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l’entreprise
Première étape du parcours
Les besoins à long terme : recrutement
déterminé par la GPEC et la stratégie
Les besoins opérationnels: rôle des
encadrants, managers / remplacement d’un-
e collaborateur/ trice, surcroît d’activité…
Choix stratégiques :
de coût associé au recrutement (budget
disponible, retour sur investissement attendu)
contenu de message à transmettre aux candidats
/ entreprise. (attractivité de l’entreprise,
Marketing RH…
Deux logiques:
Logique de séduction (pénurie de candidats)
Logique de sélection (choix parmi de nombreux
candidats)
Ressources internes ( 1er temps)
Information sur les postes à pourvoir (affichage,
intranet, journaux d’entreprise)
Recherche à partir des fichiers existants
Optimisation de plan de carrière
Ressources externes
Moyens de recrutement classiques
Pôle Emploi
Cabinets de recrutement , Approche directe…
E-Recrutement
• L’implication des collaborateurs est un objectif essentiel pour la
plupart des entreprises
• C’est l’un des processus RH les plus complexes : il s’agit de
• Préparer les collaborateurs à leur prochain poste
• Gérer des processus RH particulièrement complexes
(succession & recrutement interne)
• Aligner le recrutement, le développement, la performance et la
succession
• Connaître au mieux vos équipes
• Promouvoir la transparence et la visibilité
→ Le recrutement interne est un défi dans tous les pays, mais avec
des perspectives différentes
6
Recherche
Partage de
et rétention
connaissances
des talents
Recrutement interne
12
Pouraccélérer et fiabiliser le tri des CV, il
faut fixer!
Des points indispensables, discriminants,
éliminatoires pour ceux qui ne les détiendront
pas (formation donnée, bilingue, expérience
donnée...). Un premier survol des CV permet
d’éliminer un nombre intéressant de
candidatures manifestement inadaptées.
Des points secondaires, qui constituent un
atout pour la candidature (3 ème langue,
double compétence...)
A- Les biais en entrevue
#1- Le biais d’association (positif ou négatif) ou
de généralisation excessive :
Considérer certaines informations comme favorables
ou défavorables et suffisantes pour prendre une
décision. « Il a changé deux fois d’entreprise en trois
ans, il est instable. On devrait s’en méfier« . « C’est
une jolie fille, elle passera bien dans notre équipe« .
#2-Le biais de confirmation ou effet de halo
Considérer uniquement certaines informations en
entrevue qui valident la perception acquise à la
lecture de certains critères antérieurs. « Elle est très
orientée vers l’action. Déjà au téléphone, j’ai noté
son sens de l’initiative. C’est cela que je recherche ».
« Son CV montre qu’il est instable. Il dit qu’il aime les
nouveaux défis. Sûrement, il restera pas longtemps
chez nous ».
#3- Le biais d’autorité :
Retenir un seul critère comme gage de qualité d’une
décision selon l’expérience du recruteur. « Il a
travaillé 4 ans pour cette compagnie. Il faut être bon
pour durer dans cette entreprise à ce poste« .
#4- L’illusion de savoir :
Faire référence à une pseudo-science pour prendre ses
décisions. « Les candidats qui regardent à gauche
avant de répondre ne sont pas sûrs de leurs réponses.
Je l’ai appris en cours de PNL et c’est vrai, j’ai pu le
vérifier plusieurs fois ».
#5- L’effet d’ancrage mental. C’est la première
impression qui compte !
Maintenir les informations perçues au début de la
relation comme vraies et suffisantes pour prendre sa
décision. « La candidate est arrivée en retard et
n’avait pas noté l’adresse. Quel manque
d’organisation! Avec elle, on risque la désorganisation«
.
#6- Le biais de cadrage :
Communiquer des indicateurs de préférence pour
lequel le candidat orientera ses réponses en fonction
du cadre de référence attendu. Le candidat sera ainsi
tenter de ne révéler que la partie de son profil de
personnalité, de ses intérêts, de ses valeurs et de son
potentiel en lien avec ce cadre établit par le
recruteur. « Il m’a donné les réponses que je voulais
entendre ».
B- Les biais lors de la décision
#7- Le biais de surconfiance :
Considérer ses réussites antérieures en recrutement et
son jugement comme seule garantie d’une analyse
pertinente. « Les bons vendeurs, je les reconnais
immédiatement« .
#8- Le biais de complaisance ou de sévérité :
Démontrer de la tolérance ou de l’intolérance vis-à-vis
de certains comportements et de certaines
informations. Chacun de nous avons une prédominance
pour faire confiance ou se méfier, pour exiger ou pour
éprouver de l’empathie.
#9- Le biais culturel :
Favoriser la proximité culturelle comme une meilleure
valeur prédictive. On ne fait confiance qu’à ce qui
nous ressemble, c’est bien connu. Les références
communes rassurent. « Ce gars a fait la même école
que moi. En plus, on a eu le même prof. Rien qu’à
l’écouter, je le connais « . Dans un environnement
recherchant à développer la diversité et à palier
certains rareté de ressources, ce biais est à juguler
rapidement.
#10- L’effet de contraste :
Comparer les candidats entre eux pour tenter de
retenir le meilleur de tous mais pas le meilleur
disponible pour le poste. Dans un marché de rareté, il
est tentant de prendre le meilleur des trois candidats
rencontrés, quelques soit le niveau d’adéquation des
candidats.
#11- L’effet de récence :
Donner une préférence aux derniers candidats
rencontrés car la mémoire donne une idée plus précise
de leurs profils et de leurs attitudes. A compétence
égale, les processus de recrutement favorisent souvent
le dernier candidat rencontré. Surtout si le biais de
contraste entre en jeu !
#12- L’effet « Group Think » ou effet de
conformisme en groupe :
La prise de décision de recrutement au sein d’un
comité ou jury de recrutement peut être biaisée par
un consensus de groupe. Si les enjeux sont élevés, les
délais courts et les décisionnaires ne questionnent pas
la prise de décision, leur autorité peut induire des
décisions convenues. Tout groupe homogène devrait se
diversifier et se questionner sur les alternatives d’un
choix.
Deuxième étape
Changement de statut, de poste, de fonction, de lieu
de travail
Types de mobilité
Mobilité verticale ou promotionnelle: évolution
hiérarchique
Mobilité latérale: franchissement de frontière
d’inclusion, rapprochement des zones de pouvoir.
Mobilité horizontale: passage d’une fonction à l’autre
Mobilité géographique
La mobilité se fait en fonction de différents
paramètres:
l’ancienneté
L’évaluation par la hiérarchie
La capacité à exercer de plus grandes responsabilités
Intérêt:
Casser les routines
Faire évoluer les salariés
Brasser les salariés d’origine, d’expérience
différentes
Levier de flexibilité / ajustement des effectifs.
Limites
Changements => incertitudes pour les salariés
Nécessité de lier la mobilité à des avantages
associés au changement de poste.
les mobilités de marché : elles s’inscrivent dans
une mobilité interne à l’entreprise et concernent
les collaborateurs changent de secteur d’activité au gré de
leurs missions tout en restant au sein de leur entreprise.
les mobilités vers le client : elles concernent aussi
les entreprises de prestation de services. Ces départs
concernent généralement les collaborateurs de 5 à 6 années
d’expérience minimum, souhaitant évoluer
professionnellement. Ce type de mobilité constitue un réel
tremplin professionnel notamment pour les jeunes diplômés.
- les mobilités de filière : elles concernent certains métiers
communs à plusieurs secteurs d’activité. Il s’agit alors de
mobilité le long d’une filière1 . On trouve ces mobilités
notamment dans la filière du bâtiment et des travaux publics ou
encore dans les filières électrique ou électronique.
- les mobilités intersectorielles : il s’agit des mobilités
externes à l’entreprise, « entrantes » ou « sortantes », et
concernent le passage d’une entreprise d’un secteur d’activités
à un autre. Elle concerne surtout les secteurs équipements
électriques et électroniques et mécanique-métallurgie. Pour des
questions de proximité et de passerelles, les mobilités
intersectorielles se font davantage entre deux sous-secteurs au
sein d’un même secteur d’activité.
PRINCIPALES
MOBILITES
OBSERVEES
Plus de 75 % de la population de France métropolitaine vit dans
l’une de ses 354 aires urbaines, que ce soit en centre ville ou dans
un espace directement sous son influence
Trajectoire professionnelle d’une personne depuis son
recrutement jusqu’à son départ de l’organisation
( suppose une stabilité de l’emploi)
Correspond à une période de développement
économique et de pénurie relative de main d’œuvre.
Carrière organisationnelle: suppose l’organisation
d’un marché interne du travail qui permet des
évolutions
Carrière personnelle: prise en charge par le salarié de
son parcours professionnel. Elle suppose un passage
par le marché externe.
La gestion de carrière associe l’ensemble des types
de mobilité et peut s’inscrire dans la GPEC
la quantité qui mesure l’importance du changement de poste.
Cette dimension est déterminée par les caractéristiques de
l’entreprise et de la transférabilité des compétences du
salarié.
le rythme, la fréquence de ces mobilités. Elles sont liées à des
facteurs économiques comme l’état du marché du travail mais
aussi à des facteurs individuels comme la politique et la
culture de l’entreprise, ou encore l’adaptabilité du salarié.
la direction qui correspond à la forme de la mobilité. On peut
reprendre les typologies des différentes formes évoquées
précédemment. Cette modalité dépendra, elle aussi, des
pratiques de l’entreprise (notamment des aires de mobilité et
des trajectoires de carrière) ainsi que des aspirations des
salariés.
les acteurs à l’origine de la mobilité : la mobilité peut être
demandée par le salarié ou proposé par l’entreprise.
Adapté de Cerdin
LES
SOUTIENS
DE
CARRIERE
troisdimensions de sa théorie du
développement de carrière, à savoir le temps
(une carrière commence à la naissance et se
poursuit jusqu’à la mort), l’espace (une
carrière est composée des différents rôles
exercés par un individu au cours de sa vie) et
la personne elle-même (une carrière existe
seulement si une personne la poursuit).
Conception de parcours : succession de
postes occupés par les salariés
Intégrée dans la GPEC
Gestion des promotions Opportunités d’évolution
Développement des dans l’entreprise
compétences des salariés Possibilité de
Optimisation de développement
l’utilisation des RH dans professionnel
l’entreprise
Acquisition de nouvelles
Réduction du turn over
compétences
Maintien de la motivation
des salariés Développement de
l’employabilité
Création d’un marché
interne du travail : Satisfaction, sentiment
adaptation offre et d’accomplissement
demande / emplois
individuels collectifs
Les stades de la carrière (Hall, 1976)
Exploration et Période d’expérimentation dans différents
essai (< 25ans) postes, différentes organisations. statut et
performance faibles.
Etablissement et Montée en puissance de la performance et du
avancement (25- statut. Succès de carrière associé à une forte
40 ans) mobilité
Stabilisation (40- Deuxième partie de carrière qui conduit:
65 ans) -À la croissance (désir de progresser)
-Au maintien (désir de se maintenir)
-À la stagnation (blocage au sein de
l’organisation)
Fortes différences individuelles
Retrait ( >65 ans) Période de détachement progressif
Plateau de
carrière
[1] Association Perspective », The Vocational Guidance Quarterly, vol. 31, 2, 137-143.
AEX et guichetiers Facteurs (préposés)
Nombre
6,59 7,41 5,64 6,64
d’affectation
Nombre d’année à
8,06 8,76 7,68 6,91
Paris
PREPF3
indices de remunération
500 PREPF4
450 PREPF5
400 PREPF6
350 PREPF7
300 PREPF8
y = 9,3376x + 225,17
PREPF9
250 R2 = 0,9465
PREPF10
200
PREPF11
0
10
12
14
16
M OYENNE
350
y = 4,8893x + 246,95
R² = 0,8726
300
250
serie H
200 y = 8,3842x + 164,41
R² = 0,9611 serie F
Linéaire (serie H)
150
Linéaire (serie F)
100
50
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
Les facettes du haut potentiel:
L’intellect:
L’aspect purement intellectuel du haut potentiel peut
s’exprimer par un niveau d’accomplissement académique
élevé, sanctionné par des notes et des diplômes
la majorité n’a pas bénéficié des conditions nécessaires
à l’exploitation de leur haut potentiel intellectuel.
L’hypersensibilité
Les personnes à haut potentiel ont souvent une capacité
d’empathie surdéveloppée
canalisée, cela peut être exploité dans des professions
d’aide, dans la création d’associations, du bénévolat…
chez d’autres, elle restera à l’état brut, sous forme de
rébellion, colère, rejet de la société.
L’hypersensibilité confère par ailleurs un côté intuitif,
qui devient une vraie force lorsqu’on l’associe à une
réflexion intellectuelle. Cela permet de potentialiser les
prises de décision.
L’activité motrice
personnes qui ont besoin d’être dans l’action Energie
qui si elle est associée à de la méthode aboutira à des
projets menés à termes.
La sensorialité
sens affinés qui vont permettre de vivre des émotions
plus fortes, de s’ancrer dans l’instant et d’en saisir
toute la richesse. Bien cultivés, ils peuvent aussi être
exploités professionnellement (nez dans la confection
de parfum…).
L’imagination, la créativité
La créativité et l’imagination découlent de la
multitude de liens qui se crée entre l’intellect,
l’émotionnel et le sensoriel, pour s’exprimer sous des
formes artistiques diverses et foisonnantes
Un cadre à haut potentiel est un cadre ayant
les capacités de manager dont l’entreprise
pressent qu’elle/ qu’il va évoluer plus vite
que les autres.
Les hauts potentiels représentent 10% max
de la population de cadre.
Détection au sein des cadres entre 30 et
40 ans:
Par la hiérarchie N+1, N+2
Par le comité de carrière (DRH +DG +
Directions fonctionnelles : inscription sur une
liste
Critères:
Performance: résultats + démarche
Ambition et projet professionnel
Mobilité, en particulier à l’international dans les grands
groupes
Capacité à se constituer et à gérer des réseaux
Leadership, animation et travail en équipe
Esprit maison
Capacité de travail et d’apprentissage
Résistance au stress
Capacité de décision
Gestion de carrière individualisée
Changement de postes plus fréquents
Mobilité internationale
Programme de formation externe
Avantages financiers:
Salaire supérieur
Part variable plus importante
Plans de stock options
Avantages en nature (véhicule…)
1 – Pourquoi s’intéresser au talent ?
COMPETENCES
spécialisées
manifestes
apprentissage
actualisation intégration sollicitation
APTITUDES
génériques
latentes (potentiel)
Avoir du talent
Pour l’organisation :
Un haut potentiel (mais pas nécessairement un potentiel à
diriger) susceptible de s’actualiser sous certaines conditions
(certaines relevant de l’individu, d’autres de l’organisation)
Une ressource rare et convoitée, dont l’organisation dispose
temporairement et dont l’usage doit être optimisé et négocié
avec son détenteur
Quelques caractéristiques du talent
Le talent est rare par essence : le fait d’être
« meilleur » est relatif au niveau des autres
professionnels. Donc la formation ne crée pas les
talents, mais les rend plus recherchés…
DMM associés
Le paysage du talent
L’ACTIVITEE
La passion L’excellence
Préparation
(coaching)
expression réputation
L’héritage La
LA PERSONNE Sélection L’ORGANISATION
Protetion volonté
(scouting)
(coaching) de réussir
Style Exposition
Combinaison
(casting) L’exigence
La différence
LA COMPÉTITION
Le talent est un donné dont le contrôle échappe à
l’organisation
Le premier gestionnaire du talent est son détenteur
changement
raréfaction besoin d’implication
permanent
des compétences des personnes
et rapide
visibilité de l’adaptation
des personnes valorisation
de la performance
aux emplois des différences
individuelle
à l’adaptation
des emplois
aux personnes ?