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Propriétés physiques
et chimiques
- Concentration
- Environnement électronique
- Viscosité
- Structure de phase
- Température
- Contrainte
- Écoulement, diffusion
- Isotope - Dimensions
- Changement chimique - Résolution
- Forme de raie Analyste
- Rapport S / B
- Temps de relaxation - Temps d'acquisition
- Couplage
Image RMN
Le paramètre de contraste le plus fondamental est peut être le est particulièrement avantageuse pour les matériaux de type poly-
choix de l’isotope. En premier lieu, pour des raisons de sensibilité, mère [11]. Il est difficile d’indiquer la concentration nécessaire d’un
1H est de loin l’isotope le plus couramment utilisé. Un certain nom- isotope actif en RMN qui permettra de réaliser avec succès l’image-
bre d’autres isotopes ont été utilisés pour l’IRMN, parmi lesquels rie parce que celle-ci dépend principalement de la concentration
19F, 27Al, 23Na, 31P, 7Li, 11B, 81Br, 14N, 15N, 13C, 29Si, 2H et 17O. Les locale (nombre de spins dans un volume élémentaire de l’image,
noyaux qui sont peu abondants nécessitent généralement des enri- désigné par voxel) et des caractéristiques de relaxation de spin.
chissements isotopiques. Cependant, l’imagerie IRMN est réalisable Les autres critères de contraste du tableau 1 sont les paramètres
avec 13C dans son abondance naturelle [10], quoiqu’il soit environ usuels correspondant à la spectroscopie RMN des liquides et des
25 fois moins sensible que le proton H. L’utilisation de cet isotope solides. En général, ces paramètres servent à déterminer l’identité
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chimique, la concentration, l’état de mobilité ou l’identité d’espèces Les formes et dimensions des échantillons de matériaux varient
voisines. Comme en spectroscopie RMN, plus d’un élément, à un considérablement par rapport à celles des échantillons pour l’ima-
instant donné, influe sur le signal RMN de façon significative (tel que gerie médicale. Cela complique la conception d’aimants et de bobi-
l’intensité ou le temps de relaxation de spin longitudinale T1) et il nes radiofréquence (rf) normalisés. Ainsi, la plupart des applications
peut être nécessaire d’acquérir plusieurs images dans différentes de l’IRMN aux matériaux utilisent des échantillons de sections
conditions pour obtenir une image qui ne dépende que d’un seul variant de 1 à 10 cm (parfois en tranches fines), placés dans des
paramètre. aimants standards et on met en œuvre les moyens nécessaires pour
obtenir des résultats significatifs avec une résolution de 100 mm.
L’environnement de l’échantillon affecte l’imagerie des matériaux
d’une manière différente de l’imagerie médicale pour laquelle l’envi-
1.3 Considérations spécifiques aux ronnement doit être maintenu dans d’étroites limites. En principe,
matériaux pour les matériaux, le domaine d’adaptation de l’environnement
convenant à l’analyse est vaste. Par exemple, le fonctionnement à
des températures élevées augmente la mobilité d’une chaîne de
L’IRMN médicale est une technique pour l’état liquide alors que polymère, ainsi que le temps de relaxation nucléaire transversale
les applications de l’IRMN aux matériaux concernent le plus souvent (T2) et permet, parfois, l’IRMN spin-écho de polymères nominale-
des solides. Ainsi, les techniques d’IRMN pour les solides rigides ont ment rigides. Bien qu’indépendamment ajustable pour de simples
été activement développées. En IRMN, le principal paramètre instru- études visant à détecter des défauts, l’environnement est, en prati-
mental dont dépend la résolution est le gradient de champ magnéti- que, un aspect important d’une étude d’imagerie de matériaux. Les
que G. Pour l’utilisation de l’IRMN à une seule dimension, la processus tels la relaxation de spin, la fluidité, la diffusion, les ren-
résolution vraie des signaux provenant des pixels adjacents de dements de réaction chimique, les transitions de phase, le vieillisse-
dimension Dx nécessite que l’écart de fréquence induite par le gra- ment, les tensions et le mélange dépendent de la température et de
dient g · G · Dx (où g est le rapport gyromagnétique du noyau son uniformité, de la pression et de l’environnement chimique.
observé) soit plus grand que la largeur de raie du signal. Les lar-
geurs de raie RMN dans les solides sont généralement extrêmement
grandes (20 à 100 kHz).
Ainsi, pour obtenir une résolution acceptable, il est nécessaire 1.4 Domaines d’application
d’appliquer de forts gradients et/ou de réduire la largeur de la raie
de résonance. Quoique techniquement difficiles à mettre en œuvre,
de plus forts gradients (jusqu’à plusieurs centièmes de T/cm) exis- Le tableau 2 donne une liste de quelques applications pour illus-
tent dans des configurations d’instruments courants pour petits trer les possibilités variées de l’IRMN. Toutes les études décrites ci-
échantillons. En utilisant les fuites de champ à l’extérieur d’un dessous utilisent le proton 1H comme isotope d’imagerie, sauf indi-
aimant supraconducteur [12], on peut obtenir ainsi de plus forts gra- cation contraire.
dients. L’inconvénient de cette configuration est, qu’en contrepartie,
la largeur de bande du signal devient grande, réduisant ainsi le rap-
port S/B. De nombreuses méthodes pour réduire la largeur de raie
en IRMN ont été développées et sont décrites par ailleurs [5] [6] [7].
De telles techniques sont expérimentalement compliquées à mettre
en pratique et n’ont été développées que dans quelques laboratoi-
res. Les premiers résultats remarquables [6] [13] utilisant divers
types de plastiques rigides tels que le poly(méthacrylate de
méthyle), le polystyrène et le poly(étherimide) ont été publiés, mais
ce type de techniques est encore limité à de petits échantillons
(< 5 cm) [6].
La résolution de l’IRMN est limitée par plusieurs facteurs, mais la
principale contrainte est liée aux caractéristiques de relaxation de
spin de l’échantillon et au rapport S/B d’un seul voxel. Pour les poly-
mères organiques, la limite de résolution est généralement de
l’ordre de 30 ´ 30 ´ 30 mm3 pour 1H. Des résolutions en surface plus
élevées peuvent être obtenues pour certains échantillons ayant un
axe de symétrie et pour lesquels on travaille parfois sur des tranches
plus épaisses. L’IRMN appliquée aux matériaux nécessite générale-
ment des tranches plus minces que celles utilisées en IRM médicale,
pour lesquelles la structure interne est souvent mieux connue au
départ. Les dimensions du voxel sont de l’ordre de 50 ´ 50 ´ 50 mm3
à 100 ´ 100 ´ 100 mm3 pour 1H mais augmentent pour d’autres
noyaux. La diffusion peut limiter la résolution à 5 mm pour l’IRMN de
liquides non visqueux, mais ce n’est pas le cas des matériaux dans
lesquels la diffusion est considérablement plus faible.
Beaucoup d’applications non médicales de l’IRMN ne nécessitent
pas de techniques de réduction de largeur de raie compliquées. Les
élastomères (qui ont des raies rétrécies partiellement par la mobi-
lité) et les liquides dans des solides sont deux classes de produits
qui peuvent facilement être étudiées avec de simples extensions des
techniques courantes. Dans ce dernier cas, le liquide peut se trouver
naturellement dans le solide, comme dans des roches poreuses, du
bois ou dans des grains d’aliments ; il peut aussi y être introduit soit
pour constituer une éprouvette de défauts de structure facile à mani-
puler, soit pour étudier la diffusion comme pour les polymères.
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Nombre de voxels
fois à la densité de spin à T2, ils ont observé la croissance, en fonc- 1h
tion du temps, de la couche de surface durcie et ont été capables de
caractériser les cinétiques locales de la réaction de vieillissement.
30 min
Blümich et coauteurs [17] ont démontré les effets de contrainte sur
l’image RMN T2 d’une éprouvette endommagée de polysiloxane. En
étalonnant les valeurs de T2 en fonction de la contrainte sur les 10 min
échantillons tests, l’image T2 de l’échantillon endommagé peut être
convertie en une carte de « contrainte » (figure 3). 5 min
2 min
0 2 4 6 8 10 12
Densité locale de réticulation(mol / g) x 10-5
Les propriétés mécaniques des élastomères à réseau réticulé ne 2.2 Diffusion des solvants dans les
dépendent pas uniquement du degré de réticulation mais aussi de la
répartition spatiale de la densité de réticulation. Il n’est pas encore
polymères
possible d’utiliser l’IRMN d’une manière non intrusive pour repré-
senter la répartition de la densité de réticulation dans un élastomère
L’IRMN est une excellente technique pour étudier la diffusion de
élaboré. Cependant, Smith et Koenig [18] ont utilisé des solvants
solvants dans des polymères. Comme le solvant a généralement un
deutérés pour gonfler un polybutadiene vulcanisé non chargé,
temps de relaxation T2 considérablement plus grand que celui du
accroissant ainsi suffisamment T2 pour obtenir une image de répar-
polymère, les conditions d’imagerie peuvent être réglées pour car-
tition de réticulation. Ils ont supposé que, sauf pour les vides, le T2
tographier le mouvement local du solvant et l’interaction avec le
d’un voxel donné était représentatif du mouvement de chaîne local,
polymère, le coefficient de diffusion et la diffusion multicompo-
déterminé par la densité locale de réticulation. En utilisant un
sante.
modèle simple reliant T2 à la densité de réticulation, ils ont établi
une carte des densités locales de réticulation à partir d’une image de Koenig et coauteurs ont été les premiers à appliquer l’IRMN à la
RMN T2. Le processus de vulcanisation a pu alors être suivi dans le diffusion de solvant dans des polymères [21] [22]. Ainsi le méthanol
temps en utilisant à la fois les images et la répartition des densités et l’acétone manifestent un comportement de diffusion particulier
locales de réticulation déterminée par l’IRMN, ainsi que le montre la dans le poly(méthacrylate de méthyle) avec une concentration cons-
figure 4. tante de solvant dans toute la région de gonflement jusqu’à l’inter-
face avec la partie centrale vitreuse [21]. En revanche, les
L’orientation de la chaîne et l’ordre moléculaire sont des paramè-
paramètres de relaxation de spin et les coefficients d’autodiffusion
tres importants dans la détermination des propriétés mécaniques
dans la région de gonflement décroissent quand on s’approche du
des polymères et ces caractéristiques peuvent varier spatialement à
cœur vitreux, ce qui indique une décroissance de la mobilité dans la
l’intérieur d’un échantillon. Certaines techniques RMN du solide
chaîne polymère (et en conséquence dans le solvant) près de la par-
sont sensibles à l’ordre moléculaire dans les polymères [11] et peu-
tie centrale où les chaînes polymères sont pratiquement immobiles.
vent être combinées avec l’IRMN. Spiess et coauteurs [19] ont ainsi
La diffusion des composants individuels des mélanges de méthanol
utilisé une combinaison de la spectroscopie du 13C découplé et de
et d’acétone dans du polycarbonate est facilement suivie par deuté-
l’IRMN monodimensionnelle pour examiner l’ordre moléculaire
ration de l’autre composant [22]. Dans ce cas, le comportement suit
dans un échantillon de polypropylène étiré. Ce matériau est un poly-
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4. Applications diverses
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quoiqu’elles n’aient pas encore été acceptées comme outils clini- Pour de petits échantillons de grande valeur, il est possible
ques. Elles n’ont pratiquement pas d’applications pour l’étude des d’effectuer une évaluation non destructive en différé. Dans la
matériaux, principalement à cause de la difficulté d’acquisition de mesure du possible, des morceaux seront découpés dans les gran-
spectres à haute résolution de 1H dans un solide, dans les conditions des pièces pour y effectuer de l’imagerie à petite échelle. Les techni-
d’environnement stables d’une expérience d’IRMN. Lorsque la ques à bobines de surface [36] seront importantes pour des
mobilité moléculaire est grande, l’imagerie spectroscopique ne pré- échantillons d’environ 10 à 500 cm, qui peuvent passer au travers
sente pas de difficultés, comme cela a été montré par l’exemple d’un aimant supraconducteur à axe horizontal (dont une variété est
spectroscopiquement simple de discrimination de fluide dans des commercialisée). Sur l’avis de l’auteur, l’IRMN peut se montrer aussi
noyaux pétrolifères décrit ci-dessus [26]. Le travail sur l’état solide importante pour de grands échantillons (à une résolution de 0,5 cm
de 13C par Spiess et coauteurs [19] discuté précédemment est un ou plus) que pour de petits échantillons (à une résolution de 50 à
simple exemple monodimensionnel. En général, la spectroscopie 100 mm).
locale tridimensionnelle de matériaux nécessite une sélection La possibilité d’introduire un imageur RMN dans un processus de
appropriée de volume, en plus d’une acquisition spectrale avec fabrication en continu pour l’évaluation non destructive en direct de
réduction de raie. Des progrès ont lieu dans ce but [35] et le dévelop- processus en assurant l’intégrité du produit peut être envisagée.
pement futur de techniques de spectroscopie locale pour les maté- Cependant, les barrières à une telle introduction sont très grandes.
riaux est garanti. Une possibilité qui a été discutée est l’emploi de l’IRMN pour contrô-
ler des pièces de bois de construction en cours de fabrication afin
d’optimiser la qualité de ces pièces, minimiser les nœuds et réduire
les chutes [37]. Mais on ne sait pas encore si de tels moyens de sur-
4.3 Évaluation non destructive veillance continue et de contrôle deviendront un jour technique-
ment et commercialement viables.
Dans un avenir proche, l’IRMN servira principalement de techni- Les possibilités de l’IRMN non médicale résident dans l’exception-
que d’analyse en laboratoire. Les accessoires pour l’imagerie à nelle aptitude de cette technique à fournir une cartographie spatiale
petite échelle de spectromètres à haute résolution existants se non intrusive d’une grande variété de propriétés physiques ou chi-
répandent et fournissent des moyens performants d’analyse de miques dans un échantillon. Ces possibilités ne peuvent s’accroître
l’élaboration, du mélange et de l’état physique, de la diffusion et du que si l’on dispose de nouveaux paramètres de contraste et si les
vieillissement de maquettes en polymères et céramiques. Les tech- techniques et le matériel d’imagerie des solides, ainsi que les condi-
niques pour l’état solide seront de plus en plus utilisées ; cependant, tions de leur exploitation, sont améliorés.
beaucoup d’études s’appuieront sur de simples extensions de tech-
niques courantes.
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