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machine asynchrone
Université Med. V
ENSET
Rabat
VS LS R' R
R pf
g
VS LS R' R
R pf
g
s s
R' R2
gN' R2 s2
g
CemM
CemM: couple maximal
Cr(Ω) 2
3 p Vs
C emM
2 N' R s
P
CemD
CemD: couple de démarrage
3p R' R
C emD Vs2
s R' R2 N' R2 s2
gM: glissement donnant le couple max
R' R
gM
N' R s
Le point de fonctionnement de l’ensemble est déterminé par l’intersection (P)des deux caractéristiques
Cem(Ω) et Cr(Ω). Les cordonnées de P donnent la vitesse de rotation de l’ensemble machine-charge et
le couple fourni par le moteur.
Cr
- Les charges à couple proportionnel à la vitesse Cr=aΩ, ce qui donne une droite qui
passe par l’origine. C’est le cas des pompes hydrauliques.
Cr
- Les charges à puissance constante P=Cr.Ω=cte, ce qui donne une relation du type
Cr=(a/Ω) et donc une courbe hyperbolique. C’est le cas de l’essorage.
Cr
D’après l’expression du couple moteur, les paramètres sur lesquels on peut agir pour modifier
sa caractéristique mécanique sont:
L’action sur la résistance rotorique n’est pas traitée dans ce cours. On distinguera, alors:
Deux possibilités existent pour faire varier la vitesse d’une machine asynchrone,
sans modifier la fréquence statorique:
Le procédé le plus simple pour faire varier la vitesse du moteur asynchrone consiste à alimenter la
machine à fréquence constante mais à faire varier la valeur de la tension à ses bornes.
Le couple varie comme le carré de la tension Vs , et en particulier le couple max, en revanche, le
glissement gM ne dépend pas de Vs.
Partant de la caractéristique à tension nominale, la seule variation possible est une diminution de la
tension Vs. Pour des valeurs décroissantes de cette dernière, on obtient les courbes de la figure
représentée ci-après :
Vsn>Vs1>Vs2>Vs3>Vs4
Vsn
Vs1
Vs2
Vs3
Vs4
A couple résistant donné, plus la tension est faible, plus le glissement est élevé et donc la vitesse
réduite. Cette méthode utilisable avec un moteur à cage, présente quelques inconvénients qui
découlent directement des propriétés du moteur asynchrone :
- La vitesse ne peut pas être variée à vide (elle est imposée par la fréquence);
- La réduction de Vs réduit aussi le couple maximal (réduction des possibilités du moteur);
- À glissement g élevé, le rendement de la machine chute (les pertes joules rotoriques
proportionnelles à g);
- Ce procédé n’est utilisable que pour l’entraînement des charges dont le couple croit très vite
avec la vitesse (pompes, ventilateurs,…..)
Pour régler la vitesse lorsqu’on utilise ce procédé, on place entre le réseau et le moteur un gradateur
pour chacune des phases. Chaque branche se compose de deux thyristors montés en têtebêche,
permettent de tronquer successivement et symétriquement chaque alternance de la tension.
Pour déterminer pour quels types de charges ce procédé est de préférence utilisé, on va s’intéresser à
l’appel de courant:
I' R2 3p
Le couple électromagnétique s’écrit: C em AR' R avec A
g s
I' R 1 max 2 N s k1
3 3 AR' R
Pour comparer ces trois cas, prenons un exemple: soit un moteur de couple nominal Cn dont la plage
de variation de vitesse est :
2
Ns N Ns
3
Pour N=(2/3)Ns (soit g=1/3); les courants rotoriques précédemment déterminés atteignent,
respectivement, les valeurs :
I' R 3 Cn
I' R 2 2C n
2
I' R 3 I' R 3 4C n
I' R 3
2
3 AR' R 9 AR' R 3 27 AR' R 3
R’R<(R’R)1<(R’R)2<(R’R)3
De même:
3 6 m1Vs cos( )
U'd u'd
En définitive: C’est le retard α à l’amorçage des thyristors qui fixe le glissement, donc la vitesse de rotation
La relation de Cem montre que l’on peut contrôler le couple par action sur la fréquence seule ou par
action sur la fréquence et la tension d’alimentation.
En charge Id≠0: En négligeant les pertes dans le rotor et dans le redresseur, le principe de la
conservation des puissances conduit aux relations :
3 6 mV s gI d
gPa U d I d 2N s C em g
En charge Id≠0: En négligeant les pertes dans le rotor et dans le redresseur, le principe de la
conservation des puissances conduit aux relations :
3 6 mV s gI d
gPa U d I d 2N s C em g
On en déduit le couple électromagnétique :
3 6 mV s
C emM Id
2 2 N s
Ainsi, Cem est l’image de Id ; donc la variation de α modifie U’d, Id, donc le couple, et, par suite, la
vitesse de rotation.
Les caractéristiques Cem (N) , tracées à α=Cte, coupent l’axe des abscisses pour les vitesses
correspondant aux valeurs de g solutions de :
m1
g cos( )
m
Le courant Id étant une image du couple, l’asservissement se réalise selon un schéma en cascade, la
grandeur de commande étant l’angle d’amorçage α de l’onduleur.
2
3 p Vs 3 p 2
Le couple maximal s’exprime par: C emM s
2 N' R s 2 N' R
Si un fonctionnement en survitesse de la machine asynchrone est envisagé, il n'est pas possible de
dépasser la tension statorique nominale (claquage des isolants). Le flux s est alors diminué de même
que le couple électromagnétique maximum.
Cem
CemM
Ωsn Ω
-CemM
ANBAR EL Houssine Professeur agrégé de Génie électrique 24
VARIATION DE VITESSE DU
MOTEUR ASYNCHRONE
Variation de vitesse à fréquence d’alimentation variable:
Principe:
V
D’autre part, la relation s s n’est pas valable pour les faibles valeurs de la pulsation ωs et une
s
correction est nécessaire pour tenir compte du terme Rs.Is représentant la chute de tension dans les
enroulements statoriques. On y remédie en réalisant une compensation par augmentation de
l’amplitude des tensions statoriques aux faibles valeurs de ωs, c’est-à-dire aux faibles vitesses.
ωs
Les réglages de tension et de fréquence au stator de la machine sont obtenus grâce à un onduleur de
tension MLI. Les composantes fondamentales des tensions statoriques forment un système triphasé
équilibré. Leur valeur efficace Vs doit être réglée de façon à maintenir le flux statorique constant pour
ne pas déclasser en couple la machine.
Le schéma structurel de la figure 36 décrit le principe de commande de l'onduleur MLI. Les tensions
V1Mréf, V2Mréf et V3Mréf sont sinusoïdales. Elles sont générées par un oscillateur commandé en tension
dont la fréquence de sortie est proportionnelle à la tension d'entrée ωsréf. L'amplitude Vs des tensions
V1Mréf, V2Mréf et V3Mréf est contrôlée grâce à des multiplieurs et tient compte de la loi Vs = f(ωs) décrite
précédemment.
Module de freinage
Le redresseur à
diodes n’est pas
réversible
Afin d'asservir la vitesse de rotation, on rajoute une boucle externe qui, à partir de l'erreur de vitesse,
permet d'augmenter la fréquence des tensions statoriques de façon à l'erreur de vitesse due au
glissement.
Autopilotage fréquentiel