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T0 Te
⇒ b b
T0 Te
e
R= λ
25
x [m]
0
-5 0.1
1 e 1
Ti TS−i Te hi λ he
⇒
TS−e
Ti Te
hi he
b b
e 1
+ 1
+ e
hi he λ
2
– Densité de flux :
30
ϕ = ∆T = 1 ,
R
30
+ 15 + 0.1
0.8
ϕ = 101.4W.m−2
– Flux :
φ = ϕ × S = 101.4 × 15
φ = 1521W
2. Répartition de température :
On sait que
TS−i − Ti TS−e − TS−i Te − TS−e
ϕ= 1 = e = 1
hi λ he
25
21.62
15.28
x [m]
-0.02 0
0.05 0.07
-5
REMARQUE : On peut aussi utiliser la même méthode que dans l’exercice précédent,
avec la loi de Fourrier, mais il faut refaire le même calcul que précédemment trois fois,
une fois pour chaque ≪ couche ≫, et donc il faut se donner une épaisseur utile pour la
convection (ce que j’ai aussi fait pour pouvoir tracer le diagramme).
λ = λ0 (1 + α(T (x) − T0 ))
3
On considère une plaque d’épaisseur e soumise sur ses deux faces à un contact parfait
avec deux milieux de températures T (x = 0) = T0 , et T (x = e) = Te .
En supposant que la conductivité du matériau constitutif de la plaque varie linéairement
avec la température, déterminer la répartition interne des températures, ainsi que la valeur
du flux de chaleur traversant cette paroi.
A.N. :
– T0 = 50˚C, Te = 550˚C,
– λ0 = 1 W/m.K, α = 2.10−3˚C−1 ,
– e = 5cm.
Éléments de corrections :
On se retrouve ici avec le même schéma que dans l’exercice 1, mais avec un conductivité
λ qui n’est pas constante : elle dépend de la température : λ = λ0 (1 + α(T (x) − T0 ))
Il convient donc de partir de l’équation de Fourrier :
dT (x)
λ = constante
dx
Ce qui en développant le λ et en simplifiant nous donne :
dT (x) dT (x)
+ α(T (x) − T0 )) = constante
dx dx
C’est donc à partir d’ici que mathématiquement l’intégration de l’équation est plus com-
pliqué que dans l’exercice 1. On va avoir une solution qui satisfait :
α 2
T (x) + T (x) = A × x + B
2
où A et B sont à déterminer à l’aide des conditions limites. On se retrouve au final avec
l’expression suivante :
α Te − T0 h α i α
T (x) + T 2 (x) = 1 + (Te + T0 ) × x + T0 + T02
2 e 2 2
L’allure de la répartition de température dans ce cas est la suivante :
α>0
Te
T0 α<0
x [m]
e
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Exercice 4 : Étude en régime permanent d’un chauffage électrique par plancher
hc1
TS1
ϕ1
TE 16 cm
1 cm
ϕ2
TS2
hc2
TA = 18 ˚C
Le flux de chaleur par unité de surface créé par le câble électrique (ϕ) est de 100W/m2 ; ce
flux se partage en un flux ascendant ϕ1 (chauffage par le plancher) et un flux descendant
ϕ2 (chauage par le plafond).
Les coefficients d’échange superficiel par convection des surfaces horizontales sont respec-
tivement :
– hc1 = 5.6W/m2 .˚C pour la surface supérieure
– hc2 = 3.6W/m2 .˚C pour la surface inférieure
La température TA de l’air de chaque côté du plancher est de 18˚C ; de plus la température
de l’élément chauffant est supposé uniforme et égale à TE .
1. En négligeant les échanges de chaleur par rayonnement, et dans le cas où le plancher
chauffant est situé au centre du plancher, déterminer :
– la température de l’élément chauffant TE
– les températures superficielles Ts1 et Ts2
2. Considérant que la température de surface du plancher est trop importante (incon-
fort thermique), on se propose de déplacer le plan chauffant à une distance x de la
surface du plancher pour que la température ne dépasse pas 24˚C.
Quelle est cette distance x ?
3. La solution obtenue étant abérrante, on reprend le premier dispositif (plancher
chauffant au centre du plancher), determiner le flux de chaleur par unité de surface
crée par le câble électrique nécessaire pour avoir TA = 18˚C, et TS1 = TS2 < 24˚C.
Éléments de correction :
1. On néglige le rayonnement, et on considère que le dispositif chauffant se situe au
milieux de la dalle. Celui-ci émet un flux de chaleur de ϕ = 100W.m2 . Ce flux se
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divise en deux, dans des proportions à ce stade inconnues, avec une partie ascendante
ϕ1 , et une partie descendante ϕ2 . La première étape va être de déterminer comment
se divise ce flux ϕ. Pour cela nous pouvaons utiliser l’analogie électrique :
TA
b
1
R=
1 he1
b TS1 b TA
e e 1
ϕ1 R= ϕ1 R= +
2 λ λ he1
ϕ b TE ϕ b TE
e e 1
ϕ2 R= λ ϕ2 R= λ
+ he2
b TS2 b TA
3
1
R= he2
TA
où e est la distance entre le dispositif chauffant et la surface. On peut donc écrire :
TE − TA TE − TA 1 1
ϕ = ϕ1 + ϕ2 = + = (TE − TA ) +
R1 R2 R1 R2
R1 R2
⇒ TE = ϕ × + TA
R1 + R2
A.N. :
TE = 32.1˚C
Connaissant TE , nous pouvons désormais calculer ϕ1 et ϕ2 , puis TS1 et TS2 :
TE − TA
ϕ1 = = 58.5W.m2
R1
TE − TA
ϕ2 = = 41.5W.m2
R2
Connaissant chaque flux, on peut déterminer les températures de surface en utilisant
des parties du schéma électrique précedent :
TE − TS1 e
ϕ1 = e ⇒ TS1 = TE − ϕ1
λ
λ
6
TS1 = 28.4˚C
De la même façon, on trouve :
TE − TS2 e
ϕ1 = e ⇒ TS2 = TE − ϕ2
λ
λ
TS2 = 29.5˚C
2. On veux maintenant déplacer le dispositif chauffant à une distance x de la surface
du plancher afin d’avoir une température TS1 < 24˚C.
Soit a l’épaisseur du dispositif chauffant, et d l’épaisseur de la dalle. On aura alors
le schéma électrique suivant :
TA
b
1
R= he1
b TS1 = 24˚C
x
ϕ1 R= λ
ϕ b TE
d−a−x
ϕ2 R= λ
b TS2
1
R= he2
TA
TS1 − TA
ϕ1 = = 33.6W.m−2
1/h1
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Et la seconde consiste en un bilan de flux :
TE − TA
ϕ = ϕ1 + ϕ2 = ϕ1 +
1/he2 + (d − a − x)/λ
TE = 28.3˚C et x = 15.3cm
La totalité de la dalle faisant 16 cm, on se rend compte que cette disposition n’est
pas envisageable (épaisseur du dispositif chauffant 1 cm, donc on est hors de la
dalle... ).
3. Cette fois-ci on reprend la configuration initiale, mais on va juste chercher à diminuer
la puissance ϕ afin de satisfaire à la condition de confort thermique TS1 < 24˚C.
– Connaissant TA et TS1 , on détermine ϕ1 (cf question 2, simple bilan sur une
épaisseur i.e. sur la résistance du schéma électrique 1 ),
– Connaissant ϕ1 , on détermine TE (résistance 2 ),
– Connaissant TE , on détermine ϕ2 (résistances 3 ),
– Et enfin, connaissant ϕ1 et ϕ2 , on détermine ϕ.
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Exercice 5 : Utilisation du diagramme de l’air humide 1
Les caractéristiques de l’air intérieur d’un local sont les suivantes : température sèche
19˚C, humidité relative 50%
Á partir de quelle température extérieure y aura-t-il de la condensation sur la vitre. On
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suppose alors que la température extérieure est la même que la température intérieure de
la vitre.
– Il faut dans un premier temps se situer sur le diagramme : température sèche 19˚C ⇒
point 1
– Humidité relative 50% ⇒ point 2
– On peut descendre jusqu’à 7˚C (point 3 ) sans condensation. En dessous de 7˚C il y
aura condensation
Si la température extérieure descend jusqu’à −2˚C, quelle sera la masse d’eau condensée
par unité de volume ?
Un entrepôt est à une température ambiante de 10˚C, avec une humidité relative de
75%. Ses dimensions sont L × l × h = 12 × 4 × 5m.
Déterminer la masse d’air sec dans la pièce, sachant que la masse volumique de l’air est
de ρair−sec = 1.25kg/m3 .
Le volume de la pièce est de V = 240m3 .
Determiner la température de rosée.
– On suit le même raisonnement que précédemment, en partant du point 1 , puis 2 , et
enfin 3 .
– Lorsque l’on croise la courbe d’humidité relative à 100%, on a atteint la température de
rosée, ici 1˚C.
Si maintenant la température du vitrage est de -2˚C, quelle sera la condenstation par
kilogramme d’air sec ? totale ?
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