DE
FROID
1
Sommaire
Préambule ............................................................................................................................................ 3
Introduction ......................................................................................................................................... 5
I) Recherches Bibliographies sur le Procédé ............................................................................. 6
1) Les procédés à compression mécanique .........................................................................................6
2) Les procédés à compression thermique à sorption ........................................................................7
3) La réfrigération thermoélectrique ...................................................................................................8
II) Choix du procédé - La production de froid par absorption ................................................. 9
III) Bilans sur le procédé .............................................................................................................. 14
1) Détermination des températures et des pressions dans l’installation ........................................15
2) Bilan de matière sur l’installation ..................................................................................................17
3) Bilan thermique et énergétique sur l’installation .........................................................................19
4) Bilan sur les colonnes .....................................................................................................................21
5) Coefficient de performance du système .......................................................................................25
6) Schéma bilan...................................................................................................................................25
IV) Dimensionnement de l’installation ....................................................................................... 27
1) Choix du matériau et calcul préliminaire des épaisseurs .............................................................27
2) Dimensionnement des colonnes....................................................................................................29
a) Colonne d’absorption : ............................................................................................................29
b) Colonne à distiller : ..................................................................................................................30
3) Dimensionnement des échangeurs ...............................................................................................38
a) Dimensionnement du condenseur ..........................................................................................38
b) Dimensionnement de l’évaporateur .......................................................................................54
c) Dimensionnement de l’échangeur thermique à serpentin : colonne d’absorption ...................67
d) Dimensionnement de l’échangeur de chaleur à faisceau tubulaire .......................................73
e) Echangeurs de la colonne de séparation .................................................................................81
f) Dimensionnement du condenseur partiel ..................................................................................87
4) Dimensionnement des canalisations .............................................................................................96
5) Calcul des pertes de charges ..........................................................................................................97
6) Pompe et robinetterie ....................................................................................................................98
a) Robinetterie .............................................................................................................................98
b) Pompe ....................................................................................................................................101
V) Système de régulation .......................................................................................................... 103
VI) Sécurité du procédé .............................................................................................................. 105
Conclusion........................................................................................................................................ 106
2
Table des figures.............................................................................................................................. 110
Table des tableaux ........................................................................................................................... 112
Table des annexes ............................................................................................................................ 114
3
Préambule
Les premières utilisations du froid remontent à une période inconnue. En effet on sait que dès l’Antiquité,
les Romains avaient déjà compris que les aliments se conservaient mieux lors de l’hiver lorsqu’il faisait
plus froid. C’est pourquoi ils stockaient leurs denrées alimentaires dans des cavernes où la température
ambiante était bien plus fraîche qu’à l’extérieur.
Ainsi lors de la révolution industrielle la maitrise de cet élément devient un enjeu pour optimiser les
procédés industriels et pour améliorer notre confort. C’est en 1862 que fut présentée par Ferdinand
Carré la première machine à fabriquer de la glace lors de l’exposition universelle de Londres. Cette
machine pouvait donc produire de la glace de manière industrielle ce qui était une innovation pour
l’époque. Elle fonctionnait avec le procédé d’absorption que nous détaillerons plus tard.
Ensuite en 1870, Tellier conçut la première armoire conservatrice d’aliment, connu sous le nom de
réfrigérateur. Quelques années plus tard Tellier réussit à transporter de la viande depuis la France et
jusqu’en Argentine en installant une chambre froide dans un navire. Pour l’époque c’était la première
fois qu’un tel voyage fut réalisé. Ce voyage permis de développer par la suite les échanges entre les
différents pays du globe et notamment les échanges de viandes et de poisson. Le froid produit dans cette
chambre était dû à un procédé utilisant la compression mécanique.
Ainsi deux types de machines à froid se distinguaient, les machines à absorption ou à compression.
D’autres procédés furent conçut mais ces derniers sont peu utilisés dans l’industrie car ils sont moins
performants et moins facile à mettre en place.
Le froid a de nombreuses utilisations dans l’industrie, tant pour refroidir des fluides ou conserver des
produits par exemple. Dans l’industrie on retrouve majoritairement le froid dans les secteurs de l’agro-
alimentaire, de la chimie et de la pétrochimie. Plus communément le froid est aussi utilisé dans le
domaine médical pour conserver le plasma sanguin par exemple. Puis pour notre confort les applications
du froid sont la climatisation et la réfrigération.
4
Introduction
L’objectif de ce projet est de dimensionner une installation pour une production de froid. La chambre
froide à dimensionner doit délivrer une puissance de 70 kW avec une température interne de -18°C.
Nous avons à notre disposition de l’eau froide à 15°C et de la vapeur à 3 bars.
Nous allons tout d’abord déterminer les différents procédés permettant la production de froid. Ensuite,
nous choisirons le procédé à dimensionner.
Nous réaliserons un schéma de principe pour comprendre le fonctionnement du procédé. Puis, nous
établirons le bilan matière et énergétique pour pouvoir ensuite pré-dimensionner les appareils.
Pour ce qui est de la partie technologique, nous réaliserons d’abord le schéma de procédé puis nous
dimensionnerons chacun de nos appareils, Ensuite, nous établirons un système de régulation.
5
I) Recherches Bibliographies sur le Procédé
La réfrigération peut consister à abaisser la température dans un espace donné et permettant de
maintenir des produits à une température suffisamment basse pour les conserver.
Pour la production de froid, il existe trois catégories principales de procédés :
Les procédés à compression mécanique ;
Les procédés à compression thermique à sorption ;
La réfrigération thermoélectrique.
Condenseur
3 2
4
Évaporateur 1
Dans ce circuit, circule un fluide frigorigène qui va successivement se vaporiser et se condenser afin de
refroidir le milieu ambiant.
1) Le fluide en sortie de l’évaporateur est dans son état gazeux. Il passe ensuite à travers le
compresseur pour monter en pression et favoriser la condensation. En effet, plus la pression est
élevée, moins l’énergie nécessaire à la condensation est importante.
2) Le gaz arrive comprimé dans le condenseur. Le rôle du condenseur est de restituer au fluide
frigorigène son état initial (liquide) pour pouvoir capter au mieux l’énergie de l’environnement
nécessaire à la vaporisation.
6
Les chiffres écrits de la sorte [1] correspondent à des références listées en fin de rapport.
3) En sortie du condenseur, le fluide frigorigène est dans son état liquide. Il va passer à travers la
vanne de détente. Elle règle la quantité de fluide frigorigène à admettre dans l’évaporateur.
4) Le fluide détendu va maintenant passer à travers l’évaporateur. C’est grâce à cet appareil que
nous allons produire le froid. En effet, le fluide frigorigène détendu va vouloir se vaporiser, il va
donc capter de l’énergie au milieu ambiant pour changer d’état ce qui va refroidir le milieu.
Absorption liquide :
Condenseur Séparateur
Vanne de détente
Absorbeur
Pompe
Évaporateur
Ce procédé diffère avec celui à compression mécanique seulement au niveau du compresseur. En effet,
dans ce procédé, le système d’absorption composé de la pompe, de l’absorbeur et du séparateur
remplace le compresseur.
Dans ce système, la montée en pression s’effectue par le biais d’une pompe grâce au système
d’absorption qui permet d’avoir le fluide frigorigène sous état liquide avec de l’eau. Ensuite, le séparateur
permet de refouler le fluide frigorigène dans son état gazeux sans présence d’eau.
On peut aussi réaliser le même type de procédé en remplaçant l’absorbeur par un adsorbeur.
7
Pour ce procédé, nous utilisons principalement de l’énergie thermique (au séparateur) alors que pour un
procédé classique, on utilise plus de l’énergie mécanique (pour le compresseur).
3) La réfrigération thermoélectrique
Ce procédé inventé par un dénommé Peltier repose sur le fait que du courant continu circulant au point
de liaison de différents métaux engendre du froid ou de la chaleur.
Ce module est alimenté par un courant et présente deux faces, l’une dite froide et l’autre chaude. L’objet
à refroidir doit se mettre sur la face froide, tandis qu’il est nécessaire d’avoir un mécanisme d’évacuation
de la chaleur de l’autre côté (ventilateurs...).
Un module Peltier est constitué d’une série de « couples » constitués d’un matériau semi-conducteur
sélectionné pour que les électrons puissent jouer le rôle de fluide caloporteur.
Ainsi lorsque ce module est traversé par un courant, les électrons vont se déplacer vers une des faces du
module provoquant l'échauffement de celle-ci et le refroidissement de l'autre.
Cependant ce procédé est très peu répandu car le froid produit est très faible.
8
II) Choix du procédé - La production de froid par absorption
Pourquoi ce choix ?
Ce choix nous a été imposé par le professeur afin de mettre en application le maximum de connaissances
acquises au cours de la formation. En effet, ce procédé met en œuvre deux procédés de séparation qui
sont l’absorption et la distillation.
Nous choisirons le binaire ammoniac-eau car les autres binaires sont généralement utilisés pour des
petites machines ménagères et pour un froid climatique. Or, pour notre installation, nous voulons
obtenir une température inférieure à 0℃. Il est recommandé de choisir dans ce cas le binaire eau-
ammoniac. D’autre part, l’eau a la capacité d’absorber à froid une grande quantité de gaz ammoniac et
de restituer ce gaz quand on chauffe la solution riche ainsi formée. [5]
Caractéristique principale du binaire :
L’eau a la capacité d’absorber à froid une grande quantité de gaz
ammoniac et de restituer ce gaz quand on la chauffe.
Remarque : Avant, pour ce type d’installation, on utilisait les Chlorofluorocarbures (CFC) qui
thermodynamiquement étaient plus efficaces. Cependant, aujourd’hui, leur utilisation est déconseillée
car ils représentent une source de pollution importante. [6]
- Incolore ;
- Toxique : Irritation des voies respiratoires ;
- Inflammable ;
- Dangeureux pour l’environnement.
9
Schéma de principe
10
Principe de fonctionnement de réfrigération par absorption
Un gaz riche en ammoniac sort de l’évaporateur et rejoint la colonne d’absorption pour être absorbé
par de l’eau déjà présente. On obtient un mélange sous forme liquide.
Un circuit d’eau parallèle circule dans la colonne d’absorption pour la maintenir à température constante
car la dissolution du gaz dégage de l’énergie.
L’eau ayant absorbé tout l’ammoniac, il sort un mélange. Ce mélange passe à travers une pompe pour
monter en pression et rejoindre un premier échangeur.
Cet échangeur va servir à chauffer le mélange provenant de la pompe d’une part. D’autre part, il va
refroidir la solution pauvre en ammoniac provenant du séparateur. Cet échangeur fonctionne avec ces
deux fluides à contre-courant.
Le mélange eau-ammoniac rentre dans le séparateur. Le séparateur est une colonne à distiller
particulière afin d’enrichir le mélange en ammoniac et donc de retirer le plus d’eau possible.
Le mélange est introduit en milieu de colonne. Il sera partagé ensuite en deux courants.
Un premier courant liquide qui sera plutôt riche en eau et un second courant gazeux plutôt riche en
ammoniac. Le courant liquide s’écoulera vers le bas de la colonne en direction du bouilleur chauffé par
de la vapeur. L’ammoniac contenu dans la phase liquide va alors s’évaporer car il est plus volatil que
l’eau, en se vaporisant il va emporter quelques gouttelettes d’eau.
Une partie du mélange ne s’est donc pas vaporisée, c’est une solution pauvre en ammoniac. Elle
redescend par gravité jusqu’à l’échangeur pour chauffer le mélange.
La phase vapeur (gaz riche en ammoniac) va passer à travers un déflegmateur qui est similaire à un
condenseur partiel. Ainsi, les gouttelettes d’eau restantes vont se condenser et retomber dans
l’échangeur. Enfin, un courant gazeux riche en ammoniac sort du séparateur.
Le courant gazeux haute pression va passer à travers un condenseur alimenté en eau. Il va se condenser
et traverser ensuite la vanne de détente. La haute pression va favoriser la condensation.
Les condensats vont passer à travers la vanne (le détendeur). Le détendeur permet de ramener le fluide
à son état initial, à l’entrée de l’évaporateur pour mieux prélever de la chaleur au milieu à refroidir.
Le fluide frigorigène sous basse pression passe à travers l’évaporateur pour se vaporiser, il va capter de
l’énergie au milieu ambiant par circulation d’air et donc produire du froid. Le courant gazeux à basse
pression retourne vers la colonne d’absorption.
11
Schéma du Procédé :
12
Nomenclature du schéma de procédé
Ci-dessus ce trouve donc le schéma du procédé que nous allons dimensionner. Nous avons ajouté quelques
appareils que nous ne détaillerons pas dans le rapport mais qui sont nécessaires au bon fonctionnement du
procédé.
Sur le réservoir (R101), nous avons mis un robinet de vidange pour vidanger le réservoir au cas où il y
aurait des problèmes ou s’il fallait arrêter et vidanger tous l’installation ou encore pour la nettoyer. Ensuite,
sur la canalisation entre le réservoir et l’évaporateur (E111) nous avons placé une crépine pour empêcher
les impuretés d’entrer dans le circuit et un robinet pour des raisons de sécurité. Par exemple : si le
détendeur tombe en panne, il faut arrêter le circuit d’ammoniac pour le changer.
Ensuite, sur la canalisation d’entrée de l’échangeur thermique (E114) nous avons placé un robinet à
l’aspiration de la pompe pour des raisons de sécurité et un robinet de réglage au refoulement pour régler
le niveau dans la colonne d’absorption. Puis nous avons mis un clapet anti-retour dont le rôle est de se
fermer dès que la circulation du fluide change de sens mais aussi de protéger la vanne lorsque l’installation
est à l’arrêt. En effet le clapet supportera la pression des fluides contenu dans l’installation et empêchera
que la vanne ne se détériore.
En outre, à l’entrée de la vapeur d’eau dans le Kettle (E115) nous avons mis un robinet de réglage pour
régler la température de la solution à l’état vapeur en sortie du Kettle et aussi un détendeur pour régler la
pression de la vapeur d’eau. Pour la sortie des condensats du Kettle, nous avons placé un purgeur pour
empêcher les vapeurs de sortir.
Nous mettons aussi les appareils de mesures comme les débitmètres, les indicateurs de pressions, de
niveaux et de températures sur l’installation pour connaitre les valeurs de ces paramètres au cours des
manipulations. Enfin, nous avons installé tous les appareils de sécurité comme les soupapes de sûreté,
l’arrêt flamme, les alarmes et le mise à la terre car l’ammoniac est un gaz dangereux et inflammable.
13
III) Bilans sur le procédé
Il faut calculer tous les bilans : nous utilisons le document Techniques de l’Ingénieur, Machines
thermofrigorifiques calcul d’un système à absorption. Nous avons la puissance frigorifique à produire, ɸ𝐹
= 70 kW, la température souhaitée du milieu à refroidir, 𝜃𝑆,𝐹𝑃 = - 18˚C, la température d’entrée du fluide
de refroidissement au condenseur et à l’absorbeur, 𝜃𝐸,𝐶𝐷 = 𝜃𝐸,𝐴𝐵 = 15˚C, le fluide de refroidissement
que nous utilisons est l’eau. Nous prenons de la vapeur saturante à 3 bars comme source de chaleur au
bouilleur. Nous pouvons déterminer sa température d’après sa pression, la température de la vapeur
d’eau saturante à 3 bars est 133˚C.
Avant de commencer le bilan, il faut fixer ou estimer quelques paramètres. D’abord la nature du couple
frigorigène-absorbant, nous choisissons le couple eau-ammoniac, voir page 5 pour la raison et
l’explication. Ensuite, le titre en frigorigène (ammoniac) en tête de la colonne de rectification, nous le
fixons à 99.5%, les pincements ou écarts minimaux de température entre les fluides qui échangent de la
chaleur dans les divers échangeurs thermiques de la machine. Ils ont pour but d’optimiser les
températures des points caractéristiques comme le circuit de frigorigène et le circuit des solutions.
Après avoir déterminé les températures et les pressions des points 1 jusqu’à 6 (voir schéma), nous
déterminons les enthalpies massiques, les volumes massiques et les états du frigorigène pour chaque
point en utilisant le diagramme de Mollier de l’ammoniac. La référence que nous utilisons pour
l’enthalpie est 0 kJ/kg à 0˚C. Il faudra entre autre changer les enthalpies prise du diagramme de Mollier
car la référence enthalpique est à 325 kJ/kg à 0°C. On résume dans le tableau ci-dessous les enthalpies
converties :
De plus, nous déterminons les titres en ammoniac pour les points a,b,c,d,e, et f (voir schéma), les
températures, les pressions, les enthalpies massiques, les volumes massiques et les capacités thermiques
à l’aide du diagramme de Merkel eau – ammoniac. Enfin, nous effectuerons les bilans en chaque point
de l’installation.
14
1) Détermination des températures et des pressions dans l’installation
a. Evaporateur :
C'est l'évaporateur qui va nous permettre de déterminer la pression nécessaire pour réaliser
l'évaporation dans la partie basse pression. Plus la pression sera basse et plus il faudra de l'énergie pour
vaporiser le fluide frigorigène et par conséquent l'air de la pièce à refroidir sera encore plus froid. Pour
fixer cette pression nous allons d'abord déterminer la température de l'ammoniac en sortie de
l'évaporateur
Nous avons la température de l’air sortie, 𝜃𝑆,𝐹𝑃 = -18˚C et la température de l’air entrée, 𝜃𝐸,𝐹𝑃 égal à la
température ambiante. Ensuite, nous fixons le pincement, ∆𝜃𝑝𝑖𝑛 à 5˚C, il nous permet d’estimer la
température de vaporisation du frigorigène 𝜃𝐹 :
𝜃𝐹 = 𝜃𝑆,𝐹𝑃 - ∆𝜃𝑝𝑖𝑛 ;
𝜃𝐹 = - 18 – 5 = - 23˚C qui est égal à température du frigorigène à la sortie de l’évaporateur, 𝜃6 .
On rappelle que le pincement est un écart caractéristique entre les sorties des deux fluides qui effectuent
l'échange thermique.
D’après les propriétés physiques de l’ammoniac, la pression nécessaire pour réaliser l’évaporation à cette
température est de 1,6 bar. Ce sera donc notre basse pression.
b. Condenseur :
15
Figure 6 : Schéma bilan sur le condenseur
Dans le même principe c'est le condenseur qui permet de fixer la pression de l'ammoniac nécessaire à sa
condensation. Ici l'objectif est de travailler avec une pression permettant une condensation qui utilise le
moins d'énergie possible, il faut que la pression soit élevée.
Puis nous pouvons calculer la température au point 3, c’est la sortie de la bouteille de liquide. Nous
savons que la température de sous – refroidissement au condenseur, 𝜃𝑆𝑟 est égal à la température de
condensation du frigorigène moins la température au point 3.
Nous fixons 𝜃𝑆𝑟 = 5˚C d’où 𝜃3 = 25˚C. Cette température est constante jusqu'à la détente car elle est
similaire à la température ambiante.
Donc 𝜃4 = 25˚C qui est la température à l’entrée du détendeur.
c. Absorbeur :
L’eau de refroidissement à 15˚C sert à maintenir l’absorbeur à une température basse car l'absorption
est exothermique, et pour avoir une absorption optimale, il faut que la température au sein de la colonne
soit la plus faible possible. Nous fixons l’échauffement de l’eau à 5˚C. Par conséquent l’eau sort de
l'échangeur à la température 𝜃𝑆,𝐴𝐵 = 20˚C. Nous pouvons ensuite estimer la température de la solution
riche en ammoniac en sortie de l’absorbeur, 𝜃𝑎 .
𝜃𝑎 = ∆𝜃𝑝𝑖𝑛 + 𝜃𝑆,𝐴𝐵
16
𝜃𝑎 = 5 + 20 = mais ceci est dans le cas idéal. Il faut en réalité ajouter 5˚C, dû à l’imperfection de l'échange
thermique au sein de la colonne d’absorption.
D’où 𝜃𝑎 ′ = 30˚C.
Pour la température à l’entrée de l’absorbeur, 𝜃1 , nous fixons l’échauffement du frigorigène de 6˚C entre
l’évaporateur et l’absorbeur à cause des pertes thermiques dû à l'écart entre la température de
l'ammoniac et la température ambiante, donc :
𝜃1 = ∆𝜃𝑝𝑖𝑛 + 𝜃𝐹 = 6 + (-23) = - 17˚C.
d. Bouilleur :
Pour chauffer la solution au bouilleur, nous utilisons la vapeur à 3 bars qui correspond à la température
de la condensation de l’eau, 𝜃𝐶𝑉 de 133˚C. Nous pouvons estimer la température de sortie de la solution
pauvre, 𝜃𝑑 .
𝜃𝑑 = 𝜃𝐶𝑉 - ∆𝜃𝑝𝑖𝑛
𝜃𝑑 = 133 – 5 = 123˚C
D’où la température de sortie de la solution pauvre dû à l’imperfection du bouilleur, 𝜃𝑑 ′ = 𝜃𝑑 - 5˚C =
118˚C.
e. Déphlegmateur :
En tête de la colonne de rectification nous plaçons un déflegmateur. C’est un condenseur partiel qui va
condenser les dernières molécules d'eau présentes dans le mélange non voulues pour la suite du
procédé. La vapeur en sortie est saturante, on suppose que sa pression est 11,67 bars et sa
température, 𝜃2 est 30˚C.
Nous calculons le débit massique du liquide frigoporteur, ṁ𝐹𝑃 d’après la puissance frigorifique, ɸ𝐹 et
les enthalpies massiques de point 6 et 4. En utilisant le diagramme de Mollier nous supposons que dans
cette partie de l’installation (des points 2 à 1) le fluide frigorigène est exempt d’eau. En réalité l’eau est
présente à 0,05% en mole dans le mélange. On néglige cette quantité pour faciliter nos calculs. Ensuite,
dans l’évaporateur, W = 0 J (W étant le travail exprimé en Joules) car c’est un échangeur statique.
La détente du frigorigène dans le détendeur étant isenthalpe, il vient θ 4 = θ5 = 25°C.
De ce fait h5 = h4. On lit h4 et h6 sur le diagramme de Mollier de l’ammoniac (les enthalpies étant données
en kJ/kg sur le diagramme). On a alors :
ɸ𝐹 70000
D’où ṁ𝐹𝑃 = ℎ = 1550−450 = 0,064 kg/s = 13,45 kmol/h car M(NH3) = 17 g/mol.
6 − ℎ4
Alors, le débit molaire du liquide frigoporteur est 13,45 kmol/h et son débit massique est 230,4 kg/h.
17
b. Débits volumiques de frigorigène :
Nous calculons le débit volumique de frigorigène vapeur, 𝑄𝑣𝐹𝑉,1 entrant, au point 1, dans l’absorbeur :
𝑄𝑣𝐹𝑉,1 = ṁ𝐹 x 𝑣𝐹𝑉,1 = 0,064 x 0,85 = 0,0544 𝑚3 /s = 195,84 𝑚3 /h avec 𝑣𝐹𝑉,1 : volume massique de la
vapeur de frigorigène en 1.
Puis, nous pouvons calculer aussi le débit volumique de liquide frigorigène 𝑄𝑣𝐹𝑉,2 sortant, en 2, de la
colonne de rectification et le débit volumique de liquide frigorigène 𝑄𝑣𝐹𝑉,4 entrant, en 4, dans le
détendeur.
𝑄𝑣𝐹𝑉,2 = ṁ𝐹 x 𝑣𝐹𝑉,2 = 0,064 x 0,12 = 0,00768 𝑚3 /s = 27,648 𝑚3 /h ;
𝑄𝑣𝐹𝑉,4 = ṁ𝐹 x 𝑣𝐹𝑉,4 = 0,064 x 0,00165 = 0,0001056 𝑚3 /s = 0,38 𝑚3 /h.
Ces débits nous serviront à déterminer les dimensions des conduites dans l’installation.
Nous déterminons le taux de circulation de la solution riche en tenant compte du fait que la vapeur de
frigorigène qui circule dans le circuit frigorifique n’est pas pure mais a un titre 𝑋𝐹𝑅 < 1, nous avons :
𝑋𝐹𝑅 − 𝑋𝑃 0,995−0,255
𝜏𝑐,𝑟 = = = 7,789 (kg/s de solution riche) / (kg/s de NH3).
𝑋𝑟 − 𝑋𝑃 0,35−0,255
Une fois que nous avons le taux, nous pouvons calculer le débit massique de solution riche, ṁ𝑆𝑅
ṁ𝑆𝑅 = 𝜏𝑐,𝑟 x ṁ𝐹 = 7,789 x 0,064 = 0,4984 kg/s de solution riche
Puis, nous calculons le débit volumique, 𝑄𝑣𝑆𝑅,𝑎 de la solution riche sortant de l’absorbeur en a :
𝑄𝑣𝑆𝑅,𝑎 = ṁ𝑆𝑅 x 𝑣𝑆𝑅,𝑎 = 0,4984 x 1,149. 10−3 = 5,73. 10−4 𝑚3 /s = 2,063 𝑚3 /h.
Ensuite, il faut que nous déterminions le taux de circulation et les débits de la solution pauvre.
𝑋 −𝑋 0,995−0,35
𝜏𝑐,𝑝 = 𝑋𝐹𝑅− 𝑋 𝑟 = 0,35−0,255 = 6,789 (kg/s de solution pauvre) / (kg/s de NH3).
𝑟 𝑃
ṁ𝑆𝑃 = 𝜏𝑐,𝑝 x ṁ𝐹 = 6,789 x 0,064 = 0,4345 kg/s de solution pauvre.
𝑄𝑣𝑆𝑃,𝑑 = ṁ𝑆𝑃 x 𝑣𝑆𝑃,𝑑 = 0,4345 x 1,19. 10−3 = 5,17. 10−4 𝑚3 /s = 1,861 m3 /h.
Ce calcul de débit nous est utile par la suite dans le but de dimensionner les tubulures où circuleront les
eaux de refroidissement. La formule générale pour le calcul du flux de chaleur donné par l’eau est :
- Au condenseur :
ɸ𝐶𝐷
𝑄𝑣𝑒𝑎𝑢,𝐶𝐷 = 𝜌 ;
𝑒𝑎𝑢 x 𝑐𝑒𝑎𝑢 (𝜃𝑠,𝐶𝐷 − 𝜃𝑒,𝐶𝐷 )
75,2
𝑄𝑣𝑒𝑎𝑢,𝐶𝐷 = = 1,799. 10−3 𝑚3 /s = 6,48 𝑚3 /h.
1000 x 4,18 (25 − 15)
18
- A l’absorbeur :
ɸ𝐴𝐵
𝑄𝑣𝑒𝑎𝑢,𝐴𝐵 = 𝜌 ;
𝑒𝑎𝑢 x 𝑐𝑒𝑎𝑢 (𝜃𝑠,𝐴𝐵 − 𝜃𝑒,𝐴𝐵 )
117,15
𝑄𝑣𝑒𝑎𝑢,𝐴𝐵 = = 5,6. 10−3 𝑚3 /s = 20,17 𝑚3 /h.
1000 x 4,18 (20 − 15)
- Au déphlegmateur :
ɸ𝐷𝐸
𝑄𝑣𝑒𝑎𝑢,𝐷𝐸 = 𝜌 ;
𝑒𝑎𝑢 x 𝑐𝑒𝑎𝑢 (𝜃𝑠,𝐷𝐸 − 𝜃𝑒,𝐷𝐸 )
29,5
𝑄𝑣𝑒𝑎𝑢,𝐷𝐸 = = 1,41. 10−3 𝑚3 /s = 5,08 𝑚3 /h.
1000 x 4,18 (5)
Au bouilleur :
Le chauffage du bouilleur se fait par condensation de la vapeur saturante à 3 bars. Le débit est calculé à
partir de son enthalpie de condensation, 𝐿𝑉𝐸 :
ɸ
D’où, ṁ𝑆𝑃 = 𝐿 𝑀
𝑉𝐸
154,24
ṁ𝑆𝑃 = = 0,0713 kg/s = 0,257 𝑚3 /h.
2163
Ensuite, nous calculons la puissance thermique échangée au condenseur, ɸ𝐶𝐷 à l’aide du débit massique
du fluide frigoporteur car c’est le même débit qui traverse, en régime permanent, le condenseur et
l’évaporateur. De même on lit les enthalpies des points 2 et 3 sur le diagramme de Mollier.
ɸ𝐶𝐷 = ṁ𝐹𝑃 (ℎ2 - ℎ3 ) = 0,064 (1625.103 – 450.103 ) = 75200 W = 75,2 kW en supposant qu’il n’y a pas
d’échange thermique avec l’extérieur.
b. Puissance de la pompe :
La pompe a pour but de faire circuler la solution riche en ammoniaque et de vaincre les pertes de charges
entre l’absorbeur et la colonne à distiller, mais surtout d’augmenter la pression du fluide dans
l’installation, de 𝑝𝐹 = 1,6 bars à 𝑝𝐹 = 11,67 bars.
Si le fonctionnement de la pompe était idéal, la puissance mécanique qu’elle consommerait serait :
𝑃𝑃𝑆,𝑖 = 𝑄𝑣𝑆𝑅,𝑎 (𝑝𝐶 - 𝑝𝐹 ) = 5,73. 10−4 (11,67. 105 – 1,6. 105 ) = 577 W.
Mais nous devons tenir compte de l’imperfection du groupe motopompe en admettant, pour celui-ci, un
rendement énergétique raisonnable, 𝜂𝑀𝑃 . Nous supposons un rendement de 70%, il vient alors la
puissance réelle de cette pompe :
19
𝑄𝑣𝑆𝑅,𝑎 (𝑝𝐶 − 𝑝𝐹 ) 577
𝑃𝑃𝑆,𝑟 = = = 824,3 W.
𝜂𝑀𝑃 0,7
En admettant que les échanges thermiques entre la pompe et l’environnement soient négligeable, alors
la variation d’enthalpie est :
𝑃𝑃𝑆,𝑟 824,3
(ℎ𝑏 - ℎ𝑎 ) = w = = 0,4984 = 1,6539 kJ/kg.
ṁ𝑆𝑅
Ensuite nous calculons l’écart de la température entre la point a et la point b qui est normalement très
faible.
ℎ𝑏 − ℎ𝑎 1,6539
∆𝜃𝑎𝑏 = (𝜃𝑏 - 𝜃𝑎 ) = = 1,06 𝑥 4,18 = 0,37˚C.
𝐶𝑆𝑅
Avec 𝐶𝑆𝑅 : la capacité calorifique massique de la solution riche à la sortie de l’absorbeur. Comme ∆h est
faible, la variation de température ∆θ est aussi réduite, la valeur que nous avons trouvée est 0,37˚C, ce
qui est négligeable donc nous n’en tiendrons pas compte.
Nous supposons que l’échangeur est parfaitement isolé thermiquement de l’extérieur, donc :
ɸ𝐸𝐼 = ṁ𝑆𝑅 (ℎ𝑐 - ℎ𝑏 ) = 0,4984 (220. 103 + 100. 103 ) = 159,49 kW.
Pour hb, nous augmentons son enthalpie de 1,5 kJ/kg à cause de la pompe.
D’où la nouvelle énergie échangée : ɸ𝐸𝐼 = 158,7 kW.
En réalité, il existe des pertes thermiques pour cet échangeur mais elles sont négligeables, donc nous
considérons qu’elles sont nulles. Nous calculons l’enthalpie massique de cet échangeur au point e en
utilisant la formule ci-dessous :
Pour la solution pauvre au point f, W = 0 J car le régleur est un robinet parfaitement statique et Q = 0 J
car il n’y a pas d’échange thermique, la surface d’échange thermique offerte étant négligeable. De ce
fait, (ℎ𝑓 - ℎ𝑒 ) = 0 J, la détente de la solution est isenthalpe et ℎ𝑓 = ℎ𝑒 = -40,25 kJ/kg de solution pauvre.
20
4) Bilan sur les colonnes
Nous avons tenté de déterminer le nombre d’étages théorique de notre mais que ce soit en la
considérant comme étant isotherme ou adiabatique, les méthodes de calculs ne sont pas applicables à
notre cas. En effet les débits de circulation de nos fluides étant relativement faible, l’absorption se peut
se réaliser seulement avec un seul étage théorique. On dimensionnera notre colonne en admettant donc
un seul étage.
(ɸ𝑀 - ɸ𝐷𝐸 ) est la puissance thermique globale à fournir au générateur qui est la différence entre la
puissance thermique à apporter au bouilleur, ɸ𝑀 , et la puissance thermique à extraire au
déphlegmateur, ɸ𝐷𝐸 .
En premier lieu nous déterminerons la quantité de chaleur échangée au bouilleur et au condenseur, ainsi
que le nombre d’étages de la colonne à l’aide du diagramme de Merkel et de la méthode présentée dans
le document des Techniques de l’ingénieur (méthode de Ponchon et Savarit).
Nous commençons d’abord, sur le diagramme de Merkel, à tracer trois isotitriques à 0,255, 0,35 et 0,995,
correspondant aux pourcentages massiques, en ammoniac, respectivement en sortie du bouilleur, à
l’alimentation de la colonne et en sortie du déphlegmateur. Notre colonne est sous pression à 11,67 bars,
on trace les isobares correspondant à cette pression (le tracé étant approximatif, ceci mettra une légère
incertitude sur nos résultats).
Ces isobares correspondent aux courbes de bulle, de rosée, et d’équilibre entre les phases gaz et liquides
du mélange. On trace les isobares avec les courbes de liquide saturée (courbe de bulle), les courbes
auxiliaires (courbe d’équilibre) et les courbes de vapeur saturée (courbe de rosée).
On suppose que nos liquides à l’alimentation et en sortie du bouilleur sont à l’état de liquide bouillant.
Par conséquent à l’intersection de leur isotitrique respective et de la courbe bulle, nous pouvons placer
les points d et c correspondant à la sortie du bouilleur et à l’alimentation. Nous pouvons alors lire sur le
21
diagramme l’enthalpie et la température de ces points. De même on suppose qu’en sortie du
déphlegmateur la vapeur est saturante. Donc l’intersection entre l’isotitrique à 0,995 et la courbe de
rosée correspond au point 2 soit le point en sortie du déphlegmateur.
Ensuite nous détaillons la méthode pour déterminer les flux de chaleurs échangés au bouilleur et au
déphlegmateur. On détermine d’abord le point sur la courbe de rosée à l’équilibre avec le point à
l’alimentation situé sur la courbe de bulle. Pour cela on prolonge l’isotitrique verticale de l’alimentation
jusqu’à ce qu’il coupe la courbe d’équilibre. Puis à cette intersection on trace une horizontale
perpendiculaire à la verticale précédente.
Cette horizontale va couper la courbe de rosée, et à ce point se situera le point de la phase gaz à
l’équilibre avec la phase liquide de l’alimentation. La droite reliant ces deux points à l’équilibre est une
isotherme.
On prolonge cette isotherme jusqu’à ce qu’elle coupe les isotitriques des sorties du bouilleur et du
déphlegmateur. A ces intersections on place les points Plimb (pour le bouilleur) et Plimd (pour le
dephlegmateur). La différence des enthalpies entre les points Plimb et d, et les points Plimd et 2
représente respectivement les chaleurs minimum à fournir au bouilleur (QMlim) et celle à récupérer au
condenseur (QDElim).
Cependant dans la réalité il faut majorer QDElim pour que la condensation partielle soit réalisable. On
applique alors un coefficient de correction. Nous avons choisi d’appliquer un coefficient k de 1,44 comme
il nous était suggéré dans la documentation des Techniques de l’ingénieur pour obtenir QDE. On trace le
segment ayant pour extrémité le point 2 et le point P et passant par Plimd, de façon à ce que la différence
enthalpique des deux extrémités du segment soit égale à QDE. Puis on s’assure que l’enthalpie du point
P soit supérieure à celle du point Plimd. Enfin on trace la droite passant par P et c. Cette droite coupera
l’isotitrique à 0,255 au point P’. La distance entre les points P’ et d équivaut à Q M.
Maintenant nous montrons la marche à suivre pour obtenir le nombre d’étages théoriques nécessaire à
la colonne. On construit le point à l’équilibre du point d de la même manière que nous avons fait
précédemment pour le point à l’alimentation. Ce point à l’équilibre de la sortie du bouilleur correspond
au courant V1 le courant de vapeur sortant du bouilleur et retournant dans la colonne. Nous sommes
dans la partie épuisement donc nous traçons la droite passant par V1 et P’. La droite coupe la courbe de
bulle au point L1, avec L1 le courant liquide sortant de la colonne et allant au bouilleur. La droite (L1V1)
correspond au premier étage de la partie épuisement de la colonne. On réitère cette opération jusqu’à
ce qu’une droite (LnVn) coupe la droite (P’P), et c’est à cet étage n que se fera l’alimentation de la
colonne. Une fois cette droite coupée on passe à la partie concentration de la colonne. Dans notre cas
l’alimentation se fera au deuxième étage et il n’y aura qu’un étage dans la partie épuisement.
Pour la partie concentration on procède de la même manière à la différence que on utilisera le point P
et non plus le point P’ pour tracer la courbe correspond à l’étage théorique. On continue cette opération
jusqu’à ce qu’on trouve le courant de vapeur Vn+1 (à l’équilibre avec le courant liquide Ln) ayant un titre
massique supérieur ou égal à 0,995 dans notre cas. La dernière courbe tracée correspond à l’étage du
déphlegmateur.
22
Nous résumons les résultats que nous avons trouvés pour notre colonne en suivant cette méthode :
Avec Hv et hd respectivement les enthalpies des phases gaz et liquides. L’objectif étant de déterminer le
taux de reflux puis de calculer Lde pour être en mesure d’effectuer le bilan de matière au sein de la
colonne. On lit les enthalpies sur le diagramme de Mekerl, il vient :
Hv = 1700 kJ/kg ;
hd = 450 kJ/kg.
Ce courant est donc à l’état liquide et à une température de 30°C, à la pression de 11,67 bars et est à
l’équilibre avec le courant D. A l’aide du diagramme de Merkel on détermine facilement son titre
massique en ammoniac. Celui-ci s’élève à 94%. Nous pouvons finalement commencer le bilan sur notre
colonne.
23
Figure 8 : Schéma bilan de la colonne à distiller
Nous prenons comme exemple le calcul de Vde à l’étage du déphlegmateur. On sait que :
D + Lde = Vde, donc Vde = 230+84.87 = 314.87 kg/h.
Pour l’étage 3 le calcul se complique légèrement car il y a deux inconnues. La première relation nous
donne :
V3 = L3 + Vde – Lde (III), puis nous savons aussi que :
y3*V3 + xLde*Lde = x3*L3 + yVde*Vde.
On remplace V3 par la relation (III). Ainsi nous obtenons une équation avec une inconnue, L3. On calcul
L3 et on en déduit V3. On procède ainsi sur chaque étage de la colonne. On note que les compositions
sont déjà connues grâce à notre construction sur le diagramme de Merkel.
24
Nous vérifions la valeur (ɸ𝑀 - ɸ𝐷𝐸 ) correspond à la valeur issue de nos bilans précédents, qui est égal à
114,76 kW.
(ɸ𝑀 - ɸ𝐷𝐸 ) = 154,24 – 29,5 = 124,74 kW, nous avons 10 kW d’écart avec la valeur précédente, soit un
écart de 8%, ce qui est tout à fait acceptable, donc nos valeurs sont cohérentes.
70
Donc, COP = 154,24+0,577 = 0,452.
Généralement pour ce type de système le COP est de l’ordre de 0,7. Celui de notre installation est donc
inférieur au COP moyen.
Ensuite, nous calculons le coefficient de performance du système tritherme idéal pour pouvoir calculer
le rendement du cycle du système réel, 𝜂𝐶 qui caractérise le degré de qualité du système réel.
𝑄 𝑇 (𝐾) (𝑇 − 𝑇 )
𝐶𝑂𝑃𝐹,(𝑖𝑑) = (𝑇 𝐹− 𝑇 ) x 𝑀𝑇 𝐶 ;
𝑐 𝐹 𝑀
𝑄 250,15 (396,15−303,15)
𝐶𝑂𝑃𝐹,(𝑖𝑑) = (303,15−250,15) x = 1,108.
396,15
6) Schéma bilan
On résume les données importantes de notre installation sur le schéma de la page suivante.
25
Légende
Ammoniac
99,5%
Eau de
refroidisse
ment
Solution
pauvre
Solution
riche
26
IV) Dimensionnement de l’installation
a. Choix du matériau :
Nous pouvons constater que de nombreux matériaux conviennent pour notre installation. Du point de
vu de la sécurité pour résister à la pression et au poids des colonnes, il faut choisir un matériau
résistant.
De plus, dans l’industrie, un des matériaux le plus répandu est l’acier inoxydable donc pour la suite nous
choisirons l’acier inoxydable 18/8. Celui-ci est constitué à 18 % de Chrome et à 8 % de Nickel.
27
b. Calculs des épaisseurs :
Avant de pouvoir calculer l’épaisseur nécessaire pour résister à la pression nous devons d’abord trouver
dans des tables, la valeur de la contrainte de calcul associée. Pour se servir de ces tables nous avons
besoin de la température maximale (ici 120°C) que l’on doit convertir en degré Fahrenheit 120°C = 248°F.
La contrainte de calcul est donc de 15,5 pour 1000 psi soit 15500 psi.
Pour les parties de l’installation avec une pression de 11,67 bars l’épaisseur minimale est de 3,6 mm et
pour celles à une pression de 1,6 bar, l’épaisseur minimale est de 0.49 mm.
La vitesse de corrosion de l’acier inoxydable en présence d’ammoniac liquide ou gazeux est inférieure à
0,05 mm/an.
Dans le choix de nos canalisations et de nos appareils nous devrons ajouter 1 mm d’épaisseur à
l’épaisseur minimale pour résister à la pression.
28
2) Dimensionnement des colonnes
a) Colonne d’absorption :
Nous savons que seul 1 étage théorique est nécessaire pour l’absorption, Pour un étage la hauteur
nécessaire est d’environ 50 cm, pour être sûre que l’absorption se réalise complètement on peut poser
une hauteur de 1 m 50. Aussi nous avons choisi de ne pas mettre de garnissage à l’intérieur de la colonne,
nous allons simplement mettre en contact la phase gaz et la phase liquide.
La phase liquide entrera en tête de colonne et sortira en pied de colonne. La phase gaz quant à elle
entrera en pied de colonne et n’aura pas de sortie. On veillera à laisser un certain niveau de liquide en
pied de colonne pour que la phase gaz soit directement mélangée avec le liquide et faire en sorte que
celle-ci ne s’échappe pas par la sortie du liquide.
Pour la colonne d’absorption, nous avons choisi de mettre un pulvérisateur en entrée de la phase liquide
afin d’augmenter la vitesse du fluide. Nous avons fixé la vitesse à 1m/s.
Pour déterminer le diamètre nécessaire :
𝑄 = 𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 × 𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒
𝜋 × 𝑑2
𝑄=𝑢 ×
4
4 × 𝑄
𝑑= √ .
𝑢× 𝜋
Nous connaissons tous les débits entrant et sortant de la colonne d’absorption. Le débit massique de la
solution pauvre ou l’entrée liquide de la colonne, 𝑚𝑠𝑝 ̇ . Le débit massique de la vapeur entrante dans la
colonne, 𝑚𝑣̇ . Puis le débit massique de la solution riche, 𝑚𝑠𝑟̇ , soit la sortie du liquide de la colonne. On
rappelle que :
𝑚𝑠𝑝
̇ = 0,4345 𝑘𝑔/𝑠;
𝑚𝑠𝑟
̇ = 0,4984 𝑘𝑔/𝑠 ;
𝑚𝑣̇ = 0,064 𝑘𝑔/𝑠.
Il vient ensuite :
Le débit volumique de la solution pauvre, Qsp = 𝑚̇𝑠𝑝 × 𝑉𝑠𝑝 = 0,4345 × 1,19.10-3 = 5,17.10-4
m3/s ;
4 × 0,0545
𝑑= √
1 × 𝜋
29
𝑑 = 0,263 𝑚.
En conséquence, la vitesse d’écoulement dans la colonne d’absorption est calculée avec cette formule :
𝑄𝑡 × 4
𝑢=
𝜋 × 𝑑𝑖 2
0,0545 × 4
𝑢=
𝜋 × 0,309522
𝑢 = 0,7 𝑚/𝑠.
Cette valeur est acceptable car la vitesse doit être comprise entre 0,5 et 2 m/s pour permettre une
absorption efficace.
Enfin la hauteur de la colonne sera déterminée lors du dimensionnement de l’échangeur qui l’entoure.
b) Colonne à distiller :
Pour notre colonne à distiller nous choisissons de la dimensionner avec du garnissage en vrac car les
débits sont relativement faible (débit volumique de l'ordre de 10 -1 m3/h pour la phase liquide dans la
partie concentration). Nous avons tenté le dimensionnent avec des plateaux perforés mais celui-ci ne
donnait pas de bon résultats, les longueurs de déverses étaient surdimensionnées pour notre colonne si
on optimisait au mieux les paramètres.
Nous avons à notre disposition trois types de matériaux pour le garnissage. Nous les listons ci-dessous et
expliquons leurs avantages et inconvénients :
Céramique :
o Résiste à la corrosion et aux grands écarts de températures ;
o Peu coûteux ;
o Porosité faible ;
o Matériau fragile.
Métal :
o Solide (voir incassable) ;
o Porosité élevée ;
o Résiste aux grands écarts de températures ;
o Matériau coûteux ;
o Problème de corrosion.
Plastique :
o Peu coûteux ;
o Sensible aux grands écarts de températures
30
Notre procédé subit de gros écarts de températures, avec par exemple la vapeur qui entre dans le
déphlegmateur à environ 70°C et le liquide sortant du déphlegmateur étant à 30°C. De plus la présence
de l'eau dans le procédé facilite le phénomène de corrosion. Nous décidons donc d'opter pour un
garnissage en céramique au vue des contraintes fixée par notre procédé. Nous précisons que dans nos
circonstances la fragilité du matériau n'est pas une contrainte car nos fluides ne sont pas chargés.
Nous devons maintenant réaliser une étude nous permettant de choisir le garnissage adéquat à notre
procédé disponible dans les documentations d'un constructeur. Nous prendrons les exemples de
garnissages fournis dans notre cour d'hydrodynamique des colonnes. Il existe deux méthodes pour
choisir notre type de garnissage :
Ces deux méthodes conduisent au même résultat. Nous choisissons arbitrairement d'utiliser la méthode
de calcul au point de charge.
La première étape de cette méthode est de choisir un modèle de garnissage disponible dans les
catalogues de constructeur mis à notre disposition. Nous utiliserons ceux fournis dans le cours
d'hydrodynamique. Pour ce choix nous nous basons sur la courbe donnée dans notre cour que nous
avons jointe en annexe 13.
En abscisse se situe le taux de mouillage (M en m3.h-1.m-1), en ordonné le nombre Ψ*(QG/QL) que l'on
détaillera lors de son calcul, et les courbes correspondent à un modèle de garnissage. Sous la courbe sont
répertoriés les différents modèles de garnissage avec respectivement leur diamètre, hauteur et
épaisseur lorsque ce sont des anneaux ou simplement leur diamètre pour les selles.
On se place à ce point sur l'axe des ordonnées puis on trace une droite horizontale passant par ce point.
Cette droite coupe différentes courbes de l'abaque. Toutes courbes coupées par notre droite est un
modèle de garnissage susceptible de convenir à notre installation. D'après notre cour, le taux de
mouillage, dans le cas d'une distillation, doit être supérieure à 0,04. En vérifiant ces conditions nous
relevons les différents modèles de garnissages pouvant être utilisés. D'après cette liste les modèles 2, 3,
4, 5, 6, 7 et 8 conviendraient. Puis grâce aux caractéristiques du garnissage nous pouvons déterminer le
diamètre de la colonne à l'aide de la formule suivante :
Dc = (4* QL/(π*M*a))0,5 .
31
Avec :
QL en m3/h ;
M en m3.h-1.m-1 ;
a la surface spécifique du garnissage (données constructeur issue du cour d'hydrodynamique) en
m²/m3.
Pour le bon fonctionnement de la colonne il faut vérifier que : dg < Dc/8. Avec dg le diamètre d'un anneau
ou d'une selle constituant le garnissage. On résume les résultats obtenus pour chaque garnissage dans
le tableau suivant :
On effectue les différents calculs nécessaires pour faire notre choix sur les parties concentration et
épuisement de la colonne:
Concentration Epuisement
Garnissage Dc (m) Dc/8 (mm) Dc (m) Dc/8 (mm)
2 0,061 7,5937 non 0,267 33,4360 non
3 0,061 7,6389 non 0,269 33,6353 oui
4 0,102 12,6971 oui 0,447 55,9071 oui
5 0,088 11,0459 non 0,389 48,6365 oui
6 0,067 8,4047 non 0,296 37,0069 oui
7 0,063 7,8826 non 0,278 34,7082 non
8 0,070 8,7575 non 0,308 38,5603 oui
32
Ici on ne peut choisir le même garnissage pour les deux sections à cause de la différence des débits. On
opte pour un garnissage anneaux Raschig grès en vrac pour la partie concentration et des selles de Berl
pour la partie épuisement.
Maintenant on choisit le diamètre normalisé de la colonne. Pour une distillation le taux de mouillage au
sein de la colonne doit être supérieur à 0,04. On fera notre choix de diamètre en fonction du taux de
mouillage de la colonne qui doit être supérieur à 0,04. Nous nous référons à la documentation
constructeur de Trouvay et Cauvin pour choisir notre diamètre normalisé :
Concentration
DN Dext (mm) e (mm) Dint (mm) Dc/8 (mm) M HEPT étages H (m)
Epuisement
DN Dext (mm) e (mm) Dint (mm) Dc/8 (mm) M HEPT étages H (m)
On choisit donc un DN 5 avec une épaisseur de 15,88 mm pour la partie concentration et un DN 12 avec
une épaisseur de 8,74 mm pour la partie épuisement. Il faudra trouver ultérieurement un raccord
permettant de raccorder ces deux parties. On précise que l'épaisseur minimale requise dans une colonne
est de 8 mm. Pour la partie concentration nous augmentons l'épaisseur pour diminuer le diamètre
intérieur et optimiser notre taux de mouillage.
Enfin nous calculons la hauteur de la colonne. Pour cela on détermine la Hauteur Équivalente à un
Plateau Théorique (HEPT). Avec HEPT = K*dg en m, où K est une constante égale à 0,2 et dg le diamètre
du garnissage en cm. Donc pour la partie épuisement par exemple :
33
En définitive notre colonne s'élèvera à 1 m sans compter le bouilleur et le déphlegmateur qui seront
dimensionnés à part.
De plus nous avons choisi le distributeur de liquide et de vapeur ainsi que des grilles supports pour
soutenir le garnissage dans la colonne en tenant compte du diamètre de la colonne (partie
concentration et partie épuisement)
La documentation technique se trouve en annexe 4.
34
Figure 11 : Dessin technique de la colonne à distiller
35
Nomenclature de la colonne à distiller
36
DN 12’’
épaisseur = 79 mm
13 2 Grille de support Inox références constructeur et
TYPE TS/TE à partie de 0,1m catalogue
14 1 Distributeur du vapeur Inox références constructeur et
TYPE VSC à partie de 0,25 m catalogue
15 1 Tube Inox références constructeur et
DN8’’ catalogue
de = 219,1 mm
longueur = 150 mm
16 1 Bride Slip On ASME B 16.5 – Inox références constructeur et
1996 catalogue
PN 68
DN 8’’
épaisseur = 76 mm
37
3) Dimensionnement des échangeurs
a) Dimensionnement du condenseur
L’objectif est de dimensionner un condenseur qui servira à condenser les vapeurs d’ammoniac dans le
circuit haute pression en sortie de colonne.
Nous cherchons à condenser un courant de 35,71 kg/h de vapeur ammoniac de 30℃ à 25℃ dans un
condenseur qui est un échangeur à faisceau tubulaire. Le refroidissement est réalisé par 6480 kg/h de
l’eau arrivant à 15℃ et sortant à 25℃. La pression de circuit est de 11,67 bars. Les vapeurs d’ammoniac
circuleront dans la calandre tandis que l’eau circulera dans les tubes.
Le dimensionnement de notre échangeur est un calcul itératif réalisé sur Excel donc il faut d'abord
réaliser les calculs à la main pour vérifier que notre tableur est juste. Nous réaliserons les calculs pour
des échangeurs de type 1-1, 1-2 et 1-4.
Enfin, nous choisirons l’échangeur qui convient. Ici c’est un échangeur 1 passe côté calandre et 4 passes
côté tube.
Bilan thermique :
Eau
ṁ = 6480 kg/h
Ammoniac
Өs = 25˚C Θe = 30˚C
ṁ = 35,71 kg/h
Ө (˚C) Ө (˚C)
Θs = 30˚C
Өs,c
∆Ө1 25˚C
Өs,f
∆Ө2
25˚C
Өe,f 15˚C
(5 − 10)
Δθml =
5
ln 10
Δθml = 7,21˚C.
Ensuite nous déterminons le facteur de correction de température, Y pour les échangeurs de plus d’une
passe côté tubes. Il faut d’abord calculer X et Z et ensuite nous pourront lire Y sur les abaques.
39
θfs−θfe 25−20
X = θce−θfe = 30−20 = 0,5 ;
θce−θcs 30−25
Z= = 25−20 = 0,67.
θfs−θfe
D’après les abaques nous avons trouvé Y = 0,96. Cette valeur est juste car elle doit être supérieure ou
égale à 0,75.
Pour calculer l’aire d’échange de notre échangeur, il faut connaître le Us. L’eau circule dans les tubes et
l’ammoniac circule dans la calandre. Donc, d’après le tableau nous avons un Us allant de 500 à 700
Wm−2 K −1. Nous posons une valeur du Us de 700 m−2 K −1 .
A = 15,53m2 .
Ensuite, nous avons fixé le diamètre extérieur, l’épaisseur et la longueur des tubes.
Choix initialisations
Us possible (W/m2/K) 500-700
Us initial (W/m2/K) 700
Diamètre ext tubes (mm) 10,3
épaisseur tubes (mm) 2,41
Diamètre int tubes (mm) 5,48
Longueur de tube initial (m) 1,3
choix maille 0,01
hd coef encrassement 3750 5000
Tableau 8 : Paramètres fixés pour le dimensionnement du condenseur
Le nombre de tubes est égal au rapport entre l’aire totale d’échange sur l’aire d’un tube (cylindrique) :
A
Nb tubes = π∗de∗L.
15,53
Nb tubes = 3,142∗0,0103∗2.
Nb tubes = 368 (Arrondir au nombre inférieur).
40
Calcul du nombre de tubes par passe
nb tubes total
Nb tubes par passes = .
nb passes
368
Nb tubes par passes = = 92.
4
Qv
u=
Section ∗ nombre des tubes par passe
4 ∗ Qv
u=
π ∗ di2 ∗ nombre des tubes par passe
4 ∗ 6,48
u=
3600 ∗ π ∗ (0,00548)2 ∗ 92
u = 0,83 m/s.
Nous avons la vitesse entre 0,5 m/s < u < 2,5 m/s, donc la vitesse est correcte.
Calcul du pas :
Di
Espace entre chicanes, B : <= B < Di.
5
317,3
B= = 0,063 m.
5
L 1.3
Nombre de chicanes : Nch : B -1= 0,063 - 1 = 19 chicanes.
2 2
Hauteur h de chicane : h= 3*Di = 3* 317,3 = 211,53 mm.
Nous avons 150<Di<450 donc le jeu de chicane doit être de 3 mm d'après le tableau du cours
« Technologie des échangeurs ». Donc le diamètre intérieur des chicanes, di = Dc -2*jeu = 311,3 mm
L’épaisseur des chicanes : en pratique il faut : e ≥ 5mm, on prend alors e=5mm.
41
Calcul du Coefficient Global d’Echange Propre Up
Nous avons déjà calculé la vitesse dans les tubes, elle est de 1,09 m/s
Nous calculons le nombre de Reynolds pour vérifier, si nous somme bien en régime turbulent, vu que
dans un échange thermique, l’échange ne peut se faire que dans des conditions « imposées », ce qui
implique un régime turbulent :
u ∗ ρ ∗ di
Re =
µ
0,83 ∗ 1000 ∗ 0,00548
Re = .
1,00 ∗ 10E − 3
Re = 4531,57, donc on peut dire qu’on est en régime turbulent.
Nous calculons aussi le nombre de Prandlt :
Cp ∗ µ
Pr =
λ
4180 ∗ 1 ∗ 10E − 3
Pr =
0,6
Pr = 6,97.
Nous déduisons le nombre de Nusselt par la relation de Mac Adams :
Il faut que deux conditions soient vérifiées ; 10000 < Re < 120000, 0.6 < Pr < 120
Nu = 0,023 *𝑅𝑒 0.8*𝑃𝑟 0.33 .
Nu = 0,023 ∗ 4531,570.8 ∗ 6,970.33
Nu = 36,72.
Nous pouvons finalement calculer le coefficient d’échange par convection dans des tubes grâce à
l’équation de Nusselt :
hi ∗ di
Nu = ;
λ
Nu∗λ
D’où hi = di ;
36,72 ∗ 0,6
hi = ;
0,00548
hi = 4020,64 W/m2.°C.
42
Calcul du Coefficient d’échange par convection dans la calandre: he
Nous avons un échangeur tubulaire muni de chicanes, l’écoulement du fluide côté calandre (ammoniac)
se fait perpendiculairement à l’écoulement du faisceau de tubes dans l’échangeur. Il y a un changement
de l’état dans la calandre.
Pour calculer he, nous allons utiliser cette formule :
4∗𝐺𝑣 −1 λ 3 ρ2 𝑔 1
he = 1,5*( ) 3 *( )3 .
µ µ2
Nous utilisons les propriétés physiques du condensat car la résistance au transfert est due au film de
condensats.
Nous calculons le débit massique de condensats par unité de surface, Gv afin de déterminer le coefficient
d’échange par convection dans la calandre, he.
= 14902,58 (W/m2.°C).
Pour que l’échange thermique se fasse, il faut que Up > Us. Ce qui est bien notre cas car 1938,46 >5016,57
W .m -2 .K-1.
43
Calcul de la Résistance globale d’encrassement (Rs admis) puis Us admis
I – Rs admis
de 1
Rs* =hdi∗di − hde avec hdi = 3750 W/m2/C et hde = 5000 W/m2/C.
10.3 1
Rs* =3750∗5,48 + 5000 = 7,01*10−4 °𝐶. 𝑚2/𝑊.
II – Us admis
1 1 1 1
Rs = Us − Up d’ou Us = Rs +Up;
1
= 7.01*10−4 + 6.14*10−4 = 1.315*10−3 m2K/W.
Us
Φ
A= ;
Us∗Δθml∗Y
75240
A = 760,42∗7,21∗0,96 = 14,3 m².
Nous pouvons voir que A calculé < A nécessaire. Dans notre cas l’écart est de :
𝐀𝐧𝐞𝐜𝐞𝐬𝐬𝐚𝐢𝐫𝐞−𝐀𝐜𝐚𝐥𝐜𝐮𝐥𝐞 𝟏𝟓,𝟓𝟑−𝟏𝟒,𝟑
Ecart d’aires = == = 7,92 %.
𝐀𝐧𝐞𝐜𝐞𝐬𝐬𝐚𝐢𝐫𝐞 𝟏𝟓,𝟓𝟑
Du point de vue thermique, nous pouvons remarquer que notre échangeur peut convenir.
En effet pour que l’échangeur soit optimal, il doit être légèrement surdimensionné. Mais il faut aussi
assurer que l’échangeur convient hydrauliquement par le calcul des pertes de charges.
Les pertes de charges dans l’échangeur dépendent de la vitesse de circulation des fluides, de la densité,
de la viscosité des fluides et de la géométrie de l’échangeur. Nous allons calculer les pertes de charges
dans les tubes et dans la calandre.
44
Avec : 4f (coefficient de friction) = 0,014 + 0,956 ∗ Re−0,42 ;
4f = 0,014 + 0,956 ∗ (4531,57)−0,42 ;
4f = 0,04.
Et np = nombre de passes, donc :
1000 ∗ (1,09)2 1,3
ΔP = ∗ (0,04 ∗ 4 + 4 ∗ 4 + 1,5) ;
2 0,00548
La valeur de la perte de charge est acceptable dans notre cas car on remplit cette condition : ΔP max <1
bar.
f ∗ Gt 2 ∗ (Nchicanes + 1) ∗ Dc
ΔP = .
ρ ∗ Deq
Avec :
4 ∗ Pas 2
Deq = − de ;
π ∗ de
4 ∗ (0,01)2
Deq = − 0,0103 ;
π ∗ 0,0103
L
Nch = − 1 ;
B
1,3
Nch = −1;
0,06
𝑁𝑐ℎ = 20.
f = 0,855 ∗ Re−0,184 .
Puis :
Gt ∗ Deq
Re = .
µ
Donc :
0,66∗0,002068
Re = = 9,89.
138∗10^−6
Et :
f = 0,855*9,89−0,184 = 0,56.
Finalement :
0,56 ∗ (0,66)2 ∗ (20 + 1) ∗ 0,3113
ΔP = ;
609 ∗ 0,002068
ΔP = 663,67 Pa soit ΔP = 0,0066 bar.
ΔP max < 1 𝑏𝑎𝑟 .
45
Les pertes de charges sont inférieures à 1 bar, les deux conditions sont vérifiées. Notre échangeur peut
alors très bien fonctionner du point de vue hydraulique.
En résumé,
Côté calandre
Pour le côté calandre, nous allons dimensionner les tirants, les tubulures (tubes d’entrée et sortie du
fluide) les brides et les fonds.
Calandre :
Nous avons calculé un diamètre intérieur de calandre de 317,3 mm, nous choisissons le diamètre
normalisé suivant.
Type : ASME B 36.10 M–1996
DN 14 de = 355,6 mm e = 19,05 mm Di = 317,5 mm.
Les tirants :
Les tirants sont des dispositifs ou équivalents assurant la liaison du système de chicanes, qui ont pour
objectif de maintenir les chicanes et les plaques supports solidement en place. Les tirants et entretoises
doivent être du même matériau que la calandre. Dans notre cas, il y en a 4 d’après les cours technologie
des échangeurs, ceux-ci sont déterminés à partir du diamètre intérieur de la calandre (200 – 350 mm).
Notre échangeur est supposé de classe N car la majorité des échangeurs dans le génie chimiques sont
de classe N. Ainsi le diamètre de tirant est de 8 mm.
Les tubulures :
Pour déterminer le diamètre des tubulures, nous imposons une vitesse de fluide. Puisque nous
connaissons le débit du fluide, nous pouvons calculer le diamètre des tubulures.
46
I - Entrée (ammoniac vapeur)
On a pris la vitesse de 10 m/s donc le diamètre d’entrée du tube côté calandre est de 33 mm.
Donc, nous regardons dans la documentation du constructeur et nous prenons le tube suivant :
DN 1 ¼ de = 42,2 mm e = 3,56 mm Di = 35,08 mm.
II - Sortie condensat
On a pris la vitesse de 0,5 m/s donc le diamètre du tube de sortie des condensats s’élève à 14,5 mm.
On opte alors pour la conduite suivante :
DN ½ de= 21,3 mm e = 2n77 mm Di = 15,76 mm.
Brides tubulures
Nous avons choisi d’utiliser des brides plates pour les deux extrémités de la calandre et des brides de
type « slip ons » pour les deux extrémités des tubulures (de l’entrée et de sortie).
Pour le tube d’entrée, nous prenons la bride de même diamètre :
DN 1 ¼ O = 133 mm Y (épaisseur bride) = 29 mm Nombre de perçage = 4.
Pour le tube en sortie, nous prenons la bride de même diamètre :
DN ½ O = 95 mm Y = 22 mm Nombre de perçage = 4.
Nous allons dimensionner les boites d’extrémités, les tubulures, les brides et les cloisons de passes.
Tube :
Nous avons dimensionné notre échangeur avec un tableur avec des tubes ayant les caractéristiques
suivantes :
Type : ASME B 36.10 M–1996.
DN 1/8 de = 10,3 mm e = 2,41 mm di = 5,48 mm.
47
Les tubulures :
Nous suivons la même démarche comme précédemment pour calculer le diamètre des tubulures à
l’entrée et à la sortie de la calandre. Les deux diamètres sont les mêmes car il n’y a pas de changement
d’état pour le fluide. Nous imposons une vitesse et puis nous calculons le diamètre grâce au débit. Nous
prenons une vitesse de 1 m/s.
4. 𝑄𝑣
𝐷𝑖 = √
𝑢. 𝜋
4 ∗ 1.8. 10−3
𝐷𝑖 = √
1∗𝜋
𝐷𝑖 = 47.9 𝑚𝑚.
Donc, nous regardons dans la documentation et nous prenons la conduite suivante :
DN 2 de = 60,3 mm e = 5,54 mm di = 49,22 mm.
Ensuite, il faut positionner les tubulures sur la canalisation. Nous prenons la distance X1 = X2 = De. Donc,
X= 60.3 mm. De là, nous pouvons calculer la longueur de la canalisation entre la bride et le fond bombé.
L= 60.3*3 =180.9 mm.
Il ne faut surtout pas oublier de laisser un espace pour faciliter le montage des tubulures. La hauteur des
tubulures doit avoir assez d’espace pour mettre la main pour que nous puissions serrer les boulons aux
brides.
X1 d X2
48
Bride
O
DN
Bride des tubulures :
Nous choisissons de mettre les fonds bombés aux extrémités des tubes. C’est là où nous distribuons et
recueillons le fluide qui circule dans les tubes.
Les fonds bombés doivent avoir le même diamètre que la calandre :
DN 14 E = 165 mm (longueur fond bombé) t = 3,96 mm (épaisseur fond bombé).
Pour assurer la distribution du fluide côté tube (s’il y a plusieurs passes), il faut mettre les cloisons de
passes entre la plaque de tête et la boîte d’extrémité.
Puisque notre échangeur est un échangeur de 4 passes côté tubes, il est nécessaire de mettre trois
cloisons de passe. L’épaisseur de ces cloisons est de 5mm.
Nous devons choisir les brides et les plaques de têtes de l'échangeur, les plaques de têtes permettent
de tenir le faisceau tubulaire dans l'échangeur.
Nous allons choisir une plaque de tête servant de bride prise en sandwich du côté gauche de la boite
d'extrémité pour pouvoir nettoyer l’échangeur. Cette bride pleine sera vissée entre deux brides creuses,
ainsi on pourra retirer la partie gauche de la boîte d'extrémité et nettoyer les tubes. Nous ajouterons
aussi un joint sur la droite de la dernière bride pour pouvoir démonter la partie gauche de notre
échangeur.
Pour la partie droite de notre échangeur nous placerons une plaque de tête servant de bride soudée à
la boite d'extrémité et la calandre car si on peut démonter le côté gauche de notre échangeur il n'est
pas nécessaire de pouvoir démonter le côté droit. Ces brides vont venir se fixer à la calandre, on cherche
donc des brides ayant pour diamètre intérieur le diamètre de notre calandre. Nous choisirons donc deux
brides creuses de type socket welding et deux brides pleines. Ainsi nous trouvons les brides ayant les
caractéristiques suivantes :
DN 14 O = 603 mm Y = 94 mm Nombre de perçage = 20
49
Nous aurons donc la configuration suivante :
Brides creuses
Y
Calandre
Brides pleines
50
a.3) Tableau récapitulatif
Nous avons dimensionné un échangeur à faisceau tubulaire, à 1 passe côté calandre et 4 passes côté
tubes, permettant l’échange souhaité soit 75240 W.
Nombre de chicanes 19
51
Figure 17 : Dessin technique du condenseur
52
Nomenclature du condenseur
53
b) Dimensionnement de l’évaporateur
Introduction
Bilan thermique
Nous allons réaliser le dimensionnement par calcul itératif sur excel. Nous ferons donc varier les
paramètres suivants :
- Us initial ;
- le diamètre extérieur des tubes ;
- le diamètre intérieur des tubes ;
- la longueur de tube initial ;
- B l'espace entre chicane.
Notre but est d’obtenir un échangeur optimal. Le tableur sera fourni à l’annexe. Mais tout d’abord nous
devons réaliser des calculs pour connaître le débit d’air à fournir :
Air
Θe = 20°C
(Température ambiante)
Ammoniac
Θs = 25˚C Θe = 30˚C
ṁ = 230.4 kg/s ṁ = 35.71 kg/h
Θs = -18 ˚C
Figure 18 : Schéma simplifié de l'évaporateur
54
∅ = 𝑚. 𝐶𝑝 . ∆𝑇 = 70 000 W
∅ 70 000
m = 𝐶𝑝∆𝑇 = 2,0860 .103 ( 20+18) = 1,831 m3/s
Diagramme thermique :
20 °C
-18 °C
- 25 °C
Calculs de dimensionnement
Nous avons réalisé le tableur sur Excel et nous avons remarqué que l’échange était faisable pour un
échangeur 4 passes. Dans cette partie nous réaliserons le calcul exécuté par notre tableur pour un
échangeur 4 passes côté tubes. Nous devons choisir la gamme de Us.
Pour ce type d’échange : une vaporisation dans la calandre et un courant d’air dans les tubes, le
coefficient Us n’est pas très grand, on le fixera à 150 W.m-2.K-1.
On fixe ensuite :
de = 60,3 mm ;
di = 54,7 mm ;
L=5m;
B (espace entre chicane)= 0,06 m.
55
Calcul des caractéristiques principales de l’échangeur :
Jeu de chicane : on prend jeu= 4 mm car 450 < Di < 750 d’après les tables du cours Technologie des
échangeurs.
Vitesse de l’air dans les tubes : u = (Qv / S) / nt (par passes) = (1,831* 4/ (𝜋 ∗ 0,06032 ))/6 = 106,91
m/s.
Cette vitesse est très importante, en effet dans des évaporateurs de machines frigorifiques la vitesse de
l’air doit être comprise entre 100 et 200 m/s.
1,25∗106,91∗0,0547
Re = (𝜌. 𝑢. 𝑑𝑖)/𝜇 = = 381 022.
1,85.10−5
Pr = Cp. 𝜇 /𝜆 = = 0,708.
𝝀 𝟎,𝟎𝟐𝟔𝟐
hi = Nu.𝒅𝒊 = 598,41*𝟎,𝟎𝟓𝟒𝟕 = 286,31W.m-2.°C-1.
56
Calcul de he Coefficient d’échange par convection dans la calandre
he = 0,104. Pc0,69 . (Φ/A )0,7 . ( 1,8 . (P/Pc)0,17 +4. (P/Pc)1,2 + 10. (P/Pc)10) ;
he = 671,96 W.m-2.°C-1.
Calcul du Us
avec hdi (air industriel) = 2500 W.m-2.K-1 et hde (ammoniac) = 5000 W.m-2.K-1 .
Us calculé = 165,58 W.m-2.K-1 > Us initial car pour assurer un bon échange notre échangeur doit être
légèrement surdimensionné.
A calculée = Φ/(Us calculé *Y*Δθ) = 70000/(200,76*1*20,42)= 20,7 m2 < Aire réelle , ce qui traduit que
notre échangeur est légèrement surdimensionné.
% écart d’aire : cette valeur correspond à l’écart entre l’aire de l’échangeur réel et l’aire déterminée par
les calculs.
57
𝑨𝒊𝒓𝒆 𝒓é𝒆𝒍𝒍𝒆−𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒄𝒂𝒍𝒄𝒖𝒍é𝒆 𝟐𝟐,𝟖𝟓−𝟐𝟎,𝟕
% écart d’aire = =
𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒓é𝒆𝒍𝒍𝒆 𝟐𝟐,𝟖𝟓
Par conséquent notre échangeur est légèrement surdimensionné, il est donc adéquat pour réaliser
l’échange.
Les pertes de charge dans la calandre sont négligeables car la vitesse des fluides est très faible. En effet
cela est dû à la grande surface disponible dans la calandre.
(𝜌. 𝑢2⁄
∆P = 2) .( 4f. np. L/Di + 4.np +1,5) où np est le nombre de passes ;
(1,2. 1072⁄
∆P = 2) * ( 0,018 * 4 * 5/0,0547 + 4 * 4 +1,5).
Les pertes de charges dans un échangeur doivent être inférieures à 1 bar ici nous avons bien des pertes
de charges inférieures à 1 bar donc notre échangeur est bien dimensionné.
Coté calandre
Calandre
Le diamètre intérieur calculé est de Dicalc = 555,04 mm. L’épaisseur minimale calculée est de 1,49 mm.
Nous choisirons donc :
58
Nombre et diamètre de tirants :
Les tirants ont pour but de tenir le faisceau tubulaire. On a 350<Di<750 mm car Di= 556 mm ainsi nous
avons 6 tirants dans notre échangeurs d’après le cours technologie des échangeurs. Notre échangeur est
supposé de classe N car la majorité des échangeurs dans le génie chimique sont de classe N. Ainsi le
diamètre de tirant est de 8 mm.
Tubulures :
Nous devons dimensionner deux types de tubulures des tubulures coté calandre et des tubulures coté
boîte d'extrémité.
Coté calandre :
L’ammoniac liquide doit arriver avec une vitesse d’environ 1m/s. On a un débit entrant de 298,8 L/h. On
en déduit la section nécessaire:
4𝑥𝑆
S=Q/u = 8,3 * 10-5 m2 d= √ = 10,28 mm.
𝜋
Brides tubulures
DN = 15 mm O = 89 mm Y = 16 mm.
Tubes
Nous avons réalisé le dimensionnement de notre échangeur avec le diamètre normalisé ci-dessous :
La vitesse de l’air doit être rapide en effet dans une installation frigorifique, l’air dans l’évaporateur doit
circuler entre 100 et 200 m/s.
Dans le dimensionnement effectué avec le tableur on a une vitesse de 143 m/s ce qui est adéquat.
Nous choisirons donc un diamètre de tubulures identique au diamètre des tubes pour maintenir la
même vitesse.
59
DN 2 de = 60,3 mm e = 2,8 mm di = 54,7mm.
Brides tubulures
Caractéristiques du fond :
Pour le fond de la boîte d'extrémité, il est rattaché à la calandre il doit donc avoir le même diamètre
extérieur que la calandre.
Ainsi dans la documentation technique des fonds bombés nous cherchons un diamètre extérieur de 610
mm on trouve ainsi un fond ayant pour caractéristiques les suivantes :
DN
Les boîtes d’extrémités sont rattachées aux fonds bombés elles doivent avoir une longueur
caractéristique pour pouvoir y fixer les tubulures.
X1 d X2
Nous devons choisir les brides et les plaques de têtes de l'échangeur, les plaques de têtes permettent de
tenir le faisceau tubulaire dans l'échangeur.
Nous allons choisir une plaque de tête servant de bride prise en sandwich du côté gauche de la boite
d'extrémité pour pouvoir nettoyer l’échangeur. Cette bride pleine sera vissée entre deux brides creuses,
ainsi on pourra retirer la partie gauche de la boîte d'extrémité et nettoyer les tubes. Nous ajouterons
aussi un joint sur la droite de la dernière bride pour pouvoir démonter la partie gauche de notre
échangeur.
Pour la partie droite de notre échangeur nous placerons une plaque de tête servant de bride soudée à
la boite d'extrémité et la calandre car si on peut démonter le côté gauche de notre échangeur il n'est
pas nécessaire de pouvoir démonter le côté droit.
Ces brides vont venir se fixer à la calandre, on cherche donc des brides ayant pour diamètre intérieur le
diamètre de notre calandre.
Nous choisirons donc deux brides creuses de type socket welding et deux brides pleines.
Ainsi nous trouvons les brides ayant pour caractéristiques les suivantes :
O : 813 mm
Y= 83 mm
Bride
O
DN
Calandre
61
Nous aurons donc la configuration suivante :
Brides creuses
Brides pleines
62
Tableau récapitulatif :
L’objectif était de dimensionner l’évaporateur, celui-ci a pour rôle de vaporiser l’ammoniac en retirant
de l’énergie à l’air et donc de refroidir l’air.
Nous avons dimensionné un échangeur à faisceau tubulaire à 4 passes côté tubes permettant l’échange
souhaité soit 70 000 W et un air refroidi à – 18°C.
Nombre de chicanes 77
63
Figure 24 : dessin technique de l’évaporateur
64
Figure 25 : Dessin des plaques de tête de l’évaporateur
65
Nomenclature de l’évaporateur
66
c) Dimensionnement de l’échangeur thermique à serpentin : colonne d’absorption
Nous avons choisi de dimensionner un échangeur thermique à serpentin car l’aire d’échange pour le
transfert thermique entre les fluides est faible. Cet échangeur permet de maintenir la température dans
la colonne d’absorption constante. Dans l’échangeur thermique à serpentin, un refroidissement est
assuré par l’eau de refroidissement entrant à 15℃.
Échangeur
thermique à
serpentin
Entrée vapeur
67
Démarche de calcul
Nous utiliserons Excel car pour dimensionner un échangeur thermique à serpentin, il faut faire varier
plusieurs paramètres, ainsi une fois que les formules numériques sont rentrées il nous suffit de faire
varier nos paramètres et nos applications numériques se recalculent automatiquement.
En réalisant ces calculs, nous remarquons que pour un échangeur thermique à triple serpentin et Us =
800 W/m2/K, nos calculs sont correctes au niveau de l’écart d’aires.
On fixe :
Us = 800 W/m2/K ;
Diamètre extérieur des tubes : 60,3 mm ;
Diamètre intérieur des tubes : 54,76 mm ;
Diamètre intérieur colonne : 309,52 mm.
𝜃𝑒 𝑓𝑙𝑢𝑖𝑑𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑢𝑑 = 35 ℃
𝜃𝑠 𝑓𝑙𝑢𝑖𝑑𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑢𝑑 = 30 ℃
𝜃1
𝜃2
𝜃𝑒 𝑒𝑎𝑢 = 15 ℃ 𝜃𝑠 𝑒𝑎𝑢 = 20 ℃
68
Calcul d’aire d’échange initiale :
∅𝑎𝑏 = 𝐴 × 𝑈𝑠 × ∆𝜃𝑚𝑙
∅𝑎𝑏
𝐴=
𝑈𝑠 × ∆𝜃𝑚𝑙
117102,7
𝐴=
800 × 14,43
𝐴 = 10,14 𝑚2.
Calcul de hi :
Nusselt tubes, Nu = hi * di / 𝜆.
Calcul de he :
𝐷𝑖 2 − 𝑑𝑒 2
Diamètre équivalent thermique, Deq = .
𝑑𝑒
0,309522 − 0,06032
𝐷𝑒𝑞 = ;
0,0603
𝐷𝑒𝑞 = 1,528 𝑚.
69
Nusselt équivalent, Nueq = 0,02 * Reeq0,8 * Preq1/3 * (Di/de)0,53 = 10418.
Calcul de Us :
Up = 1858,42 W/m2/K.
On prend hdi= 2500 W/m2/K pour l’eau et on prend hde = 5000 W/m2 car on considère le fluide chaud
comme étant un fluide organique.
Us = 848,49 W/m2/K.
L’écart d’aires = 5,7 %. Ce pourcentage est convenable, cela signifie que notre échangeur n'est pas trop
surdimensionné mais qu'il l'est tout de même assez.
70
c.2) Aspects technologiques
Maintenant que nous avons la bonne surface d’échange, nous pouvons configurer notre échangeur
thermique à serpentin dans la colonne d’absorption. Nous avons choisi de faire un triple serpentin pour
réduire la hauteur du serpentin et donc réduire la hauteur de colonne.
Passage du fluide
chaud, x
Passage du fluide chaud y
Circonférence du serpentin
71
𝑦
Circonférence du petit serpentin = 𝜋 * ( 2 + 𝑑𝑒 ) = 3,14 * (49,31 + 60,3)
= 344,35 mm.
La longueur du tube, L
Nous ferons donc 32 spires du grand serpentin , 31 du moyen et 32 du petit Pour obtenir une longueur
de 53,6m .
Tableau récapitulatif :
Nous avons dimensionné un échangeur thermique à triple serpentin permettant l’échange souhaité
soit 117 102,7 W. Cet échangeur a pour rôle de maintenir la colonne d’absorption à température
constante, soit à 30°C.
72
d) Dimensionnement de l’échangeur de chaleur à faisceau tubulaire
On cherche à refroidir un courant de 1564,2 kg/h de solution pauvre en ammoniac de 118℃ à 35℃
dans un échangeur à faisceau tubulaire et à faire chauffer la solution riche d’autre part. Le
refroidissement est réalisé par 1794,24 kg/h de solution riche en ammoniac arrivant à 30℃ et sortant à
95℃. La pression de ces deux circuits est de 11,67 bars.
Nous devons d'abord faire des calculs initiaux pour savoir si l'échange thermique est faisable, d'autre
part le dimensionnement de notre échangeur est un calcul itératif réalisé sur Excel comme nous avons
fait pour le condenseur.
Nous réaliserons les calculs pour des échangeurs de type 3-1, 3-6 et 3-8 et nous choisirons l’échangeur
qui convient. Notre échangeur est un échangeur 3 passes calandre et 8 passes tubes.
73
d.2) Application numérique
Bilan thermique
Solution pauvre
Θe = 118˚C
ṁ = 1564,2 kg/h
Solution riche
Θs = 99,5˚C Θe = 30˚C
ṁ = 1794,24 kg/h
Pour le calcul coté tubes nous allons faire exactement le même calcul que nous avons fait pour le
condenseur. C'est-à-dire le calcul de l’aire d’échange initial, de nombre de tubes par passe, de vitesse du
fluide dans le tube, de nombre de Reynolds et de coefficient d’échange par convection dans les tubes :
hi à partir des paramètres fixant :
74
hi = 3640 W.m-2.K-1.
Ensuite, pour la partie calandre, nous ne pouvons pas utiliser le même calcul pour le condenseur car dans
notre cas, il n’y a pas de changement d’état.
Nous avons un échangeur tubulaire muni de chicanes, l’écoulement du fluide côté calandre (pétrole) se
fait perpendiculairement à l’écoulement du faisceau de tubes dans l’échangeur.
Nous allons tout d’abord calculer le débit massique unitaire moyen (Gm) :
1
Gm = (Gl ∗ Gt)2 .
π
al = ε ∗ ∗ (Dc 2 − nt ∗ de2 ).
4
Nt 1
Avec ε = 0,25 et Dc = de ∗ (k1)n1 . Dc est le diamètre intérieur de calandre.
Nous travaillons avec une maille carrée et 8 passes côté tubes, alors :
k1 = 0,0331 et n1 = 2,643.
Dc = 300,3 mm.
al = 0,0126 m2 .
1794,27
Gl=0,0126∗3600.
75
kg
Gl = 36,62 m2 .s.
et −De
at = B*Dc * .
et
et = 1,25 ∗ de.
Donc :
(1,25∗0,0103)−0,0103
at = 0,04*0,3003* .
1,25∗0,0103
at = 0,0024 m2 .
179427
Gt = 0,0024∗3600 ;
kg
Gt = 207,49 m2 .s.
Calcul de Gm
Gm = (39,61 ∗207,49)1/2 ;
kg
Gm = 90,67 m2 .s.
de ∗ Gm
Rem = ;
µ
0,0103 ∗ 90,67
Rem = ;
6,4 ∗ 10−4
Rem = 1459,17.
76
Ensuite, nous calculons le nombre de Prandtl.
Cp ∗ µ
Pr = ;
λ
Pr = 4,67.
Nous déduisons le nombre de Nusselt en utilisant la formule de Donohue pour les liquides peu visqueux.
Num = 28,96.
he ∗ de
Num = .
λ
Num∗λ
D’où, he = .
de
28.96 ∗ 0.607
he = .
0.0103
he = 1706.72 Wm−2 K −1 .
de
1 de de ∗ ln ( ) 1
= ∗ di ∗ .
Up hi ∗ di 2λtube he
λtube = 41 Wm−1 ˚C −1 .
10.3
1 0,0103 0.0103 ∗ ln( ) 1
5,48
= + + ;
Up 3640.08 ∗ 0,00548 2 ∗ 41 1706.72
1
= 0,0011815 W −1 m2 K ;
Up
77
Up = 846.36 Wm−2 K −1 .
Il faut Up > Us pour que l’échange thermique se fasse. C’est bien notre cas, 846.36 Wm−2 K −1 > 550
Wm−2 K −1 .
Apres avoir calculé le coefficient global d’échange propre, Up, nous devrons calculer la résistance globale
d’encrassement (Rs admis), l’Us final, l’aire de l’échangeur encrassé, l’écart entre l’aire réelle et l’aire
encrassée et les pertes de charges dans les tubes et calandre. Nous allons faire les calculs d’après la
méthode que nous avons utilisée pour le condenseur. Nous avons trouvé :
Tube :
Nous avons dimensionné notre échangeur avec un tableur avec des tubes ayant les caractéristiques
suivantes :
Calandre :
78
Boîtes d’extrémités :
Nous prenons un échangeur à boîtes d’extrémité flottante. Ce type de boîte d’extrémité nous permet de
nettoyer les tubes puisqu’elle est démontable. Nous choisissons un diamètre de boîte d’extrémités
identique au diamètre de la calandre.
Nous choisissons une plaque de tête prise en sandwich entre deux brides du côté gauche et une plaque
de tête à droite comme vu précédemment.
Comme le diamètre extérieur de la boîte d’extrémité a une même valeur que celui de la calandre, nous
avons choisi une bride de type Slip On DN 300 avec un diamètre intérieur de 327,2 mm. Le diamètre
intérieur de la bride peut être un peu plus grand que celui de la calandre et de la boîte d’extrémité parce
que nous pouvons toujours les raccorder.
Tubulures :
Les débits des solutions riche et pauvre sont proches : 1,96 m3/h et 1,66 m3/h.
On fixe une vitesse de 1 m /s.
Qv / u = S ;
D= √4 ∗ 𝑆/𝜋.
On en déduit un diamètre nécessaire de 24,2 mm pour la solution riche et de 26,3 mm pour la solution
pauvre. Nous choisissons les brides long welding-neck face surélevée comme tubes d’entrée et sortie des
fluides de procédés car elles ont un tube fixé à la bride. La longueur de ce tube peut être demandée selon
l’acheteur.
DN 1 B = 25,4 mm.
En conséquence, les vraies vitesses d’écoulement des deux fluides dans les tubulures sont trouvées avec
cette formule :
79
𝑄𝑣 ∗ 4
𝑢= .
𝜋 ∗ 𝑑𝑖 2
Les vitesses d’écoulement dans les tubulures de la solution riche et de la pauvre sont : 1,07 m/s et 0,91
m/s. Ces valeurs sont acceptables car les vitesses d’écoulement sont supérieures à 0,5 m/s et inférieures
à 2 m/s.
Tirants :
Avant de déterminer le nombre et le diamètre des tirants, il faut connaître le type d’échangeur que nous
avons. Nous utilisons un échangeur de classe N car les fluides de procédés ne sont pas agressifs. Par
conséquent nous avons 4 tirants avec un diamètre de 8mm chacun.
L’objectif était de dimensionner un échangeur permettant d’une part de refroidir la solution pauvre en
sortie de colonne de séparation et d’autre part de chauffer la solution riche en entrée de colonne de
séparation.
Cet échangeur est placé entre la colonne de distillation et la colonne d’absorption.
Nous avons dimensionné un échangeur à faisceau tubulaire à 3 passes côté calandre et 8 passes côté
tubes permettant l’échange souhaité soit 158 700 W.
Nombre de chicanes 99
80
e) Echangeurs de la colonne de séparation
Nous avons choisi de dimensionner un Kettle car la fraction à vaporiser est supérieure à 30 %. En effet si
la fraction à vaporiser était inférieur à 30 % nous aurions choisi un thermosiphon. Le but du bouilleur est
de vaporiser 35 % du mélange eau- ammoniac.
Ce bouilleur permettra de vaporiser l’ammoniac et garder l’eau sous sa forme liquide contrairement à
un échangeur tubulaire.
L
H
Le Kettle permet de bien séparer la partie liquide de la partie vapeur grâce à un caisson à l’arrière de
l’échangeur.
Le Kettle est composé d’une grosse calandre (partie gauche) pour pouvoir stocker le liquide et d’une
petite calandre (à droite après la bride).
Nous avons tout d’abord réalisé les calculs via Excel. Le tableur est fourni à la fin de la partie
technologique.
81
e.2) Application numérique :
Nous avons réalisé les mêmes types de calculs que pour l’évaporateur. Sauf pour le calcul de hi car dans
notre cas la vapeur circulant à travers les tubes va se condenser et céder son énergie à l’ammoniac qui
va se vaporiser contrairement à l’évaporateur où l’air ne se condense pas.
Le tableur des calculs sera fourni en annexe 12.
Calcul de hi:
4∗𝐺𝑣 −1 λ 3 ρ2 𝑔 1
hi= = 1,5*( ) 3 *( )3 .
µ µ2
Nous utilisons les propriétés physiques du condensat car la résistance au transfert est due au film de
condensats.
Nous calculons le débit massique de condensats par unité de surface, Gv afin de déterminer le coefficient
d’échange par convection dans les tubes, hi.
2𝐺𝑣 2 𝑥 3,3.10 −3
Re = = = 6,6 < 2100 correct car nous devons avoir un de Reynolds < 2100 .
µ 10 −3
On applique ensuite la formule de hi :
82
Calcul de he :
Calcul du Us :
Us =1097 W.m-2.K-1.
Pertes de charges dans les tubes : 0,16 bar < 1 bar donc correct.
Tube :
Nous avons dimensionné notre échangeur avec un tableur avec des tubes ayant les caractéristiques
suivantes :
Calandre :
Petite calandre :
Bride :
Sur la petite calandre il y a une bride comme on peut le voir dans le schéma. Elle a les dimensions de la
petite calandre.
83
Grosse calandre :
Tubulures :
Diamètres normalisés :
DN 2 ½ de = 73 mm e = 5,49 mm di = 62,02 mm.
84
Tubulure entrée liquide :
d = 26,4 mm.
Diamètres normalisés :
DN 1 de = 33,4 mm e = 3,66 mm di = 26,08 mm.
Qv = 4,61. 10-4 m3/s on pose une vitesse de 0,2 m/s (car l’écoulement se fait par gravité).
Diamètres normalisés :
DN 2 de = 60,3 mm e = 3,05 mm di = 54,2 mm.
On considère que tout l’ammoniac se vaporise soit 35 % du débit entrant : Qm = 0,4984 kg/s.
Diamètres normalisés :
DN 8 de = 219,1 mm e = 22,23 mm di = 174,64 m.
85
Tableau récapitulatif :
L’objectif était de dimensionner un bouilleur pour la colonne à distiller nous avons donc choisi de
dimensionner un kettle car la fraction à vaporiser est supérieur à 35 %. C’est un échangeur à 2 passes où
la vaporisation du mélange se fait dans la calandre et la vapeur chauffante circule dans les tubes.
On résume les résultats de notre dimensionnement dans le tableau ci-dessous :
Nombre de tubes 14
Nombre de chicanes 47
86
f) Dimensionnement du condenseur partiel
Sortie eau de
refroidissement Entrée vapeur Sortie vapeur
Dans le condenseur partiel, le refroidissement est assuré par l’eau de rivière entrant à 15℃ avec un débit
de 5080 kg/h. L’objectif est de condenser une partie de la vapeur sortante de la colonne de distillation
pour avoir une phase liquide refluant à contre-courant dans la colonne. Une grande quantité d’eau se
condense parce que l’eau a une température d’ébullition supérieure à l’ammoniac. La vapeur sortante
du condenseur partiel a un titre de 0,995 en ammoniac.
La condensation se fait dans la calandre à la pression de 11,67 bars. Les fluides dans cet appareil circulent
à contre-courant.
87
Démarche de calcul
Nous utiliserons un tableur Excel, car pour dimensionner un condenseur partiel, il faut faire varier
plusieurs paramètres.
En réalisant ces calculs, nous remarquons que pour un condenseur partiel 1 passe côté tubes et Us = 700
W/m2/K, B= 0,04 m, nos calculs sont correctes au niveau des pertes de charges du nombre de tubes et
de l’ordre de grandeur de la vitesse.
Application numérique
∅𝑐𝑝 = 𝓂𝑒 × 𝐶𝑝 × ∆𝑇
∅𝑐𝑝
𝓂𝑒 =
𝐶𝑝 × ∆𝑇
29500
𝓂𝑒 =
4180 × 5
𝓂e = 1,41 kg/s
𝓂𝑒 = 5081 kg/h.
𝜃𝑒 𝑣𝑎𝑝𝑒𝑢𝑟 = 32 ℃
𝜃𝑒 𝑣𝑎𝑝𝑒𝑢𝑟 = 30 ℃
𝜃1
𝜃2
𝜃𝑠 𝑙𝑖𝑞𝑢𝑖𝑑𝑒 = 20 ℃
𝜃𝑒 𝑙𝑖𝑞𝑢𝑖𝑑𝑒 = 15 ℃
88
𝜃1 − 𝜃2
∆𝜃𝑚𝑙 =
𝜃1
ln 𝜃2
12 − 15
∆𝜃𝑚𝑙 =
12
ln
15
∆𝜃𝑚𝑙 = 13,44.
∅𝑐𝑝 = 𝐴 × 𝑈𝑠 × ∆𝜃𝑚𝑙
∅𝑐𝑝
𝐴=
𝑈𝑠 × ∆𝜃𝑚𝑙
29500
𝐴=
700 × 13,44
𝐴 = 3,14 𝑚2.
On fixe :
Jeu de chicane : On a 150 < 𝐷𝑖 ≤ 450 mm donc le jeu = 3 mm d’après le tableau du cours Technologie
des échangeurs.
89
Les calculs pour la vérification de la faisabilité de l’échange du condenseur partiel ne diffèrent pas
énormément par rapport ceux d’un condenseur total. On utilise la méthode de Ward pour prendre en
compte uniquement le transfert par condensation et refroidissement de la vapeur. Le refroidissement
du liquide est négligé. Avec la méthode de Ward, il existe une autre équation pour calculer le coefficient
global d’échange propre, Up.
de
1 de de ln ( )
= + di + 1 + 1
Up hi × di 2 × λtube hc he
Résistance thermique à
l’extérieur des tubes côté
phase condensation
hv : coefficient d’échange dans la calandre, fluide sans changement d’état. Le calcul normal de he pour
un échangeur tubulaire. Nous l’avons vu pour un échangeur thermique à faisceau tubulaire.
Vapeur
entrante, Ve Condenseur Vapeur
Liquide reflux partiel sortante, Vs
Vapeur sortante
Taux de reflux = .
Liquide reflux
90
V, débit moyen de vapeur dans l’échangeur :
Ve + Vs
V=
2
0.2374 + 0.064
V=
2
V = 0,1507 kg/s.
∆V = Ve − Vs
∆V = 0,2374 − 0,064
∆V = 0,1734 kg/s.
Calcul de he :
Lv ∆V
he = ( 1 + × ) × hv
V × Cpv ∆T
1145188,24 0,1734
he = ( 1 + × ) × 377,9
0,1507 × 4890,6 2
he = 50910,34 W/m2.K.
Calcul de 1/Up :
0,0103
1 0,0103 0,0103 ln ( ) 1 1
0,00548
= + + +
Up 4093,75 × 0,00548 2 × 41 2298,85 50910,34
1
= 993. 10−6 W −1 m2 K.
Up
Écart d’aires = 6,56 %. Ce pourcentage est convenable, cela signifie que notre échangeur n’est pas trop
surdimensionné mais qu’il est tout de même assez.
Les calculs pour les pertes de charge côté calandre et tubes sont identiques à ceux d’un condenseur total.
Les pertes de charge côté tubes et pertes de charges côté calandre sont inférieures à 1 bar. Donc, nos
pertes de charges sont convenables.
Les tableaux de calculs sont en annexe 12.
91
Partie Technologique
Tube :
Nous avons dimensionné notre condenseur partiel avec un tableur avec des tubes ayant les
caractéristiques suivantes :
Calandre :
Nous avons dimensionné notre échangeur avec un tableur avec de la calandre ayant les caractéristiques
suivantes :
Nous devons ajouter des raccordements car le diamètre intérieur du fond bombé est inférieur à celui de
la boîte d’extrémités.
Bride :
Le diamètre extérieur de la boîte d’extrémité est identique à celui de la calandre, nous avons choisi une
bride de type Slip On DN 300 avec un diamètre intérieur de 327,2mm. Le diamètre intérieur de la bride
peut être un peu plus grand que celui de la calandre et de la boîte d’extrémité parce que nous pouvons
toujours les raccorder.
92
Boîtes d’extrémités :
Nous prenons un échangeur à boîtes d’extrémité flottante. Ce type de boîte d’extrémité nous permet de
nettoyer les tubes puisqu’elle est démontable. Nous choisissons un diamètre de la boîte d’extrémités
identique au diamètre de la calandre.
L = 3 * diamètre tubulures ;
L = 3 * 42,4.10-3 ;
L = 0,1272 m.
Tubulures :
Qv / u = S ;
D= √4 ∗ 𝑆/𝜋.
On en déduit un diamètre nécessaire de 42,4 mm. Nous choisissons les brides Long Welding Neck face
surélevée comme tubes d’entrée et de sortie des fluides de procédés car elles ont un tube fixé à la bride.
La longueur de ce tube peut être demandée selon l’acheteur.
DN 1 ¼ A = 42,2 mm Y = 57 mm.
En conséquence, les vraies vitesses d’écoulement des deux fluides dans les tubulures sont trouvées avec
cette formule :
𝑄𝑣 ∗ 4
𝑢= .
𝜋 ∗ 𝑑𝑖 2
La vitesse d’écoulement dans les tubulures de l’eau de refroidissement est: 1 m/s. Ces valeurs sont
acceptables car les vitesses d’écoulement sont supérieures à 0,5 m/s et inférieures à 2 m/s.
93
La vitesse d’écoulement de vapeur entrante est 10,5 m/s. Cette vitesse est acceptable car la gamme de
vitesse pour la vapeur est entre 10 m/s à 20 m/s.
La vitesse d’écoulement de vapeur sortante est 14,3 m/s. Cette vitesse est bien dans la gamme de vitesse
pour la vapeur.
La vitesse d’écoulement de distillat est 1,11 m/s. Cette vitesse est acceptable car elle est bien située
entre 0,5 m/s et 2 m/s.
Tirants :
Avant de déterminer le nombre et le diamètre des tirants, il faut connaître le type d’échangeur que nous
avons. Nous utilisons un échangeur de classe N car les fluides de procédés ne sont pas agressifs. Par
conséquent, pour Di ≤ 200 m, nous avons 2 tirants avec un diamètre de 8mm chacun.
94
Tableau récapitulatif :
L’objectif était de dimensionner un condenseur partiel pour éliminer les gouttelettes d’eau des vapeurs
d’ammoniac en sortie de colonne de séparation.
Nous avons dimensionné un condenseur partiel à 1 passe côté tubes permettant l’échange souhaité soit
29 500W.
Nombre de chicanes 24
95
4) Dimensionnement des canalisations
Connaissant les débits volumiques en chaque points de l’installation (cf partie Bilan), nous pouvons
dimensionner les canalisations de l’installation.
Nous prenons comme exemple le calcul de la canalisation au point 1 (entrée de la vapeur d’ammoniac
dans l’absorbeur).
On a : Qv = 0,0431 m3/s, de plus on admet généralement, pour un gaz, une vitesse de circulation comprise
entre 5 et 20 m/s.
On pose la vitesse de circulation dans la conduite à 10 m/s. On peut ainsi calculer le diamètre de la
4 𝑄𝑣
canalisation : d = 𝜋 𝑣 , avec v la vitesse du gaz et d le diamètre intérieur théorique de la canalisation.
4∗0.0431
Donc d = = 74 mm.
𝜋∗10
On procède ainsi pour toutes les autres canalisations. Dans le tableau ci-dessous on résumé les résultats
obtenus :
96
5) Calcul des pertes de charges
Pour le calcul des pertes de charges totales de notre installation il a fallu prendre en compte de nombreux
paramètres tels que le diamètre des canalisations, la vitesse du fluide, la viscosité, le régime
d’écoulement… et il a fallu fixer d’autres paramètres comme la longueur des tubes, le nombre de coudes,
de vannes…
Les pertes de charge singulières correspondent aux pertes de charge par accident (coudes, robinets…).
ΔPs = K x 0,5 x ϕ x u².
En fonction du type d’accident la valeur du coefficient K change.
Voit tableau en annexe 11.
Une fois ces pertes de charge calculées on y ajoute les pertes de charge de chaque appareil comme celles
de l’échangeur ou de la colonne à distiller.
ΔPtotales = 8,2 bars.
97
6) Pompe et robinetterie
a) Robinetterie
Pour ce projet nous allons dimensionner et choisir seulement 2 des vannes de régulation de notre
installation.
La première vanne est placée à la sortie de l’échangeur vers la colonne d’absorption. Elle permet de
réguler le débit d’entrée de la solution pauvre dans cette colonne.
La deuxième vanne se situe à l’entrée de l’évaporateur et elle permet de passer du circuit haute pression
au circuit basse pression.
Pour commencer, il faut déterminer les caractéristiques générales de la vanne comme la pression et la
température maximale admissible, la technologie de vanne recherchée, le coefficient de débit (Cv)…
Quelques valeurs utiles pour la suite qui ont étés calculées précédemment:
98
Maintenant que nous avons toutes ces informations sur la vanne à trouver il nous reste à en choisir une
dans des catalogues de constructeurs.
Tout d’abbord nous voulons une vanne de réglage et pas une vanne d’isolement donc nous avons le choix
entre une vanne à soupape (clapet), une vanne papillon ou une vanne à piston. Sachant que nous avons
un débit très faible nous pouvons dès maintenant éliminer la vanne papillon qui est bien mieux adaptée
pour des débits importants. Nous choisirons pour notre installation une vanne à clapet car elle est moins
encombrante et moins difficile à entretenir qu’une vanne à piston.
C’est chez le constructeur Masoneillan que nous avons trouvé la vanne la mieux adaptée avec un clapet
profilé et un diamètre nominal identique à notre diamètre de canalisation soit un DN ¾. De plus elle est
tout à fait apte à résister à une pression de 11,67 bars et une température inférieure à 230°C. Pour un
pourcentage d’ouverture de vanne de 70% nous avons un Cv de 2,14 gallons US/min ce qui est
légèrement supérieur à notre Cv calculé qui est de 1,81 gallons US/min.
99
Dimensionnement de la 2ème vanne
Nous cherchons une vanne permettant de diminuer la pression du fluide dans la canalisation à l’entrée
de l’évaporateur. Pour une installation produisant du froid, la technologie de vanne la plus adaptée est
celle d’un détendeur thermostatique.
Les détendeurs thermostatiques règlent l’injection de réfrigérant liquide dans les évaporateurs.
L’injection est contrôlée par la surchauffe du réfrigérant.
Nous avons sélectionné notre détendeur dans la documentation technique du fournisseur Danfoss et
c’est un détendeur thermostatique TEA.
Principe de fonctionnement
Le bulbe à double contact assure une réaction rapide et précise aux variations de température dans la
conduite d’aspiration de l’évaporateur, même lorsque la charge de celui-ci diminue fortement.
Le mouvement de la tige de réglage est transmis par un mécanisme à engrenages qui assure un réglage
facile et souple de la surchauffe.
100
Notre détendeur :
Notre canalisation est dimensionnée avec un DN 3/8, nous voulons passer de 11,67 à 1,6 bars, et la
température à l’entrée de la vanne est d’environ 25°C.
Le diamètre de canalisation le plus proche de celui que nous avons est le DN 3/4.
b) Pompe
Pour pouvoir choisir correctement la pompe de notre installation nous devons tout d’abord réunir et
calculer certains paramètres indispensables tels que le débit circulant dans celle-ci, la HMT, sa puissance
par exemple.
Le débit de solution d’ammoniac circulant dans la pompe ainsi que la puissance à fournir par celle-ci sont
connus. En effet nous les avons calculés lors des bilans sur notre installation :
Pu = 824,3 W.
Q = 5,73 x 10-4 m3/s soit 2,1 m3 /h.
La HMT correspond à la hauteur manométrique totale, c’est-à-dire à la pression que doit être capable de
vaincre la pompe. Cette pression est ramenée en mètres de colonne d’eau.
Pour la calculer nous avons besoin de la formule suivante dans laquelle P correspond à la pression
amenée à la pompe.
101
𝑃𝑢 824,3
P = HMT x ᵨ x g or P = = = 1438568,9 Pa = 14,3856 bars.
𝑄 5,74∗10−4
P 1438568,9
Donc HMT = ᵨ x g = ᵨmel x 9,81 = 159,4 𝑚.
Le NPSH disponible doit être calculé pour pouvoir ensuite le comparer au NPSH requis qui est fourni par
le constructeur de la pompe.
Le NPSH représente l’écart minimum de pression pour éviter la cavitation de la pompe.
Le NPSH disponible doit être supérieur au NPSH requis pour qu’il n’y ait pas de risques de cavitation.
NPSH dispo = Pe –Tv avec Pe = pression au refoulement de la pompe et Tv la tension de vapeur du liquide
à 30°C (Température de la solution d’ammoniac traversant la pompe).
Grâce au logiciel Prophy+ nous avons pu déterminer Tv = 4,1 bar.
Donc NPSH dispo = Pe – Tv = 11,67 – 4,1 = 7,57 bar
= 757000 Pa
= 77,1 mce.
Pression admissible 40 25 16
(bar)
Etanchéité Chemise entre fer Presse-étoupe Presse-étoupe
Garniture
mécanique
NPSH (m) 2,5 1 Pas possible pour notre
débit
Tableau 22 : Comparaison des pompes
Ce que l’on peut déjà remarquer c’est que les deux premières pompes peuvent convenir en termes de
NPSH mais que la troisième non. On élimine donc dès maintenant la pompe n°3.
102
Les pompes 1 et 2 ont la même gamme de débits et ceux-ci comprennent notre débit à nous qui est de
2,1 m3/h. De plus la HMT, la température maximale ainsi que la pression admissible sont supérieures à
ce que l’on souhaite avoir ce qui signifie que ces deux pompes sont adaptées à notre installation.
Cependant la pompe 1 semble être légèrement surdimensionnée en particulier pour la pression
admissible et la HMT donc nous utiliserons la pompe n°2.
V) Système de régulation
Sur notre installation nous pouvons mettre en place à différents endroits de nombreux systèmes de
régulation. Par exemple nous pouvons réguler :
Pour ce type de régulation nous avons besoin d’un capteur transmetteur de température relié à une
vanne de régulation avec positionneur.
Choix du capteur :
Nous choisissons une sonde PT 100 Endress Hauser, dont la documentation est fournie en annexe 8.
Cette sonde peut être utilisée pour mesurer des températures allant de -50 à 150°C. Pour notre
application l’étendue d’échelle du capteur convient parfaitement car la température mesurée sera
comprise largement entre 110 et 130°C.
103
Ensuite, d’après la documentation du constructeur, ce capteur est couplé à un transmetteur délivrant un
signal 4-20 mA pouvant être envoyé et lu par un API ou un régulateur par exemple.
Le corps d’épreuve du capteur sera placé dans un doit de gant et nous introduirons 60 mm du corps
d’épreuve (protégé par le doigt de gant) dans la canalisation pour des raisons de sécurité du matériel. En
effet à cette longueur d’introduction l’appareil peut supporter une pression de 100 bars et une vitesse
de gaz de 10 m/s.
Calcul du Cv :
Pour ce calcul du Cv nous devons tenir compte du fluide qui traverse la vanne. Ici c’est de la vapeur
surchauffée à 3 bars qui circule dans la canalisation donc nous utiliserons la formule suivante :
(1+0.0013∗𝑇𝑠)∗𝑊
Cv = .
14√𝛥𝑃∗(𝑃1+𝑃2)
Avec :
Cv en gallons US / min ;
Ts la température de surchauffe en °C ;
W débit de vapeur en kg/h ;
ΔP les pertes de charge en bar ;
P1 et P2 les pressions respectives en entrée et sortie de la vanne en bar.
(1+0.0013∗133)∗256.8
Cv = = 5,6 gallons US/min.
14√0.3∗8.2∗(3+3)
Cv majoré : 8,4 gallons US/min.
104
Cette vanne est fournie avec tous les accessoires nécessaires à la régulation tel que le contrôleur
numérique de vanne, le positionneur auquel nous ajoutons l’actionneur pneumatique à haute pression
dont la description technique se trouve en annexe avec la vanne : annexe 9.
Pour le partie à haute pression, nous devons mettre à chaque appareil un système de soupapes de
respiration de section suffisante afin d’éviter toute surpression. Ce système doit être installé au point le
plus haut et son débouché doit être situé dans une zone exempte de présence humaine pour éviter toute
inhalation de vapeurs d’ammoniac. Son extrémité sera courbée ou chapeautée afin d’éviter toute entrée
d’eau dans le réservoir.
Pour s’assurer que nous ne dépassons pas le niveau limite de pression, les alarmes de détection sont
montées à différents endroits et elles se déclenchent quand le niveau maximum limite de pression est
atteint.
Nous alimentons le bouilleur de type Kettle avec une vapeur de 3 bars. La vapeur arrive à une
température de 133℃. En cas d’une panne électrique, il faut s’assurer que l’alimentation de vapeur
s’arrête donc on utilise la vanne normalement fermée (NF) pour l’alimentation de vapeur.
Nous alimentons le condenseur total et partiel avec l’eau de refroidissement à une température de
15℃. Il faut que l’on refroidisse toute la vapeur au cas où il y aurait une panne électrique donc on met la
vanne normalement ouverte (NO) pour l’alimentation d’eau refroidissement.
L’ammoniac est un gaz relativement inflammable qui peut former des mélanges explosifs avec l’air dans
les limites de 15 à 28% en volume. Donc, tous les appareils doivent être reliés à la terre.
Nous mettons un détecteur d’ammoniac et préconise que celui-ci doit avoir deux seuils d’alarme :
En effet, si la teneur en ammoniac dans le circuit atteint une valeur limite, une alarme doit être
déclenchée en un endroit approprié et la machine ainsi que les circuits doivent être mis à l’arrêt.
Pour la détection de fuites dans les réservoirs, un détecteur de niveau bas (LSL) est mis en place. Une
alarme va se déclencher quand le niveau bas est atteint.
Nous allons placer notre installation à côte de la chambre froide. L’air à refroidir va être acheminé
directement à l’évaporateur afin que s’il y aurait une fuite d’ammoniac dans notre installation, l’air ne
soit pas contaminé.
105
Conclusion
L’objectif de ce projet était de choisir et dimensionner dans son intégralité une installation permettant de
produire du froid pour une chambre froide.
Nous souhaitons refroidir cette pièce à -18°C avec une puissance imposée de 70 kW, sachant que nous
avons à notre disposition un circuit d’eau de refroidissement à 15°C et un circuit de vapeur à 3 bars.
Pour cela nous avons dans un premier temps effectué des recherches bibliographiques sur les différentes
manières de produire du froid, puis après avoir choisi un procédé de production de froid par absorption
avec le binaire eau acétone, nous avons effectué tous les bilans (matière, thermique et énergétique)
nécessaires pour le dimensionnement des appareils.
Commençons dans un premier temps par rappeler nos résultats les plus importants sur le dimensionnement
de nos colonnes et échangeurs :
Φ
Nom de Fluide coté Fluide coté
échangé Changement d’état
l’échangeur tube calandre
(W)
Eau de Condensation
Condenseur 75240 Ammoniac
refroidissement ammoniac
Vaporisation
Evaporateur 70000 Air Ammoniac
ammoniac
Serpentin 109520 Eau Non
Solution
Echangeur Sr / Sp 158700 Solution pauvre Non
riche
Solution Vaporisation solution
Bouilleur colonne 154240 Vapeur eau
riche riche
Eau de Vapeur Condensation partielle
Condenseur colonne 29500
refroidissement solution riche de la solution riche
Tableau 24 : Résumé des dimensions des échangeurs
Automatique /
Vannes Technologie NO / NF
Manuelle
De détente Thermostatique Automatique NO
Sortie échangeur vers
Soupape / Clapet Automatique NF
colonne absorption
Tableau 25 : Résumé des dimensions des vannes
106
Nous avons choisi une pompe centrifuge à canal latéral dont la HMT est 159,4 m et dont la puissance
fournie est de 824,3 W.
De plus nous avons aussi choisi et dimensionné une boucle de régulation permettant de réguler la
température en sortie du bouilleur de type Kettle en jouant sur le débit de vapeur en entrée de ce bouilleur.
Après s’être occupé du dimensionnement des appareils nous nous sommes préoccupés de la sécurité du
procédé. En effet nous travaillons avec de l’ammoniac qui est inflammable et nous avons des hautes
pressions et températures à certains endroits de notre installation.
Cependant, pour compléter notre travail et pour que notre installation soit opérationnelle, il faudrait prévoir
toutes les boucles de régulation permettant au procédé de fonctionner en toute sécurité et qu’il puisse être
contrôlé à distance.
De plus une étude économique sur les matériaux et les appareils utilisés serait nécessaire pour finaliser
notre projet.
107
Références de nos recherches bibliographiques
[2] Fonctionnement procédé à compression thermique : Absorption et adsorption Froid industriel page
263-303
[4] Binaires disponibles pour ce type de procédé Froid industriel page 264
108
Bibliographie
Documents papiers
JACQUARD Patrick et SANDRE Serge. La pratique du froid : 4eme édition. Paris DUNOD: PYC, Octobre 2011.
543 pages. ISBN : 9782100550302.
MEUNIER Francis, RIVET Paul et TERRIER Marie-France. Froid industriel. Paris DUNOD, Février 2005. 495
pages. ISBN: 2 10 005301 9.
THERVILLE Robert. L'ABC du FROID : Je monte... j'entretiens … je dépanne... 3ème édition .PYC Livres,
Octobre 2013. 560 pages. ISBN:978-2-86243-108-6.
DESMONS Jean. Froid industriel : 3ème édition. Paris. DUNOD, Avril 2014. 411pages. ISBN 978-2-10-
070943-4.
RAPIN Pierre et JACQUARD Patrick. Formulaire du froid. 14ème édition. Paris : DUNOD, Mai 2010. 672
pages ISBN : 978-2-10-053893-5.
RAPIN Pierre et JACQUARD Patrick. Technologie des installations frigorifiques, 8ème édition, Paris :
DUNOD, Septembre 2004. 516 pages ISBN: 2 10 0075942.
Document internet :
DUMINIL, Maxime., 10 oct. 2002, « Machines thermofrigorifiques Calcul d’un système à absorption ».
Dans : « Production de froid mécanique », [en ligne], Editions T.I. [Paris, France], 2015, be9736, [Consulté
le 02/02/2015], TIB211DUO, [base de données en ligne], disponible à l'adresse : http://www.techniques-
ingenieur.fr/base-documentaire/energies-th4/production-de-froid-mecanique-42211210/machines-
thermofrigorifiques-calcul-d-un-systeme-a-absorption-be9736/
TROUVAY & CAUVIN. Piping Equipment (pdf). Dernière mise à jour : Mars 2001, [consulté le 28/03/2015],
disponible sur moodle : http://www.iut-tlse3.fr/moodle/mod/resource/view.php?id=95570
Sterling SIHI GmbH. Sterling Fluid Systems Pumping Technology AKHx-00 (pdf). Dernière mise à jour :
2008 [consulté le 28/03/2015], disponible sur à l’adresse :
http://www.sterlingsihi.com/cms/index.php?eID=tx_nawsecuredl&u=0&g=0&t=1427630903&hash=48
c05fbdd7319036846a0cb7a813d3ec220665e0&file=fileadmin/Dokumente_WEB/Produkt_Kataloge/Flu
essigkeitspumpen/Seitenkanal/french/AKH-X%20FR%200409.pdf
109
Table des figures
110
Figure 19 : Profil des températures dans l’évaporateur p55
111
Table des tableaux
112
Tableau 21 : Dimensions de la première vanne p98
113
Table des annexes
Annexe 10 : Tableur
114
Annexe 1 : Fiches caractéristiques de l’ammoniac
Ammoniac (NH3)
Caractéristiques générales :
Domaines d’application :
- L’ammoniac est utilisé dans les systèmes à absorption et dans les systèmes à compression
mécanique
- Il est principalement utilisé dans les installations à caractère industriel utilisant des compresseurs
à pistons et des compresseurs à vis de type ouvert.
- L’ammoniac est souvent utilisé en installation à compression biétagée. Cette compression permet
une température de fin de compression moins élevée.
Toxicité : L ‘ammoniac est un produit classé toxique et inflammable (inflammable, uniquement dans des
conditions particulières). À concentration élevée, on observe une irritation des voies respiratoires
générant toux et détresse respiratoire.
115
Annexe 2 : Diagramme de Mollier de l’Ammoniac
116
Annexe 3 : Diagramme de Merkel de l’eau-ammoniac
117
Annexe 4 : Distributeurs colonne à distiller
Distributeur de liquide :
Distributeur de vapeur :
118
Grilles support pour les parties concentration et épuisement
119
Annexe 5 : Documentation technique 1ère Vanne
120
121
122
Annexe 6 : Documentation technique de la pompe
123
124
Annexe 7 : Documentation technique de la 2ème vanne
125
126
127
Annexe 8 : Documentation technique de la sonde PT100
128
129
130
Annexe 9 : Documentation technique de la vanne de régulation
131
132
133
Annexe 11 : Calculs des pertes de charge
134
Annexe 12 : Tableurs échangeur
Tableur Condenseur
135
Pertes de charges coté tubes
4f 0.06 0.05 0.04
ΔP tubes (Pa) 381.35 2,232.16 19,561.13
Pertes de charges coté calandre
diamètre équivalent calandre 0.002068 0.002068 0.002068
at 0.09 0.09 0.10
Gt 0.73 0.70 0.66
f 0.33 0.34 0.56
ΔP 446.95 424.93 632.06
136
Tableur évaporateur
Z 0
Y 1 1 1
137
Calcul hi
hi 94 164 286
Calcul he
138
Tableur échangeur thermique à triple serpentin, colonne d’absorption
139
Tableur échangeur thermique, solution riche – solution pauvre
2- Vérification de la
faisabilité de l'échange
1 6 8
Reynolds tubes 760.98 3507.95 4677.27
turbulent non Non
Prandlt tubes 4.61 4.61 4.61
Nusselt tubes 7.69 26.11 32.86
hi ( W/m2/K) tubes 851.56 2891.74 3640.08
al : débit mas cal (m2) 0.01 0.01 0.01
Gl : débit mas cal (kg/m2/s) 86.53 44.52 39.62
et(pas) 0.01 0.01 0.01
at : calandre 0 0 0
Gt : calandre 280.35 216.12 207.49
140
Gm : calandre 155.75 98.09 90.67
Reynolds calandre 2506.63 1578.69 1459.17
Prandlt calandre 4.67 4.67 4.67
Nusselt calandre 40.07 30.36 28.96
he calandre (W/m2/K) 2361.32 1789.28 1706.72
l/Up 0 0 0
Up 369.01 776.32 846.36
non oui Oui
Rs admis 0 0 0
Us final 304.33 536.47 569.01
A nécessaire 44.21 32.57 30.71
% écart Aires -44.67 -2.46 3.46
141
Tableur kettle colonne de distillation :
154240
Φ échangé (W)
Calcul hi
W (débit massique condensats kg/s) 0,0713
Gv 1,34E-002
hi 8120
Calcul he
Φ/A (W/m2) 23020
he 5687
1/Up 4,59E-004
Rs 4,53E-004
1/Us 9,12E-004
Us 1096,71
Aire calculée (m2) 6,11
% écart d'aire 8,82
142
Tableur condenseur partiel, colonne à dimensionnement
Y 1
A (m2 ) 3,14
143
Annexe 13 : Abaque pour le calcul des caractéristiques de la colonne au point de charge
144