Biologie Des Organismes Partie Animales 1 PDF

Biologie des Organismes
partie animale
Bileh Mahamoud Bileh
Université de Djibouti
Année universitaire 2018-2019
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Mot de passe : univ
Bileh Mahamoud Bileh (Université de Djibouti) Biologie des organismes partie animale Année universitaire 2018-2019 1 / 61
Sommaire :
1 Chapitre I : Présentation du règne animal
I.1 Définitions
I.2 Classification scientifique traditionnelle
I.3 Classification scientifique phylogénétique
I.4 Plans d’organisation
2 Chapitre II : Les Protozoaires
II.1 Généralité
II.2 La systématique des Protozoaires
3 Chapitre III : Les Spongiaires
Étude d’une éponge simple : Genre Olynthus
4 Chapitre IV : Les Cnidaires
Rappel
Généralités
Symétrie
Anatomie
Cycle de reproduction des cnidaires
Classification
Chapitre I : Présentation du règne animal
I.1 Définitions
Par definition, un organisme est un être vivant capable de se reproduire de façon

autonome et de se former en construisant sa propre matière vivante.
La classification scientifique des espèces (ou la systématique) est un sys-

tème de trie et de classement des organismes vivants selon certains critères.
Ce classement est internationale et établie en latin. Il concerne non seule-

ment les animaux (le règne animal), mais également les végétaux, les champignons
et les bactéries.
Le rôle de la systématique est de trouver les affinités et ressemblances

entre les nombreuses formes animales et ainsi d’établir leur classification.
Dans la classification traditionnelle, les animaux étaient classés selon leur

liens de parenté et leur degrés de ressemblance. De nos jour, et avec les progrès de
la génétique, on utilise la classification phylogénétique (qui se base sur l’ADN).
I.1 Définitions
La classification ou la Systématique est basée sur des lois dont l’étude s’appelle
la Taxonomie ou Taxinomie qui a pour objet de décrire les organismes vivants et
de les regrouper en entités appelées taxons afin de les identifier puis les nommer
et enfin les classer et de les reconnaître.
Selon Ernst Mayr (en 1942),une espèce est définie par une population ou un en-
semble de populations dont les individus peuvent effectivement ou potentiellement
se reproduire entre eux et engendrer une descendance viable et féconde, dans
des conditions naturelles.
Exemple de croisement interspecifique
Le mulet et la mule sont engendrés par un âne (Equus asinus) et une jument (Equus
caballus). Ce sont des hybrides stériles appartenant à la famille des équidés.
I.1 Définitions
Exemple : Equus asinus
Règne : Animalia
å Embranchement : Chordata
å Sous-phylum : Vertebrata
å Classe : Mammalia
å Ordre : Perissodactyla
å Famille : Equidae
å Genre : Equus
å Espèce : asinus
Equus asinus asinus (Linnaeus, 1758)
å Âne domestique
Equus asinus africanus (Fitzinger, 1857)
å Âne sauvage d’Afrique
Equus asinus somalicus (L. Sclater, 1885)
å Âne sauvage de Somalie
Carl von Linné : Naturaliste suédois (1707-1778) : il a répertorié, nommé et classé

de manière systématique l’essentiel des espèces vivantes connues à son époque en
s’appuyant sur ses propres observations comme sur celles de son réseau de corres-
pondants.
Dans le système linnéen, chaque être vivant est désigné

par un nom scientifique qui est un binôme composé :
d’un premier nom qui est le Genre ( 1ère lettre en
majuscule) ;
d’un second nom qui l’Espèce.
Ce binôme est soit souligné soit écrit en italique.
Exemples : Equus asinus.
C’est un nouveau système de classification systématique des êtres vivants (1950,

Willy Hennig, entomologiste allemand), qui pourrait, à plus ou moins long terme,
remplacer la classification traditionnelle.
Autrefois, la classification des espèces se basait sur l’anatomie comparée et

à la paléontologie mais récemment ces deux disciplines ont été complétées par
les apports de la génétique et de la biologie moléculaire : c’est la classification
moderne.
Chapitre I : Présentation du règne animal I
Chapitre I : Présentation du règne animal II
Chapitre I : Présentation du règne animal III
Le règne animal
Il comprend :
le sous-règne des Protozoaires, qui sont des animaux unicellulaires ;
le sous-règne des Métazoaires, qui sont des animaux pluricellulaires.
Les Protozoaires
La première manifestation de l’évolution correspond à l’apparition des Êtres unicel-
lulaires ou Protozoaires.
Ces organismes primitives présentent une variété infinie de formes et colonisent tous
les milieux aquatiques (formes libres) et le milieu biologique (forme commensales,
parasites et symbiotes).
La réalisation des multiples fonctions vitales se fait grâce à l’acquisition ou la dif-
férenciation d’organites particuliers (cils, flagelles,vacuoles digestives ou pulsatiles,
éléments squelettiques, etc.).
Les Métazoaires
À ce stade, ils sont constitués par un nombre variable de cellule dites spécialisées
disposées en feuillets, qui se différencient pour former des tissus puis des organes en
vue d’accomplir des fonctions particulières (locomotion, nutrition, excrétion, etc..).
Les Métazoaires (suite)

Les Métazoaires proviennent d’une cellule-oeuf totipotente.
la segmentation de cette cellule-oeuf conduit à la formation d’une masse
cellulaire pleine (morula).
puis la masse cellulaire pleine va se creusé (cavité de segmentation ou
blastocoele et limitée par une seule assise de blastomères),c’est la blastula.
enfin, la migration et les mouvements relatifs de ces cellules indifférenciées
(gastrulation) transforment la blastula en un germe creux ou gastrula, limité
par une double paroi : stade diploblastique.
La couche cellulaire externe ou feuillet externe porte le nom d’ectoderme ;
la couche cellulaire interne ou feuillet interne porte le nom d’endoderme ;
la cavité interne représente l’intestin primitif ou archentéron de l’embryon et
communique avec l’extérieur par un orifice unique : le blastopore.
L’espace compris entre les 2 feuillets au blastocoele et contient fréquemment
une sorte de gelée (mésoglée).
Les Métazoaires diploblastiques

Chez les Métazoaires les plus primitifs, le développement embryonnaire s’arrête au
stade gastrula ;
il n’existe toujours que deux feuillets : ce sont des diploblastiques ou diblastiques.
Trois embranchement présentent cette organisation : les Spongiaires, les Cnidaires
et les Cténaires.
Les Métazoaires triploblastiques

L’étape ultime de l’évolution des formes animales est caractérisée par
l’apparition d’un troisième feuillet embryonnaire, le mésoderme, qui se
substitue à la mésoglée des organismes diploblastique.
Les organismes Triploblastiques qui, comparativement aux organismes
diplobasltiques :
atteignent un degré plus élevé de complexité ;
acquièrent une symétrie bilatérale avec faces ventrale et dorsale ;
acquièrent une concentration du système nerveux et des organes
sensoriels dans la région antérieure et la différenciation d’organes
complexes.
Néanmoins, selon la destinée du mésoderme, il est possible de scinder les
organismes triploblastiques en deux ensembles distincts, les Acœlomates et
les Cœlomates.
Les Métazoaires triploblastiques Acœlomates

le mésoderme reste compact ; c’est un parenchyme qui, soit comble la cavité
viscérale, soit participe à la formation de muscles et d’organes génitaux.
Ils comprennent les Plathelminthes et les Némathelminthes.
Les Métazoaires triploblastiques Cœlomates

Le mésoderme se fragmente en vésicules creuses, disposées de part et d’autre
du tube digestif. L’ensemble de ces vésicules forme le cœlome.
Le découpage du 3ème feuillet s’accompagne également de la répétition
d’autres organes (excréteurs, ganglions nerveux, etc...) ; c’est la
métamérisation.
Le blastopore de la gastrula qui, chez les diploblastiques, servait à la fois de
bouche et d’anus, devient soit la bouche, soit l’anus. On a donc deux lignées
suivant la destinée du blastopore.
Les Métazoaires triploblastiques Cœlomates Protostomiens

Chez les organismes appartenant à cette lignée évolutive :
le blastopore coïncide avec la bouche et ne donne jamais l’anus ;
le système nerveux comprend une paire de ganglions cérébroides antérieurs et
dorsaux en relation avec une double chaîne ganglionnaire ventrale ; ils sont
Hyponeuriens ;
Les Métazoaires triploblastiques Cœlomates Deutérostomiens

Le blastopore devient l’anus et la bouche est toujours une néoformation.
Chapitre II : Les Protozoaires
II.1 Généralité
Généralité
Les protozoaires sont les premiers animaux (du grec, protôs : premier et
zôon, animal) ;
Ils ont été découverts à la suite de la conception des premiers microscopes
par Leeuwenhoek (1674).
Ce sont des organismes unicellulaires, microscopiques (1 à 100 mm), mobiles
à un stade au moins de leur développement.
Dépourvus de chlorophylle, pigment assimilateur, ils sont fondamentalement
hétérotrophes et se nourrissent, selon les espèces, par osmose (formes
parasites) ou par phagocytose (formes libres ou symbiotiques).
Si par définition, les Protozoaires sont unicellulaires, il y en a qui possèdent
plusieurs dizaines ou centaines de noyaux et constituent des cellules géantes
plurinucléees qu’on appelle plasmodes (Opalines, Foraminifères, etc).
II.1 Généralité
Généralité...suite
Enfin, il existe des Protozoaires pouvant s’associer en colonie composées de
plusieurs cellules. Elles ne peuvent toute fois pas être assimilées à un état
pluricellulaire car toutes les cellules sont semblables (cas des Choanoflagellés).
Les Protozoaires vivant dans les milieux liquides ( eaux salée, douce ou
saumâtre) sont très sensibles aux variations du milieu : ils s’en protègent en
s’enfermant dans une membrane imperméable qu’ils sécrètent. Ils forment
alors des kystes, qui assurent en outre leur dissémination.
A ce jour, on compte environ 65 000 espèces, dont 10 000 sont parasites, 30
000 sont des espèces fossiles, 25 000 ont une vie libre (eau douce ou salée).
La classification présentée ci-dessous est fondée sur une révision générale publiée en
1980 par la « Society of Protozoologists ». Le sous-règne des protozoaires est com-
pose de 7 phylums : Sarcomastigophora, Apicomplexa, Microspora, Myxozoa,
Ciliophora, Labyrinthomorpha, Ascetospora.
Phylum I : Sarcomastigophora
Ce sont des Protozoaires qui ont soit des flagelles, soit des pseudopodes, soit les
deux formations à la fois au cours d’une phase de leur cycle vital.
Les Choanoflagellés
Ce sont des Protozoaires de petite taille ayant une collerette apicale formée de
longues microvillosités accolées, au centre de laquelle émerge un long flagelle ;
Les bactéries attirées par les mouvements flagellaires sont capturés par de petits
pseudopodes formés au dessus de cette collerette puis absorbées par phagocytose.
Il se forme une vacuole digestive qui grâce aux enzymes digèrent les aliments.
Les Choanoflagellés sont fixés par un long pédoncule et protégés par une loge
gélatineuse qu’ils sécrètent. Ils peuvent aussi vivre en colonie.
Les Choanoflagellés
Les Trypanosomidés
Ils possèdent un long flagelle, dirigé vers l’avant, qui adhère au corps, formant ainsi
une membrane ondulante qui est une simple prolongement cytoplasmique.
Ce sont des parasites hétéroxènes dont le cycle de développement exige le passage
par 2 hôtes.
Exemple de Trypanosomidés
Trypanosoma gambiense est un parasite qui provoque La trypanosomiase hu-
maine africaine ou maladie du sommeil.
Ce parasite est transmis par la mouche tsé-tsé (Glossina palpalis).
Il se multiplie dans les ganglions lymphatiques puis gagne le plasma sanguin et
le liquide céphalo-rachidien.
Sa présence se traduit d’abord par une période de fièvres puis par une autre période
se caractérisant par des troubles de type nerveux qui vont entraîner la mort.
Les mouches se contaminent en aspirant le sang d’un porteur de germe à trypano-
some.
Une glossine est infectieuse 18 mois après sa prise de sang et le reste toute sa vie.
Figure – T. gambiense sur un frottis sanguin

Figure – Glossina palpalis
Les Rhizopodes
Les Rhizopodes forment un ensemble hétérogènes, qui se caractérisent par la
faculté d’émettre des prolongements cytoplasmiques (pseudopodes) servant à la
locomotion et à la capture des proies.
Certains présentent une thèque protectrice comme les Foraminifères alors que
d’autres, comme les Amibes en sont dépourvues.
Exemple d’Amibe
l’amibe protée (Amoeba proteus) est une espèce de grande taille (300 à 500 mm
de long) qui mène une vie libre dans les mares et à la surface des eaux stagnantes.
Son cytoplasme est subdivisé en 2 zones :
un ectoplasme granuleux, dense et d’épaisseur variable qui est a un
plasmagel dépourvu d’organite ;
un endoplasme centrale et fluide qui est un plasmasol contenant de
nombreuses inclusions(mitochondries, etc...)
Exemple de Foraminifère
les Foraminifères sont des Rhizopodes essentiellement marins, benthiques ou
planctoniques, dont le cytoplasme est protégé par une coque ou test percé d’un ou
plusieurs orifices par lesquelles sortent des pseudopodes fins.
Leur cycle de développement présente généralement, en alternance, une phase de

multiplication asexuée et une phase de reproduction sexuée.
Les Actinopodes
Ce sont organismes marins, libres et souvent planctoniques, au corps
généralement sphérique ;
leurs pseudopodes et leurs axopodes ont une disposition radiaire (axopodes
rigide et pourvus d’un axe microtubulaire) ;
squelette constitué de matière organique, de silice ou sulfate de strontium ;
Ils présentent un endoplasme et un ectoplasme distincts ;
Ils se nourrissent de petits organismes vivants qu’ils capturent par leurs
pseudopodes ;
Ils existent 3 classes : les Acanthaires, les Radiolaires et les Heliozoaires.
Phylum II : Apicomplexa
Les représentants de l’ancien embranchement des Sporozoaires sont désormais re-
partis en 4 phylums : Apicomplexa, Microspora, Myxozoa et Ascetospora.
Tous sont caractérisés, à l’échelle ultrastructurale, par la présence d’un complexe
apical (ensemble d’organites complexes spécialisés impliqué dans la pénétration de
la cellule hôte).
Toutes les espèces de ce phylum sont des parasites.
Les Coccidies
Ce sont des parasites d’invertébrés et de vertébrés ;
L’alternance des cycles asexué et sexué a lieu chez un même hôte (Coccidies
monoxènes) ou chez 2 hôtes différents (Coccidies hétéroxènes) ;
Ces coccidies sont sanguinicoles ;
La schizogonie se déroule dans les hématies des vertèbres et la gamogonie
chez un Diptère piqueur ;
Exemple de Coccidie : Plasmodium falciparum.
Figure – Cycle évolutif de Plasmodium

Chapitre III : Les Spongiaires
Introduction
SPONGIAIRE du latin spongia=éponge.
Ce sont des Métazoaires diploblastiques
dont le développement est bloqué au stage
gastrula.
Ils sont donc l’embranchement le moins
évolués des Métazoaires.
Ce sont des animaux aquatiques,
essentiellement marins, répandus dans
toutes les mers, à toutes les profondeurs.
Ce sont des animaux marins formés de
cellules faiblement liées (ce ne sont pas de
veritable tissus).
Ce sont des organismes Fixés et Filtreurs.
On dénombre environ 5000 espèces.
Une seule famille les Spongilidae vit en
eau douce.
Introduction...suite
Ils sont connus aussi sous le nom de porifère (Latin porus (pore) et ferare
(porter) ) ;
Ils constituent l’embranchement le moins évolué des métazoaires, à la
frontière entre le monde des protozoaires et le véritable monde des
métazoaires ;
Apparues il y a probablement près de 700 millions d’années, au Précambrien,
les éponges sont formées de cellules faiblement liées entre elles, qui ne
forment pas de véritables tissus, contrairement aux animaux plus évolués ;
En l’absence de véritable tissus, et donc d’organes spécialisés, toutes les
fonctions vitales sont assurées par des cellules plus ou moins spécialisées
(avantage de l’éponge par rapport au protozoaire qui doit assurer l’ensemble
des fonctions vitales avec son unique cellule).
Organisation des Spongiaires
Dans son type d’organisation le plus simple, type
Ascon, l’éponge ressemble à une petite outre
fixée à sa base. Les parois sont percées d’une
multitude de pores et sur le sommet s’ouvre un
large orifice, l’oscule.
Les éponges se nourrissent en filtrant l’eau.
L’eau rentre par les pores inhalant, est filtrée,
puis ressort par l’oscule.
Les éponges ne possèdent pas d’organe, la cir-
culation de l’eau, la capture des aliments et la
digestion sont assurées par des types de cellules.
Ce sont des Métazoaires diploblastiques (2
feuillets) :
feuillet externe ou ectoderme ;
feuillet interne ou endoderme ;
Ces deux feuillets sont séparés par une couche :
la mésoglée.
Le feuillet externe ou Ectoderme :

est constitué de cellules
aplaties, les
PINACOCYTES.
protège l’éponge du monde
extérieur.
.
Le feuillet interne ou Endoderme

L’endoderme est tapissé par les
CHOANOCYTES
les choanocytes, ou cellules à
collerette, assurent le mouvement
de l’eau dans le corps de l’éponge.
Ils jouent également un rôle dans la
capture des particules alimentaires ;
La MESOGLÉE
C’est une sorte de gelée, substance
gélatineuse.
On y trouve les Amoébocytes.
Les Amoébocytes, évolue vers de nom-
breux types :
les Collencytes, qui sécrètent la
MESOGLÉE elle-même ;
les Scléroblastes, qui sécrètent les
SPICULES ;
les Gonocytes, qui assurent la
fonction sexuelle.
.
La MESOGLÉE
On y trouve AUSSI les spicules qui
est le "squelette " de l’éponge .
Ces spicules sont des petites pièces
de calcaire ou de silice, et/ou de
fibres de spongine, une protéine tres
resistante
La MESOGLÉE
Le type ASCON (peu fréquent),
le type SYCON,
le type LEUCON.
Chapitre IV : Les Cnidaires
Rappel
Arbre phylogénétique
simplifié de la vie
Généralités
Les Cnidaires sont des Métazoaires

diploblastiques, aquatiques et presque tous
marins. Ils sont sous deux formes :
benthique ( fixés sous forme de polype) ;
planctonique (libre sous forme méduse).
chez certaines espèces, le cycle biologique possède
deux stades (stade polype et stade méduse) ;
Ils ont un seul orifice entouré de tentacules et une
morphologie inversé ;
Ils possèdent tous des tentacules munis de cellules
urticantes appelées cnidoblastes produisant des
toxines.
Ils n’ont pas de tête, pas de yeux, pas de système
respiratoire ni de système circulatoire ;
ils ont un système nerveux primitifs : des neurones
qui sont situés entre les deux couches dermiques.
Symétrie
Symétrie radiale : Orifice central faisant office de bouche et d’anus.
Anatomie
Anatomie
Anatomie
Anatomie
L’Ectoderme
cellules myoepitheliales , possèdent des myofibrilles contractiles assurant la
contraction de l’hydre au moindre choc ;
cellules interstitielles, sont totipotentes (peuvent remplacer tous les types
cellulaires) ;
cellules sensorielles, neuroepitheliales avec un cil apical et des
prolongements qui connectent les neurones ;
des Cnidoblastes (ou nématoblaste) pour la défense et la capture des
proies.
Anatomie
Anatomie
Les Cnidoblastes
Le Cnidaire possède un caractère propre, une cellule spécialisée, le
cnidoblaste (ou le nématoblaste), appareil venimeux servant à la défense et
à la capture des proies ;
La cellule est composée d’un filament urticant, le Cnidocyste, enroulé autour
d’un axe et baignant dans une substance toxique qui sera injectée dans les
tissus de l’intrus ou de la proie. C’est la stimulation du Cnidocil qui provoque
un signal électrique engendrant le déroulement rapide (3 millisecondes) du
cnidocyste ;
Il ne sert qu’une seule fois ; lorsque le cnidocyste s’est ouvert et que le venin
a été évacué à l’extérieur, le cnidoblaste meurt et est remplacé par un autre,
issu d’une cellule interstitielle ;
Les cnidoblastes sont nombreux au niveau des tentacules ;
30 types de cnidoblastes ont été décrits.
Anatomie
La Mesoglée
Elle contient des cellules nerveuses très primitives dont les prolongements anasto-
moses forment un réseau entre elles.
L’Endoderme
cellules glandulaires, dont la sécrétion déversée dans la cavité gastrale
permet la digestion extra-cellulaire.
cellules épithelio-musculaires flagellées, elles phagocytent les proies
préalablement dissociées par digestion externe dans la cavité gastrale ;
cellules sensorielles, entre les précédents ;
Anatomie
Le cycle de vie des cnidaires est formé de deux phases en alternance :

la phase polype, asexuée, qui par bourgeonnement donne naissance à des
méduses nageuses et sexuées ;
la phase méduse qui produit des cellules reproductrices qui, après
fécondation, donne une larve ciliée avec une bouche (blastopore) et cavité
(archantéron) qu’on appelle planula. Cette planula, au bout de quelques
jours tombent sur le fond pour donner un polype, premier élément d’une
future colonie. exemple : Obelia geniculata
Classification
Chapitre V : Les Cténaires
Rappel
Arbre phylogénétique
simplifié de la vie
Généralités
Les Cténaires sont également connus sous le

nom de aussi Cténophores ;
Ce sont des Métazoaires diploblastiques ;
Leur organisation et leur développement les
rapproches des Cnidaires et des
Turbellariés ;
les Cténaires sont marins, transparents,
libres, pélagiques et carnivores ;
On les retrouve dans les grands profondeurs
jusqu’à 3000m ;
Leur corps a la forme d’un sac dont l’orifice
unique cumule les fonctions buccale et anale ;
Il existe de manière générale 2 formes de
Cténaires :
les Cténaires tentaculés ;
les Cténaires nus (sans tentacules).
Anatomie
L’Ectoderme
Le feuillet externe est caractérisé par la présence :
de cellules à propretés adhésives, les

colloblastes ;
de groupes de cellules ciliés ou "palettes
natatoires" disposés en 8 rangés
longitudinales : peignes ou cténidies ;
Remarque : La présence de palettes ciliées
ou peignes est un caractère propre des
Cténaires (Cténophore = porteur de
peignes) :
Ce sont plusieurs rangées sur l’épiderme de
cellules ciliées possédant des longs cils ;
Le battement de ces cils est asynchrone, il
crée des vagues de mouvement qui
permettent la nage.
Anatomie
La Mesoglée
La mésoglée est epaisse et riche en eau. Elle contient
des cellules contractiles d’origine ectodermique.
Chez les Cténaires, on assiste à une complexification
du système neuromusculaire avec des cellules mus-
culaires d’origine ectodermique qui baignent à l’inté-
rieur de la mésoglée. La mésoglée n’est donc pas aussi
acellulaire.
L’Endoderme
Le feuillet interne limite une cavité gastrale complexe
ou "cavité gastro-vasculaire" à fonction digestive et
respiratoire.
Statocyste
Au pôle oppose à la bouche se trouve un organe que
l’on pense participer au maintien de la direction et de
l’équilibre. Le Statocyste n’est pas un caractère propre
aux Cténaires.

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Bileh Mahamoud Bileh

Année universitaire 2018-2019

Par definition, un organisme est un être vivant capable de se reproduire de façon

La classification scientifique des espèces (ou la systématique) est un sys-

Ce classement est internationale et établie en latin. Il concerne non seule-

Le rôle de la systématique est de trouver les affinités et ressemblances

Dans la classification traditionnelle, les animaux étaient classés selon leur

Exemple : Equus asinus

Carl von Linné : Naturaliste suédois (1707-1778) : il a répertorié, nommé et classé

Dans le système linnéen, chaque être vivant est désigné

C’est un nouveau système de classification systématique des êtres vivants (1950,

Autrefois, la classification des espèces se basait sur l’anatomie comparée et

Les Métazoaires (suite)

Les Métazoaires diploblastiques

Les Métazoaires triploblastiques

Les Métazoaires triploblastiques Acœlomates

Les Métazoaires triploblastiques Cœlomates

Les Métazoaires triploblastiques Cœlomates Protostomiens

Les Métazoaires triploblastiques Cœlomates Deutérostomiens

Figure – T. gambiense sur un frottis sanguin

Leur cycle de développement présente généralement, en alternance, une phase de

Figure – Cycle évolutif de Plasmodium

Le feuillet externe ou Ectoderme :

Le feuillet interne ou Endoderme

Les Cnidaires sont des Métazoaires

Symétrie radiale : Orifice central faisant office de bouche et d’anus.

Le cycle de vie des cnidaires est formé de deux phases en alternance :

Les Cténaires sont également connus sous le

de cellules à propretés adhésives, les

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