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1. Population
3. Caractère
Un caractère quantitatif est un caractère dont chaque modalité est une valeur
mesurable.
Les caractères nombre de touches et durée de vie sont des caractères
quantitatifs.
Un caractère quantitatif peut être discret ou continu.
10. Caractère quantitatif discret ou variable discrète
Une variable discrète est une variable dont les modalités ne peuvent prendre
que des valeurs bien déterminées ou isolées.
Le caractère nombre de touches est un caractère discret. En effet le nombre
de touches d’une machine est un nombre bien déterminé : 30 touches, 20
touches, 45 touches….
11. Variable continue
C’est une variable dont les valeurs des modalités décrivent un intervalle
deℝ. En d’autres terme, les modalités d’un caractère quantitatif continu sont
susceptibles de prendre toutes les valeurs d’un intervalle deℝ.
Le caractère « durée de vie » d’une machine à dactylographier est une variable
continue.
Quand l’intervalle des modalités est trop grand, on le découpe en plusieurs
petits intervalles appelés classes. Le regroupement d’une série statistique
en classe n’est pas unique. Il peut différencier d’un statisticien à l’autre.
12. Classe
Le centre ci d’une classe [bi ; bi+1 [ ou ]bi ; bi+1 ] ou]bi ; bi+1 [ d’origine bi et
d’extrémité bi+1 où i est un entier naturel est la demi-somme des bornes :
b i + b i+1
ci =
2
14. Amplitude
Un recensement est une enquête qui porte sur tous les individus de la
population. On l’appelle aussi enquête exhaustive.
17. Sondage
Effectif d’élèves
Nombre de cours (xi) Dépouillement
(ni)
2 3
1 2
3 3
5 6
4 2
7 1
8 1
9 1
10 1
Sexe
Masculin Féminin Total
Nombre de stylos
1 6 3 09
2 7 5 12
3 9 7 16
4 13 10 23
Total 35 25 60
2 1 5 12,5 8 37 20 92,5
3 2 16 40 24 32 60 80
4 3 8 20 32 16 80 40
5 4 6 15 38 8 95 20
6 5 2 5 40 2 100 5
Total 40 100
Interprétation de quelques éléments du tableau.
Questions :
Quelle est la proportion d’ouvriers ayant moins de 3 enfants scolarisés ?
Quelle est la proportion d’ouvriers ayant au plus 1 enfant scolarisé ?
Quelle est la proportion d’ouvriers ayant au moins 4 enfants scolarisés ?
Quelle est la proportion d’ouvriers ayant plus de 3 enfants scolarisés ?
Combien d’ouvriers scolarisent plus de 2 enfants ? Au plus 2 enfants ?
Combien d’ouvriers scolarisent 5 enfants ?
Réponses :
La proportion d’ouvriers ayant moins de 3 enfants scolarisés est de 60%.
La proportion d’ouvriers ayant au plus 1 enfant scolarisé est de 20%.
La proportion d’ouvriers ayant au moins 4 enfants scolarisés est de 95%.
La proportion d’ouvriers ayant plus de 3 enfants scolarisés est de 20%.
Total 160
Questions
Quel est le nombre de candidats dont le total des points obtenu est :
a) Moins de 40 ?
b) Au moins 60 ?
c) Entre 50 et 60 ?
Réponses :
a) 70 candidats ont moins de 40 points au total.
b) 24 candidats ont obtenu au moins 60 points.
c) 28 candidats ont obtenu un total de points entre 50 et 60.
Exercice
80 employés d’une agence de tourisme, répartis suivant le nombre d’enfants
à charge sont soumis à la fin de l’année à une rétribution de prime à
raisons de 2 500F par enfants à charge.
Le tableau incomplet de la répartition se présente comme suit :
2 1 0,1875 0,95
3 2 29
4 3 0,225
5 4 10
6 5 0,0375
7 6 0,0125
Questions :
1) Complétez le tableau.
2) Quel est le nombre d’employés ayant :
a- 0 enfant à charge ?
20.00 %
20
15
10.00 %
10
0
KORES
IBM
Perfect
Samsung
-5
-10
DIAGRAMME CIRCULAIRE
IBM
Perfct
Samsung
KORES
c) Diagramme en bande
80% KORES
Samsung
60%
Perfect
40%
IBM
20%
0%
DIAGRAMME EN
BARRE
d) Diagramme en bâtons
Exemple :
Soit la distribution statistique suivante :
Effectifs ni 4 9 8 6 8 3 2 40
10
-1 0 1 2 3 4 5 6 7 x
3. Paramètres de position
Les paramètres de position permettent de voir les modalités autour
desquelles sont regroupés les individus. Ils sont souvent appelés
caractéristiques de tendance centrale.
a) Le mode
Définition
Le mode m o (ou dominante) d’une série statistique est la valeur du
caractère qui a l’effectif (ou la fréquence) maximal(e).
Il peut exister plusieurs modes dans une même série.
Lorsque la variable est continue, on définie la classe modale comme étant
la classe dont l’effectif (ou l’effectif corrigé en cas d’amplitude
inégales) est le plus élevé. On admet alors que le mode est le centre de
cette classe.
Détermination
Cas d’une variable discrète
Un mode se lit aisément dans le tableau des valeurs (ou sur le diagramme à
bâtons)
Exemple : cas de la répartition de 80 employés d’une agence de tourisme
selon le nombre d’enfants à charge.
Nombre d’enfants à charge 0 1 2 3 4 5 6
Effectifs d’employés 4 15 29 18 10 3 1
-3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 modalités
-1
-2
Taille en mètre [1,40 ; 1,50[ [1,50 ; 1,60[ [1,60 ; 1,70[ [1,70 ; 1,80[ Total
Effectifs 3 7 10 5 25
On remarque ici que toutes les classes ont la même amplitude a 0,1 m .
La classe ayant l’effectif le plus élevé est la classe [1,60 ; 1,70[ . Le mode
1,60 + 1,70
mo est donc : mo soit mo 1, 65 m
2
Exemple 2 : Tableau de distribution de 184 véhicules endommagés suivant la
distance parcourue.
Classe
(distance 80 ; 85 85 ; 90 90 ;100 100 ;110 110 ;125 125 ;150 150 ; 200 Tota
l
en 103 Km)
Effectifs 10 14 60 44 20 28 8 184
(ni)
Amplitudes 5 5 10 10 15 25 50
(ai)
Intervalles 1 1 2 2 3 5 10
unitaires
(UI)
Effectifs 10 14 30 22 6,6 5,6 0,8
corrigés
ni
n ,i
UI
ni n a
NB : l’effectif corrigé ni est donné par : n ,i = i 5 où UI = i
UI a i 5
Classe
(distance 80 ; 85 85 ; 90 90 ;100 100 ;110 110 ;125 125 ;150 150 ; 200 Total
en 103 Km)
Effectifs 10 14 60 44 20 28 8 184
Effectifs
cumulé 10 24 84 128 148 176 184
croissants
Application numérique
200
180
160
140
120
100
80
60
40
20
0
55 65 75 85 95 105 115 125 135 145 155 165 175 185 195 distances parcourues
D1 Q1 Med Q3 D9
-20
Cas d’une variable discrète
On suppose que les modalités sont rangé par ordre croissant (ou
décroissant).
Cas (m1) : Si l’effectif total N est impair, alors la médiane est la
ème
N 1 modalité.
2
Exemple : La médiane de cet ensemble de 9 modalités {2 ; 3 ; 4 ; 6 ; 8 ;
2
éme
9 ; 11 ; 14 ; 15} est 8. Car 8 est la
9 1 (c'est-à-dire la 5ème)
modalité.
Cas (m2) : Si l’effectif total N est pair, alors la médiane est entre la
ème ème
N et la
N 1 modalité.
2 2
Lorsque les modalités son pondérées par des effectifs, on attribue la
médiane à la modalité correspondante à l’effectif cumulé croissant le plus
proche de
N mais supérieur à
N.
2 2
Exemple : cas de la répartition de 80 employés d’une agence de tourisme
selon le nombre d’enfants à charge.
101,82 103 km .
d) Les quantiles
On parle de quantiles lorsqu’une série statistique est partagée en k
parties de même effectif.
Lorsque k 4 , les quantiles sont appelés quartiles.
Les quartiles sont justement les trois valeurs de la série qui partagent
les observations rangées par valeur croissante ou décroissantes, en quatre
groupes de même effectif.
On les note généralement Q1 , Q 2 , et Q3 . Se sont les modalités qui
correspondent respectivement à
N , 2N et 3N .
4 4 4
Lorsque k 10 , les quantiles sont appelés déciles
Les déciles sont les neuf valeurs de la série qui partagent les
observations rangées par valeur croissante ou décroissantes, en dix groupes
de même effectif.
On les note généralement D1 , D2 , D3 , D9 et sont les modalités qui
correspondent respectivement à
N , 2N , 3N ,....., 9N .
10 10 10 10
Lorsque k 100 , les quantiles sont appelés centiles.
Les centiles sont les 99 valeurs de la série qui partagent les observations
rangées par valeur croissante ou décroissantes, en cent groupes de même
effectif.
On les note généralement C1 , C2 , C3 ,......, C99 . Se sont les modalités qui
correspondent respectivement à
N , 2N , 3N ,......., 99N .
100 100 100 100
NB : les quantiles se déterminent de la même manière que la médiane.
Exercice :
Pour la série donnant la répartition de 128 élèves selon les notes…
déterminer les quartiles et les déciles puis interpréter ces paramètres.
4. Paramètres de dispersion
Les paramètres de position d’une série (mode, moyenne, médiane, quantiles)
donnent une idée sommaire de la distribution des observations, mais ils ne
suffisent pas à la caractériser.
Pour avoir une parfaite connaissance de cette distribution, il faut voir
comment les valeurs de la série sont réparties autour des paramètres de
position. Ce sont des paramètres de dispersion qui permettent une telle
connaissance.
a. L’étendue
On appelle étendue d’une série statistique, la différence entre la plus grande
et la plus petite valeur que peut prendre le caractère. Elle est généralement
notée e
Exemple 1:
Cas de la répartition de 80 employés d’une agence de tourisme selon le
nombre d’enfants à charge (Série1).
Effectifs 3 7 10 5 25
ni 4 15 29 18 10 3 1 80
|xi − ̅
X| 2,35 1,35 0,35 0,65 1,65 2,65 3,65
ni |xi − ̅
X| 9,4 20,25 10,15 11,7 16,5 7,95 3,65 76,6
7
1 1
em 1 = ∑ ni |xi − ̅
X| = (76,6) = 0,995 avec ̅
X = 2,35
80 80
i=1
Exemple 2 :
Taille en mètre [1,40 ; 1,50[ [1,50 ; 1,60[ [1,60 ; 1,70[ [1,70 ; 1,80[ Total
Centre de classe 1,45 1,55 1,65 1,75
𝐱𝐢
Effectifs 𝐧𝐢 3 7 10 5 25
𝐧𝐢 𝐱 𝐢 4,35 10,85 16,50 8,75 40,45
𝐧𝐢 |𝐱 𝐢 − 𝐗̅| 0,504 0,476 0,320 0,660 1.96
1
̅
X = (40,45) ⇒ ̅ X = 1, 618
25
1
em 2 = (1,96) ⇒ em 2 = 0, 0784. Soit environ 0,08 m.
25
c. La Variance :
La variance est la moyenne arithmétique des carrés des écarts des valeurs
de la variable à leur moyenne arithmétique.
Pour une série dont les observations (ou les centres de classe)
xi = {x1 , x2 , x3 , … , xk } Ont pour effectifs ni = {n1 , n2 , n3 , … , nk } La variance est :
k k
V(X) 1 n i x i X ou V(X) f i x i X
N i 1 i 1
On démontre la formule de Kœnigs suivante:
1 k k
V(X) n x X V(X) f i x i 2 X
2 2 2
i i Ou
N
i 1 i 1
Exemple1 :
̅ = 2, 35)
Calcul de la variance de la série 1 (X
𝐱𝐢 0 1 2 3 4 5 6 Total
𝐧𝐢 4 15 29 18 10 3 1 80
̅)𝟐
(𝐱 𝐢 − 𝐗 5,5225 1,8225 0,1225 0,4225 2,7225 7,0225 13,3225
̅)𝟐
𝐧𝐢 (𝐱 𝐢 − 𝐗 22,09 27,3375 3,5525 7,605 27,225 21,0675 13,3225 122,2
1 1
̅)2 = (122,2) = 1, 5275 avec X
V(X) = ∑ ni (xi − X ̅ = 2,35.
80 80
Ou selon la formule de Kœnigs :
1
2 1
V(X) = ( ∑ ni xi 2 ) − X = (564) − 2,352 = 1,5275.
80 80
Exemple2 :
Taille en mètre [1,40 ; 1,50[ [1,50 ; 1,60[ [1,60 ; 1,70[ [1,70 ; 1,80[ Total
Centre de
1,45 1,55 1,65 1,75
classe 𝐱 𝐢
Effectifs 𝐧𝐢 3 7 10 5 25
1
̅2 . Soit V(X)= ( 1 ∙65, 6625) -1,6182 ⟹ V(X)=0, 008576.
V(X)= ( ∑ ni xi ) -X
25 25
d. L’écart type
L’écart type est la racine carrée de la variance. Il est noté σx pour la
variable X et on a : X V(X)
Interprétation :
Plus l’écart type est élevé, plus la série est dispersée.
Exemple
L’écart type de la série 2 est : X 0,008576 . Soit X 0,0926
e. Ecart Interquartile
L’écart interquartile est la différence entre les deux quantiles extrêmes
d’une série.
Ainsi l’écart interquartile est la différence entre le 3ème quartile et le 1er
quartile.
Il vaut : Q3 Q1 . Il mesure l’amplitude de l’intervalle [Q 3 ; Q1[ qui
contient 50% des informations.
Q 3 − Q1 <
e nous fait pensée à une série moins dispersée.
2
f. Coefficient de Variation
Considérons la moyenne arithmétique x et l’écart type σx d’une population
statistique.
On appelle coefficient de variation notée CV, le rapport de l’écart type σx
𝛔
par la moyenne arithmétique x : 𝐂𝐯 = ̅𝐗
𝐗
L’intérêt du coefficient de variation réside dans la possibilité de
comparaison de deux séries statistiques énoncées dans des unités de mesure
différentes.
Exemple
Le coefficient de variation de la série 2 est : CV
0, 0926
= 0, 0572 .
1, 618
En général les paramètres de dispersion trouvent leur importance dans la
comparaison de plusieurs séries.
Caractère X x1 x2 x3 … xi … xn
Caractère Y y1 y2 y3 … yi … yn
X 2 6 8 10 12 14
Y 1 4 4 6 10 12
10
0 2 4 6 8 10 12 14 x
3. Point Moyen
On appelle point moyen d’un nuage de n points de coordonnées (x i ; yi ) , le
n n
point G(X ;Y) tel que X 1 x i et Y 1 yi
ni1 ni1
Exemple : déterminer les coordonnées du point moyen associé à la série
précédente. Le placer dans le même repère que le nuage de points.
Eléments de réponse : X 8,667 et Y 6,167
II. AJUSTEMENT AFFINE PAR LA METHODE DE MAYER
1. Principe de la méthode de Mayer
On suppose que les modalités x i sont rangées dans l’ordre croissant.
Dans les deux cas, la droite de Mayer est la droite (G1G2) d’équation
réduite y = ax+b
n
1 x y XY n
Cov(X , Y) 1 (x i X)(y i Y) Cov(X,Y) i i
ni=1 n i 1
Le coefficient de corrélation linéaire
Attention !
Il n’y a pas de corrélation linéaire ne signifie pas que les deux variables
ne sont pas liées : les deux variables peuvent être liées d’un lien de
nature autre que linéaire.
Exemple
xi 4 5 6 7 8
yi 5 2 1 2 5
y = (x - 6)2 +1
3. Equation des droites de régression
a) Droite de régression de Y en X
Elle se note (DY/X) et l’une de ses équations peut s'écrire sous la forme:
Cov(X ,Y)
y = ax+b avec a= et b = Y - aX .
v(X)
b) Droite de régression de X en Y
Elle se note (DX/Y) et l’une de ses équations peut s'écrire sous la forme:
Cov(X,Y)
x = ay + b avec a et b = X - a Y .
v(Y)
Application (voir exo 2 sur la fiche)
yi 10 15 12 20 22 30 32 35
Elément de réponse :
r = 0,97 et y =1,88x + 5,07
TRAVAUX DIRIGES
Séries statistiques à une variable
Exercice 1
On donne la distribution de 25 élèves d’une classe selon le nombre de leurs
frères et sœurs.
Nombre de frères et sœurs 0 1 2 3 4 5
2 5 x 4 3 1
Nombre d’élèves ( n i )
Effectifs Effectifs
Fréquence en
Note sur 10 Effectifs cumulés cumulés
%
croissants décroissants
[2 ; 4[ 3
[4 ; 5[ 9
[5 ; 8[ 14
[8 ; 10[ 20
Total
Numéro du mois 1 2 3 4 5 6 7 8
xi 4 6 8 9 10 11 12 14 16
yi 6 8 9 10 10 12 13 14 15
xi 0 5 6 14 15
yi 17 14 12 9 8
I1 1 I1 I0
0 0 1
Un indice est réversible si : = ou × =1
100 I0 100 100
1
100
b. Transférabilité
Considérons les indices simples I 1 , I 2 , I 2 .
0 0 1
I2 I2 I1 I1
0 1 0 0
Un indice est transférable si : = × ou I 2 = I 2 ×
100 100 100 0 1 100
Application 2
L’évolution de la production de cognac (en hectolitres d’alcool pur) de
1963 à 1972 est résumée par le tableau suivant :
Indice
simple
(base
100 en
…….. )
b) ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
….
Années 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972
Indice
simple
(base
100 en
…….. )
c) ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
….
Années 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972
Indice
simple
(base
100 en
……..)
1999 2001
Menu Q0 P0 Q1 P1
Hamburger 120 Kg 840 F/Kg 130 Kg 930 F/Kg
Frites 110 Kg 385 F/Kg 90 Kg 415 F/Kg
Boisson 30L 170 F/L 50L 200 F/L
gazeuse
I01 = …………………………………………………………………………………………
99
C01 =…………………………………………………………………………………………
L’indice de PAASCHE est :
I01 =……………………………………………………………………………………….
99
Le calcul de l’indice de PAASCHE se fait avec les quantités consommées en
2001.
2. Remarques :
- Les indices calculés…………et …………sont légèrement différents : il faut donc
préciser la méthode utilisée dans le calcul d’un indice composé.
- Le calcul par la méthode de LASPEYRES est le plus utilisé (on utilise
toujours les mêmes coefficients : ceux de l’époque 0)
- Les indices composés sont également appelés : « indices synthétiques »
ou « indices pondérés ».
3. Indices composés
L’indice composé est un nombre sans unité, qui traduit l’évolution dans
le temps de plusieurs grandeurs.
Le calcul de l’indice composé peut se faire par deux méthodes
différentes :
a. Méthode de LASPEYRES :
Les coefficients de pondération sont les quantités consommées à l’époque de
référence :
Σq 0 p1 p0 : prix ü
ïï
I1 = ×100 ý à l'époque 0
0 Σq 0 p 0 q 0 : quantitéïïþ
p1 :prix ü
ïï
ý à l'époque 1
q1 : quantitéïïþ
b) Méthode de PAASCHE :
Les coefficients de pondération sont les quantités consommées à l’époque
1 :
Σq1p1 p0 : prix ü
ïï
I¢1 = ×100 ý à l'époque 0
0 Σq1p0 q 0 : quantitéïïþ
p1 :prix ü
ïïý à l'époque 1
q1 : quantitéïïþ
Exemple
On donne le tableau suivant :
EXERCICE 4 :
Le prix d’un vélomoteur est de 41 860F en avril 1987. L’indice du prix de
ce vélomoteur, à cette date, par rapport au prix de février 1984 est 115.
Quel était le prix de ce vélomoteur en février 1984 ?
EXERCICE 5 :
Quantités pêchées en côte d’ivoire (en milliers de tonnes) :
1970 1980 1981 1982 1983
764,4 765,4 721,0 738,0 780,0
Calculer les indices simples pour les années 1980 à 1983, base 100 en 1970
1
(résultats au par excès) des quantités pêchées.
10
EXERCICE 6 :
Le prix d’un litre d’un produit déterminé était aux différentes époques
considérées :
Epoque Prix (FCFA)
0 36
1 39,06
2 40,68
3 43,74
4 50,85
1. calculer les indices I1 / 0 ; I2 / 0 ; I3 / 0 ; I 4 / 0 du prix du produit par rapport à
l’époque d’origine.
2. Calculer l’indice I 4 / 2 (indice du produit à l’époque 4 par rapport à
l’époque 2).
1
3. Vérifier la relation : I 4 / 0 = I4 / 2 I2 / 0
100
EXERCICE 7 :
En 1984, un aspirateur est vendu 15 520F. Un modèle équivalent de la même
marque valait 9 700F en 1980.
1. Calculer l’indice I84 / 80 du prix de l’aspirateur en 1984, base 100 en
1980.
2. En 1982, l’indice I82 / 80 correspondant était de 128 (base 100 en 1980).
Quel était le prix de l’aspirateur en 1982 ?
1
3. Calculer I84 / 82 . Ensuite, vérifier la relation : I84 / 80 = I84 / 82 I82 / 80 .
100
4. Quel a été le pourcentage d’augmentation entre 1980 et 1984 (par rapport
au prix de 1980) ?
Quantités
Epoque
Article 0 t
A 52 59
B 61 63
C 48 47
On relie par une courbe d’une par les maxima de la série, d’autre part les
minima.
Si les deux courbes ainsi obtenues sont parallèles, le schéma est de
type additif.
Si les deux courbes ne sont pas parallèles, le schéma est de type
multiplicatif.
b. Méthodes analytiques
On calcule pour chaque année de la série la moyenne et l’écart-type des
observations. Si l’on peut considérer les écarts-types comme constants
sur la période, le schéma est de type additif : dans le cas contraire,
le schéma est de type multiplicatif. Et si on calcule la droite des
X t-2 X
X t-1 X t +X t+1 + t+2
X̂ t 2 2 t = 3, 4, ...., n-2
4
X̂ t
ne contient plus de composante saisonnière.
b. Calculer les écarts à la série observée :
ˆ
et = X t X t = 3, 4, ...., n-2
t
c. Rassembler les écarts relatifs aux mêmes trimestres pour les mêmes
années
1er trimestre : e5, e9, e13
2 ème trimestre : e6, e10, e14
3 ème trimestre : e3, e7, e11
4 ème trimestre : e4, e8, e12
Calculer la moyenne des écarts relatifs à un même trimestre : e1, e2 , e3 , e4 ;
ces nombres sont des coefficients saisonniers provisoires.
d. Calculer S = e1 e 2 e 3 e 4
REMARQUE :
Les calculs faits précédemment sont facilement transposables au cas d’une
série mensuelle. Dans ce cas, on estime 12 coefficients saisonniers S1 , S2
,…., S12 en estimant la tendance par la moyenne mobile d’ordre 12 suivante :
X t 6 X
X t 5 X t 4 ... X t +...X t 4 +X t 5 + t 6
X̂ t 2 2 t = 7, 8, ....,n-7, n-6
12
Dans ce cas, les coefficients saisonniers doivent vérifier les contraintes
12 12
S
j=1
j =0 pour le schéma additif et S
j=1
j = 12 pour le schéma
EXERCICES D’APPLICATION
EXERCICE 1 :MOUVEMENT SAISONNIER ADDITIF : METHODE DES MOYENNES MOBILES,
ECARTS SAISONNIERS, SERIE DESAISONNALISEE
Une entreprise a relevé pendant quatre ans ses ventes trimestrielles (en
milliers de FCFA).
1er trimestre 2ème trimestre 3ème 4ème trimestre
trimestre
1987 102 100 104 108
1988 110 106 113 115
1989 117 115 120 122
1990 128 123 127 131
1991 134 130 - -
x
ECHELLE : Abscisse : 1cm 1 trimestre
Ordonnée :1cm 10 000 F CFA (commençant par 100 000 F)
On remarque, le deuxième trimestre de chaque année, les ventes diminuent,
puis augment les trimestres suivants. Il existe donc un mouvement
saisonnier.
2. Ce mouvement est-il additif ou multiplicatif ?
En joignant d’une part les maxima, d’autres part les minima, les deux
courbes obtenues sont sensiblement parallèles. Le mouvement saisonnier est
donc additif.
Pour confirmation, calculons les moyennes et écarts-types des ventes de
chaque année.
xi x 2
i
m= i=1 = i=1
m2
4 4
1987
1988
1989
1990
La moyenne augmente au fil des années, l’écart-type reste pratiquement
constant. Le mouvement saisonnier est additif.
3. Calculer les écarts saisonniers par la méthode des moyennes mobiles.
Le tableau des moyennes mobiles :
Année T1 T2 T3 T4
1987 - - 104.5
1988
1989
T1 T2 T3 T4
1987
1988
1989
1990
1991
Écarts saisonniers
S
Si = ei où i = 1, 2, 3, 4
4
4. Désaisonnaliser la série.
Pour désaisonnaliser la série, il faut effectuer les calculs suivants X t Sj
Où les Sj désignent les écarts saisonniers.
Année T1 T2 T3 T4
1987
1988
1989
1990
1991 - -
Covariance de t et X :
18
t i Xi
COV(t, X) = i=1
tX
N
18
t i
2
Ce tableau montre que les différences entre les valeurs brutes de la série
et les valeurs du TREND modifiées par les écarts saisonniers sont
extrêmement faibles.
7. Quel est le montant de vente peut-on prévoir respectivement pour le
troisième et quatrième trimestre 1991?
Prévision des ventes pour le 3ème trimestre 1991 (t=……).
x i x 2
i
m= i=1 = i=1
m2
4 4
1990
1991
1992
ti Xi ti X i ti2
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
TOTAL
MOYENNE t = X =
Covariance de t et X :
18
t i Xi
COV(t, X) = i=1
tX
N
18
t i
2
Année T1 T2 T3 T4
1990
1991
1992
1991
1992
Une entreprise a relevé pendant quatre ans ses ventes trimestrielles (en
milliers de FCFA).
x i x 2
i
m= i=1 = i=1
m2
4 4
1987 103,5 2,958
1988 111 3,391
1989 118,5 2,692
1990 127,25 2,861
La moyenne augmente au fil des années, l’écart-type reste pratiquement
constant. Le mouvement saisonnier est additif.
3. Calculer les écarts saisonniers par la méthode des moyennes mobiles.
Le tableau des moyennes mobiles :
Année T1 T2 T3 T4
1987 - - 104,5 106,25
1988 108,125 110,125 111,875 113,875
1989 115,875 117,625 119,875 122,25
1990 124,125 126,125 128 129,625
102 110
100 104 108
X̂3 = 2 2 104.50
4
Etablissons les différences saisonnières entre les données brutes et les
ˆ ), puis la moyenne arithmétique des
moyennes mobiles ( e t = X t - X t
différences saisonnières se rapportant au même trimestre de chaque année
et enfin déterminons les 4 écarts saisonniers.
T1 T2 T3 T4
1987 -0,5 1,75
- -
1988 1,875 -4,125 1,125 1,125
1991 - -
4. Désaisonnaliser la série.
Pour désaisonnaliser la série, il faut effectuer les calculs suivants
Xt Sj Où les Sj désignent les écarts saisonniers.
Année T1 T2 T3 T4
1987 99,69 103,28 104,05 106,98
1988 107,69 109,28 113,05 113,98
Covariance de t et X :
18 52,744
t i Xi
COV(t, X) = i=1
tX
N
18
t i
2
26,916
Variance de t : V(t) = i=1
(t ) 2
N
COV(t, X) 1,9596
a=
V(t)
b=X-a t 98,3818
Ce tableau montre que les différences entre les valeurs brutes de la série
et les valeurs du TREND modifiées par les écarts saisonniers sont
extrêmement faibles.
7. Quel est le montant de vente peut-on prévoir respectivement pour le
Troisième et quatrième trimestre 1991?
Prévision des ventes pour le 3ème trimestre 1991 (t=19).
(1,96x19+98,38)-0,05=135,57
x
ECHELLE : Abscisse : 1cm 1 trimestre
Ordonnée :1cm 10 000 F CFA (commençant par 100 000 F)
Calculons les moyennes et écarts-types des chiffres d’affaires pour chaque
année.
Année Moyenne Ecart-type
4 4
xi x 2
i
m= i=1 = i=1
m2
4 4
1990 139,5 20,93
1991 149 27,37
1992 155,5 31,97
Les moyennes augmentent avec le temps ; les écarts-types également. Les
écarts-types ne sont pas constants ; le mouvement saisonnier est
multiplicatif, ce que confirme la représentation graphique.
2. Déterminer l’équation de la droite de tendance X en fonction de t par la
méthode des moindres carrés.
Ajustons les chiffres d’affaires trimestriels au moyen de la droite des
moindres carrés :
ti Xi ti X i ti2
1 115 115 1
2 152 304 4
3 124 372 9
4 167 668 16
5 117 585 25
6 162 972 36
7 130 910 49
8 187 1496 64
9 121 1089 81
Covariance de t et X :
18 43,8333
t i Xi
COV(t, X) = i=1
tX
N
Variance de t :
18 11,9166
t i
2
V(t) = i=1
(t )2
N
COV(t, X)
a= 3,6783
V(t)
b=X-a t 124,09105
T1 T2 T3 T4
1990 0,9 1,1563 0,9176 1,203
1991
0,8211 1,1082 0,8675 1,2180
1992
0,7696 0,982 0,8324 1,2244
TOTAL Somme S Moyenne
2,4907 3,2465 2,6175 3,6454 S
4
Moyenne
trimestrielle 0,8302 1,0821 0,8725 1,2151 3,9999 0,999975
1.
a. Représenter le nuage de points.
b. Est-il possible de faire un ajustement affine ?
2. Déterminer les coordonnées du point moyen G X; Y .
3. Déterminer une équation de la droite de y en x par la méthode des
moindres carrés.
4. Déterminer :
a. les chiffres d’affaires si la dépense est de 300 millions de francs.
b. les dépenses si le chiffre d’affaire est de 2 milliards de francs.
EXERCICE 2 :
La série suivante donne le nombre d’immatriculations de voitures neuves
dans un pays africain (données brutes en milliers).
Années 1993 1994 1995 1996 1997
Trimestre 345 450 514 470 517
1 397 522 523 569 567
Trimestre 296 365 362 381 381
2 446 521 508 525 512
Trimestre
3
Trimestre
4
1. Déterminer la tendance de la série.
2. Calculer les moyennes mobiles d’ordre 4 et les coefficients saisonniers
trimestriels en considérant qu’il s’agit d’un modèle additif.
3. Calculer la série ajustée et mettre en évidence les coefficients
saisonniers (modèle additif) en choisissant leur moyenne.
4. Représenter sur un même graphique :
La série brute.
La série désaisonnalisée par les moyennes mobiles.
La série désaisonnalisée avec l’ajustement linéaire.
EXERCICE 3 :
L’activité principale de la Société Dijonnaise Nouvelle (SDN) est la mise
en conserve et la vente de fruits et légumes. Depuis la fin de l’année
1992, la SDN a développé une division de légumes en semi-conserve. Les
ventes de ces produits ne sont pas régulières tout au long de l’année et le
directeur commercial souhaite étudier la structure des ventes à la lumière
des statistiques disponibles afin d’établir une prévision pour l’exercice
1998.
Statistiques des ventes des barquettes de légumes de 1994 à 1997 (en
milliers d’unités).
EXERCICE 4 :
On considère la chronique trimestrielle de vingt observations suivantes :
1er 2ème 3ème 4ème
trimestre trimestre trimestre trimestre
1987 825 1019 1215 952
1988 852 1146 1373 1094
1989 952 1283 1522 1313
1990 1177 1593 1828 1497
1991 1275 1598 2011 1456