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TP3 CHM1979 - Recristallisation et Distillation

Laboratoire de chimie pour biochimistes (Université de Montréal)

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Laboratoire CHM 1979

TP3 – RECRISTALLISATION ET DISTILLATION

Nom, prénom : Perrault-Lévesque, David

Nom du coéquipier : Achille, Allahnah

Date de l’expérience : 20/10/16

Date d’échéance du rapport : 03/11/16

Groupe et jour : B, jeudi

Numéro de la hotte : H25

Nom du démonstrateur : Stéphanie Gallant

Numéro de l’inconnu
Identification des fractions 1,2,3 : formate de méthyle | 4,5 : acétate d’isopropyle
Pourcentage de rendement de la recristallisation( %) 80,3 ± 0,7
Pourcentage de pureté molaire et massique (%) 93 94

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1. BUT ET INTRODUCTION

L’objectif de ce laboratoire vise à la familiarisation de deux techniques de


purification de produits organiques, soit la distillation fractionnée et la
recristallisation d’un composé solide contaminé par une impureté. (1) En effet,
lorsqu’on synthétise un certain composé chimique, celui-ci n’est pas
complètement pur et il existe donc des techniques afin de réduire sa teneur en
impuretés. (1) Ces techniques expérimentales sont plus ou moins efficaces selon
le rendement et la pureté du produit qu’on obtient ultimement. Le but second
consiste donc à vérifier l’efficacité de ces techniques de purification. Pour ce faire,
on peut caractériser les produits purifiés par divers paramètres expérimentaux en
comparaison avec des valeurs littéraires : le point de fusion, le rendement, le
spectre RMN, la température d’ébullition et l’indice de réfraction. (1) Les deux
dernières mesures s’appliquent donc aux liquides séparés via une distillation. (1)

D’une part, la recristallisation repose sur un processus en multiples étapes visant


à retirer le plus possible d’impuretés dans l’échantillon à purifier. Dans cette
expérience, le composé de départ est l’acide benzoïque pur à 80% en terme de
poids. 20% de l’échantillon représente donc des impuretés à éliminer, soit du p-
nitrophénol. (1) La recristallisation se base sur la solubilité d’un composé dans un
certain solvant : celui-ci doit solubiliser très bien le composé à purifier à chaud,
tout en le rendant insoluble à froid. (1) Les impuretés insolubles sont éliminées par
une filtration à chaud et les impuretés solubles sont solubilisées à froid dans un
filtrat de déchets : le composé à purifier, quant à lui, reste insoluble à basse
température. C’est ainsi qu’on peut séparer l’acide benzoïque du p-nitrophénol.
(Les principes sont expliqués en détail dans la partie « Présentation des résultats
et discussion ».) COOH H NO 2

H
H

HO H

Figure 1 : Structure moléculaire de l’acide benzoïque et du p-nitrophénol

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Une fois le produit purifié, l’intervalle de fusion et le spectre RMN, en comparaison


avec des valeurs de la littérature, permettent de caractériser l’acide benzoïque.
Plus l’intervalle de fusion d’un solide est faible, plus celui-ci est dépourvu
d’impuretés. (2) Quant au spectre RMN, les intégrations des signaux permettent
de calculer à la fois le pourcentage de pureté molaire et massique du composé
purifié à l’aide d’un second spectre issu de la littérature :
𝑖𝑛𝑡é𝑔𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡 𝑝𝑢𝑟𝑖𝑓𝑖é
𝑖𝑛𝑡é𝑔𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒
% 𝑝𝑢𝑟𝑒𝑡é 𝑚𝑜𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 = (100)
𝑖𝑛𝑡é𝑔𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡 𝑝𝑢𝑟𝑖𝑓𝑖é 𝑖𝑛𝑡é𝑔𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑖𝑚𝑝𝑢𝑟𝑒𝑡é
+
𝑖𝑛𝑡é𝑔𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑖𝑛𝑡é𝑔𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒

𝑖𝑛𝑡é𝑔𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡 𝑝𝑢𝑟𝑖𝑓𝑖é 𝑀<=>??@


𝑖𝑛𝑡é𝑔𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒
% 𝑝𝑢𝑟𝑒𝑡é 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑖𝑞𝑢𝑒 = (100)
𝑖𝑛𝑡é𝑔𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡 𝑝𝑢𝑟𝑖𝑓𝑖é 𝑀<=>??@ 𝑖𝑛𝑡é𝑔𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑖𝑚𝑝𝑢𝑟𝑒𝑡é 𝑀ABCDEFGA=éCGH
+
𝑖𝑛𝑡é𝑔𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑖𝑛𝑡é𝑔𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒

L’efficacité de la recristallisation est également mesurée selon le rendement


obtenu à la fin de l’expérience : celui-ci correspond au rapport de la masse finale
de produit déshydratée sur la masse initiale de produit pur à 80%.

𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑑 I 𝑎𝑐𝑖𝑑𝑒 𝑏𝑒𝑛𝑧𝑜ï𝑞𝑢𝑒 𝑝𝑢𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒


% 𝑟𝑒𝑛𝑑𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = (100)
𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙𝑒 𝑑 I 𝑎𝑐𝑖𝑑𝑒 𝑏𝑒𝑛𝑧𝑜ï𝑞𝑢𝑒 𝑋 80%
(Où M : Masse molaire du composé ou de l’impureté)

La seconde technique employée dans ce laboratoire vise à séparer différents


solvants volatils ayant des températures d’ébullition distinctes. (1) La distillation
fractionnée permet, en bref, de séparer les différents constituants d’un mélange
de solvants à l’aide d’une colonne Vigreux, soit une colonne de verre à plusieurs
plateaux. (1) Ces plateaux permettent, au final, de concentrer la vapeur du
mélange en son constituant le plus volatil. On peut ainsi séparer les différents
constituants du mélange de solvant par cette technique : la température de la
vapeur atteint des plateaux correspondant aux points d’ébullition des différents
solvants intégrant le mélange. Ainsi, à ces températures, la vapeur correspond à
un des solvants précis et on peut récolter celui-ci par condensation dans un ballon.

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Les propriétés des solvants ont des températures d’ébullition différentes les unes
des autres. L’indice de réfraction est unique à chaque substance. En combinaison
de cette propriété physique et de la température d’ébullition, on peut facilement
identifier les solvants. Expérimentalement, les résultats trouvés seront forcément
similaires aux résultats issus de la littérature.

2. PRÉSENTATION DES RÉSULTATS ET DISCUSSION

Tableau 1 : Indices de réfraction et température d’ébullition de référence


pour différents solvants (3)

Composé Indice de réfraction Température d’ébullition


°C
Formate de méthyle 1,343 [32,34]
Pentane 1,358 [35,36]
Dichlorométhane 1,424 [39,8, 40]
Acétone 1,359 56
Acétate d’isopropyle 1,377 [85,91]
Méthylcyclohexane 1,422 101
Acétate de propyle 1,384 102
Cyclohexane 1,426 80,7

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Tableau 2 : Données reliées aux différentes fractions obtenues par


distillation fractionnée d’un mélange de deux solvants issu du tableau 1
Fraction Température Volume Température Indice de Identification
du bain d’ébullition réfraction du composé
d’huile
± 0,1 °C ± 0,5 mL ± 0,1 °C ± 0,0001
1 59,7 5,7 30,0 1,3445 Formate de
méthyle
2 72,7 10,0 33,0 1,3447 Formate de
méthyle
3 85,8 2,4 34,0 1,3448 Formate de
méthyle
4 149,0 6,1 98,0 1,3671 Acétate
d’isopropyle
5 155,9 5,7 102,0 1,3841 Acétate
d’isopropyle

Tableau 3 : Données reliées à l’échantillon initialement impur d’acide


benzoïque avant et après la recristallisation

Masse Couleur Intervalle de Intervalle de


fusion fusion de
expérimental référence (4)
± 0,01 g ± 0,1 °C °C
Avant la 2,04 Beige 83,6 – 95,4
recristallisation
Après la Nacelle 34,40 Blanc grisâtre 111,2 – 116,4 121 - 125
recristallisation vide
Nacelle 35,71
+
produit

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Tableau 4 : Rendement et pureté de l’acide benzoïque purifié

Masse d’acide Pourcentage de Pourcentage de Pourcentage de


benzoïque pureté molaire pureté massique rendement
purifiée
± 0,01 g % % ± 0,7 %
1,31 93 94 80,3

La purification et la caractérisation d’un solide organique et de deux solvants


volatils ont permis d’obtenir ces trois produits, séparés de leurs impuretés ou de
leur mélange liquide initial :

COOH
O O

OMe
O

Figure 2 : Structures moléculaires de l’acide benzoïque, du formate de


méthyle et de l’acétate d’isopropyle

Chacune de ces méthodes possède des principes distincts. Il y a tout d’abord la


recristallisation, introduite brièvement au tout début de ce rapport. Afin de séparer
un solide de ses impuretés via cette technique, on doit d’abord solubiliser les deux
constituants dans un solvant à haute température, puis induire la précipitation du
solide à cristalliser par refroidissement. Conséquemment, celle-ci doit être plus
rapide que la cristallisation des impuretés. (1) La recristallisation repose donc sur
la solubilité à froid et à chaud des impuretés et de l’échantillon pur : le solvant
utilisé doit donc solubiliser très peu le produit impur à froid, mais à haute
température, celui-ci doit être complètement solubilisé. (1) Conséquemment,
l’acide benzoïque en solution aqueuse reflète cette solubilité en dépendance de la
température : l’eau se veut donc un bon solvant pour cette expérience. (1) À haute

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température, l’objectif est aussi d’avoir une solution saturée dans un minimum de
solvant : l’ensemble du solide pur pourra alors cristalliser en se refroidissant, tout
en minimisant les particules encore solubles dans le solvant. (1) Puisque le p-
nitrophénol a une solubilité en fonction de la température similaire à celle du
produit à purifier (l’acide benzoïque), on ne peut effectuer une filtration à chaud
pour éliminer ce type d’impureté. Par contre, en effectuant une filtration à froid, il
est possible d’éliminer les impuretés encore solubles dans le solvant à basse
température : on obtient alors de l’acide benzoïque purifié. À l’aide d’un fritté et
d’un erlenmeyer pompé sous vide, on extrait alors le filtrat des cristaux d’acide
benzoïque ayant précipité lentement à température ambiante. (1)Les impuretés
solubilisées passent à travers le fritté et les cristaux sont rincés à l’eau très froide
pour solubiliser le p-nitrophénol restant. La basse température de l’eau de rinçage
prévient une perte quelconque de produit (ce qui serait le cas si de l’eau tiède était
utilisée, puisqu’il y aurait une solubilisation possible). (1) Pour améliorer
l’exactitude du rendement, la dernière étape du processus consiste à sécher les
cristaux au dessiccateur afin de retirer la masse d’eau de l’échantillon. (1)

Ensuite, la deuxième technique de purification dans ce laboratoire est la distillation


fractionnée, où on sépare un mélange de liquides volatils ayant des températures
d’ébullition distinctes. (1) Lorsque les vapeurs du mélange montent dans la
colonne de Vigreux, elles rencontrent des plateaux où elles subissent une
condensation. Conséquemment, plus les vapeurs progressent dans la colonne et
plus elles s’enrichissent du composé le plus volatil, ayant une température
d’ébullition moindre : le liquide à proportion plus grande en un constituant moins
volatil à tendance à redescendre dans le ballon. (1) Lorsque la température de la
vapeur reste constante, on peut alors mesurer la température d’ébullition d’un des
constituants du mélange : le thermomètre est situé au sommet du Vigreux, là où
les vapeurs des différents solvants ne sont plus mélangées. (1) En plaçant un tube
réfrigérant au sommet du montage, on peut donc condenser les vapeurs des
fractions principales contenant le solvant pur. (1)

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Les principes des deux techniques et les résultats expérimentaux permettent,


d’une part, d’analyser l’efficacité de la recristallisation et du protocole suivi. Le
spectre RMN 1H expérimental a permis d’identifier un pourcentage de pureté
molaire de 93%. Le pourcentage de pureté massique se révèle très similaire, à 1%
près (94%). Cela dit, puisque l’échantillon initial était pur à 80%, un cycle de
recristallisation a donc permis à l’acide benzoïque de gagner 13% en pureté. Après
la purification immédiate du produit, à la fin du protocole, il était clair que
l’échantillon d’acide benzoïque n’était pas dépourvu de toute impureté : la
coloration des cristaux présentait une couleur blanche et grisâtre très hétérogène.
(Tableau 3) Le spectre RMN expérimental a confirmé ce doute, puisqu’un signal
spécifique au p-nitrophénol pur (Annexe 2) est identifié dans celui-ci dans une
intégration moindre, mais à un déplacement chimique similaire autour de 6,95
ppm. Ce signal caractéristique du p-nitrophénol entre d’ailleurs en relation avec le
calcul du pourcentage de pureté molaire du composé. (Voir section 7.2) La pureté
du produit obtenu est donc très acceptable. Un autre indice prouvant cette
affirmation se révèle sur le même spectre RMN obtenu expérimentalement.
Comme le montrent l’Annexe 4 et l’Annexe 1, l’acide benzoïque purifié en
laboratoire a conservé les caractéristiques de son pic aux alentours de 8,2 ppm.
Si une contamination non négligeable du p-nitrophénol avait été présente dans
l’échantillon, la structure de ce pic aurait été considérablement affectée : le p-
nitrophénol pur possède un signal presque identique. Comme le montre le spectre
75 :25 acide benzoïque : p-nitrophénol, ces deux signaux se superposent pour
créer un multiplet difficilement analysable. Ce ne fut pas le cas dans le spectre
RMN expérimental obtenu. Enfin, l’intervalle de fusion mesuré en laboratoire
diffère toutefois de la valeur de référence : un intervalle de 111,2 – 116,4 °C a été
obtenu comparativement à un intervalle de 121 – 125 °C. Puisque la présence de
p-nitrophénol a été prouvée comme étant très faible, on peut alors penser que
l’intervalle de fusion a été influencé par d’autres paramètres. Puisqu’aucune
filtration à chaud n’a été faite durant l’expérience, il est juste de penser à l’idée
qu’il y avait des impuretés insolubles dans l’échantillon. La moindre poussière se
glissant dans le composé à l’air libre peut se retrouver dans le capillaire et fausser

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l’intervalle de fusion mesuré. La critique de la recristallisation peut également se


faire via le rendement : dans cette expérience, 80,3 ± 0,7% de l’acide benzoïque
a été récupéré en excluant la quantité de p-nitrophénol présente au départ.
Puisque l’impureté dans cette expérience avait une dépendance à la solubilité
similaire à celle du composé à purifier, il était évident qu’un rendement maximal
ne pouvait être atteint : le rejet d’une certaine quantité d’impureté entraînait
également la perte d’une certaine quantité d’acide benzoïque. De plus, les
nombreuses manipulations détaillées dans la partie expérimentale accumulent
des petites pertes de produit, qui, au final, ont un impact sur le rendement. On n’a
qu’à penser à la récolte partielle du produit à l’aide de la spatule ou le transport du
composé purifié par l’expérimentateur d’une place à l’autre.

La distillation, quant à elle, a permis d’obtenir cinq fractions de solvants distinctes


contenant le formate de méthyle et l’acétate d’isopropyle : ces substances ont pu
être aisément identifiées via la température d’ébullition et l’indice de réfraction de
différents solvants cherchés préalablement dans la littérature (Tableau 1). Ces
données servent donc de référence afin de vérifier l’exactitude et la fiabilité du
protocole suivi, en comparant les résultats des fractions 1 à 5. Pour analyser ces
paramètres de façon adéquate, on se doit d’abord de repérer quelles sont les
fractions principales de solvant ayant été obtenues expérimentalement. Les
ballons 2 et 5 correspondent aux fractions recherchées, puisqu’elles possèdent
les plus grands volumes de solvant : cependant, la fraction 4 aurait dû être la
deuxième fraction principale (une erreur s’est produite). En comparant l’indice de
réfraction et la température d’ébullition des fractions 2 et 4 avec les valeurs
littéraires, on obtient des valeurs plutôt exactes. Dans le cas de la fraction 2, le
formate de méthyle a un indice de réfraction de 1,343 alors que la valeur
expérimentale a été mesurée à 1,3447. Quant à la température d’ébullition ayant
été notée (33,0°C), elle se situe à la médiane de l’intervalle de référence ([32,34]
°C) . C’est pourquoi le premier solvant inconnu (le formate de méthyle) a pu être
facilement identifié : les fractions principales contiennent le composé pur. (1)
Quant aux fractions transitoires (1,3,4), elles reflètent moins l’exactitude envers

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les données de référence, puisqu’elles contiennent encore des mélanges de


solvants dans différentes proportions plus ou moins négligeables. (1) Tel
mentionné tout à l’heure, une erreur s’est cependant glissée dans
l’expérimentation : la fraction principale du deuxième solvant récolté s’est trouvée
à être la dernière et non l’avant-dernière. Ceci est relié à une erreur de
l’expérimentateur : la température n’était pas tout à fait stabilisée à 98,0 °C. Le
dernier ballon, qui était en charge de récupérer la queue de fraction, a donc
récupéré la majeure partie de l’acétate d’isopropyle.

3. CONCLUSION

En somme, des techniques de séparation telles que la recristallisation et la


distillation permettent de purifier des composés de façon efficace : on peut les
isoler d’un mélange et ensuite analyser l’efficacité du processus via des méthodes
de caractérisation. Pour des liquides, on peut comparer les températures
d’ébullition et les indices de réfraction expérimentaux avec des valeurs de
référence. Dans le cas des solides, on peut mesurer leur pureté via la grandeur de
leur intervalle de fusion ou leur spectre RMN. Le calcul rendement est également
une méthode visant à mesurer l’efficacité d’un protocole. Dans le cas des deux
techniques, la purification de l’acide benzoïque et l’identification des deux solvants
furent accomplies. Cependant, on peut remettre en question ces techniques en
idéalisant des modifications au protocole. Dans le cas de la recristallisation,
évaporer le filtrat final afin de récupérer de l’acide benzoïque restée soluble à froid
pourrait augmenter le rendement du processus. Quant à la distillation fractionnée,
l’usage d’un Vigreux avec davantage de plateaux serait une solution envisageable.
Celle-ci permettrait d’obtenir des vapeurs encore plus représentatives des
composés purs et ainsi une meilleure exactitude quant aux paramètres de
caractérisation.

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4. RÉFÉRENCES

1. Faculté des arts et des sciences, Département de chimie. CHM 1501-1979-


A16 CHIMIE EXPÉRIMENTALE. [éd.] Université de Montréal. Montréal : s.n.,
2016. pp. 50-56, 129-141.

2. Point de fusion. Lachimie.fr. [En ligne] [Citation : 2 novembre 2016.]


http://www.lachimie.fr/materiel/point-fusion.php.

3. Co., Sigma-Aldrich. Chemistry. Sigma-Aldrich. [En ligne] [Citation : 2


novembre 2016.] http://www.sigmaaldrich.com/chemistry.html.
4. Sigma-Aldrich. Benzoic acid. Sigma-Aldrich. [En ligne] [Citation : 1 novembre
2016.]
http://www.sigmaaldrich.com/catalog/product/sigma/b3250?lang=fr&region=CA.

5. —. 4-Nitrophenol. Sigma-Aldrich. [En ligne] [Citation : 2 novembre 2016.]


http://www.sigmaaldrich.com/catalog/product/sial/1048?lang=fr&region=CA.

6. —. Methyl Formate. Sigma-Aldrich. [En ligne] [Citation : 2 novembre 2016.]


http://www.sigmaaldrich.com/catalog/product/sial/291056?lang=fr&region=CA.

7. —. Sigma-Aldrich. Isopropyl Acetate. [En ligne] [Citation : 2 novembre 2016.]


http://www.sigmaaldrich.com/catalog/product/sigald/537462?lang=fr&region=CA.

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5. PARTIE EXPÉRIMENTALE

5.1 Recristallisation de l’acide benzoïque

Acide benzoïque. On verse 2,04 g d’acide benzoïque 80% pur (en poids), puis on
ajoute 5 mL pour former une solution. On chauffe et on couvre la solution d’un
verre de montre. À ébullition, on ajoute 1 mL d’eau. Lorsque la solution se remet
à bouillir, on ajoute le même volume d’eau et on répète ce processus jusqu’à ce
que le volume de solution atteigne 30 ± 5 mL. À ce volume, la solution est limpide
et homogène. On arrête le chauffage et on laisse refroidir lentement la solution à
température de la pièce pour amorcer la précipitation du composé à purifier (l’acide
benzoïque). Dans un bain de glace, on refroidit 20 mL d’eau distillée pendant ce
temps. Une fois la solution cristallisée, on la filtre sous vide et on laisse le filtrat
s’écouler à travers le fritté. Les cristaux sont rincés à l’eau glacée. 10 minutes
suivant cette manipulation, on récupère les cristaux obtenus avec une spatule en
les déposant sur une nacelle préalablement tarée (34,40g). On sèche les cristaux
à l’étuve (100 °C) durant 15 min. Ceux-ci sont ensuite déposés au dessiccateur
pour le même délai. Une fois les cristaux déshydratés, on les pèse sur la nacelle
mentionnée précédemment. (35,71g) Un échantillon est ensuite transféré dans un
capillaire afin de mesurer l’intervalle de fusion, soit un paramètre évaluant la pureté
de l’acide benzoïque obtenu. 𝑻𝒇 ∶ 111,2 − 116,4 °C ; RMN 1H ; (400 Mz, CD𝐶𝑙[ ) 𝛿 ∶
12,33(s, 1H), 8,17(d, 2H, J=9Hz), 7,64(t, 1H, J=9Hz), 7,50(t, 2H, J=9Hz)

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Tableau 5 : Analyse des signaux du spectre RMN expérimental (Annexe 4)

Signal Déplacement Multiplicité Intégration Constante de


chimique couplage
ppm Hz
𝛿] 12,33 singulet 1H -
𝛿^ 8,17 doublet 2H 9
𝛿[ 7,64 triplet 1H 9
𝛿_ 7,50 triplet 2H 9

Figure 3 : Assignation des signaux du tableau 5

5.2 Distillation fractionnée d’un mélange de solvants inconnus

Acétate d’isopropyle. Méthanoate de méthyle. On verse 50 mL du mélange de


solvants dans un ballon plongé dans un bain d’huile et attaché à un Vigreux. On
agite lentement le ballon en chauffant initialement celui-ci à 60 °C. À chaque
intervalle de 10 minutes, on augmente la température du bain de 10 °C. La
première goutte de la fraction « 1 » est récupérée dans un ballon et la température
du bain est augmentée de 5 °C pour augmenter le débit de condensation. On note

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une température de 30,0 ± 0,1 °C pour la vapeur. La température de la vapeur se


stabilise ensuite à 33,0 °C et un ballon noté « 2 » récupère la fraction principale
du solvant, soit un volume de 10,0 mL. Le ballon « 1 » aura amassé 5,7 mL du
premier solvant. Un changement drastique de température marque l’amorce d’une
queue de fraction récoltée à une vapeur de 34,0 °C dans un troisième ballon, soit
2,4 mL. Un ballon « 4 » récupère 6,1 mL du second solvant lorsque la température
se stabilise à 98,0 °C. La température remonte et une dernière fraction
conséquente du second solvant, notée « 5 », récupère 19,0 mL de celui-ci à 102,0
°C. Les 5 fractions sont ensuite caractérisées par leur indice de réfraction via un
réfractomètre numérique précisant l’indice de réfraction à ± 0,0001. Pour chacune
des fractions respectives en ordre croissant, on mesure les indices de réfraction
suivants : 1,3445, 1,3447, 1,3448, 1,3671 et 1,3841.

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6. ANNEXES

ANNEXE 1 – SPECTRE RMN DE RÉFÉRENCE DE L’ACIDE BENZOÏQUE PUR

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ANNEXE 2 – SPECTRE RMN DE RÉFÉRENCE DU P-NITROPHÉNOL PUR

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ANNEXE 3 – SPECTRE RMN DE RÉFÉRENCE D’UN MÉLANGE 75 :25 ACIDE


BENZOÏQUE PUR : P-NITROPHÉNOL

RMN 1H ; (400 Mz, CD𝐶𝑙[ )


O
𝛿] : 7,65(𝑚, 1𝐻, 𝐽] = 1,24 𝐻𝑧, 𝐽^ = 7,44 𝐻𝑧)
H
𝛿^ : 7,50(𝑚, 2𝐻, 𝐽] = 7,68 𝐻𝑧, 𝐽^ = 1,4 𝐻𝑧, 𝐽[ = 6,36 𝐻𝑧)
O H
𝛿[ : 6,95(𝑑, 0,596𝐻, 𝐽 ≈ 1,24 𝐻𝑧 )
H 𝛿^
NO 2
H H

H 𝛿^
𝛿[ H 𝛿]
H H

HO H

𝛿[ 16

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ANNEXE 4 – SPECTRE RMN EXPÉRIMENTAL DE L’ACIDE BENZOÏQUE


PURIFIÉ

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ANNEXE 5 – RÉFÉRENCES DES FICHES TOXICOLOGIQUES

Ø Acide benzoïque : (3)

Ø p-Nitrophénol : (5)

Ø Formate de méthyle : (6)

Ø Acétate d’isopropyle : (7)

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7. EXEMPLES DE CALCULS

7.1 Masse d’acide benzoïque purifiée après recristallisation (Tableau 3)

𝑚 ∶ 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑑 I 𝑎𝑐𝑖𝑑𝑒 𝑏𝑒𝑛𝑧𝑜ï𝑞𝑢𝑒 𝑝𝑢𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒 𝑔


𝑚^ ∶ 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑛𝑎𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑖𝑛𝑐𝑙𝑢𝑎𝑛𝑡 𝑙 I 𝑎𝑐𝑖𝑑𝑒 𝑏𝑒𝑛𝑧𝑜ï𝑞𝑢𝑒 𝑝𝑢𝑟𝑖𝑓𝑖é (𝑔)
𝑚] ∶ 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑛𝑎𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑣𝑖𝑑𝑒 (𝑔)

𝑚 = 𝑚^ − 𝑚]
𝑚 = 35,71𝑔 − 34,40𝑔 = 1,31 𝑔

∆𝑚 = ∆𝑚] ^ + (∆𝑚^ )^

∆𝑚 = 0,01𝑔 ^ + (0,01𝑔)^
∆𝑚 = 0,0141 … 𝑔
∆𝑚 = 0,01 𝑔 (1 𝐶. 𝑆 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑒𝑟𝑣é)

7.2 Pourcentage de pureté molaire de l’acide benzoïque (Annexes 1,2 et 4)

• On doit d’abord collecter des signaux des spectres RMN de référence du p-


nitrophénol et de l’acide benzoïque, puis collecter des données de l’acide
benzoïque purifié sur le spectre expérimental.

Spectre RMN de référence de l’acide benzoïque

𝛿] : 7,66 𝑝𝑝𝑚 𝑡, 1𝐻, 𝐽 = 7,36 𝐻𝑧

Spectre RMN de référence du p-nitrophénol

𝛿^ : 6,94 𝑝𝑝𝑚 𝑞, 2𝐻, 𝐽 = 2,04 𝐻𝑧

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Spectre RMN expérimental

𝛿[ : 7,64 𝑝𝑝𝑚 𝑡, 1,00𝐻, 𝐽 = 9 𝐻𝑧 -> signal associé à l’acide benzoïque d’après


l’annexe 1
𝛿_ : 6,95 𝑝𝑝𝑚 𝑑, 0,15 𝐻, 𝐽 = 7,28 𝐻𝑧 -> signal associé au p-nitrophénol d’après
l’annexe 3
𝑖𝑛𝑡é𝑔𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡 𝑝𝑢𝑟𝑖𝑓𝑖é
𝑖𝑛𝑡é𝑔𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒
% 𝑝𝑢𝑟𝑒𝑡é 𝑚𝑜𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 = (100)
𝑖𝑛𝑡é𝑔𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡 𝑝𝑢𝑟𝑖𝑓𝑖é 𝑖𝑛𝑡é𝑔𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑖𝑚𝑝𝑢𝑟𝑒𝑡é
+
𝑖𝑛𝑡é𝑔𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑖𝑛𝑡é𝑔𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒
1,00
% 𝑝𝑢𝑟𝑒𝑡é 𝑚𝑜𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 = 1 𝑋 100 ≈ 93%
1,00 0,15
+
1 2

7.3 Pourcentage de pureté massique de l’acide benzoïque (Annexes 1,2 et 4)

𝑀<=>??@ = 139,1 𝑔/𝑚𝑜𝑙


𝑀ABCDEFGA=éCGH = 122,1 𝑔/𝑚𝑜𝑙
𝑖𝑛𝑡é𝑔𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡 𝑝𝑢𝑟𝑖𝑓𝑖é 𝑀<=>??@
𝑖𝑛𝑡é𝑔𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒
% 𝑝𝑢𝑟𝑒𝑡é 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑖𝑞𝑢𝑒 = (100)
𝑖𝑛𝑡é𝑔𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡 𝑝𝑢𝑟𝑖𝑓𝑖é 𝑀<=>??@ 𝑖𝑛𝑡é𝑔𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑖𝑚𝑝𝑢𝑟𝑒𝑡é 𝑀ABCDEFGA=éCGH
+
𝑖𝑛𝑡é𝑔𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑖𝑛𝑡é𝑔𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒

1,00 139,1𝑔/𝑚𝑜𝑙
% 𝑝𝑢𝑟𝑒𝑡é 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑖𝑞𝑢𝑒 = 1 (100)
1,00 139,1𝑔/𝑚𝑜𝑙 0,15 122,1𝑔/𝑚𝑜𝑙
+
1 2
% 𝑝𝑢𝑟𝑒𝑡é 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑖𝑞𝑢𝑒 ≈ 94 %

7.4 Pourcentage de rendement de la recristallisation (Tableaux 3 et 4)

𝑚nDCoH ∶ 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑑 I 𝑎𝑐𝑖𝑑𝑒 𝑏𝑒𝑛𝑧𝑜ï𝑞𝑢𝑒 𝑝𝑢𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒 (𝑔)


𝑚DCDEDoH : 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑑 I 𝑎𝑐𝑖𝑑𝑒 𝑏𝑒𝑛𝑧𝑜ï𝑞𝑢𝑒 𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙𝑒 (𝑔)
𝑚nDCoH
% 𝑟𝑒𝑛𝑑𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = (100)
𝑚DCDEDoH 𝑋 80%

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1,31 𝑔
% 𝑟𝑒𝑛𝑑𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = 100 = 80,2696 … %
2,04 𝑔 𝑋 80%

∆𝑚nDCoH ^ ∆𝑚DCDEDoH ^
∆ % 𝑟𝑒𝑛𝑑𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = % 𝑟𝑒𝑛𝑑𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 ( ) +( )
𝑚nDCoH 𝑚DCDEDoH

0,01 𝑔 ^ 0,01 𝑔 ^
∆ % 𝑟𝑒𝑛𝑑𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = 80,2696 … % ( ) +( )
1,31 𝑔 2,04 𝑔

∆ % 𝑟𝑒𝑛𝑑𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = 0,7282 … %
∆ % 𝑟𝑒𝑛𝑑𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = 0,7 %
% 𝑟𝑒𝑛𝑑𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = 80,3 ± 0,7 %

7.5 Constante de couplage d’un signal du spectre RMN expérimental de


l’acide benzoïque (Annexe 4)

𝛿 ∶ 7,64 𝑝𝑝𝑚 𝑡, 1𝐻
Les déplacements chimiques de deux pics consécutifs sont respectivement : (7,84,
7,82) ppm

Fréquence de l’appareil = 300 Mz

7,84 𝐻𝑧 − 7,82 𝐻𝑧
𝐶𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑝𝑙𝑎𝑔𝑒 = (300𝑀𝑧)
𝑀𝑧
𝐶𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑝𝑙𝑎𝑔𝑒 = 9 𝐻𝑧

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