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Renaissance Rubriques
De 100 av.jc à 1 de notre ère
Évolution de la société durant la Renaissance De 300 av.jc à 100 av. notre ère
samedi 30 mars 2013 De 400 à 300 avant Jésus Christ
De l’Antiquité à 400 av.jc
Évolution de la société durant la Renaissance
De la Naissance de l’humanité à
La Renaissance, c’est un vaste mouvement européen de mutation culturelle l’Antiquité
et économique. Sur le plan culturel, elle s’appuie sur la redécouverte des Histoire du 9ème siècle
merveilleuses oeuvres antiques, qui sont prises comme modèles au
détriment des non moins merveilleuses oeuvres médiévales qui tombent en Histoire du 10ème siècle
désuétude. Les grands noms de ce renouveau culturel sont Rabelais, Histoire du 11ème siècle
Montaigne, du Bellay, Ronsard, Léonard de Vinci, Michel-Ange, Raphaël. Sur Histoire du 12ème siècle
le plan économique, c’est la naissance du capitalisme moderne. C’est
l’époque des grandes découvertes. Christophe Colomb découvre l’Amérique. Histoire du 13ème siècle
Sur le plan politique, après la neutralisation des derniers grands féodaux Histoire du 14ème siècle
remuants et dangereux, la France est pacifiée. Les châteaux cessent d’être
Histoire du 15ème siècle
défensifs et deviennent de magnifiques palais d’apparat, en particulier les
merveilleux châteaux du val de Loire. Le danger n’est plus intérieur, ni Histoire du 16ème siècle
même anglais. Le nouvel et redoutable ennemi est l’archiduc d’Autriche. Les Poèmes 16ème siècle
Habsbourgs, maîtres de l’Autriche, des Flandres et de l’Allemagne vont
bientôt mettre la main sur l’Espagne et les richesses du Nouveau Monde. Histoire du 17ème siècle
L’Italie sera le champ de bataille de cette lutte où l’empire Habsbourg Histoire du 18ème siècle en
recherche une unité territoriale et la France veut éviter son encerclement France
complet. Ces interminables guerres épuiseront l’Europe et monopoliseront Histoire du 19ème siècle
l’attention des souverains. Ces derniers ne verront pas monter les
dissensions religieuses puis politiques entre catholiques et protestants. Histoire du 1er siècle de notre
Quand ils ouvriront les yeux, il sera trop tard. ère
Histoire du 2ème siècle
Trois étapes marquent l’histoire politique et culturelle de la France, entre
1498 et 1661, c’est-à-dire depuis l’accession au trône de Louis XII jusqu’à Histoire du 3ème siècle
la prise de pouvoir par Louis XIV. D’abord, jusqu’à la mort de Henri II en Histoire du 4ème siècle
1559, la France a les yeux fixés sur l’Italie. Terre de conquête, elle est aussi
modèle et source d’inspiration pour les arts et les lettres de la Renaissance Histoire du 5ème siècle
française. Histoire du 6ème siècle
Puis, de 1562 à 1598, le royaume s’égare dans les convulsions internes des Histoire du 7ème siècle
guerres de religion. Contestation au plan théologique du "sens" du Histoire du 8ème siècle
christianisme et de sa pratique, la Réforme génère dans le même temps une
Personnage de la mythologie
controverse politique sur le statut légal des églises réformées. Cette
grecque romaine et divinités
dimension politique s’exacerbe en France, quand, à la faveur des troubles, la
egyptiennes
noblesse cherche à s’emparer d’un pouvoir affaibli. En 1594, le roi doit
reconquérir Paris, et chasser, en 1597, les Espagnols du royaume. Avec Sites amis pour les accros de
Henri IV, la royauté retrouve finalement légitimité et autorité. Protestant l’histoire
converti au catholicisme, le nouveau souverain reconnaît aux protestants 20ème siècle
une existence légale et leur accorde la liberté du culte.
21ème siècle
Avec Henri IV, c’est la dynastie des Bourbons qui s’installe. Roi aussi absolu
que ses prédécesseurs, il censure écrivains et prédicateurs au nom de la paix Rechercher :
publique. Mais paradoxe de l’histoire il meurt assassiné, succombant au
>>
fanatisme religieux qu’il n’avait cessé de chercher à apaiser.
A cette époque, la société est composée de trois ordres : la noblesse, le
clergé et le tiers-état. Ce dernier ordre comprend des marchands ou des Dans la même rubrique
officiers mais également de pauvres travailleurs. Abécédaire du 16ème siècle
Passé les épidémies du 14ème siècle qui ont décimé le pays, le 16ème siècle 2ème partie
connaît une croissance démographique importante, passant de 15 millions Abécédaire du 16ème siècle 1ère
d’habitants en 1500 à 20 millions en 1570. partie
La société française est principalement rurale, puisque les paysans Benvenuto Cellini
représentent 85% de la population. Cette population suit les règles du Philibert Hamelin
seigneur proche plus que celles du roi. Au 16ème siècle, les villes
connaissent un mouvement d’immigration, principalement des italiens. Matteo Ricci
Les nobles ne représentent que 2% de la population française. Il est possible Guillaume Belin
d’accéder à cet ordre en respectant ses règles de vie. A savoir, ne jamais William Adams (Navigateur
travailler de ses mains, posséder une seigneurie et aller à la guerre auprès anglais)
du roi. Seulement il faut suivre ce comportement sur plusieurs générations
avant que l’appartenance à la noblesse soit reconnue. Les bourgeois Gaspar Yanga
s’immiscent de plus en plus dans la vie de la monarchie en achetant des Álvaro Manrique de Zúñiga
offices. Cette classe sociale est à l’origine des constructions fastueuses de la Philippe 1er de Hesse dit le
vallée de la Loire, souhaitant investir son argent dans des opérations de Magnanime
prestige.
Le clergé joue un rôle social en dehors de sa mission spirituelle, tenant les
registres. Le clergé poursuit une réformation interne, voulant diminuer
l’ignorance des clercs. A partir de 1530, de par la Réforme la cohésion
sociale commence à s’effriter avant d’aboutir aux guerres de religion. Il y a
aussi des émeutes sociales dues à une évolution des prix plus rapide que
celle des salaires. L’évolution du protestantisme va déclencher dans la
seconde moitié du 16ème siècle des troubles dans une société qui se remet
en question. L’autorité du roi s’en trouve contestée.

Évolution Des villes et des campagnes

Les villes de la Renaissance sont nées durant le Moyen Age. En leur centre on
retrouve des professionnels du droit : les notaires, les procureurs et les
juges.
Ces villes font leur richesse avec certains corps de métiers, les artisans, les
maîtres, les apprentis, les ouvriers. Ces derniers sont souvent regroupés en
corporation, codifiant ainsi leur activité et garantissant une qualité
d’exécution.
Les villes évoluent au 16ème siècle compte tenu des progrès techniques et
profitent de meilleures voies de communication. Ces villes améliorent
également leur aménagement, rues plus grandes. Elles permettent
d’améliorer le savoir des habitants avec les écoles, les collèges et les
universités. A partir de 1527, Paris devient la capitale de la France, François
1er venant y résider. Les grandes villes provinciales sont d’anciennes
"capitales" de domaines féodaux comme Rouen, Rennes, Bordeaux,
Toulouse, Orléans, Tours et Poitiers. Ainsi retrouve-t-on environ 200 villes
formant une ossature autour de la capitale. Ces villes sont gérées par un
maire. Profitant de la croissance démographique amorcée au début du siècle,
les villes croissent et attire la population, permettant de faire vivre d’autres
commerçants : boulangers, bouchers, tenanciers. Mais ces villes ont leur lot
de miséreux et de prostituées. Chacune de ces villes se développe dans un
secteur économique. A Paris l’activité tourne autour de l’imprimerie, à Tours
et à Lyon autour des soieries, Ypres autour du tissage. Dans les villes
longeant l’Atlantique ou la Méditerranée, l’activité se centre sur la pêche.
Cette activité urbaine créé des différences de classes parmi leur population.
Il n’y a cependant aucune tension trop forte. Ce sont des bourgeois qui se
situent en haut des classes sociales. Ces personnes sont plus intéressées par
le pouvoir ou la justice et de moins en moins par le commerce. C’est parmi
eux que la Réforme trouvera ses adeptes. On a ensuite les boutiques et les
ateliers. Enfin, en bas de l’échelle sociale, nous retrouvons les petits
patrons, les salariés et les manœuvres peu spécialisés. Ces derniers sont très
exposés aux aléas de l’activité économique.
Ceux qui dirigent les villes les valorisent en intégrant les nouveautés dans le
domaine de l’architecture au niveau des bâtiments, comme les hôtels de ville
ou les grandes maisons bourgeoises.
Mais la prospérité des villes comporte aussi des ombres. Les tensions
religieuses de la fin du 16ème siècle mettent au grand jour des tensions
jusque là ignorées. Les coûteuses modernisations des fortifications, les prix
qui grimpent, entraînent du chômage et font apparaître la misère. Des
structures se créent pour aider les pauvres : le Grand Bureau des Pauvres à
Paris, les Bureaux des Pauvres de Dijon, Troyes, Rouen. Elles distribuent de
la nourriture et tentent de trouver du travail aux chômeurs.
Dans les campagnes les paysans souffrent de plusieurs maux depuis des
années : la peste, la guerre et la faim. La peste, depuis la grande épidémie
de 1348, revient régulièrement, elle tue des villages entiers parfois et la
guerre entraîne la destruction de terres. Les provinces de France les plus
touchées par ce fléau sont la Lorraine et l’Artois. Si la famine n’est plus
guère d’actualité, il arrive à certaines périodes qu’il soit difficile de manger
correctement, du fait de récoltes très médiocre.
Les paysans cultivent ce qui leur est nécessaire pour leur subsistance. Mais
ils commencent également à cultiver certaines cultures pour accroître leur
revenu comme la vigne, les plantes textiles ou l’élevage.
Une relation de plus en plus importante s’organise entre les villes et les
campagnes, les premières permettant de plus en plus aux secondes
d’écouler leur production et d’accroître leur profit, passant d’une agriculture
de subsistance à une agriculture plus commerciale. Si les paysans
connaissent des évolutions dans leur activité, paradoxalement, ils se
referment sur eux, avec leurs habitudes et leurs coutumes.
Dans les campagnes naît une certaine "aristocratie", les riches terriens
louant leurs instruments aux autres paysans. Les plus pauvres, les
manœvriers vivent difficilement, leurs gages ne suivant pas l’évolution du
prix des denrées.
Au 16ème siècle, le rendement d’un champ est fourni par le rapport entre la
quantité semée et la quantité récoltée. Quand ce rapport atteint 6 pour 1 les
paysans sont heureux. A cette même époque, le maïs, venant d’Inde,
d’Espagne ou de Turquie, est cultivé au Pays Basque. Il sert principalement à
engraisser les volailles. En Aquitaine se cultive le tabac dès 1560, plante
introduite par Jean Nicot. La culture de céréales comme le froment ou le
seigle permet la fabrication du pain. Celle du sarrasin, de l’orge ou de
l’avoine sert à nourrir les animaux.
Dans un même champ, chaque année, on y cultive les mêmes céréales. Les
gerbes de céréales sont battues avec des fléaux. On utilise parfois les
chevaux pour les piétiner afin d’obtenir le même résultat. La place de la
vigne est importante. C’est près d’une rivière qu’elle prospère le mieux.
D’autant plus que cette situation permet une diffusion plus aisée du vin par
les voies fluviales.Concernant l’élevage, la France est découpée en deux. Au
nord, l’élevage concerne surtout les bœufs et les chevaux. Au sud, on élève
surtout des moutons et des chèvres. La basse cour se compose
différemment selon la fortune du propriétaire. Les plus défavorisés n’ont
que quelques volailles et une chèvre tout au plus. Les plus fortunés élèvent
également des cochons qui coûtent assez cher en nourriture.
L’absorption de lait frais est souvent réservée à des personnes
convalescentes. Communément, on consomme plutôt du lait caillé ou du
fromage.

La Cour et la noblesse

Les nobles sont de plus en plus dépendants du roi pour assurer leur
situation. Aussi doivent-ils apparaître souvent à la Cour, lieu de distribution
des largesses.
La Cour possède ses valeurs et son code de fonctionnement. Au 16ème
siècle, seule la Cour royale est le centre du pouvoir. Les Cours régionales ont
disparu. A la fin du siècle, la Cour royale est très importante, son effectif
passant de 1000 à 10 000 personnes en 100 ans. En son sein existe la
Maison Royale devant assurer l’intendance de toutes ces personnes.
Jusqu’au règne d’Henri III, la Cour Royale est encore itinérante. Si les rois du
15ème siècle préfèrent la vallée de la Loire pour établir leur demeure,
François 1er préfère s’installer dès 1528 à Paris. Il modifie le Louvre et
établit de nouvelles résidences comme Fontainebleau, Saint Germain en
Laye. Durant les guerres de religion elle réside surtout au Louvre.
La Cour Royale parait aux yeux des italiens un "pèle mêle sans ordre ni
règle". Henri III, pendant les guerres civiles, essaie d’utiliser la Cour pour
montrer une certaine cohésion et fait appel à des aristocrates provinciaux
pour les rattacher directement à sa personne. On les appelle les "mignons"
d’Henri III. Des règlements de 1578 et 1585 codifient son fonctionnement.
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