La motivation est très importante dans la vie humaine parce qu’elle pousse et incite l’homme
à réaliser des tâches pour voir de nouvelles découvertes
Il arrive qu’un élève un adulte, un étudiant se sent bloqué, hésité de prendre la parole, et
non seulement en langues étrangères
Parmi les raisons qui peuvent provoquer cet obstacle : peur de dire une bêtise, être mal jugé,
ne pas être parfait et l’angoisse d’être moqué par les autres.
Ce qui pose un problème aux enseignants de trouver comment motiver l’élève à prendre
la parole la parole en classe et inciter son intérêt, et de chercher des stratégies pour prendre en
considération l’enseignement de l’oral chez les apprenants de 1ère AM ?
L’enfant est curieux et sans cette curiosité et sans le désir de communiquer, il n’y a pas un
apprentissage
L’oral pour l’élève peut être un jeu éducatif quand il a l’avantage de le faire, il s’agit donc de
trouver des différentes méthodes qui permettent aux élèves de prendre le risque de parler une
langue étrangère
Motiver un élève reste le but de tous enseignants, ils s’interrogent toujours avant de réaliser un
projet, s’il va motiver les apprenants ?
En effet, la démotivation chez les apprenants est l’une des causes majeures de l’échec scolaire. Aussi,
lorsqu’un élève n’est pas intéressé par un sujet, il se tiendra loin et inactif en classe
Donc, pour répondre à ces questions, on a mis en avant deux hypothèses : le choix des supports
pédagogiques, et le climat de la classe. Ces deux hypothèses qu’on propose, montrent que l’élève
peut apprendre aisément l’oral, si on utilise des supports motivationnels et crée un climat favorable
et convenable à l’apprentissage.
L’objectif de notre modeste recherche est de mettre la lumière sur les facteurs qui s’engagent dans la
motivation pour améliorer l’oral chez les élèves.
Après une expérience de quelques mois en tant qu’enseignante stagiaire au CEM HAMLA Rachid à
Tébessa, on a eu l’idée de traiter l’étude de la motivation chez les élèves de 1ère AM.
Notre travail de recherche contient trois chapitres : le premier est consacré à la définition de la
motivation et ses types, puis on a abordé la motivation (en milieu scolaire, ensuite dans
l’apprentissage de l’oral).
Le deuxième porte sur les facteurs motivationnels dans la classe (les stratégies adaptées pour
motiver l’élève, la relation enseignant/élève) et le statut de l’erreur dans l’apprentissage
Le dernier chapitre est consacré à la situation de la classe cible et les différentes difficultés, puis on a
présenté l’analyse des questionnaires (les interprétations, les commentaires, et les résultats
obtenus), et le commentaire d’une vidéo faite avec les apprenants.
Enfin, pour conclure notre recherche, une conclusion qui réunit les objectifs de notre modeste
travail.
Pour confirmer ou infirmer nos hypothèses, nous allons les vérifier sur terrain, en utilisant une
méthode analytique, descriptive et comparative
Chapitre I : La motivation
1- Qu’est-ce que la motivation ?
Selon le Petit Robert la motivation est : «Facteur conscient ou inconscient qui incite l’individu à agir
de telle ou telle façon»
La motivation est un domaine très embrouillé et compliqué, « La motivation est l'ensemble des
forces et des facteurs qui déterminent l'action et le comportement d'un individu pour atteindre un
objectif ou réaliser une activité »
C'est-à-dire, être motivé signifie ne pas avoir le sentiment d’impulsion ou d’inspiration pour agir,
mais le sentiment d’être excité vers une activité. Dans son ouvrage Bernard André donne sa
définition en disant que, motiver, c'est :
« Créer des conditions de travail permettant à l'élève de passer de son impuissance apprise à
un engagement de qualité dans les activités qui lui sont proposées. L'élève n'arrive pas «neutre »
devant l'apprentissage.»2
Tout comme les conceptions, la motivation est irrégulière et peut être affectée par la nature des
taches et les attentions personnelles… etc. La motivation joue un rôle brillant dans l’apprentissage.
Si la question de la motivation est effectivement ancienne. Le mot lui-même n’est apparu qu’en 1845
en français. L’origine du mot "motivation" du latin "Movère" qui veut dire se déplacer, confirme sa
faculté première : source de tout mouvement. En fait, tout apprentissage dépend d'elle
« Sans cette mise en mouvement initiale, sans cet élan du cœur, de l'esprit et même du corps, tout
apprentissage est impossible. Véritable moteur de l'activité elle assure, en plus du démarrage, la
direction du« véhicule» et la persévérance vers l'objectif qui permet de surmonter tous les obstacles
». 3
La motivation n’est pas aussi spontanée que la passion et qu’il y a différentes variables en jeu qui
influencent l’apprentissage de l’élève à l’école.
« Les comportements sont uniquement motivés en vertu de l’intérêt et du plaisir que le sujet
trouve dans la pratique de l’activité, sans attendre de récompense extrinsèque à l’activité ni chercher
à éviter un quelconque sentiment de culpabilité » 5 .
Dans le milieu scolaire, les exemples de motivation intrinsèque sont principalement plus
difficiles à mettre en lumière. En effet, lorsqu’un élève travaille massivement une matière telle que
les physiques ou les mathématiques, l’enseignant pourrait juger l’élève comme intéressé.
Toutefois, si ce travail est fait pour avoir ou éviter quelque chose, ce n’est pas l’intérêt qui guide
l’élève mais une promesse hors cette activité. Si une activité intéresse réellement un individu comme
la lecture, les livres, livres scolaires, ne sont pas forcément dans son cercle d’intérêt, ce qui crée une
inadéquation entre les performances scolaires et cette motivation.
Elle passe par l’expérience de la performance, dans ce type de motivation, ceux qui sont motivés sont
les comportements même avec le plaisir qu’elle procure au sujet dans la pratique de cette activité, la
motivation intrinsèque est presque inexistante dans le système scolaire classique
La motivation intrinsèque à la connaissance: dans ce cas, l’activité ce fait pour le plaisir et pour
éprouver la satisfaction à le faire. Exemple, l’apprentissage ou la découverte d’une chose nouvelle, et
trouver la documentation adéquate au sujet de la thèse.
La motivation intrinsèque à la sensation : l’activité est faite pour les sensations stimulantes qu’elle
procure, comme l’esthétique et les plaisir sensoriels. Par exemple; faire le jogging, la musique et la
peinture pour la sensation de bien-être
Les mauvais résultats diminuent la motivation intrinsèque, tandis que les bons résultats
l’augmentent.
« La motivation intrinsèque est plus solide parce qu’elle vient de l’élève lui-même et qu’elle fait
partie d’un projet personnel »7
Cette théorie, présentée en premier par Richard Déci en 1975 a été enrichie par Déci et Ryan
(1985,2002). C’est l’action du sujet pour obtenir un résultat indépendant à l’activité ellemême, dont
le but n’est pas l’objet propre de l’activité, et sans relation immédiate ou directe avec la tache
réalisée.
« Les motivations extrinsèques regroupent un large éventail de motivations contrôlées par les
renforcements, les notes, les prix et l’argent » 8 .
Parce que la motivation extrinsèque par définition est extérieure à l’élève est conditionné par
son environnement, elle est fragile et totalement auto-déterminante.
-La motivation extrinsèque par régulation externe : l’objectif de l’activité est d’éviter les
punitions et avoir des récompenses, l’exemple qui illustre ce type de motivation est l’école :
l’obligation d’aller à l’école
La motivation extrinsèque par interjection : L’individu parce qu’il se sent coupable inflige à
lui-même des pressions et des obligations. - La motivation extrinsèque par identification : l’individu
choisi l’activité parce qu’il la juge importante. C’est à ce niveau que L'autodétermination commence.
Par exemple, l’individu à ses qu'il les valorise importants pour sa future carrière.
La motivation extrinsèque par intégration : il y a une bonne cohérence entre nos valeurs,
notre personnalité et la décision de faire l’activité. Assister à un cours puisqu’il le croit important
pour avoir une note à l’examen.
On a également observé durant notre recherche qu’un élève qui montre au début un faible intérêt
pour l’apprentissage, son intérêt pour l’apprentissage peut augmenter avec le temps. Un article dit
notamment que :
Ces deux types de motivation, Motivation intrinsèque et extrinsèque, sont deux concepts célèbres
dans le domaine de la psychologie; elles consistent un ancien débat passionné entre partisans et
détracteurs.
Il y a motivation est considérée comme intrinsèque quand l’individu réalise une activité pour se
satisfaire, et non pour les conséquences qu’il en découle, dans ce cas on dit que les élèves sont
intrinsèquement motivés.
Quand il s’investit dans les taches scolaires pour la curiosité, le plaisir ou le défi qu’elles lui procurent,
et non pour obtenir une note, être reconnu par d’autres ou une quelconque pression externe, dans
ce cas l’engagement est spontané. Les raisons de ces types d’activités sont les passes temps ou les
activités de loisir
La motivation extrinsèque, pour sa part, est l’engagement dans une activité, dans le but de toucher
n’importe quel résultat qui lui est associé.
Dans ce cas ce qui motive l’élève, ce n’est pas le contenu de la leçon mais l’attente d’une
récompense ou la peur d’une punition. Donc, toute motivation liée à la note, la récompense, la
pression ou la menace est un prototype de la motivation extrinsèque. Dans ce cas l’élève est guidé
par des éventualités externes et n’en pas par son propre choix
3-La motivation scolaire :
3.1-Qu’est-ce que la motivation scolaire?
Dans son livre, La motivation en contexte scolaire, Rolland Viau (1994) p.07 propose la définition
suivante:
« La motivation en contexte scolaire est un état dynamique qui a ses origines dans les perceptions
qu’un élève a de lui-même et de son environnement et qu’il incite choisir une activité, à s’y engager
et à persévérer dans son accomplissement afin d’atteindre un but.» 11
La motivation scolaire est très importante à la réussite éducative des élèves et les enseignants
peuvent aider à leur progrès. D’abord c’est l’intervention sur les sources de la motivation par la
procuration des éléments suivants:
utilité).
« La façon dont les élèves conçoivent l'école et l'intelligence, la perception qu'ils ont des
causes de leurs succès ou de leurs échecs, de leur compétence et de l'importance de la tâche à
accomplir sont autant de facteurs qui, liés les uns aux autres, déterminent la motivation scolaire »
12 .
On peut observer celle-ci à travers l'engagement à connaitre, à participer et la persistance des élèves.
Le temps et l'énergie consacré par chaque enseignant à imaginer des moyens pour motiver ses
élèves est un bon renseignement à connaitre.
Chacun doit savoir l’effet de la motivation sur l'apprentissage. Mais malgré tout ce qu’on peut
appliquer sur la motivation reste souvent un mystère. Or, pour justifier nos interventions auprès des
élèves il faut comprendre la motivation.
La documentation sur le sujet est vaste; beaucoup d’auteurs ont étudiée la motivation selon diverses
approches. Nous nous limiterons ici à l'approche sociocognitive qui s'intéresse aux processus de la
pensée et à leur influence sur le comportement.
«Très tôt les élèves se rendent compte que l’échec subi à la suite d’efforts intenses est plus
dommageable, en ce qui concerne les perceptions de soi, que l’échec qui suit un investissement
moindre d’énergie ». 13
Cet indicateur concerne le choix d’engagement de l’élève dans une activité avec des stratégies
d’apprentissage, alors qu’un autre élève sans motivation peut, faire le travail demandé tout en
adoptant face à cette activité un comportement d’évitement.
Parmi ces comportements d’évitement, on verra par exemple : poser plusieurs questions s sans
importance, se lever à plusieurs reprises pour demander quelque chose, interrompre l’enseignant
lors la transmission des consignes, questionner l’enseignant sur la pertinence de l’activité, etc. on
peut trouver toutes les excuses et différents moyens pour éviter de faire une tache demander, on
peut expliquer ça par la crainte des conséquences psychologique liées à l’échec.
3.2-2-La persévérance :
La persévérance c’est le temps plus ou moins important que l’élève consacre à ses activités scolaires,
pour bien les accomplir. Certains élèves peuvent, après les heurs d’école, passer beaucoup de temps
pour mieux comprendre une ou partie d’une leçon. Malheureusement, mais d’autres élèves y
consacrant le moins de temps possible.
Ils pourront donc, par exemple faire un seul exercice parmi des cinq exercices de français
proposés et cela leur suffira. Mais, le temps consacré à cette tâche et relativement lié à la
concentration, En effet, certains élèves, distraits étudient pendant plusieurs heures, mais clavardent
en même temps, regardent la télévision en faisant leurs devoirs ou pensent à autre chose !
3.2-3-L’engagement :
Pour donner une décrire l’engagement de l’élève face à ces tâches on utilise les deux termes «
attentif » et « concentré ». L’engagement chez les élèves motivés se manifeste par l’utilisation de
deux types de stratégies : les stratégies d’apprentissage et les stratégies d’autorégulation.
Un élève peut bien utiliser les moyens de sa mémoire comme stratégie pour l’apprentissage et cela
par différentes manières comme prendre des notes explicatives à sa manière...etc.
Les stratégies d’autorégulation, Viau, R. (1994) dans son livre « La motivation en contexte scolaire »
page 83 :
Elles englobent les stratégies métacognitives (planifier une activité, s’auto-évaluer, etc.), les
stratégies de gestion (le choix d’un lieu pour étudier, et organiser son travail.) et les stratégies
motivationnelles (avoir un but et une récompense après l’accomplissement de la tâche, etc.).
Plus un élève utilise des stratégies d’apprentissage et d’autorégulation, plus il est motivé pour réussir
et sa performance augmente. Par contre un élève peu motivé risque peu de déployer autant d’efforts
pour réussir.
3.2-4-La performance :
Parfois, un élève peut avoir une bonne performance avec moins de motivation ce qui nous
amène à considérer que la performance n’est pas le seul indicateur pour évaluer le niveau de
motivation, car elle peut être influencé par des échecs répétés par l’élève
Donc la performance ne doit pas être le seul point de jugement de la motivation de l’élève
par les parents et les intervenants des milieux scolaires.
On se basant sur les études et les travaux réalisés sur la motivation scolaire, la motivation
d’un élève est synonyme de son engagement ; sa participation, et sa persistance dans une activité
d’apprentissage. Cette motivation est déterminée par :
-La perception de la valeur d'une activité: Ou conception de l’importance d’une activité donc
c’est un jugement que porte l’apprenant pour juger si une activité est utile ou intéressante en vue
d’atteindre des buts.
« L’oral a été depuis longtemps considéré comme un non objet, ni didactique ni pédagogique que
l’on n’utilisait pas dans l’enseignement. Cependant, l’oral est aujourd’hui un domaine pas clairement
identifié où l’on emmène avec soi ses préoccupations et que l’on a du mal à comprendre ».
La composante orale a longtemps été marginalisée et peu employée dans l’enseignement des
langues étrangères, comme le FLE (Français langue étrangère).
De fait, l’enseignement-traduction été parmi les premières méthodes utilisée dans l’enseignement,
basée essentiellement sur des modèles écrits, sans utiliser les compétences orales. Mais c’est à partir
des critiques des méthodes directes puis audio orales et audiovisuelle, que la place de l’oral a repris
sa place et par conséquent utilisé plus fréquemment dans l’enseignement.
Cette langue est d'abord une démonstration matérielle; une production sous formes sonore, visuelle
ou mixtes. De son côté, le groupe oral Créteil, a définit l’oral selon quatre axes:
Cela signifie que l'oral est la Pratique de deux phénomènes, l'écoute et la production de parole.
Mais il faut signaler que l'oral est le langage à travers lequel nous communiquons et qui se distingue
de la parole, il est un aspect social ou bien c'est la langue parlée, par contre la parole est un acte
individuel comme l'a montré .F. de Saussure
4.1.1-Formes de l’oral :
Aujourd’hui, l'oral recouvre des activités aussi variées, et apparait dans nos classes sous deux formes
pratiquées :
-L'oral parlé: il est utilisé sous formes de questions et réponses exposés.
-L'oralisation de l'écrit: au cours la lecture d’un texte, ou la réalisation d’une réponse écrite.
- L’oral comme moyen d’expression : se définit comme un outil qui aide l’enfant à se construire
oralement avec son entourage (expression personnelle, confidence, les interactions).
- L’oral comme moyen d’enseignement : c’est l place de l’enseignant où il le joue d’un régularisateur
en corrigeant et en transmettant les informations utiles ayant une relation bien déterminée avec une
quelconque situation.
- L’oral comme objet d’apprentissage : c’est un objet essentiel qui donne lieu à des moments
spéciaux , au moment où le travail se fixe sur une compétence particulière. Donc l’oral est objectivé
dans celle de ses dimensions (locutoire, interactionnelle, phonatoire, communicationnelle…), là où
l’acquisition est visée.
Pour l’assimilation et le contrôle de l’acquisition orale, l’enseignant peut à travers des exercices ciblés
(par exemple les jeux de rôle), effectuer les compétences acquises, et/ ou par des satiations
complexes (débat, interview, tâche lors de travail de groupe, etc.).
- L´oral comme objet d’enseignement: l’oral peut être signifié à quelqu’un pour l’apprentissage des
modules à expliquer pour que celui-ci puisse assimiler et prévoir l’analyse pour que celle-ci soit
bénéfique à l’élève, sans son cursus primaire ou secondaire ainsi qu’à son éducation,
l’enregistrement de ces explications peut s’avérer très bénéfique.
L'un des objectifs essentiel de l'enseignement, Français langue étrangère (FLE) est :
« De développer chez les élèves la capacité de s'exprimer par cette langue, la production orale est
l'une des étapes principales dans l'acquisition d'une langue. Cependant, la majorité des enseignants
soulignent les difficultés des élèves à l'oral ».
Les apprenants trouvent souvent des difficultés de communiquer librement d’une manière
spontanée simple et efficace dans des interactions.
Au même temps beaucoup d’enseignants du FLE confirment qu’ils trouvent des difficultés de
négativités venant de certains élèves en classe, ce qui explique qu’un nombre limité des apprenants
qui prend la parole en classe, ce qui pose un problème pour l’enseignant lui-même dans la pratique
de l’oral.
Or, pour ce dernier, la maitrise de l'oral est très importante, où l’enseignant se trouve dans une
situation où il doit utiliser tous les stratégies motivationnelles, qui poussent les élèves à s’exprimer
oralement dans les interactions.
Chapitre II :
Les facteurs motivationnels Dans la classe
1. Les stratégies adaptées pour motiver l’élève:
D’après les travaux sur la motivation scolaire, un élève motivé c’est celui qui s’engage,
participe et qui persiste dans une activité d’apprentissage.
Cette motivation est déterminée par des facteurs internes aux apprenants, dont sont issues
les différentes motivations évoquées dans le premier chapitre, les facteurs extérieurs
semblent eux aussi avoir de l’importance pour les apprenants.
Parmi les facteurs extérieurs, on retrouve, l’environnement dans lequel l’apprenant se trouve
en phase d’apprentissage.
1.1. le rôle de l’environnement :
D’après notre expérience dans le milieu scolaire ou la classe précisément, nous avons
constaté que les élèves sont influencés par le milieu où se trouvent. Alors il faut
intéresser les apprenants dès qu’ils mettent un pied dans la salle c’est-à-dire en créant
un espace et un milieu qui leur procurent l’envie d’apprentissage et de parler aussi.
Environnement
Elle a une importance dans la manifestation de l’amour d’apprendre des élèves. Et pour l’atteindre,
l’enseignant veille à mettre en place un environnement qui favorise et suscite l’intérêt des
apprenants.
Dans une classe de FLE, le but de l’enseignant est de faire participer tous les élèves. Il s’agit de mettre
en confiance ces derniers afin qu’ils prennent la parole. L’enseignant doit alors créer un
environnement et un espace sécurisant dans lequel les enfants, même les plus inhibés, se sentent à
l’aise pour pouvoir oser s’exprimer oralement et prendre part activement à la séance.
Le travail sur le milieu ou le climat de la classe, peut apparaitre dans l’organisation spatiale de la
classe comme la disposition des tables et la présence d’affichages sur le mur. Ce sont les éléments
qui vont susciter l’envie de pratiquer la langue chez les élèves, dès leur venue dans la classe.
Le milieu scolaire doit être accueillant ; prenant en considération la qualité du cadre sonore
L’affichage est un support pour les apprentissages, il est utile au fonctionnement de la classe
qu’effectue une représentation visuelle sous forme d’images, de schémas qui permet de fournir la
présence d’éléments culturels semblent susciter l’intérêt des apprenants, et permet de contribuer à
rendre vivant attirant l’espace de la classe.
Donc, il est nécessaire que l’enseignant porte un intérêt particulier à l’espace de la classe, lequel joue
un rôle sur la motivation des élèves.
Lors de notre stage, nous avons constaté qu’il était judicieux pour l’enseignant de tenir compte du
placement des tables dans sa classe.
Dans nos classes, il est remarquable qu’il soit difficile d’opérer des changements dans la salle, lorsque
ces derniers vont perdre le temps et perturber l’organisation du cours.
Les tables dans nos classes sont placées sous forme de rangées et celles placées en U.
Lorsque les tables sont disposées sous forme de rangées les unes derrière les autres, la
communication entre les apprenants n’est pas évidente, par exemple, pour pouvoir entendre un
élève ou pour lui répondre, il faut systématiquement se retourner vers lui.
En revanche, la disposition en U semble être efficace. Lorsque les élèves se trouvent les uns en face
des autres, ils ne sont pas obligés de se retourner, ils prennent plus de plaisir à pratiquer la langue,
car le climat de classe est convivial.
Les échanges de l’élève avec leur enseignant ont aussi une place dans cette disposition.
1.2. L’enseignant2 :
Dans une classe du FLE, l’enseignant qui est l’un des pôles, doit aussi être motivé par des facteurs
pour lui être aussi un facteur pour motiver ses apprenants.
L’amour pour les études : aimer les études ne donne ni le gout ni la capacité de transmettre les
connaissances. Durkheim, au début de ce siècle, notait déjà :
« Acquérirla science, ce n’est pas acquérir l’art de communiquer, ce n’est pas même pas acquérir les
notions fondamentales sur lesquelles cet art repose » 3 . L’étude fait d’abord plaisir à soimême ; le
besoin de partager ses joies intellectuelles ne mène pas nécessairement au désir d’ouvrir de jeunes
intelligences à la connaissance. L’enseignant brillant n’est pas, un enseignant efficace. Il ne le devient
que le souci de s’assurer que l’autre, l’élève, a compris ce qui implique l’acceptation de redites, le
retour en arrière, les simplifications, les explications d’évidence et surtout la volonté de vraiment
DONNER son savoir.
La sympathie pour les jeunes : il arrive parfois lorsqu’on interroge un élève et qu’on lui demande
pourquoi il ne s’investit pas à fond dans l’apprentissage ou pourquoi ses résultats ne sont pas bons,
que celui-ci répondre que c’est parce qu’il n’aime pas l’enseignant.
L’enseignant doit aimer et être aimable par ses apprenants, il répond aux questions données, il
explique, et devient un jeune, ou un enfant comme ses apprenants pour garder un contact et une
relation permet le partage et l’intercompréhension entre les deux.
En effet, le but de l’enseignant de faire parler et participer tous les élèves, il s’agit alors de mettre en
confiance ces derniers afin qu’ils prennent la parole.
Les élèves qui ne participent pas à l’oral, peuvent avoir une mauvaise estime de soi, ils croient être
nuls .
Alors, l’enseignant doit créer un climat de confiance, par exemple, par les encouragements et
l’acceptation des réponses des élèves « très bien », « excellent ».
Toutefois, il ne faut jamais forcer l’élève à parler ou de sortir au tableau, car cela va créer un
blocage.
Parfois, on s’interroge un élève pourquoi il ne fait pas aucun effort lors de la séance et il pourquoi ses
résultats ne sont pas bons, et celui-ci répond que parce qu’il n’aime pas leur enseignant.
Il faut alors chercher les raisons qui poussent un élève à ne pas aimer son enseignant. Même si on ne
peut pas avoir une véritable explication, mais il faut poser cette question qu’elle va orienter un peu
l’enseignant.
Parfois il arrive qu’un enseignant pose une question en langue étrangère à son élève et ce dernier ne
connait pas la réponse, et il garde le silence. Si l’enseignant insiste trop longtemps, l’élève pense que
leur enseignant ne l’aime pas, mais au contraire ce dernier ne veut que l’aider.
Dans un article « il n’aime pas son prof, que faire » 5 , Tom, 6 ans, dit que sa maitresse est
méchante, qu’elle crie et qu’elle ne l’aime pas. Il faut examiner la situation avec une certaine
distance en interrogeant l’enfant : « Que s’est-il passé ? Ah bon !elle t’a mis une mauvaise note ?
Cela ne veut pas dire qu’elle ne t’aime pas. Tu n’as donné la réponse qu’elle attentait. C’est ton
devoir qui n’est pas bien. Toi, tu es très bien », peut-on lui dire pour le réconforter.
Alors, il est notable que le rapport et la relation entre l’enseignant et l'élève est difficile, parce qu’il
Une longue tradition en vigueur chez de nombreux peuples, et auprès de la majorité des
enseignants, veut que le respect pour le maitre soit un droit incontestable fondé sur son statut social,
ses connaissances et l’expérience de l’âge.
Par ailleurs, dans nos classes, l’élève a du mal à accepter l’autorité de l’enseignant et il juge que ce
dernier comme étant quelqu’un de méchant, de trop sévère.
Par conséquent, il ne veut pas faire d’effort lors de l’apprentissage, et trouve que le français comme
une langue étrangère ne sert à rien. s'agit souvent d'un malentendu entre eux .
En effet, certains élèves n’hésitent pas à perturber le cours de l’enseignant, par des bavardages, car
ce que dit l’enseignant ne les intéresse pas.
C’est pour cette raison, l’enseignant doit dès le début de l’année, montrer que c’est lui qui est le
maitre dans la classe.
Alors, l’enseignant doit établir des règles que tous les élèves sont concernés par ces règles et doivent
les respecter.
Le choix des activités joue un rôle sur la volonté d’apprendre et de parler des élèves.
D’abord, les activités jugées trop répétitives par l’apprenant peuvent être une cause au manque
d’intérêt.
On sait que les élèves n’aiment pas la routine et ils ont besoin de changer régulièrement d’activités
et d’essayer de nouvelles choses.
Une fois l’élève s’ennuie, car c’était toujours la même chose ou la même consigne proposées par
l’enseignant.
On remarque alors que les activités et les supports non diversifiés représentent un frein à l’intérêt
des élèves en classe.
On peut penser au :
Document écrit (texte) : qui permet aux élèves d’enrichir leurs vocabulaires en nouveaux mot et
d’avoir épeler le mot oralement pour acquérir sa prononciation, C’est pour ces raisons le document
écrit représente un bon support pour l’enseignant et pour les apprenants.
Les photographies : est un support qui, généralement, rencontre un grand succès auprès des élèves
: par la présentation des illustrations, qu’elles favorisent l’expression orale des élèves, lesquels
s’expriment sur ce qu’ils aperçoivent.
On constate aussi que la photographie est un bon moyen pour l’enseignant d’apporter des notions
culturelles, lesquelles semblent éveiller la curiosité des élèves.
Le support audio: utilisé souvent pour concentrer sur les aspects phonologiques de la langue ; les
intonations, les accents et les rythmes.
D’autre part, ces enregistrements audio permettent aux élèves d’entendre d’autres accents, et
d’autres personnes parlent la langue étrangère que leur enseignant. De plus, lorsque le support s’agit
d’une chanson par exemple, il peut permettre de connaitre la culture du pays.