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2020-2021
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Plan de cours
OBJECTIF :
Etudier le comportement et la résistance des matériaux aux phénomènes
d’endommagement les plus courants, à savoir : la fatigue, l’usure et la corrosion.
PREACQUIS:
• Matériaux métalliques
• Traitements thermiques
• Choix des matériaux
• Résistance des matériaux
CONTENU :
Chapitre I : Tenue à la fatigue
Chapitre II : Tenue à l’usure
Chapitre III : Tenue à la corrosion
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Introduction
Les exigences de qualité, coût et sécurité, de plus en plus sévères, font de la tenue en
service des pièces et structures mécaniques une des priorités des ingénieurs et techniciens.
Ceci s’impose au stade de la conception, de l’exploitation et de maintenance de tout
système mécanique.
Les phénomènes d’endommagement des matériaux par fatigue, usure et corrosion sont
très fréquents et dangereux, et ils sont d’autant plus graves qu’ils interviennent
accidentellement et peuvent avoir des conséquences économiques et sociales
préjudiciables.
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Chap. I – Tenue à la fatigue
SOMMAIRE
1) Généralités sur la fatigue des matériaux
2) Exemples de pièces sollicitées à la fatigue
3) Différents stades de l’endommagement par fatigue
4) Essais de fatigue
5) Facteurs d’influence
6) Calcul de la tenue à la fatigue uni-axial
7) Amélioration de la tenue à la fatigue
8) Bibliographie
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Chap. I – Tenue à la fatigue
1) Généralités sur la fatigue des matériaux
On appelle fatigue la modification des propriétés d’un matériau par l’application d’un effort périodique
qui peut conduire à la rupture de la pièce constituée de ce matériau après un certain nombre de cycles.
• Phénomène dangereux, rencontré pour la première fois en 1842 lorsque la rupture d’un essieu
provoque la catastrophe ferroviaire de Meudon en France en faisant 60 victimes.
• En 1847, August Wöhler a montré que la rupture par fatigue peut se produire pour des contraintes
apparentes relativement faibles (<Rm, et même <Re) lorsqu’elles sont répétées un grand nombre de
fois. Il a mis en évidence l’existence d’une contrainte admissible (appelé limite d’endurance) au deçà
de laquelle la rupture de peut avoir lieu.
• En tant que mode de dégradation, la fatigue est associée à 50 à 90% des cas de défaillance des
pièces et des structures mécaniques.
• Il est donc important de prendre en compte ce phénomène dans la conception des systèmes
mécaniques.
Rupture d’un
vilebrequin par fatigue
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Chap. I – Tenue à la fatigue
1) Généralités sur la fatigue des matériaux
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Chap. I – Tenue à la fatigue
2) Exemples de pièces sollicitées à la fatigue
La majorité des composants mécaniques critiques se
ruine sous des efforts cycliques. On peut prendre
comme exemples :
• arbres de transmission,
• engrenages,
• essieux de wagons,
• ressorts à lames,
• ressorts à spirale,
• bielles et vilebrequins,
• ailes d’avions,
• bras de suspension d’une automobile,
Cas des ailes d’avions qui sont sollicitées à
• structures métalliques (ponts, charpentes, …).
des chargements de fatigue pendant toutes
phases de vol.
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Chap. I – Tenue à la fatigue
3) Différents stades de l’endommagement par fatigue
L’examen macroscopique d’une surface de rupture par fatigue fait ressortir généralement trois zones :
• Un site d’amorçage : Il est généralement identifiable par la présence de lignes radiales et
convergeant vers un même point situé en surface.
• Une zone de propagation stable : Cette zone présente un aspect lisse et plus ou moins mat, et se
caractérise souvent par la présence des lignes d’arrêt concentriques.
• Une zone de rupture finale : Enfin, la rupture finale se distingue par un aspect plus brillant et
granuleux suivant le matériau.
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Chap. I – Tenue à la fatigue
3) Différents stades de l’endommagement par fatigue
Comparaison de deux faciès de rupture par fatigue sous flexion rotative et sous flexion plane.
Mise évidence des amorces multiples en surface.
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Chap. I – Tenue à la fatigue
3) Différents stades de l’endommagement par fatigue
Les examens microscopiques montrent pour les métaux ductiles que l’amorçage des fissures de fatigue
est dû à des glissements plastiques cycliques des plans cristallographiques suivant un angle de 45° par
rapport à la contrainte de traction appliquée.
Ces glissements cycliques ont lieu en surface des zones entaillées et conduisent à l’apparition des
bandes de glissement persistantes (PSB), constitués d’intrusions et d’extrusion.
Ces bandes de glissement vont donner naissance à des microfissures de fatigue dans un certain nombre
de grains et ce même si la contrainte macroscopique est inférieure à la limite d’élasticité.
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Chap. I – Tenue à la fatigue
4) Essais de fatigue
4.1) Buts
Conduits en laboratoire sur des éprouvettes de petites dimensions sous des chargements
simples ou complexes en utilisant des machines de fatigue standards.
Il existe à l’échelle industrielle des machines spéciaux, très onéreuses, destinées à tester
des composants réels tels que les ressorts à lames.
Les essais d’endurance ont pour buts de :
Comprendre le phénomène de fatigue (mécanismes, stades d’endommagement, …) ;
Déterminer la courbe d’endurance :
Développer des critères d’endurance ;
Evaluer l’influence de certains paramètres (géométrie, chargement, traitement de
surface, ...) sur le comportement en fatigue ;
Déterminer la limite d’endurance d’un matériau donné.
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Chap. I – Tenue à la fatigue
4) Essais de fatigue
4.2) Machines d’essais de fatigue simple
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Chap. I – Tenue à la fatigue
4) Essais de fatigue
4.3) Conditions de préparation des éprouvettes de fatigue
L’ensemble des éprouvettes utilisées lors des essais de fatigue doivent être sensiblement
identiques, c’est-à-dire :
• de même origine métallurgique,
• de même géométrie nominale,
• usinées dans les mêmes conditions,
• ayant subi le même traitement thermique,
• et situées dans le même environnement.
Lorsqu’il s’agit de déterminer des caractéristiques intrinsèques d’un métal en fatigue, il est
nécessaire de préparer une série d’éprouvettes très lisses afin de réduire le plus possible
l’influence de l’état de surface de l’éprouvette sur le processus de fatigue.
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Chap. I – Tenue à la fatigue
4) Essais de fatigue
4.4) Cycles des sollicitations uni-axiales
i. Définition d'un cycle de sollicitation
La contrainte prise en compte au cours de l’essai de fatigue est une contrainte nominale. Calculée par
rapport à la section nette de l’éprouvette à l’aide des formules de la RDM en élasticité.
Elle ne fait pas intervenir la concentration de contrainte due à des entailles, ou à d’autres causes. La
contrainte normale est exprimée par s et la contrainte de torsion par t.
Les contraintes périodiques appliquées sont en général sinusoïdales. Alors, le cycle de chargement est
essentiellement déterminé par l’amplitude de contrainte sa et la contrainte moyenne sm.
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Chap. I – Tenue à la fatigue
4) Essais de fatigue
4.4) Cycles des sollicitations uni-axiales
ii. Classification des cycles de sollicitations
Le rapport de charge R défini R = smin / smax constitue un paramètre caractéristique pour classifier les
chargements utilisés.
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Chap. I – Tenue à la fatigue
4) Essais de fatigue
4.5) Courbe de Wöhler (ou courbe S-N)
(i) Description de la courbe de Wöhler
L’essai de fatigue la plus courante est celui de « flexion rotative », par lequel une
éprouvette normalisée est soumise à un moment fléchissant d’intensité constant, mais
qui, à cause de la rotation de l’éprouvette, entraine une variation sinusoïdale de la
contrainte avec une fréquences constante.
Plusieurs éprouvettes sont nécessaires pour déterminer la résistance à la fatigue du
matériau. Chaque éprouvette est soumise à un niveau donné de contrainte, et on
enregistre le nombre de tours nécessaires pour causer la rupture.
On peut ainsi tracer une courbe expérimentale appelée courbe de Wöhler ou courbe S-N
(Stress-Number of cycles) représentant les variations de la contrainte maximale des cycles
en fonction du nombre de cycles à la rupture N rapporté à une échelle logarithmique.
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Chap. I – Tenue à la fatigue
4) Essais de fatigue
4.5) Courbe de Wöhler
(i) Allure générale
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Chap. I – Tenue à la fatigue
4) Essais de fatigue
4.5) Courbe de Wöhler
(ii) Description de la courbe de Wöhler
Sur la courbe de Wöhler, on peut distinguer trois domaines :
Domaine de fatigue oligocyclique (I), obtenu sous fortes contraintes mais à un nombre
de cycles à la rupture (Nr) relativement faible allant de 1/4 à 105. Quand elle survient, la
rupture est généralement précédée d’une déformation plastique notable.
Domaine d’endurance limitée (II), c’est le domaine de fatigue habituellement
considéré. La rupture apparaît après un nombre limité de cycles (105 à 107) sans être
précédée d’une déformation plastique d’ensemble, mesurable.
Domaine d’endurance illimitée (III), (appelé aussi domaine de fatigue polycyclique).
Pour les contraintes maximales appliquées, la durée de vie peut être considérée
comme supérieure à celle envisagée pour les pièces métalliques Nr > 107 ou 108, selon
la position de la limite d’endurance.
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Chap. I – Tenue à la fatigue
4) Essais de fatigue
4.5) Courbe de Wöhler
(ii) Description de la courbe de Wöhler
La tendance incurvée de la courbe de Wöhler a conduit à penser qu’il existait une asymptote
appelée limite d’endurance en deçà de laquelle la rupture ne peut se produire. (dans les cas
habituels tels que les aciers ferritiques).
D’ailleurs le temps ne permet pas d’aller raisonnablement au-delà de 109 cycles (à 100 Hz cela
représente déjà 4 mois).
En pratique, on définit donc une limite d’endurance pour une sollicitation donnée (en général,
notée sD) à 107 cycles ou 108 cycles le plus souvent.
Cependant la détermination de la limite d’endurance pose un problème particulier par suite
du caractère aléatoire des ruptures de fatigue.
C’est pour cette raison que l’on fait appel à des méthodes (méthode d’escalier, …) statistiques
qui permettent de déterminer la limite d’endurance avec une probabilité de survie donnée.
Plus cette probabilité est élevée plus la pièce étudiée est en sécurité.
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Chap. I – Tenue à la fatigue
4) Essais de fatigue
4.5) Courbe de Wöhler
(iii) Aspect probabiliste des courbes de Wöhler
La dispersion des résultats est très importante. On distingue trois types de causes de cette dispersion :
• au matériau (comme la présence d’inclusions ou d’hétérogénéités dans le matériau) ;
• à la préparation des éprouvettes (usinage et traitements thermiques) ;
• aux conditions expérimentales d’application des efforts.
Ces causes étant multiples, on constate que les résultats expérimentaux obéissent à une répartition
gaussienne (loi normale). On trace donc des courbes d'iso-probabilité de rupture. Les courbes les plus
couramment tracées sont celles à 50% et 90% de probabilité de rupture.
Compte tenu de la dispersion un grand nombre d’essais est nécessaire à l’obtention d'une courbe de
Wöhler fiable (une centaine d’essais).
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Chap. I – Tenue à la fatigue
4) Essais de fatigue
Cette dernière est la plus utilisée, elle permet d’estimer avec une bonne précision la limite
d’endurance (σD) et de son écart-type (s) en utilisant un lot de 10 à 40 éprouvettes.
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Chap. I – Tenue à la fatigue
4) Essais de fatigue
4.5) Courbe de Wöhler
(v) Modélisation de la courbe d Wöhler
Le modèle de Basquin (1910) permet d’approximer linéairement la partie de la courbe (103
< N < 107 cycles) en utilisant l’échelle logarithmique décimale.
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Chap. I – Tenue à la fatigue
4) Essais de fatigue
4.5) Courbe de Wöhler
(v) Modélisation de la courbe d Wöhler
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Chap. I – Tenue à la fatigue
5) Facteurs d’influence
Les facteurs qui influencent la fatigue sont nombreux, on peut noter par exemple :
les paramètres intrinsèques au matériau : microstructure, composition, taille de grains
(celle-ci devra être la plus petite possible pour améliorer les performances en fatigue)
la forme du chargement,
la concentration de contraintes,
l’état de surface,
la taille de l’éprouvette ou de la pièce : en effet la probabilité de trouver un défaut de
surface ou un défaut interne critique est plus grande si le volume de matière est plus
grand,
la fréquence (on peut cependant extrapoler, peu d'effet tant qu'on n'échauffe pas, 100 -
150 Hz limite pour les métaux, quelques Hz pour les polymères),
les contraintes résiduelles,
la température,
l’environnement (vide, atmosphère oxydante),
En ce qui suit, on va présenter les formules et les abaques empiriques d’estimation de ces
facteurs, fournis par le Centre Technique des Industrie Mécanique (CETIM).
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Chap. I – Tenue à la fatigue
5) Facteurs d’influence
5.1) Influence de la nature et des caractéristiques mécaniques du matériau
De nombreux auteurs ont cherché d’exprimer la résistance à la fatigue (sD) en fonction des
caractéristiques en traction (Re, Rm, A%,…) pour un type de matériau donné (aciers, alliages
d’aluminium, etc.).
Cas des aciers : Pour les aciers, le CETIM a établi un abaque probabilisé pour la valeur de sD en flexion
rotative avec la limite statique de rupture Rm.
La limite d’endurance à 107 cycles est souvent estimé (valeur moyenne, à 50% de probabilité) à la moitié
de la résistance mécanique à la traction.
Cas des alliages d’aluminium : On peut citer, pour la limite de fatigue à 108 cycles, les valeurs
minimales suivantes :
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Chap. I – Tenue à la fatigue
5) Facteurs d’influence
5.2) Influence de la contrainte moyenne
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Chap. I – Tenue à la fatigue
5) Facteurs d’influence
5.2) Influence de la contrainte moyenne
Plusieurs modèles mathématiques ont été proposées pour prédire l’effet de sm sur la limite
d’endurance, à partir du résultats expérimentaux.
Le modèle de Goodman est le plus utiliser. La variation de la limite d’endurance (sa = f(sm))
est donné par une droite dont l’expression est :
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Chap. I – Tenue à la fatigue
5) Facteurs d’influence
(3) Influence du type de sollicitation
Lorsque l’on mesure la limite de fatigue d’un matériau avec des éprouvettes d’un type
usuel, on n’obtient pas la même valeur (toujours avec sm = 0) en flexion rotative (essai le
plus courant) qu’en flexion plane ou en traction-compression, ou en torsion.
Facteurs de passage Kp
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Chap. I – Tenue à la fatigue
5) Facteurs d’influence
(4) Influence de la dimension (effet d’échelle)
Si le volume de la pièce augmente sD diminue
Facteurs d’échelle Ke
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Chap. I – Tenue à la fatigue
5) Facteurs d’influence
(5) Influence de l’état de surface
Les pièces mécaniques rugueuses se rompent plus rapidement que les pièces parfaitement
polies les fissures de fatigue s’amorcent à la surface avant de conduire à la rupture.
• la rugosité totale Rt
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Chap. I – Tenue à la fatigue
5) Facteurs d’influence
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Chap. I – Tenue à la fatigue
5) Facteurs d’influence
(6) Influence de l’entaille
ENTAILLE une discontinuité imposée dans la forme de la pièce.
EFFET D’ENTAILLE sur une pièce la création de « concentration de contraintes » locales.
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Chap. I – Tenue à la fatigue
5) Facteurs d’influence
• Facteur de concentration de contrainte
Rapport de la contrainte maxi. à fond d’entaille à la contrainte nominale dans la section nette :
• smax : calculable par la méthode des éléments finis (MEF) ou mesurable par photoélasticité.
• snom : calculable à l’aide des formules de RDM.
Kt est un paramètre qui dépend uniquement de la sollicitation et de la géométrie de la pièce (ABAQUES).
Le comportement de la pièce est supposé « élastique linéaire ».
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Chap. I – Tenue à la fatigue
5) Facteurs d’influence
Facteur effectif de concentration de contrainte
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Chap. I – Tenue à la fatigue
5) Facteurs d’influence
Facteur effectif de concentration de contrainte
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Chap. I – Tenue à la fatigue
6) Calcul de la la limite d’endurance en chargement uniaxial
Cas des sollicitations avec contraintes moyennes (sm 0)
On détermine le diagramme corrigé de GOODMAN
Point A : l’ordonnée ou point A (anciennement σD0) se déplace jusqu’à la valeur σD1 :
Point B : seule l’entaille a une influence sur l’abscisse du point B (anciennement Rm). Celui-
ci se déplace jusqu’à la valeur : Rm/Kt
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Chap. I – Tenue à la fatigue
6) Calcul de la la limite d’endurance en chargement uniaxial
Cas des sollicitations avec contraintes moyennes (sm 0)
Calcul du facteur de sécurité :
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Chap. I – Tenue à la fatigue
7) Amélioration de la tenue à la fatigue
Dans le cas d’une rupture par fatigue, la fissure commence en général en surface.
Pour améliorer la tenue à la fatigue d’une pièce ou d’une structure mécanique, on a recours à
consolider son état de surface par un traitement superficiel qui permet d’introduire deux effets
bénéfiques :
Durcissement d’une couche superficielle ( HV)
Un champ de contrainte résiduelle de compression (sR < 0).
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Chap. I – Tenue à la fatigue
7) Amélioration de la tenue à la fatigue
7.3) Traitement par galetage
Le galetage consiste à plastifier une couche superficielle de la pièce en faisant rouler sur la traiter un
galet sous forte charge. Ce procédé est très utilisé pour le traitement des congés de raccordement, en
particulier sur les vilebrequins pour augmenter leur résistance à la fatigue et obtenir des durées de vie
supérieures à 109 cycles.
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Chap. I – Tenue à la fatigue
7) Amélioration de la tenue à la fatigue
7.4) Génération des Contraintes Résiduelles
Contraintes statiques auto-équilibrées existant dans un système isolé de température uniforme et en
l’absence de tout chargement extérieur. La répartition des contraintes résiduelles résulte de l’équilibre
mécanique entre la zone déformée plastiquement et le reste de la section déformée élastiquement.
La génération des CR dans une couche superficielle de la pièce se fait en 3 étapes successives :
Trajet O-A : La déformation élasto-plastique par extension d’une couche superficielle de la pièce
Trajet A-B : Retour élastique de la couche superficielle en gardant la déformation plastique induite.
Trajet B-C : le cœur de la pièce (partie massive) impose à la couche plastifiée un retour à une
déformation totale quasi nulle (condition de comptabilité des déformations). Ceci conduit à la
génération des contraintes résiduelles de compression assez importantes (CR<0) en surface et des
contraintes résiduelles assez faibles (CR>0) en sous-couche. Pour les pièces grenaillées : CR Re/2.
Plastification de tension sR
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Profondeur
Chap. I – Tenue à la fatigue
7) Amélioration de la tenue à la fatigue
7.5) Influence des Contraintes résiduelles sur la tenue à la fatigue
Lorsqu’une pièce est soumise à un champ de contraintes résiduelles auquel est superposé un champ
de contraintes cyclique la contrainte réelle à laquelle sera soumise la pièce sera exprimée par :
sa
moyenne totale