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Antoine Drouin
Septembre 2011
1 Exercice
Soit le système représenté par le schéma bloc suivant :
λ1 = −1 λ2 = −2
1
IENAC-S10 Systèmes linéaires 2
La matrice de passage dans la base modale est obtenue par concaténation des vecteurs
propres
1 0
P =
1 1
Nous avons besoin de son inverse pour calculer B̃
−1 1 1 0
P = adj(P ) =
det(P ) −1 1
Il vient donc
−1 0 1
Λ = P −1 AP = B̃ = P −1 B =
0 −2 0
1 0
C̃ = CP = D̃ = D
1 1
2 Exercice
Soit le circuit électrique décrit par le schéma suivant dans lequel u représente l’entrée et v la
sortie :
IENAC-S10 Systèmes linéaires 3
Les lois électriques régissant le circuit conduisent au système d’équations différentielles suiv-
ant : ( u = Li˙ + v
2
u = Li˙3 + Ri3 + v
i2 + i3 = C v̇
En éliminant i2 et i3 du système, il vient :
3 Exercice
Soit un système dynamique dont la sortie y ∈ < et l’entrée u ∈ < satisfont l’équation
différentielle
y (0)
y (1)
X=
y (2)
y (3)
il vient
0 1 0 0 0
0 0 1 0 0
A=
0
B=
0 0 1 0
−a0 −a1 −a2 −a3 1
C= 1 0 0 0 D= 0
2. En supposant y(0) = y (1) (0) = y (2) (0) = y (3) (0) = 0, calculez la fonction de transfert du
système, directement, puis en utilisant la représentation d’état.
Méthode directe
L(y (4) (t) + a3 y (3) (t) + a2 y (2) (t) + a1 y (1) (t) + a0 y (0) (t)) = L(u(t))
(p4 + a3 p3 + a2 p2 + a1 p1 + a0 p0 )y(p) = u(p)
d’ou
1
F (p) =
(p4 + a3 p3 + a2 p2 + a1 p1 + a0 p0 )
Il nous faudrait maintenant calculer (pI − A)−1 , sans doute en calculant le déterminant et la
matrice adjointe de (pI − A), l’obtention de cette dernière constituant un calcul fastidieux.
Nous remarquons que les positions des zéros dans B et C sont telles que seul le terme
d’indices (1, 3) de la matrice adjointe nous interesse.
IENAC-S10 Systèmes linéaires 5
p −1 0 0
0 p −1 0
(pI − A) =
0 0 p −1
a0 a1 a2 p + a3
p −1 0 −1 0 0
det(pI − A) = p.det( 0 p −1 ) − a0 .det( p −1 0 )
a1 a2 p + a3 0 p −1
det(pI − A) = p(p(p(p + a3 ) + a2 ) + a1 ) + a0
det(pI − A) = p4 + a3 p3 + a2 p2 + a1 p + a0
Le terme d’indice (1, 3) de la matrice adjointe est le coffacteur d’indice (3, 1) de (pI − A),
soit
−1 0 0
det( p −1 0 ) = 1
0 p −1
Il vient donc
1
Y (p) = U (p)
(p4 + a3 p3 + a2 p2 + a1 p1 + a0
Ce qui est conforme au résultat obtenu par la transformation directe de l’équation
différentielle.
4 Exercice
−1 0 0
Ẋ = 0 −4 3 X
0 −1 0
1. Déterminez la matrice de transition du système de manière directe, puis en utilisant la
transformée de Laplace.
Méthode directe
D’aprés le cours ( et on démontre facilement )
Φ(t, t0 ) = P −1 eΛ(t−t0 ) P
ou Λ est la matrice modale (matrice diagonale, dont la diagonle est composée des valeures propres
de A ) et P est la matrice de passage dans la base modale, composées de vecteur prores associé
au termes diagonaux de Λ.
Les valeurs propres sont obtenues en cherchant les racines du polynome caractéristique.
λ1 = −1, λ2 = −1, λ3 = −3
IENAC-S10 Systèmes linéaires 6
−1 0 0
Λ= 0 −1 0
0 0 −3
Les vecteurs propres en résolvant le système (λi I − A)V = 0
0 1 0
V1 = 1 V2 = 0 V3 = 3
1 0 1
On obtient P par concaténation des vecteurs propres
0 1 0
P = 1 0 3
1 0 1
et P −1 en utilisant la formule P −1 = 1
det(P ) adj(P )
0 −1 3
1
P −1 = 2 0 0
2
0 1 −1
Λ étant diagonale, on démontre facilement
λ (t−t )
e 1 0
0 0
Λ(t−t0 )
e = 0 eλ2 (t−t0 ) 0
λ3 (t−t0 )
0 0 e
d’ou
−(t−t )
e 0
0 0
Φ(t, t0 ) = P −1 0 e−(t−t0 ) 0 P
−3(t−t0 )
0 0 e
−(t−t )
2e 0
0 0
1
Φ(t, t0 ) = 0 −e−(t−t0 ) + 3e−3(t−t0 ) 3e−(t−t0 ) − 3e−3(t−t0 )
2
0 −e−(t−t0 ) + e−3(t−t0 ) 3e−(t−t0 ) − 3e−3(t−t0 )
Transformée de Laplace
1
Φ(p) = (pI − A)−1 = adj(pI − A)
det(pI − A)
on sait
(p + 1)(p + 3) 0 0
1
Φ(p) = 0 p(p + 1) 3(p + 1)
(p + 1)(p + 1)(p + 3)
0 −(p + 1)(p + 4) (p + 1)(p + 4)
1
p+1 0 0
p 3
Φ(p) = 0
(p+1)(p+3) (p+1)(p+3)
−(p+4) p+4
0 (p+1)(p+3) (p+1)(p+3)
IENAC-S10 Systèmes linéaires 7
5 Exercice
Soit le système à deux entrées et une sortie réprésenté par le diagramme suivant :
Par lecture directe du schéma, on obtient le système d’equations suivant dans le domaine
fréquentiel :
x2 (p)
x1 (p) =
p+a+1
x2 (p) + u1 (p)
x2 (p) =
p+a
u2 (p)
x3 (p) =
p+b
Y (p) = x1 (p) + cx3 (p)
6 Exercice
Soit un satellite en orbite géostationnaire autour de la terre. On assimile la terre et le satellite
à des points et on considère la trajectoire du satellite dans le plan équatorial.
r(t) et θ(t) représentent respectivement la distance satellite-terre et l’angle que fait le satellite
avec un axe de référence contenu dans le plan.
ur (t) et uθ (t) désignent les poussées radiales et tangentielles des moteurs du satellite. Les
équations d’euler suivantes régissent la dynamique du satellite, β étant une constante positive :
β
r̈(t) = r(t)θ̇2 (t) − r 2 (t) + ur (t)
θ̈(t) = − 2ṙ(t)θ̇(t)
r(t) + ur(t)
θ (t)
t
1. Donnez la représentation d’état du système associée au vecteur d’état X = θ r θ̇ ṙ
t
et à la commande U = ur uθ
θ̇
ṙ
Ẋ(t) = f (X, U ) =
− 2ṙθ̇ + uθ
(1)
r r
rθ̇2 − rβ2 + ur
q
β
Ur , Xr vérifient identiquement l’équation de dynamique pour ω0 = r03
et constituent donc
bien une trajectoire de référence. En posant
δX = X − Xr (4)
et
δU = U − Ur (5)
puis en effectuant un développement au premier ordre en série de Taylor de (??), il vient
0 0 1 0
∂f 0 0 0 1
(X, U ) = 2ṙ θ̇ uθ −2ṙ
−2θ̇ (7)
∂X 0 r2 − r2 r r
0 θ̇2 + 2β r3 2rθ̇ 0
et
0 0
∂f 0 0
(X, U ) =
0 1
(8)
∂U r
1 0
En prenant les valeurs des jacobiens en Xr , Ur et en remplacant dans (??), il vient finalement
0 0 1 0 0 0
˙ = 0 0 0 1
0 0
δX −2ω0 δX +
δU (9)
0 r10
0 0 0 r0
2 2
0 3ω0 2ω0 0 1 0
qui constitue la représentation d’état linéarisée des ecarts du système a la trajectoire de
référence.