination ou d’antigènes (A ou B) sur la membrane des hématies.
La présence ou l’absence d’agglutinations ou d’anticorps (Anti-A ou Anti-B) dans le plasma
Remarques
L’agglutinogène et l’agglutinine correspondante ne peuvent pas coexister dans le même sang.
Pour réaliser une transfusion sanguine, il faut que les antigènes (à la surface des hematies du donneur) ne
rencontrent pas les anticorps correspondant dans le plasma du receveur. Sinon il se produits une agglutination
En plus du système ABO, il y a un autre marqueur moléculaire des groupes sanguins : c’est le facteur Rhésus. Les
individus Rhésus positif possèdent à la surface des hématies des marqueurs moléculaires Rh+, alors que les
individus Rhésus négatif en sont dépourvus.
Dans les transfusions sanguines, on tient compte de la compatibilité Rhésus: une personne Rh- ne peut recevoir
du sang d’une personne Rh+
Les marqueurs tissulaires
L’organisme reconnait et tolère le soi et rejette le non soi
Pour différencier le soi su non soi, le système immunitaire utilise des marqueurs tissulaires ou antigène
d’histocompatibilité
Natures des marqueurs tissulaires su soi : Les antigènes HLA
Les molécules HLA sont des glycoprotéines. Ce sont des marqueurs qui se trouvent sur les membranes de
toutes les cellules nuclées de l’organisme. Ces marques sont spécifiques chaque individu a ses propres
molécules HLA sauf les vrais jumeaux.
Lorsque les donneur et le receveur ont les mêmes antigénes HLA le greffon est toléré il y a
histocompatibilité : cas d’autogreffe et d’isogreffe.
Si les antigènes HLA sont différents, le greffon est rejeté : cas d’allogreffe et de xénogreffe
Remarque : les protéines du systéme HLA sont contrôlées par un groupe de gêne appelé gêne de CMA
(complexe majeur d’itistocomptibilité).
On distingue deux classes de molécules HLA :
HLA I : situé à la surface de toutes les cellules nucleés (controlé par CMHI)
HLA II : situé à la surface des cellules immunitaires (Lymphocytes, macrophages …)
→ Plus le degré de parenté entre le donneur et le receveur est élevé, plus le pourcentage de survie de greffon
est élevé et inversement
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Notion d’antigène
Un antigène et tout élement étrangé à l’organisme susceptible de déclencher une réponse imonunitaire qui
dirige contre des molécules spécifiques existemt à la surface de l’anigéne appelées épitopes ou déterminamts
antigéniques.
On distingue des antigènes particulaires (Verus, bactéries, cellule cancéreuse..) et des antigènes solubles
dans le sang (Les toxines microbiennes)
Un antigène a :
Un pouvoir immunogène : capable de déclencher une réponse immunitaire
Un pouvoir pathogène : provoquant une maladie
Notion d’antigène
Toutes les cellules nucléées de l’organisme exposent à leur surface des fragments peptidiques en association
avec les molécules HLA (complexe HLA-peptidique)
– Si les peptides exposés proviennent de cellules normales, le complexe HLA-peptide (molécule du soi) ne
déclenche pas de réponse. C'est la tolérance du soi.
– Si, au contraire, le peptide est d'une provenance étrangère (peptide viral, peptide d'une allogreffe, etc.) ou
un peptide du soi modifié (peptide d'une cellule mutante ou cancéreuse, etc.), le complexe HLA-peptide est
reconnu comme un non soi, il déclenche une réaction immunitaire spécifique.
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L’immunité spécifique
Propriétés de l’immunité spécifique
L’immunité spécifique est mémorisable (acquisition du mémoire après le 1er contact)
L’immunité spécifique est acquise et durable
La réponse immunitaire est diversifié (Chaque antigène déclenche une réponse immunitaire spécifique)
L’immunité acquise est transférable par le sérum ou bien les lymphocytes, c’est le principe de sérothérapie.
Remarques :
Le 1er contact avec l’antigène déclenche une réaction primaire lente et peu efficace
Le 2ème contact avec ce même antigène déclenche une réponse secondaire plus rapide, plus efficace,
plus ample grâce à la mémoire lors du 1er contact
La vaccination est une application médicale de la mémoire immunitaire.
La sérothérapie a un effet immédiat et non durable
Les Types de la réponse de l’immunité spécifique
On distingue deux types de réponse de l’immunité spécifique :
Réponse immunitaire à médiation hormonal (RIMH), les effecteurs de cette réponse existe dans le sérum
ce sont les anticorps
Réponse immunitaire à médiation cellulaire (RIMC), les effecteurs de cette réponse sont les lymphocytes
Les organes et les cellules de l’immunité
Les cellules de l’immunité
Ce sont les leucocytes classés en 3 groupes
Les monocytes ou macrophages
Les lymphocytes (B et T)
Les granulocytes (polynucléaires)
Les organes de l’immunité
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Rôle des organes lymphoïdes secondaires
Ils constituent le lieu de stockage et de multiplication des lymphocytes et de leurs rencontres avec l’antigène.
LB LT
Origine Les LB dérivent de cellules souches de la moelle osseuse qui donnent des lymphocytes pré-B
Les LT dérivent de cellules souches de la moelle osseuse qui donnent des lymphocytes pré-T
Maturation Dans la moelle les pré-B acquièrent sur Les pré-T migrent vers le thymus ou ils acquièrent
leurs membranes, des récepteurs des récepteurs spécifiques aux antigènes (TCR)
spécifiques aux antigènes appelées et deviennent des lymphocytes T matures ou
immunoglobulines ou anticorps et immunocompétents.
deviennent des LB matures ou
immunocompétent
(capable de reconnaitre un antigène).
Les Ces récepteurs situés a la surface des LB Ces récepteurs situés à la surface des LT sont des
récepteurs sont des anticorps membranaires en forme TCR. Chaque TCR est adapté par complémentarité
des Y sont des protéines de type globuline = à la fixation d’un déterminant antigénique associé
lymphocytes immunoglobulines (lg). avec une HLA I ou II, c’est la double
reconnaissance
TCR du LT4 → épitope non soi + HLA II
TCR du LT8 → épitope non soi + HLA I
Structure
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Un anticorps est une protéine enforme de Y formé de 4 chaines :
- Deux chaines lourdes (H) : relié par un pont disulfure et présentant une partie variable et une partie constante.
- Deux chaines légères (L): présentant une partie constante et une partie variable.
Les deux parties variables de chaque chaine forme ensemble le site de fixation de l’antigène (De l’épitope)
chaque anticorps présent deux sites spécifiques du même antigène
Conclusion :
Une fois les lymphocytes (LB) et (LT) sont immunocompétents ils quittent les organes lymphoïdes primaires
vers les organes lymphoïdes secondaires (lieu de rencontre avec les antigènes donc de déroulement du la
réponse immunitaire spécifique).
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Déroulement et régulation de la réponse immunitaire spécifique
Le système immunitaire est équipé de millions de clones de lymphocytes différents ;ce qui permet de mobiliser
des réactions différentes et de produire des anticorps spécifiques diversifiés lorsque divers éléments du non soi
sont détectés.
A chaque fois, un petit groupe de lymphocytes est alors mobilisé, c'est le groupe de cellules qui portent des
récepteurs membranaires capables de se lier avec les déterminants antigéniques de l'élément du non soi.
Ces cellules constituent ce qu'on appelle un clone et ne représentent qu'une proportion infime de l'ensemble de
populations cellulaires constituant le patrimoine immunitaire de l'organisme.
Celui-ci est donc pourvu de clones «programmés» qui existent avant tout contact avec les
antigènes et qui constituent ce qu'on appelle le répertoire immunologique. Dans ce répertoire, l'antigène
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effectue le tri de clones qui sont capables de se lier avec lui. Ce processus, appelé sélection clonale assure la
spécificité et l'efficacité de la réponse immunitaire.
Phase d'amplification ou de différenciation :
L'amplification, résultant de l'activation des lymphocytes spécifiques
de l’antigène, comporte deux stades essentiels:
la multiplication clonale des lymphocytes sélectionnés et leur différenciation
qui finit par produire les effecteurs de la réponse immunitaire:
L'activation des lymphocytes T4 par IL1 se traduit par la sécrétion de IL2,
et par l'expression de récepteurs membranaires à ce 2ème messager.
Bien que non spécifiques de l'antigène, les interleukines n'agissent que
sur les lymphocytes activés.
Sous l'effet de IL2, la multiplication des LT4 par mitoses successives
conduit à un clone de LT4 ayant les mêmes caractéristiques
génétiques. Ce clone est spécifique de l'antigène qui l'avait
sélectionné au départ.
IL2 engendre aussi la différenciation des LT4 en LT auxiliaire (Ta)
appelés aussi LT helper (LTh) qui vont ensuite coopérer avec les
LB et les LT8
• Cas d'une réaction immunitaire à médiation humorale :
Les LB sélectionnés et activés par la reconnaissance de l'antigène, expriment des récepteurs membranaires à IL2.
sous l'effet de IL2, les LB subissent une prolifération qui aboutit à un clone de lymphocytes possédant les mêmes
caractéristiques génétiques, en particulier les mêmes gènes contrôlant la synthèse d'un type précis
d'immunoglobulines.
Une partie des LB se différencie en plasmocytes c'est-à-dire des cellules productrices d'anticorps circulants
spécifiques de l'antigène.
Les LB restants se transforment en LB mémoire, c'est-à-dire des cellules spécifiques de l'antigène, de longue
durée de vie et beaucoup plus nombreuses que les LB initialement présents dans l'organisme. Cette réserve de
LB va faire partie de la mémoire immunologique capable d'assurer la réponse secondaire très efficace.
• Cas d'une réaction immunitaire à médiation cellulaire :
Les LT8, sélectionnés et activés au contact des CPAg, expriment le récepteur membranaire à IL2.
Sous l'effet de IL2, les LT8 subissent la multiplication clonale ; une partie des LT8 multipliés constitue les LT8
mémoire, l’autre partie se différencie en cellules effectrices caractérisées par leur pouvoir cytotoxique et qu’on
appelle LTc. Ces cellules sont capables de reconnaître et de détruire spécifiquement la cellule anormale.
Phase effectrice :
Il s'agit de la phase au cours de laquelle l'antigène et détruit et éliminé. Les modalités de cette phase dépendent
de la nature de la réaction immunitaire.
Cas d'une réaction à médiation humorale :
La réponse humorale est la seule réaction possible dans le cas des antigènes solubles et la réponse prépondérante
contre la plupart des bactéries.
Le support essentiel de la réponse humorale est le clone de plasmocytes résultant de la différenciation des LB.
Ces grosses cellules sont dotées d'un développement particulier de la machinerie de la synthèse, du stockage et
de la libération des protéines, elles sont capables de produire jusqu'à 5 000 molécules d'anticorps identiques par
seconde. Les anticorps circulants sont spécifiques de l'antigène puisqu'ils sont identiques aux anticorps de
surface des LB ayant repéré l'antigène au départ.
La fixation des anticorps sur les antigènes grâce à leurs sites de reconnaissance (sites anticorps) assure la
formation des complexes immuns et aboutit à la neutralisation de l’antigène mais non à sa destruction.
La lyse (destruction) ne se produit que suite à l’intervention du complément.
La réponse est complétée par la phagocytose des complexes immuns. En effet, la membrane des phagocytes
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comporte des récepteurs membranaires sur lesquels se fixent les complexes immuns grâce à la partie basale du
fragment constant Fc des anticorps. Cette fixation facilite la phagocytose, c'est l'opsonisation. Cette phagocytose
facilitée accélère l'élimination de l'antigène.
Cas d'une réaction à médiation cellulaire :
La réponse cellulaire s'exerce sur les cellules d'allogreffes, les cellules infectées par des virus ou des bactéries
endocellulaires (bacille tuberculeux par exemple) et les cellules cancéreuses.
Les mécanismes de la destruction des cellules cibles sont compliqués, elles débutent par la reconnaissance du
non soi.
Le peptide du non soi associé au HLA I de la cellule cible est reconnu grâce au TCR des LTc.
Les LTc produisent des protéines appelées perforines et des enzymes près de la membrane de la cellule cible.
En présence du calcium, la perforine est polymérisée par une enzyme et crée des canaux dans la membrane de la
cellule-cible.
De l'eau et des enzymes protéolytiques sont libérées et passent à travers les pores dans la cellule cible, ce qui
assure l'effet cytotoxique engendrant la destruction de la cellule cible.
Régulation de la réponse immunitaire spécifique
Régulation positive de la réponse immunitaire spécifique
Les expériences de Mosier et de Claman prouvent la nécessité des macrophages et de tous les types lymphocytes
pour le déclenchement de toute réaction immunitaire spécifique cellulaire ou humorale.
Ces expériences montrent aussi, qu'en dehors de la reconnaissance de l'antigène par les lymphocytes, la réponse
est très faible, voire absente. Cette identification, constituant le premier signal de l'activation des cellules de
l'immunité spécifique, se déroule à l'occasion d'une phase caractérisée par des contacts importants entre les
macrophages et les diverses catégories de lymphocytes.
Lors de ces contacts, qui ont lieu dans les premiers jours de la réponse spécifique, des messagers chimiques,
nommées interleukines, sont libérés par les macrophages et par des lymphocytes. Ces substances constituent des
messagers qui assurent tout d'abord l'activation des LT, puis l'amplification de la réponse immunitaire.
Les contacts et les communications entre les «acteurs» de l'immunité spécifique, lors de la phase de
l'identification de l'élément du non soi, constituent donc des conditions nécessaires pour le déroulement normal
d’une réponse immunitaire spécifique.
Régulation négative de la réponse immunitaire
Une autre population de LT, appelés LT suppresseurs ou LTs sécrètent des facteurs immunosuppresseurs,
assurant l'arrêt de la réponse lorsque l'antigène est éliminé.
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Dysfonctionnement du système immunitaire
Un exemple de dysfonctionnement immunitaire : Les allergies
Les allergies sont des phénomènes très courants au cours desquels l’organisme réagit d’une manière excessive
ou exagérée contre des antigènes pour la plupart inoffensifs.
Ces antigènes sont appelés pour cette raison des allergènes (médicaments, aliments, pollen, poussières.
détergents,…).
La réponse est toujours désagréable et peut-être grave, voire mortelle. Les réactions allergiques ou réactions
d’hypersensibilité se manifestent par des frissons et une hypotension pouvant provoquer la mort.
Chez l'homme le choc anaphylactique peut se produire à la suite d’une piqûre par une guêpe ou à la suite
d’une injection de certains médicaments tels que la pénicilline.
Les réactions allergiques ont des manifestations très variées mais possèdent des caractères communs.
Les caractères des réactions allergiques
Les allergies sont des réactions immunitaires contraires à la protection (anaphylaxie). Ces réactions qui sont
assez fréquentes sont plus ou moins violentes et sont à l'origine de vomissements, rougeur, grattage, etc.
Les allergies sont caractérisées par le même principe : L’individu sensibilisé lors d’un premier contact avec
l’allergène, réagit lors d'un deuxième contact d’une façon anormale et brusque.
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Le mode de contagion
La transmission du VIH se fait par :
- les relations sexuelles avec un porteur du virus.
- l’utilisation de seringues souillées par le sang d’un porteur.
- la transfusion avec du sang contaminé par le VIH.
- la mère porteuse au fœtus (voie fœto-maternelle).
Les moyens de prévention contre le VIH
la prévention se fait en :
- utilisant des préservatifs au cours des rapports sexuels.
- utilisant des seringues stérilisées.
- évitant d’échanger les objets d’hygiène avec autrui comme les brosses à dents, le rasoir…
- contrôlant au laboratoire le sang à transfuser.
Le mode d’action du VIH
Lorsque le VIH est introduit dans l’organisme, le système immunitaire réagit ; les lymphocytes B produisent
des anticorps spécifiques anti-VIH : le sujet est dit séropositif (présence d’anticorps anti-VIH dans le sérum
du sujet). Mais ces anticorps sont incapables de neutraliser toute la quantité de VIH qui se trouve à l’intérieur
des cellules cibles.
Le VIH s’attaque principalement aux lymphocytes T4 (T auxiliaires) et aux macrophages qui possèdent des
récepteurs membranaires appelés CD4.
Le VIH se fixe sur les lymphocytes T4. Il introduit ensuite son ARN dans le cytoplasme du lymphocyte T4.
Grâce à la transcriptase reverse l’ARN viral est transcrit en ADN simple brin (ADNc). Une enzyme permet de
former l'ADN double brin ou provirus qui s’intègre dans l’ADN du lymphocyte T4.
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Exercice 1
Depuis le XIXème siècle jusqu’à nos jours, différents scientifiques ont proposé deux hypothèses :
Hypothèse 1 : ce sont les crocodiliens qui sont les plus proches parents des oiseaux.
Hypothèse 2 : ce sont les mammifères qui sont les plus proches parents des oiseaux.
1) Montrez que l’analyse du document 7 prouve l’existence d’une filiation entre ces quatre
espèces de vertébrés.
2) Comparez le degré de parenté entre coq /crocodile d’une part et coq / homme d’autre part. en
déduire la position de l’ancêtre en commun dans les temps géologiques de ces trois espèces.
3) Indiquez, parmi les deux hypothèses proposées celle à retenir. Justifiez votre réponse.
Exercice 2
Les biologistes qui défendent la théorie de l’évolution se basent sur plusieurs arguments. Les
documents qui suivent
illustrent certains parmi eux.
1- Arguments anatomiques : exemple membres antérieurs chez 3 groupes des vertébrés : grenouille,
oiseau et homme ( document 1)
a- Décrire les points communs et les différences entre les trois organes (structures, fonctions,
position dans
l’organisme de l’animal)
b- Tirer une idée partielle qui plaide en faveur de l’évolution
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Exercice 3 :
L'histoire évolutive des êtres vivants peut être retracée avec plus de précision en exploitant, non
seulement les données
paléontologiques, mais aussi des informations tirées de l'embryologie comparée et des données de la
biologie moléculaire.
Actuellement l'étude comparée des protéines et des acides nucléiques chez diverses espèces est
devenue un outil puissant permettant
de retracer les filiations des êtres vivants.
1-Le document 1 représente 3 stades de développement embryonnaire d’organismes vertébrés.
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Que peut-on déduire de la comparaison de ces trois types d’enchaînement d’acides aminés ?
Exercice 4
Cystéine, tyrosine, isoleucine, sérine, acide aspartique, proline, glycine, acide glutamique, leucine
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Comparer ces trois types d’enchaînement d’acides aminés. Que peut-on déduire ?
B/ Les pourcentages des acides aminés communs au niveau d’une protéine existant chez trois
espèces A,B et C sont de :
Dégager les différents degrés de parenté puis dresser l’arbre phylogénétique correspondant.
C/ Plusieurs données, tirées à partir de l’étude des êtres vivants actuels, permettent de déduire les
mécanismes de leur évolution au cours du temps ainsi que certains types d’isolement.
Le document suivant présente quelques-unes de ces données.
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1- Parmi les indications suivantes, quelles sont celles qui justifient l’appel à la méthode FIVETE afin de
permettre à une femme stérile naturellement d’avoir un enfant ?
a- Malformation de l’utérus
b- Malformation des trompes
c- Femme ovariectomisée
d- Femme ménopausée
2- La réaction corticale :
a- Correspond à l’exocytose de substances chimiques dans le cytoplasme.
b- Provoque l’expulsion du second globule polaire
c- Provoque la modification des récepteurs de la zone pellucide
d- Rend la zone pellucide très perméable aux spermatozoïdes.
3- Le rôle du placenta consiste a :
a- Sécréter la HCG
b- Sécréter la LH
c- Sécréter la FSH
d- Sécréter la progestérone
4- Le schéma ci-contre représente une étape de la fécondation:
a- les noyaux 1 et 2 sont en phase de duplication de l'ADN.
b- la cellule 3 représente un ovotide.
c- la cellule 3 représente un ovocyte II.
d- les deux cellules 4 n’ont pas le même nombre de chromosomes.
5- Le schéma ci-contre représente une étape de la fécondation:
a- la structure 1 est un noyau à 2n simple.
b- corresponde à la caryogamie.
c- le noyau de la cellule 2 a le même nombre de chromosome que la structure 1.
d- Se réalise dans l’utérus.
6- En cas de fécondation :
a. la muqueuse utérine dégénère.
b. le cycle ovarien s’arrête.
c. le corps jaune se maintient développé.
d. les taux d’œstradiol et de progestérone
diminuent.
7- La FIVETE :
a) est une méthode contraceptive
b) peut être appliquée dans tous les cas de stérilités
c) peut pallier à la stérilité immunologique
d) implique la mise en commun de spermatozoïdes capacités artificiellement et un ovocyte dans un tube à
essai
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8- Le placenta :
a- est une structure propre à l'organisme de la mère
b- permet les échanges entre la mère et l'embryon
c- assure la sécrétion d'oestrogène et de progestérone, dès la nidation
d- est perméable à la nicotine et aux drogues
9- La HCG est une hormone:
a- Qui est sécrétée par l’ovaire pendant la grossesse
b- Qui est sécrétée par le jeune placenta
c- Qui maintient le développement du corps jaune
d- Qui maintient le développement de l’endomètre.
10- La caryogamie est une fusion entre:
a- Un pronucléus mâle haploïde et un pronucléus femelle diploïde
b- Un pronucléus mâle diploïde et un pronucléus femelle diploïde
c- Un pronucléus mâle haploïde et un pronucléus femelle haploïde
d- Un pronucléus mâle diploïde et un pronucléus femelle haploïde.
11- Les granules corticaux de l’ovocyte une fois libérés:
a- Assurent la monospermie
b- Assurent la polyspermie
c- Réalisent une réaction corticale
d- Réalisent une réaction acrosomique.
12- La fécondation:
a- Assure un polymorphisme au sein de la même espèce
b- N’assure pas un polymorphisme au sein de la même espèce
c- Rétablie la diploïdie
d- Est une union entre deux gamètes diploïdes.
13- La capacitation des spermatozoïdes :
a. Nécessite leur passage par la glaire cervicale
b. Est indispensable pour déclencher les réactions : acrosomique et corticale
c. Est la lente élimination du facteur de décapacitation
d. Est la perte progressive de l’acrosome
14- La pénétration d’un spermatozoïde dans l’ovocyte II déclenche :
a. Le réveil physiologique de l’ovocyte II
b. L’expulsion du 1er globule polaire
c. L’expulsion du 1er et du 2ème globule polaire
d. La réaction corticale
15- La fécondation nécessite :
a. Un volume de sperme normal
b. Un sperme à pH acide
c. Une numération de spermatozoïdes supérieure à 60.106/ml
d. Une glaire cervicale à maillage serré
16- La nidation :
a. Est l’implantation du blastocyste dans le myomètre
b. Est suivie d’une sécrétion de HCG par le trophoblaste
c. Est assurée par les enzymes du trophoblaste qui creusent l’endomètre
d. Est la descente de l’œuf de la trompe vers l’utérus
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7- La probabilité des gamètes de type AB produit par un sujet de génotype Ab//aB est de 5%. Dans ce
cas, la distance entre les deux gènes est de :
a. 0 centimorgan
b. 5 centimorgan
c. 10 centimorgan
d. 20 centimorgan
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17- un crossing-over :
a. est un brassage inter chromosomique
b. est un brassage intra chromosomique
c. ne se déroule pas chez le mâle de la drosophile.
d. est un échange de fragments de chromatides homologues
18- On a dénombré 16 types de gamètes. Sachant que le brassage intrachromosomique a
affecté une seule paire de chromosomes, alors la cellule mère contient :
a. 2n = 4.
b. 2n = 6.
c. 2n = 8.
d. 2n = 10.
19- L’évolution de la quantité d’ADN dans l’ovocyte II, d’une femme, recueilli puis fécondé in vitro (en
laboratoire) représentée sur le graphe ci-contre , montre que :
a- la quantité d’ADN apportée par le spermatozoïde est égale à celle contenue dans l’ovocyte II.
b- le segment [b c], correspond à la duplication de la quantité d’ADN dans le noyau de l’ovotide
ainsi que dans le noyau du spermatozoïde et la formation d’un pronucléus mâle et d’un
pronucléus femelle.
c- le segment [d e], correspond à l’expulsion du 2ème globule polaire et une perte de 3,25 pg qui
correspond à 23 chromosomes simples.
d-le segment [f g], correspond à la pénétration d’un spermatozoïde à n chromosomes simples
dans le cytoplasme ovocytaire.
20- A partir de la localisation chromosomique de deux gènes (A,a) et (B,b) d’une cellule germinale chez
la drosophile femelle ,on peut conclure que:
a-les gamètes de type parental sont A B et a b.
b- les gamètes de type parental sont A b et a b.
c- les gamètes de type recombiné sont A b et a b.
d- les gamètes de type recombiné sont A b et a B.
21- Le croisement de deux drosophiles de génotypes A//a B//b et a//a b//b donne statistiquement :
a- 50% [AB] + 50% [ab].
b- 9/16 [AB] + 1/16 [ab] + 3/16 [Ab] + 3/16 [aB].
c- 25% [AB] + 25% [ab] + 25% [Ab] + 25% [aB].
d- 40% [AB] + 40% [ab] + 10% [Ab] + 10% [aB].
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8- L’évolution du génome :
a- est à l'origine de l’évolution des organismes.
b- est mise en évidence uniquement par les homologies de séquences d’ADN.
c- est le résultat de l’accumulation des mutations.
d- a été démontrée à partir d’exemples d’homologie moléculaire.
9- La sélection naturelle :
a- retient toujours les mêmes allèles
b- est le seul mécanisme de l’évolution.
c- favorisent les allèles avantageux en fonction des conditions du milieu.
d- est une sélection strictement aléatoire des gènes nouveaux crées par les mécanismes de
l’innovation génétique.
10- l’isolement reproductif :
a- suit l’isolement géographique.
b- conduit à la conservation des mêmes espèces.
c- peut résulter de l’apparition d’un nouveau caryotype.
d- peut résulter de l’apparition d’un brassage inter et intra chromosomique
11- Selon le document 1 ci-contre, l’ordre chronologique correct de la spéciation est :
a- A - B - C - D
b- B - C - A - D
c- C - D - A - B
document 1
d- B - C - D – A
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15- Plus le nombre de différences est fort entre deux molécules homologues existant chez
deux espèces :
a- plus l’ancêtre commun est éloigné dans le temps.
b- plus l’ancêtre commun est proche dans le temps.
c- plus le degré de parenté est fort entre les deux espèces.
d- plus le degré de parenté est faible entre les deux espèces
16- La sélection naturelle :
a- consiste à éliminer les espèces chez lesquelles survient une mutation.
b- permet un tri des phénotypes les plus adaptés à un environnement donné.
c- est un mécanisme de l’évolution.
d- permet de modifier l’information génétique et tend à transformer l’espèce au cours du
temps.
17- L’amplification génique :
a- est une mutation génique
b- est une mutation chromosomique
c- aboutit à la transcription du gène.
d- Permet l’augmentation de la taille de l’information génétique.
18- L’ordre chronologique des étapes de la spéciation est :
a- population d’une même espèce (même niche écologique) - isolement géographique –
mutations et sélection naturelle – isolement reproductif
b- population d’une même espèce (même niche écologique) - mutations et sélection naturelle –
isolement reproductif – isolement géographique
c- isolement géographique - mutations et sélection naturelle - isolement reproductif-
population d’une même espèce (même niche écologique)
d- isolement reproductif - population d’une même espèce (même niche écologique) -
isolement géographique – mutations et la sélection naturelle.
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