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Optimisation fiscale
des opérations
d’investissement et
de financement
Introduction :............................................................................................................................................. 2
Chapitre 1 : Optimisation de la gestion fiscale :................................................................................ 3
Section1 : Généralités sur la gestion fiscale : .................................................................................. 3
Section 2 : Les formes de l’optimisation fiscale .............................................................................. 5
Chapitre 2 : Les limtes de l’optimisation et de la planification FISALE :......................................... 6
Section 1 : L’abus de droit et la théorie de l’acte anormal de gestion .................................... 7
Section 2 : Les limites économiques et les limites relatives à la sécurité juridique : ................ 8
Chapitre 3 : Les choix de gestion et optimisation fiscale : .............................................................. 9
Section 1 : L’optimisation des opérations d’exploitation de l’entreprise :................................ 9
Section 2 : Optimisation fiscale des opérations d’investissement et de financement ........ 11
Conclusion .............................................................................................................................................. 14
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES ......................................................................................................... 15
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INTRODUCTION :
La fiscalité est définie comme un outil de gestion de l’entreprise qui permet aux
gestionnaires d’optimiser leur stratégie de gagner le pari de compétitivité. Elle, dans le
secteur non concurrentiel, est concrétisée par le paiement de l’impôt sur le résultat
dégagé de l’activité et elle constitue pour l’entreprise une charge à gérer tout en
optimisant les différents choix fiscaux.
Aujourd’hui l’entreprise ne se contente plus de remplir ses obligations fiscales par souci de
sécurité. L'entreprise passe à une gestion proactive de la charge fiscale en cherchant à
optimiser sa fiscalité au lieu de la subir. L’optimisation fiscale repose principalement sur
Une gestion optimisée permettant d’opter pour les choix fiscaux les plus pertinents et de
tirer profit des avantages fiscaux prévus par la réglementation en vigueur, sans franchir les
limites admises tels que l’abus de droit et l’acte anormal de gestion et l'instauration d’un
climat favorisant la sécurité fiscale et juridique au sein de l’entreprise, essentiellement, par
la satisfaction des trois conditions suivantes : D’abord, le respect des obligations fiscales
de forme. Ensuit La tenue d’une comptabilité probante. Enfin, La gestion proactive des
risques.
L’étude des différents coûts induits par les procédés fiscaux disponibles est instrument de
la recherche de l’optimisation fiscale intègre. Certains montages fiscalement avantageux
nécessitent une restructuration coûteuse peut entraîner des difficultés financières et
menacer la continuité de l’exploitation de l’entreprise.
Dans le cadre de cet exposé l’optimisation fiscale des opérations d’investissement et de
financement. Pour en faire, on a divisé le travail trois parties, la première sera consacrée
aux concepts de base, les préalables de l’optimisation fiscales
Ensuite, une deuxième partie traitera les limites de l’optimisation fiscale
Enfin, La troisième partie, sera consacrée à l’optimisation de l’opération d’investissement
et de financement.
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CHAPITRE 1 : OPTIMISATION DE LA GESTION FISCALE :
La gestion et l’optimisation fiscales est de plus en plus admis que l’optimisation fiscale
n’est plus suspectée et associée inévitablement et automatiquement à la notion
d’évasion fiscale, voire même et purement de fraude. Aujourd’hui, l’approche
largement retenue de la fiscalité est différente et nombreuses sont les entreprises qui
œuvrent dans le sens de l’optimisation fiscale qui est devenue un objectif stratégique
fortement recherché.
En effet, le droit fiscal, comporte de larges opportunités d’optimisation dont l’exercice
peut s’avérer fiscalement et financièrement judicieux et profitable pour l’entreprise.
Certes, au même titre que la fraude et l’évasion fiscale, la gestion fiscale active
entraîne une perte fiscale pour l’Etat et un gain pour l’entreprise, mais elle demeure
une pratique parfaitement légale qui n’a rien à voir avec le phénomène de la fraude
et de l’évasion fiscale qui sont considérées comme étant des manifestations de la fuite
devant l’impôt et qui ont un caractère illégal.
La planification fiscale
- Effets de l'impôt sur la concurrence : il est fait référence ici à l'impact d'une
augmentation du prix de revient Sur le prix de vente final et/ou la part de
marché ;
- Incidence de la fiscalité sur la trésorerie de l’entreprise : les différents
prélèvements fiscaux ont un impact sur la trésorerie de l'entreprise. Un crédit
de TVA ;
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- Les options offertes aux contribuables : les systèmes fiscaux de la plupart des
pays offrent des choix entre plusieurs régimes fiscaux (des régimes
d’amortissement, d'étalement des charges) ;
- Les régimes dérogatoires et avantages fiscaux : certains secteurs, entreprises
ou zones géographiques bénéficient de dispositions fiscales particulières qui
dérogent du droit commun ;
- Les mentalités : les contribuables sont de plus en plus sensibles à tout ce qui a
trait à l'optimisation et à la réduction des coûts.
- L'évitement des erreurs fiscales : C'est une erreur non négligeable que de se
contenter de la source primaire (code des impôts) qui est, dans bien de cas,
imprécise. Il est nécessaire de se référer aussi à la jurisprudence, aux circulaires des
services des impôts, aux interprétations des services compétents... Par ailleurs, il est
utile de préciser que la fiscalité et la comptabilité sont deux disciplines autonomes
même si elles sont très proches comme entend dire Yaich : « Lorsqu’une règle
comptable formulée dans le système comptable des entreprises heurte une autre
règle divergente résultant d'une disposition fiscale expresse, il est fait application
du principe de l’autonomie : la norme comptable appliquée est retraitée pour les
besoins de la détermination du résultat fiscal. En revanche, toutes les règles
comptables formulées dans le système comptable des entreprises qui ne heurtent
aucune disposition expresse de la règlementation fiscale s’'imposent comme
règles communes aux deux matières : la comptabilité financière et le droit fiscal ».
- Le respect des règles fiscales de forme : les administrations fiscales accordent une
attention particulière aux conditions de forme exigées par les différents textes
législatifs notamment les lois comptable et fiscale. Ainsi, les pièces justificatives
doivent être conformes et comporter toutes les mentions obligatoires les délais
doivent être strictement respectés les formulaires doivent être correctement
renseignés.
- La tenue d'une comptabilité régulière et sincère : la comptabilité constitue un
moyen de preuve si elle est régulière et sincère. Par contre, une comptabilité non
régulière sera rejetée par les services fiscaux et constitue une preuve uniquement
contre l'entreprise et jamais en sa faveur. La régularité se définit par rapport au
respect des règles et procédures comptables (exactitude, exhaustivité, livres
légaux...) alors que la sincérité se définit par rapport à l'application de bonne foi
de ces règles et procédures.
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Section 2 : Les formes de l’optimisation fiscale
1. Identification des options fiscales prévues par les lois fiscales marocaines et
évaluation des conséquences de celles retenues par l’entreprise
Identification des options fiscales prévues par les lois fiscales marocaines en matière
des principaux impôts ;
En matière d’IR Dans ce cadre, il y a lieu de citer les possibilités de Le choix de la
zone de location de l’entreprise ; Le choix du régime d’imprécision de les régimes
(régime du résultat net simplifié, régime net réel et régime du bénéfice
forfaitaires) ,L’adhésion ou non à une centre de gestion agrée ; Le choix entre
l’inscription au bilan ou maintien dans le patrimoine privé d’éléments tels que les
immeubles , les titres …et L’option pour l’IS par les sociétés de personnes soumises
à l’IGR ;
En matière d’IS Dans ce cadre, nous retenons les possibilités du choix de la zone
de localisation de l’entreprise, l’option pour l’imposition forfaitaire au taux réduit
de l’IS de 8°/°. Offerte aux sociétés étrangères ; l’option pour le régime de faveur
en cas de fusion de sociétés ; l’option pour le non-paiement de certains
acomptes sur IS ; l’option pour l’IS par les sociétés de personnes soumise à l’IGR ;
En matière de TVA Dans ce cadre, nous pouvons citer les possibilités de le choix
ou non de l’assujettissement à la TVA, le choix du régime d’imposition à, la TVA
(régime des débits ou régime des encaissements) ; le choix de la périodicité de
paiement de la TVA (régime mensuel ou régime trimestriel) ; l’option ou non pour
l’achat en exonération de la TVA ; le choix entre la séparation des activités
(taxables et celles non taxables) et l’assujettissement partiel à la TVA ;
En matière de droits d’enregistrement Dans ce cadre, nous retenons les
possibilités du choix des modalités d’imputation du passif en cas d’apports de
bien à titre onéreux à une société et l’option pour le régime de faveur en cas de
fusion de sociétés ;
Évaluation des conséquences des options fiscales retenues par l’entreprise
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Elle peut être due soit à une exonération expresse, soit au fait que l’optimisation ou
le gain en question sont hors champ d’application de l’impôt en cause.
Il peut s’agir des deux situations la première situation est le contribuable peut retarder la
naissance fiscale d’un gain dont il peut tirer d’ores et déjà 13 parti ou d’une opération
qui existe pourtant en fait le fait générateur est ici retardé. La deuxième situation est
malgré la naissance de l’impôt, le contribuable dispose d’un délai parfois important pour
le payer au Trésor public : il y a alors exigibilité différée.
Dans la recherche d’une optimisation fiscale, les entreprises utilisent les conseils d’un
expert en fiscalité des entreprises, qui est généralement leur comptable. Par conséquent,
la tâche importante de ce dernier est de gérer au mieux les intérêts fiscaux de son client.
Cependant, il est parfois difficile d'exécuter des tâches. En effet, il doit s'assurer que
l’habilité fiscale dont il fait preuve et les dispositions juridiques et fiscales qu'il propose ne
seront pas interprétées par l'administration fiscale comme constituant un abus de droit ou
un acte anormal de gestion. En outre, les comptables doivent également tenir compte
des limites économiques et celles liées à la sécurité juridique de l’entreprise dans leurs
recommandations et solutions.
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Section 1 : L’abus de droit et la théorie de l’acte anormal de
gestion
L’abus de droit
Définition
La théorie de l’abus de droit est définie comme toute opération conclue sous la forme
d’un contrat ou d’un acte juridique dissimulant une réalisation ou un transfert de bénéfice
ou de revenus, effectuée directement ou par un intermédiaire.
L’abus de droit consiste à combiner les clauses d’un acte ou d’une convention opposés
à l’administration fiscale pour masquer la nature et l’objectif réel de l’opération. «
L’administration fiscale va se trouver en présence de deux situations : l’une apparente et
juridiquement régulière et l’autre réelle mais dissimulée ».
La différence entre l’abus de droit et l’optimisation fiscale est qu’il existe un montage
juridique correct mais dans le seul but d’éluder l’impôt. En effet, il suffit que le contribuable
apporte la justification économique de la construction juridique qu’il a implantée, pour
que l’abus de droit ne soit pas établi. Dans ce sens, V. BESANCON affirme que, « si
l’administration ne prouve ni le caractère fictif de l’opération, ni le caractère exclusif de
ses motivations fiscales, le montage ne pourra être sanctionné par la procédure de l’abus
de droit, même s’il permet une évasion fiscale ».
La décision du dirigeant de l’entreprise qui vise à minimiser la charge fiscale ne doit pas
se fonder uniquement sur l’étude de l’aspect fiscal et occulter les autres dimensions telles
que le coût de transaction induit par la recherche de l’optimisation fiscale, le coût
d’apprentissage, l’effet sur la situation financière globale de l’entreprise. En effet, une
stratégie de minimisation fiscale peut se révéler globalement sous optimale et inefficace.
(On peut citer à titre d’exemple l’utilisation du crédit-bail pour l’acquisition d’une voiture
de tourisme dont la puissance fiscale n’excède pas 9 chevaux réduit la charge fiscale
mais il rend le coût du crédit assez cher surtout que la TVA sur les redevances de leasing
n’est pas déductible et aussi le recours aux fonds propres pour acquérir un matériel et
bénéficier du dégrèvement physique sans étude préalable de la situation financière peut
mettre en péril la vie de la société.)
Selon F. DOUET « la sécurité juridique consiste à assurer aux contribuables le montant des
impositions mises à leurs charges de telle
manière que chacun d'entre eux puisse prévoir et s’appuyer sur ce résultat ».Il s'agit donc
de garantir que le contribuable bénéficiera d’une certaine protection juridique lui
permettant d’être à l’abri des sanctions pécuniaires et pénales établies d'une façon
arbitraire et qui rendent impossible toute prévision.
Par conséquent, la démarche d’optimisation fiscale doit tenir en compte le contexte
juridique de l’entreprise. Les modifications assez fréquentes des lois fiscales et de la
doctrine administrative et l’effet rétroactif des lois de finances donnent l’impression que
les entreprises exercent dans un climat caractérisé par une certaine insécurité juridique.
Selon R. YAICH, « une bonne optimisation fiscale ne saurait se faire sans une bonne mise
en perspective. Ainsi la recherche du maximum d’économie d’impôt dans un cadre légal
ne peut occulter la nécessité de prévoir, autant que faire se peut, les éventuelles situations
pénalisantes ultérieur ».
A cet effet, l’entreprise qui recourt à l’expert-comptable dans le cadre du consulting fiscal
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s’attend à ce qu’il l’assiste à gérer au mieux sa situation fiscale et assurer une bonne veille
fiscale.
Dans le cadre des opérations d’exploitation d’une entreprise, le dirigeant se trouve amené
à:
La portée de l’option : est en principe globale. Toutefois, elle peut porter uniquement
sur une partie des ventes de produits ou des prestations dans la mesure où une
entreprise exerce deux ou plusieurs activités exonérées ou non soumises à la taxe. De
même, l’option peut concerner un seul client.
Parlant de choix entre le régime des encaissements et le régime des débits. Pour le
régime des encaissements ou bien autre appellation le régime de droit commun, la
déclaration de la TVA exigible doit être faite après le règlement du client quelle que
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soit la date de facturation. Le fait générateurs est constitué par l’encaissement effectif
de la créance. Pour le régime des débits ou le régime optionnel, la déclaration la TVA
exigible doit être faite dès la constatation de la créance sur le client quel que soit le
mode de règlement. Le fait générateur est constitué par l’inscription de la créance au
débit du compte clients, qui correspond à la facturation.
Outre, le choix de périodicité de paiement, l’imposition des redevables s’effectue, soit
sous le régime de la déclaration mensuelle, ou bien par une déclaration trimestrielle.
La maitrise des opérations taxables et des conditions de facturation de la TVA implique sur
la connaissance et l’application rigoureuse des taux de la TVA par catégorie de biens et
services. De plus par l’absence d’abus dans la mention de TVA sur les factures.
Une société qui met à la disposition de tiers son personnel pour effectuer des travaux ou
prestations, moyennant rémunération, les sommes qu’elle perçoit à ce titre, constituent un
élément de son CA à soumettre à la TVA.
Les débours se sont qui peuvent être soustraits de la base imposable chez les assujettis
exerçant une profession libérale sont des dépenses normalement à la charge du client et
qui sont engagées par l’assujetti pour le compte de son commettant et remboursés par
celui-ci au franc le franc.
Les biens d’occasion, en principe, sont soumis à la TVA. Il s’agit des biens d’investissement
revendus par une entreprise après utilisation. Toutefois, lorsque l’entreprise est spécialisée
dans la vente de biens d’occasion, ces derniers doivent être soumis à la TVA.
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Section 2 : Optimisation fiscale des opérations d’investissement et
de financement
Pour posséder des actifs d'exploitation, les entreprises peuvent choisir soit l’acquisition de ces
dernières soit la location. Ces deux options ont des conséquences différentes.
Sur le plan fiscal, ceci donne droit à la déduction des amortissements, selon
le système linéaire ou dégressif.
- En plus, il existe une autre solution, notamment l'obtention dudit bien par crédit-
bail. L'équipement loué est utilisé par l’entreprise pour une certaine période de
temps avec la possibilité d’acquisition en fin de contrat moyennant une valeur
résiduelle fixée au début.
En matière de l’impôt des patentes, le choix est neutre, car l’impôt s’imposera sur
les biens utilisés par l'entreprise pour son activité (qu'elle soit propriétaire ou
locataire).
Sur le plan fiscal, la déduction en totalité de la redevance facturée par la
société de crédit-bail permet au preneur du bien de bénéficier, de façon
accélérée, d’une économie d’impôt en raison du fait que la redevance
annuelle est dans la majorité des cas, supérieure au montant de la dotation
aux amortissements. Cette solution est favorable pour les entreprises qui ont
un excèdent de trésorerie.
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o Choix entre l’investissement en matériel et l’embauche de personnel
Dans le cas où l’entreprise souhaiterait suivre une stratégie d’extension d’activité, l’entreprise
peut, dans certains cas, choisir une solution exclusive entre : investir en matériel, ou embaucher
du personnel.
Dans la plupart des cas, les solutions adoptées seront mixtes, souvent pour pouvoir aboutir à
une économie sur les charges du personnel, ou de matériel en optant pour le recyclage ou la
reconversion de capacités de production déjà existantes.
« Le mode de répartition de l’amortissement sur les différents exercices doit être choisi sur la
base de considérations essentiellement économiques : il peut conduire à des amortissements
annuels constants (méthodes de l’amortissement linéaire), dégressifs (décroissants) ou plus
exceptionnellement progressifs ». (CGNC vol2. P94)
L’amortissement linéaire
L’amortissement dégressif
L’amortissement dégressif au sens propre du terme est une technique récente au Maroc,
rendue possible par l’article 11 de la loi de finances de 1994. Au terme de cet article, les
entreprises sont autorisées à pratiquer des annuités d’amortissement d’importance
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décroissante pour tous les biens d’équipement acquis à compter du premier janvier 1994, à
l’exclusion des immeubles et des véhicules de transport de personnes.
Toute décision d'investissement doit tenir compte des paramètres fiscaux. Même, Les
décisions de placement financier reposent généralement sur deux critères : « Le risque »
et « Le rendement ». Cependant, les incitations fiscales liées au type de placement
financier peuvent guider les choix des investisseurs. D’où l’importance primordiale de
l’étude de la gestion fiscale des opérations de placement financier.
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CONCLUSION
L’optimisation fiscale est donc un domaine très délicat qui relève des compétences de
l’expert-comptable. La principale raison d’existence de cette branche de gestion est
bidimensionnelle, il s’agit de :
Renforcer la sécurité fiscale qui repose essentiellement sur le respect méticuleux des
obligations fiscales de forme et de fonds, d’assurer le non rejet des états comptables et la
conformité assidue des déclarations fiscale
Réaliser des choix fiscaux optimaux qui permettront à l’entreprise de tirer profit des
opportunités fiscales disponibles sans tomber dans les limites économiques, c’est-à-dire
l’inefficience des décisions prises, et fiscales comme l’abus de droit et l’acte anormal de
gestion.
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RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Textes de lois :
Revues :
- YAICH (R.) « Fiscalité et performance de l’entreprise, rôle de l’expert-comptable »,
Revue comptable et financière, N°52, 2001.
Mémoires :
- HENTATI (A), L’optimisation fiscale en matière d’impôt sur les sociétés, rôle de
l’expert-comptable, Mémoire élaboré en vue de l’obtention du Diplôme
d’Expertise Comptable 2008-2009
- BESANCON (V.) « Optimisation fiscale et abus de droit : l’exemple des entreprises
dans la jurisprudence depuis 1994 », Mémoire pour l’obtention du D.E.A. de droit
des affaires, Université ROBERT SCHUMAN, STRASBOURG III, 2000.
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