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EPIGRAPHIE

"Pour être valable toute théorie, quelle qu'elle soit, doit être confirmée, tant dans
ses hypothèses que dans ses conséquences, par les données de l'observation."
Maurice ALLAIS
Remerciements
Nos remerciements s'adressent à notre seigneur Jésus Christ qui nous a permis
à ce que nous puissions vivres des moment inounoubliable au sein de l'université
protestation au Congo.
A la fin de ce travail qui a été une expérience enrichissante pour nous, nous
tenons à adresser nos remerciements au chef des travaux BONDALA ENGWA pour
avoir accepté d'assurer la direction de ce travail.
Nos remerciements s'adressent également à l'assistant BAUNI Stéphane pour
avoir accepté d'assurer le rôle de co-directeur.
Nous tenons à remercier nos chers parents Timothée Assani et Apoline
Salumu qui nous ont scolarisés et éduqués.
Nos vifs remerciements vont également à l'endroit de notre famille : à nos
tantes et oncles, frères et sœurs.
Nous adressons aussi nos sincères remerciements à nos camarades de la
faculté des sciences économiques ainsi que nos compagnons de lutte : BOSA MBO
Dorcas, KANZE SEKA Carolina, KASHOBA OTSHUMBA Stephie, KINDIMBU
DIAKIESE Sacrée Irène et NKAINKAI NSOZA Priscille pour leur contribution tout
au long de cette étude.
Nous remercions également tous ceux qui, ont d'une manière ou d'une autre,
participé à la réalisation de cette œuvre.
INTRODUCTION
1. Etat de la question
Ce sujet qui attire notre attention aujourd’hui « les déterminants du taux
d’intérêt » n’est pas le fruit du hasard, c’est dans le but d’approfondir nos
connaissances sur ce thème combien important.
Loin de nous l’idée de dire que nous somme le pionnier dans ce thème, bien
avant nous beaucoup d’auteurs ont eu à aborder ce sujet, quelques travaux ont attiré
notre attention entre autres :
L’étude de Hamidou Zanre « les déterminants du taux d’intérêt au Burkina
Faso » dans cette étude, l’auteur voulait voir quels sont les éléments qui déterminent
ou qui influencent le taux d’intérêt au Burkina Faso. Il est abouti au résultat montrant
que le taux d’escompte est un déterminant important du taux d’intérêt, et la baisse de
ce taux ferait à ce que les entrepreneurs puissent avoir accès au financement, ce qui à
la longue amènera la croissance économique.
L'étude de Siméon Koffi qui a porté sur « les déterminants du différentiel de
taux d’intérêt débiteur entre les pays de l’UEMOA » l’auteur nous montre l’impact des
facteurs explicatifs de l’existence d’écarts persistants entre le taux d’intérêt débiteur
des pays de l’UEMOA, il a abouti à la conclusion selon laquelle la réduction du taux
débiteur entraine la réduction d’écart d’évaluation des crédits, la convergence des taux
d’intérêt vers un niveau faible conduit à l’éradication du pays.
Notre démarcation des travaux précités est que nous abordons tous le taux
d’intérêt mais nous, particulièrement nous analysons le cas de la République
Démocratique du Congo, nous voulons voir que ce qui influence ce taux en RDC.
2. Problématique
Dans leur rôle d’intermédiaires financiers, les banques assurent la connexion
entre les agents économiques qui ont une capacité de financement et ceux qui ont un
besoin de financement. Elles opèrent des transferts de fonds des déposants vers les
emprunteurs. Et de ce fait, la monnaie et le traitement d’information constituent les
principaux éléments de l’institution bancaire.
Le système bancaire est l'un des partenaires de l'Etat en matière de
développement du fait qu'il joue un rôle primordial dans la création et la mobilisation
des ressources de développement aussi bien nationales qu'étrangères. En effet, les
crédits de campagne, le soutien d'une activité commerciale ou des services sont autant
de contribution au financement du développement que les financements de création
industrielle ou d'infrastructures agricoles ou encore d'autres activités économiques.
La participation du système bancaire au développement se concrétise donc
dans le rôle que doit jouer le système banquier à savoir : la collecte de l'épargne
disponible, la création de l'épargne productive, la création de l'investissement
productif, l'investissement direct et la coopération technique.
En effet, en tant qu’intermédiaire financier, les banques octroient des crédits
aux agents économiques en besoin de financement ; des crédits qui découlent des
dépôts des agents économiques en capacité de financement. A travers le crédit
bancaire, la banque met une somme déterminée à la disposition d'un tiers appelé
emprunteur moyennant l'engagement pris par ce dernier de payer au banquier les
intérêts convenus et de lui restituer à l'époque fixée pour le remboursement, une
somme équivalente à celle qui lui a été fournie »1.
Les intérêts représentent la somme versée pour inciter ceux qui détiennent de
l’argent à épargner plutôt qu’à consommer, à investir dans des actifs à long terme
plutôt qu’à conserver des liquidités. Les taux reflètent l’interaction entre l’offre
d’épargne et la demande de capitaux, ou entre la demande et l’offre de monnaie. Le
taux d’intérêt est un indicateur important dans l’octroie de crédit par une banque et il
influence le montant de crédit que demande les agents économiques selon que le taux
est à la hausse ou à la baisse.
La baisse du taux d’intérêt conduit à une augmentation et consolidation des
investissements en soutenance de la croissance économique et du bien-être.
L’augmentation de la demande de crédit suite à un taux d’intérêt attractif propulse les
entreprises à investir davantage et les ménages à consommer davantage soit par accès
direct au crédit à la consommation, soit par l’accroissement de leur richesse comme
fruit de la croissance économique induit par les investissements des
entreprises. Cette augmentation de la production intérieure peut être
accompagnée par le développement technologique gage d’une compétitivité des
exportations et importations des entreprises nationales. Dans ce cas, la surveillance
des agrégats monétaires et économiques est requise pour éviter tout le dérapage
pouvant favoriser l’inflation ou une concurrence déloyale sur le marché.
Par contre, la hausse du taux d’intérêt soutient l’offre de crédit par l’attraction
des capitaux avec effets sur les investissements à court et moyen terme. La banque
centrale augmente souvent ses taux à court terme ce qui attire les capitaux spéculatifs à
court terme sans incidence sur les investissements productifs à long terme. Le
renforcement des flux de capitaux favorise l’appréciation de la monnaie, en cas de fort
dérapage, contracte l’activité économique à moyen et long terme suite à la perte de la
compétitivité des exportations et importations.
Les banques et autres institutions financières sont des entreprises
indépendantes qui décident elles-mêmes du niveau de leurs taux de prêt. Toutefois, le
niveau des taux d’intérêt que les banques commerciales imposent à leurs clients est
influencé par plusieurs facteurs, dont certains ne sont pas déterminés par celles-ci.

1
PRUCHAUD, J., Evolution des techniques bancaires, Ed. Scientifiques Riber, Paris, p.50.
En effet, durant les deux dernières décennies, le système bancaire congolais
est caractérisé par une croissance du nombre de banque. De nos jours, le système
bancaire congolais compte à son actif 18 banques commerciales.
Le secteur privé joue un rôle déterminant dans le développement d’un pays si
et seulement si le secteur financier l’accompagne par des produits adaptés favorisant
son expansion et l’innovation technologique. Ainsi le chômage sera de plus en plus
résorbé et une grande tranche de la population pourra accéder à la classe moyenne
avec un revenu couvrant un niveau de vie assez décent.
L’accompagnement du secteur privé passe plus par le financement de ses
activités, et pour y arriver le gouvernement doit aussi faire participer les banques
commerciales, mais nous constatons qu'en République démocratique du Congo, les
banques commerciales semblent ne pas participer à cet objectif du gouvernement, car
le taux débiteur est excessivement élevé suite aux risques de l'environnement, à
l'insuffisance des agences et à l'insuffisance de capacité des banques à capter l'épargne
c'est à dire à se déployer. Or, le taux débiteur des banques commerciales constitue un
levier pour la croissance économique.
C’est pourquoi, dans le cadre de cette étude, nous analysons les déterminants
du taux débiteur des banques commerciales en RDC. Ainsi, la question principale de
recherche se formules comme suit : Quels sont les différents déterminants du taux
débiteurs des banques commerciales ?
A coté de cette question principale, nous posons des questions spécifiques
suivantes :
 Quel est l'impact des variations du taux directeur et du taux créditeur sur le
taux d'intérêt débiteur des BC en RDC ?
 Le volume de crédit octroyé par les banques commerciales influence le taux
débiteur des BCM en RDC ?
 Quel est l’impact du niveau de l’économie et de l’inflation sur le taux débiteur
des BCM en RDC ?
3. Hypothèses
Dans cette étude, nous partirons des l'hypothèses selon lesquelles :
Il existe plusieurs facteurs qui concourent à la détermination du taux d’intérêt
débiteur des banques commerciales. Nous citons entre autres : le taux directeur de la
Banque centrale, le taux d’intérêt créditeur, le niveau de crédit octroyé par les Banques
commerciales, le degré de la concurrence, le taux d’inflation, le taux d’escompte, que
la croissance économique.
 Le taux directeur et débiteur influenceraient positivement le taux débiteur ;
 La variation de demande de crédit entraine une hausse du taux débiteur ;
 Le niveau de l’économie (la croissance économique) impacte négativement le
taux débiteur alors que le taux d’inflation impacte positivement le taux débiteur.
4. Méthodologie
Pour mener à bien cette étude :
Nous avons eu recours à la technique documentaire qui nous a permis
d'explorer quelques documents, ouvrages, articles et publications relatifs aux taux
d'intérêt des banques commerciales. En outre, nous avons aussi consulté les rapports
annuels de la banque centrale du Congo de 2012 à 2018 pour collecter les données.
En effet, dans un premier temps, nous allons énumérer les différents
déterminants du taux débiteur des banques commerciales ainsi la manière dont ils
influencent celui-ci. En plus, à partir des données collectées, nous allons faire l’analyse
de corrélation pour capter le sens de l’influence des variables retenues sur le taux
débiteur.
5. Objectifs de la recherche
L’objectif général d’identifier les déterminants de la variation du taux débiteur
des banques commerciales.
Pour ce faire, nous avons comme objectifs spécifiques : ce travail est d’Notre
étude vise les objectifs suivants :
 Identifier les facteurs qui influencent la détermination du taux débiteure
 Collecter les données des différents facteurs,
 Analyser les corrélations entre ces variables ainsi que le taux débiteur.
6. Choix et intérêt du sujet
Le choix de notre sujet a été fait pour mettre en pratique toutes les théories
apprises en sciences économiques. Et, l'intérêt de notre sujet est dû au fait que les
résultats issus de notre enquête pourront survie aux décideurs politiques en vue de
prendre de mesures et d'élaborer des stratégies ou perspectives de développement dans
le but de trouver des solutions aux problémes de base des banques commerciales
congolaise. Ces résultats pourront aussi servir aux futurs chercheurs dans le domaine
en vue de bien aborder leur thématique.
7. Délimitation du sujet
Pour mener à bien notre analyse, nous allons délimiter notre travail dans le
temps et dans l'espace. Dans l'espace, ce présent travail porte sur la RDC en rapport
avec le taux débiteur des banques commerciales. Dans le temps, notre étude couvre la
période allant de 2012 à 2018.
8. Canevas du travail
Pour atteindre les objectifs assignés à ce travail nous l'avons subdivisé en trois
chapitres hormis l'introduction et la conclusion. Le premier chapitre porte sur la revue
de la littérature du taux d'intérêt débiteur, le deuxième chapitre sera consacré à
l'analyse factuelle de la variation du taux d'intérêt débiteur et le troisième chapitre sera
consacré à la discussion, implication et limites des résultats.
CHAPITRE 1: LA REVUE DE LA LITTÉRATURE
Dans ce premier chapitre, nous allons passer en revue de la littérature existante
relative à notre objet de recherche. Dans la première section, nous allons aborder les
généralités sur le taux d'intérêt et dans la deuxième section nous présenterons les
résultats des precipaux travaux empiriques ayant porté sur le même sujet que le nôtre,
et en fin dans la troisième section, nous présenterons l'étude de cas.
Section 1 : Analyse théorique
1.1. Le taux d'intérêt
Le taux d'intérêt est le pourcentage de revenu annuel par rapport à la somme
prêtée. Pour l'emprunteur ou débiteur, le taux d'intérêt est le prix qu'il faut payer pour
emprunter de l'argent. C'est la rémunération pour le service rendu ainsi que pour le
risque encouru de ne pas rembourser.
La baisse du taux d'intérêt doit favoriser l'investissement même si les points de
vue des uns et des autres divergent sur le moyen à mettre en œuvre pour y arriver.
( Cfr les déterminants du taux d'intérêt débiteur au Burkina Faso, mémoire de licence
en sciences économiques,Hamidou Zanre 2012)
1. 1. Fonctionnement du taux d'intérêt
Le niveau du taux d'intérêt à une influence considérable sur l'économie, les
taux bas dopent l'économie car les agents économiques octroient le crédit et
augmentent la consommation et l'investissement, par contre les taux élevés freinent
l'économie car les agents économiques se retirent et diminuent leurs consommations et
investissement. Le renforcement des flux des capitaux Favorise l'appréciation de la
monnaie, en cas de fort dérapage, contracté l'activité économique à moyen et long
terme suite à la perte de compétitivité des exportations et importations. (cfr la baisse
des taux d'intérêt débiteur des banques commerciales en 2016 )
La fixation du taux d'intérêt bas conduit au déséquilibre du commerce
extérieur c'est pourquoi il faut tenir compte d'autres secteurs car la persistance d'un
taux faible créée l'inflation (augmentation spontanée de prix). Le pilotage des taux est
une opération complexe qui demande beaucoup de méthodes.
1. 2. Le taux d'intérêt directeur
Le taux d'intérêt directeur est le taux qu'une banque centrale applique aux
banques commerciales pour les prêts, la banque centrale utilise aussi ce taux pour
octoyer le crédit auprès des banques commerciales. Le taux directeur est fixé par la
banque centrale car elle est la seule banque qui connait la quantité de la masse
fiduciaire en circulation.
La banque centrale fait varier son taux directeur en fonction de la situation
économique du pays, lorsque l'inflation est faible c'est-à-dire moins de 2,5% la banque
centrale réduit son taux d'intérêt directeur de quelques décimales et lorsque l'économie
est en surchauffe, elle le monte. (cfr la leçon d'économie de capital 2013). ( Cfr le
rapport annuel de la banque centrale du Congo 2015).
1.3. Le taux d'intérêt débiteur
L'intérêt est la somme qu'un particulier, une entreprise ou un État paie à son
créancier pour lui emprunter de l'argent, il est exprimé en proportion du montant prêté
le pourcentage appliqué s'appelle taux d'intérêt. Le taux d'intérêt débiteur permet de
calculer uniquement les mensualités du crédit hypothécaire à rembourser sans tenir
compte d'autres frais, les banques commerciales pour fixer le taux d'intérêt débiteur,
elles tiennent en compte du taux directeur plus le frais et éventuellement prime de
risque.
I= capital × taux d'intérêt (i) × temps ÷ 360 × 100
1.3.1 Le calcul du taux d'intérêt débiteur
Lors du calcul du taux d'intérêt débiteur, il faut savoir distinguer la date
d'opération et la date de valeur qui sert de référence, concernant les chèques la
distinction entre ces deux dates peut être au maximum d'un jour ouvré.
En somme, un niveau du taux d'intérêt favorable à la soutenance de la
croissance, par expansion des activités économiques pendant une longue période
dispose l'économie à son émergence, l'application du taux élevé des banques
commerciales expose l'économie congolaise au risque. "Il faut que le taux d'intérêt
débiteur des banques commerciales devienne un vrai levier pour la croissance
économique. Et aujourd’hui, le niveau du taux débiteur grêne beaucoup la croissance
économique" affirme Patrice kitebi ministre délégué au finance (2013)
1. 3. 2 Les déterminants du taux d'intérêt débiteur2
Les déterminants du taux d'intérêt débiteur de banques commerciales sont : le
taux directeur, le taux d’intérêt créditeur, le niveau de crédit à l’économie, le degré de
la concurrence, le taux d’inflation ainsi que la croissance économique. Dans les lignes
qui suivent nous allons expliquer la manière dont ces déterminants influencent la
fixation du taux débiteur.
3.1. Mode de transmission

Parmi tant des déterminant du taux d’intérêt débiteur, dans ce travail, nous
nous sommes accordés à expliquer la manière dont certains d’entre eux influencent la
détermination du taux débiteur. Il s’agit du taux directeur, le taux d’intérêt créditeur, le
niveau de crédit à l’économie, le degré de la concurrence, le taux d’inflation ainsi que
la croissance économique.3
2
KOFFI, S. K, (2007), "Les déterminants du différentiel de taux d'intérêt débiteur entre les pays de l'Union
économique et monétaire ouest-africaine" Document d'étude et de recherche N°DER/07/05, département des
études économiques et de la monnaie, Direction de recherche et de la statistique.
3
KOFFI, S.K., (2007), “Les déterminants du différentiel de taux d'intérêt débiteurs entre les pays de l'union
économique et monétaire ouest africaine” Document d’Étude et de Recherche N° DER/07/05, département
a. Taux directeur

Les taux d'intérêt directeurs de la banque centrale ont une influence sur les
taux bancaires. Une modification des taux d'intérêt directeurs entraine une variation
des taux bancaires qui influe sur la demande des biens. Elle entraine un changement
des taux d'intérêt et de rendement des nouveaux emprunts et des placements. Elle pèse
aussi sur les taux d'une partie des contrats existants et, en conséquence sur les flux de
revenu et les possibilités de dépense des agents économiques. Les taux d'intérêt
directeurs constituent donc un facteur déterminant des taux d'intérêt au niveau des
banques commerciales.4
b. Crédit à l’économie
Le niveau de crédits du système bancaire à l’économie en termes réels, dont la
pertinence dans l'explication du taux débiteur est prouvée par le fait que ce dernier est
défini par la confrontation entre l'offre et la demande de fonds prêtables. Ainsi, un
accroissement du niveau de du crédit a tendance à diminuer le taux débiteur alors
qu’une baisse du crédit à l’économie hausse le taux débiteur.

c. Taux créditeur

Le rapport entre le coût du crédit et le taux de rémunération des dépôts est


important dans la détermination de la marge nette des banques. En effet, un taux
créditeur plus élevé accroît le coût de gestion des dépôts et les banques auront
tendance à augmenter le coût du crédit, afin de maintenir un certain niveau de leur
marge nette.
d. Concurrence entre les banques

L’écart entre le taux d’intérêt créditeur et débiteur est aussi fonction de la


concurrence. En effet, théoriquement, plus le marché bancaire est un marché
concurrentiel, plus la marge bancaire devrait tendre à diminuer. A l’inverse, si le
marché est monopolistique, cette marge bancaire devrait se trouver au-dessus du coût
marginal de l’activité bancaire. Le manque de concurrence sur le marché bancaire peut
être dû à la réglementation, la présence de collusion ou à des coûts fixes et des
barrières à l’entrée élevées.

e. Taux d’inflation

En période d'inflation, une hausse du taux d'escompte de la banque centrale a


peu d'influence, les emprunteurs peuvent répercuter cette hausse sur les prix de leurs
produits. En période de ralentissement d'inflation, la charge de l'intérêt peut apparaitre
si lourde qu'elle aura un effet de ralentissement économique.

des études économiques et de la monnaie, Direction de la Recherche et de la Statistique.


4
RAPHAËL J., (2008), Analyse des déterminants de la transmission des taux directeurs sur les taux bancaires en
Europe, Revue de la stabilité financière. Pp. 45-69.
En agissant directement sur la situation financière des agents (les marges des
entreprises et le pouvoir d'achat des ménages), l'indice des prix à la consommation
(IPC) peut avoir un impact sur le coût moyen de crédit à la clientèle. Ainsi, l’inflation
a tendance à augmenter le coût du crédit dans le pays qui génère le plus d'inflation. Le
taux de la banque centrale augmente parfois moins vite que l’inflation. Dans ce cas, le
taux d’intérêt réel diminue. Les banques vont alors augmenter leurs taux débiteurs car
cette baisse du taux d’intérêt réel constitue une détérioration des profits bancaires et
alimente la demande de crédit par ailleurs. L’inflation permettrait alors un meilleur
ajustement à la hausse des taux d’intérêt et, par conséquent, dans certains cas, une
meilleure transmission entre le taux monétaire et les taux bancaires.

f. Croissance économique

La croissance économique a un impact sur le revenu des agents, sur leur


épargne et par conséquent sur les taux d'intérêt. En effet, une hausse du revenu par tête
peut avoir deux effets, soit accroître l'offre de fonds prêtables, ce qui aura pour
conséquence de baisser le coût du crédit ; soit accroître la consommation (hausse de la
propension à consommer) au détriment de l'épargne (baisse de la propension à
épargner), ce qui peut conduire à une augmentation du taux d'intérêt à travers une
hausse de la demande de crédit.

En effet, la croissance va avoir un impact fort sur l’économie en termes


d’investissement et donc en termes d’endettement. Lorsque la croissance est bonne et
qu’une forte demande est anticipée, les perspectives de profits sont élevées et les
entreprises anticipent une hausse de l’activité et investissent. L’investissement est
fortement corrélé à la croissance qui est reflétée principalement par le taux de
croissance du produit intérieur brut. Lorsque l’investissement est élevé et que la
croissance est bonne, les entreprises auront tendance à s’endetter. Cet endettement va
se faire soit par recours à la finance directe sur les marchés financiers, soit par recours
massif au crédit bancaire. Il est donc probable que la hausse de la demande et du
volume de crédit aient des effets sur le taux débiteur.

Section 2. Discussion empirique


Ce point est consacré à l'exploration empirique des différents travaux relatifs à
notre objet de recherche. Notre attention a été porté sur les travaux suivants :
a. Le travail de HUGUES KEJE
Dans son étude dont le titre est “La baisse du taux d'intérêt débiteur des
banques commerciales congolaises : préalable pour l'émergence de la RDC en 2016,
l’objectif poursuivit par cet auteur était de démontrer l'importance de la baisse du taux
d'intérêt débiteur sur la croissance économique et sur l'émergence de la RDC.
Les questions suivantes ont été posées :
 Quels sont les éléments contraignant la fixation du taux débiteur ?
 La facilité au crédit peut-elle contribuer à l'expansion de l'activité économique ?
Cette étude part de l'hypothèse selon laquelle la baisse du taux d'intérêt
débiteur des banques commerciales congolaises en 2016 serait liée à la demande des
crédits qui est de loin supérieure à l'offre et à la faible capacité du financement du
système financier congolais ?
Les résultats de cette étude vont montrer que l'économie congolaise a réalisé
de meilleures performances ces dernières années dans le cadre macroéconomique dont
la plupart de ces indicateurs sont restés très stable en l’occurrence, la croissance
économique proche de deux chiffres et mieux apprécié dans l'économie mondiale, le
taux d'intérêt débiteur est estimé trop élevé pour la majorité d'analystes pour impulser
l'activité économique, malgré les efforts de la BCC qui avait réduit sensiblement son
taux directeur jusqu'à 2% différent de taux débiteur qui se situait à 14% pour les
banques commerciales. Durant cette période l'activité bancaire était dominée par le
dollar américain qui était utilisé comme unité de mesures, dans ces conditions le taux
directeur ne pouvait pas influencer le taux débiteur des banques commerciales.
L'économie congolaise est en proie des gros capitaux pour son développement suite à
l'insuffisance des capitaux.
Les résultats de cette recherche vont montrer également que le développement du
marché d'assurance peut être efficace pour couvrir les risques de crédit qui est un
facteur important conditionnant la fixation du taux d'intérêt débiteur à un niveau bas.
Tout en sachant que les techniques sont les outils de collecte des données, cet auteur a
fait recours à la technique documentaire qui lui a permis d'exploiter quelques
documents relatifs au taux d'intérêt débiteur des banques commerciales.
b. Le travail de HAMIDOU ZANRE
Les déterminants des taux d'intérêt débiteur au Burkina Faso. Ce
mémoire a été réalisé par Hamidou Zanre en 2012 à Ouagadougou. Dans cette étude
l'auteur a cherché à démontrer les facteurs de la fixation du taux d'intérêt débiteur au
Burkina Faso. Les questions qui ont fait l'objet de recherche sont :
 La politique des taux directeur de la BCEAO n'est-elle pas optimale au niveau
du Burkina Faso ?
 Quel est l'ampleur de l'impact des variations de taux directeur la la BCEAO sur
le taux débiteur des établissements de crédit Burkinabés ?
 Quel autre facteur expliquerait-il ce taux ?
Trois hypothèses ont été formulées au regard des objectifs de cette étude, la
première est les taux d'intérêt débiteurs élevés au Burkina Faso suggèrent que le taux
d'escompte a un effet plus que proportionnel sur ces derniers, la seconde est les
déterminants importants des taux débiteur au Burkina Faso sont le taux d'escompte, le
taux marginal des appels d'offre et le taux moyen mensuel du marché monétaire et
enfin la dernière est la politique d'inflation menée au sein de l'UEMOA n'a pas
d'impact sur le taux débiteur. La vérification de ces hypothèses a nécessité l'utilisation
d'un modèle économétrique à savoir le modèle de correction d'erreur (MCE) sur
données temporelles et le calcul d’élasticité. Hormis ce modèle l'auteur a fait recours
aux méthodes d'entretiens réalisés avec les cadres des établissements de crédit de la
place durant un mois pour cerner les procédures de détermination des taux d'intérêt
débiteur au sein des établissements.
La baisse du taux débiteur conduit à la réduction du phénomène de sélection
adverse (facilité les établissements de crédit à couvrir leurs créances), à la réduction de
financement informel auquel recourt souvent ceux qui sont exclus au circuit formel, la
récolte par l'Etat (impôts), la réalisation de marge supérieure. Par les banques résultant
du différentiel entre le taux appliqué à la clientèle et les facilités de dépôt marginal qui
rémunèrent les réserves excédentaires, la quasi indisponibilité des informations sur les
taux d'intérêt réellement appliqué à la clientèle par les établissements de crédit
constitue également une limite pour l'analyste car il s'agit d'informations
confidentielles.
La baisse de la marge des établissements de crédit conduit à l'utilisation de
taux faible pour financer l'économie, la politique de crédit a des conséquences
négatives sur les banques parce que les taux faibles de transformation monétaire
constituent un frein à la compétitivité dans le long terme, à la lenteur de croissance des
fonds propres et pour le PME et PMI elle conduit au manque de compétitivité, à
l'incapacité de satisfaction de la clientèle dû à l'excès des conditions pour avoir accès
au crédit.
Les résultats de cette étude montrent que les taux d'intérêt débiteur est un
déterminant important pouvant permettre aux agents économiques d'avoir accès au
financement, en particulier les entreprises privées (surtout le PME et PMI), ceci étant
un défi majeur pour le développement en Afrique, il remarque qu'en 2000 plus de 80%
de la population n'avait pas accès au financement. Le taux débiteur est fixé à un niveau
élevé pour le PME ce qui freine le développement économique du Burkina Faso car le
développement de PME est un facteur moteur de la croissance de l'activité économique
d'un pays. Le taux d'intérêt débiteur suggère que le taux d'escompte fixé par la
BCEAO a un effet plus que proportionnel sur ces derniers, la baisse du taux débiteur
conduit à la réduction du phénomène de sélection adverse.
c. Le travail de SIMEON KOFFI
Les déterminants du différentiel de taux d'intérêt débiteur entre les pays de
l’UEMOA. Ce mémoire a été réalisé par Siméon Koffi en 2007 en vue de démontrer
l'impact des facteurs explicatifs de l'existence d'écarts persistants entre le taux d'intérêt
débiteur des pays de l'UEMOA.
La question qui a fait l'objet de cette recherche est la suivante :
 Quels sont les facteurs qui sont à l'origine d'une divergence du taux d'intérêt
débiteur des pays de l'UEMOA
Cette étude part de l'hypothèse selon laquelle les écarts de taux d'intérêt entres
les États résulteraient en partie des différences entre les pays dans l'évolution des
variables macroéconomique et financière. Pour vérifier cette hypothèse, l'auteur a fait
recours à la méthode descriptive en vue d'affiner la spécification du modèle de base et
d'en déterminer les signes théoriques des variables explicatives, il a aussi utilisé le
modèle économétrique pour expliquer le différentiel des taux d'intérêt par celui de
certaines variables économiques des pays de l'Union.
La réduction du taux débiteur entraîne la réduction d'écart d'évaluation des
crédits, la convergence des taux d'intérêt vers un niveau faible conduit à l'éradication
du pays. Les pays où les coûts de rémunération des dépôts est plus important à
tendance à avoir des taux débiteurs plus élevés, les PME et les particuliers sont
confrontés à des taux d'intérêt plus élevés suite au risque de défaut de paiement. Une
évolution rapide des crédits alloués aux PME entraîne une augmentation des taux
d'intérêt alors que les crédits alloués aux clients présumés solvables (État et grandes
entreprises) augmentent relativement plus vite et les taux sont faibles.
Les taux d'intérêt ont tendance à être moindre lorsque le compte public est
viable, le respect des critères de convergence en matière de viabilité des finances
publiques permet d'avoir une convergence au niveau des pays de l'UEMOA parce qu'il
faut veiller sur les politique budgétaire nationales, la qualité du portefeuille des
banques puisqu'elle est un facteur déterminant du différentiel d'intérêt ( les banques
doivent améliorer la qualité du portefeuille), la concurrence entre les banques des États
membres et sur la convergence économique en terme de croissance du revenu par
habitant. Les différences d'inflation entre le pays de l'UEMOA n'expliquent pas
clairement le différentiel du taux d'intérêt au sein de l'Union.
Il a tiré comme conclusion, le taux d'intérêt débiteur consiste à calculer
seulement les mensualités des crédits, c'est un taux utilisé par les banques
commerciales pour dégager les intérêts sur les prêts hypothécaires remboursables sans
tenir compte d'autres frais. La fixation du taux d'intérêt débiteur met en évidence
plusieurs facteurs notamment la politique monétaire, la demande de la monnaie,
l'inflation, le taux directeur, le facteur juridique et administration etc. Un taux d'intérêt
débiteur faible engendre des conséquences néfastes d'une part et d'autre part il facile
les agents économiques d'avoir accès au financement et l'émergence du pays. De ce
fait, le taux débiteur doit être fixer à un niveau qui va favoriser la croissance
économique sur tous les plans, le développement du secteur d'assurance participe à la
baisse du taux débiteur.
Les résultats de cette recherche montrent que la composante tendancielle des
taux est déterminée par des données fondamentales de l'économie. Les taux d'intérêt
sont influencés par les décisions de la politique monétaire et par les chocs associés à
l’inflation. En outre, la variabilité de ces taux entre pays, mesurée par l'écart - type est
relativement élevée entre 2 et 5%. Les facteurs microéconomiques basés sur le
comportement de certaines banques leaders au sein de l'UEMOA et l'imperfection du
marché expliquent ce différentiel. Certaines variables macroéconomiques
fondamentales expliquent le différentiel d'intérêt entre pays.
En somme, le taux d'intérêt débiteur est un instrument de la politique
monétaire mais malheureusement dans notre pays la RDC ce taux est trop élevé suite à
l'asymétrie d'information, au non développement d'autres secteurs comme le secteur
agricole, au risque pays et au défaut de paiement. La prise en compte de ces éléments
participe à la réduction de la pauvreté et à la croissance économique car le taux élevé
décourage les agents économiques.
Section 3 : Étude de cas
Dans le cadre de notre recherche nous avons retenus trois études empiriques
que nous allons présenter dans notre travail. Il s'agit d'une étude faite en RDC par
Hugues KEJE (2016), au Burkina Faso par Hamidou Zanre (2012); et d'une étude faite
dans l'UEMOA par Siméon KOFFI (2007).
Notre étude porte sur ces études parce que les réalités économiques, politiques
et sociales dans lesquelles elles ont été réalisées sont proche des réalités dans laquelle
notre étude est réalisée.
3.1 Cas de la RDC : Étude réalisée par M. Hugues en 2016
La baisse du taux d'intérêt débiteur des banques commerciales congolaise :
préalable pour l'émergence de la RDC en 2016. Cette étude se plaçait dans le contexte
d'une préoccupation sur l'importance de la baisse du taux d'intérêt débiteur sur la
croissance économique et sur l'émergence de la RDC.
L'object de son analyse était d'identifier les facteurs qui sont à la base de la
baisse du taux débiteur des banques commerciales congolaise.
Les données utilisées par l'analyse empirique était issues des états financiers
des banques commerciales, et des rapports annuels de la banque centrale du Congo.
La non disponibilité des données sur certaines variables a été l'une des
difficultés rencontrées par l'auteur. La prise en compte de cette difficulté l'avait fait
contraint de retenir que quelques facteurs du taux débiteur des banques commerciales
congolaise. L'apport de cette étude était qu'elle examinait l'impact de la baisse du taux
d'intérêt débiteur sur la croissance économique. Dans son étude, l'auteur avait posé les
questions suivantes :
 Quels sont les éléments contraignant la fixation du taux débiteur ?
 La facilité au crédit peut-elle contribuer à l'expansion de l'activité économique ?
Dans cette même étude, l'auteur avait fait une adaptation de la méthode
documentaire pour connaître l'importance de la baisse du taux débiteur dans une
économie ainsi que les déterminants qui influencent la fixation du taux débiteur.
Les résultats essentiels de cette étude montraient que le développement du
marché d'assurance peut être efficace pour couvrir les risques de crédit qui est un
facteur important cautionnant la fixation du taux débiteur à un niveau bas. Le taux
directeur ne pouvait pas influencer le taux débiteur car l'économie congolaise est en
proie des gros capitaux pour son développement suite à l'insuffisance des capitaux.
3. 2 Cas du Burkina Faso : Étude réalisée par Himidou Zanre en 2012.
Les déterminants du taux débiteur au Burkina Faso. Dans ce travail d'une
manière générale il était question d'identifier les différents facteurs qui avaient un
impact sur le taux débiteur au Burkina Faso.
Plus particulièrement dans cette étude, il a été question d'étude d'impact des
facteurs qui sont à la base de la fixation du taux débiteur, il s'agissait de : Le taux
d'escompte, le taux marginal des appels d'offre, le taux moyen mensuel du marché
monétaire ainsi que la politique d'inflation.
Les données utilisées pour l'analyse empirique étaient issues du rapport annuel
de la commission bancaire et les états financiers de banques. La non disponibilité de
certaines informations a été l'une des difficultés rencontrées par l'auteur lors ces
recherches car pour certains banquiers il s'agit des informations confidentielles.
L'apport de ce travail était d'expliquer l'avantage de la baisse du taux débiteur, cette
baisse conduit à la réduction du phénomène de sélection adverse et à la réduction de la
marge des établissements de crédit. Dans son étude, l'auteur avait posé les questions
suivantes :
 La politique des taux directeur de la BCEAO n'est pas optimale au niveau de
Burkina Faso ?
 Quel est l'ampleur de l'impact des variations du taux débiteur de la BCEAO sur
les taux des établissements de crédit burkinabés ?
 Quel autre facteur expliquerait-il ce taux ?
Dans cette étude, l'auteur avait fait recours au modèle économétrique ( le
modèle de correction d'erreur sur données temporelles et le calcul d'élasticité) et à la
méthode d'entretien pour cerner les procédures de déterminants des taux d'intérêt au
sein des établissements.
Les résultats de cette étude montraient que le taux débiteur est un facteur
important pouvant permettre aux agents économiques d'avoir accès au financement. La
baisse du taux débiteur permet aux établissements de crédit à couvrir leurs créances et
permet à l'Etat de récolter l'impôt.
3. 3 Cas de l'UEMOA : Étude réalisée par Siméon KOFFI en 2007.
Cette étude proposait une analyse sur les déterminants du taux différentiel de
taux débiteur entre les pays de L'UEMOA. Le but de cette étude était de proposer les
méthodes et les techniques explicatives de différentiel du taux débiteur.
Cette étude permettait non seulement d'analyser l'évolution du taux débiteur
entre les pays de L'UEMOA mais aussi d'identifier leurs principaux déterminants. Le
réseau bancaire de l'UEMOA est constitué de banques commerciales et des
établissements financiers avec des structures différents tant au niveau des bilans que de
l'intermédiation financière, l'échelle de toute l'Union et est à l'intérieur d'un même pays
de l’UEMOA présente un faible niveau de couverture bancaire. Dans ce travail, les
variables expliquées ont été construites à partir de la marge des banques et des
établissements financiers. L'apport de cette étude était d'expliquer les facteurs
explicatifs de l'existence des écarts persistants entre le taux débiteur des pays de
l'UEMOA. Dans son étude, l'auteur avait posé la question suivante :
 Quels sont les facteurs qui sont à l'origine d'une divergence du taux d'intérêt
débiteur des pays de l'UEMOA ?
Dans cette étude l'auteur avait fait une adaptation de la méthode descriptive et
économétrique pour affiner la spécification du modèle de base et d'en déterminer les
signes théoriques des variables explicatives. Les résultats essentiels de cette étude
montraient que la réduction du taux débiteur entraîne la réduction d'écart d'évolution
des crédits. Les taux d'intérêt ont tendance à être moindre lorsque le compte public est
viable, le respect des critères de convergence en matière de viabilité des finances
permet d'avoir une convergence au niveau des pays de l'UEMOA.
CONCLUSION DU PREMIER CHAPITRE
Le premier chapitre de notre travail nous l'avons intitulé la revue de la
littérature. Dans ce chapitre il a été question d'une part de présenter les déterminants
théoriques du taux débiteur des banques commerciales, et d'autres part de présenter les
résultats des études empiriques liées à notre sujet de recherche.
Pour ce faire, le présent chapitre était subdivisé en trois sections : la première
section a défini le cadre théorique de notre recherche, la deuxième section portait sur la
discussion empirique et la troisième section était consacré à l'étude de cas.
Ce chapitre avait pour objectif principal de définir le cadre conceptuel de notre
travail en présentant : les notions théoriques des bases existantes sur les déterminants
du taux débiteur des banques commerciales, les études empiriques et leurs résultats, les
études faites dans un contexte proche du nôtre mais ayant aboutis à des résultats
différents.
Par ce chapitre, nous avons relevés que dans les études théoriques et
empiriques les déterminants du taux débiteur ont un impact significatif sur l'activité
économique. Ces déterminants sont des variables sur lesquelles les banques doivent
avoir un certain niveau de contrôle. Comme déterminants nous avons : le taux
directeur, le taux créditeur, le taux d'inflation, le taux de la croissance économique, la
concurrence entre les banques, le niveau de crédit à l'économie.
En somme, dans la dernière section consacrée aux études des cas proche de la
RDC, nous y avons vu que les études empiriques réalisées par les chercheurs
aboutissaient pratiquement toute à un même résultat sur le plan de significativité des
déterminants.
CHAPITRE II : ANALYSE FACTUELLE DES DETERMINANTS DU TAUX
D’INTERET DEBITEUR
2.1. Brève présentation du système bancaire Congolais5
Le système bancaire congolais tel qu'il se présente à l'heure actuelle est de
formation récente. Il subit des transformations successives et se complète au fur et à
mesure que des nouvelles exigences du développement du pays apparaissent.
Dans son organisation, le système bancaire congolais est composé d'une part
des institutions monétaires et part les institutions financières spécialisées. Le système
bancaire congolais est organisé selon un système pyramidal comprenant un institut
d'émission, qui est la Banque Centrale et un ensemble d'établissements constituant les
banques dites du second rang.
a. La Banque Centrale du Congo
La Banque Centrale du Congo a été créée par le décret-loi du 23 février 1961
mais n'entra en activité que le 22 juin 196436. Le décret-loi numéro 005/2002 relative
à la constitution, à l'organisation et aux financements, la BCC reconnait en son article
1er, l'indépendance de celle-ci dans l'élaboration et la mise en œuvre de la politique
monétaire visant à stabiliser le niveau général des prix intérêts.

La BCC est donc indépendante et jouit de l'autonomie de gestion dans la


réalisation de ses missions et attributions. Elle est donc responsable des interventions
sur le marché des changes en opérant l'achat des devises étrangères et leurs ventes
lorsque le Franc congolais s'apprécie ou déprécie. Outre cela, elle est chargée de
maintenir la valeur externe de la monnaie de l'Etat et c'est dans cette optique qu'elle
réglemente l'activité des établissements de crédit. Elle veille au bon fonctionnement du
système bancaire et financier, établit et impose à toute banque de respecter un
ensemble des règles prudentielles d'activités.

2.2. Les banques commerciales en RDC


La période postcoloniale connait un léger recul des activités jusqu'en 1966,
mais un regain est constaté à partir de 1967 avec l'embellie des cours de cuivre et la
mise en place d'un nouveau code d'investissement attirent les investisseurs dans
plusieurs domaines y compris les banques.

Cependant, le retrait de la coopération en 1991 a causé un vide dans l'attrait de


capitaux. Par contre, la nouvelle loi bancaire parue en 2002 et le nouvel ordre politique
et économique peuvent ramener les investisseurs dans le secteur.
Les banques commerciales (en activité) concentrent quasi exclusivement leurs
activités sur environ 100 sociétés grandes et moyennes (présentes surtout dans le

5
ILANGA EKANGA, B., (2014), Le système bancaire congolais : vue historico-panoramique, cadre analytique
des données comparées et essor macroéconomique., Mémoire de licence en sciences économiques et de
gestion, Université de Mbandaka
secteur minier et de l'importation) sur les comptes des administrations publiques et sur
l'élite économique du pays.

Jusqu'en 1998, le pays ne compte que 9 banques commerciales et à ces jours il


en a 20. Dans le tableau suivant, nous reprenons la liste des banques commerciales en
RDC.

La RDC compte à ces jours 18 banques commerciales que nous citons dans le
tableau suivant :
N° Banques
1 RAWBANK
2 BCDC (Banque commerciale du Congo)
3 TMB (Trust Merchant Bank)
4 Equity Bank
5 Ecobank
6 FBNBank ( First Bank of Nigeria)
7 BGFIBank
8 Standard Bank
9 BOA (Bank of Africa )
10 SofiBanque
11 Alliance Bank SA
12 Advans Bank
13 Afriland First Bank
14 Access Bank
15 Citibank
16 UBA (United Bank for Africa)
17 First International Bank (FIBAK)
18 Byblos Bank Congo
Source : https://www.monrespro.cd/finances-comptabilite/liste-des-banques-en-rdc/
[en ligne] consulté le 13/11/2020 à 16h06
2.3. Présentation des données
Dans ce point, nous présentons les données d’analyse de notre travail.

Tableau I : Evolution du taux débiteur de 2012 à 2018


Années 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 Moyenne
22,5 19,1 20,1 19,0 15,7 21,4 26,7
Taux débiteur en % 20,68
1 8 3 4 3 7 4
Source : Rapport annuel BCC 2013, 2017 et 2018
Graphique I : Evolution du taux débiteur de 2012 à 2018

Taux debiteur
30

25

20

15

10

0
2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Source : Auteur du travail sur Excel

Tableau II : Evolution du taux directeur de 2012 à 2018


201
Années 2013 2014 2015 2016 2017 2018 Moyenne
2
Taux directeur en
4,0 2,0 2,0 2,0 7,0 20,0 14,0 7,3
%
Source : Rapport annuel BCC 2013, 2017 et 2018
Graphique II : Evolution du taux directeur de 2012 à 2018
Taux direcetur
25.0

20.0

15.0

10.0

5.0

0.0
2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018

Source : Auteur du travail sur Excel

Tableau III : Evolution du taux créditeur de 2012 à 2018


201
Années 2012 2013 2014 2016 2017 2018 Moyenne
5
Taux Créditeur en % 6,1 3,87 4,93 3,29 1,39 4,13 5,24 4,135
Source : Rapport annuel BCC 2013, 2017 et 2018
Graphique III : Evolution du taux créditeur de 2012 à 2018
Taux Crediteur
7
6
5
4
3
2
1
0
2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Source : Auteur du travail sur Excel

Graphique IV : Evolution combinée du taux directeur, taux debiteur et taux


créditeur des banques commerciales de 2012 à 2018
30

25

20

15

10

0
2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018

Taux debiteur Taux direcetur Taux Crediteur

Source : Auteur du travail sur Excel

Tableau V : Evolution du crédit en million de CDF octroyé par les banques commerciales de
2012 à 2018
Années 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 Moyenne
Crédit BCM 1217,9 1661,6 2240,4 2327 3511,9 3925,2 5243,5 2875,35
Source : Rapport annuel BCC 2013, 2017 et 2018
Graphique VI : Evolution du crédit octroyé par les banques commerciales de
2012 à 2018

Credit à l'économie
6000

5000

4000

3000

2000

1000

0
2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018

Source : Auteur du travail sur Excel

Tableau VI : Evolution du taux d’inflation de 2012 à 2018


201 201 201 201 201
Colonne1 2013 2016 Moyenne
2 4 5 7 8
Taux 13,021428
2,7 1,07 1,03 0,82 23,6 54,7 7,23
d'inflation 6
Source : Rapport annuel BCC 2013, 2017 et 2018

Graphique VII : Evolution du taux d’inflation de 2012 à 2018


Taux d'inflation
60
50
40
30
20
10
0
2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018

Source : Auteur du travail sur Excel

Tableau VII : Evolution du taux de croissance économique de 2012 à 2018


201 201 201 201 201
Années 2013 2016 Moyenne
2 4 5 7 8
Croissance 6,2714285
7,1 8,5 9,5 6,9 2,4 3,7 5,8
économique 7
Source : Rapport annuel BCC 2013, 2017 et 2018
Graphique VIII : Evolution du taux de croissance économique de 2012 à 2018

Croissance économique
10
9
8
7
6
5
4
3
2
1
0
2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018

Source : Auteur du travail sur Excel

Graphique VIX : Evolution des toutes les variables 2012 à 2018


Taux debiteur Taux direcetur Taux Crediteur
Taux d'inflation Croissance économique

60

50

40

30

20

10

0
2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018

Source : Auteur du travail sur Excel

Tableau VIII : Corrélation entre taux débiteur et taux directeur


Correlations
Taux Taux
debiteur directeur
Pearson
1 ,971**
Taux Correlation
debiteur Sig. (1-tailed) ,000
N 19 19
Pearson
,971** 1
Taux Correlation
directeur Sig. (1-tailed) ,000
N 19 19
**. Correlation is significant at the 0.01 level (1-tailed).
Source: Auteur sur SPSS
Tableau IX : Corrélation entre taux débiteur et Taux créditeur
Correlations
Taux Taux
debiteur crediteur
Pearson
1 ,756**
Taux Correlation
debiteur Sig. (2-tailed) ,000
N 19 19
Pearson
,756** 1
Taux Correlation
crediteur Sig. (2-tailed) ,000
N 19 19
**. Correlation is significant at the 0.01 level (2-tailed).
Source : Auteur sur SPSS

Tableau X : Corrélation entre taux débiteur et Crédit


Correlations
Taux Credit
debiteur
Pearson
1 ,022
Taux Correlation
debiteur Sig. (2-tailed) ,929
N 19 19
Pearson
,022 1
Correlation
Credit
Sig. (2-tailed) ,929
N 19 19
Source : Auteur sur SPSS

Tableau XI : Corrélation entre taux débiteur et taux d’inflation


Correlations
Taux debiteur Taux d'inflation
Pearson Correlation 1 ,799**
Taux debiteur Sig. (2-tailed) ,000
N 19 19
Pearson Correlation ,799** 1
Taux d'inflation Sig. (2-tailed) ,000
N 19 19
**. Correlation is significant at the 0.01 level (2-tailed).
Source : Auteur sur SPSS
Tableau XII : Corrélation entre taux débiteur et taux d’inflation
Correlations
Taux Croissance
debiteur économique
Pearson
1 -,864**
Correlation
Taux debiteur
Sig. (2-tailed) ,000
N 19 19
Pearson
-,864** 1
Croissance Correlation
économique Sig. (2-tailed) ,000
N 19 19
**. Correlation is significant at the 0.01 level (2-tailed).
Source : Auteur sur SPSS
CONCLUSION CHAPITITRE II
Dans ce chapitre, nous avons fait l’analyse factuelle des déterminants du taux
débiteur. Nous avons d’abord fait une brève présentation du système bancaire
congolais et nous avons par la suite présenté les données d’analyse.
CHAPITRE III : PRESENTATION DES RESULTATS ET DISCUSSIONS

1. PRESENTATION DES RESULTATS


a. Taux débiteur

La moyenne du taux d’intérêt débiteur durant la période sous étude s’est situé
à 20,68%. L’analyse de son évolution montre qu’après une baisse de 14,79%
intervenue en 2013 par rapport à 2012, le taux débiteur a connu une évolution
relativement stable entre 2013 et 2016, suivit d’une hausse de 70% en 2018 par rapport
à 2016. (Voir tableau I et graphique I).

b. Taux directeur

Le taux directeur de la banque centrale, pour la période de 2012 à 2018, s’est


établit à 7,3% en moyenne (Voir tableau II et graphique II). En effet, dans son
évolution, ce taux a connu une baisse de 50% en 2013 par rapport à 2013 et il est resté
stable, soit 2% de 2013 à 2015. En effet, nous remarquons une forte tendance de ce
ratio entre 2015 et 2017 jusqu’à se situé à 20% suivi d’une baisse de 30% intervenue
en 2018 par rapport à 2017.

c. Taux créditeur

L’évolution du taux créditeur est généralement à la baisse. Son faible niveau


s’observe en 2016, soit 1,39% alors que son niveau élevé s’observe en 2012, soit
6,1%. Sur l’ensemble de la période, la moyenne de ce taux est de 4,135% (voir tableau
III et graphique III).

d. Crédit à l’économie

L’analyse des données du tableau V et du graphique VI, montre que le crédit à


l’économie présente une évolution à la hausse durant toute la période sous étude et
présente une moyenne annuelle de 2875,35 USD.

e. Taux d’inflation

De 2012 à 2015, le taux d’inflation en RDC a enregistré une évolution


relativement stable. Cependant la détérioration du pouvoir d’achat des agent
économique a été très préoccupante entre 2015 et 2017, période pendant laquelle le
taux d’inflation a sensiblement haussé jusqu’à atteindre 54,7% en 2017, suivie d’une
baisse de 86,7% intervenue en 2018 par rapport à 2017. En moyenne, le taux
d’inflation de la période est de 13,02% (voir tableau VI et graphique VII).

f. Croissance économique

Le niveau de l’activité économique en RDC était louable entre 2012 et 2014 ;


période pendant laquelle le pays a enregistré un taux de croissance à la hausse jusqu’à
se situer à 9,5% en 2014. Cependant, La période qui suit, fin 2014 à 2016, nous
remarquons une tendance à la baisse du taux de croissance, jusqu’à s’établir à 2,4% en
2016, soit une baisse de 74,7% en 2016 par rapport à 2014. Toutefois, nous observons
à nouveau une tendance à la hausse entre 2016 et 2018. En moyenne, de 2012 à 2018,
le taux de croissance enregistré par la RDC est de 6,27% (voir tableau VII et graphique
VIII).

2. Analyse des corrélations et implication

Les résultats relatifs aux tests de corrélation entre taux débiteur et les variables
retenues, sont repris dans les tableaux VIII à XII. Cette analyse couvre la période
allant de 2000 à 2018.

Avec une probabilité de 0,000 qui est inférieure au seuil de significativité de


1%, nous notons que la corrélation entre taux débiteur et taux directeur est
significativement positive et elle est de 97,1% (voir tableau VIII). En ce sens, un
accroissement du taux directeur entraine une augmentation du taux débiteur. De même,
le résultat de la corrélation entre taux débiteur et taux créditeur est significativement
positive (Prob=0,000<1%) et elle est de l’ordre de 95,6% (voir tableau IX). Toute
augmentation du taux créditeur entraine une hausse du taux débiteur et inversement.

Il est aussi observé l’absence d’une relation significative entre le taux débiteur
et le volume de crédit (Prob= 0,022>0,01). Cela traduit que toute variation du volume
de crédit n’a pas d’impact sur le taux débiteur (voir tableau X).

Une autre corrélation significativement positive est observée entre le taux


débiteur et le taux d’inflation (Prob=0,000<1%) et elle est de l’ordre de 79,9% (voir
tableau XI). Toute augmentation du taux d’inflation conduit les banques à augmenter
leur taux débiteur et vis-versa.

Par ailleurs, nous constatons que la corrélation entre le taux débiteur et la


croissance économique est significativement négative (Prob=0,000<1%) et elle est de
l’ordre de 86,4% (voir tableau XII). En d’autres termes, une hausse du niveau de
l’économie contraint les banques commerciales à baisser leurs taux directeurs.

En définitive, nous notons que le taux directeur, le taux créditeur et le taux


d’inflation impactent positivement le taux débiteur alors que le taux de croissance
économique impacte négativement le taux débiteur. Par ailleurs, le volume de crédit ne
s’est pas relevé comme déterminant du taux débiteur.
CONCLUSION PARTIELLE

Dans ce troisième chapitre, nous avons présenté les données. Il existe


plusieurs déterminants du taux débiteur des banques commerciales. Parmi lesquels
nous citons : le taux directeur de la Banque centrale, le taux d’intérêt créditeur, le
niveau de crédit octroyé par les Banques commerciales, le degré de la concurrence, le
taux d’inflation, le taux d’escompte, que la croissance économique.

En effet, étant donné la disponibilité des données, nous avons retenu quelques
indicateurs pour analyser la corrélation avec le taux directeur. Il s’agit du taux
directeur, le taux créditeur, la croissance économique, le volume de crédit et le taux
d’inflation.

L’analyse de la corrélation montre que le taux directeur et débiteur influencent


positivement le taux débiteur ; La variation de demande de crédit entraine une hausse
du taux débiteur ; Le niveau de l’économie (la croissance économique) impacte
négativement le taux débiteur alors que le taux d’inflation impacte positivement le
taux débiteur.
CONCLUSION GENERALE
Au terme de ce travail dont le titre est « Déterminants du taux débiteur des
banques commerciale en RDC de 2012 à 2018 », nous nous sommes fixés comme
objectif principale, d’analyser les facteurs qui contribuent à la variation du taux
débiteur des banques commerciales. Pour ce faire, notre problématique a tourné autour
d’une question principale reformulée comme suit : Quels sont les différents
déterminants du taux débiteurs des banques commerciales ?
A coté de cette question principale, nous posons des questions spécifiques
suivantes :
 Quel est l'impact des variations du taux directeur et du taux créditeur sur le
taux d'intérêt débiteur des BC en RDC ?
 Le volume de crédit octroyé par les banques commerciales influence le taux
débiteur des BCM en RDC ?
 Quel est l’impact du niveau de l’économie et de l’inflation sur le taux débiteur
des BCM en RDC ?
En référence des question soulevées dans ce travail, nous sommes partis des
hypothèses selon lesquelles :
 Il existe plusieurs facteurs qui concourent à la détermination du taux d’intérêt
débiteur des banques commerciales. Nous citons entre autres : le taux directeur
de la Banque centrale, le taux d’intérêt créditeur, le niveau de crédit octroyé par
les Banques commerciales, le degré de la concurrence, le taux d’inflation, le
taux d’escompte, que la croissance économique.
 Le taux directeur et débiteur influenceraient positivement le taux débiteur ;
 La variation de demande de crédit entraine une hausse du taux débiteur ;
 Le niveau de l’économie (la croissance économique) impacte négativement le
taux débiteur alors que le taux d’inflation impacte positivement le taux débiteur.
La vérification des hypothèses ci-haut, a nécessité la technique documentaire
ainsi que les méthodes comparative, descriptive, et analytiques.
Ainsi pour e qui est de la démarche scientifique, nous avons, dans un premier
temps, énumérer les différents déterminants du taux débiteur des banques
commerciales ainsi la manière dont ils influencent celui-ci. En plus, à partir des
données collectées, nous allons faire l’analyse de corrélation pour capter le sens de
l’influence des variables retenues sur le taux débiteur.
L’analyse de la corrélation montre que le taux directeur et débiteur influencent
positivement le taux débiteur ; le n’est pas corrélé avec le taux débiteur ; Le niveau de
l’économie (la croissance économique) impacte négativement le taux débiteur alors
que le taux d’inflation impacte positivement le taux débiteur. Ceci vient donc
confirmer nos hypothèses de recherche.

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