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Kimberly Sánchez Álvarez

Philosophie : Question du cours (qu’es que ce l’homme) Pas pions négatifs, pas
questions simples (regarder plus près) questions ouvertes après de le qcm (explique
historiquement)

Chapitre 1
I. L’homme en quête de la sagesse  sabiduria
1. Des mythos au logos
 Apparition de la philosophie  Grèce au VI siècle de notre ère (avant la
philosophie, existe les mythes, plus exactement des cosmogonies
(cosmos : monde, genèses : origine) que racontent la formation du
monde (le monde crée par les dieux  (théogonies (Téos : dieux))
 Premiers penseurs : Thales, Anaximène, Anaximandre, Hérédité, ils sont
formes dans les mathématiques et les sciences. Leurs formations
scientifiques leurs permet de se libère des cosmogonies mythiques pour
passe à développer des cosmogonies rationnelles.
 Les philosophes son engages à ne seulement raconter la formation mais
sinon l’explique  L’explication de la formation du monde c’est faire
par des éléments naturels (éléments originaux)
 Ils sont qualifiés aussi comment physiologues pour explique la
formation du monde en appuyant par la nature (les éléments originaux)
pas en s’appuyé sur personnages surnaturels (dieux)
 Logos officiellement la traduction c’est : Raison mais plus précise c’est :
discours rational  grâce à cette discours prise avec réalité l’homme
devient plus autonome (en sens politique, cette autonomie s’incarne
dans le développent de la démocratie (demos : force + cratons : pueblo)
les citoyens décident
 Pour logos outre signification c’est aussi parole car, il devient essential
(la parole) parce qu’il faut débâtir publiquement pour convaincre et
impose ses arguments, afin de que les gens se dégage en faveur d’une
loi ou d’une outre
 La loi est rationnelle et culturelle pressamment conventionnel entre les
hommes
 Les premières philosophes développent un discours à partir de la nature
-> PHYSIOLOGUES Nouvelle genre de philosophes : Dans le contexte de
démocratie apparaissent des philosophies qui sont appelles Les
sophistes les plus célèbres :
 Protagoras
 Gorgias
Ils sont des maitres, des enseignants qui apprend aux citoyens a bien parle et à
argumenter rationnellement (en particulaire dans la sphère publique pour emporter
l’adhésion du peuple), ils maitrisent l’art de la persuasion (peitho) et l’éristique
(discipline consistant en refuse l’adversaire avec de thèses et des antithèses (peu
importe le contenue), ils sont aussi relativistes.

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Protagoras : L’homme est mesure de toute chose  tous les arguments sont
également vrais les meilleurs d’entre eux sont ceux qui permettent de triompher de
son contradicteur
Les sophistes n’hésitent pas à déformer la réalité  Platon n’admette pas que la
manipulation du langage prenne le pas sur la recherche de la vérité pour lui il n’y a pas
d’ailleurs de vérité qu’absolue
Platon oppose la vérité (aletheia) et l’opinion (doxa), pour manier le combat il utilise le
dialogue a la fois comme forme littéraire et commet mode de raisonnement
philosophique  modèle du dialogue que l’héritage de son maitre Socrate. La
méthode de conversation allait le nom de maïeutique ou art de faire accoucher les
esprits ou le but c’est conduire à se ressouvenir des vérités dissimulées  La théorie
de la réminiscence (anamnèses) dialogue philosophique que permet de prend
conscience de que l’on sait déjà implicitement (vérités oublies à cause de le grand
attachement au monde matériel que nous éloigne du monde des idées (dans le monde
des idées se situe la vérité absoute)
Le problème avec les sophistes est qu’ils imposent la vérité
Platon dit que les sophistes ne sont pas de vrais philosophes
Dialogue : consiste en pense logiquement (c’est plus que développer un discours
cohérent) c’est d’abord reconnaitre qu’un discours qui prétend dire la vérité 
présenter un raisonnement valide
Validité : Condition de vérité (forme de raisonnement connue par syllogisme
Syllogisme : Il y a Trois étapes
 Prémisse majeure (Touts les hommes sont mortels)
 Prémisse mineure (or Socrate est un homme)
 Conclusion (Socrate est mortel)

2. Nature et lieu de la vérité


La vérité appartient au domaine de la science (épistémologique) elle s’impose à
l’opinion (doxa)
PLATON oppose le monde sensible (monde des apparences) et le monde intelligible
Monde Sensible Monde Intelligible
Monde des apparences Monde des idées
Monde instable Le monde que nous avons perdue pour
Platon c’est l’averse de la monde
sensible
Pour Platon est notre monde le monde Accessible au moyen de notre
quotidienne intelligence au note intellect

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Platon situe la réalité du côté du monde intelligible (pour lui le monde sensible c’est
une copie dégrade), le résume du système de Platon est résume dans la célèbre
(allégorie de la caverne) ou l’allégorie dans la caverne c’est la sombra. ¿Comme sortir
de la caverne ? Pour sortir il faut traverse la connaissaient (si on réussit on peut aller
dans le monde intelligible)
Tout ce que nous percevons en le monde sensible n’est qu’une illusion déforme de la
réalité  pour connaitre la réalité telle qu’est-il fallu s’approche au monde intelligible
L’allégorie de la caverne désire une double dialectique :
1. Dialectique ascendante : de la multiplicité du sensible à l’unité de l’intelligible
Exemple : une Table
 Monde Sensible :
1.1 Sensation (on peut toucher)
2.1 Images (visualise dans mon esprit) ferme les yeux
3.1 Reproduit les sensations dans l’esprit
4.1 Condense dans une forme matérielle  Niveau d’abstraction
 Monde Intelligible :
1.1 Condensé dans une formule mathématique
2.1 Ramener dans l’idée de vérité (Platon)  modèle Universal de
réalité

2. Dialectique descendante : servir de la connaissance, des idées, pour améliore le


monde d’ici en bas (fonde un état idéal  le but de Platon

3. La vie bonne
Philosophie étymologiquement : (amour (philos) de la sagesse (Sophia))
Sagesse :

Sagesse théorique Sagesse Pratique


Savoir Savoir-vivre

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La sagesse pratique fonde dans la sagesse théorique mais la théorique requière


la pratique pour que l’homme puisse attendre la paix qu’il recherche et que la
philosophie ancienne assimile au bien vivre ou au bonheur (edaimonia)
Bonheur : l’opposé d’une vie en proie à la « démesure » (ubris)

 Être heureux, c’est vivre en accord avec des règles de modération des
plaisirs que seule la raison est capable d’édicter ces règles mettent au
centre de toute vie pratique en quête du bonheur la notion de vertu
(aretè).
 Pour Platon et Aristote le bonheur et la vertu ne peut être sépares la
nature de l’homme est être vertueux  On ne peut être heureux sans
être fidèle à sa nature
 Être vertueux c’est fortement lié à la connaissance au savoir  Aristote
et Platon
 Socrate  Nul est méchante volontairement, n’ai pas la volonté de faire
du mal Le savoir mène au bien, l’ignorance au mal, pour Socrates et
Platon le méchant est dans l’ignorance du bien, le gentil connait le bien
et pour ça réagie bien
 Platon  savoir et vouloir ne sont qu’une seule chose : il est impossible
de connaître le bien et de ne pas le vouloir.

4. La cite
 Les Anciens conçoivent la cité comme le lieu de la réalisation de
l’homme, il y a une connexion de l’éthique et de la politique dans le
monde ancienne.
 Aristote : Dans les politiques « La cité fait partie des choses naturelles,
et l’homme est par nature un animal politique (zoon logikon) celui qui
est hors de la cité pas pour hasard, est soit un être dégradé
a. L’homme aspire à être heureuse
b. Il est naturellement voué à vivre en communauté
 L’homme en étant pleinement citoyen qu’il pourra être pleinement
heureux (l’expérience démocratique d’Athènes au Ve siècle cela c’est
moins vrai vers la fin du IV  Cela n’empêche pas, dans les faits, les
guerres et autres troubles de survenir ; ce qui conduit à la montée en
puissance des philosophies dites hellénistiques (épicurisme, stoïcisme,
scepticisme) qui se méfient de la politique et tentent de faire en sorte
que l’éthique n’y soit plus connectée
 Platon et Aristote : sont fermement attaches à la cite et ils posent la
question de l’État idéal :

PLATON ARISTOTE
Politique idéaliste voire utopiste Politique pragmatique(flexible)
(inflexible)
Mélange de sagesse (philosophes), de Démocratie  pouvoir de touts

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courage (gardiens) et de modération Oligarque  pouvoir de quelques-unes


(peuple). Monarque  pouvoir d’une seule
personne
Doctrine de « philosophes-rois » ou «
rois-philosophes ».
Pour Platon seulement la connaissais peur avoir connaissais, la démocratie est faible

Chapitre 2
II. L’Homme entre foi et raison
1. Dieu
Entre l’Antiquité et moyenne âge la philosophie a évolué, elle se fait d’une certaine façon
discrète en ce qu’elle se trouve littéralement fondu dans la religion après l’empire Romain

L’Antiquité tardive du 1er au IX environ prépare la moyenne âge avec l’apparition de le néo-
platonisme, chez les pères de l’église :( (Origène, Irénée, Tertullien, Augustin) :

Néo-platonisme : synthèse de la Pense de Platon et du christianisme :

Platonisme spirituelle  Christianisme théorique 


Le suprêmement intelligible est Dieu Dieu est une intelligence supérieure et
s’atteint par intelligence

Plotin et Agustín

Penseurs : Haute moyen âge Xi  La raison se voit revalorisée  Idée d’une


collaboration entre foi et raison à sens unique : il s’agit d’explorer comment la raison
peut aider la foi

 Saint Anselme de Canterbury


 Pierre Abélard
La philosophie est ainsi mise au service de la théologie (philosophie théologie ancilla),
il y a un port entre la philosophie et la théologique et la porte est la raison avec la foi
 la religion va pousser à la philosophie à faire de la place pour l’irrationnel

 Anselme : parle d’une foi en quête d’intelligence (fides quaerens intellectum)


(par opposition à une foi aveugle) opposée à une foi en proie à la cécité, voire
fanatique  lui va s’illustre dans une controverse au sujet de la exitance en
dieu (En moyen âge tout monde crée : la raison c’est une arme)
 La raison permette tout particulièrement de renforce la foi en proposant une
démonstration rationnelle de l’existence de dieu (un argument supplémentaire
pour croire)
 La preuve, si dieux est pensable et il l’est, alors dieux existe
 L’existence de dieu pour la croyance le principe c’est la foi a la fois
philosophique et théologique
 Le récurés de la philosophique- théologique est la raison

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 ¿a quoi s’oppose la théologique de la révélation ? = la bible = le discours de


dieux
Démontre l’existence de dieu :
1.1 L’idée de Dieu c’est la même chez les croyances et chez les athées
2.1 Cette idée consiste que pense dans l’existence d’un être plus grande et
suprême, tel qu’aucune autre est plus grande
3.1 Nous pouvons reconnue ou refuse cette idée d’existence  je ne peux pas
raisonnablement reconnaitre ou refuse l’existence car si dieu n’existe pas …
comment je peux avoir cette idée
4.1 Refuse la exitance d’un être grand ne peut être consume quelle qualité dite
d’être plus grande que tout  il le manque l’existence, si dieux est pensable, et
il l’est, alors dieux existe

2. Le salut
La théologique philosophie du moyenne âge : la pense scolastique (pense
caractéristique de cette époque
La scolastique c’est une brève méthode, modèle de pense logique qu’à la racine
chez Aristote  la pense scolastique c’est très vivant sur le plan étique
Sur le plan éthique ou moral :
Anciens Médiévaux
L’homme doit trouver son bonheur L’homme dois trouver son bonheur,
sur cette terre mais il est supra terrestre dans l’au-
delà, même s’il se gagne ici-bas
L’homme ne peut trouver son Le bonheur de l’homme repose sur
bonheur qu’en se conformant à la un principe qui transcende la nature
nature, la sienne et celle des choses : la sienne comme celle des choses,
Dieu ou la loi de Dieu auréolent dit dieu

Deux avances notables :


1.1 L a loi de dieu s’impose à une conscience et la question du salut devient
en partie Individuelle
2.1 Conséquemment la notion de liberté acquiert importance (si un homme
peut refuser d’obéir c’est qu’il est bien libre
Sur le plan politique : Différence d’avec les anciennes – les médiévaux si appuient sur
les paroles de Jésus (Jn- 18,36) Mon royaume n’est pas de ce monde : ça ne signifie pas
qu’il faut négliger totalement la politique Reconnaitre et articuler deux types de
pouvoir :
Saint Paul : « Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures, car il n’y
a point d’autorité qui ne vienne de Dieu ».
Le pouvoir temporel Le pouvoir spirituel

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Le pouvoir politique l’état Le pouvoir de l’église

Augustinisme politique : Base de la doctrine  La cite céleste et la cite terrestre


Cite céleste Cite terrestre
Rassemble ceux qui vivent dans l’amour Rassemble ceux qui vivent dans l’amour
de dieu de soi

Augustin : Jusqu’à le jugement dernier les deux cites van a reste liées en chaque homme
et chaque société
Grégoire le Grand et Grégoire VII : l’église est l’incarnation sur terre de la cite donc le
pouvoir temporel dois se soumettre à la pouvoir de l’église
3. Humanisme et antihumanisme
Historiquement on parle de renaissance et philosophiquement on parle de
l’humanisme  (apparaitre entre la scolastique (moyen âge) et l’apparition de la
philosophie moderne)
Humanisme :

 Mouvement Intellectuelle que redécouvre la philosophie ancienne et ça


permettre avoir une nouvelle conception de l’homme et sa place dans le
monde
 Anthropocentrisme  l’humanisme remettre l’homme dans le centre de tout
et devient maitre de son destin
 L’être humain a de potentielle et il a envers lui-même comme envers son Dieu
le devoir de les actualiser
Érasme (1467-1536) : « L’homme ne naît pas homme, il le devient » = l’humanité est à
construire ? par quels moyens ?   Avant tout l’éducation : D’où l’importance de
l’éducation (au sens général de la construction de soi) dans le courant Humaniste
Après Érasme, Montaigne (humaniste aussi) de la génération de : Les Essais 
pressente une réflexion d’un homme sur lui-même et sur son temps, un homme qui
prend à lui-même comme objet de réflexion et de méditation

 Fidèle à l’idée que les philosophies hellénistiques se font de la philosophie (art


de vivre) (philosophie morale : interrogation sur suivre pour être heureux pour
bien vivre et pour bien mourir
 La pense de Montaigne chercher information dans les philosophes
hellénistiques :  LA MORT ON NE LA CROICE PAS JAMAIS (PAS AVOIR PEUR)
1. Épicurisme sur la question de mort  : le bonheur, c’est de ne dépendre
que de soi et de ne pas craindre la mort
2. Scepticisme sur la question de la connaissance : la sagesse ne repose sur
rien de certain  la vérité ne repose sur aucun fondement universel

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3. Stoïcisme sur la question de mort : La mort ne dépend pas de nous, il faut


d’y être indifférent et accepter notre destin (fatum)
A la même époque que l’humanisme, la Reforme  Luther et Calvin fondateur du
Protestantisme
Luther : séparation entre la foi et la raison afin de préserver la foi des dangers que la
raison porte en son sein.
Pour Luther, la raison ne peut rien entendre au mystère de la grâce, irrationnelle et
incompréhensible par définition (« paradoxe théologique ») (un théologien dira plus
tard, dans la même veine : « Un dieu compris n’est pas un dieu ». Pour lui la théologie
a pour but d’expliquer le salut de l’homme et comment y accéder (lui s’oppose à
l’église catholique)

 Les catholiques disent que pour être sauve que les actions sont suffisantes
 Luther répondre « Il ne faut pas seulement agir mais « agir de tout cœur » ça
signifié  fonder les œuvres dans la foi, motiver les actions dans une intention
Luther accentue la relation directe du croyant et son Dieu – Aucune autorité politique
ou religieuse ne saurait me dicter commet je dois croire et ce que je dois faire 
conséquence : plus de liberté mais aussi plus de responsabilité (idée qu’influencera le
protestantisme et capitalisme sur le lien de Max Weber
4. Realpolitik vs. Idealpolitik
À .0la fin de la Renaissance (pour raison historiques : guerres, premières états nations)
le domaine pratique gagne importance contre le domaine théologique :
Au sortir de la Renaissance, nouvelle donne dans le champ de la philosophie politique
avec l’affrontement entre Machiavel et More

Machiavel More
Realpolitik Idealpolitik
Le Prince (1515) L’utopie (1516)
Utopie = lieu que n’existe pas  lieu de
nulle part
L’utopie est nuisible car déconnectée de Décrit une île imaginaire où la sagesse
la réalité, sans compter qu’elle fait de la des institutions et elle seule rend les
politique une question de morale, pour hommes meilleurs dans leur façon de
lui rien n’est plus faux vivre ensemble (nous sommes capables
d’être mieux ou pas, si nous sommes
mieux nous institutions sont mieux)
Tout dépende de nous
La politique est un technicien de las More s’est inspiré de la République de
institutions (choses publiques) « marche Platon, mais contrairement à lui
des choses »  Le Prince est/doit être
un technicien de la RES publique et faire
valoir le principe de l’intérêt supérieur

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de l’État (dans l’intérêt de tous)

La révolution politique c’est la Utopie possède une fonction critique


rationalisation Elle oriente ou est censé orienter le
pouvoir vers le mieux, sans que jamais
que l’idéal soit atteint, puisqu’il n’est
qu’idéal et, en tant que tel, inaccessible.
Machiavel – le première penser de l’état –notion d’état moderne (profane et
indépendante) l’état posée de valeur lui-même  l’état c’est une création humaine
La politique – la fin justifie le moyen

Chapitre 3
III. Approche scientifique de l’homme

1. L’invention du sujet
Après la Renaissance, le XVIIe siècle marque l’avènement de la Modernité (on parle de
la première Modernité pour le XVIIe, de la seconde Modernité pour les XVIII-XIXe)
• Un nom incarne la première Modernité à lui tout seul :
René Descartes (philosophie et scientifique pour deux raisons) :
a. Il est formé à la philosophie comme aux sciences
b. A ses yeux la philosophie n’est pas différente d’une science, elle est même la
« plus haute » science
Les mêmes règles qui s’appliquent aux outres sciences, s’appliquent aussi pour la
philosophie
Le savoir est « un » illustre (Les principes de la philosophie (1644) : l’image de l’arbre)

 Racines = métaphysique
 Tronc = physique
 Branches = médecine, mécanique, morale
Métaphysique = « Partie de la philosophie qui porte sur la recherche de causes et des
principes premiers » (déjà pour Platon et Aristote), elle doit expliquer pourquoi ce qui
est comme il est - elle recherche donc un principe premier et inconditionné
Pour Descartes ce principe est le sujet (attention toutefois : le sujet est le principe
premier et inconditionné de la connaissance, et non pas de l’être ou de la création en
général, qui demeure fondée par Dieu). Comment il arrive à ça ? Tout commence par
une « déconstruction » : il faut d’abord se débarrasser de tous les préjugés et toutes
les croyances que nous charrions depuis toujours, pour cette simple raison que nous
ne les avons jamais soumis à un examen critique

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• Méthode = douter radicalement de tout et voir si quelque chose résiste à ce


doute (alors ce quelque chose pourra prétendre au rang de vérité certaine)

Doute Cartésien Doute sceptique


« Méthodique » et « provisoire » Ver en el syllabus cuando estudie
Que la première certitude que j’atteins
est celle du « Je pense » (cogito)

2. Critère de la vérité et de l’erreur


La « démonstration » est le critère de la vérité par excellence : une vérité n’est une
vérité que si elle peut être prouvée, et elle ne peut être prouvée que si elle est déduite
d’autres vérités établies de la même façon
Pour Descartes et Spinoza, le premier critère de la vérité est l’évidence : une vérité est
évidente car, pour reprendre la formule de Spinoza, elle est index sui, c’est-à-dire
qu’elle est à elle-même sa propre preuve
La recherche la vérité consiste aussi en grande partie à se garder de l’erreur. Comment
expliquer que nous continuons à nous tromper alors que nous disposons des bonnes
méthodes pour accéder à la vérité  philosophes du XVIIe siècle soulignent que nous
avons tendance à nous laisser tromper par notre imagination ou que nous ne faisons
pas un bon usage de la méthode.
• Imagination dotée d’une double dimension : reproductrice et productrice :
l’imagination s’oppose à la raison car elle ne présente que des perceptions
confuses
Blaise Pascal : l’imagination brouille la frontière entre le vrai et le faux
Hume – critique de l’imagination

Imagination Concevoir
Capacité d’associer les idées entre elles : Imaginer et concevoir sont au fond un
et à ce titre elle est moyenne de la seul et même acte qui peut déboucher :
connaissance • Rêveries
• Connaissances (lois dans la
nature

3. La nature dévoilée
La philosophie du XVIIe siècle développe une conception renouvelée de la nature
• Pour les Médiévaux, nature = création de Dieu
• Pour les Modernes, « la nature n’est pas une déesse » (Descartes)
Nature chez les modernes :

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1. Rejettent son anthropomorphisation


2. Rejettent l’explication finaliste
3. Rejettent l’explication magique ou merveilleuse
La loi de la nature change avec cette idée et inaugure l’état d’esprit aujourd’hui connu
sous le nom de « désenchantement du monde ».
• Tous les grands philosophes de l’époque au XVIIe, la nature fait l’objet d’une
mathématisation et se voit réduit au statut de matière, par opposition à l’esprit
- (RES cogitans) a pour essence l’étendue géométrique (RES extensa) 
Descartes opposition des deux
• Toutes les qualités sensibles des objets peuvent s’expliquer en termes de
nombre, de figure, de mouvement, de position dans l’espace, etc.
• Galilée : L’Essayeur (1623) : « livre de la nature… écrit en langue
mathématique… » lui et ses successeurs soutiennent une certaine forme de
mécanisme (nos fonctions vitales sont à comparer aux mécanismes des
machines)
• Modèle de l’être-vivant comme « automate » - Critique kantienne du
mécanisme

4. Critique du théologico-politique
Avec la modernité, les rapports entre philosophie et religion deviennent (évidemment)
problématique  la modernité tente d’isoler la raison de la foi
Descartes et ses contemporains opposent

 Lumières surnaturelles (principes de la foi) et lumières naturelles (principes de


la raison)
La raison possède ses propres critères de vérité et qu’en tant que telle elle doit obéir à
ses propres intérêts  pas (tous) sont athées

 La foi recherche le salut de l’âme (Descartes)


 La raison recherche la connaissance (Spinoza)
Le rapport a la religion engendre et stimule la « libre pensée » Descartes, Spinoza,
Leibniz
Spinoza : Tractatus théologico-politicus (1644) :
RELIGION ET POLITIQUE
Première philosophie à étudier la bible

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1. Le Tractatus passe les vérités révélées (Bible) au crible de la raison et conclut


que la plupart d’entre elles relève de la superstition (ce qui dépasse le
comprend ment c'est que on le comprendre pas)
Ce qui nous ne devons pas jette de la bible c’est l'idée de vivre ensemble (n’importe
quel religion (universelle) tous respectent le vide ensemble
La bible c’est une superstition pour Spinoza
2. Le Tractatus pose le problème des rapports entre État et religion en des termes
qui préfigurent la laïcité (neutralité) telle qu’on la comprend de nos jours
Spinoza est le père(précurseur) de la laïcité

 Dans un république libre tout le monde peux dire qui ils veut (l’état ne dois se
préoccupe de la manière de penser des personnes) l’état dois intervenir à
l’ordre publique
Cette critique inaugurale du pouvoir théologico-politique a conduit à renforcer le
pouvoir temporel face au pouvoir spirituel et à développer une autre explication de
l’institution de l’État : à la place de théorie dite du « droit divin » (Bodin, Bossuet,
Filmer, etc.) celle du contrat social (Hobbes, Locke, Rousseau, etc.)
Aristote : L’état n’est pas une entité naturelle mais artificielle (crée pour l’homme) 
Aristote : l’homme c’est un animale politique (ils vivre agroupes en communautés)
Qu’est-ce qui a poussé les hommes à s’unir dans un État, à construire cet artifice ?
Hobbes (philosophie anglais) répondre en décrivant un état de nature, l’état d’avant le
contrat : c’est un « état de guerre de chacun contre chacun » où « l’homme est un loup
pour l’homme (c’est la raison pour la quel les hommes sont pousser à faire le contrat «
le contrat social »

 Le contrat social vient mettre un terme à cet état de nature


 Chacun, pour créer la paix civile, transmet son droit naturel (sa liberté naturelle
à un souverain qui, en retour, assure leur sécurité
 Pour Hobbes, le Prince ou le souverain, en tant que dépositaire de la volonté
générale, doit concentrer tous les pouvoirs et jouit donc d’un pouvoir absolu 
on a reproché à Hobbes son absolutisme, voire son totalitarisme, mais ses
défenseurs soutiennent qu’il a simplement fait le choix de la sécurité contre
celui de la liberté).
Locke partage l’hostilité de Hobbes envers les théories du droit divin, mais il refuse
tout autant une théorie absolutiste du pouvoir

 Dans l’état de nature, on est certes libre, dit-il, mais il n’y a jamais aucune
garantie que l’une ou l’autre personne décidera arbitrairement de me priver de
cette liberté. Il faut donc une loi reconnue par tous et un pouvoir exécutif pour
la faire appliquer.

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 Pour Locke, l’État n’est donc pas une rupture avec l’état de nature
 Son unique mission est d’assurer la sauvegarde mutuelle des droits naturels.
Conséquence : son pouvoir doit être limité. Locke revendique ainsi une
conception libérale de l’État : moins il intervient, mieux c’est.
Nota Bene : : l « état de nature » dont parlent tous ces auteurs est une FICTION
METHODOLOGIQUE, autrement dit il n’a jamais existé historiquement (cf. Rousseau).
On recourt à cette fiction car elle est nécessaire pour justifier le fait de passer un
« contrat social »
• On ne se demande donc pas si l’état de nature a existé, mais ce qu’il se
passerait si le contrat social était rompu

Chapitre 4
IV. L’homme De Connaissance Et De Devoir

1. Sapere Aude
Le XVIIIe siècle est le siècle des Lumières, de la Philosophie des Lumières (qui tourne
presque tout entier autour d’un philosophe : Emmanuel Kant)

 Kant première penseur pour s’intéresse pour le moral


Trois remarques :
• La philosophie des Lumières possède une dimension européenne, touchant
particulièrement l’Allemagne et la France
• La pensée des Lumières touche non pas là seulement la philosophie mais les
arts et la politique
• Le terme « Lumières » renvoie en premier lieu à la notion de « lumière
naturelle », synonyme de « raison »
Problème morale—religieuse – l'homme c’est méchant pour nature il faut un
apprentissage moral
Le but = Moral sur le comportement humain – construire un science philosophie de la
nature humaine …
Pourquoi réfléchir commet ça ou d'autre manière ? Comportement humain ? -- de la
vient l’intéresse de la notion de les sentiments (essaye de savoir que es qui passe)

 La morale traditionnel dit l’homme est mauvaise pour nature


 Les anglais dit l’opposent, l’homme est par nature bienveillant
Commet expliquent qu'el homme devient mauvaise, Ça réside dans l’éducation, la
morale traditionnelle est le problème
Kant : Sa Réponse à la question « Qu’est-ce que les lumières ? : « Sapere Aude », ».
Elle signifie : « ose te servir de ton propre entendement », c’est-à-dire de ta raison (elle

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invite le penseur citoyen à combattre tous les préjugent (religion, politique) et à viser
par-là l’autonomie)
Exemple en France  l’Encyclopédie, entreprise qui regroupe plus d’une centaine de
savants européens (Diderot, D’Alembert, D’Holbach, Turgot, Voltaire, etc.) avec un
projet clair : éduquer le peuple tout en l’éclairant. La vérité naît de la confrontation
des idées
Opposés à la tutelle théologico-politique, ils ne sont pas tous matérialistes et athées.
• Réfléchissent à un Religion naturelle (religion dans laquelle Dieu est accessible
à la raison) opposée aux religions historiques, ils donc souvent entrer en conflit
avec la censure, et notamment la censure religieuse  CAS PLUS EXTREME Le
matérialisme (Helvétius, D’Holbach) : tout dans l’univers s’explique par des
mouvements de la matière, et rien d’autre n’existe que la matière (il n’y a donc
rien de spirituel, pas de Dieu non plus)
Pour les Lumières, il n’y a de religion concevable que « dans les limites de la simple
raison » (c’est le titre d’un ouvrage de Kant précisément consacré aux rapports entre
foi et raison)
2. Nature et limites de la connaissance
Théorie de la connaissance : D’où viennent nos idées ? Comment notre connaissance
est-elle constituée ?
Rationalistes : Ils soutenaient que les idées venaient de l’esprit et de lui seul.
Mais cette idée va être contestée (courant à se positionner) :
a. Empirisme :
 Hobbes, Locke, Hume, etc.
 Locke écrit (Essai sur l’entendement humain 1690)  l’expérience. C’est
le fondement de nos connaissances, c’est de là qu’elles tirent leur
première origine
 Locke : je ne puis rien connaître qui ne soit préalablement passé par
mes sens, les sensations sont le matériau des idées humaines
 Hume précise  l’expérience n’est pas seulement l’origine de nos
connaissances, elle est aussi leur justification : si je veux savoir si une
idée a contenu réel, il me suffit de remonter jusqu’aux impressions
sensibles qui l’ont engendrée : si je n’en trouve pas, l’idée est un «
fantôme » et elle est donc vide de sens
b. La pense de Kant (synthèse entre rationalisme et empirisme) dans la Critique
de la raison pure (1781) :
 Les impressions sensibles – l’expérience – sont matière nécessaire pour
donner un contenu de connaissance en ce sens il est vrai dire que «
toute notre connaissance débute avec l’expérience ». Mais cela ne veut
pas dire que toute la connaissance résulte entière de l’expérience

14
Kimberly Sánchez Álvarez

 La connaissance est un ensemble d’idées qui suivent de lois


rigoureusement définies  lois pas dérives de l’expérience car ils sont
universels et nécessaires ce que l’expérience n’est pas
 L’expérience est toujours particulière
• Kant :  il faut entre distinguer entre la matière (qui vient des impressions
sensibles) et la forme de la connaissance (qui vient de l’esprit)
• Structures transcendantales ou a priori de l’esprit qui rendent la connaissance
possible

Niveau de la sensibilité Niveau de l’entendement


Esthétique transcendantale Analytique transcendantale
Temps et espace sont les premières Les catégories (au nombre de 12) sont
formes a priori de l’esprit humain (on a
les formes a priori supérieures de
là une première « organisation » du l’esprit humain (seconde organisation,
divers sensible) plus complexe, du divers déjà formé
par l’espace et le temps)
Ce sont le temps et l’espace, qui Ce sont les catégories
accompagnent toutes nos Important !!  La vraie source de la
représentations sensibles mais n’en connaissance est moins dans l’objet
sont pas eux-mêmes que dans le sujet ; certes l’objet donne
une matière, mais c’est seulement ce
que l’esprit en fait qui permet la
connaissance

L’expérience c’est limite. Kant dit précisément en affirmant que nous ne pouvons PAS
connaître ce qui outrepasse l’expérience, l’esprit ne peut pas tout connaitre
La connaissance a des limites, le limite c’est l’expérience
La connaissance se limite aux « phénomènes » (ce qui nous apparaît) et ne s’étend
donc pas aux « noumènes » (les choses-en-soi, les réalités intelligibles qui se tiennent
derrière les phénomènes)
Les phénomènes s’opposent à ce que Kant appelle les noumènes et qui désignent les
choses en soi.
Noumènes :

 L’âme
 Le monde
 Dieu
Ces idées sont des antinomies de la raison pure ; traduction : les lois qui président à
ces idées sont en conflit avec les lois qui président à l’entendement humain.

15
Kimberly Sánchez Álvarez

• Aucune intuition sensible ni aucun concept ne peut corroborer ces Idées de la


raison, donc nous ne pouvons pas les connaître. Mais cela ne veut pas dire
qu’elles sont fausses ou chimériques pour autant !
 Kant va attribuer à ces idées une fonction pratique plutôt qu’une fonction
gnoséologique : leur rôle, ce n’est pas de venir « grossir » notre connaissance, mais
d’orienter notre action ; nous allons postuler qu’elles sont vraies pour soutenir notre
moralité. On va plus particulièrement postuler 3 choses :
• - La liberté
• - L’immortalité de l’âme
• - L’existence de Dieu
Autant d’éléments qui vont nous aider à rationaliser notre agir et à le conformer à la
« loi morale »
3. Le devoir
À côté de Kant et même avant Kant, bien d’autres philosophes du même siècle
s’intéressent à la morale, et notamment les « moralistes » anglais (Shaftesbury, Butler,
Hutcheson).

 Abordent les questions morales non pas sous l’angle de la prescription (ce que
doivent être les comportements) mais sous l’angle de l’analyse des conduites
humaines, essayant d’isoler les mécanismes (psychologiques, dirait-on
aujourd’hui) qui conduisent à des comportements sains, pacifiques,
coopératifs… et donc moraux
Kant et le moraliste anglais van en deux directions différentes
En 18e siècle traditionnellement le moral est un moral religieux se appui sur un douma
du pécher original « el homme est naturellement méchante » pour ça l’éducation dans
le moral
Les moralistes anglais :
a. L’idée de qu’el homme n’est moves pas par nature
b. Il n’est pas nécessaire chercher de hors de lui-même les règles de son
comportement
Ils se voyez comme de scientifique ou physiciens que s’occupent de l’esprit des
compartiments humain (des phtisiologues) le but c’est construire en science de la
nature humaine  ¿pour quoi réagie comment celui ou comme cela ? qu’es que
suscite telle o telle sentiment quel ou quelle réaction
Quel es que ce que les intéresse à les moraliste anglais dans l’absolu ?  Les
sentiments – aussi les mécanismes positives (qui fais possible la coopération le
bonheur)

16
Kimberly Sánchez Álvarez

Le moral traditionnel pense qu’el homme est mauvaise par nature, et les moralistes
anglas pense l’averse, l’homme est bon par nature
Si on dit qu’el homme est bonne par nature ... Commet expliquent qu’il devienne
mauvais ? La cause de devenir mauvaise il réside dans l’éducation, la morale
traditionnelle est le problème
L’homme naturellement bonne : Le principal problème de cette approche de la morale,
c’est qu’elle ne pousse pas vraiment l’homme à se perfectionner, elle ne fait rien pour
lui inculquer le sens de l’effort, et sans ce sens de l’effort, on peut douter que l’homme
soit réellement en mesure de s’améliorer, de se motiver seul à mieux se connaître, etc.
La plupart des moralistes pré-kantiens font dépendre la morale d’un savoir : il suffirait
de savoir où est son bien pour s’employer à le réaliser. En effet, si, comme le disait
Platon, « nul n’est méchant volontairement », il suffirait d’instruire les individus pour
développer leur conscience morale. Mais Kant ne voit pas les choses ainsi. À ses yeux,
la morale ne dépend nullement d’un savoir. La preuve : si chacun sait bien quel est son
devoir, rares sont ceux qui l’accomplissent
• Kant veut donc prendre le contrepied de cette approche et revenir à l’approche
« prescriptive » de la morale, avec un raisonnement neuf.
• Kant les sentiments positives c’est la mervehiante en particulaire les positives
sont plus puissantes que les négatives comme el égoïsme (pour lui c’est
dangereuse)
Cela commence par affirmer que la morale ne dépend pas d’un savoir (preuve
l’expérience nous pouvons savoir très bien que ne devons pas faire et la faire commet)
mais, précisément, d’un DEVOIR
Le moral ne peut pas se fonde sur les sentiments parce qu'a les sentiments les
manquent deux critères – l'universalité et la nécessité
Le devoir s’oppose au sentiment, car le devoir est universel et nécessaire tandis que le
sentiment est particulier et contingent.
Selon Kant, ne peut être authentiquement moral que ce qui nous concerne tous et
tout le temps, et non pas cela que ne concerne que certaines personnes ou qui ne
vaut qu’à une époque et pas à une autre.
¿Pourquoi ne peur pas fonde la morale à partir d’un sentiment ?  Parce que manque
aux sentiments les deux critères l’universalité et nécessite
Si on le fait le moral sera incertaine pour Kant il a un problème
• On retrouve ici la distinction kantienne que j’ai évoqué en parlant de Luther,
entre :
1) L’action accomplie PAR DEVOIR, la seule authentiquement morale

17
Kimberly Sánchez Álvarez

Est commandée par un impératif CATEGORIQUE  « Tu dois…


inconditionnellement »

2) L’action accomplie CONFORMEMENT AU DEVOIR, qui n’est pas


authentiquement morale
Est commandée par un impératif HYPOTHETIQUE  « Si tu fais ceci, alors tu
obtiendras cela »
• Dans ce cas je cède à mes « instincts sensibles », donc je ne suis plus libre, et
sans liberté, pas de morale car toute action morale suppose la liberté
• Différence entre autonomie ET hétéronomie
Kant est un peu bipolaire  Fais distinction entre

Action que on a compils par devoir est la Action a compris conformeront à devoir
seul morale n’est pas morale
L’intention est obsulemente pure : L’intention est impure
 J’ai en tête que la moralité  L’intention est contage de
 Pure = a priori (indépendamment sentiments (contingence et
de l’expérience) particularité)  Kant le motive
de l’action c’est la satisfaction
d’un intérêt particulaire
Il est commande par un impérative Impérative hypothétique  moyenne
catégorie (l’action s’impose pour attendre une fin
universellement) Si tu fais ceci, alors tu obtiendras cela »
Tu dois

La différence réside dont la pureté de l’intention que présidé une d’outre de ses
actions
L'intensions est attache dans le sentiment Kant le motive de l’action est la satisfaction
d'un inter
Être libre pour Kant est être autonome
Autonomes : se donne à soi-même sa propre loi – l'idée plus haute de la liberté est se
soumettre à ma propre loi
Hétéronomie : laisse se donne une loi pour quelqu’un autre
Chapitre 5
V. L’homme De L’histoire Entre Construction Et Déconstruction

1. Système de l’histoire

 Hegel
 Marx

18
Kimberly Sánchez Álvarez

Grandes figures dans le 19e siècle (philosophies de l'histoire) ils Interpréter les faits en
tenant compte la totalité de l’histoire humaine, Elles s’efforcent de mettre au jour un
sens caché derrière le cours de l’histoire en apparence chaotique
Il y aurait une certaine rationalité dissimulée derrière l’irrationalité des actions
humaines (une « Raison dans l’histoire » selon Hegel).
Les philosophies de l’histoire supposent ainsi que toutes les époques sont les étapes
d’un processus orienté vers une finalité (téléologie) et le sens cache de l’histoire ne
pourra être pas pleinement découverte qu’à la fin du processus, tous les aspects de
toutes les périodes historiques – vie matérielle, institutions juridiques et politiques,
art, religion, philosophie, etc. – sont ordonnés par et dans un même principe :

Hegel Marx
Le principe est spirituel Le principe est matériel
Idéaliste Matérialiste
L’esprit, grande force qui anime l’histoire L’organisation économique de la société
s’incarne dans tous les éléments détermine son système juridique,
institutions politiques, juridiques, art… l’art.etc.

 Différence entre histoire et la philosophie de la philosophie de l’histoire


 La science historique, veut établir l’effet d’une ou plus époques et la
philosophie de l’histoire, elle est interprétative
Il faut pose une question : en quel sens la philo de l’histoire ne se content en constate
ou relate l'effet ?
 Constat de l'historique c'est un peu chaotique
L’histoire a une sens : ça signifie plus précisément :  L’histoire réponde à une
certaine logique
Hegel est un idéaliste, Marx est un matérialiste, ils sont différents ... Contraires
L’idée de la philosophe de l'histoire c'est au même temps de montre que se sent c'est
unité il y a un principe que traverse, il y a une unité de sens. Tous les éléments
répondent au même principe
A l’inverse d’une idée platonicienne, l'esprit en ses transcendent (c'est détaché) a
l'interior de l'histoire
 Quel est le rôle des hommes dans l’histoire. Sont-ils véritablement acteurs ou
simples spectateurs ? 
1. Il ne faut pas confondre déterminisme historique et déterminisme naturel
Déterminisme Historique Déterminisme Naturel
N’est pas « fataliste » car il se
contente d’indiquer le sens général
de l’histoire (le sens global – sans
explique ses détails

Pour Marx et Hegel il y a bien liberté dans l’histoire mais seulement quand nous
connaissons les déterminismes qui nous font agir  Déterminisme : conception
déterministe de l'histoire
Comment représenté l'idée de matériel de Marx ?

19
Kimberly Sánchez Álvarez

 Matériel c'est matériellement c'est l’économie, pour Marx l'organisation


économie de la société explique le développent historique de la diversité 
Quel rôle en joue dans l’histoire ?
Première alternative consiste à dire : es que les individus
Seconde opposée : el consiste que les individuer sont les auteurs de l'histoire que Vivi
y que font
Pour naturalité on va sur la Segundo alternative
C’est vraiment le cas ?
Déterminisme : dire avec le déterminisme historique : es que le déterminisme en
question est assimilable à un déterminisme naturel ? Son la même chose : si sont la
même chose n'y-il n’a pas la place pour la liberté (ça c'est fataliste)
C’est que donne le déterminisme historique c'est le sens global, ce qui faisons il donne
les temps de l'histoire mais n’explique les petits détails de l'histoire
Pour Hegel et Marx, il y a bien une liberté dans l'histoire mais à quelle condition ? À la
condition de la connaissais de la tendance, faire le prouve d’une liberté limite

 Hegel : Théorie de la ruse de la raison  leçons sur la philosophie de l’histoire 1837


 L’historien est lui de la réalisation et l’esprit pas l’esprit d’un homme on parle,
l'esprit de tous les hommes et femmes
 Fait de l’Esprit de devenir progressivement conscient de lui-même, se fait dans
des peuples réels où les individus sont conduits par leurs passions et leurs
intérêts privés
 L’individus particulier sont que des serrés passions pour attacher réalise un but
universel
 La raison ça combler a travez de la passion …la raison fait avancer l'historire
tout c'est qui es irrationnel pour la passion
Mais ces individus ne sont pour Hegel que des moyens pour atteindre une fin qui les
dépasse : l’Esprit ruse en ce sens qu’il se sert des passions particulières pour atteindre
un but universel. Avec ce raisonnement, Hegel peut justifier les crimes et les guerres. Il
ne dira pas : « chaque guerre est bonne » ou « chaque crime est bien » ; mais plutôt : «
chaque guerre sera suivie par la paix », paix qui sera suivie par une guerre, à laquelle
succédera la paix, jusqu’au triomphe de l’Esprit.
Doctrine Hegelienne :
Distinguer le plan de la morale et le plan de l’histoire
Peut-on justifier l’injustifiable en faisant passer pour une ruse de la raison = plus
clairement justifier au nom de « sens de l’histoire » ?
La théorie de la ruse de la raison est compressible en regardant de la logique
philosophique spécifique qui est la sienne cette logique porte le nom de dialectique
La dialectique n’est plus une méthode commet chez Platon, il est un processus
d’autoproduction du vrai dans une histoire == réalisation progressive de l’esprit

Hegel nous invite affaire le plan de l'histoire te le plan du moral


1. La dialectique c'est ne plus une méthode pour Hegel c'est le nom d’un
possesseur de réalisation de l'esprit
2. L'histoire pour Hegel tout s’explique par un mouvement dialectique par une
logique a trois termines :
Schéma ternaire de la dialectique

20
Kimberly Sánchez Álvarez

A puis non-A puis A’


Le A Position d’une thèse (une affirmation)
Le non-A Apparition d’une antithèse a une
négation négation de l’affirmation de A
Le A’ Manifestation d’une synthèse (une
subsomption  Poin culminant, ce présent
comment le résultat, comme la forme
rationnelle et absolue et transfigurée de la
thèse de départ

 La dialectique traduit du plan de la pense (logique) que celui du plan réel


(ontologique) : les deux ne forment qu’un == Panlogisme (tout ce qui est réel
est rationnelle et tout ce qui est rationnelle est réel)
 La dialectique (la réalité et le pense est un mouvement ternaire une affirmation
une négation (synthèse, thèse, antithèse)
Example de dialectique a yeux de Hegel  la dialectique du maitre de l’esclave (il veux
faire mettre sa dialectique entre le maitre et l’esclave)
 Comprendre le rapport de pouvoir de domination (des gens soumis d’un
rapport social – politique) Il essaye de montre ce quel homme a de trois décris :
a) Connaitre ce quel il a y en tour,
b) L’homme décri que se connaitre lui-même,
c) Être reconnue
LA RECONNAISANIT APPLIQUE A UNE TIERE PERSONNE
Selon Hegel
Ou départ tout monde lutte pour être reconnue à tous les outres la sole limite de
s’affirme c’est la mort , mais puisque celui qui meurt n’est plus la pour reconnaitre la
victoire du vainqueur la seul façon de faire cesser le combat est : que un protagoniste
se battre par peur de la mort et accepte de se soumettre a l’autre
 La peur de mort c’est qui pusse le combat : il y a deux catégories (les sommités
et les protagonistes)
 Le maitre est plus libre que l’esclave  On niveau des apparences est effective
mais selon Hegel  il l’est par quel ’un qui a nié sa propre humanité pour lui
permettre d’affirmer la sienne donc le maitre est reconnu homme par
l’esclave , qu’il ne considère pas comme un homme
 Ou yeux de Hegel le travail est le seul moyen d’attendre sa liberté (même idée
du le capital) il retrouve lentement mais surement le chemin de sa liberté
 Au fur et à mesure de son service, l’esclave reprend confiance et accumule la
force nécessaire pour s’opposer au Maître et exiger qu’il le reconnaisse lui
aussi.
 L’esclave se révèle le mieux placé car, de là où il part, il a la possibilité de
développer son potentiel dialectiquement, tandis que le Maître est bloqué : il a
pris l’avantage sur l’esclave et se trouve sans personne pour le reconnaître.

L’esclave a une plus grande conscience de soi, l’esclavage est plus viable

Récapitulation Dialectique (travaille le réelle commet un ensemble) :


Ou e la dialectique dans le maitre et l’esclave :
a. Tese

21
Kimberly Sánchez Álvarez

b. Les autres hommes reconnaitre un homme Antithèse


c. L’esclave reconnaitre le maitre par peur à mourir
Thèse :
Antithèse : ce oppose au maitre
Synthèse : début d’un reconnaissions entre l’esclave et le maitre

Intéresse du maitre et l’esclave :


Cette Example peut être transfère dans les époques, histoires de pueblos,
explication d’autodétermination (Si certains poubles n’auront être colonisé ne
cherchèrent la liberté)
L’autodétermination est : le droit d’un pouble a dispose de lui-même
Le mouvement de décolonisation  représenter la dialectique du maitre de
l’esclave

Deuxième raison : Il fournier la pense de la libération développe pour Marx et


ses successeur, Marx rependre la Concepción de la dialectique de l’histoire 
l’histoire fonctionne dans un jeu de position et contraposition
¿Que distingue Marx de Hegel ? – La grande différence c’est que Hegel est
idéaliste et Marx est un matérialiste
Marx dit la dialectique ça marche sur la tête, il va concevoir le mouvement de
l’histoire non pas commet celui de l’esprit sino commet l’structure matériel de
la société (le cœur de la dialectique est == il parle de mode de production de
l’économie)

2. Valeur et idéologie

Nietzsche : opposition de Hegel (Hegel comprendre l’histoire justifie le real) il


se définit lui-même un irrationaliste 20e
Il mettre en question la question de la rationalité de l’histoire en critiquent la valeur
morale
Nietzsche se décrit comme un penseur qui philosophe « à coups de marteau » : le
marteau celui du briseur d’idoles (détruit les valeurs traditionnels), mais aussi celui du
médecin et encore celui de l’expert (le marteau que sculpte) l’image vise à montrer
qu’il convient de reconduire la morale établie à autre chose qu’elle-même (l’génolien
de la morale)
Nietzsche lui c’intéresse a la question de valeur, il est lie à l’éthique, la morale
Question de valeur elle dépende de la question de l’éthique, la question de la morale
Pour Nietzsche la morale est un symptôme de maladie ou de sante de force ou de
dégénérescence de notre volonté de puissance.
 Religion et philosophie ensembles critiques
 La valeur de travail sont glorifie pour l’industrialisation nit el demoye de la
négation de la création individuelle
 La valeur de la science
Les trois veulent s’imposée a la vérité
Volonté de puissance  il ne parle pas d’une simple volonté de domine les outres de
soumettre tout monde, n’est pas un principe politique est un principe anthologie
(principe inscrit même notre être) tous les individues à une volonté de puissance  est

22
Kimberly Sánchez Álvarez

assez proche de le conatuces  manière de persévère dans le monde, de prendre la


place dans le monde
La volonté celle-ci s’exprime principalement de deux manières :
1. Forces actives, affirmatives. Exaltent la vie, le corps et le sensible, qui
forment notre seule réalité et notre seul
vérité morale des maîtres
2. Forces réactives, négatives On l’observe dans le platonisme ou les
morales judéo-chrétiennes, parce
qu’elles dévaluent la vie et le corps,
encensent l’intelligible et font du
renoncement et de l’ascétisme les
valeurs suprêmes morale des esclaves.

Morale du maitre et des esclaves :


Morale de maitre Morale des esclaves
Moral de l’affirmation, affirmation de la Morale négative, dépressive la vie
vie - La vie ce n’est rien
- Réserve à l’homme supérieur (en - La vie est trop durée
vertu de de la volonté de - La vie nos est donne pour nôtres
puissance) parents ou un être
- Affirmé son individualité

Pour il la valeur religieuse est la force négative (il se retourne entre elle-même  une
vie que dévalue la vie)
La vie, la cour, le sensible construit la vérité
La morale de maitre c’est une affirmation de la vie, morale aristocratie (la seul
véritablement
La morale des esclaves est un stand de vide dégénère
Seule la morale des maitres est véritablement créatrice de valeurs, la morale des
esclaves ne crée rien et consiste seulement à (le but de Nietzsche )renverser les
valeurs créées pour les maitres == Surhomme annonce pour le prophète saratustra
(il est le personnage principal de l’œuvre de nietzsche  :

Théorie du Surhomme
Liée à la conception proprement nietzschéenne de l’histoire (La vie est tragique, nitz
faire référence a l’Age tragique à grecque) comme éternel retour : le surhomme est
celui qui accepte le devenir jusqu’à vouloir qu’il revienne éternellement, que l’histoire
se répète sans fin. L’homme faible possède lui un rapport négatif au passé, qu’il
n’accepte pas et ne veut pas voir se répéter par peur de s’en souffrir. Il refuse le
devenir
 Comment se comporter a cette dimension tragie de la vie : surhomme : homme
assumant toute la dramatique de la vie et affirmant joyeusement la valeur de cette
même vie.
 Dans la morale des esclaves L’homme se caractérise pour sa frustration, no
pouvoir être ce que vous voulais être

23
Kimberly Sánchez Álvarez

Généalogie nietzschéenne de la morale : d’Ainsi parlait Zarathoustra (1883) intitulé


« les trois métamorphoses ».
Le surhomme est lui que passe sa vie avec de forces positives et créatrices, c’est qui
fasses le vide positivement, lui vivre en contre currance de la tendance
Lien avec la théorie du surhomme et la théorie de l’histoire ?
- L’histoire avance vers la fin (Hegel et Marx) nit est différente il dit que l’histoire
est éternel retour
- L’homme faible il posse un rapport négative al passe (il n’accepte pas le passe
car il a peur de souffrir), d’autre cote l’homme forte a un rapport positif de le
passe (il accepte le devenir jusqu’à a que l’histoire se répéter sans fin parce
qu’il affirme la vie
Si dont tout ce que tu veux faire tu commence pour te posse la question (je suis sûr
que je veux le faire un nombre infinité de fois, si oui est le point plus solide de la
gravedad)

Les trois métamorphoses : annonce la transmutation des valeurs par le surhomme,


le renversement du renversement des valeurs effectué par l’homme faible ou réactif
Pourquoi le renversement du renversement ? parce que l’esclave renverse les valeurs
du maitre et le surhomme va reverse encore

Trois métamorphoses de l’esprit

1. Commet l’esprit devient chameau qui symbolise la morale du « Tu dois » de


devoir : suivre les valeur, dépressive la vie  conservé par le judaïsme, le
christianisme
2. Du chameau en lion, le lion symbolisant la destruction de toutes les valeurs
établies, de tous les « Tu dois ». L’esprit qui se révèle
3. Du lion en enfant : le « non » de la destruction se transforme alors en « oui
», en affirmation totale de la vie  l’homme est sortir de confit, l’homme
abandonné le devoir et se transforme en je veux (en volonté)

Avec la pense de nit  la question du roll de la philosophie se pose en outres


termines, la philosophie n’est pas ce qu’el était avant plutôt pourfendre les illusions et
de détruits le croyances et superstitions (démystification) En cela, on associe souvent
Nietzsche, Marx et Freud (influence de la pense contemporaine)

Nietzsche, Marx et Freud :


Ne pas croire aux hommes ni leur idée sur parole
- Face aux phénomènes qu’ils analysent (jugements moraux, idéologies,
contenus de conscience),
- Ramener les valeurs à la volonté de puissance qu’elles expriment (Nietzsche) ;
expliquer les idéologies par l’organisation matérielle de la société qu’elles
reflètent et justifient (Marx) ; traiter les grandes œuvres de la civilisation (art,
religion, politique, etc.) en les réduisant à l’expression de structures
inconscientes de l’individu (Freud).

24
Kimberly Sánchez Álvarez

Déconstruire l’opinion et neutraliser les illusions, n’est-ce pas ce que fait la philosophie
depuis Platon jusqu’aux Lumières ? Le cas échéant, qu’apportent vraiment les «
penseurs du soupçon » (Nietzsche, Marx, Freud) :
Notion de l’illusion :
- Pour les Anciens ou les (premiers et seconds) Modernes, l’illusion est un simple
défaut de vérité :

Les préjugés et les superstitions sont le résultat d’une ignorance que l’usage de la
raison vient corriger. Mais les penseurs du soupçon constatent que l’illusion résiste
bien souvent à l’usage de la raison. C’est la raison pour laquelle il la traite comme un
symptôme : l’illusion traduit un manque, un désir non assouvi et qui ne peut donc se
réaliser que de façon imaginaire. Il est donc vain de chercher à corriger une illusion par
des arguments rationnels dans la mesure où une illusion se caractérise précisément
par une indifférence à son degré de rationalité, à sa cohérence logique. Une illusion ne
cesse que si cesse ou se réalise effectivement le désir qui lui a donné naissance.
Marx : Explique sur l’Example de la religion  la religion est considère comme une
illusion  La religion est la réalisation imaginaire des hommes qui ne peuvent se
réaliser effectivement dans la société où ils vivent : elle exprime l’aspiration des
hommes à leur humanité dans un monde qui les déshumanise
Freud : L’avenir d’une illusion, 1927 – livre consacre à l’illusion religieuse : voit une «
névrose obsessionnelle de l’humanité » née du sentiment de culpabilité engendrée par
le « meurtre » originel du père (référence au complexe d’Œdipe, notamment au désir
de parricide).
- Peut-on réduire ce dernier à un phénomène psychologique ou socio-politique ?
Est-ce aussi simple que cela ?
Pa étudier le pion 3 et 4
Chapitre 6
1. L’expérience du lagunage

La philosophie 20 siège prend un nouveau départe = le langage


 A quelle condition le langage peut-il représente le monde ?
 La philosophie connaît ainsi un « tournant linguistique » (Russell, Cercle
de Vienne : Schlick et Carnap)
Imperfection cognitive langage naturelle : Pourquoi nous utilisons le langage de
manière différente ?  Pour
1. Nous sommes différentes, il y a de subjectivité, nous ne pensons pas également
2. Problème de l’ambigüité  le même mot peut avoir sens différents (impossible
créer connaissant)
Problème : imperfection cognitive des langues naturelles  ambiguïté sémantique

25
Kimberly Sánchez Álvarez

Il faut de règles pour pouvoir utilise le langage pour créer connaissance ce qui if faut
sont de règles logiques  La logique formelle (relation de mots entre signes)
Logique formelle : étude de règles de combination des éléments du langage
Wittgenstein, dans un livre intitulé Tractatus logico-philosophicus (1921) :
- Part du principe que le monde est composé de faits ou « états de chose » et
que les propositions linguistiques (les phrases) sont des tableaux des faits. 
Tableaux ? Dans une proposition linguistique, les mots sont censés « mimer »
(reproduction) les objets dans l’état de choses == condition par un proposition
reproduire un fois c’est-à-dire avoir un sens
- Le ciel est clair  sujet, copule et prédicat = objets impliqués : il y a un ciel, ce
ciel est quelque chose, et il est clair
- Distinction entre sens et vérité :
- Sens = une proposition que montre un fois possible (logiment pensable)
possède un sens mais pour dire qu’il est vrai doit correspondre un fait existant
 Conception empiriste de la vérité

Empirisme – Doctrina
Conception empirique de la vérité  il n’y a aucun moyen d’évaluer a priori, c’est-à-
dire avant l’expérience ou en dehors d’elle, la vérité d’une proposition : seule une
vérification empirique peut l’établir cette vérité, on a besoin de le vérifier.
Le positivisme c’est == Doctrine que soutien que tout
La philosophie du langage a une critique  es que ce n’est pas plus rapide d’expliquer
la langue ordinaire
Lui ce critique lui-même

 Après le Tractatus, Wittgenstein (je dits tout que je voulais dire après) délaisse
l’étude du langage scientifique pour s’intéresser à l’étude du langage ordinaire
(par opposition à la philosophie du langage scientifique)
Langage ordinaire => moyen de communication sociale (non directement concerné par
l’alternative entre vérité et fausseté :

 Philosophes du langage ordinaire : Ryle, Strawson, Austin, Searle


 « Énoncés constatifs » qui se bornent à décrire un état de choses, des faits : « le
ciel est clair »
 « Énoncés performatifs » qui consistent à accomplir une action : sont des
avertissements, promesses Example : quand dit je veux déclarer unis par les
liens du mariage  acte qui accomplie quelque chose que matérialise l’union :
Commet fonction  il n’ait pas aucune sens s’il est vrai ou il est faux, on peut
s’interroge sur sa valeur performative, de valeur ilocutuar => interroger sa
valeur performative (qui s’accomplit par l’usage même de la parole), c’est-à-

26
Kimberly Sánchez Álvarez

dire se demander à quelle condition cette type de énonce il réussit. Si l’action


persiste dans le temps
Example : Je te promets d’être là ce soir  si je ne viens pas le soir même, on ne
devrait pas dire que l’énoncé est faux, mais plutôt qu’il a échoué
Considérer le langage non pas seulement comme description mais comme action
revient à souligner sa dimension « pragmatique »,
Dans cet esprit, Wittgenstein en viendra à comparer le langage à une boîte à outils
remplies d’instruments multiples avec des fonctions multiples (important car il n’y a
pas de manière correcte ou incorrecte de les utiliser : tout dépend des situations et de
ce qu’on vise, de ce qu’on veut dire, du vouloir-dire (meaning))
Le langage on l’utilise commet on veut  mais l’utilise de certaine manière pour ce
faire comprendre
Du point de vue pragmatique, un énoncé est valable si, dans les limites du « jeu de
langage » qui lui correspond, il remplit sa fonction de communication, même s’il ne
signifie rien de parfaitement défini. Exemple : « Dis-moi si tu vois »  langage
ordinaire  dans le contexte d’un patient qui passe un test ophtalmologique, cet
énoncé est valable du moment que le patient comprend la proposition du médecin

2. Le langage de l’expérience :

La philosophie du XXe s’intéresse aussi tout particulièrement à l’expérience :


Dilthey s’efforce ainsi de distinguer entre sciences de la nature ou sciences dures
(sciences naturelles) et sciences de l’esprit ou sciences humaines ou encore
herméneutiques, c’est-à-dire interprétatives (comprenant les phénomènes humains à
partir des intentions contingentes qui leur donnent naissance).  Dans Vérité et
méthode (1950)
- . Wilhelm Dilthey (fin XIXe-début XXe) et sa distinction entre
- Expliquer
- Comprendre
• L’herméneutique n’est pas seulement un courant philosophique en soi, mais
plus encore une attitude philosophique qui peut être adoptée par d’autres
courants philosophique (phénoménologie, déconstruction, esthétique, etc.) et
par d’autres disciplines (histoire, psychologie et plus généralement toutes les
sciences humaines et sociales et même les sciences de la nature)
L’herméneutique marque ainsi un renversement du rapport de force entre objectivité
et subjectivité  Cette nouvelle configuration se confirme dans un courant de pensé
connu sous le nom de phénoménologie (XXe siècle par Husserl)
Étymologiquement, la phénoménologie est la science des phénomènes  Elle étudie
donc tout ce qui se manifeste : du phénomène naturel au phénomène humain en
passant par le phénomène éthique ou technique.
La phénoménologie s’efforce justement d’analyse le sens des phénomènes tels qu’ils
sont vécus par et dans une conscience, avant toute objectivation, toute réflexion, car
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Kimberly Sánchez Álvarez

c’est dans ce sens vécu que s’enracine la démarche scientifique  Husser, le père de la
phénoménologie, dans ses Idées I : « Toute conscience est conscience de quelque
chose »), la phénoménologie est par extension une science de l’expérience
• La phénoménologie étudie la dimension pré-scientifique (subjective) de la
démarche scientifique (objective), en d’autres termes  elle étudie le langage
de l’expérience elle-même.
Exemple :
Phénoménologie de la perception (1945), Merleau-Ponty pose la question : « Qu’est-ce
que le rouge de cet abat-jour que j’aperçois ? »

Positivisme  réponde a la question Phénoménologie


Croit avoir répondu à cette question en C’est oublier que ce rouge est d’abord
déterminant la longueur d’ondes et le rouge pour une conscience qui le
degré d’intensité de la couleur rouge perçoit, en sorte que la clé de
l’objectivité du phénomène réside dans
la relation subjective dans la conscience :
Et cette conscience s’y rapporte de bien
des manières : ce rouge est dans le
temps, dans l’espace, il produit sur moi
une certaine impression, voire une
certaine émotion, il me rappelle quelque
chose, il m’indigne parce qu’il symbolise
le sang, etc. Déterminer l’objectivité du
rouge, c’est ainsi tenir compte de
l’ensemble de ses dimensions
subjectives.

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