Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
: II
II.1. Introduction
L’identification des sols gonflants est généralement abordée à partir des paramètres
physicochimiques facilement mesurables lors des essais préliminaires. Or, cette identification se
trouve compliquée par l’existence de plusieurs approches qui ne se basent ni sur les mêmes
paramètres ni sur le même nombre. Si pourquoi dans ce chapitre on a essayé de prendre quelques
approches qu’on base sur, avec prend en considération qu’il existe d’autres.
II.2.Paramètres de gonflement
Devant cette complexité, une approche macroscopique parait plus adaptée en géotechnique.
Elle distingue trois notions : la pression de gonflement, le potentiel de gonflement et l’indice de
gonflement. Ces notions ne sont pas considérées comme des caractéristiques intrinsèques du
matériau gonflant et ne peuvent pas recevoir des définitions objectives, car elles dépendent des
conditions dans lesquelles se déroule le gonflement. Elles sont néanmoins très largement utilisées et
ont largement influé sur les procédures d’essais en laboratoire.
Première définition : C’est la pression qui doit être appliquée à un sol pour empêcher toute
variation de volume lorsque ce sol est mis en contact avec l’eau.
Seconde définition : c’est la pression nécessaire pour ramener le sol à son volume initial après qu’il
ait complètement gonflé.
Troisième définition : c’est la pression qui doit être appliquée à un sol pour que ni gonflement ni
compression ne prendre place lorsque l’échantillon chargé est inondé.
4
CLASSIFICATION DES SOLS
Chapitre II GONFLANTS
En principe, ces trois phénomènes sont mesurés sur des éprouvettes en compression isotrope
ou oedométrique. Contrairement à la pression de gonflement et au potentiel de gonflement obtenus
à la saturation du sol, l’indice de gonflement est issu d’un déchargement mécanique.
Tableau II.1 : Modèles proposés pour la pression de gonflement cité par [8]
5
CLASSIFICATION DES SOLS
Chapitre II GONFLANTS
Pour la pression de gonflement, les modèles proposés semblent être représentatifs puisque les
valeurs obtenues sont assez voisines de celles mesurées directement. Ils peuvent donc servir pour
obtenir des valeurs approchées de la pression de gonflement sur des sites dont les propriétés
physiques sont comparables.
Pour l’amplitude du gonflement, les résultats des modèles restent discutables à cause des
écarts constatés entre les mesures directes et les calculs. Ces écarts peuvent avoir comme origine le
type de chargement (soit le piston seul, soit le piston et le poids des terres).
Tableau II.2 : Modèles proposés pour l’amplitude de gonflement cité par [8]
A partir d'une étude statistique sur 200 échantillons, David et Komornik [9], ont déduit une
relation qui permet d'estimer la pression de gonflement:
6
CLASSIFICATION DES SOLS
Chapitre II GONFLANTS
٠La limite de liquidité wL et la teneur en eau naturelle w sont en chiffre décimal tandis que le
poids volumique sec γ d est en kn/m3.
En se basant sur les résultats de 270 essais de gonflement réalisés sur divers sols,
Vijayvergiya et Ghazzaly [9], ont proposé deux modèles qui permettent d'obtenir la pression de
gonflement.
1
Log Pg = 12 (0,4 γd - w + 23.6)
¿
¿
1
Log Pg= ¿ 19, 5 (6,24 wL – 0,65 w - 100)
¿
¿
Pour l'amplitude de gonflement, les modèles donnent généralement le gonflement libre. Pour
des sols contenant entre 8 et 65 % d'argile, Seed et al. [9], proposent une relation entre le taux de
gonflement Cg et l'indice de plasticité Ip. Le taux de gonflement est défini comme étant le
pourcentage de gonflement d'un échantillon d'argile compacté à l'optimum Proctor et soumis à une
charge de 7 kPa. Ce taux de gonflement est donné par la relation suivante :
ε g = 10-5. IP 2,24
ε g = 2.77+0.113 wL -0.27 w
٠WL et W s'expriment en chiffre décimal pour la première relation et en pour cent pour la seconde.
Sur la base de 270 essais de gonflement, Vijayvergiya et Ghazzaly [9], ont établi les
corrélations suivantes:
1
log ε g = 12 ¿ (0.4wL- w + 5.5)
¿
1
Log g = ¿ 19, 5 ¿ (6.242γ d +0.65w, -130.5)
ε
¿
٠ ε en pour cent.
٠ WL et w sont en chiffre décimal pour la première relation et en pour cent pour la seconde.
Remarque :
Snethen qui a évalué le potentiel de gonflement in situ pour 20 types de sols de différents sites
des USA et étudié 17 différentes techniques d'identification au laboratoire, conclut que les relations
les plus représentatives du potentiel de gonflement se basent sur les limites de liquidité et de
plasticité .
D'après Seed et al, [9], le potentiel de gonflement très élevé correspond à un gonflement libre
supérieur à 25 %, un potentiel élevé à un gonflement compris entre 5 et 25 %, un potentiel moyen à
un gonflement compris entre 1.5 et 5 % et un potentiel faible à un gonflement inférieur à 1,5%. Il
est important de souligner que ces relations et classifications sont essentiellement déterminées à
partir de sols reconstitués. Le potentiel de gonflement ainsi déterminé ne tient pas compte de la
8
CLASSIFICATION DES SOLS
Chapitre II GONFLANTS
Dans le cas des sols moyennement à fortement gonflants, l’essai de gonflement libre peut
entrainer une modification de structure pendant le gonflement avant le retour à une déformation
nulle. C’est pourquoi il a tendance à surestimer la pression de gonflement.
9
CLASSIFICATION DES SOLS
Chapitre II GONFLANTS
Le potentiel de gonflement, qu’on appelle aussi le gonflement libre, est le gonflement relatif
d’un échantillon de sol inondé et autorisé à gonfler librement sous une charge très faible (0,016
bars).
Les méthodes de classification des sols gonflants sont souvent des méthodes indirectes car
elles recourent rarement à l’analyse minéralogique ou à des essais mécaniques. Elles consistent à
établir une corrélation entre le taux de gonflement ou la pression de gonflement et quelques
paramètres géotechniques comme les limites d’Atterberg, la limite de retrait, la teneur en eau et la
densité sèche, qui semblent être les facteurs les plus influents sur le gonflement des argiles. Ainsi,
après avoir déterminé les paramètres géotechniques du sol, l’emploi de formules empiriques permet
de connaitre rapidement le potentiel de gonflement de ce sol, c’est-à-dire d’estimer ou de quantifier
le gonflement et (ou) la pression de gonflement qui peuvent se développer en cas de variations des
conditions hydriques et (ou) mécaniques et de juger ainsi si le phénomène est à prendre en compte
ou pas.
10
CLASSIFICATION DES SOLS
Chapitre II GONFLANTS
particules, il ne restera donc pas à l'état liquide et ne confèrera pas au matériau un état liquide mais
pâteux, correspondant à la phase plastique. Quand toute la capacité d'adsorption du sol sera saturée,
alors l'eau en excès restera à l'état libre c'est-à-dire liquide. Ceci rejoint la définition de l'activité de
Ip
Skempton AC = qui rapporte l'indice de plasticité du matériau à sa teneur en particules
C2
argileuses (notée ici C2, teneur en particules de dimensions inférieures à 2 μm), la seule
interagissant avec l'eau.
Cette définition de l'indice de plasticité montre également que I P est un paramètre important
dans les propriétés de rétention d'eau du terrain et donc de gonflement. C'est la raison pour laquelle
un certain nombre de corrélations ont rapidement été recherchées entre les limites d'Atterberg et les
propriétés de gonflement des sols.
Tableau II-3 : Classification des taux de gonflement des sols en fonction de l’indice de plasticité Ip., (Sridharan,
2000) cité par [7].
Ιp Taux de
gonflement
Holz et Gibbs Chen IS 1498
<20 0-15 <12 Faible
12-34 10-35 12-23 Moyen
23-45 20-55 23-32 Élevé
> 32 >35 > 32 Très élevé
11
CLASSIFICATION DES SOLS
Chapitre II GONFLANTS
Ils ont réalisé des essais de gonflement sur des échantillons confinés latéralement en présence
d’eau sous une surcharge de 7 KPa. Ces éprouvettes étaient au préalable compactées à la teneur en
eau optimale et à la densité sèche maximale de l’essai de compactage AASHO (norme américaine).
Ils ont réussi, par analyse statistique des résultats des essais, à corréler le taux de gonflement εg à
l’indice de plasticité IP du sol, conformément à l’expression suivante:
εg =21,6.10−5(Ip) 2.44
Cette relation s’applique seulement aux sols contenant entre 8% et 65% d’argile. La
comparaison de cette formule avec les résultats expérimentaux a abouti à une fourchette d’erreur
d’environ 33% sur le taux de gonflement. Le tableau II-4 donne la relation entre le taux de
gonflement et l’indice de plasticité. [5].
Tableau II.4 : Relation entre le taux de gonflement et l’indice de plasticité (Seed et al.1962) [5].
IP εg (%) Taux de gonflement
0 – 10 0 - 1,5 Faible
II.4.1.3 10 – 20 1,5 – 5 Moyen
20 – 35 5 – 25 Élevé
> 35 > 25 Très élevé
12
CLASSIFICATION DES SOLS
Chapitre II GONFLANTS
Komornik et David (1969) [5], ont utilisé la ligne “A”, définie par Casagrande dans le
diagramme de plasticité et d’équation IP=0,73(wL−20), pour classer les sols en sols gonflants et sols
non gonflants (figure II-2). Vijayvergiya et Ghazzaly (1973) [5], ont réalisé des essais de
gonflement oedométriques supplémentaires pour valider cette méthode de classification.
Toutefois, une argile se situant au dessus de la ligne “A” n’est pas nécessairement gonflante,
puisque des sols mous peuvent parfois y être placés.
WL
Taux de
gonflement
Chen IS 1498
Tableau II.5 : Classification proposée par Dakshanamurthy et Raman (1973) cité par [5].
13
CLASSIFICATION DES SOLS
Chapitre II GONFLANTS
7 à 12 50 à 70 25 à 35 fort
10 à 15 35 à 50 15 à 25 moyen
Tableau II.7 : Classification des taux de gonflement des sols en utilisant WL cité par [7].
0 – 20 non gonflant
20 – 35 gonflement faible
35 – 50 gonflement moyen
50 – 70 gonflement élevé
14
CLASSIFICATION DES SOLS
Chapitre II GONFLANTS
Figure II-3 : Abaque de Williams et Donaldson (1980) avec estimation du potentiel de gonflement (EP) cité par
[7].
II.4.2 Limite et l’indice de retrait
15
CLASSIFICATION DES SOLS
Chapitre II GONFLANTS
Les sols argileux présentent un retrait volumique lors de l’évaporation de l’eau interstitielle.
Le retrait volumique évolue de manière linéaire en fonction de la teneur en eau w jusqu’à une
teneur en eau Wr définie comme la limite de retrait. En dessous de cette limite Wr, le sol perd de
l’eau sans grande variation de volume. La limite de retrait et l’indice de retrait trait Ir = Wl−Ws
apparaissent donc comme des éléments fondamentaux pour l’étude des variations de volume des
sols.
Tableau II.9 : Relation entre taux de gonflement et limite de retrait (Altemeyer, 1955) cité par [7].
Wr Taux de gonflement
< 10 Fort
10 – 12 Critique
> 12 Faible
Cette relation leur a permis de classer le potentiel de gonflement d’un sol en fonction de son
indice de retrait (tableau II.10).
Tableau II.10 : Relation entre potentiel de gonflement et indice de retrait (Ranganatham et Satyanarayana,
1965) cité par [7].
Ir Potentiel de gonflement
0-20 Faible
20-30 Moyen
16
CLASSIFICATION DES SOLS
Chapitre II GONFLANTS
30-60 Fort
> 60 Très fort
Rl Sensibilité
Les résultats de nombreuses études ont montré que l’amplitude du gonflement dépend de deux
types de facteurs :
17
CLASSIFICATION DES SOLS
Chapitre II GONFLANTS
grand .C’est ainsi que pour une même nature d’ions, les montmorillonites gonfleront plus que les
kaolinites.
Plus les substitutions sont proches de la surface du feuillet, plus les interactions avec les
cations compensateurs sont fortes. C’est notamment le cas du mica, dont les substitutions sont
situées dans la couche tétraédrique et qui présente une très faible aptitude au gonflement en milieu
aqueux, donc à l’échange cationique.
Pour la montmorillonite, les substitutions sont situées dans la couche octaédrique, les
interactions avec les ions compensateurs sont atténuées par la couche tétraédrique, ce qui permet le
gonflement des feuillets en milieu aqueux, et donc l’échange cationique.
La taille de l’ion substituant va également avoir un rôle sur la capacité d’échange, car plus cet
ion est volumineux, plus il va perturber les couches d’hydratation, et ce désordre va faciliter
l’échange.
La capacité d’échange cationique est une quantité qui se mesure par saturation de l’argile par
un premier type de cations, ensuite on la met en présence d’autres cations qui vont prendre la place
des premiers. Selon le nombre des cations récupérés, on estime la valeur de CEC qui s’exprime en
mille équivalents pas 100 g. d’argile (meq/100 g. d’argile).
18
CLASSIFICATION DES SOLS
Chapitre II GONFLANTS
Cette aptitude des argiles à libérer leurs cations dépend de la valence et la masse atomique du
cation présent dans la solution, selon l’ordre croissant suivant :
Li+ < Na+ < k+ < H+ < Mg+ < Ca++ < Al+++
Exemple :
Les surfaces des particules d’argiles sont chargées négativement, afin d’équilibrer la charge
négative, les particules d’argiles attirent les ions positifs contenus dans les solutions de sel.
Ces ions sont considérés comme des ions interchangeables. Le tableau II.12 représente le
CEC de quelques argiles connues:
Tableau II.12: Capacité d’échange des cations de quelques argiles cité par [9].
Tableau II.13 : Surfaces spécifiques de quelques minéraux argileux cité par [9].
19
CLASSIFICATION DES SOLS
Chapitre II GONFLANTS
Deux sols formés des mêmes argiles gonflantes et ayant les mêmes densités et teneur en eau,
mais différents par la quantité des matériaux non gonflants contenus dans les sols, ont des
caractéristiques de gonflement très différentes.
II.5.2. Facteurs externes
D’autres paramètres indépendants de la structure des argiles et de la composition chimique de
la solution hydratante peuvent avoir une influence importante sur le gonflement, on cite en
particulier:
Edil et Alanazi [9], constatent qu’il n’y a pas un consensus sur le type de structure obtenue
par les différentes méthodes de compactage. Seed et al, affirment que le compactage statique donne
une structure plus floculante que le compactage par malaxage et ceci à teneur en eau initiale et
densité sèche initiale égale.
Alors que perches et Lu. (1965) cités par Edil et Alanazi, et Seed et Chen ; (1961) [9],
affirment que le compactage statique donne une structure orientée en parallèle beaucoup plus
marquée que le compactage par malaxage et aboutit donc à un gonflement plus important.
Hachichi et Fleureau (1999) [9]; ont observé un gonflement final plus faible pour des
échantillons reconstitués par compactage statique que pour des échantillons intacts.
Le tableau suivant récapitule les résultats les essais effectués pour voir l’effet de cette énergie
sur le taux et la pression de gonflement.
20
CLASSIFICATION DES SOLS
Chapitre II GONFLANTS
Énergie compactage
Standard Proctor, SP Proctor modifié réduit, RMP Proctor modifié, MP
Kaolinite
Degimenlik 0,26 8,5 2,96 135,7 4,19 126,7
Akademiz 0,84 115,0 4,18 175,0 9,34 430,0
Tuzla 3,61 184,2 10,48 466,7 15,26 866,7
montmorillonite 5,63 150,0 14,27 650,0 24,32 1900,0
10,73 466,7 19,86 1000,0 27,49 5000,0
Tableau II.14 : taux de gonflement et la pression de gonflement pour plusieurs type du sol à différentes énergies
de compactage. (A. Sridharan, Y. Gurtug, 2004) cité par [9].
Bardent et Al (1969) [9], pensent que la teneur en eau initiale détermine la structure initiale
du sol par conséquent des échantillons à la même teneur en eau initiale aboutissent à la même
variation de volume indépendamment du chemin de contrainte suivi, alors qu’une différence de 0,5
à 1 % donne des variations de volume différentes pour le même chemin de contraintes.
Karalis (1977) [9], montre qu’il y a une variation presque linéaire du taux de gonflement en
fonction de la teneur en eau.
Edil et Alnazi (1992) [9], trouvent que la teneur en eau initiale des échantillons compactés à la
même densité sèche a une influence considérable sur les caractéristiques du gonflement (figure II-4)
le gonflement latéral et vertical augmente lorsque la teneur en eau initiale diminue.
Les essais réalisés par Al-Mukhtar et al, sur l’argile (Laponite) [9], à différentes humidités
initiales montrent que la pression de gonflement est invariable avec le degré d’humidité initial
tandis que le gonflement augmente avec la diminution de ce degré.
21
CLASSIFICATION DES SOLS
Chapitre II GONFLANTS
Figure II-4 : Effet de la teneur en eau initiale sur le comportement du gonflement avec la
technique du gonflement libre (Edil et Alnazi) cité par [9].
Gonflement %
Figure II-5 : potentiel de gonflement en fonction de la teneur en eau initiale Alonso et al, cité par [9].
Des résultats observés par Alonso et al montrent que le gonflement pour différentes teneurs en
eau initiales suit une loi linéaire (figure II-5), La nature de cette relation autorise la définition d’une
teneur en eau critique (égale à 22 %) qui donnerait lieu à un gonflement apparent nul. Pour ce cas
critique, la variation de la teneur en eau volumique fournirait une mesure de gonflement qui se
produit dans les pores.
Des résultats établis par A.F. Abouleid (1982) Hachichi et Fleureau (1999) ont établi qu’en
fait la teneur en eau exerce un effet négligeable sur la pression du gonflement tant qu’elle est
inférieure à la limite du retrait du sol. Pour des teneurs en eau au-delà de la limite de retrait l’effet
devient marqué. (Figure II-6).
22
CLASSIFICATION DES SOLS
Chapitre II GONFLANTS
Figure II-7: potentiel de gonflement en fonction de la densité initiale (Chen) cité par [9].
Suratman [9], a réalisé des essais sur la montmorillonite, l’illite et la kaolinite et a trouvé les
mêmes résultats que Chen,
23
CLASSIFICATION DES SOLS
Chapitre II GONFLANTS
Sridaharan et al [9], ont mené 32 essais de gonflement à volume constant avec quatre teneurs
en eau initiale.
Komine et Ogata (1994) [9], ont effectué des essais de gonflement sur 4 bentonites Na
compactée à différentes densités sèches initiales. Ils ont pu voir que le taux de gonflement croît
linéairement avec la densité sèche initiale.
Surastman (1985), Hachichi et Fleureau (1999) [9] ont remarqué que le gonflement diminue
lorsque la hauteur de l’échantillon augmente et ceci est du au frottement latéral entre l’anneau
volumétrique et l’échantillon la figure II-8 représente les résultats de Chen effectués sur la région
de DENVER.
Figure II-8: Influence de la hauteur initiale sur le gonflement cité par [9].
Aussi Mehmit (1982) [9], présente le graphe suivant qui montre l’influence de la hauteur
d’échantillon sur le gonflement.
L’influence du fluide hydratant sur les paramètres du gonflement montre que les paramètres
du gonflement varient avec le type des ions présents dans le fluide hydratant. L’hydratation avec de
l’eau pure donne un gonflement plus important tandis que l’hydratation avec une eau déminéralisée
conduit à surestimer l’activité de gonflement et à sous-estimer son taux de gonflement (Didier et
col, 1973) [9].
Bouroukba et col. (2001) [9] ont pu montrer l’efficacité de diverses solutions salines pour
réduire le gonflement d’un sol avec des concentrations salines différentes.
24
CLASSIFICATION DES SOLS
Chapitre II GONFLANTS
Mehmit et Ishibashi (1982) [9]; ont trouvé que la température affecte le taux de gonflement , et les
expériences menées ont montré une réduction de 17% à 28% quand la température diminue de 66°C
jusqu’à 24 °C.
Suivant la nature des sols étudiés, la stabilisation du gonflement peut être obtenue après
plusieurs jours.
II-6- CONCLUSION :
Le nombre élevé d’approches disponibles dans la littérature pour l’identification des sols
gonflants ne rend pas la tâche facile aux praticiens. Ce chapitre, qui n’est pas exhaustif, montre le
grand nombre de méthodes et de lois différentes mises au point pour estimer le gonflement des sols
de façon directe et indirecte.
25