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GUIDE DE RÉDACTION DE MÉMOIRES

FIN D’ÉTUDES

Niveau Master professionnel


2e Édition

Guide rédigé par le Comité de rédaction du CIESA-CANADA-Canada,


sous la direction du Professeur Bady Badibanga, Ph. D.
Conception :
CIESA-Canada. 2018. Guide de rédaction de mémoires de fin d’études. Niveau Master professionnel. 2e Édition.
Edmundston, Nouveau-Brunswick, Canada, 46 p.

Novembre 2018

Edmundston, Nouveau-Brunswick
Canada

AVERTISSEMENT

Ce document est la propriété du Centre International d’Études Supérieures


Appliquées du Canada (CIESA-Canada, Edmundston, Nouveau-Brunswick,
Canada). Il est CONFIDENTIEL.

Toute personne non autorisée qui rentrerait en possession de ce document est


priée de le remettre, sans délai, aux autorités du CIESA-Canada, ou de le
détruire. La possession non autorisée de ce document et/ou son utilisation à
d’autres fins constituera une violation des droits d’auteurs et de la propriété
intellectuelle reconnus au CIESA-Canada par les Lois en la matière. Des
poursuites judiciaires seront alors entamées.

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Edmundston, Nouveau-Brunswick, Canada, 46 p.

Copyright © CIESA- Canada, 2016

Le genre masculin, si utilisé seul, l’est sans discrimination. Il est alors utilisé
dans le seul but d’alléger le texte

« Ce qui se conçoit bien, s’énonce


clairement. Et les mots pour le dire
arrivent aisément. ».

Nicolas Boileau, 1674

PRÉAMBULE

À l’instar d’autres institutions d’enseignement supérieur et universitaire, l’une des exigences


fondamentales pour l’obtention du diplôme de Master professionnel
(ou DESS canadien) est, au Centre International d’Études Supérieures
Appliquées du Canada (CIESA-Canada) et à l’Institut Supérieur de Technologies
(IST), la rédaction et la soutenance, par l’étudiant, d’un mémoire de fin d’études.

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La rédaction du mémoire de fin d’études est un processus qui, si mal compris ou


sous-estimé par l’étudiant (e), peut s’avérer ardu pour ce (cette) dernier (ère) ou,
au pire, devenir une entrave sérieuse à l’obtention de son Diplôme. Pour aider les
étudiants (es) de niveau Master professionnel (ou DESS canadien) à réussir ce
parcours, le CIESA-Canada a produit, à leur intention (et à celui de leur directeur
de recherche), ce « Guide de rédaction de mémoires de fin d’études. Niveau
Master professionnel ».

Il est clairement établi que ce guide n’est pas un document indicatif. Bien
au contraire. Il constitue les règles et normes rédactionnelles édictées par
le CIESA-Canada et l’IST, et auxquelles tous (tes) les étudiants (es) (et leur
directeur de recherche respectif), doivent impérativement se conformer.

Le CIESA-Canada a donc élaboré un guide de rédaction de mémoires de fin


d’études qui se veut le plus simple possible, facile d’utilisation tout en demeurant
conforme aux normes de rédaction et de présentation des travaux scientifiques
au niveau universitaire.

Il est important de mentionner que les auteurs de ce guide se sont inspirés, en de


nombreuses occasions, des guides similaires rédigés par plusieurs universités et
institutions d’enseignement supérieur, notamment canadiennes.

Le CIESA-Canada et l’IST espèrent que ce « Guide de rédaction de mémoires de


fin d’études » sera un outil pédagogique supplémentaire facilitant l’atteinte de
l’objectif d’excellence dans la transmission des connaissances scientifiques et
l’acquisition des compétences, des aptitudes, des attitudes et des comportements
par leurs étudiants (es).

Le Comité de rédaction

TABLE DES MATIÈRES

AVERTISSEMENT
DÉDICACE
PRÉAMBULE
TABLE DES MATIÈRES

GÉNÉRALITÉS

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CHAPITRE 1. RÉDACTION DU MÉMOIRE : ÉTAPES IMPORTANTES ET NORMES DE


PRÉSENTATION (PLAN)

1.1 Les étapes importantes


1.2 Les normes de présentation (Plan)

CHAPITRE 2. MISE EN FORME DU MÉMOIRE ET TYPOGRAPHIE

2.1 Mise en forme du mémoire


2.2 Typographie

CHAPITRE 3. DIRECTIVES DE RÉDACTION DU MÉMOIRE

3.1 Le sujet
3.2 La page-titre
3.3 La table des matières
3.4 L’introduction
3.5 La problématique
3.6 Les objectifs de la recherche
3.7 Le cadre théorique
3.8 Les hypothèses de recherche
3.9 La démarche méthodologique
3.10 Les résultats
3.11 La discussion
3.12 La conclusion
3.13 La bibliographie
3.14 Les annexes

CHAPITRE 4. QUELQUES CONSEILS PRATIQUES

4.1 La rédaction du mémoire de fin d’études


4.2 L’orthographe
4.3 La ponctuation
4.4 Les citations
4.5 La définition des concepts
4.6 Quelques formulations utiles pour marquer l’organisation du
texte

CHAPITRE 5. RÉGLEMENTS UNIVERSITAIRES

5.1 Plagiat

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5.2 Fraude

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE

GÉNÉRALITÉS

Par « Mémoire de fin d’études », le CIESA-Canada entend un document produit


par l’étudiant (e) finissant (e) du niveau Master professionnel, et qui décrit, de
façon détaillée, les résultats d’une recherche originale, menée selon une
approche scientifique.

Généralement, le mémoire de fin d’études n’est pas lié à une expérience


professionnelle. Il s’agit d’un texte, que d’autres appelleront « dissertation », dont
le but est « d’approfondir l’étude d’un thème particulier ». Ce thème aura une
relation directe avec le domaine de spécialité de l’étudiant (e) finissant (e). Le
mémoire de fin d’études doit donc soulever une « question » à laquelle l’étudiant
(e) doit trouver une « réponse », et ceci en procédant à des « recherches », c’est-
à-dire en utilisant les connaissances scientifiques acquises et en mettant à
l’épreuve ses capacités d'analyse au moyen d’une méthode de recherche
éprouvée. Au final, l’étudiant (e) doit démontrer, d’une part, qu’il (elle) maîtrise
son sujet de recherche et, d’autre part, qu’il (elle) est au courant des principaux
ouvrages et autres écrits (articles scientifiques, etc.) sur le sujet qu’il (elle) a
traité.

Pour ce faire, l’étudiant (e) doit s’appuyer sur des lectures (cadre théorique ou
revue de la littérature), des théories, des expériences, etc. L’étudiant (e) doit
donc démontrer qu’il (elle) maîtrise son sujet de recherche et qu’il (elle) est au
courant des principaux ouvrages écrits sur le sujet.

Par ailleurs, le mémoire de fin d’études doit être rédigé par l’étudiant (e), et
soumis à l’approbation de son directeur de recherche d’abord puis, ultimement, à
celle des autorités académiques du CIESA-Canada et de l’IST, et ceci avant sa
soutenance. Le mémoire de fin d’études doit également être rédigé selon des
normes très spécifiques, lesquelles sont décrites dans ce document.

Dès lors, il importe de rappeler que le CIESA-Canada et l’IST offrent à leurs


étudiants (es) de niveau Master professionnel (Master 1 et Master 2), différents
séminaires et cours qui les préparent à la rédaction et à la soutenance de leur
mémoire de fin d’études. Il s’agit donc là de compléments incontournables au

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présent guide de rédaction. Les étudiants (es) sont donc invités à s’y référer
durant la rédaction de leur mémoire de fin d’études et de s’y conformer. Il s’agit
des séminaires et cours suivants :

(1) Séminaire de « Méthodes de travail en formation à distance (SEM-100) »


(2) Séminaire en « Gestion du temps (SEM-200) »
(3) Cours de « Méthodes de Travail à l’université (MAN-012 et M1TC-100) »
(4) Cours de « Rédaction universitaire (GERTC-112 et M1TC-101) »

Enfin, il importe de mentionner que, dans le processus de rédaction et de dépôt


du mémoire de fin d’études, un acteur majeur joue un rôle prépondérant auprès
de l’étudiant (e) : il s’agit du « directeur de recherche ». Pour assumer
adéquatement ses responsabilités envers l’étudiant (e), le directeur de recherche
doit être identifié le plus tôt possible (au début du processus) par l’étudiant (e) et
son nom doit être communiqué, aussitôt son accord acquis, aux instances
académiques attitrées du CIESA-Canada et de l’IST. Le directeur de recherche a
pour principaux rôles :

(1) d’approuver le sujet du mémoire de fin d’études ;


(2) d’être disponible pour l’étudiant (e), de le (la) conseiller et d’assurer le
suivi de ce (cette) dernier (ère) tout au long de la rédaction du
mémoire de fin d’études ;
(3) de s’assurer de la qualité scientifique du mémoire de fin d’études et du
respect des règles rédactionnelle édictées par le CIESA-Canada et l’IST
dans le présent guide. Ce faisant, le directeur de recherche doit avoir
une connaissance certaine de ce dernier ;
(4) d’aider l’étudiant (e) à préparer la soutenance de son mémoire de fin
d’études.

CHAPITRE 1. RÉDACTION DU MÉMOIRE : LES ÉTAPES IMPORTANTES ET


LES NORMES DE PRÉSENTATION (PLAN)

1.1 Les étapes importantes

La rédaction du mémoire de fin d’études constitue un défi majeur pour l’étudiant


(e). Ce processus doit donc être bien planifié et exécuté avec soin et méthode.
Ce chapitre répertorie les étapes importantes de ce processus et détaille les
activités à effectuer avant, pendant et après la rédaction du mémoire.

Le CIESA-Canada et l’IST mettent, pour chaque cohorte d’étudiants (es) inscrits


(es) aux Programmes d’études de niveau Master professionnel, un calendrier
d’activités académiques qui couvre chacune des sessions du programme
d’études. Ce calendrier académique énonce, entre autres, et de façon explicite,

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les différentes dates d’échéances relatives au processus de rédaction et du dépôt


du mémoire de fin d’études. Les étudiants (es) sont tenus (es) de se
conformer, dans son intégralité, à ce calendrier des activités académiques.

Nonobstant cet échéancier, il est certain que la qualité finale du mémoire de fin
d’études dépendra, essentiellement, du temps que l’étudiant (e) aura alloué à sa
planification et à sa rédaction.

De façon globale, le processus de rédaction et de dépôt du mémoire de fin d’études


comporte douze (12) étapes importantes qui sont :

1. Choix d’un directeur de recherche

2. Choix du sujet du mémoire de fin d’études, résumé de la problématique et des


objectifs de la recherche. Cette étape 2 doit faire l’objet d’un écrit d’une (1) page
maximum. Cet écrit doit être soumis, après approbation par le directeur de recherche,
aux autorités académiques attitrées du CIESACanada et de l’IST pour approbation, et
ceci à la date indiquée dans le calendrier des activités académiques.

3. Dépôt du plan détaillé du mémoire de fin d’études. L’élaboration du plan détaillé


constitue une étape importante du processus de rédaction du mémoire de fin
d’études. Elle exige donc beaucoup de soin dans sa conception. En effet, c’est à
travers ce plan détaillé que le directeur de recherche et les instances académiques
attitrées du CIESA-Canada et de l’IST évalueront la cohérence de l’étudiant (e), la
qualité de sa réflexion, la pertinence de la recherche et sa démonstration.

4. Définition de la problématique et des objectifs ).

5. Définition du cadre théorique (ou revue de la littérature) et des hypothèses de la


recherche.

6. Définition de l’approche méthodologique de la recherche.

7. Effectuer la recherche.

8. Rédaction du mémoire de fin d’études.

9. Soumettre le mémoire de fin d’études à l’approbation du directeur de recherche.

10. Effectuer les corrections et apporter les amendements suggérés par le directeur de
recherche.

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11. Choisir les membres du jury (en consultation avec les services académiques
compétents du CIESA-Canada et de l’IST).

12. Dépôt du mémoire de fin d’études auprès des instances académiques attitrées du
CIESA-Canada et de l’IST en vue de sa soutenance.

Il est important de mentionner que, durant toutes ces étapes, le rôle du directeur de
recherche est prépondérant. L’étudiant (e) doit donc assurer un contact

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permanent avec son directeur de recherche afin de garantir, en tout temps, la


pertinence de ses actions et de s’assurer de l’aval de son directeur de recherche
dans son cheminement.

À NE PAS OUBLIER : « La mémoire est une faculté qui oublie et qui s’oublie ».

L’étudiant (e) qui doit rédiger un mémoire de fin d’études doit se doter d’un
AIDEMÉMOIRE. Cet aide-mémoire sera en fait une liste de vérification des
éléments constitutifs du mémoire de fin d’études. L’Annexe 1.1 donne la liste de
vérification des éléments constitutifs du mémoire de fin d’études.

1.2 Les normes de présentation du mémoire (Plan)

Le plan du mémoire de fin d’études détaille les étapes de la réponse à la question


posée par l’étudiant (e). Cette question justifie la pertinence du thème de la
recherche. Comme mentionné au chapitre précédent (étape 3), l’élaboration du
plan détaillé constitue une étape importante du processus de rédaction du
mémoire de fin d’études. Elle exige donc beaucoup de soin dans sa conception.

Afin d’assurer la cohérence du mémoire et d’harmoniser la présentation des


mémoires de fin d’études soumis par les étudiants (es), le CIESA-Canada demande
d’adopter, dans la rédaction et la présentation de leur mémoire de fin d’études, le
plan suivant :

Page titre
Dédicace
Résumé
Remerciements
Tables des matières
Liste des acronymes
Liste des figures
Liste des tableaux
Liste des annexes

Introduction
Problématique
Cadre théorique (ou Revue de la littérature)
Objectifs de recherche
Hypothèses de travail
Approche méthodologique
Résultats
Discussion
Conclusion

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Bibliographie
Les chapitres 2 et 3 de ce guide traitent de la « Mise en forme » et des «
Directives de rédaction du mémoire ». Ces chapitres explicitent, de façon
détaillée, la nature de chaque élément du plan ainsi que la logique de son
insertion dans la mise en forme finale du mémoire de fin d’études.

CHAPITRE 2. MISE EN FORME DU MÉMOIRE ET TYPOGRAPHIE

2.1 Mise en forme

La mise en forme du mémoire de fin d’études est indissociable du fond, du


contenu scientifique du mémoire. Bien qu’elle nécessite peu de temps dans sa
mise en œuvre, les quelques dix à quinze minutes qui lui seront consacrée
permettront à l’étudiant (e) de bonifier son mémoire de fin d’études et de le rendre
plus attrayant à la lecture, voire à la compréhension, notamment en aérant le
texte et/ou en améliorant la lisibilité.

2.2 Typographie

Au-delà de son contenu, le mémoire de fin d’études doit être rédigé selon des
normes typographiques précises. Ainsi, le mémoire de fin d’études soumis au
CIESA-Canada et à l’IST doit respecter les normes typographiques suivantes :

Format du papier : Blanc, A4

Caractère typographique (= Police) : ARIAL.


Les mots en langues étrangères doivent être en « italique ».

Taille du caractère typographique : 12.


Toutefois, cette taille peut être diminuée jusqu’à la taille 10 dans certaines parties
du texte (encadrés, notes, légendes et figures).

Interligne : 1,5.
L’espace entrer les paragraphes doit correspondre au double de l’interligne, soit à
2 retraits.

Marges : Les marges de haut, de bas et de droite sont de 2,5 cm. La marge de
gauche est de 4 cm (pour faciliter la reliure et la lecture du mémoire.

Justification du texte : Le texte aligné sur les marges de gauche et de droite


Pagination :

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• Toutes les pages (excepté la page-titre ou page de garde) doivent être


numérotée dans le coin supérieur droit.

• les pages comprises entre la page-titre et la page de l’introduction (Résumé,


Dédicaces, Remerciements, Table des matières, etc.) doivent être
numérotées en chiffres romains minuscules (exemples : i, iii, …, iv, v, vi, …,
ix, x, xi, …) ;

• à partir de la page de l’introduction, la page doit être numérotée, de façon


continue, en chiffres arabes (1, 2,…59, ...) ;

• tout chapitre doit commencer sur une nouvelle page.

Impression : L’impression doit être réalisée sur le côté recto des feuilles
seulement. Le mémoire est imprimé en noir. La couleur est admise
seulement dans les graphiques lorsqu’elle est nécessaire à la
compréhension. Les annotations manuelles sont interdites.

CHAPITRE 3. DIRECTIVES DE RÉDACTION DU MÉMOIRE

Comme mentionné auparavant, la rédaction du mémoire de fin d’études doit,


impérativement, respecter le plan détaillé élaboré par l’étudiant (e), en accord
avec son directeur de recherche. Le plan détaillé est élaboré en tenant compte
des directives énoncées dans ce chapitre.

Mise en garde :

Le résumé, l’introduction et la conclusion sont des parties importantes du


mémoire de fin d’études. Elles sont systématiquement lues par les lecteurs en
général, et par les évaluateurs en particulier.

On dit souvent : « On ne dispose jamais de deux chances pour faire une bonne
première impression ». Ce faisant, la qualité et la pertinence du résumé et de
l’introduction seront les gages de la bonne première appréciation que le lecteur
se fera du mémoire de fin d’études et de son auteur.

On dit également : « Il n’est jamais trop tard pour faire une dernière bonne
impression ». C’est donc au niveau de la conclusion qu’est donnée, à l’étudiant,
une dernière occasion de faire une dernière bonne impression. Il ne faut pas la
rater. L’étudiant (e doit donc s’assurer, dans la rédaction de son mémoire de fin
d’études, de la qualité et de la pertinence de sa conclusion.

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Ce chapitre décrit de façon concise, mais précise, les différentes sections du plan
du mémoire de fin d’études.

3.1 Le sujet

La production du mémoire de fin d'études est, pour l’étudiant (e) finaliste,


l'occasion de réfléchir sur un sujet précis et actuel. L'objectif est de montrer une
expertise dans un domaine qui intéresse les praticiens, mais sur lequel ceux-ci ne
peuvent généralement pas se pencher, souvent par manque de temps et
d’approches méthodologiques.

Le sujet du mémoire de fin d’études doit donc être délimité avec précision
(époques, zone géographique, secteur d'activité, etc.). Le sujet doit être innovant,
c'est-à-dire qu'il ne doit pas avoir été traité auparavant.

Une erreur courante consiste à choisir un sujet large. Or, un sujet trop large ne
peut pas être traité efficacement dans un mémoire de fin d’études. Il ne permet
pas non plus de dépasser le stade des généralités. En revanche, un sujet
restreint apporte des réponses concrètes aux questions posées, tout en offrant
une expertise générale.

Le sujet doit être déterminé et approuvé par le directeur de recherche le plus tôt
possible dans le processus d’élaboration du mémoire de fin d’études.

Afin de délimiter le sujet et d’en favoriser la compréhension par le directeur de


recherche ou par tout autre intervenant, il est recommandé de l’accompagner
d’un court texte d’une longueur maximale d’une page. Ce texte comprendra un
résumé de la problématique et des objectifs de la recherche ainsi qu’un plan
sommaire.

Pour être accepté, le sujet du mémoire de fin d’études doit être lié à la spécialité
choisie suivie par l'étudiant.

3.2 La page-titre

Le mémoire de fin d’études est un document scientifique. En tant que tel, il sera
appelé à devenir une référence à consulter. Dès lors, il doit être facilement
identifiable et repérable dans les indexes bibliographiques. Il est donc important
que toutes les informations pertinentes au mémoire de fin d’études (titre, nom de
l’auteur, non de l’institution d’enseignement, date, etc.) apparaissent de façon
claire sur la première page du mémoire. Cette page s’appelle la page-titre.

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La page-titre du mémoire de fin d’études des étudiants (es) du CIESA-Canada et


de l’IST doit, impérativement, être rédigée et présentée selon un format bien
précis, qui ne souffrira d’aucune déviance. La page-titre contiendra les
renseignements suivants :

1. Le titre du mémoire de fin d’études : le titre doit être suffisamment explicite pour
refléter fidèlement le contenu du mémoire de fin d’études.
2. Le prénom et nom de l’étudiant : le CIESA-Canada et l’IST limitent à trois (3)
(3) le total des noms et prénoms à paraître sur la page-titre.
3. La première mention suivante : « Programme d’études en Gestion Éthique et
Responsable des organisations (Spécialité) ».
4. La deuxième mention suivante : « Mémoire présenté en vue de l’obtention du
Diplôme de Master professionnel (Diplôme d’Études
Supérieures
Spécialisées canadien) ».
5. La troisième mention suivante : « Centre International d’Études Supérieures
Appliquées du Canada (CIESA-Canada, Edmundston, Nouveau-Brunswick,
Canada) et Institut Supérieur privé de Technologies (IST, Ouagadougou,
Burkina Faso) ».
6. Le mois et l’année de dépôt du mémoire.
7. La quatrième mention suivante : « © Prénom et nom de l’étudiant, année ».

Il est important de mentionner que tous les renseignements énumérés ci-dessus


doivent apparaître en justification « centré » sur la page-titre. Par ailleurs, les
normes typographiques édictées auparavant s’appliquent. L’Annexe 3.2 donne le
modèle de la page-titre de tout mémoire de fin d’études soumis au CIESACanada
et à l’IST.

3.3 La table des matières

La table des matières est, comme son nom l’indique, une table, un répertoire, une
liste ordonnée du contenu du mémoire. Elle énonce les différentes sections, les
chapitres, les sous-chapitres, etc.

Dans la table des matières, le plan détaillé du contenu scientifique du mémoire


est précédé d’une section déclinant les éléments les moins « scientifiques » du
mémoire. Ainsi, les éléments suivants sont répertoriés dans cette section :
dédicace, remerciements, résumé, liste des abréviations, liste des figures, liste
des tableaux, liste des annexes, etc.

La table des matières est générée automatiquement par le logiciel Microsoft Word
(Menu « Insertion », tables et index, table des matières). Pour obtenir la
génération automatique de la table des matières, le rédacteur du texte doit, au

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préalable, sélectionner chaque titre et lui affecter le niveau de titre souhaité


(Menu « Format », style, titre 1 ou 2 ou 3, etc.). Dans ce contexte, la table des
matières est automatiquement mise à jour à chaque ouverture du fichier.

À noter : la table des matières se trouve au début du mémoire de fin d’études,


après la page des remerciements.

Dédicace

Sur cette page, l’étudiant (e) écrit la dédicace de son choix. La dédicace doit avoir
les caractéristiques suivantes :
- Emplacement : au milieu de la page, tant dans le sens de la longueur que dans le
sens de la largeur.
- Typographie : la dédicace doit être écrite en caractère « Italique ».
L’interligne doit être de 1,0. Lorsqu’il s’agit d’une citation, celle-ci
doit être mise entre guillemets (« … »). Le nom de l’auteur doit
apparaître au bas de la citation, en caractères « Normal », et justifié
à droite.
- Longueur : la dédicace ne doit pas dépasser une longueur de cinq
(5) lignes. Pour une citation qui dépasserait cette longueur de cinq
(5) lignes, il est conseillé de réduire la longueur de celle-ci à l’aide
de points de suspension « … », tout en s’assurant de sauvegarder
le sens et la bonne compréhension de la citation.

Résumé

Le résumé concerne la recherche proprement dite. Le résumé doit susciter


l’intérêt du lecteur pour la recherche. Il doit être concis et précis dans ses
énoncés. Il doit être le reflet parfait du mémoire. En effet, le résumé doit rendre
compte : (1) des idées principales développées dans le mémoire de fin d’études,
(2) des résultats majeurs obtenus en fonction de l’approche méthodologique
choisie, et (3) la conclusion qui s’impose suite à la discussion de ces résultats.

Le résumé doit être conçu selon les techniques standards d’élaboration d’un
résumé de texte.

L’une des meilleures techniques utilisées pour résumer un mémoire de fin


d’études est de résumer chaque chapitre puis, dans une synthèse finale, produire
un texte cohérent qui permet au lecteur de saisir, dès le départ, toute la
dimension, la pertinence et le sérieux de la recherche, des résultats obtenus et
des conclusions tirées.

En général, le résumé d’un mémoire de fin d’études ne doit pas dépasser deux (2)
pages.

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Remerciement

Il est de bon aloi, et fortement recommandé à l’étudiant (e), d’adresser des


remerciements aux personnes de son choix, et plus particulièrement à tous ceux
qui ont contribué, de près ou de loin, à sa réussite dans ses études et à
l’accomplissement de sa recherche, notamment : son directeur de recherche, sa
famille, etc.

Les remerciements ne doivent pas dépasser la longueur d’une demi-page. Les


caractéristiques typographiques sont similaires à celles de l’ensemble du
mémoire de fin d’études.

Liste des acronymes, Liste figures, Liste des tableaux et Liste des annexes

Comme l’indique leur nom respectif, chacune de ces rubriques de la table des
matières donne la liste, chapitre par chapitre (excepté les acronymes), des
figures, des tableaux et des annexes apparaissant dans le mémoire.

Chaque figure, chaque tableau et chaque annexe porte un numéro composé de


deux chiffres : le premier chiffre réfère au chapitre auquel appartient la figure, le
tableau ou l’annexe. Le deuxième chiffre réfère au numéro de la figure, du
tableau ou de l’annexe dans le chapitre

Exemples :

Figure 1.1, Figure 2.5, …, Tableau


6.4, Tableau 7.9, …, Annexe 1.3,
Annexe 4.2, etc.).

La liste des acronymes (ou des abréviations) répertorie, par ordre alphabétique,
tous les acronymes cités dans le texte du mémoire et donne leur signification
respective.

Exemples :

BAD Banque Africaine de Développement


CEDEAO Communauté Économiques Des États de l’Afrique de l’Ouest
OHADA Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires
OIT Organisation Internationale du Travail

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UEMOA Union Économique et Monétaire Ouest-Africain


OMS Organisation Mondiale de la Santé

3.4 L’introduction

Comme mentionné au début de ce chapitre (point « Mise en garde »),


l’introduction est l’une des trois (3) parties du mémoire de fin d’études (avec le
résumé et la conclusion) qui sont systématiquement lues par les lecteurs, et plus
particulièrement par les évaluateurs. L’introduction est la partie qui permet au
lecteur d’apprécier non seulement la pertinence de la recherche, mais également
et certainement l’auteur du mémoire de fin d’études. Elle constitue, de ce fait,
une des parties les plus importantes du mémoire de fin d’études.

Dès lors, l’étudiant (e) doit y accorder le plus grand soin, tant au niveau de la
qualité rédactionnelle qu’au niveau de l’argumentation et de la justification de la
recherche.

L'introduction a pour objectif d’informer, avec précision, le lecteur sur les


questions traitées dans le mémoire et sur les méthodes qui seront utilisées pour y
répondre. Afin de s’assurer de l’atteinte effective de cet objectif d’information
précise, l’étudiant pourra, entre autres, rédiger une introduction dont la longueur
du texte sera d’environ deux (2) pages, mais qui ne dépassera pas trois (3)
pages.

L’introduction doit être non seulement pertinente, mais également attrayante.


Attirante pour le lecteur. Elle doit, dès le départ, capter l’attention du lecteur,
susciter son intérêt.

L’introduction doit contenir, au minimum, les quatre composantes suivantes :

1. l’énoncé du sujet;
2. l’énoncé (résumé) de la problématique;
3. l’énoncé des objectifs et des hypothèses de la recherche;
4. l’énoncé de l’approche méthodologique et du plan du mémoire.

Ainsi, l’étudiant (e) doit amener le sujet par quelques phrases, par quelques
généralités sur celui-ci.

Par la suite, il (elle) doit poser la question centrale qui justifie la pertinence de la
recherche. La question centrale doit être posée avec force et conviction. Il faut y
apporter les détails nécessaires à sa bonne compréhension et à sa justification.

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De cette question découlera, quasi naturellement, le résumé de la problématique


qui contiendra, entre autres, les hypothèses mises de l’avant pour trouver la (les)
réponse (s) à la question centrale. Il faut également associer, à ces hypothèses,
les objectifs de la recherche.

À la suite de la problématique (avec les hypothèses de travail et les objectifs de la


recherche) viennent, d’une part, la description sommaire de l’approche
méthodologique, c’est-dire quelles méthodes vont permettre de trouver la (les)
réponse(s) à la question centrale posée et, d’autre part, la présentation du plan
succinct du mémoire de fin d’études.

Remarque importante :

Étant donné la nature du contenu de l’introduction, celle-ci doit constituer la


dernière étape de la rédaction du mémoire de fin d’études. Ainsi, on écrit
l’introduction d’un texte, d’un mémoire, après avoir écrit la totalité du texte, du
mémoire. Il est alors recommandé de mettre en pratique cet adage de Nicolas
Boileau (1674) : « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour
le dire arrivent aisément ».

3.5 La problématique

Pour définir, caractériser et, en même temps, conseiller une approche


rédactionnelle de la problématique du mémoire de fin d’études, il est important de
rappeler la définition de ce dernier. Dans la partie « Généralités » de ce guide, le
CIESA-Canada a déterminé que le mémoire de fin d’études était, entre autres, «
… un texte … dont le but est d’approfondir l’étude d’un thème particulier … ».

Comme mentionné auparavant, la rédaction du mémoire de fin d’études débute


par le choix, la détermination d’un sujet, c’est-à-dire d’un « thème à approfondir, à
étudier selon les normes scientifiques ». Une fois le sujet déterminé, l’étudiant (e)
doit convaincre son directeur de recherche d’abord, puis les évaluateurs, ou tout
lecteur éventuel du mémoire, de la pertinence du sujet choisi. Il doit justifier en
quoi le sujet choisi est assez important pour mériter que l’on s’y attarde, qu’on
l’analyse dans le contexte d’une étude scientifique. Pourquoi le sujet choisi est
important ?

Cette question sur l’importance et la pertinence du sujet constitue la question


centrale que l’étudiant doit obligatoirement poser, et à laquelle il doit donner une
ou des réponses scientifiquement crédibles. L’énoncé de la question centrale

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ainsi que la ou les réponses qui lui sont données doivent être effectués dans le
cadre d’une « problématique ».

Remarque :

Pour certains puristes de la langue française, le vocable « problématique » serait


un abus de langage. Il faudrait lui préférer le terme « problème ». Ne voulant pas
s’immiscer dans un débat de linguistes, le CIESA-Canada a décidé de s’aligner
sur le choix de la très grande majorité des universités et institutions
d’enseignement supérieur francophones, et d’adopter le terme
« problématique ».

La problématique est donc cette partie du mémoire de fin d’études qui permet :

(1) une mise en contexte du sujet basée sur la consultation de quelques


documents pertinents portant sur le thème. L’étudiant (e) doit alors
relever, dans ses documents, les positions, les arguments et les
méthodes développés par les chercheurs qui ont traité du sujet.

(2) la justification du sujet basée sur une prise de position de la part de


l’étudiant. (e). Cette prise de position se prend en posant des
questions. Plus précisément, l’étudiant (e) doit, suite à la
consultation de la littérature scientifique sur le sujet, poser une
question centrale et, éventuellement, des questions subsidiaires en
relation avec le sujet choisi et les positions et arguments des autres
chercheurs.

Dans cette section de la problématique, l’étudiant (e) veillera à


relever les carences constatées dans le traitement, par les autres
chercheurs, du sujet choisi. Il (elle) apportera, dans le cadre d’une
réflexion personnelle, tous les arguments nécessaires à la
justification de la pertinence et de l’originalité de son sujet.

La problématique permet donc à l’étudiant (e) de circonscrire son sujet de


recherche et d’en justifier la pertinence et l’originalité.

Comment circonscrire son sujet de recherche ? L’étudiant (e) doit savoir qu’un
sujet de recherche peut être traité sous différents angles. Exemple : la gestion
d’entreprise peut être étudiée sous différents aspects : financiers, production,
gestion de ressources humaines, marketing, etc. Mais l’étude de la gestion
d’entreprises selon l’un ou l’autre de ces aspects serait trop vaste, trop large, trop
générale pour satisfaire aux exigences d’un mémoire de fin d’études. Il serait
donc plus approprié, pour l’étudiant (e), de restreindre l’angle d’étude de la
gestion d’entreprises, de le circonscrire, de le préciser davantage. Il lui sera alors

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plus aisé de démontrer, dans le cadre d’une problématique bien élaborée, la


pertinence, l’originalité, voire le caractère innovant du sujet circonscrit.

Ainsi, et en référence à l’exemple cité ci-dessus, l’étudiant (e) pourra toujours


décider d’étudier la gestion d’entreprises sous l’angle de la gestion des
ressources humaines. Mais, pour une étude plus fine, plus précise, il (elle) pourra
décider de circonscrire, de limiter sa recherche en traitant la gestion des
ressources humaines sous l’un des aspects suivants : gestion de conflits (gestion
verticale = gestion de conflits entre le supérieur et le subalterne et/ou gestion
horizontale = gestion de conflits entre collègues), gestion du changement,
productivité des employés, éthique professionnelle. En faisant un tel choix,
l’étudiant (e) peut très bien traiter son sujet de recherche avec toute la rigueur
scientifique dévolue à un mémoire de fin d’études, sans nier pour autant
l’importance des autres aspects dans le processus de gestion des ressources
humaines en entreprise.

Dans la problématique, l’étudiant (e) doit justifier son choix de sujet et bien
argumenter, avec objectivité, sa position par rapport aux études menées sur le
même sujet par d’autres chercheurs. Il est donc bien établi qu’une problématique
ne peut se construire sans une connaissance préalable minimale du sujet,
notamment en faisant un état de la littérature spécialisée.

Par ailleurs, l’étudiant (e) devra conclure sa problématique en énonçant l’objectif


général de sa recherche. L’énoncé de cet objectif général correspondra, en fait,
à la question centrale qu’il avait posée dès le départ.

La problématique permettra donc à l’étudiant (e) d’aborder, en toute


connaissance de cause, les étapes suivantes du mémoire de fin d’études, à
savoir :

(1) la définition des objectifs de la recherche . Ces objectifs seront en


relation directe avec la question centrale et les questions
subséquentes déjà posées par l’étudiant ;

(2) la rédaction du cadre théorique sous forme d’une revue de la


littérature sur le sujet du mémoire de fin d’études ;

(3) l’émission des hypothèses de travail . Les hypothèses de travail


s’avèreront n’être que les réponses possibles aux objectifs de la
recherche énoncés auparavant ;

(4) l’énoncé de la démarche méthodologique . La démarche


méthodologique permettra, lorsqu’exécutée, de confirmer, d’infirmer
ou d’affiner les hypothèses émises.

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3.6 Les objectifs de la recherche

Après avoir rédigé la problématique de son sujet de mémoire de fin d’études, il


est conseillé à l’étudiant (e) de conclure cette dernière par la question centrale
posée dès le départ. Cette question centrale devra être reformulée sous la forme
de l’objectif général visé par le mémoire de fin d’études.

Ainsi, les objectifs de la recherche correspondent, en fait, à la question centrale et


aux questions subsidiaires que l’étudiant (e) a posées dans le cadre de sa
problématique. Les objectifs de recherche sont de deux natures :

(1) L’objectif général : il correspond à la question centrale de départ. Il


va, par son atteinte, changer la situation du contexte étudié.

(2) Les objectifs spécifiques : ils correspondent aux questions


subsidiaires posées dans la problématique. Ils vont, par leur
atteinte, changer la situation de chaque élément concerné par
chacune des questions subsidiaires.

Pour énoncer chaque objectif, il est conseillé de commencer par un verbe à


l’infinitif.
Exemple : La recherche vise à :

1. démontrer qu’il existe une relation de cause à effet entre …


2. étudier l’impact de … sur ….
3. modifier …. par …..

3.7 Le cadre théorique (ou revue de la littérature)

Pour réaliser une étude adéquate et satisfaisante de son sujet de recherche,


l’étudiant (e) doit d’abord, se poser une série de questions sur ce sujet de
recherche, notamment :

- D'où vient le problème identifié dans la question centrale ?


- Qu'est-ce qui a été écrit sur ce sujet ?
- Quelles sont les connaissances scientifiques disponibles sur ce sujet
ou sur des sujets connexes ?
- Quel scientifique a déjà traité ce sujet ou un sujet semblable ?
- Quels aspects du sujet ont déjà fait l’objet de recherches et quels ont
été les méthodes utilisées et les résultats obtenus ? - Etc.

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En d’autres termes, l’étudiant (e) doit définir le cadre théorique de son sujet de
recherche, ou encore faire l’état de la littérature scientifique en relation avec son
sujet de recherche.

Dans un premier temps, l’étudiant (e) doit présenter les éléments conceptuels qui
permettent de situer son domaine de recherche. Pour faire une telle « mise en
contexte », l’étudiant (e) doit effectuer de nombreuses lectures (livres, articles
scientifiques, etc.) qui lui permettront d’avoir une connaissance profonde et une
compréhension juste du domaine de recherche.

Sur la base de cette « mise en contexte », l’étudiant (e) doit préciser, raffiner son
sujet de recherche. Pour ce faire, il (elle) doit sélectionner des ouvrages
scientifiques qui traitent spécifiquement de son sujet de recherche ou de sujets
connexes. Suite à ces lectures, l’étudiant (e) devra alors être en mesure de
présenter une description organisée des éléments de théorie, les acquis et les
résultats déjà établis sur le sujet de recherche et sur la question centrale qu’il
avait posée dans la problématique.

Dans le cadre de cette description organisée, l’étudiant (e) devra donc faire le
point du contenu analytique et critique des ouvrages généraux et spécifiques
traitant de sa problématique. Il (elle) devra montrer les points non abordés ou
sommairement abordés, et choisir des centres d’intérêt pour son mémoire.
L’étudiant (e) doit également garder à l’esprit le fait qu’il devra aussi rendre
compte, analyser et critiquer les méthodes utilisées par les autres chercheurs, en
relation avec son sujet de recherche.

3.8 Les hypothèses de recherche

Les hypothèses constituent le matériel de base de la recherche. Une hypothèse


est une proposition de réponse anticipée à une question (question centrale ou
question subsidiaire). Ce faisant, chaque hypothèse émise par l’étudiant devra,
obligatoirement, constituer une réponse directe à chacun des objectifs de la
recherche. Ces propositions de réponses devront donc être testées dans le
mémoire, et être, confirmées, infirmées ou affirmées à la fin de la recherche.
Dans un mémoire de fin d’études de niveau Master professionnel, il est
recommandé à l’étudiant d’émettre, au maximum, quatre hypothèses de travail.

Remarque importante :

Le nombre d’hypothèses DOIT ÊTRE ÉGAL au nombre d’objectifs. Sans cette


cohérence, la recherche sera AUTOMATIQUEMENT REJETÉE par les
évaluateurs qui concluront à une ABSCENCE DE FIL CONDUCTEUR.

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3.9 La démarche méthodologique

La « démarche méthodologique », également nommée « approche


méthodologique », ne doit, en aucun cas, être confondue avec la
« méthodologie » qui est, elle, une science.

Cette partie du mémoire de fin d’études permet à l’étudiant (e) de décrire la


manière dont il (elle) va obtenir les résultats de son étude, de sa recherche. Dans
cette partie du mémoire, l’étudiant (e) décrira donc le matériel et les méthodes
qu’il (elle) va utiliser pour mener sa recherche et obtenir les résultats.

Parmi les méthodes décrites, l’étudiant (e) n’oubliera pas de mentionner les
méthodes d’analyse des résultats, notamment et si nécessaire, les méthodes
statiques utilisées. L’étudiant (e) n’oubliera pas non plus de définir les limites de
sa recherche, et plus particulièrement les limites à observer dans l’interprétation
des résultats obtenus.

Le matériel et méthodes à utiliser dépendent du sujet et des moyens à la


disposition de l’étudiant (e). Toutefois, la démarche méthodologique doit être
conçue de façon à permettre l’atteinte des objectifs fixés. Le matériel et les
méthodes utilisés doivent donc être choisis et orientés, dans leur exécution, vers
les réponses suggérées dans les hypothèses de recherche.

Il est donc primordial, pour l’étudiant (e) de rédiger, avec le plus grand soin, la
démarche méthodologique. Celle-ci doit faire montre d’une clarté totale dans son
énoncé et dans l’orientation de l’analyse et de l’interprétation des résultats. La
démarche méthodologique doit être complète (pour pouvoir conduire à tous les
résultats anticipés), tout en demeurant facile à la lecture et à la compréhension.

Il est donc conseillé à l’étudiant (e) de prendre du temps, de prendre du recul


pour rédiger cette partie, combien importante, du mémoire de fin d’études. En
effet, on ne jugera les contributions de l’étudiant (e) à l’avancement des
connaissances dans son domaine de spécialité que par la manière dont sa
recherche a été conduite.

Sans prétendre à l’exhaustivité ni à l’exclusivité, la démarche méthodologique


suggérée devrait comporter les éléments suivants (si applicables à la recherche) :

1. la description du site ou des lieux où la recherche est menée;


2. la description du matériel utilisé (types et sources des données utilisées,
questionnaires, matériel et équipements de terrain et de laboratoire,
équipements de mesure, types d’observations, types d’entrevues, etc.);
3. la description des méthodes utilisées;
4. la description de la population étudiée;

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5. la détermination de la taille de l’échantillonnage (description des formules


statistiques utilisées pour déterminer cette taille ou, à défaut, explications
claires et motivées du choix de la taille);
6. la description de l’échantillonnage (pour une population, il faudra
déterminer : le nombre d’individus, l’âge, le genre, le niveau d’études, et
d’autres caractéristiques utiles à la recherche);
7. la description de la méthode d’échantillonnage;
8. la description du dispositif expérimental;
9. la description des variables dépendantes et indépendantes;
10.la détermination et la description des critères et indicateurs de suivi et
évaluation (suivi des opérations et suivi d’impacts);
11.la description de la méthode de collecte et de traitement des données
(utilisation de logiciels spécialisés, analyses de laboratoire, méthodes
d’analyses statistiques, etc.);
12.la description des mesures de contrôle des effets secondaires et/ou des
mesures de mitigation;
13.les limites de la recherche tant au niveau technologique (absence ou
difficultés d’obtention de certaines technologies nécessaires à la bonne
conduite de la recherche, absence ou difficultés d’obtention de certains
équipements ou matériel, etc.), qu’à d’autres niveaux (financement,
disponibilité de ressources humaines, etc.);
14.etc.

Comme il n’y a pas d’ordre de préséance, il appartiendra donc à l’étudiant


d’organiser ces éléments dans sa démarche méthodologique.

Remarque importante :

Si la recherche est quantitative, l’étude doit, impérativement et à priori, recourir à


une analyse statistique des résultats obtenus.

En effet, l’absence d’analyse statistique pourrait remettre en cause les résultats de


l’étude si ces derniers ne sont pas validés en fonction des éléments tels :
tolérance maximal d’erreur, niveau de confiance, etc. Advenant que l’étudiant ne
puisse utiliser l’analyse statistique, il devra justifier avec vigueur cette situation, en
recourant, entre autres, aux résultats obtenus dans des études antérieurs faites
dans le même domaine et menées dans les conditions expérimentales similaires.

3.10 Les résultats

L’obtention de résultats constitue l’aboutissement de la recherche. Dans la partie


« Résultats », l’étudiant doit présenter tous les résultats qu’il a obtenus suite à la
mise à exécution de sa démarche méthodologique. De plus, ces derniers doivent

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être articulés selon la logique des idées énoncées dans les objectifs et les
hypothèses de sa recherche.

Afin d’éviter une interprétation non désirée, voire erronée de ses résultats de la
recherche ou, pire encore, une contestation pure et simple de ceux-ci, il est
impérativement recommandé à l’étudiant (e) de toujours commencer la
présentation de chaque résultat obtenu par les expressions du genre : « Dans les
conditions de l’étude …; Compte tenu de nos conditions d’études …; Compte
tenu de notre approche méthodologique … etc.

Ces expressions ont le mérite de ramener le lecteur à la véritable dimension de


l’étude, en lui « imposant » une prise en compte systématique des conditions
spécifiques dans lesquelles l’étude a été menée.

Il existe deux (2) façons de présenter les résultats :

1. chaque résultat est présenté, analysé et discuté au fur et à mesure;


2. tous les résultats sont présentés, les uns à la suite des autres dans une
partie du mémoire de fin d’études (partie « Résultats »), puis chaque
résultat est analysé et discuté dans une autre partie du mémoire de fin
d’études (partie « Discussion »).

Le CIESA-Canada a opté pour la deuxième façon de présenter les résultats et


d’en faire l’analyse et la discussion. Cette façon de procéder permet à l’étudiant
(e) d’analyser et de discuter des résultats qui auront déjà été présentés, dans leur
totalité, au lecteur. Le fil conducteur et la logique du raisonnement de l’étudiant
sont ainsi maintenus et mieux perçus par le lecteur.

Lorsque l’étudiant (e) a recours à des analyses statistiques, il (elle) doit présenter
les calculs et les résultats des analyses statistiques utilisées.

Par ailleurs, l’étudiant (e) doit présenter, dans la partie « Résultats », les résultats
globaux ou les résultats les plus significatifs. Il (elle) doit donc épurer ses
résultats. Il (elle) doit les compiler de façon à présenter une vue d’ensemble
facilement compréhensible par le lecteur. Toutefois, cette vue d’ensemble doit
demeurer précise et représentative de la réalité et de l’exactitude des résultats
obtenus. En d’autres termes, les résultats globaux présentés doivent demeurer
fidèles aux résultats bruts obtenus. Épurer ne veut dire, en aucun cas, amender,
restreindre ou sélectionner avec des « à priori ». Les résultats bruts pourront,
éventuellement, être placés dans les annexes.

Les résultats doivent être présentés sous l’une ou l’autre des formes suivantes :

(1) Tableau : afin de respecter la prémisse de présentation des résultats


globaux, un tableau de résultats devrait comporter un maximum de cinq

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lignes et de cinq colonnes, ou correspondre au nombre de variables


définies dans la démarche méthodologique.

Exemples :

« Le Tableau 1.3 montre les résultats moyens (en pourcentage et par


spécialité) obtenus par les cohortes d’étudiants en Sciences de la Gestion
(SGE),

Tableau 3.1 : Résultats moyens (en pourcentage et par spécialité) des


cohortes d’étudiants en Sciences de la Gestion (SGE).

COHORTE CCA GPD GRH MKT

Cohorte1 75 78 78 80
Cohorte2 79 80 76 78
Cohorte3 76 82 81 76
Cohorte4 78 80 80 80
Cohorte5 80 83 82 81

Moyenne

Légende :

CCA : Comptabilité, Contrôle et Audit


GPD : Gestion de projets de développement durable
GRH : Gestion des ressources humaines
MKT : Marketing

Note importante :

La légende doit avoir une taille de caractère 10, par opposition à l’ensemble
du texte qui a une taille de caractère 12.

(2) Figure : une figure doit comporter un maximum de cinq éléments ou


variables. Les figures peuvent être des : histogrammes, diagrammes,
cartes, photos, etc.

Exemples

Figure 3.1

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Figure 3.2 :

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Figure 3.3 :

Figure 3.4 :

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Figure 3.4 : projets énergies renouvelables

Figure 3.5 : Manifestation syndicale

3.11 La discussion

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Dans cette partie de son mémoire de fin d’études, l’étudiant (e) doit être en mesure
de répondre aux questions suivantes :

(1) Quelle signification doit-il donner à ses résultats ?

(2) Quelle contribution apportent-ils à l’avancement des connaissances dans


son domaine de spécialité ?

(3) Les résultats obtenus concordent-ils avec les théories courantes ?

(4) Les résultats obtenus offrent-ils de nouvelles perspectives ?

(5) Les résultats obtenus suggèrent-ils de nouvelles théories ou de nouveaux


mécanismes ?

En d’autres termes, l’étudiant doit faire l’interprétation des résultats obtenus et


énoncés dans la partie « Résultats ».

La démarche à suivre est la suivante :

(1) faire un bref rappel (résumé) des hypothèses de recherche;

(2) valider (si applicable) vos résultats à l’aides des résultats des analyses
statiques;

(3) en se référant à chaque résultat obtenu, confronter celui-ci à des résultats


obtenus dans des recherches antérieures par d’autres chercheurs. À ce
niveau les théories énoncées dans le cadre théorique (ou revue de la
littérature) deviennent une base de référence importante;

(4) confirmer, infirmer ou affirmer chacune de des hypothèses de recherche;

(5) bref, répondre à toutes les questions posées auparavant;

(6) faire une autocritique en précisant, une fois de plus, les limites de la
recherche, ou encore, en relevant les erreurs qui ont pu s’introduire dans la
recherche. L’étudiant (e) doit s’éloigner de sa perspective habituelle. Il doit
prendre de la distance avec sa propre recherche. Il doit, dans la rubrique «
Discussion », être son propre évaluateur. Il doit, en tout temps demeurer
scientifiquement honnête et être prêt à suggérer, sur base de ses propres
erreurs constatées, les améliorations qui s’imposent dans ce type de
recherche.

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Par ailleurs, l’étudiant (e) ne doit jamais perdre de vue le fait qu’il (elle) devra, en
tout temps, être capable de faire valoir les résultats de sa recherche non
seulement aux spécialistes de son domaine de recherche, mais également à des
spécialistes d’autres domaines, voire même à des non-spécialistes.

3.12 La conclusion

Dans cette partie du mémoire de fin d’étude, l’étudiant (e) offre au lecteur la
perspective finale de sa recherche.

La « Conclusion » du mémoire de fin d’études est constituée de deux parties :

(1) le résumé de la recherche;


(2) la mise en perspective, l’élargissement de la recherche.

Le résumé de conclusion

Dans cette partie de la « Conclusion », l’étudiant (e) résume son travail de


recherche, tout comme il l’a fait dans le résumé du début de son mémoire de fin
d’études. Mais, contrairement à ce premier résumé, le résumé de conclusion
peut être plus long, plus explicatif, voire plus qualificatif.

Dès lors, on doit retrouver dans cette partie de la « Conclusion », les éléments
suivants :

(1) le rappel de la problématique ;


(2) le rappel de la démarche méthodologique utilisée ;
(3) les principaux résultats ;
(4) les principaux éléments de la discussion.

La mise en perspective de la recherche

Dans cette partie de la « Conclusion », l’étudiant (e) élargit sa recherche par un


questionnement conséquent :

(1) Quel sont les apports de ce travail de recherche à l’avancement des


connaissances scientifique dans le domaine de spécialité ?
(2) Quelles sont les implications pratiques de la recherche ?
(3) Comment peut-on améliorer la conduite d’une recherche comme celle-ci ?
(4) Quelles sont les limites de cette recherche ?
(5) La recherche suggère-t-elle des questions supplémentaires et qui seraient
d’intérêt pour d’autres recherches ?
(6) Quelles sont les prolongements nécessaires de la recherche ?

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La « Conclusion » devrait, malgré tout, être raisonnablement courte


(quelques pages). Afin d’en mesurer la portée et la clarté de
compréhension, il est suggéré à l’étudiant (e) de la faire relire par un
nonspécialiste, et de lui demander d’en faire la critique.

L’étudiant (e) ne doit jamais perdre de vue que des carences éventuelles dans la
partie développement du mémoire de fin d’études peuvent, du moins en partie,
être compensée par la qualité avérée de l’introduction et de la conclusion.

Néanmoins, l’étudiant (e) doit, tout en faisant preuve de modestie, défendre avec
vigueur sa recherche pour mériter une appréciation de son directeur de
recherche, des correcteurs et évaluateurs externes, et des autres lecteurs de son
mémoire de fin d’études.

3.13 La bibliographie

Dans la « Bibliographie », l’étudiant (e) fait la liste de tous les ouvrages qu’il a
consultés pour réaliser sa recherche et pour rédiger son mémoire de fin d’études :
livres, articles scientifiques (c’est-dire ceux publiés dans des Revues dotés un
comité de lecture), rapports professionnels, dossiers spéciaux dans des Revues
non spécialisées, ainsi que les sites Internet (sites web).

La « Bibliographie » contient toutes les références détaillées des ouvrages listés,


notamment : nom et prénom du ou des auteurs, année d’édition, titre de
l’ouvrage, maison d’édition, revue ou organisme d’appartenance, nombre de
pages ou pagination, adresse du site Internet.

Il existe une multitude de façons de présenter une bibliographie. Le


CIESACanada invite impérativement les étudiants à utiliser, dans leur mémoire
de fin d’études, la présentation suivante de la « Bibliographie » :

(1) les ouvrages doivent être présentés par ordre alphabétique d’auteur;
(2) s’il s’agit d’un livre :

a. le nom de l’auteur en lettres majuscules suivi d’une virgule;


b. la première lettre du prénom de l’auteur (l’initiale) suivie d’un point ;
c. l’année d’édition ;
d. le titre du livre ;
e. la maison d’édition ou le nom de la revue, ou le nom de l’organisme
d’appartenance ;
f. la ville et le pays d’édition ;
g. le nom de pages (exemple : …. 214 p.) ;

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Exemples :

BADIBANGA, B. et F. MAZOUZ. 2014. Économie, Entrepreneuriat et Culture


d’entreprises. Notes de cours. CIESA-CANADA. Edmundston (N.-B.),
Canada. 81 p.

LEWIS, P. M. 2015. Le marketing de rue en Afrique. L’Harmattan. Études


africaines, Série Gestion, Paris, France. 512 p.

(3) s’il s’agit d’un article publié dans une Revue :

a. le nom de l’auteur en lettres majuscules suivi d’une virgule;


b. la première lettre du prénom de l’auteur (l’initiale) suivie d’un point;
c. l’année d’édition;
d. Le titre de l’article;
e. le nom de la Revue en Italique;
f. la désignation de la Revue : Tome, vol., no, etc.;
g. la pagination (exemple : …. pp. 25-434);

Exemples :

BIBOUM, A. D. 2015. Pratiques marketing et engagement du client : une


prééminence de l’affinité culturelle. Portail des Revues africaines. Sciences
économiques et de gestion, Vol. 1, No. 1. http://publication.lecames.org

WAAST, R. 2001. Afrique : vers un libre marché du travail scientifique.


Économies et Sociétés, Série F, No 39, Développement. p. 1331-1413

(4) s’il s’agit d’une contribution à un ouvrage collectif :

a. le nom de l’auteur en lettres majuscules suivi d’une virgule;


b. la première lettre du prénom de l’auteur (l’initiale) suivie d’un point ;
c. l’année d’édition ;
d. le titre de la contribution ;
e. les nom et prénom des auteurs principaux (dir.) ou de l’éditeur de
l’ouvrage (éd.) ;
f. le titre de l’ouvrage en Italique ;
g. la maison d’édition ou le nom de la revue, ou le nom de l’organisme
d’appartenance ;
h. la ville et le pays d’édition ;
i. la désignation de la collection, éventuellement : nom, Tome, vol., n o,
etc. ;

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Edmundston, Nouveau-Brunswick, Canada, 46 p.

j. la pagination (exemple : …. pp. 25-43) ;

Exemple :

CERUTTI, S. 1995. La construction des catégories sociales. Boutier, J. et


D. Julia (éd.). Passés recomposés. Champs et chantiers de l’histoire. Paris,
Autrement, p. 224-234.

(5) S’il s’agit d’un site Internet : l’adresse du site doit être citée au complet, en y
ajoutant, le cas échéant, quelques brefs commentaires.

Exemples :

FASSIN, D. L'éthique, au-delà de la règle. Réflexions autour d'une enquête


ethnographique sur les pratiques de soins en Afrique du Sud. Sciences
contemporaines. 2008/3, No 71. p. 117-135. Récupéré de :
http://www.cairn.info/revue-societes-contemporaines-2008-3-page-117.htm

Université de Montréal. 2009. Guide de présentation des mémoires de


maîtrise et des thèses de doctorat. Faculté des études supérieures et
postdoctorales, Montréal (Qué.), Canada, 43 p. Récupéré de :
http://www.fesp.umontreal.ca/fileadmin/Documents/Cheminement/GuidePres
entationMemoiresTheses.pdf

3.14 Les annexes

Les annexes sont composées de :

(1) passages de textes rattachés au sujet du mémoire de fin d’études, mais


non directement reliés à la démonstration ; (2) passages téléchargés sur
Internet ou recopiés, à condition d’en mentionner la source de façon explicite ;
(3) détails de calculs statistiques ;
(4) questionnaire ;
(5) guides d’entretien ;
(6) résultats bruts ;
(7) figures, tableaux, graphiques, cartes, photos et autres illustrations;
(8) appendices explicatifs si nécessaires.

Les annexes doivent être appelées (référés) depuis le corps du texte, en


précisant le numéro (exemple : « L’Annexe 1.1 donne l’historique de ….;
L’annexe 3.1 montre un exemple de la page-titre…, etc.).

Les annexes sont donc indispensables et se trouvent toujours à la fin du document.

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CHAPITRE 4. QUELQUES CONSEILS PRATIQUES

4.1 La rédaction du mémoire de fin d’études

Au niveau rédactionnel, le texte du mémoire de fin d’études doit être continu. Les
phrases ne doivent pas être détachées les unes des autres. Au contraire, elles
doivent former des paragraphes équilibrés et qui constituent une unité dans la
description, dans le raisonnement et dans l’argumentation.

Lorsque l’étudiant (e) rédige son mémoire de fin d’études, il (elle) ne doit jamais
perdre de vue le fait que son mémoire s’adresse à des spécialistes de son
domaine. L’étudiant (e) doit donc, impérativement, éviter de se perdre dans les
dédales des généralités. Celles-ci devraient être renvoyées dans les annexes si
besoin en est. Par contre, s’il est nécessaire de recourir à des informations
spécifiques (dans la revue de la littérature par exemple), celles-ci doivent être
actualisées et doivent toujours comporter la source, notamment lorsque l'on
avance des chiffres, ou lorsqu’on réfère à des tableaux, des figures, etc.

Comme mentionné auparavant (Chap. 3.14 : Les annexes), tous les passages qui
proviennent de sources extérieures (téléchargés, recopiés, photocopiés, etc.)
doivent figurer en annexes s'ils sont repris intégralement. S'ils sont repris
partiellement, ils peuvent figurer dans le corps du texte du mémoire, avec mention
impérative de la source des documents.

Par ailleurs, comme la note attribuée au mémoire de fin d’études n’est pas
proportionnelle à la taille de celui-ci, la synthèse demeura alors et toujours une
des qualités primordiales d'un mémoire de fin d’études. En effet, le risque actuel
avec les sources d'information n'est pas la pénurie mais la surabondance
d'informations. Dès lors, chaque phrase doit avoir un intérêt et être insérée dans
un ensemble logique. Par souci de clarté, les phrases longues et compliquées
sont à éviter.

Il est déconseillé de débuter la rédaction du mémoire de fin d’études avant d'avoir


construit un plan détaillé. Microsoft Word (menu affichage, plan) permet de
travailler en mode plan. Cette procédure peut s'avérer très pratique car elle
permet à l’étudiant d’organiser ses idées et de les ordonner dans ce qui devient le
plan.

Le style

Le style doit rester sobre. Sont à éviter :

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(1) les superlatifs,


(2) les tournures passives,
(3) les formes négatives,
(4) le point d'exclamation (et a fortiori plusieurs point d'exclamation placés les
uns à la suite des autres),
(5) certains adverbes (i.e…, très, beaucoup, toujours, jamais, etc.),
(6) certains adjectifs qui témoignent de l'enthousiasme de l'étudiant
(incroyable, formidable, énorme, etc.),

L'emploi d'acronymes (exemples : UEMOA, PNUD, BAD, OIT, OHADA, etc.) doit
rester modéré et ceux-ci doivent être expliqués lors de leur premier utilisation
ainsi que dans la liste des acronymes.

Hormis dans la « Conclusion », les jugements de valeur et les formes normatives


(il faut, nous devons...) sont à éviter, et doivent dans tous les cas être
accompagnés d'argumentations. L'emploi du "je" et les récits d'expériences
personnelles ne seront acceptés que lors de la soutenance.

Les sauts de lignes et les sauts de paragraphe

Les sauts de ligne et les sauts de paragraphe intempestifs rendent la lecture


difficile. Un saut de ligne correspond à l'annonce d'une nouvelle idée, tandis qu'un
saut de paragraphe marque une nouvelle partie, sous-partie ou autre subdivision.

Divers

Les notes de bas de page (menu insertion, note de bas de page) sont utilisées
pour donner une précision (source d'un chiffre, référence et page d'un ouvrage
pour une citation...), apporter un commentaire personnel ou développer une idée
dont l'issue n'est pas déterminante pour la suite du paragraphe.

Les schémas et tableaux réalisés par l'étudiant (e) sont appréciés, notamment
pour présenter des nombres. Les schémas doivent être réalisés avec les outils
bureautiques appropriés, et non à la main. Tout schéma, tableau ou graphique
comportant des informations ou des données chiffrées doit comporter la source.
Au-delà d'un certain nombre de valeurs (environ 10), le graphique
(automatiquement réalisé par Excel) s'impose.

4.2 L’orthographe

Si les coquilles sont inévitables dans un texte présenté à un lecteur, les fautes
d'orthographe répétées sont inacceptables. Pour éviter ce piège, il est

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impérativement recommandé de recourir au vérificateur d'orthographe et de


grammaire du logiciel de traitement de texte utilisé, notamment Microsoft Word.

Voici quelques fautes d’orthographes « courantes » à éviter :

(1) l'État et non l'état ;


(2) les Italiens et non les italiens (l'adjectif de nationalité ne prend pas de
majuscule, contrairement au substantif) ;
(3) le chiffre d'affaires et non le chiffre d'affaire, l'Union africaine (Union
européenne) et non l'Union Africaine (Union Européenne). La première lettre
des noms est en majuscule, mais les adjectifs ne prennent pas de
majuscule, sauf s'ils sont placés dans un acronyme;
(4) 2e ou 2e et non 2ème ou 2ème ;
(5) etc. et non etc... ;
(6) « comme suite à … », et non « suite à … »;
(7) M. et non Mr...

4.3 La ponctuation

Les couleurs, gras et soulignés dans le texte sont à éviter : un élément important
doit ressortir de lui-même et non artificiellement.

Voici quelques erreurs fréquentes :

(1) Il n'y a pas d'espace avant une virgule ni avant un point ;


(2) Il y a toujours un espace après un point, une virgule, le signe %, le guillemet
de fermeture, après et avant le guillemet d'ouverture ;
(3) Il n'y a pas de point après un titre ;
(4) Contrairement à l'anglais, il n'y a pas de points après un chiffre entier ni de
virgule entre les milliers.

Exemple : On n'écrit pas 300,010,495.2 mais 300 010 495,2.

4.4 Les citations

Une citation doit être placée entre guillemets ("… ") ou («… »). Le caractère doit
être en Italique. La source doit être placée entre parenthèses ( … ). Elle ne doit
comporter que le ou les noms du ou des auteurs et l’année d’édition de l’ouvrage
ou de la revue.

Exemples :

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(1) La démarche devrait être perçue comme « une entorse inqualifiable à la


démocratie et aux droits de l’Homme » (Kasongo, 2014).

(2) Selon Verchères (2015), Ayoun (2014) et Amandi (2014), les


microentreprises ont connu un essor fulgurant depuis leur reconnaissance,
par les instances nationales et internationales, de leur rôle prépondérant
dans les économies des pays en développement.

(3) Afin d’intégrer, de façon harmonieuse, l’évolution de la société dans le


développement de son entreprise, l’entrepreneur doit être capable
d’assurer, «… à un niveau élevé, un leadership qui se voudra novateur,
ouvert aux critiques et aux changements, et capable de résoudre les
conflits qui ne manqueront pas de surgir tout au long du processus »
(Laurent, K., Desbiens, A. et S. Kareto, 2016).

(4) Le guide de rédaction du mémoire de fin d’étude (CIESA-CANADA, 2016),


incite l’étudiant à garder à l’esprit cet adage : « Ce qui se conçoit bien,
s’énonce clairement. Et les mots pour le dire arrivent aisément. » (Boileau,
1674).

Lorsque la citation comporte plus de trois lignes, elle doit être clairement
différenciée du texte. Ainsi, elle sera mise en retrait du texte et en caractère
Italique.

Exemple :

Au final, l’étudiant (e) doit démontrer, d’une part, qu’il (elle) maîtrise son sujet de
recherche et, d’autre part, qu’il (elle) est au courant des principaux ouvrages et
autres écrits (articles scientifiques, etc.) sur le sujet qu’il a traité. Un professeur
disait un jour à ses étudiants :

« … on peut mentir, savoir qu’on est en train de mentir et soutenir une thèse sur
cela. Ce qu’on recherche c’est la conduite des idées, leur raffinement,
l’argumentation, etc. ». Anonyme

Par ailleurs, si la citation est une phrase complète, le point final se place avant le
guillemet fermant. Les points de suspension représentent une coupure dans la
citation.

4.5 La définition des concepts

Si nécessaire, et si applicable, l’étudiant (e) peut clarifier, au bénéfice du lecteur,


les concepts essentiels de son sujet de recherche. Dès lors, il (elle) doit ajouter

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une rubrique « Glossaire » dans la table des matières. Cette rubrique doit être
placée directement après la rubrique « Liste des annexes ».

Aucune norme ne détermine le nombre de concepts à clarifier.


Toutefois, l’étudiant (e) doit demeurer conscient du fait que tout ne peut être
défini. Il (elle) doit alors faire un choix judicieux des concepts à définir. En effet, il
doit donner la priorité aux concepts les plus utilisés, tout en gardant également
quelques concepts parmi les moins utilisés. Enfin, il est conseillé à l’étudiant de
s’assurer que la définition des concepts retenue lui permettra de s’affirmer et non
de permettre à un non-spécialiste de le comprendre.

4.6 Quelques formulations utiles pour marquer l’organisation du texte

Voici quelques formulations utiles pour annoncer les différentes parties d'un
travail universitaire, dont le mémoire, ou pour marquer des transitions entre des
parties, des paragraphes ou des idées.

Pour introduire

La présente recherche a pour objet de + infinitif (inf.).

Exemples :

La présente recherche a pour objet d’analyser, de décrire, de développer,


d’étudier, de proposer, de recenser, de répertorier…

Notre recherche a pour objectif + substantif ou groupe nominal (GN)

Exemple :

(1) Notre recherche a pour objectif l’analyse, l’adaptation de…


(2) Ce mémoire traitera de... + GN
(3) L’objectif de la présente recherche est de + inf.
(4) Cette recherche vise + GN
(5) Cette recherche vise à + inf.
(6) Cette étude fournira + GN
(7) Cette étude mettra en évidence + GN
(8) Dans cette étude/ ce chapitre / cette section, nous nous proposons de +
inf.
(9) Cette étude / ce chapitre / cette section permettra de + inf.
(10) L'objet du présent chapitre / de la présente section est de + inf.
(11) Les considérations qui suivent ont pour but de + inf.
(12) Dans cette étude/ ce chapitre / cette section, nous nous proposons de +

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inf.
(13) Cette étude / ce chapitre / cette section permettra de + inf.
(14) L'objet du présent chapitre / de la présente section est de + inf.
(15) Les considérations qui suivent ont pour but de + inf.

Note :

Pour plus d’information, veuillez consulter : HEC MONTREAL. Guide pour la


rédaction d’un travail universitaire de 2 e cycle. Maîtrise ès sciences de la gestion
(M. Sc.). Centre d’aide en Français et en rédaction universitaire. Annexe A. p. 20-
23.

Récupéré de :
http://www.hec.ca/qualitecomm/caf/guide-redaction-depot-memoire.pdf

CHAPITRE 5. RÉGLEMENTS UNIVERSITAIRES

5.1 Plagiat
5.2 Fraude

Pour ce chapitre, l’étudiant (e) est convié à consulter la rubrique « Les Règlement
du CIESA-Canada » dans le gestionnaire Internet CyberNova du CIESA-Canada.
L’étudiant (e) est également convié à prendre connaissance des parties relatives
au plagiat et à la fraude dans le document suivant mis à sa disposition par le
CIESA-Canada :

GINGRAS, F-P. 2003, Guide de rédaction des travaux universitaires


Université d'Ottawa. École d'études politiques, Faculté des sciences sociales
CONCLUSION

Pour conclure ce guide, nous ferons une récapitulation des éléments que doit
contenir chacune des parties du mémoire de fin d’études,

Toutefois, nous tenons à rappeler à l’étudiant (e) qu’au-delà de son exigence


académique, le mémoire de fin d’études est un travail scientifique de haut niveau,
certainement le premier travail de ce genre que la grande majorité des étudiants
(es) ont eu à réaliser. Pour certains, cette recherche scientifique sera peut-être la
dernière qu’ils (elles) auront à mener au cours de leur carrière professionnelle.
Quelle que soit sa place dans la carrière professionnelle de son auteur, le
mémoire de fin d’études sera, après le diplôme de Master professionnel obtenu,
le second « trophée » que l’étudiant (e), le directeur de recherche et les
institutions d’enseignement auront de la fierté à brandir, à exhiber dans leur
bibliothèque. Il (elle) doit donc être produit avec le plus grand soin. C’est pour

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toutes ces raisons que nous avons insisté sur la démarche qui garantira à tous, et
surtout à l’étudiant (e), la fierté de sa recherche.

Le titre : le mémoire doit avoir un titre clair, court et simple, quitte à donner un sous-
titre plus explicite.

La longueur du texte : cette donnée dépend des choix de l’étudiant, conseillé par
son directeur de recherche. D’autres considérations telles le caractère, les
marges et les interlignes peuvent influencer la longueur du mémoire de fin
d’études. Compte tenu des directives émises dans ce guide, le CIESA-Canada et
l’IST estiment qu’un mémoire de fin d’études devrait comporter entre 60 et 100
pages.

Le texte : doit être construit et argumenté.

L’introduction présente :

1. le sujet
2. la problématique
3. les références théoriques utilisées 4. la méthodologie générale adoptée.

L’introduction doit être intéressante. Elle annonce le plan du mémoire. À titre


indicatif :

1. pour un mémoire de 40 à 60 pages, l'introduction est approximativement


de 3 à 4 pages;
2. pour un mémoire de 100 à 150 pages, l'introduction est
approximativement de 5 à 6 pages.
Le corps du mémoire est organisé en chapitres, et sous-chapitres, conformément
au plan annoncé.

La conclusion récapitule les questions posées (problématique et objectif de la


recherche) et les réponses apportées (hypothèses, résultats et discussion), en
indiquant leur portée et leurs limites.

Les annexes : elles figurent en fin de mémoire. Elles illustrent les arguments qui
sont proposés, mais leur lecture n’est pas indispensable pour la compréhension
du texte du mémoire. Si une référence est faite dans le corps du mémoire à un
extrait des annexes, il faut faire une copie de cet extrait et le mettre dans le corps
du mémoire. Autrement dit, on doit pouvoir lire le mémoire de fin d’études et en
comprendre le contenu sans aller dans les annexes.

Le CIESA-Canada est convaincu d’avoir mis à la disposition de l’étudiant (e)


finissant (e) de niveau Master, un outil de travail qui devrait lui permettre de
produire un mémoire de fin d’études de qualité, tant au niveau rédactionnel qu’au

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Edmundston, Nouveau-Brunswick, Canada, 46 p.

niveau scientifique. Pour rédiger ce guide, le CIESA-Canada s’est inspiré de


plusieurs ouvrages de même nature produits par diverses universités et
institutions d’enseignement supérieur, et par d’autres auteurs.

Le CIESA-Canada et l’IST souhaitent à chaque étudiant finissant, le plus grand


succès dans la réalisation de cette dernière, mais combien importante étape de
ses études au niveau Master.

La porte vous est ouverte. Faites de votre mieux.


BIBLIOGRAPHIE

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http://www.digischool.fr/a-la-une/memoire-fin-detudes-rediger-4058.php

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: http://www.unige.ch/droit/mbl/pdf/directives_travaux_ecrits.pdf

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http://www.objectifgrandesecoles.com/etudiant/conseils/

INSTITUT D’ETUDE POLITIQUE DE GRENOBLE. Comment mettre en forme son


mémoire ? Cellule TICE. Récupéré de : http://www-
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master. MEEF. Année universitaire 2014-2015. Université de Grenoble.
Grenoble, France. 11 p. Récupéré de : https://espe.univ-grenoble-
alpes.fr/system/files/ESPE/Formation_initiale/MEEF1ER-
DEGRE/1guide_redaction_memoire_meef_pe_20161.pdf

HEC MONTREAL. Guide pour la rédaction d’un travail universitaire de 2 e cycle.


Maîtrise ès sciences de la gestion (M. Sc.). Centre d’aide en Français et en
rédaction universitaire. 34 p. Récupéré de :
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Québec à Montréal, Service des bibliothèques. Montréal (Qué.), Canada. 114 p.
Récupéré de :
https://doctorateducation.uqam.ca/upload/files/guide_de_presentation_des_mem
oires_et_theses_version_1.1.pdf

Annexe 1.1 Liste de vérification des éléments constitutifs du mémoire de fin


d’études

De façon générale, le mémoire de fin d’études doit avoir les éléments constitutifs
suivants :

1. La page couverture de couleur verte, portant une étiquette qui indique : le titre
du mémoire, le nom du programme et le nom de l’étudiant

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2. la page-titre conforme au modèle fourni à l’annexe 3.1 et sur laquelle on


trouve : - le titre
- les noms et prénoms de l’étudiant
- le nom du programme d’études
- la mention exacte du niveau du diplôme à émettre
- les noms des institutions d’enseignement (CIESA-CANADA et IST)
- le mois et l’année du dépôt du mémoire de fin d’études
- la mention du copyright, dont le symbole est © accompagné e du mois et de
l’année du dépôt du mémoire de fin d’études ainsi que des prénom et nom
de l’étudiant
- un résumé en français, accompagné de mots clés en français (un maximum
de 5 mots clés)
- la table des matières, qui doit référer aux pages correspondantes dans le
mémoire de fin d’études
- la liste des acronymes (abréviations et sigles), la liste des figures, la liste des
tableaux et la liste des annexes. Chacune de ces listes doit référer aux
pages correspondantes dans le mémoire de fin d’études
- un avant-propos (ou préambule si nécessaire
- une page de remerciements
- le corps du mémoire de fins d’études,, c’est-à-dire les différents chapitres
dont l’introduction, la problématique, les objectifs de la recherche, le cadre
théorique (ou revue de la littérature), les hypothèses de travail, la démarche
méthodologique, les résultats, la discussion, la conclusion
- la bibliographie complète
- les annexes, s’il y a lieu
- des documents spéciaux (film, cédérom, etc.), s’il y a lieu (dans ce cas, on
doit fournir une étiquette pour chacun des documents)
- une seconde page de garde (feuille blanche non comptée dans la
pagination).
Annexe 3.2 Modèle de page-titre

(Titre du mémoire)

par

(Prénom Nom)

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Programme d’études en Gestion Éthique et


Responsable des organisations (Spécialité)

Mémoire présenté comme exigence partielle pour l’obtention


du Diplôme de MASTER PROFESSIONNEL
(ou Diplôme d’Études Supérieures Spécialisées canadien)

Centre International d’Études Supérieures


Appliquées du Canada
(Edmundston, Nouveau-Brunswick, Canada)

et

Institut Supérieur privé de Technologies


(Ouagadougou, Burkina Faso)

Mois, Année

Copyright © Nom et Prénom de l’étudiant (e), Année

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