MINISTERE DU TRANSPORT
TRAVAUX DE REHABILITATION
DES INFRASTRUCTURES AUX AERODROMES DE
DE JERBA ZARZIS & GABES MATMATA
Cahier Des Clauses Techniques Particulières
C.C.T.P
CHAPITRE VII . CONTROLE DES TRAVAUX DE MISE EN ŒUVRE, TOLERANCE ET CONFORMITE ............................70
Art.27 EPREUVES DE CONVENANCE : ....................................................................................................... 70
03.1.1 NIVELLEMENT
Les côtes de nivellement indiquées sur les plans sont rattachées au niveau
général de la Tunisie N.G.T.
Les profils en long et en travers sont indiqués dans les plans d'implantation
des profils. Ils ont été déterminés de façon à balayer toute la surface de la
chaussée.
Les structures sont données à titre indicatif et l’Entreprise doit remettre les
plans d’exécution justifiant les différentes structures à réaliser et dont elle
prend l’entière responsabilité.
03.6 TRAVAUX RELATIFS AU RESEAU TELEPHONIQUE DECT, MT, FIBRE OPTIQUE ET TEL
Tranchées Et Fouilles
Enrobage
Pose De Conduites En Pvc
Regards De Visite
Raccordements Au Réseau Existant
Toutes les normes NF et EN applicables aux travaux du marché. Les normes énumérées
ci-après au présent CCTP, dont l’énumération n’est aucunement limitative.
Art.05 ORGANISATION
La désignation de la date,
La main d’œuvre de l’entreprise présente sur chantier (qualification et
nombre)
Les engins sur chantier (type, nombre, état de marche)
Natures des essais d’agrément
L’Entrepreneur remettra chaque jour au Maitre d’œuvre une liste relative à la main
d’œuvre et aux engins.
L’Entrepreneurestdansl’obligationdeveilleràcequetouteslesirrégularités
soient soigneusement reprises à ses frais suivant les normes en vigueur et les
règlesdel’art.Silesrésultats ne sont pas conformes aux tolérances indiquées,
l'Entrepreneur devra enlever et remplacer, à ses frais, la zone défectueuse.
ESSAI DE COEFFICIENT DE
SECTION PRODUITS NOIRS
FORME
1 Balance de précision de Des cartouches pour 1 série de tamis à grille
0.01g extraction (barreaux)
1 Bol pour malaxage à 1 Extracteur de bitume
chaud 4 Paire de gants
1 Chronomètre résistant à la chaleur
5 Thermomètres à cadran 0 et aux solvants
- 250°C avec sonde à 1 Tube vaseline
enfoncer 1 paquet de Masques à
1 Appareil de bain jeter
thermostatique
1 Pied à coulisse
1 Litre d’huile hydraulique
NB : Cette liste est non limitative, le Maitre d’œuvre pouvant être amené à exiger
du matériel spécifique et complémentaire en fonction des exigences du chantier.
Les résultats des essais qui seront effectués par le laboratoire de chantier de
l'Entrepreneur feront l'objet de procès-verbaux signés contradictoirement entre le
Laborantin représentant l’O.A.C.A. et l'Entrepreneur. Deux exemplaires de ces
procès-verbaux seront remis au Maitre d’Œuvre, les agents du Maître D'ouvrage
désignés par le pourront assister aux opérations.
Les essais seront exécutés suivant les conditions et le mode opératoire fixés dans
l’article CHAPITRE III .Art.15 du présent C.C.T.P.
Les plans des réseaux existants situés dans l’emprise des travaux et identifiés
dans le présent dossier étant donnés à titre indicatif, l’Entreprise doit vérifier
avant la phase de mise en œuvre et au cours de la phase citée à l’article 05.1, le
bien fondé des informations récoltées. Pour cela, l’Entrepreneur devra en
collaboration avec le Maitre d’ouvrage :
L'entrepreneur sera seul responsable des dégâts causés aux réseaux existants
notamment les frais entraînés par les coupures de câbles seront entièrement à sa
charge. Il prendra toutes précautions utiles pour protéger les fourreaux de
réservation lors de la réalisation des travaux.
Ces câbles seront mis dans des fourreaux en PVC et protégés par un enrobage en
béton de classeC20/25 selon la norme NF EN 206-1.
Les travaux relatifs aux réseaux seront réalisés conformément aux plans de
déviation des réseaux.
D’autre part et avant d’entamer les déviations, l’entreprise est tenue de réaliser
les sondages nécessaires et ce afin de localiser le cheminement et profondeur des
différents réseaux situés dans la zone des travaux. A cet effet l’entreprise
reportera sur plan toutes les indications nécessaires pour implanter ces réseaux.
Pour chaque fraction granulaire, la même et unique provenance doit être conservée
pour l'exécution de la totalité d'un même produit.
% en masse passant à :
Tamis en mm 45 31.5 16 8 4 2 1 0.5 0.063
Spécification max 99 85 68 60 47 40 35 9
min 100 85 55 35 22 16 9 5 4
La GRH est obtenue par mélange d’au moins deux fractions granulométriques
distinctes type continu et avec humidification, de compacité à l’OPM. ≥ 80%.
L’Entreprise doit obligatoirement avant tout approvisionnement remettre l’étude de
formulation du G.R.H. établie par un laboratoire agrée et conformément au Tableau
3: Caractéristiques du GRH.
NF P 18-597
Equivalent de sable
Propreté du sable Ps ≥ 60 1 fois par jour
Ramené à 10% de
fines
Teneur en matières NF P 94-055 Avant le démarrage de
≤ 0,5 %
organiques l’approvisionnement et
chaque fois que les
Teneur en matières
EN 1744-1 Teneur en gypse ≤ 2 % caractéristiques du matériau
chimiques
apparaissent différentes.
Tableau 3: Caractéristiques du GRH
14.5 COUCHED’IMPREGNATION :
Lors de la production les résultats des différents essais seront comparés à ceux
de l’étude de formulation.
Le géotextile non tissé de renforcement collé entre deux couches traitées en liant
bitumineux à utiliser dans le présent marché, doit permettre l’arrêt ou le retard
de la propagation des fissures.
Le géotextile doit être de type non tissé armé et doit répondre aux
caractéristiques techniques suivant le tableau ci-dessous :
Suivant indication de
l'ingénieur
Résistance à la traction NF EN ISO 10319 ≥100/100 k N/m
(sens longitudinal/sens
transversal)
Le grave ciment est obtenu par mélange d’au moins deux fractions granulométriques
distinctes type continu conforme à la norme EN 14 227-1, dont la compacité à
l’OPM. ≥ 95%. L’Entreprise doit obligatoirement avant tout approvisionnement
remettre l’étude de formulation du G.C. établie par un laboratoire agrée et
conformément au tableau 10.
(*) Une compensation est possible entre LA et MDE conformément à la norme XP P18-
545 Cf. § 8.1
L'étude sera conduite selon la méthodologie définie par la norme NFP 98-114.1 et
défini :
Le mélange, quel que soit le type de liant, devra posséder un délai minimal de
maniabilité de 10 heures.
La catégorie du béton exigée en sens de la norme NF P 98 170 = Catégorie (6) S3.3 en fendage
à 28 jours
Emploi obligatoire d’un adjuvant réducteur d’air et d’un plastifiant conforme à la norme NF EN
934-2
Tableau 10:Caractéristiques du béton de revêtement
14.11.3 CIMENT
Le ciment utilisé pour la confection du béton est conforme à la norme NT 47-01 et
NT47-26, il est de type ciment portland CEM I dont la classe de résistance est de
42.5
14.11.4 ADJUVANT
Les adjuvants entrant dans la composition du béton sont conformes à la norme NF EN
934-2.
14.12.1 SPECIFICATIONS
Les aciers pour goujons sont des ronds lisses et rectilignes. Ils ne présentent
aucune protubérance pouvant gêner les mouvements relatifs de glissement avec le
béton. Le diamètre de leur section est de 40 mm, leur longueur est de 0,50 m. Ils
sont espacés d'un tiers de mètre. La nuance d'acier est au moins Fe E 250.
Les goujons doivent avoir au moins une résistance à la traction de 250 MPa,
conformément à l’EN ISO 15630-1
Les goujons sont taillés à la scie dans les barres d'acier. L'utilisation d'une
cisaille est interdite pour éviter l'ovalisation des extrémités des goujons.
N.B. : LA LISTE DES ESSAIS CITES DANS CET ARTICLE ( Art.14) EST NON
EXHAUSTIVE. LE MAITRE D’ŒUVRE SE RESERVE LE DROIT DE DEMANDER TOUT
AUTRE ESSAI QU’ILJUGERANECESSAIRE.
POURLESPRODUITSCERTIFIES,L’ACCEPTATIONSERAPRONONCEEAPRESSIMPLE
VERIFICATION DE LA CONCORDANCE DES SPECIFICATIONS DU PRESENT CCTP ET
DES VALEURS DES CARACTERISTIQUES PORTEES SUR LE CERTIFICAT DE
QUALIFICATION.
L’Entrepreneur réalisera tous les essais des matériaux cités dans l’article
Art.14du présent C.C.T.P. Ces essais seront réalisés à ses frais par un
laboratoire agréé par le Ministère du Transport et De L’équipement ou par un
organisme étranger pour ceux qui ne peuvent pas être réalisés localement et ils
seront exécutés selon les deux phases suivantes :
Ceux-ci auront lieu avant tout commencement d’approvisionnement. A cet effet, dans
un délai maximum de Trente jours calendaires à dater de la date de notification de
l’ordre de service de commencement des travaux, l'Entrepreneur devra faire
connaître pour chaque matériau :
La provenance exacte
Les résultats des essais indiqués aux tableaux de l’article Art.14 du
présent C.C.T.P.
Les études de formulation du B.B, G.B., B.C, G.C et G.R.H.
La cadence journalière de sa production en adéquation avec le délai alloué
à l’approvisionnement
15.2 ESSAIS DE RECEPTION
Tous les matériaux seront stockés sur une aire de stockage spécialement aménagée,
nivelée, non inondable et elle sera constituée de :
15 cm de sable
15 cm de grave 0/31.5
L’Entrepreneur doit conduire les travaux de mise en dépôt par classes granulaires
dans les conditions suivantes :
La hauteur maximale des tas pour chaque classe granulaire mise en stock
doit être de 6 mètres.
La distance minimale entre les pieds des tas doit être de 3 mètres.
Le stockage doit être réalisé en couche horizontales stratifiées.
Les matériaux de provenances différentes seront stockés séparément même
s’ils présentent les mêmes caractéristiques.
Cette liste doit répondre en nombre et en qualification minimale exigées par les
conditions d’appel d’offres.
L'Entrepreneur devra fournir avant le début des travaux son programme d'exécution
des travaux par tranche dans le respect du phasage défini et remis par le Maître
d'ouvrage. II devra proposer en temps utiles toutes les modifications qu'ils y
auraient lieu d'apporter à ce programme pendant la durée des travaux.
Ce programme sous forme d'un graphique d'avancement par semaine fait apparaître
les différentes phases d'exécution.
17.5.1 GENERALITES
L'Entrepreneur procédera :
Ces points seront matérialisés par des piquets en bois en dehors de la chaussée
existante.
Chaque profil en travers sera repéré par une planchette portant son numéro dont
les caractères auront 10 cm de haut qui sera enlevée en fin de travaux.
Le parc des engins de transport devra avoir une capacité suffisante pour assurer
un débit compatible avec celui des centrales et du chantier d'application. Le parc
devra être suffisant pour ne pas provoquer d'arrêt des centrales de fabrication du
béton bitumineux du grave bitume et du G.R.H.
L'Entrepreneur doit en particulier prévoir les fossés d'évacuation des eaux qui
peuvent être nécessaires pour réaliser un assainissement convenable, et assurer la
protection des ouvrages pour toute la durée des travaux.
Les travaux provisoires de drainage font partie des frais généraux de l'Entreprise
et ne sont pas réglés par des prix particuliers.
Tous ces éléments seront démolis dans leur intégralité, les éléments récupérables
(tampons, grilles, etc.…) seront mis à la disposition du maître d'œuvre. Le
comblement des fouilles sera réalisé jusqu’au niveau du terrain naturel.
Les matériaux provenant des démolitions seront évacués en décharge contrôlée aux
frais de l'entrepreneur.
18.2 FRAISAGE
Les engins utilisés pour le nettoyage des surfaces fraisées ne peuvent engendrer
aucun inconvénient tel que poussières etc. susceptible de gêner le trafic aérien.
Les surfaces fraisées à leur niveau définitif sont nettoyées comme suit :
La surface est nettoyée et aspirée une première fois à l’aide d’une brosse
mécanique aspirante,
La couche sous adjacente existante en tout venant sera déblayée sur une profondeur
variable conformément aux plans d’exécution, ou remise en état moyennant un rajout
de GRH 0/20 si nécessaire pour rattraper les cotes prévues dans les plans
d’exécution avant la mise en place de la structure de renforcement conformément
aux profils en travers des plans d’exécution.
Les couches de surface (BB, enduit…) fraisées et les produits en résultant seront
réutilisés sur le chantier (couche de forme, accotements…) après accord du maître
d’œuvre.
Les matériaux de déblais jugés impropres seront mis en dépôt définitif dans
des endroits indiqués par le Maitre d’Œuvre. Ils seront utilisés pour
l’épaulement des chaussées de l’Aéroport ou pour combler les excavations
dans l’Aéroport. L’Entrepreneur doit prévoir les engins nécessaires pour
l’étalage de ces matériaux.
L'Entrepreneur sera tenu de procéder à la mise au point des mouvements des terres
en fonction des résultats obtenus sur le chantier toutes les fois que le Maître
D’Œuvre le demandera, et en particulier à chaque date prévue pour la mise au point
du programme des travaux.
Le découpage d’enrobé réalisé à la scie à disque diamanté se situe aux droits des
futurs enrobés avec les enrobés existants.
La géogrille non tissé anti-remontée des fissures doit être interposée entre deux
couches bitumineuses. Le support devra être préparé suivant les règles techniques
habituelles en matières d’enrobé bitumineux, afin que les conditions pour obtenir
une bonne adhérence entre les couches soient respectées.
Le support recevra une couche d’accrochage de 0,6Kg/m² dans les mêmes conditions
que l’article 19.4couche d’accrochage
18.6.2 MISEENŒUVRE
Aussi pour la mise en œuvre les dispositions suivantes doivent être prises :
La grille doit être déroulée sur le support tout en évitant les plis.
Le déroulement se fait à l’aide d’un dérouleur classique.
Le recouvrement des lés est de 25 cm dans le sens longitudinal et de 15cm
dans le sens transversal.
La zone de recouvrement des lés dans le sens transversal doit être collée
avec une émulsion de bitume.
Les véhicules et engins de chantier ne devront pas circuler sur la
géogrille avant la mise en œuvre des enrobés. Les manœuvres brusques des
engins sur la géogrille sont interdites.
La mise en œuvre des enrobés doit suivre immédiatement la pose de la grille
Les rouleaux seront stockés sur le chantier sur une aire aplanie et parfaitement
drainée, relativement rigide pour ne pas entraîner des déformations importantes
des rouleaux. Ils devront être protégés du rayonnement solaire. Cette protection
sera assurée par une enveloppe opaque.
Pour le transport jusqu’au site, les rouleaux garderont leur emballage d’origine.
Le compactage au niveau des bandes nivelées sera considéré accepté par le Maitre
d’Ouvragequesiladensitésècheobtenueenœuvreestaumoinségaleà98%dela
densité sèche obtenue sur le même matériau pour un essai Proctor Modifié et ce
pour 98% des points contrôlés.
18.7.4 PURGE
Sont considérés comme déblai de purge, les purges réalisées au niveau des
plateformes support de remblai ou de structure.
S’ils’avèrequedanscertaineszoneslecompactagedefonddeformenepeutêtre
réalisé de façon satisfaisante en raison de la nature du sol, l’entreprise
réalisera des purges.
18.8 REMBLAIS
Les matériaux provenant des déblais peuvent être réemployés comme remblai s’ils
remplissent les critères de l’article 14.2.
18.8.2 COMPACTAGE
Au rouleau pneumatique
Au rouleau vibrant, ou à la plaque vibrante
L’entrepriseexécuteraàsesfraislestravauxd’arrosageetdescarificationqui
se révéleraient nécessaires. Au cours de compactage l’effet de « tapis de
caoutchouc » nedevrapasêtreobservé.S’ilseproduisait,l’Entrepreneurdevrait
effectuer à ses frais les purges.
Le compactage sera considéré accepté par le Maitre d’Œuvre, pour les couches
intermédiaires,quesiladensitésècheobtenueenœuvreestaumoinségaleà98%
de la densité sèche obtenue sur le même matériau pour un essai Proctor Modifié et
100 % pour la dernière couche et ce pour 98% des points contrôlés.
Art.19 CHAUSSEES
La mise en œuvre des matériaux se fera à la niveleuse. Ils seront répandus par
bandes parallèles.
19.1.3 REPANDAGE
L’épandage doit être exécuté de façon à obtenir une surépaisseur (qui est en
fonction du coefficient de foisonnement à déterminer) avant le réglage et le
compactage. Cet épandage est assuré au moyen d’une niveleuse.
Si les matériaux ont été détrempés par les pluies avant mise en œuvre, ils devront
être brassés à intervalles réguliers au moyen d’une niveleuse pour permettre
l’assèchement.
19.1.4 COMPACTAGE
Quelle que soit l'épaisseur de la couche mise en œuvre, le compactage devra être
aussi poussé que possible et le compactage des bords de la couche sera
particulièrement soigné.
La teneur en eau du grave concassé ne devra pas dépasser de 10% la teneur en eau
de l'Optimum Proctor Modifié.
19.1.5 ARROSAGE
La teneur en eau du matériau doit être portée et maintenue pendant toute la durée
de réglage et de compactage à une valeur correspondante à l'Optimum Proctor
Modifié.
L'addition de l'eau se fera sur le matériau étalé avant tout compactage au moyen
de dispositif assurant une répartition de l'eau aussi régulière que possible et ce
au moyen d’une rampe.
19.1.6 SURFAÇAGE.
Aucun apport de matériaux, en faible épaisseur, ne doit être effectué sur le grave
concassé compacté. Une scarification sur 10 cm environ et un arrosage sont
nécessaires dans ce cas pour bien marier les deux matériaux.
19.2.1 COMPOSITION
Une étude de composition du G.R.H. 0/20 à partir de deux fractions au moins sera
fournie par l’Entrepreneur. Les matériaux utilisés doivent répondre aux
spécifications de l’article
14.4 du présent C.C.T.P
C'est à partir des compositions réelles que seront déterminées les valeurs exactes
de la teneur en eau optimale Proctor Modifié et de la densité sèche maximale.
19.2.2 FABRICATION
Le cloisonnement entre les trémies sera réalisé de telle façon qu'aucun mélange ne
soit possible lors du chargement. En particulier, la largeur en gueule de chaque
trémie devra être supérieure d'au moins cinquante (50) centimètres à celle du
godet du chargeur et les cloisons de séparation devront avoir des surhaussées de
cinquante (50) centimètres par rapport au niveau supérieur de remplissage des
trémies.
Ce dispositif aura pour effet, lorsque le débit d'une trémie variera de plus de
cinq (5) pour cent par rapport au débit fixé :
(f) ATTESTATIOND’ETALONNAGE
19.2.3 MISEENŒUVREDUGRH0/20
Le parc des engins de transport devra avoir une capacité compatible avec celui de
la centrale et du chantier de mise en œuvre de manière à ne pas provoquer d'arrêt
de la centrale de fabrication.
(b) REPANDAGE
Le mode de guidage sera assuré par un fil de guidage en acier installé sur des
potences mises en place par des topographes. La distance entre les potences sera
de 6,25m.
L’épandage doit être exécuté en une seule couche. Il sera exécuté de façon à
obtenir une surépaisseur (qui est en fonction du coefficient de foisonnement)
avant le réglage et le compactage.
Si des matériaux ont été détrempés par les pluies avant mise en œuvre, ils devront
être brassés à intervalles réguliers par la niveleuse pour leur permettre de
sécher.
Le compactage devra être aussi poussé que possible et le compactage des bords de
couche sera particulièrement soigné.
Quelle que soit l'épaisseur de la couche mise en œuvre, le compactage devra être
aussi poussé que possible et le compactage des bords de la couche sera
particulièrement soigné.
(g) SURFAÇAGE
Le fin réglage sera réalisé exclusivement par rabotage et écrêtement des bosses de
la couche préalablement arrosée mais jamais par apport de grave 0/20 mm en couche
mince.
La couche d'imprégnation ne pourra être mise en œuvre que lorsque les couches
support auront été réceptionnées en compactage et en nivellement.
La couche d'imprégnation sera répandue 48 heures avant la mise en œuvre de la
couche en béton bitumineux ou de la couche de grave bitume et moyennant un léger
arrosage.
L’imprégnation est de type cut-back 0/1 tel que définie à l’article 14.5(Tableau
4)
Les camions épandeurs doivent être munis d'un système de chauffage pour amener et
conserver le liant à température convenable, d'une pompe de circulation et d'un
thermomètre permettant de mesurer cette température.
Les camions épandeurs auront des roues en nombre et en dimension tel que leur
passage sur la couche de base ne détériore pas celle-ci.
L'écart autorisé par rapport à la quantité de liant fixée par mètre carré ne
pourra excéder au dixième de kilogramme par mètre carré.
19.4 COUCHED’ACCROCHAGE
Elle est utilisée en interface grave bitume- béton bitumineux, ancien revêtement Ŕ
nouveau revêtement, au niveau des joints, grave bitume-géogrille-béton bitumineux.
Le dosage minimal en liant résiduel de cette couche d’accrochage doit être de
300[g/m2] minimum. Et 600[g/m2] au niveau de la géogrille.
Les matériaux concassés pour grave bitume doivent répondre aux spécifications de
l’article 14.7(Tableau 6)relatives au grave bitume du présent C.C.T.P.
L'étude de composition devra indiquer les résultats des essais de l'article 14.7du
présent C.C.T.P pour 3 teneurs en liant. Les résultats d'étude de composition des
graves bitumes devront être présentés au Maître d'ouvrage durant la phase
préparation et approvisionnement.
19.5.4 MISEENŒUVRE
19.5.6 JOINTS
Les matériaux concassés pour béton bitumineux doivent répondre aux spécifications
de l’article
14.8(Tableau 7)relatives au béton bitumineux du présent C.C.T.P.
L'étude de composition devra indiquer les résultats des essais de l'article 14.8
du présent C.C.T.P pour 3 teneurs en liant. Les résultats d'étude de composition
des bétons bitumineux devront être présentés au Maître d’Œuvre durant la phase
préparation et approvisionnement.
La centrale devra comporter au moins trois (3) trémies doseuses une pour chaque
fraction utilisée. Chaque trémie doit être équipée d’une grille à barres
d’espacement 10 cm pour éviter l’introduction d’élément indésirable.
Les tapis roulants ou les distributeurs mécaniques seront asservis entre eux de
telle sorte que le rapport de leur vitesse reste constant et ne puisse être
modifié accidentellement. Dans le cas du dosage pondéral, le rapport des vitesses
sera contrôlé électriquement et indiqué au pupitre de commande.
Les tapis pourront être débrayés séparément. Ils débiteront sur un tapis
auxiliaire dont le sens de rotation pourra être inversé : une extrémité débouchera
sur l'élévateur du sécheur et l'autre sur une aire de contrôle aménagée à cet
effet par l'Entrepreneur.
Un tapis annexe devra permettre la reprise des granulats sur cette aire de
contrôle et leur chargement sur camions.
La centrale doit disposer des moyens mécaniques appropriés pour que l'introduction
des granulats dans le sécheur soit faite de façon uniforme de manière à obtenir
une température de sortie constante.
Le sécheur doit être capable de chauffer les granulats de façon à obtenir une
teneur en eau résiduelle inférieure ou égal à 0,5%.
Toutes précautions devront être prises pour que les températures maximales ne
soient pas dépassées, de façon à éviter tout risque de brûlage de bitume
A cet effet, la centrale doit être munie d'un appareil de mesure indiquant la
température du granulat avant l'entrée dans le malaxeur.
(c) DEPOUSSIERAGE
Soit par dosage volumétrique au moyen d'un tapis alimenté par une trappe
fixe dont l'ouverture graduée permet le réglage des granulats et doit
pouvoir être verrouillée en toute position. La vitesse du tapis doit être
asservie à la vitesse de rotation de la pompe à liant. Le calibrage de
l'ouverture de la trappe s'effectue par pesée d'échantillons de granulats
sortis de la trémie tampon intermédiaire durant un temps donné.
Soit par dosage pondéral au moyen d'un tapis et d'une trappe mobile dont la
position sera automatiquement définie par un appareil de pesage continu.
Dans tous les cas le débit sera contrôlé par un compte-tours inviolable qui
commandera l'ouverture et la fermeture des vannes de la pompe à liant pendant les
opérations de contrôle et de réglage.
Dans le cas d'une centrale pourvue d'un équipement de pesage continu, les
dispositifs de sécurité suivants seront mis en place :
Le débit du liant est obtenu à partir d’une pompe de vitesse variable pilotée au
moyen d’un compteur ou débitmètre calibré par un organisme accrédité. Un capteur
de température doit être placé, de telle façon à indiquer la température du liant
juste avant l’enrobage.
(g) MALAXAGE
La centrale doit être équipée d'un malaxeur capable de produire des enrobés
homogènes.
Si la boite du malaxeur n'est pas fermée, elle doit être pourvue d'un capot pour
empêcher la perte de poussière par dispersion.
Poste de commande
Asservissements
(a) Chargement
Une trémie de chargement ayant une capacité d'au moins dix minutes de fabrication
du béton bitumineux doit être disposée à la sortie du malaxeur continu, la trappe
de la trémie ne devra être ouverte qu'après remplissage de celle-ci.
Dans tous les cas, les enrobés doivent être protégés par des moyens appropriés,
par exemple des bâches étanches, sur chaque camion contre les pertes de chaleurs,
l’oxydation excessive du liant et les intempéries. Ces moyens sont mis en place
dès la fin de chargement et doivent y demeurer jusqu’au vidange complet de la
benne dans la trémie du finisseur.
19.6.4 MISEENŒUVRE
35/50 130
Tableau 14:Températuredemiseenœuvre
Le béton bitumineux ne doit être répandu que lorsque l'état de la chaussée et les
conditions atmosphériques sont compatibles, avec une bonne exécution des travaux
et une bonne tenue ultérieure du tapis.
L'approche des camions contre l’épandeuse doit être opérée sans heurt, de façon
qu'il n'en résulte aucune irrégularité dans le profil en long du tapis.
L'épaisseur du tapis est réglée une fois pour toute pour chaque section d’épandage
et l'Entrepreneur doit s'abstenir ensuite d'agir sur la commande de réglage de
l'épaisseur, sauf en cas de nécessité d'ajustement du joint longitudinal.
Toutes précautions doivent être prises dans ce cas pour que la mise en place soit
effectuée avant refroidissement des enrobés en utilisant ceux-ci à une température
supérieure indiqué au tableau n°14 et en limitant la ségrégation au minimum.
Les modalités de mise en œuvre des enrobés doivent respecter les contraintes
d'exécution des travaux définies au présent CCTP
Il sera distingué deux modes opératoires de joints (joints "chaud contre chaud" ou
joints "chaud contre froid") selon la température du joint de la première bande au
moment du répandage de la bande adjacente. Ces modes opératoires seront les
suivants :
particulier ;
(a) Généralités :
(b) Exécutiond’unJointlongitudinal
Les finisseurs doivent alors avancer de façon aussi simultanée que possible ; leur
distance moyenne devant être de l’ordre de 5 m, sans que jamais n’ils soient
distants l’un de l’autre de plus de 20 m.
Les joints longitudinaux à froid doivent se situer hors des bandes de roulement
des atterrisseurs, une fois la chaussée en service.
Le bord de la couche de roulement des accotements est chanfreiné par une roue
montée sur compacteur ou tout autre dispositif approprié. L’angle formé est
fonction de l’épaisseur de l’enrobé. En général l’angle est de 60°. Le cas
échéant, le bord en enrobé, préalablement nettoyé et propres, est à traiter
moyennant de bitume à chaud, à raison de minimum 1,5 kg/m² de liant résiduel, de
manière à garantir un bon étanchement de la structure.
(d) Raccords :
Les raccords aux éléments en béton (socle de balise etc.…) Incorporés dans la
chaussée feront l’objet de travaux particuliers, à savoir le collage d’un joint de
scellement bitumineux préformé permettant ainsi l’étanchéité de la structure.
Cette dalle sera posée sur une couche de fondation en béton maigre à réaliser par
l’entreprise.
Les goujons sont disposés au droit des joints, à mi- épaisseur des dalles.
La distance minimale de séparation entre les extrémités des deux goujons est de 30
cm.
Les joints transversaux sont à réaliser lors des arrêts et des reprises de mise en
œuvre. Ils sont à exécuter par une coupe franche et ne doivent en aucun cas être
exécuté en biseau.
Avant la reprise ou à la fin du compactage un joint franc devra être coupé, sur
toute son épaisseur de façon à exposer une surface verticale, à la bêche ou mieux
en utilisant une scie circulaire ou une fraiseuse. Cette coupe est pratiquée en
suivant la ligne faisant un angle d’environ 90° avec l’axe de la chaussée, tout en
prenant soin que tout matériau non solidaire du support est éliminé. Les matériaux
coupés sont à enlever par l’Entrepreneur. La surface verticale fraîche créée par
cette découpe est ensuite badigeonnée à l’aide d’une émulsion à bitume à chaud
juste avant la mise en place de la nouvelle bande.
Les joints transversaux des différentes couches doivent être décalés d’au moins
1m.
Les joints transversaux sont à compacter en travers du sens de pose au moyen d’un
petit rouleau lorsque l’espace ne permet pas aux engins utilisés pour le
compactage courant de manœuvrer. La première passe est faite avec le bandage
circulant sur la couche froide et débordant d’une dizaine de cm sur l’enrobé chaud
non compacté.
Le rouleau effectue alors des allers et retours jusqu’à couvrir une largeur égale
à sa longueur de génératrice diminuée de 10 à 20 cm.
Les pneus ne devront pas être refroidis en les arrosant ou en circulant sur des
enrobés froids (vers l'arrière du chantier).
Le compacteur à pneus sera équipé d'une jupe de protection sur toute sa périphérie
permettant ainsi le maintien de la température des pneus, suffisamment près du
sol, afin d’en limiter le refroidissement sous l’action du vent et ceci quelles
que soient les conditions atmosphériques au moment du compactage.
Les compacteurs à jantes lisses sont équipés d’un système de pulvérisation d’eau
en permanence pour les maintenir humides et d’un bandage métallique et ce afin
d’éviter le collage de l’enrobé.
Une panne sur le système de pulvérisation d’eau des compacteurs à jantes lisses
entraineraautomatiquementl’arrêtimmédiat,horsenrobéchaud,durouleau.
Ces engins doivent effectuer des passes assez longues, de façon à limiter le
nombre des arrêts. Le renversement de marche doit être effectué d'une façon très
progressive pour éviter la formation de vagues, les embrayages des engins doivent
être en bon état. Le changement de sens sera décalé d'au moins un mètre à chaque
passe. La marche des engins de compactage doit être aussi continue que possible et
Le cylindrage sur couche de roulement est toujours parachevé avec des cylindres à
jantes lisses. Il se poursuit jusqu’à ce que toutes les traces du rouleau aient
disparue et que le compactage de l’enrobé est dans les limites prescrites.
Dans le cas où le Maître d’Œuvre aura donné son accord, le compactage du béton
bitumineux mis en œuvre manuellement pourra être fait à l'aide d'un rouleau
vibrant et ce dans les zones difficiles d’accès.
Aucun trafic ne doit être admis sur le revêtement avant un refroidissement
suffisant, le degré de refroidissement étant laissé à l'appréciation du Maître
d'ouvrage.
Le dosage des constituants (granulats, liant, eau, etc.) doit être réalisé
conformément à la norme NF P 98 115.
Dans le cas d'utilisation de sable, l'Entrepreneur est tenu d'installer un
dispositif sur le circuit de dosage du sable pour éliminer, le cas échéant, les
mottes durcies.
c. FABRICATION ET TRANSPORT
d. MALAXAGE
19.7.2 MISEENŒUVRE
a. PREPARATION DU SUPPORT
b. REPANDAGE ET REGLAGE
c. COMPACTAGE
d. PLANCHE D'ESSAI
e. CONDITIONS METEOROLOGIQUES
L’épandage est autorisé sur une surface humide. Il est interdit sur une surface
comportant des flaques d'eau.
L’épandage est subordonné à l'accord préalable du Maître d’Œuvre dans les cas
suivants :
Lorsque la température relevée avant les travaux est inférieure à 5 degrés,
Dès lors que la vitesse du vent atteint 30 km/h,
Pluie fine.
Les couches de graves ciment sont protégées aussitôt après compactage et réglage
final par un enduit de protection constitué d'au moins :
1,2 kg/m² d'émulsion cationique ECL65 (teneur en bitume résiduel : 800
g/m², conforme à la norme T 65-002 citée au fascicule 24 du CCTG),
Un gravillonnage à raison de 8 l/m² de sable 4/6 mm
Toute circulation est interdite pendant un délai minimum de 2 jours après
l'exécution de cet enduit.
Par ailleurs le délai de cure avant mise en œuvre de la couche de roulement sera
au minimum de 8 jours.
L'ensemble des matériels de mise en œuvre utilisés est au minimum de type C tel
que défini par la norme NF P 98-170.
Il est ainsi préconisé l'utilisation de trains de bétonnage à coffrages fixes ou
d’une machine à coffrages glissants de 7,50 m de largeur équipée de deux lisseuses
à grand empattement et pouvant mettre en œuvre en une seule passe des dalles de
0,31 m d'épaisseur.
La liste exacte et les caractéristiques des matériels de mise en œuvre du béton
sont soumises à l'agrément préalable du Maître d'Œuvre.
Ce matériel est complété par des rails supportant le roulement du train de
bétonnage et munis latéralement de profilés conformément au dessin des joints de
construction. Ces rails sont en quantité suffisante pour assurer la mise en œuvre
du béton pendant 3 journées complètes de travail à pleine cadence.
Un plan de joint doit être remis pour avis au Maitre d’œuvre, à cet effet il
soumettra à ce dernier les dispositions qu’il compte adopter pour les coffrages
des parties latérales des dalles et le passage du train de bétonnage. En
particulier il fournira les plans de coffrage et de phasage d’exécution des
parties de raccordements.
L’Entrepreneur doit employer des coffrages rigides, indéformables sous la pression
des appareils d’épandage et de vibration du béton et permettant un éclissage
solide. Chaque élément aura une longueur minimum de 3 m.
Les sections transversales de ces éléments devront respecter la forme des joints
et permettre le goujonnage éventuel de ceux-ci.
Tout coffrage usé ou déformé devra être immédiatement réparé ou remplacé
b. MISE EN PLACE :
Les éléments de coffrages seront mis en place bout à bout avec le plus grand soin.
Ils devront être maintenus par des piquets en nombre suffisant sur la base d’un
par mètre et ce pour éviter toute déformation durant le passage des machines et la
vibration du béton. Le réglage des coffrages et leur fixité seront vérifiées avant
toute mise en œuvre du béton. A cet effet les machines passeront au vide, les
appareils vibrants étant en marche, après ce passage, le calage sera rectifié de
façon à ce qu’il n’y a pas d’écart de l’arrête supérieure des coffrages par
rapport à l’alignement dû au niveau théorique, dépassant 0.5 cm.
Les éléments de coffrage devront être approvisionnés sur chantier en nombre
suffisant pour être laissés en place 24 heures au moins après la coulée du béton.
Ils seront soigneusement nettoyés après usage et huilés avec une huile agréée par
le Maitre d’œuvre.
Un gabarit roulant sur coffrage sera passé sur la forme après rectification
éventuelle de leur calage de façon à vérifier qu’en aucun point l’épaisseur de la
couche de béton puisse être inférieure à celle fixée.
Aucune circulation sur la plateforme ne sera permise après cette vérification.
Après épandage par un engin répartiteur, le béton sera réglé, vibré et lissé à
l’aide de machines agréée par le Maitre d’œuvre. Les ouvriers devront avoir à leur
disposition des passerelles mobiles pour éviter la circulation sur le béton frais
ou sur la plateforme.
Le délai de transport et de mise en œuvre ne devra pas excéder une heure à compter
du début de la fabrication.
Le roulage sur une dalle coulée précédemment ne pourra intervenir moins de trois
(3) jours après le coulage de cette dalle. Les machines circulant sur le béton
sont obligatoirement munies de roues à bandages caoutchoutés
Elle aura lieu en une seule couche. L’engin répartiteur sera alimenté et réglé
de telle sorte que l’engin régaleur pousse devant lui un bourrelet de béton
d’au moins 6 cm de haut. La hauteur du bourrelet doit demeurer constante au
fur et à mesure de l’avancement des machines, afin d’éviter tout manque de
béton et toute ségrégation.
L’engin régaleur sera réglé de telle sorte qu’après vibration et lissage les
dalles aient l’épaisseur exigée.
b. VIBRATION DU BETON
c. FINITION DE SURFACE
Le béton vibré sera lissé à l’aide d’engins agrées par le Maitre d’œuvre.
Un numérotage est exécuté en creux dans un angle de dalle tous les cinq
dalles. Le numérotage est exécuté à la surface du béton frais, à l'aide de
chiffres amovibles de 20 cm au moins de longueur, implantés conformément au
plan de dallage dressé par l'Entrepreneur et approuvé par le Maître d'Œuvre.
Le pulvérisateur agrée par le Maitre d’œuvre doit être muni d’un dispositif
assurant une protection efficace contre l’action du vent.
Tableau 15-Dispositionsàprendreencomptedanslamiseenœuvredubéton
b. JOINTS DE DILATATION
Jusqu’à ce que le béton ait fait sa prise, la planchette de corps de joint (en
peuplier sans nœuds, saturée d’eau, ou en bande préfabriquée agréée par le
Maitre d’œuvre) devra être garnie, à sa partie supérieure, d’une réserve de 5
cm de hauteur et de 2 cm de largeur, ayant la même longueur que la planchette
et assemblée à celle-ci. (Procédé à valider par le Maitre d’œuvre).
c. JOINTS DE CONSTRUCTION
Largeur. 1 cm
Profondeur. 3 à 5 cm
Les joints sont chanfreinés à 45°
L’obturation des joints sera précédée dans les cas par un nettoyage poussé
comportant :
Le produit d’obturation, agrée par le Maitre d’œuvre, sera mis en place sous
la responsabilité d’un chef qualifié et particulièrement minutieux suivant les
prescriptions exactes du fabriquant.
19.8.5 GOUJONS
Les goujons pourront être mis en place par pose sur chaise. Le dimensionnement de
la chaise et des liaisons des goujons devra être tel que les tolérances ci-dessus
soient respectées lorsqu'un camion déverse accidentellement son chargement de
béton sur une chaise.
Un capuchon est mis en œuvre sur la partie dégagée pour assurer un jeu lors de la
dilatation du béton
Aussi, les goujons peuvent être posés par forage dans le béton au jeune âge. Ils
sont scellés à la résine.
Art.20 GENERALITES
L'axe devra être pré-marqué avec un trait jaune et laisser en place pour les
besoins de la navigation aérienne.
Les spécifications des normes AFNOR NFP 98.601, 98.609-1 et toutes les normes
auxquelles elles font références, sont applicables
Les produits utilisés sont des peintures en phase aqueuse homologuées pour le
domaine routier.
Sur les pistes, le dosage de l’homologation routière pourra être réduit jusqu’à 50
% en veillant toutefois à l’homogénéité du film obtenu ; celle-ci sera en ce cas
vérifiée lors de la réalisation d’une planche d’essai. Ces recommandations
s’appliquent également à la première mise en peinture de marques de balisage
La peinture devra être appliquée en deux couches suivant dosage du fabricant sur
des surfaces sèches et propres par temps non pluvieux.
Microbilles de verre :
Cette action est suivie d’un balayage soigné et les produits issus de l'effacement
évacués à la charge extérieure de l'entrepreneur.
L’effacement des bandes axiales ou de délimitation des voies par recouvrement est
interdit.
Les produits seront appliqués dans les règles de l'art (conformément aux
conditions et recommandations de mise en œuvre de la fiche technique
d'homologation des produits appliqué), sur un support propre sec et non gras.
Art.23 PLANCHED’ESSAI
L’exécution de ces fouilles vise en particulier celles nécessitées par la pose des
conduites et la réalisation des ouvrages.
Les parties dures enlevées sont remplacées par de la terre neuve criblée et bien
tassée ou par du matériau graveleux.
Tous les étaiements, blindages, qui s’avéreraient nécessaires pour une bonne tenue
des fouilles devront être mis en place par l’Entrepreneur, qui devra aussi faire
son affaire de tous les moyens suffisants, en cas de venue d’eau.
Les terres provenant des fouilles, si leur qualité se révèle suffisante seront
employées au remblaiement des dites fouilles, après agrément du Maitre d’Œuvre.
Le fond des fouilles recevra une couche de 25 cm de granulats 20/70 pour l’ouvrage
de drainage et les regards et 25 cm de sable de pose pour la pose des buses
relatives aux réseaux téléphonique, de balisage de nuit et météo convenablement
compactée avant exécution de la suite des travaux.
Aucun travail sur les ouvrages, la pose des canalisations et des blocs
multitubulaires ne sera admis dans des fouilles non entièrement asséchées.
Les conduites seront posées de telle sorte que l’extrémité male soit dirigée vers
l’aval. Les pièces assemblées seront nettoyées.
Les conduites seront posées de l’aval vers l’amont et le remblayage des tranchées
ne pourra être entrepris que lorsque toutes les canalisations auront été
entièrement posées entre deux regards constitutifs.
L’enrobage des conduites est constitué par un béton de classeC25/30 selon la norme
NF EN 206-1
24.3 REMBLAYAGE
L'excédent des matériaux des fouilles sera soit porté à la décharge soit réglé,
selon l'ordre du Maitre d’Œuvre.
Les remblais contigus aux ouvrages proviendront, suivant les cas et après accord
du Maitre d’Œuvre, des : déblais réutilisables, lieux d’emprunt approuvés par le
Maitre d’Œuvre.
Les conduites seront posées sur un lit de sable d’une épaisseur de 15 cm.
L’Entreprise veillera, lors de la pose des conduites, à ce que les files soient
bien rectilignes.
Après les avoir descendus dans la tranchée, elles seront alignées au moyen de
cales en bois. Le calage au moyen de pierres est rigoureusement prescrit. La pose
des conduites sera complétée par un enrobage en sable recouvrant la conduite d’une
épaisseur de 20 cm au-dessus de la génératrice supérieure. Lors de cette opération
on effectuera le pilonnage efficace de flancs.
Les extrémités des conduites seront tamponnées chaque fois que le chantier sera
arrêté. La pose des conduites doit se faire sans arrêt prolongé et suivre aussi
près que possible l’ouverture des tranchées.
L’entreprise est tenue de respecter lors de la pose des conduites les séparations
horizontale et verticales réglementaires entre différents réseaux.
Les fourreaux proviendront d’une usine agréée par l’état de couleur gris et
d’épaisseur minimum 3.2 mm ils seront aiguillés par un fil d’acier galvanisé de Ø
2.5 mm
Ces conduites seront fermées au niveau des branchements avec les regards.
Le béton des massifs d’ancrage des PAPIS et des manches à air est declasse C30/37
selon la norme NF EN 206-1 ; ils devront être coulés en pleine fouille, le béton
étant soigneusement vibré dans la masse.
Les dimensions du massif sont indiquées sur le plan fournit par le maitre de
l’ouvrage.
±5mmd’écartparrapportàl’alignementgénéral ;
±10mmd’écartdansl’espacementdesouvrages(socleset regards pour
balisage de nuit.
Les fossés seront exécutés aux dimensions prévues dans les profils types. La pente
longitudinale sera, autant que possible identique à celle de l’axe de la chaussée.
Si cela s’avère nécessaire, la pente sera augmentée pour éviter toute accumulation
d’eau en un point quelconque du tracé.
Les fossés existants seront reprofilés et les matériaux en provenance comme ceux
des fossés à créer, seront mis en dépôt. En cas échéant, si la configuration
l’exige, le Maitre d’Œuvre pourra prescrire des formes et des profils différents.
L’entreprise procédera au tirage par traction des tubes et ce à l’aide d’une tête
de tirage étanche.
Les dessins des ouvrages (ouvrage de tète etc.) fixent les dimensions et les
détails de construction des différents types d’ouvrages d’assainissement.
Aucun enduit n’est prévu sur les parois, qui devront, dans ces conditions,
présenter des surfaces suffisamment lisses au décoffrage.
Le ferraillage devra être obligatoirement calé avec des cales, d’épaisseur 2,5 cm,
en mortier, préparées à l’avance, avec ligature de mise en place.
25.1 REGARDS
Descriptif technique.
Note de calcul justifiant la résistance de l'ouvrage au regard des
surcharges roulantes définies dans le cahier des détails du présent
dossier.
Descriptif de mise en œuvre.
Les regards en béton armé, seront soit constitués d’éléments préfabriqués ou soit
coulés en place, dans ce dernier cas le béton utilisé sera de classe C30/37. Les
dispositifs fermeture des regards seront des tampons en fonte série lourde de
La qualité des cailloux utilisés devra répondre au moins aux critères fixés dans
la norme NF P 94325-1 ; de préférence les cailloux seront issus de roches
sédimentaires carbonatées, siliceuses ou de roches magmatiques et métamorphiques,
dures à moyennement dures. Ce matériau devra être propre, avoir une forme homogène
dans ses trois dimensions et être constitué de matériaux roulés ou concassés. Les
cailloux de petites dimensions susceptibles de passer à travers la maille ne
pourront pas être utilisés pour le remplissage des cages de matelas de gabion dans
la zone du parement extérieur de l’ouvrage.
PREPARATIONDUSITEETDEL’ASSISEDEL’OUVRAGE
La préparation du site doit être réalisée conformément aux spécifications de la
conception et tenir compte de l’environnement spécifique de l’ouvrage en matelas
de gabion à construire. Par ailleurs les travaux de préparation devront être
effectués en conformité aux exigences de la norme NF P 94325-2.
MISEENŒUVREHORSD’EAUDESMATELAS DE GABION
Les cages de matelas devront être montées et assemblées suivant les règles de
l’art conformément aux exigences de la norme NF P 94325-2. Un soin particulier
sera apporté aux opérations de ligature par agrafage pour façonner et assembler
les cages de matelas.
Afin d’éviter l’enlèvement et l’entraînement des fines sous les matelas de gabion
dus aux sollicitations hydrauliques résiduelles, il est indispensable d’interposer
entre le sol et le matelas un filtre géotextile non tissé. On s’assurera également
que les pierres de remplissage laissent un minimum de vide.
Pour faciliter l’alignement des matelas de gabion sur les bords de la berge ou du
talus, on pourra ancrer provisoirement ceux-ci en plantant des piquets dans les
angles internes de la partie supérieure des cages et ce, un matelas sur deux. Dans
le cas de fortes sollicitations, d’installation sur forte pente, ou pour aider aux
opérations de manutention, l’entreprise pourra disposer en accord avec la maîtrise
d’œuvre dans chaque cellule des entretoises de renfort reliant base et couvercle
du matelas.
L’entreprise fera valider par le maître d’œuvre la réalisation des premiers mètres
carrés de matelas. Ils pourront servir de référence pour l’ensemble du chantier.
Pour assurer que les essais relatifs aux matériaux sont conformes aux
spécifications des méthodes d’essai applicable, le matériel d’essai doit être
étalonné et son exactitude connue et ce en adéquation avec la mesure demandée.
Selon la nature de la couche mise en œuvre (GRH, Grave bitume, béton bitumineux,
béton de ciment et grave ciment), une épreuve de convenance à la charge de
l’Entreprise doit être réalisée. Cette épreuve de convenance comprend :
Cette épreuve porte sur chacune des fractions granulaires proposées et elle
consiste à vérifier d’une part que les méthodes de prélèvements et d’essai sont
conformes aux normes et que d’autre part les caractéristiques des produits sont
conformes aux exigences demandées.
27.3 UNEEPREUVEDECONVENANCEDEMISEENŒUVRE :
Dès que la fabrication est jugée correcte, le Maitre de l’Ouvrage fait procéder à
l’exécution d’une planche de vérification au moyen de deux finisseurs (de longueur
100 m et de largeur de deux fois 5 m) afin de s’assurer que les modalités
d’épandage et de compactage permettent d’obtenir les caractéristiques demandées.
En cas de résultats insuffisants, l’Entrepreneur est alors tenu de proposer
d’autres modalités. Dans ce cas la nouvelle planche est aussi réalisée à ces
frais.
Une corrélation doit être définie entre la masse volumique apparente mesurée par
le gamma densimètre et la masse volumique mesurée à partir d’une carotte pour le
béton bitumineux et le grave bitume.
Art.28 CONTROLEDEFABRICATIONETDEMISEENŒUVRE :
Les contrôles de conformité de mise en œuvre sont réalisés conformément aux normes
et plus précisément à la norme NF P 98 150-1 et NF EN 13877 sous la responsabilité
de l’Entreprise.
LA FABRICATION ET LA MISE EN ŒUVRE DOIT SATISFAIRE AUX INDICATIONS DE
L'ARTICLE 14.8 ET Art.28 ET EN RESPECTANT STRICTEMENT LES CONDITIONS DE
MISEENŒUVREINDIQUEES DANS LE TABLEAU CI-DESSOUS.
Le passage d'une règle de 3 m dans tous les sens des revêtements comportant une
génératrice droite ne devra pas faire apparaître des flaches supérieures à 3 mm
(b) Contrôledel’unidesurface :
L’essaiconcerneuniquementlapisted’envol09/27
Dans le cas des travaux de la piste 09/27 les spécifications d'uni à respecter
sont celles d'une chaussée après travaux d'entretien en plusieurs couches.
(c) Contrôled’adhérence :
4passagesà3mdel’axedelapiste(2passagescôtédroit
et 2 passages côté gauche), à 65 et 95 km/h
2passageà10mdel’axedelapiste(1passagecôté droit et
passage côté gauche), à 95 km/h
Les tolérances en cm pour le béton bitumineux par rapport aux épaisseurs exigées
sont indiquées au tableau suivant :
PARKING
fraisage
d’exécution points contrôlés
Après
Passage à la règle < 1 cm et aucune bosse n’est admise Pour 100% des points refus systématique et reprise
En tout point contrôlés obligatoire.
de 3 m
FOND DE 98% de la densité sèche de l’Optimum Proctor Exigée pour 98% des points Reprise obligatoire du compactage
Compacité 1/500 m2 Modifié contrôlés
FORME
Zone en déblai
TAXIWAYS
Cotes théoriques prévues aux plans ± 3 cm et ce pour 95% des Reprise obligatoire terrassement
Nivèlement Relevé topographique d’exécution points contrôlés
< 1 cm et aucune bosse n’est admise Pour 100% des points refus systématique et reprise
Passage à la règle
En tout point contrôlés obligatoire.
de 3 m
98% de la densité sèche de l’Optimum Proctor Exigée pour 98% des points Reprise obligatoire du compactage
Compacité 1/500 m2
COUCHES EN Modifié et 100% pour la dernière couche. contrôlés
REMBLAI Cotes théoriques prévues aux plans ± 3 cm et ce pour 95% des Reprise obligatoire terrassement
Nivèlement Relevé topographique d’exécution points contrôlés
100% de la densité sèche de l’Optimum Exigée pour 98% des points Reprise obligatoire du compactage
Compacité 1/500 m2 Proctor Modifié contrôlés
GNT 0/31.5 Cotes théoriques prévues aux plans ± 2,5 cm et ce pour 95% des refus systématique et reprise
Nivèlement Relevé topographique
d’exécution points contrôlés obligatoire du réglage
< 1 cm et aucune bosse n’est admise Pour 100% des points refus systématique et reprise
Passage à la règle de 3 m En tout point
contrôlés obligatoire.
Epaisseur prévue par les plans d’exécution ±3 cm et ce pour 95% des Correction
Epaisseur En tout point
points contrôlés
VERIFICATION DE LA CENTRALE
contrôlée et étalonnée par bitume. Tous les instruments de mesures de disfonctionnement est
un organisme agrée Un enregistrement continu des la centrale vérifiés et calibrés. apparu
données essentielles doit être La centrale doit être conçue de
assuré et transmis par jour. (% et manière à prélever aisément les
températures de chaque différents matériaux au cours des
constituant,) divers stades de fabrication.
contrôle des réglages. Contrôle initial : 1 série de 10 Réglage satisfaisant si l’écart entre la
prélèvements pour chaque quantité réelle et la quantité
catégorie de granulats. théorique pendant le temps du
1/jour lors de la production prélèvement est :
< 3% pour chaque trémie à granulats
<5% pour les fines d’apport
<1% pour les bitumes
GRAVE BITUME 0/20
longitudinaux
Nivellement Relevé topographique Cotes théoriques prévues aux plans ± 1,5 cm et ce pour 95% Fraisage et réfection des
d’exécution des points contrôlés parties non conformes du
revêtement
Passage à la règle de 3 m En tout point < 0,5 cm et aucune bosse n’est admise refus systématique et
reprise obligatoire.
Epaisseur En tout point Epaisseur prévue par les plans ± 2 cm et ce pour 95% des Correction
d’exécution points contrôlés
Pente transversale En tout profils y compris profils Conformes aux plans d’exécution Conformes aux refus systématique et
Pente longitudinale intermédiaires dispositions de l’annexe reprise obligatoire.
Pente longitudinale 14
VERIFICATION DE LA CENTRALE
contrôlée et Un enregistrement continu des centrale vérifiés et calibrés.
étalonnée par un données essentielles doit être assuré La centrale doit être conçue de
organisme agrée et transmis par jour. (%, manière à prélever aisément les
températures de chaque différents matériaux au cours des
constituant,) divers stades de fabrication.
contrôle des Contrôle initial : 1 série de 10 Réglage satisfaisant si l’écart entre la Arrêt production si un
réglages. prélèvements pour chaque catégorie quantité réelle et la quantité disfonctionnement est apparu
BETON BITUMINEUX 0/14
mélange
Analyse 2/jour Courbe de l’étude de formulation Refus systématique de la
granulométrique quantité fabriquée et mise en
du mélange œuvre de la partie contrôlée
Teneur en liant 2/jour Teneur de la formule ± 1% de la teneur théorique non conforme et sa reprise
Teneur en eau 2/jour ≤ 0,5 %
Teneur en filler 2/jour Teneur de la formule ± 2% de la teneur théorique
Essai Marshall et 1/jour de production Résultats Conformes à l’étude de Néant
Duriez formulation
longueurs L ≥ 20 0 m L ≤ 2000 m
MISE EN ŒUVRE (piste)
Compacité Conformément à l’art.28.1.4du présent Le % de vide compris entre 3 % et 7 % Article 28.1.4du présent Refus systématique de la quantité mise en
BETON BITUMINEUX 0/14
La centrale doit être Avant production. Une attestation doit être fournie. Aucune
FABRICATION
contrôlée et étalonnée par Un enregistrement continu des Tous les instruments de mesures de la
un organisme agrée. données essentielles doit être centrale vérifiés et calibrés.
GRAVE CIMENT
Densité sèche en place ≥ 100 % de l’OPM déterminé en labo -3% Refus : Démolir la
Nivellement La tolérance est comprise fondation et reprise
entre -1.5 cm et 0 cm de la zone non
Profils Théoriques
Epaisseur En tout point -1.5 cm conforme
Passage à la règle de 3 m < 0,3 cm et aucune bosse n’est admise refus systématique
Aucune et reprise
obligatoire.
TYPE DE NATURE DE CONTROLE FREQUENCE DU RESULTATS EXIGES POUR LA TOLERANCE SANCTION AU-DELA DES
MATERIAUX CONTROLE RECEPTION TOLERANCES
Etude de formulation NF P 98-170 Exigence du CCTP Aucune Refus de la formule
Température En permanence Température du ciment en silo ≤70°C Aucune Arrêt de l’emploi de ce ciment
Granulométrie Contrôle par lecture de pesées, dosage ±10 % en poids pour Arrêt de la centrale jusqu’au
théorique de la formule agréée ou chaque granulat nouveau réglage
analyse granulométrique
Dosage adjuvants Contrôle du dosage des adjuvants : Entraineur d’air ±0.03:/₀₀ Arrêt de la centrale jusqu’au
CONTROLES EN CENTRALE
BETON DE REVETEMENT
1 fois par jour dosages théoriques de la formule Plastifiant ±0.2:/₀₀ nouveau réglage du dosage en
agréée adjuvants
Adjuvants Contrôle de la densité du mélange 0 Arrêt de la centrale et correction de
adjuvant+eau : densité théorique de la la dilution
fiche d’agrément
Teneur en eau 2 fois par jour Dosage théorique de la formule agréée ±5% Arrêt de la centrale jusqu’au
nouveau réglage du dosage en eau
Affaissement du cône ASTM ≤ 40 mm ±1 Correction du dosage en eau
Teneur en air occlus Tous les 100 m³ 4.5% ±1.5% Vérification du doseur et du
produit entraineur d’air
Résistance à la traction par 1 prélèvement par Résistance moyenne 2.5MPa à7j 0 Arrêt et reprise après vérification
fendage jour
Résistance moyenne 3.3MPa à28j 0 Refus et reprise des dalles
Résistance à la compression Résistance moyenne 30MPa à28j 0 Refus et reprise des dalles
Surfaçage du béton frais Chaque dalle Passage à la règle de 1 m en bord de dalle ≤ 5 mm Reprise immédiate
Surfaçage du béton durci Chaque dalle Passage à la règle de 3 m ≤ 3 mm Reprise dalle
Contrôle des fils de guidage 1/ jour de travail Nivellement théorique vérifié à chaque ± 2 mm Refus
pour coffrages glissants potence
BETON DE REVETEMENT
MISE EN OEUVRE
TYPE DE NATURE DE CONTROLE FREQUENCE DU RESULTATS EXIGES TOLERANCE SANCTION AU-DELA DES
MATERIAUX CONTROLE POUR LA RECEPTION TOLERANCES
Goujon Position Permanent Conforme au présent CCTP Aucune Rejet et réfection si besoin
CONCSTRUCTION
Mortier de scellement Permanent Conforme au présent CCTP Aucune Rejet et réfection si besoin
DILATATION ET
et fiche technique
JOINTS DE
JOINS DE
Joint de dilatation Réception Chaque dalle Conforme au CCTP Aucune Rejet et réfection si besoin
Réalisation Chaque dalle Conforme au CCTP Aucune Rejet et réfection si besoin
Avant garnissage Systématique Conforme au CCTP Aucune
Pendant le garnissage Systématique Conforme au CCTP Aucune Reprise du joint aux frais de
Etanchéité 1/200ml Etanchéité Aucune l’entrepreneur
NB : L’ENTREPRENEUR EST DANS L’OBLIGATION DE VEILLER A CE QUE TOUTES CES PRESCRIPTIONS SOIENT RESPECTEES. AU CAS
CONTRAIRE, TOUTES LES IRREGULARITES SUPERIEURES A CES VALEURS DEVRONT ETRE SOIGNEUSEMENT REPRISES A SES FRAIS SUIVANT
UNE PROCEDURE QU’IL SOUMETTRA A L’AGREMENT PAR L'INGENIEUR ET LE CONTROLEUR TECHNIQUE. TOUTE MODIFICATION APPORTEE
DANS LE CADRE D’UNE CORRECTION ET QUI DECOULE D’UNE NON-CONFORMITE, SERA A LA CHARGE DE L’ENTREPRISE CONFORMEMENT A
L’ARTICLE N°30 DU C.C.A.G. TRAVAUX.
Pendant toute la durée des travaux, le chantier devra être tenu en état de
propreté correct.
L’Entrepreneur devra prendre toutes les mesures qui s’imposent en fonction des
conditions du chantier, pour éviter que les roues des camions et des engins
n’entrainent des résidus sur les chaussées.
En effet, les boues laissées par les camions sur les routes d’approche du
chantier présentent un danger pour la circulation.
Il devra faire nettoyer les voiries qu’il utilise à proximité du chantier comme
aussi il peut être appelé à faire des travaux de réfection de voirie qui
pourraient lui être imputés.