Vous êtes sur la page 1sur 5

Filère SMPC Module de Chimie Générale S1

Corrigé du 1re contrôle 2007/2008

Problème I
A)
n2 Z2
1- a) r=
Z
a b) En =
n2
EH

2- n = p (état final f)

n = 1 (état fondamental i)

hc
Il s’agit de l’hélium donc Z = 2 or ∆E = E f −Ei = E p −E1 =
λ

4
Ep =
P2
EH et E1 =4 E H
.
1 hc 1 hc 1
Donc : 4E H (
p2
−1) =
λ p2
−1 = ×
λ 4EH

1 hc + 4λE H 4λE H
= d’où p=
p 2
4λE H hc + 4λE H

4 ×304,5.10 −10 ×( −13,6) ×1,602.10 −19


A.N.: p= (
6,626.10 ×3.10 8 + 4 ×304,5.10 −10 ×( −13,6) ×1,602.10 −19
−34
) =1,99 ≅ 2

Donc le niveau atteint est le niveau 2.

3- Calcul de λ dans le cas de l’hydrogène :


n = 2 (état final f)

n = 1 (état fondamental i)

1 3 hc 4hc
∆E =hν = E f −Ei = ×E H −E H = − ×E H = λ= −
4 4 λ 3E H

4 ×6,626.10 −34 ×3.10 8


A. N. : λ= − =1216,5.10 −10 m
3 ×( −13,6) ×1,602.10 −19

Remarque : si on veut calculer une grandeur positive (λ, ν …) et pour éviter


toute erreur, il vaut mieux prendre la valeur absolue de ∆E.
4 42 3
4- ∆E He =
+
4
E H − 2 E H = −15 E H
1
et ∆E H = − E H
4 .

D’où : ∆EHe+ > ∆EH donc la lampe à He+ consommerait plus d’énergie.

1 1 hc hc
Ou bien : λH > λHe+ <
λH λHe +
<
λH λHe + d’où même C/C.

5- ioniser l’atome d’hydrogène ; c’est envoyer son électron vers l’infini :


− EH

E =h ν=E f −Ei =0 −EH ν=
h

−( −13,6) ×1,602.10 −19


A. N. : ν=
6,626.10 −34
=3,29.1015 s −1 ( Hz )

B)
1- n est le nombre quantique principal : n∈N*

l est le nombre quantique secondaire ou azimuthal : 0 ≤l ≤n −1

ml est le nombre quantique magnétique : . −l ≤ml ≤l

De là il découle que pour une valeur donnée de n on a n valeurs possibles de l et


n2 valeurs possibles de ml. Donc on aura n2 triplet (n, l, ml).

n=3 l=2 ml = -2, -1, 0, 1, 2


l=1 ml = -1, 0, 1
l=0 ml = 0.
2- l’O.A. est notée s si l = 0, p si l = 1, d si l = 2 et f si l = 3.
Donc : (3, 2, -2), (3, 2, -1), (3, 2, 0), (3, 2, 1) et (3, 2, 2) correspondent aux O.A.
3d.
(3, 1, -1), (3, 1, 0) et (3, 1, 1) correspondent aux O.A. 3p.
(3, 0, 0) correspond à l’O.A. 3s.

Problème II

1- Configurations électroniques :
1 2 2 6 1 1
1H : 1s 11Na : 1s 2s 2p 3s = [Ne]3s
2 2 3 2 3 2 2 6 2 2 2 2
7N : 1s 2s 2p = [He]2s 2p 14Si : 1s 2s 2p 3s 3p = [Ne]3s 3p
2 2 4 2 4 2 2 6 2 3 2 3
8O: 1s 2s 2p = [He]2s 2p 15P : 1s 2s 2p 3s 3p = [Ne]3s 3p
2 2 5 2 5 2 2 6 2 4 2 4
9F: 1s 2s 2p = [He]2s 2p 16S : 1s 2s 2p 3s 3p = [Ne]3s 3p

Les éléments appartenant à la même colonne sont caractérisés par la même


configuration externe, alors que ceux qui appartiennent à la même période sont
caractérisés par la même valeur de n.
Même colonne Même période
H, Na N, O, F
N, P Si, P, S, Na
O, S

2- SFx, SFy et SFz :

S: v =2 F: v =1
3s 3p 2s 2p

S: v =2 2 liaisons
3s 3p

S* : v =4 4 liaisons
3s 3p 3d

S* : v =6 6 liaisons
3s 3p 3d

SFx = SF2 , SFy = SF4 et SFz = SF6


S possède des O. A. d (en effet ces O. A. existent à partir de n = 3).

Remarque : dans SF4 et SF6 S est entouré de plus de 8e- on a donc une
dilatation de l’octet et cette dilatation n’est possible que lorsque deux conditions
sont satisfaites :
1- l’atome central doit posséder des O. A. d,
2- l’atome central doit être moins électronégatif que les atomes qui
l’entourent.

3- SHx = SH2, SH4 et SH6 ne peuvent pas exister car χ(H) < χ(S) c'est-à-dire la
2ème condition de la dilatation de l’octet n’est pas satisfaite.
4)
S:
3s 3p
F S F
2F :
2s 2p
F

S :
3s 3p 3d F S F

4F :
2s 2p F

F
S :
3s 3p F F
3d
S
6F : F F
2s 2p
F

Si :
3s 3p
Si O
O:
2s 2p

* SF2 : 4 doublets autour de S ( 2 doublets σ et 2 non liants (doublets n) ;


formule structurale AX2E2) la géométrie de base est tétraédrique.
N.B. : pour obtenir la forme moléculaire il faut regarder uniquement les
liaisons ; SF2 a une forme coudée ou forme en V.

* SF4 : 5 doublets autour de S (4 σ et 1 n ; formule structurale AX4E1) la


géométrie de base est une bipyramide à base triangulaire (la forme moléculaire
est un tétraèdre déformé).
* SF6 : 6 doublets autour de S ( 6 σ ; formule structurale AX6E0) la
géométrie de base est une bipyramide à base carrée (la forme moléculaire est
une bipyramide à base carrée ou un octaèdre régulier).

* SiO : 2 doublets autour de Si “géométrie de base linéaire”.


Molécules polaires Molécules non polaires
SF2, SF4, SiO SF6

5- χ(N) > χ(P) de plus ρ(N) < ρ(P) donc d(N-H) < d(P-H)
χ(N) > χ(P) le caractère ionique dans N-H sera plus important que dans
P-H.
µexp δ ×d δ
N.B. : %C.I . =
µthe
×100 =
e ×d
×100 = ×100
e ; δ dans N-H est > à δ dans P-H
6-
a) Diagramme des OM de SiO :

* χ(O) >χ(S i) les O.A . de O sont plus st ables que celles de S i


* I nt er act ion s- p πx et πy sont plus st ables que σz .
σz *
πx * πy*
3p
2p
σz
πx πy

σs*
3s
2s

σs

Si SiO O

n −n * 8 −2
b) ω=
2
=
2
=3 1 liaison σ et 2 liaisons π.
c) pas d’e- célibataire dans SiO donc la molécule est diamagnétique.

7- SiO2- : σs2 σ*s2 (πx, πy)4 σz2 (π*x1, π*y1).

8 −4
8- a) ω=
2
=2 1 liaison σ et 2 demi liaison π ( 1 liaison π)
b) 2 e- célibataires SiO2- est paramagnétique.

Remarque : le diagramme des O.M. avec interaction s-p (Ex. : celui de SiO ci-
dessus) est présenté d’une façon très simplifiée.

Vous aimerez peut-être aussi