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Appréciation des risques de l'entreprise / juillet 2011

APPRÉCIATION DES RISQUES


DE L'ENTREPRISE

LE PLAN DE SURVIE

SOMMAIRE

PRÉALABLE-----------------------------------------------------------------------------------------------------Page 2

1/. PRÉPARATION DU PLAN DE SURVIE : 4 ÉTAPES----------------------------------------------------------Page 2

1.1. Réflexions préalables ---------------------------------------------------------------------------Page 2


1.2. Lister les risques potentiels--------------------------------------------------------------------Page 2
1.3. Établir la typologie de la crise -----------------------------------------------------------------Page 3
1.4. Préparer le personnel ---------------------------------------------------------------------------Page 4

2/. ELABORATION DU PLAN DE SURVIE : 4 PHASES---------------------------------------------------------Page 4

2.1. Le plan de secours -------------------------------------------------------------------------------Page 4


2.2. Le plan marketing de substitution ------------------------------------------------------------Page 5
2.3. Le plan de communication ---------------------------------------------------------------------Page 5
2.4. Le plan de redémarrage ------------------------------------------------------------------------Page 6

TABLEAUX & CHECKS-LISTS -------------------------------------------------------------------------------Page 7

Tableau n° 1 : Préparation du plan de survie


Tableau n° 2 : Mesures immédiates dans un délai de 5 à 24 heures
Tableau n° 3 : Éléments de prévention / protection incendie
Tableau n° 4 : Récapitulation des événements survenus dans l’année
Tableau n° 5 : Le plan de survie

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Appréciation des risques de l'entreprise / juillet 2011

PRÉALABLE
L’enjeu du plan de survie réside dans la prévision et l'anticipation des moyens, tant
matériels qu’humains, dans l’éventualité d’une interruption d’activité de l'entreprise.

LA PRÉPARATION DU PLAN DE SURVIE : UNE TÂCHE PRÉALABLE ET GLOBALE

La préparation du plan de survie repose sur des documents écrits, fréquemment mis à
jour par une équipe multidisciplinaire.

La remise à jour doit être programmée tous les six mois ou tout au moins une fois par an
afin d’intégrer les modifications intervenues dans l’environnement de l’entreprise : évolution
des marchés, changement des partenaires, extension de l’activité, évolution de la couverture
d’assurance, etc.

1/. PRÉPARATION DU PLAN DE SURVIE : 4 ÉTAPES

ÉTAPE 1 : REFLEXIONS PEALABLES

Cette première étape consiste à faire le point sur les mesures déjà entreprises.
Il s'agit d'une prise de conscience de ce qui a été fait... et de ce qui reste à faire.
Cf. tableau n°1

En cas de sinistre, les actions à engager d'urgence sont-elles connues et préparées ?


Cf. tableau n°2

ÉTAPE 2 : LISTER LES RISQUES POTENTIELS

Cette étape - la plus importante - consiste à établir l’inventaire des risques menaçant la
sécurité de l’entreprise.

On évalue ici les menaces liées à l’activité et à la configuration du site, puis on les
pondère avec les facteurs d’aggravation ou de minoration (voir ci-après).

Bien qu'on ne puisse dresser une liste exhaustive des risques potentiels, voici toutefois
quelques exemples afin d'illustrer la démarche :

Exemples de risques potentiels (d'origine interne ou externe à l'entreprise) :

o Incendie, explosion, foudre, attentats,


o Dommages électriques,
o Dégâts des eaux,
o Tempêtes et phénomènes naturels,
o Vol, vandalisme,
o Bris de machines, ruptures de canalisations ou d'installations techniques,
o Effondrement de bâtiments,
o Pannes, défauts d'entretien, négligence du personnel,
o Pollution, atteinte à l'environnement,
o Pertes d'informations informatiques,
o Fraudes, malveillance, détournement de fonds,

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o Erreurs dans la conception, la fabrication ou la vente des produits,


o Défectuosités des matières premières ou de produits finis provenant des
fournisseurs,
o Incendie survenant chez un fournisseur ou un client important entraînant une
interruption des approvisionnements ou des ventes,
o Pénalités en cas de non fournitures des produits ou prestations de la société,
o Etc.

Facteurs d’aggravation :

o antécédents sinistres,
o interaction des activités stratégiques avec les points dangereux,
o toxicité des produits et déchets.

Facteurs de minoration :

o les dispositions prises en prévention / protection, Cf. tableau n°3


o la démarche d’assurance qualité.

NB : Dans la recherche des risques possibles, il est souvent utile de recenser les
événements survenus dans l'année, qu'il s'agisse de sinistres (ou de dysfonctionnements)
"instructifs" ou d'événements généraux relatifs à la vie de l'entreprise, à son environnement,
etc. Cf. tableau n°4

ÉTAPE 3 : ETABLIR LA TYPOLOGIE DE LA CRISE

On évalue la vraisemblance (la probabilité) des risques envisagés et leurs impacts (coûts)
afin de mettre en place des solutions.

Pour illustration, un extrait de typologie de crise d'une laiterie industrielle peut, pour un
risque donné, se présenter comme suit :

Nature des Scénario Vraiss. Impact Solutions


risques (proba) (coût)

Incendie, l'explosion de la tour de séchage Forte Incendie : Sous-traitance possible


explosion dans le bâtiment N2 est susceptible Domm. Directs pour 70% des produits.
de détruire les marchandises : 1 M€. Perte Pas de solution pour les
stockées dans les zones S1 à S4. de marge 30 % résiduels.
Délai de réparation 8 à 12 mois. brute entre 2 Voir assurance Perte
Perte de production certaine. et 3 M€ + d'Exploitation (perte de
Autre dommage consécutif à sous-traitance marge et frais
l'incendie : pollution. supplémentaires)

Pollution : 200 Assurance Pollution à


k€ à 500 k€ étudier

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ÉTAPE 4 : PRÉPARER LE PERSONNEL

Il s’agit d’évaluer le potentiel humain et de l’améliorer.


Les comportements en cas de crise doivent être répétés afin de dédramatiser la situation
lorsque l’événement perturbant se produit.
A cet effet, des exercices de secours et de sauvetage doivent faire l’objet
d’entraînements.

Enfin, certaines capacités apparaissent plus cruciales que d’autres et doivent constituer les
critères de choix des membres de la cellule de crise : qualités de sang froid, de prise de
décision, d’endurance, de compétences techniques et de relations humaines.

2/. ÉLABORATION DU PLAN DE SURVIE : 4 PHASES


Un plan de survie, dans sa version traditionnelle en France, définit l'ensemble des mesures
préventives, des solutions de dépannage, de sous-traitance, de négoce et de financements
qui permettront de satisfaire aux conditions de survie en toutes circonstances.

Il est structuré en quatre phases, à mettre en oeuvre après le sinistre, mais à planifier à
l'avance : Cf. tableau n° 5

LES QUATRE PHASES DU PLAN DE SURVIE :

1°) LE PLAN DE SECOURS

A appliquer dès le déclenchement du sinistre, il comprend les mesures intéressant la


protection des personnes, l'appel et l'accueil des secours, le contrôle des sécurités, le
gardiennage, le sauvetage des biens, l’information aux autorités, aux courtiers et experts.

Le courtier fournira une aide en matière de dispositions légales à entreprendre après


sinistre et sera en mesure de missionner l’expert de la Compagnie d’assurance ainsi que
l’expert de la société sinistrée (« l'expert d'assuré »), dont il y a lieu d’ailleurs d’exiger une
présence immédiate.

Ce dernier procède à une première évaluation des dommages, prend les mesures
conservatoires et, en travaillant avec l’expert de la Compagnie d’assurance, limite les
risques de litiges liés à l’indemnisation du dommage.

Enfin, il est inutile que les fournisseurs poursuivent les livraisons à une entreprise incapable
de réceptionner ni de stocker produits et marchandises.
Il convient donc d’avertir les fournisseurs dès l’ampleur des dommages connue (voir § 3
ci-après).
Pour accélérer leur contact il convient de tenir à jour un fichier fournisseurs précis et de
préparer le texte d’information.

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2°) LE PLAN MARKETING DE SUBSTITUTION

Le plan marketing de substitution porte sur la détermination des priorités (ou gestion de la
pénurie) : choix de produits ou de services, de segments de clientèle, etc.

Il présente l'impact commercial et financier de l'arrêt définitif des produits non prioritaires, la
manière de compenser les pertes.

Y figurent aussi les modalités et conséquences d'une suspension de la production (action


commerciale à envisager, étude de rentabilité).

3°) LE PLAN DE COMMUNICATION

Le plan de communication définit comment garder le contact avec les médias, les autorités
et les organismes professionnels, comment informer les collaborateurs et les forces de
vente, les fournisseurs et les sous-traitants, les clients, et comment maintenir les livraisons
essentielles.

Le plan de communication est rédigé préalablement à tout sinistre, tant pour le courrier
que pour les messages téléphoniques.
Il intègre :

 La stratégie de communication à adopter en fonction des événements,


 La priorité des cibles objets de cette communication : clients, partenaires,
fournisseurs, grand public.

En ce qui concerne particulièrement les clients et fournisseurs, ce plan vise à les


rassurer. Il comporte :
 l’appel téléphonique. (les clients et les fournisseurs les plus importants méritent de
faire l’objet d’une visite)
 la confirmation écrite des informations clés dont le contenu aura été préalablement
défini.

Ces informations comportent au minimum :


o la confirmation du sinistre,
o l’existence d’un plan de survie et d’une couverture d’assurance,
o la nouvelle politique commerciale,
o les produits immédiatement disponibles,
o le délai pour un redémarrage complet de la fabrication.

Au cas où l’événement dommageable aurait des conséquences sur l’environnement du


grand public, une conférence de presse s’impose.

 La véracité des informations et le sérieux de leurs sources.

4°) LE PLAN DE REDÉMARRAGE

Il s’agit là d’anticiper les solutions de dépannage et de prévoir les ressources adéquates.

L’entreprise doit connaître à tout moment les solutions susceptibles de l’aider à


reprendre son activité sur le site d’un tiers ou d’une société avec laquelle elle aura passé
un accord.

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En résumé, le plan de redémarrage recense les locaux, les équipements, les machines
(leurs critères de performance et délais de remplacement), les outillages (à remplacer ou à
remettre en état), les approvisionnements (leur origine, leur qualité, les délais et coûts), les
éléments de logistique (acheminement des entrées, conditionnement et expédition de la
production).

 LES LOCAUX

Pour redémarrer une activité, la société peut :


– S'installer dans les locaux d'une société du même groupe si elle fait partie d'un groupe.
– Faire construire des préfabriqués.
– Louer des locaux.
– Obtenir d'un confrère qu'il sous-traite une partie de l'activité.

=> Dans tous les cas, les accords d'assistance et les dossiers administratifs (comprenant
les démarches à suivre et toutes les coordonnées des intermédiaires actualisées) doivent
être prêts avant l'arrivée du sinistre.

 LE MATÉRIEL

A quelque moment que ce soit, l’entreprise doit connaître l’inventaire des machines
nécessaires et indispensables à un redémarrage.
Pour chacune de ces machines et installations, l’entreprise doit en connaître les fabricants,
les délais de livraison et les coûts de remplacement.

Par ailleurs, les plans et moules doivent être dupliqués et gardés dans des endroits
différents.

L’ACCORD D’ASSISTANCE AVEC UN CONFRÈRE

Lors de la conclusion du plan d’assistance mutuelle, chaque partie doit envisager sa


position comme assisté potentiel et assisteur potentiel.

Dans sa conception, ce plan doit reposer sur les éléments suivants :


o liste des produits à fabriquer,
o fourniture des outillages,
o évaluation des quantités à produire,
o engagement sur les délais de livraison,
o validation des clauses de confidentialité, de concurrence, et de respect des marques ,
o réciprocité de l’accord,
o accord sur le prix,
o possibilité de résilier l’accord.

Il convient de vérifier régulièrement la capacité des parties à respecter le plan.

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TABLEAUX & CHECK-LISTS

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TABLEAU N° 1 : PRÉPARATION DU PLAN DE SURVIE

Étape 1 : Réflexions préalables ; où en sommes nous ?

Un plan de survie existe-t-il ou est-il en cours de réalisation ? OUI NON

Le comité de rédaction du plan de survie est composé :


- du dirigeant OUI NON
- du responsable administratif et financier OUI NON
- du responsable commercial OUI NON
- du responsable de production OUI NON

Le plan de survie a donné lieu à des consignes et documents écrits OUI NON
Ces documents sont mis à jour
- tous les six mois OUI NON
- tous les ans OUI NON

Étape 2 : Évaluation des risques potentiels

Les risques potentiels dus à l’activité de l’entreprise et à


la configuration du site ont-ils été étudiés ? OUI NON

Si oui, quelles causes de menaces ont été identifiées ?


-
-

Ces causes ont-elles déjà donné lieu à des sinistres ? OUI NON
Ces menaces interagissent-elles avec des activités stratégiques ? OUI NON

Ces menaces sont-elles encadrées par des dispositions adaptées


de prévention / protection et/ou par une démarche d’assurance qualité ? OUI NON

Étape 3 : Établissement de la typologie de crise

Les risques majeurs ont-ils été identifiés ? OUI NON


Si oui, quels sont-ils ?
-
-

Quel impact pour l’entreprise ?


-
-

Des scénarios catastrophes ont-ils été imaginés ? OUI NON


Quels moyens ont été mis en place pour les affronter ?
-
-

Étape 4 : Préparation du personnel

Des exercices de secours et de sauvetage sont-ils régulièrement


pratiqués ? OUI NON
Les membres de la cellule de crise ont-ils été sélectionnés OUI NON
Les rôles de chacun ont-ils été définis ? OUI NON

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TABLEAU N° 2 : MESURES IMMÉDIATES DANS UN DÉLAI DE 5 À 24 HEURES


Actions Éléments nécessaires Responsable Objectif recherché
préalables

Prévenir les secours: - N° de téléphone En matière d'incendie,


- sapeurs pompiers - Caserne ou poste quelques minutes suffisent
- services de police concerné pour transformer un "pépin"
(dégager les accès - Mise au point d'un plan en catastrophe
pour favoriser l'arrivée des lieux pour faciliter
des secours l'intervention
extérieurs) - Visite annuelle de
l'entreprise par un officier
des pompiers

Vérifier l'absence de - Nommer des Chaque responsable n'a


victimes ou de responsables de sécurité qu'un nombre limité de
personnes en danger par îlot, allée ou atelier personnes à identifier

Prévenir le Courtier - N° de téléphone / mails / Missionner l'expert de la


fax Compagnie immédiatement
- Noms des personnes qui
suivront le dossier

Prévenir "l'expert - N° de téléphone / mail / Estimation rapide des


assuré" de l'entreprise fax dommages
(exiger une présence - Noms du Cabinet et de Prise de mesures
immédiate) la personne qui suit le conservatoires
dossier de l'entreprise Intervention en même temps
que l'expert de la
Compagnie (réduction du
risque de litiges avec
l'assureur)

Prévenir les - N° de téléphone / mail / Définir les nouvelles


fournisseurs fax modalités de livraison.
- Texte prêt à l'avance

Prévenir les clients - N° de téléphone / mail / Les informer de la situation,


fax sur les produits
- Texte prêt à l'avance immédiatement disponibles,
sur le délai de
redémarrage...

Convoquer une - Liste des médias Éviter les bruits alarmistes.


conférence de presse régionaux Maîtriser la communication
et/ou l'Agence en - N° de téléphone / mail / de crise.
Gestion de Crise fax
préalablement choisie - Préparer le dossier de
presse

Prévenir le banquier L'informer / le rassurer sur la


solvabilité future de
l'entreprise

Prévenir le confrère Préparer la fabrication des


avec qui a été établi un produits prioritaires
plan d'assistance
mutuelle

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TABLEAU N° 3 : ÉLÉMENTS DE PRÉVENTION / PROTECTION INCENDIE


ÉLECTRICITÉ

Installations électriques vérifiées annuellement par un organisme agréé OUI NON


Certificat Q18 OUI NON
Thermographie infra rouge ? OUI NON
Certificat Q19 OUI NON

PREVENTION ET MOYENS D’INTERVENTIONS

INCENDIE

Borne d'incendie à proximité : OUI NON


Extincteurs
Certificat Q4: OUI NON
Robinets d’incendie armés : OUI NON
Certificat Q5: OUI NON
Détection Automatique d'Incendie OUI NON
si OUI, avec télétransmission ? OUI NON
Conformité à la règle R7 OUI NON
Exutoires de fumées OUI NON
Sprinklers : OUI NON
si OUI, certificat Q1 ? OUI NON
Abonnement "Prévention et Conseil" : OUI NON

VOL – PRÉVENTION DETECTION INTRUSION

Système d’alarme : OUI NON


si OUI, télétransmission ? OUI NON

SECOURS EXTÉRIEURS

Centre de secours contre l'incendie le plus proche : ………………………


Délai d’intervention : ………………………

Les sapeurs-pompiers ont-ils visité le risque : OUI NON

ORGANISATION INTÉRIEURE

Service de sécurité ou équipe incendie OUI NON


Consignes d'incendie OUI NON
Permis de feu OUI NON
Gardiennage OUI NON
Rondes OUI NON

DONNÉES INFORMATIQUES

Les informations sont-elles sauvegardées régulièrement ? OUI NON


Fréquence :
Journalière OUI NON
Hebdomadaire OUI NON
Où conserve-t-on les sauvegardes ?
dans l’entreprise en coffre ou armoire ignifuge OUI NON
hors de l’entreprise OUI NON

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TABLEAU N° 4 : RÉCAPITULATION DES ÉVÉNEMENTS SURVENUS DANS L’ANNÉE.


L’objet de ce tableau est de recenser les événements survenus durant l’année dans la vie de l’entreprise afin
d’apprécier les réflexions que ces événements ont dû (auraient dû) engendrer ainsi que la conformité des actions
qui en découlent.
Deux axes doivent être développés :
o prise en compte de ces événements sous l’angle « analyse de risque » (quels sont les nouveaux risques
encourus ? une analyse de risque a-t-elle eu lieu ?)
o prise en compte de ces événements sous l’angle « assurance » (les polices d'assurance ont-elles été
adaptées aux nouveaux risques ?).

Le tableau ci-dessous est un exemple. Il ne constitue pas un "balayage" exhaustif.

ÉVÉNEMENTS EXEMPLES ANALYSE DE RISQUES


LES POLICES CONCERNÉES

Évolution des Export ; nouveaux pays de Une analyse de risque a-t-elle été effectuée ?
marchés et des distribution. OUI NON
produits
Parmi ces pays : USA Canada ? Police Responsabilité Civile
Vérifier la conformité de la clause de « territorialité ».
Distribution de nouveaux
produits. Vérifier que les nouveaux produits ne sont pas exclus
du champ de la garantie.

Police Transport
Vérification de la territorialité et des capitaux assurés.

Changement de Nouveaux fournisseurs / Une analyse de risque a-t-elle été effectuée ?


partenaires nouveaux clients / nouveaux OUI NON
distributeurs
Responsabilité Civile
Vérifier s'il existe des clauses contractuelles
particulières liant l’entreprise à ses nouveaux
partenaires pouvant aggraver son régime de
responsabilités.

Dommages / Perte d’exploitation


Appréciation de la dépendance de l’entreprise vis à
vis de ses clients et/ou fournisseurs (garantie
Carence de fournisseurs et/ou de clients).

Extension d’activités Nouvelles activités ; nouveaux Une analyse de risque a-t-elle été effectuée ?
locaux ; nouveaux matériels OUI NON

Responsabilité Civile
Vérification de la conformité de la clause « activités
assurées » figurant au contrat d'assurance RC.

Verification des baux


Prise en compte des stipulations du bail
(renonciations à recours, assurance pour compte...).

Dommages / Perte d’exploitation


Mise à jour des adresses de risques ; des capitaux
Bâtiments Matériels ; adaptation de la LCI.

Aggravation
Vérification des modifications afin qu'elles ne
constituent pas une aggravation de risque dans les
différents contrats d'assurance ( Responsabilité Civile
et Incendie principalement).
Sinistres survenus Analyse des causes
dans l’année Mesures prises pour y remédier
Quelles conséquences de la part des assureurs ?

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Tableau n° 5 : Le plan de survie


Les informations ci-dessous sont-elles connues de l’entreprise et sont-elles prêtes à être mises en
oeuvre ?

1°) LE PLAN DE SECOURS (MISE EN ŒUVRE DES OPÉRATIONS DE SAUVETAGE)

Coordonnées de la caserne de pompiers la plus proche OUI NON


Délai d’intervention :
-

Coordonnées suivantes :
- Les membres du personnel affectés à la cellule de crise OUI NON
- Courtier ou Agent Général OUI NON
- Expert d’Assuré OUI NON
- Société de sauvetage et de décontamination OUI NON
- Société de gardiennage et de sécurité OUI NON
- Fournisseurs et clients « prioritaires » OUI NON
- Sociétés de transport et de déménagement OUI NON
- Lieux de stockage temporaire des matériels et marchandises OUI NON

2°) LE PLAN MARKETING DE SUBSTITUTION

Un plan marketing de substitution a-t-il été élaboré ? OUI NON

3°) LE PLAN DE COMMUNICATION

Un plan de communication a-t-il été élaboré ? OUI NON

Un plan spécifique « clients / fournisseurs » a-t-il été élaboré ? OUI NON

4°) LE PLAN DE REDÉMARRAGE

Des locaux de remplacement sont-ils prévus OUI NON

L’inventaire des machines et leurs délais


de remplacement sont-ils listés ? OUI NON

La reprise d’activité dans des locaux temporaires est-elle planifiée ? OUI NON

Les besoins en main d’œuvre supplémentaire sont-ils évalués ? OUI NON

Les possibilités de location ou d’achat de matériels de remplacement


sont-elles évaluées (types de machines, où les trouver, délais
d’acheminement, délais de montage et d’essais, coût) ? OUI NON

Les besoins en logistique sont-ils établis (transports et stockages


adaptés à la situation) ? OUI NON

Des accords de sous-traitance sont-ils formalisés ? OUI NON



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