MICROECONOMIE I
2ème année EGAAA
❖ 30 h : cours intégré
❖ Supports :
• Polycop de cours
❖ Objectifs :
• Initiation à l’analyse microéconomique
• Concepts de base
• Initiation au raisonnement microéconomique
• Préparer la suite des cours en relation avec l’économie
❖ Pré requis :
• Modules : Economie Générale
• Connaissances de base en : Math. éco
❖ Evaluation:
• 2 évaluations en CC
• Examen final
Programme
Cours Magistral TD
Comportement du consommateur
Comportement du producteur
Complément
Théorie des coûts
Lecture d’articles
Marchés et équilibre de marché
Introduction
L’Économie ?
Sciences Économiques : définitions et portée
• Une multitude de définitions
• Démarche inductive :
• Observation des faits qui se traduit par une collecte des
données quantitatives
• Interprétation des faits vers la définition des concepts ;
• La généralisation des concepts dans des lois (une théorie).
Raisonnement économique : Approches
Raisonnement économique : Approches
Modèles économiques
Méso économique
Economie
Nationale
Microéconomique
Secteur
(Microéconomie)
Région Agents individuels
NATION NATION
1 Economie
2
Internationale
Relations économiques
Echanges / Commerce international
Microéconomie : définition
• Prix et marchés
➢ Corollaire : Pour deux biens (ou deux facteurs) ayant les mêmes
caractéristiques (même qualité), on choisira celui qui coûte le moins
cher.
Etude du comportement du
consommateur
1. Formulation générale du comportement du
consommateur
Hypothèses
1- Le consommateur connait parfaitement son revenu ainsi que
l’éventail des biens existant sur le marché et leurs prix respectifs
Panier de consommation :
On appel panier de consommation la liste
complète des biens et services sur lesquels porte
le problème de choix d’un consommateur
• Préférences :
Le consommateur est en mesure de classer les paniers en fonction
de leur attrait respectif. La façon dont celui-ci classe les différents
paniers de consommation décrit ses préférences. Autrement dit,
le consommateur peut déterminer si l’un des paniers est
strictement meilleur que l’autre ou s’il est indifférent entre eux.
▪ ∼ pour indiquer que le consommateur est indifférent entre les deux paniers
𝑋 ∼ 𝑌 veut dire que les paniers 𝑋 et 𝑌 sont équivalents
Exemples :
• Si 𝑋 ≽ 𝑌 et 𝑌 ≽ 𝑋 alors 𝑋 ∼ 𝑌
• Si 𝑋 ≽ 𝑌 mais 𝑋 ∼ 𝑌 n’est pas vrai alors 𝑋 ≻ 𝑌
𝑌 𝑦1 + 𝑑𝑦1 , 𝑦2 ~ 𝑋 𝑥1 , 𝑥2
2. Utilité ordinale et préférences (les axiomes de comportement)
(ou d’iso-utilité)
Une courbe d’indifférence est Z Ensemble faiblement préféré :
une représentation graphique des paniers faiblement préférés (x1, x2)
préférences du consommateur.
Cette courbe est composée par X 2
X
l’ensemble des paniers XYZ
équivalents. Autrement dit, une Y
courbe d’indifférence est Courbe d’indifférence : paniers
indifférents à (x1, x2)
composée par les paniers pour
lesquels le consommateur est X1
X1
strictement indifférent.
Figure 1.1 : Courbe d’indifférence
NB :
La pente est négative traduisant un phénomène de substitution : si on réduit la quantité
d’un bien, il faut augmenter celle de l’autre pour garder le même niveau de satisfaction
2. Utilité ordinale et préférences : la courbe d’indifférence
70
A et B procurent le même niveau d’utilité
60 On préfère C à A et B
A On préfère A, B et C à E et D
50
C
Vêtements
40 E
30
B
20 D U
10
0
0 10 20 30 40 50
Alimentation
2. Utilité ordinale et préférences : la courbe d’indifférence
40 E
On préfère B à E et E à D
30
B
20 D U3
10 U2
0
U1
0 10 20 30 40 50
Alimentation
NB :
1- Plus on s’éloigne de l’origine, plus le niveau d’utilité augmente (Non saturation)
2- Deux courbes d’indifférence ne se croisent jamais (Transitivité)
2. Utilité ordinale et préférences : la courbe d’indifférence
15 Pente = -1
10
5 10 15
Crayons rouge Souliers droits
Autre bien
Bien désirable
Cas d’un biens neutre
Cas des biens indésirables
2. Utilité ordinale et préférences : la courbe d’indifférence
∆𝑥2
∆𝑥2
Pente = = 𝑇𝑀𝑆 Sur le graphique le taux mesure le taux
∆𝑥1 ∆𝑥1
∆𝑥2 marginal de substitution du bien 2 au bien 1.
∆𝑥1 Généralement, les variations ∆𝑥1 et ∆𝑥2
considérées sont des variations marginales
c-à-d des très petites variations.
𝒙𝟏
Le TMS
NB :
1- Le TMS est négatif.
2- Si nous considérons des CI strictement convexes, alors le TMS est décroissant
3. Utilité cardinale
Nous supposons dans ce cas que l’utilité est mesurable.
Quantité Utilité
60
consommée Totale
0 0 50
1 20 40
Utilité Totale
2 35
30
3 45
20
4 50
5 53 10
6 55 0
0 2 4 6 8 10
7 55 Quantité consommée
8 54
3. Utilité cardinale
• Utilité marginale d’un consommateur :
Par définition, l’utilité marginale est le supplément de satisfaction
procuré par la dernière unité de bien consommée
𝜕𝑈𝑇
𝑈𝑚 =
𝜕𝑥
25 Remarquons que l’utilité totale
augmente en fonction de la
20 consommation du bien, mais cette
Utilité marginale
∆𝑥2 𝑈𝑚1
⇒ 𝑇𝑀𝑆 = =−
∆𝑥1 𝑈𝑚2
4. La contrainte budgétaire et la droite de budget
𝐷𝐵 = (𝑥1 , 𝑥2 ) / 𝑝1 𝑥1 + 𝑝2 𝑥2 = 𝑅
Avec :
𝑅2 𝑅1 < 𝑅2 < 𝑅3
𝑝2
Déplacement parallèle
𝑅1
𝑝2
𝑅1 𝑅2 𝑅3 𝑥1
𝑝1 𝑝1 𝑝1
4. La contrainte budgétaire et la droite de budget
Déplacement de la droite de budget sous l’effet de la variation des prix
𝑥2 𝑥2
Diminution de 𝑃𝑥1 Augmentation de 𝑃𝑥2
𝑅 𝑃1 > 𝑃′1 > 𝑃′′1 𝑅 𝑃2 < 𝑃′2 < 𝑃′′2
𝑝2 𝑝2
𝑅 et 𝑃𝑥2 restant inchangés 𝑅 et 𝑃𝑥1 restant inchangés
𝑅
𝑝′2
𝑅
𝑝′′2
𝑅 𝑅 𝑅 𝑥1 𝑅 𝑥1
𝑝1 𝑝′1 𝑝′′1 𝑝1
C
𝑥2∗ CI3 U3
𝑝1
CI2 U2 𝑇𝑀𝑆 = −
𝑝2
CI1 U1
B
𝑥1∗ 𝑥1
5. Equilibre du consommateur est choix optimal
5-2. Analyse algébrique
Le consommateur choisit le panier (x1*, x2*) qui maximise son utilité sous contrainte
budgétaire et contrainte physique
𝑥1 , 𝑥2 ≥ 0 Contrainte physique
5. Equilibre du consommateur est choix optimal
5-2. Analyse algébrique
Pour résoudre ce système (problème de maximisation sous contrainte), on va utiliser la
méthode de Lagrange.
Définissons la fonction auxiliaire (fonction de Lagrange ou le lagrangien) :
𝐿 = 𝑢 𝑥1 , 𝑥2 − 𝜆(𝑝1 𝑥1 + 𝑝2 𝑥2 − 𝑅)
La variable 𝜆 introduite est appelé le multiplicateur de Lagrange parce qu’elle multiplie la
contrainte.
Selon le théorème de Lagrange, si (𝑥1∗ , 𝑥2∗ ) est solution optimale du problème, elle doit
respecter les trois conditions du premier ordre suivantes :
𝜕𝐿 𝜕𝑢(𝑥1∗ ,𝑥2∗ )
= − 𝜆𝑝1 = 0
𝜕𝑥1 𝜕𝑥1
Système à trois équations et
trois inconnues qu’on peut
𝜕𝐿 𝜕𝑢(𝑥1∗ ,𝑥2∗ )
= − 𝜆𝑝2 = 0 résoudre en connaissant la
𝜕𝑥2 𝜕𝑥2
forme algébrique de 𝑢 𝑥1 , 𝑥2
𝜕𝐿
= 𝑝1 𝑥1∗ + 𝑝2 𝑥2∗ − 𝑅 = 0
𝜕𝜆
5. Equilibre du consommateur est choix optimal
5-2. Analyse algébrique
𝑎 𝑏
Soit une fonction d’utilité Cobb-Douglas : 𝑢 𝑥1 , 𝑥2 = 𝑥1 𝑥2
Etant donné que les fonctions d’utilité sont définies à une transformation monotone, il est
plus facile de travailler avec une transformation logarithmique de la fonction d’utilité, soit
la forme : 𝑙𝑛 𝑢 𝑥1 , 𝑥2 = 𝑙𝑛 𝑥1𝑎 𝑥2𝑏 = 𝑎 𝑙𝑛𝑥1 + 𝑏 𝑙𝑛𝑥2
Le problème revient à :
Max 𝑎 𝑙𝑛𝑥1 + 𝑏 𝑙𝑛𝑥2
𝑆. 𝐶 𝑝1 𝑥1 + 𝑝2 𝑥2 = 𝑅
𝑏 𝑅
𝑥2 = .
𝑎 + 𝑏 𝑝2
5. Equilibre du consommateur est choix optimal
5-3. Variation de la demande : Notion d’élasticité de la demande
• Élasticité de la demande :
Mesure de la variation relative de la demande par
rapport à un de ses déterminants
𝜕𝑥𝑖 Τ𝑥𝑖
• Élasticité prix directe : 𝑒𝑖 =
𝜕𝑝𝑖 Τ𝑝𝑖
𝜕𝑥𝑖 Τ𝑥𝑖
• Élasticité prix croisée : 𝑒𝑖𝑗 =
𝜕𝑝𝑗 Τ𝑝𝑗
𝜕𝑥 Τ𝑥
𝑒𝑟 =
• Élasticité revenu : 𝜕𝑅 Τ𝑅
5. Equilibre du consommateur est choix optimal
5-4. Variation de la demande suite à une variation du prix
Bien2
Supposons que :
10 • R = 20 DT
• P1 = 2 DT, puis 1 DT, puis 0,50 DT.
A • P2 = 2 DT,
6
5 U1 D
B
4 U3
U2
Bien1
4 12 20
5. Equilibre du consommateur est choix optimal
5-4. Variation de la demande suite à une variation du prix :
Courbe de demande
Demande
0,50 DT 20
Courbe de Demande
0,50 H
4 12 20 Bien 1
5. Equilibre du consommateur est choix optimal
5-4. Variation de la demande suite à une variation du prix :
Courbe de demande
• La courbe de demande d´un bien est une P
représentation graphique qui exprime la
quantité optimale consommée d´un bien en
fonction de son prix, les prix des autres
biens consommés et le revenu sont
constants
𝑥1
Le bien indépendant du revenu : dont la Le bien 1 est un bien inférieur
quantité demandée ne varie pas suite à la
variation du revenu. (exemple des
médicaments).
Le chemin d’expansion du revenu traduit l’évolution des choix optimaux pour les
différents niveaux de revenu, mais à prix constants.
𝑥1 𝑥1
La courbe d’Engel relie la quantité consommée d’un bien au revenu. Elle exprime ainsi la
demande d’un bien en fonction du revenu, les prix des autres biens étant constants
Si le bien est normal, la pente de la courbe d’Engel est positive.
Si le bien est inférieur, la pente de la courbe d’Engel est négative.
5. Equilibre du consommateur est choix optimal
5-4. Variation de la demande suite à une variation du revenu
Chemin d’expansion du revenu et la courbe d’Engel
Courbe d’Engel
𝑥1 (Aliments)
5. Equilibre du consommateur est choix optimal
5-4. Variation de la demande suite à une variation du revenu
Bien 2
Bien 1 inférieur,
Bien 2 normal
CE1
Bien 1 normal,
Bien 2 normal
CE2
b
c Bien 1 normal
CE3 Bien 2 inférieur
CI
Bien 1
5. Equilibre du consommateur est choix optimal
5-4. Variation de la demande, effet de substitution et effet de revenu
Définitions : Les substituts et compléments
Deux biens sont dits substituables si une augmentation (ou baisse) du prix de
l’un conduit à une augmentation (baisse) de la quantité demandée de l’autre.
Deux biens sont compléments si une augmentation (ou baisse) du prix de l’un
conduit à une baisse (augmentation) de la quantité demandée de l’autre.
Deux biens sont indépendants si une augmentation (ou baisse) du prix de l’un
n’a pas d’effet sur la quantité demandée de l’autre.
5. Equilibre du consommateur est choix optimal
5-4. Variation de la demande, effet de substitution et effet de revenu
Effet de substitution et effet de revenu
b- L’effet de revenu
Effet de U2
substitution U1
Bien 1
O F1 E S F2 Effet de revenu
T
Effet total
5. Equilibre du consommateur est choix optimal
5-4. Variation de la demande, effet de substitution et effet de revenu
L’identité de Slutsky
Cas d’un bien inférieur : il se pourrait (pas toujours) que l’effet revenu domine l’effet de
substitution
∆𝑥1 = ∆𝑥1𝑠 + ∆𝑥1𝑟
+ − (+)
5. Equilibre du consommateur est choix optimal
5-4. Variation de la demande, effet de substitution et effet de revenu
L’identité de Slutsky et la loi de la demande
En effet, si la demande d’un bien augmente avec le revenu, ce bien est normal,
donc les effets de substitution et de revenu vont se renforcer de sorte qu’une
augmentation du prix se traduit nécessairement par une réduction de la
demande
SECTION 2
Etude du comportement du
producteur
1. La production
• Facteurs de production :
On distingue traditionnellement trois facteurs de :
- les ressources naturelles
- le travail des ouvriers
- le capital.
• Facteurs de production :
Les facteurs de production sont de deux types:
Facteurs de production fixes : dont la quantité ne varie
pas au cours de la période de temps considérée
Machines, infrastructure, terre,…
Facteurs de production variables : dont la quantité
utilisée peut varier au cours de la période de temps
envisagée
Matière première, Main d’œuvre,…
1. La production
• Facteurs de production :
Les facteurs de productions peuvent être :
• Fonction de production
Y :output
On appelle ensemble de production, Frontière de
l’ensemble de toutes les production
combinaisons d’inputs et d’outputs Y=f(X) fonction de
qui correspondent à un processus de production
production techniquement
réalisable.
Le maximum d’output possible pour Ensemble de
un niveau donné d’input est appelé production
frontière de production.
La fonction qui permet de décrire
cette frontière est appelée fonction
de production. X :input
1. La production
Soit une fonction de production à deux facteurs représentée par :
𝑦 = 𝑓(𝑥1 , 𝑥2 )
y y
PM 1 = PM 2 =
x1 x2
y y
Pm1 = Pm2 =
x1 x2
1. La production
La production en valeur 𝑃𝑇𝑉𝑦 = 𝑝𝑦 × 𝑦 = 𝑝𝑦 × 𝑓(𝑥1 , 𝑥2 )
∆𝑦
𝑃𝑚𝑉𝑥1 = 𝑝𝑦 ×
∆𝑥1
∆𝑦
𝑃𝑚𝑉𝑥2 = 𝑝𝑦 ×
∆𝑥2
1. La production
Rendements décroissants
2f(x) y = f(x)
f(2x)
f(x)
x 2x x
1. La production
Rendements croissants
y = f(x)
f(2x)
2f(x)
f(x)
x 2x x
1. La production
Y E2
Y
E3
Avant E1 Au point Au point A
E1 E1 E2 partir
de E2
et dans
E3
X Pm>PM, Pm=PM, Pm=0 Pm<PM
PM PMmax Pm<0
PM
Pm
1. La production
Isoquante de production et isocoût
X2
K
Isocoût de 3000DT Chemin d’expansion de long terme car
tous les facteurs sont variables
Isocoût de 2000DT
C
Isocoût de 1000DT
B
A
Isoquante de 300 unités
Isoquante de 200 unités
Isoquante de 100 unités
L
1. La production
Taux marginal de substitution technique
0
2 3 4 5 6 7 8 9 10
Travail (L)
L
2. Les coûts
NB : Dans cette séquence, nous allons définir rapidement les coûts. Nous reviendrons plus tard avec
plus de détail sur la théorie des coûts (fonction coût, courbes des coûts, …)
• Coût total : CT = CF + CV
• CM = CFM + CVM
• Coût marginal, Cm :
Mesure la variation du coût total C
Cm =
engendrée par une variation donnée de l’output. y
3. Comportement du producteur
n m
= p y
i =1
i i − wj x j
j =1
3. Comportement du producteur
Maximisation du profit
= Re cettes − coûts
= P.Y − CV − CF
3. Comportement du producteur
Maximisation du profit
𝑆/𝐶 𝑦 = 𝑓 𝑥1 , 𝑥2
S /C (
y𝑥1=, 𝑥f2 >x 0, x
1 2 )
x1 , x2 0
[1] Voir plus tard la signification de
ce type de marché
3. Comportement du producteur
Maximisation du profit
Contrainte technologique
𝑆/𝐶 𝑦 = 𝑓 𝑥1 , 𝑥2
𝑥1 , 𝑥2 ≥ 0 (fonction de production)
y = y (p j ,wi )
*
j
*
j
3. Comportement du producteur
Maximisation du profit
• Analyse graphique
Considérons un problème de maximisation du profit à court terme, l’input 2 est fixé à
un niveau 𝑥ҧ2
Le profit s’écrit : Π = 𝑝𝑦(𝑥1 , 𝑥ҧ2 ) − 𝑤1 𝑥1 − 𝑤2 𝑥ҧ2
Π 𝑤2 𝑤1
⇒ 𝑦(𝑥1 , 𝑥ҧ2 ) = + 𝑥ҧ + 𝑥 : cette équation définit une droite d’isoprofit
𝑝 𝑝 2 𝑝 1
: toutes les combinaisons d’inputs et d’output qui donnent le même niveau de
profit Π Droites 𝒘𝟏
𝑷𝒆𝒏𝒕𝒆 =
d’isoprofit 𝒑
𝒚
La pente de la droite
𝒘
d’isoprofit est 𝟏 ഥ𝟐 )
𝒑 𝒚 = 𝒇(𝒙𝟏 , 𝒙
Fonction de
La pente de la fonction de production
∆𝒚 𝒚*
production est ∆𝒙 = 𝑷𝒎𝟏
𝟏
Π 𝑤2
+ 𝑥ҧ
𝑝 𝑝 2
𝒘𝟏
𝑷𝒎𝟏 =
𝒑 𝒙∗𝟏 𝒙𝟏
3. Comportement du producteur
Maximisation du profit
• Analyse algébrique :
max Π = 𝑝𝑦(𝑥1 , 𝑥2 ) − 𝑤1 𝑥1 − 𝑤2 𝑥2
𝜕Π 𝜕𝑦(𝑥1 , 𝑥1 )
⇒ =𝑝 − 𝑤2 = 0 ⇒ 𝑝𝑃𝑚2 = 𝑤2 (II)
𝜕𝑥2 𝜕𝑥2
(𝐼) 𝑃𝑚1 𝑤1
⇒ =
(𝐼𝐼) 𝑃𝑚2 𝑤2
𝑃𝑚1 𝑤1
= = −𝑇𝑀𝑆𝑇2−1
𝑃𝑚2 𝑤2
3. Comportement du producteur
Maximisation du profit
• Analyse algébrique :
Supposons que la technologie de production est représentée par une
fonction de type Cobb-Douglas :
𝑦 = 𝑥1𝑎 𝑥2𝑏
𝑝𝑎𝑥1𝑎−1 𝑥2𝑏 − 𝑤1 = 0 ⇒ 𝑝𝑎𝑥1𝑎 𝑥2𝑏 − 𝑤1 𝑥1 = 0 (𝑒𝑛 𝑚𝑢𝑙𝑡𝑖𝑝𝑙𝑖𝑎𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑟 𝑥1 𝑑𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑐ô𝑡é𝑠)
⇒ 𝑝𝑎𝑦 − 𝑤1 𝑥1 = 0 ⇒ 𝑝𝑎𝑦 = 𝑤1 𝑥1
𝑎𝑝𝑦
⇒ 𝑥1 = ∶ 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑑𝑒𝑚𝑎𝑛𝑑𝑒 𝑑𝑢 𝑓𝑎𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 1
𝑤1
En suivant le même raisonnement pour 𝑥2 , on obtient :
𝑏𝑝𝑦
⇒ 𝑥2 = ∶ 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑑𝑒𝑚𝑎𝑛𝑑𝑒 𝑑𝑢 𝑓𝑎𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 2
𝑤2
3. Comportement du producteur
Maximisation du profit
• Analyse algébrique :
En substituant 𝑥1 et 𝑥2 par leurs valeurs dans la fonction de production, on obtient :
𝑎𝑝𝑦 𝑎 𝑏𝑝𝑦 𝑏
𝑦= 𝑥1𝑎 𝑥2𝑏 =
𝑤1 𝑤2
𝑎𝑝 𝑎 𝑏𝑝 𝑏
𝑦 𝑎+𝑏 = 𝑦
𝑤1 𝑤2
𝑎𝑝 𝑎Τ1−𝑎−𝑏 𝑏𝑝 𝑏Τ1−𝑎−𝑏
⇒𝑦= : c’est la fonction d’offre
𝑤1 𝑤2
y
y = y (p j )
*
j
*
j p
0 Prix P Prix P
O O
Quantité Q Quantité Q
3. Comportement du producteur
Décision d’offre d’une entreprise concurrentielle
Max = py − c( y)
y
c
max = p− =0
y y
c
p= = Cm
y
3. Comportement du producteur
Décision d’offre d’une entreprise concurrentielle
𝑀𝑖𝑛 𝑤1 𝑥1 + 𝑤2 𝑥2
𝑆/𝐶 𝑓 𝑥1 , 𝑥2 = 𝑦
𝑥1 , 𝑥2 ≥ 0
3. Comportement du producteur
Minimisation des coûts
• Analyse graphique
Si nous voulons représenter toutes les combinaisons d’inputs correspondants à un
niveau de coût donné C.
𝐶 = 𝑤1 𝑥1 + 𝑤2 𝑥2
𝐶 𝑤
⇒ 𝑥2 = 𝑤 − 𝑤1 𝑥1 : cette équation définit une droite d’isocoût
2 2
𝒙𝟐
𝒙∗𝟏 𝒙𝟏
𝑷𝒎𝟏 𝒘𝟏
𝑻𝑴𝑺𝑻𝟐−𝟏 = − = −
𝑷𝒎𝟐 𝒘𝟐
3. Comportement du producteur
Minimisation des coûts
• Analyse algébrique
Utilisons la méthode de Lagrange pour résoudre le problème de minimisation des
contrainte. Alors, le lagrangien s’écrit :
𝐿 = 𝑤1 𝑥1 + 𝑤2 𝑥2 − 𝜆(𝑓 𝑥1 , 𝑥2 − 𝑦)
𝜕𝐿 𝜕𝑓 𝑥1 , 𝑥2
𝐿 𝑒𝑠𝑡 max ⇒ = 𝑤1 − 𝜆 =0
𝜕𝑥1 𝜕𝑥1
𝜕𝐿 𝜕𝑓 𝑥1 , 𝑥2
= 𝑤2 − 𝜆 =0
𝜕𝑥2 𝜕𝑥2
𝜕𝐿
= 𝑓 𝑥1 , 𝑥2 − 𝑦 = 0
𝜕𝜆
𝑤1 = 𝜆𝑎𝑥1𝑎−1 𝑥2𝑏
𝑤2 = 𝜆𝑏𝑥1𝑎 𝑥2𝑏−1
𝑦 = 𝑥1𝑎 𝑥2𝑏
Substituons l’expression de 𝜆 dans les équations (III) et (IV), on obtient les fonctions de
demandes des facteurs :
𝑏 −𝑏 𝑏
𝑎 𝑎+𝑏 𝑎+𝑏 𝑎+𝑏
1
𝑥1 𝑤1 , 𝑤2 , 𝑦 = 𝑤1 𝑤2 𝑦 𝑎+𝑏
𝑏
𝑏 𝑎 −𝑎
𝑎 − 𝑎+𝑏 1
𝑥2 𝑤1 , 𝑤2 , 𝑦 = 𝑤1𝑎+𝑏 𝑤2𝑎+𝑏 𝑦 𝑎+𝑏
𝑏
Finalement, en substituant les expressions des fonctions de demandes des facteurs
dans la fonction de coût, nous obtenons :
𝑏 −𝑎 𝑎 𝑏
𝑎 𝑎+𝑏 𝑎 𝑎+𝑏 1
𝑐 𝑤1 , 𝑤2 , 𝑦 = + 𝑤1𝑎+𝑏 𝑤2𝑎+𝑏 𝑦 𝑎+𝑏
𝑏 𝑏
3. Comportement du producteur
Courbes des coûts
Considérons les prix des facteurs comme constants de sorte que nous pourrons
exprimer le coût 𝑐 comme une fonction de 𝑦 uniquement : 𝑐 𝑦
Les coûts totaux de l’entreprise sont définis comme la somme des coûts variables et
des coûts fixes : 𝑐 𝑦 = 𝑐𝑣 𝑦 + 𝐹
Nous pouvons définir aussi la fonction de coût moyen (CM) comme le coût par unité
d’output
𝑐 𝑦 𝑐𝑣 𝑦 𝐹
𝐶𝑀 𝑦 = = +
𝑦 𝑦 𝑦
𝐶𝑀 𝑦 = 𝐶𝑉𝑀 𝑦 + 𝐶𝐹𝑀(𝑦)
3. Comportement du producteur
Courbes des coûts
CM CM CM
CM
CFM
CVM
y y y
Les coûts fixes moyens Les coûts variables Le coût moyen est la
diminuent quand moyens augmentent combinaison des CFM
l’output augmente quand l’output et CVM
augmente.
Ils peuvent même
diminuer au départ.
3. Comportement du producteur
Courbes des coûts
Le coût marginal mesure la variation des coûts engendrée par une variation donnée
de l’output.
∆𝑐(𝑦) 𝑐 𝑦 + ∆𝑦 − 𝑐(𝑦)
𝐶𝑚 𝑦 = =
∆𝑦 ∆𝑦
On sait que : 𝑐 𝑦 = 𝑐𝑣 𝑦 + 𝐹
Puisque les coûts fixes 𝐹 ne varient pas en fonction de 𝑦, donc nous pouvons écrire :
∆𝑐𝑣(𝑦) 𝑐𝑣 𝑦 + ∆𝑦 − 𝑐𝑣(𝑦)
𝐶𝑚 𝑦 = =
∆𝑦 ∆𝑦
3. Comportement du producteur
Construire la courbe de coût marginal
CM
Cm
Y* y
3. Comportement du producteur
Coût marginal et seuils
CM
Cm Cm CM
Prix (p)
r
pr Seuil de rentabilité
f
pf
Seuil de fermeture
yf yr y
3. Comportement du producteur
Coût marginal et seuils
• Entre les 2 seuils, l'entreprise poursuit son activité bien que son profit soit
négatif. Ceci étant de façon à minimiser ses pertes parce que cette entreprise
supporte le coût fixe quel que soit son niveau d'activité.
Les marchés
1. Définition et types de marchés
PRODUCTEURS
CONSOMMATEURS
1. Définition et types de marchés
• Offre globale :
L’offre globale (offre de marché) : somme des offres
individuelles
P
O1
O2
OG=O1+O2
Y
2. Marché de concurrence pure et parfaite
• Demande globale :
La demande globale (demande de marché) : somme des
demandes individuelles
P
D1
D2 DG=D1+D2
Y
2. Marché de concurrence pure et parfaite
• Équilibre de marché :
L'Équilibre du marché est atteint lorsque pour un prix p,
l'offre globale est égale à la demande globale
P
OG
E
P*
DG
Y
Y*
2. Marché de concurrence pure et parfaite
• Les surplus :
Le surplus du consommateur correspond à la surface au-dessous de la
courbe de demande et limitée par le prix.
Il mesure l’utilité nette associée à la consommation du bien quand
celui-ci doit être acheté à un prix constant p.
• Par analogie, le surplus du producteur correspond à la surface au-
dessus de la courbe d’offre et limitée par le prix.
Il mesure les bénéfices nets découlant de l’offre d’une quantité donnée
du bien quand celui-ci doit être vendu à un prix constant p.
• Le surplus collectif est la somme du surplus des consommateurs et des
producteurs.
2. Marché de concurrence pure et parfaite
• Les surplus :
3. Autres structures de marché
Le monopole
• Le monopole est une forme de marché dans laquelle il n’y a qu’un seul offreur
possible de manière durable et dont le produit n’a pas de substituts.
• Un monopole peut être conféré par la loi ou par l’autorité publique (Cas des
inventions).
• Le monopole peut encore résulter d’un droit de propriété exercé par une seule firme
sur des ressources rares, nécessaires pour l’obtention du produit final.
• Le monopole peut aussi résulter de coûts de production nettement plus faibles que
tous ceux des concurrents, en raison soit de sa supériorité technique, soit de sa
grande taille. Dans ce dernier cas, on parle de monopole naturel.
3. Autres structures de marché
Le monopole
𝜕𝜋𝑚 𝜕𝑟 𝑦 𝜕𝑐(𝑦)
𝜋𝑚 est max en 𝑦 ⇒ = − =0
𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝜕𝑦
𝜕𝑟 𝑦 𝜕𝑐(𝑦)
⇒ =
𝜕𝑦 𝜕𝑦
⇒ 𝑅𝑚 = 𝐶𝑚
∆𝑟 1 ∆𝑝 𝑦 1 1
⇒ . =1+ . ⇒ 𝑅𝑚 . = 1 +
∆𝑦 𝑝 ∆𝑦 𝑝 𝑝 𝜀(𝑦)
1
⇒ 𝑅𝑚 = 𝑝 [1 + ]
𝜀 𝑦
Or on sait que 𝑅𝑚 = 𝐶𝑚
La concurrence monopolistique
• La concurrence monopolistique est une forme de marché transparent
dans lequel il existe un grand nombre d’offreurs et de demandeurs pour
des produits hétérogènes destinés au même type d’usage.
Oligopole