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2) SI MOHAMMED HOUCEMEDDINE
Remerciements
Sommaire
Remerciement
Sommaire
Notations et symboles
I-1Introduction ……………………………………………………………………….. 4
III-Introduction ……………………………………………………………………... 39
III-3 Réglage des courants 𝑰𝒔𝒅 et 𝑰𝒔𝒒 de la MAS par mode de glissement ………. 42
Annexe ……………………………………………………………………………..... 52
Bibliographie ……………………………………………………………………....... 53
Notations et symboles
Notations et symboles
MI Machine à induction
f La fréquence de rotation
g Le glissement en %
statoriques et rotoriques.
Ce Couple électromagnétique
Cr Couple de charge
ω Pulsation de glissement
𝛚𝐫 Pulsation rotorique
Ωs La vitesse de synchronisme
Ωr La vitesse de rotation
T Temps
Vsa , Vsb, Vsc Les tenions appliquées aux trois phases statoriques
isa , isb, isc Les courants qui traversent les trois phases statoriques
𝐔𝐝 La tension redressée
Figure (I-4) Repérage angulaire des systèmes d’axes dans l’espace électrique …………. 9
Figure (I.12) Résultats de simulation d’une MAS alimenté directement par le réseau
triphasé ……………………………………………………………………………………... 19
Figure (I.14) Tensions de sortie de l’onduleur triphasé commandé par stratégie sinus-
triangulaire ………………………………………………………………………………… 21
Figure (I.15) Résultats de simulation d’une MAS alimenté par un onduleur …………. 22
Figure (II-1) Les différents modes pour la trajectoire dans le plan de Phase …………. 26
Figure (II-8) La valeur 𝑽(𝒕)𝒆𝒒 prise par la commande lors de la commutation entre
𝑽𝒎𝒂𝒙 Et 𝑽𝒎𝒊𝒏 ………………………………………………………………………………. 32
Figure (III-8) réponse de réglage par mode glissant de vitesse, couple, flux et courant
avec une application d’une charge Cr=10Nm à t=15s …………………………………... 47
Figure (III-9) la réponse de vitesse et couple avec une variation du moment d’inertie et
la résistance rotorique …………………………………………………………………….. 49
Introduction générale
INTRODUCTION GENERALE
La commande des systèmes en général, est un problème compliqué à cause des non
linéarités, perturbation difficile à mesurer et incertitudes sur les paramètres des
systèmes.
La commande par mode glissant, qui par sa nature est une commande non linéaire,
possède cette robustesse. Elle est basée sur la commutation de fonctions de variables
d’état, utilisées pour créer une variété de glissement, dont le but est de forcer la
dynamique du système à correspondre avec celle définie par l’équation de la surface.
Quand l’état est maintenu sur cette surface, le système se trouve en régime glissant. Sa
dynamique est alors insensible aux perturbations extérieures et paramétriques tant que
les conditions du régime glissant sont assurées [14].
CUBBAT2016/2017 Page 1
Introduction générale
CUBBAT2016/2017 Page 2
CHAPITRE I : modélisation de MAS
I-1 Introduction :
Les entraînements électriques pilotés par des machines asynchrones sont très utilisés
dans le domaine industriel (on estime que 80% des moteurs de la planète sont des
moteurs asynchrones). Car la facilité de mise en œuvre et leur coût est inférieur à celui
des autres machines, de plus ces machines sont robustes, et pouvant fonctionner dans
des conditions très sévères.
I-2 Généralités :
I-2-1 Définition :
Une machine asynchrone est une machine à courant alternatif dont la vitesse du rotor et
la vitesse du champ magnétique tournant ne sont pas égales. Le rotor est toujours en
retard par rapport à la vitesse du champ statorique. La machine asynchrone est dite
machine à induction « MI » car l’énergie transférée du stator au rotor ou inversement se
fait par induction électromagnétique.
f : la fréquence de rotation.
g : le glissement en %.
I-2-2 La constitution :
La machine asynchrone se compose d’une partie fixe appelée stator et d’une partie
rotative appelée le rotor :
a) Le stator :
Il est constitué d’un bobinage triphasé à paires de pôles, l’ensemble de ce bobinage est
formé à l’aide de trois enroulements équilibrés que l’on relie au réseau triphasé de
fréquence « f » qui produise un champ magnétique tournant à la vitesse de rotation
« ns » appelée la fréquence de synchronisme.
b) Le rotor :
C’est la partie tournante, il tourne à la vitesse de rotation n qui est inférieure à la vitesse
synchrone ns.
Il est constitué de barres métalliques parallèles reliées par deux couronnes, il représente
une résistance très faible, on dit que le rotor est en court-circuit.
Rotor bobiné :
- Entrefer constant.
En appliquant la loi d’Ohm généralisée à chaque phase, les équations de tension des
trois phases statoriques et rotoriques s’écrivent comme suit :
Les hypothèses simplificatrices citées à des relations linéaires entre les flux et les
courants de la machine asynchrone, ces relations s’écrivent matriciellement comme
suit :
Pour le stator :
Pour le rotor :
𝐿𝑠 𝑀𝑠 𝑀𝑠 𝐿𝑟 𝑀𝑟 𝑀𝑟
[𝐿𝑠𝑠 ] = [𝑀𝑠 𝐿𝑠 𝑀𝑠 ] , [𝐿𝑟𝑟 ] = [𝑀𝑟 𝐿𝑟 𝑀𝑟 ] (I-8)
𝑀𝑠 𝑀𝑠 𝐿𝑠 𝑀𝑟 𝑀𝑟 𝐿𝑟
2𝜋 2𝜋
cos 𝜃𝑟 cos(𝜃𝑟 + ) cos(𝜃𝑟 − )
3 3
2𝜋 2𝜋
[𝑀𝑠𝑟 ] = [𝑀𝑟𝑠 ]𝑇 = 𝑀0 cos(𝜃𝑟 − ) cos 𝜃𝑟 cos(𝜃𝑟 + ) (I-9)
3 3
2𝜋 2𝜋
[cos(𝜃𝑟 + 3
) cos(𝜃𝑟 −
3
) cos 𝜃𝑟 ]
Avec :
Avec :
Ce : Couple électromagnétique.
Cr : Couple de charge.
Le stator et le rotor de la machine asynchrone présentent une isotropie électrique et
magnétique, ce qui implique que seule la matrice inductance mutuelle « Msr » est
fonction de la position 𝜃. Les coefficients des équations (I.4) (I-5) (I-6) et (I.7) sont
donc variables, la résolution analytique du système devient pratiquement difficile d’où
l’adaptation d’un changement de base sur les grandeurs physiques (tension, courant et
flux) indépendant de la position𝜃, ce passage est appelé transformation de Park [4].
Elle repose sur l’utilisation de deux phases au lieu des trois phases d’axes fixes du
stator (a,b,c) ou du rotor (A,B,C). En effet, on considère l’enroulement équivalent
formé de deux bobinages d’axes perpendiculaires (u, v) tournant à la vitesse par rapport
au stator et à la vitesse par rapport au rotor (Fig. I-4). La transformation de Park
consiste à transformer la représentation du moteur triphasé équilibré à une
représentation biphasée équivalente caractérisée par deux axes u, v [1] [2] [3] [18].
Figure (I-4) Repérage angulaire des systèmes d’axes dans l’espace électrique.
𝑋𝑢 𝑋𝑎
[ 𝑋𝑣 ] = [𝑝] [𝑋𝑏 ] (I-11)
𝑋0 𝑋𝑐
Symbolisé par le vecteur flux statorique, le champ tournant est le champ crée par le
bobinage statorique et qui tourne en régime permanent à la vitesse de synchronisme. Si
on choisit de fixer le repère dq au champ tournant alors on a [1][2] :
dθ
dt
= ω Tel que ω = ωs − ωr = ωs − PΩ (I-13)
Equations électriques :
Les expressions des tensions statoriques et rotoriques dans le système d’axe (d, q)
s’écrivent :
𝑑 ϕ𝑠𝑑
𝑉𝑠𝑑 = 𝑅𝑠 𝐼𝑠𝑑 + − 𝜔𝑠 ϕsq
𝑑𝑡
{ 𝑑 ϕ𝑠𝑞
(I-14)
𝑉𝑠𝑞 = 𝑅𝑠 𝐼𝑠𝑞 + + 𝜔𝑠 ϕsd
𝑑𝑡
𝑑 ϕ𝑟𝑑
𝑉𝑟𝑑 = 0 = 𝑅𝑟 𝐼𝑟𝑑 + − (𝜔𝑠 − 𝜔𝑟 )ϕrq
𝑑𝑡
{ 𝑑 ϕ𝑟𝑞
(I-15)
𝑉𝑟𝑞 = 0 = 𝑅𝑟 𝐼𝑟𝑞 + + (𝜔𝑠 − 𝜔𝑟 )ϕrd
𝑑𝑡
Tel que :
𝐿𝑠 = 𝑙𝑎𝑠 – 𝑀𝑠
𝐿𝑟 = 𝑙𝑎𝑟 – 𝑀𝑟
3
𝑀 = 𝑀
2 0
D’abord à partir de (I-16) nous tirons les courants rotoriques et nous les remplaçons
dans les équations des flux statoriques :
ϕ𝑠𝑑 = (𝐿𝑠 − 𝑀²
𝐿
𝑀
) 𝐼𝑠𝑑 + 𝐿 ϕ𝑟𝑑
𝑟 𝑟
{ 𝑀² 𝑀
(I-23)
ϕ𝑠𝑞 = (𝐿𝑠 − 𝐿 ) 𝐼𝑠𝑞 + 𝐿 ϕ𝑟𝑞
𝑟 𝑟
𝑑ϕ𝑟𝑑 𝑅𝑟 𝑀 𝑅
= 𝐼𝑠𝑑 − 𝐿𝑟 ϕ𝑟𝑑 + 𝜔ϕ𝑟𝑞
𝑑𝑡 𝐿𝑟 𝑟
{ 𝑑ϕ (I-25)
𝑟𝑞 𝑅𝑟 𝑀 𝑅𝑟
= 𝐼𝑠𝑞 − 𝐿 ϕ𝑟𝑞 − 𝜔ϕ𝑟𝑑
𝑑𝑡 𝐿𝑟 𝑟
Avec :
𝑀²
𝛿 =1− : C’est le coefficient de dispersion de Blondel.
𝐿𝑠 𝐿𝑟
On peut déduire la forme finale du modèle du MAS dans le référentiel (d, q) comme
suit :
𝑑𝑥
[𝑋]̇ = = [𝐼𝑠𝑑 Isq ϕ𝑟𝑑 ϕ𝑟𝑞 ]
𝑑𝑡
1 1 M² 1 M 1 1 M
− ( Rs + ) ωs ( ) ωr ( )
δ Ls Tr Lr δ Ls Lr Tr δ Ls Lr
1 1 M2 1 M 1 M 1
−ωs − ( Rs + ) −ωr ( ) ( )
δ Ls Tr Lr δ Ls Lr δ Ls Lr Tr
[A] =
M −1
0 ωs − ωr
Tr Tr
M −1
0 −(ωs − ωr )
[ Tr Tr ]
1
0
𝛿 𝐿𝑠
1
[𝐵 ] = 0
𝛿 𝐿𝑠
0 0
[0 0]
Comme à la sortie de l’onduleur, la tension n’est pas purement sinusoïdale, donc elle
comporte des harmoniques, seules responsables des parasites ce qui engendre des
pertes supplémentaires. Cette MLI sert à remédie ces problèmes et elle a les avantages
suivantes :
Pour alimenter la MAS par l’onduleur il faut qu’on utilise un redresseur et un filtre
comportant une forte capacité qui rend négligeable l’ondulation de la tension U à
l’entrée de l’onduleur. La figure (I-6) présente le schéma de l’association machine
asynchrone-convertisseur statique.
Supposant que les diodes se comportent des interrupteurs parfaits, la valeur moyenne
de la tension redressée est donnée par l’équation suivante :
𝜋
3 2𝜋
𝑉𝑚𝑜𝑦 = 𝜋 ∫03 𝑉𝑚 [sin 𝜔𝑡 − sin(𝜔𝑡 − 3
)]𝑑𝜔𝑡 (I-26)
3 √3
𝑉𝑚𝑜𝑦 = 𝜋
𝑉𝑚 (I-27)
La tension obtenue par redressement n’est pas parfaitement continue, elle contient des
ondulations, pour cela on doit utiliser le filtrage.
𝑑𝑢𝑓 (𝑡) 1
= 𝐶 (𝑖𝑑 (𝑡) − 𝑖𝑓 (𝑡)) (I-29)
𝑑𝑡
Commande de l’onduleur
𝑉𝑎 = 𝑉𝑎0 + 𝑉0𝑛
{𝑉𝑏 = 𝑉𝑏0 + 𝑉0𝑛 (I-30)
𝑉𝑐 = 𝑉𝑐0 + 𝑉0𝑛
On fait l’addition :
Sachant que le système des tensions triphasées statoriques est symétrique, donc :
𝑉𝑎 2 −1 −1 𝑉𝑎0
1
[𝑉𝑏 ] = [−1 2 −1] [𝑉𝑏0 ] (I-35)
3
𝑉𝑐 −1 −1 2 𝑉𝑐0
Sachant que :
𝑈
𝑉𝑎0 = 𝑆1 .
2
𝑈
𝑉𝑏0 = 𝑆2 . (I-36)
2
𝑈
𝑉𝑐0 = 𝑆3 .
{ 2
Tel que :
𝑉𝑎 2 −1 −1 𝑆1
𝑈
𝑉
[ 𝑏 ] = [−1 2 −1] [𝑆2 ] (I-37)
6
𝑉𝑐 −1 −1 2 𝑆3
Le système (I-37) représente le modèle mathématique de l'onduleur triphasé à MLI.
Modèle de la MAS 2
idS
1
Scope1
iqs
teta a ias
Scope9 d b ibs
Scope4 q c ics
Mux Uabc Continuous Scope2
ids dq/abc
powergui
Scope3 iqs
Scope5 ph_r f(u)
ph_dr
ph_qr
ids
a f(u) 1/s
3
1 d
Fcn Integrator1 Scope6 Scope7
Va b Ce Wr
2 iqs Scope8
Mux f(u) 1/s
Vb c Cem
Vds Integrator2 Mux f(u) -K-
3 q Fcn3
Vc teta Vqs f(u) 1/s
ph_dr
Fcn5 5 Mux f(u) 1/J 1/s -K- Wr
abc/dq Fcn2 Integrator3 Cr
Fcn6 Integrator5
Wr ph_qr Scope10
f(u) 1/s
-K- -K- fr
Fcn4 Integrator4
ws teta
Gain5 Gain3 4
calcul angle1 idr iar
AX+BU iar Scope12
teta a
-K- Scope11
ibr 5 Scope13
Ws d b
4 Gain6 -K- iqr ibr
Ws q c
Gain7 icr 6 Scope14
dq/abc1
icr
t
iqs
Va
Sine Wave6 idS
Vb
Wr
Vc MAS
iar
Sine Wave7 Ws
ibr Scope2
Cr
icr
Sine Wave8
156 charge
160
140
100
80
60
40
20
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
temps(s)
60
50
40
couple(Nm)
30
application d'une
charge Cr=10Nm
20
10
-10
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
temps(s)
5
application d'une
courant Iqs charge Cr=10Nm
0
courant Ids,Iqs(A)
-5
courant Ids
-10
-15
-20
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
temps(s)
30
courant Ias
20
courant Ibs
courant Ias,Ibs,Ics(A)
10
-10
courant Ics
-20
-30
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
temps(s)
Au démarrage, le couple est très fort, on voit aussi que le couple prend la valeur de
couple résistant Cr=10Nm, et la vitesse diminue. Concernant les courants sont fort au
démarrage.
Source
de tension
continue
t
iqs
Sine Wave6 Onduleur Va
idS
Vb
VabcSabc Wr
Vc MAS
Mux iar
Ws
MLI ibr Scope2
Sine Wave7 Cr
icr
156 charge
Sine Wave8
500
-500
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5
temps(s)
tension Va(V)
500
-500
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5
temps(s)
500
tension Vc(V)
-500
0 0.05 0.1 0.15 0.2temps(s)0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.5
200
150
application
vitesse(rd/s)
de Cr=10Nm
100
50
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
temps(s)
100
80
60
application
couple(Nm)
de Cr=10Nm
40
20
-20
-40
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
temps(s)
5
iqs
0
-5
courant ids,iqs(A)
-10
-15
ids
-20
-25
-30
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
temps(s)
40
courant ias,ibs,ics(A)
30 Ias
20 Ibs
10
-10
-20
Ics
-30
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
temps(s)
I-9 Conclusion
II-1 Introduction :
II-2 Historique :
Un système à structure variable est un système dont la structure change pendant son
fonctionnement, il est caractérisé par le choix d’une structure et d’une logique de
commutation. Ce choix permet au système de commuter d’une structure à l’autre à tout
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CHAPITRE II LA COMMANDE PAR MODE GLISSANT DE LA MACHINE ASYNCHRONE
instant. De plus un tel système peut avoir de nouvelles propriétés qui n’existent pas
dans chaque structure.
Dans la commande des systèmes à structure variable par mode de glissant, la trajectoire
d'état est amenée vers une surface, puis à l'aide de la loi de commutation, elle est
obligée de rester au voisinage de cette surface. Cette dernière est appelée surface de
glissement et le mouvement le long de laquelle se produit est appelé mouvement de
glissement [20].
La trajectoire dans le plan de phase est constituée de trois parties distinctes :
Figure (II-1) Les différents modes pour la trajectoire dans le plan de Phase.
La technique des modes glissants consiste à amener la trajectoire d’état d’un système
vers la surface de glissement et de la faire commuter à l’aide d’une logique de
commutation appropriée autour de celle-ci jusqu’ au point d’équilibre, d’où le
phénomène de glissement.
Parmi les propriétés des modes glissants, on cite [23] :
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CHAPITRE II LA COMMANDE PAR MODE GLISSANT DE LA MACHINE ASYNCHRONE
La théorie des modes glissants s’adapte bien pour les systèmes dont la
commande est discontinue.
La dynamique du système en mode de glissement est déterminée uniquement
par le choix des coefficients de la surface de glissement.
La trajectoire d’état du système en mode de glissant appartient à une surface de
dimension inférieure à celle de l’espace d’état, par conséquent l’ordre des
équations différentielles régissant le fonctionnement du système en mode de
glissement est réduit.
On peut distinguer trois configurations de base pour la synthèse des différentes lois de
commandes [16] :
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CHAPITRE II LA COMMANDE PAR MODE GLISSANT DE LA MACHINE ASYNCHRONE
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CHAPITRE II LA COMMANDE PAR MODE GLISSANT DE LA MACHINE ASYNCHRONE
Le mode glissant existe lorsque les commutations ont lieu continûment entre 𝑉𝑚𝑎𝑥
et𝑉𝑚𝑖𝑛 . Ce phénomène est illustré dans la figure (II-5) pour le cas d'un système de
réglage du deuxième ordre avec les deux grandeurs d'état 𝑋𝑠1 et𝑋𝑠2 .
La conception de cette commande peut être divisée en trois étapes principales très
dépendantes [7] [8] [9] [10] :
Le choix de la surface de glissement.
L'établissement de condition d'existence de la convergence.
La détermination de la loi de commande.
II-5-1 Le choix de la surface de glissement :
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CHAPITRE II LA COMMANDE PAR MODE GLISSANT DE LA MACHINE ASYNCHRONE
Les conditions d'existence et de convergence sont les critères qui permettent aux
dynamiques du système de converger vers la surface de glissement et d'y rester
indépendamment à la perturbation. Il y a deux considérations correspondantes au mode
de convergence de l'état du système [11].
On présente deux types de conditions qui sont :
La fonction de Lyapunov est une fonction scalaire positive 𝑉(𝑥) > 0 pour les
variables d'état du système. La loi de commande doit faire décroître cette fonction.
𝑉̇ (𝑥 ) < 0
L'idée est de choisir une fonction scalaire S(x) pour garantir l'attraction de la variable à
contrôler vers sa valeur de référence et de construire une commande U tel que le carré
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CHAPITRE II LA COMMANDE PAR MODE GLISSANT DE LA MACHINE ASYNCHRONE
Une fois la surface de glissement est choisie, ainsi que le critère de convergence, il
reste à déterminer la commande nécessaire pour ramener la variable à contrôler vers la
surface et ensuite vers son point d’équilibre en maintenant la condition d’existence des
modes glissants.
Une des hypothèses essentielles dans la conception des systèmes à structure variable
contrôlés par les modes glissants, est que la commande doit commuter entre 𝑉𝑚𝑎𝑥 et
𝑉𝑚𝑖𝑛 instantanément (fréquence infinie), en fonction du signe de la surface de
glissement figure (II-7). Dans ce cas, des oscillations de très haute fréquence appelées
«broutement» ou « Chattering » apparaissent dans le mode de glissement.
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CHAPITRE II LA COMMANDE PAR MODE GLISSANT DE LA MACHINE ASYNCHRONE
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CHAPITRE II LA COMMANDE PAR MODE GLISSANT DE LA MACHINE ASYNCHRONE
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CHAPITRE II LA COMMANDE PAR MODE GLISSANT DE LA MACHINE ASYNCHRONE
Le phénomène de Chattering est provoqué par une commutation non infiniment rapide
de la commande quand les techniques des modes glissants sont utilisées. Ce phénomène
est indésirable car il ajoute au spectre de la commande des composantes de haute
fréquence [19].
Le broutement (phénomène de Chattering) peut être réduit en remplaçant la fonction «
signe » par une fonction de saturation adéquate qui filtre les hautes fréquences.
Cette commande est caractérisée par un seuil ε figure (II-10), dans la bande qui entoure
la surface de glissement S(x), seule la composante continue 𝑉𝑒𝑞 de la commande
𝑉 = 𝑉𝑒𝑞 + 𝑉𝑑 agit. La partie discontinue 𝑉𝑑 étant égale à zéro, les oscillations sur les
réponses fortement atténuées. Cependant lorsque ε augmente, il apparaît un écart
statique sur la réponse en régulation [7] [8] [9].
Ce type de commande n'est pas très utilisé car, outre le problème d'erreur statique, en
présence d'une perturbation, un intervient avec toute sa valeur et des oscillations
peuvent persister en régime permanent. Un adoucissement de la commande 𝑉𝑑 est donc
nécessaire.
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CHAPITRE II LA COMMANDE PAR MODE GLISSANT DE LA MACHINE ASYNCHRONE
Cette commande est caractérisée par un seuil 1 ou deux seuils ( 1 , 2 ) pour diminuer
progressivement la valeur de la commande𝑉𝑑 . Dans cette configuration figure (II-11)
on peut distinguer trois zones qui dépendent de la distance du point à la surface de
glissement. Soit la distance est supérieure au seuil 2 et alors la fonction signe est
effective. Soit la distance est inférieure au seuil 1 et alors 𝑉𝑑 est nul (zone morte) soit
le point est dans la bande ( 1 , 2 ) et alors un est une fonction linéaire de la distance
𝐾
(droite de pente ).
𝜀2 −𝜀1
Dans cette méthode d'adoucissement utilisée pour limiter les oscillations, plus le seuil
est grand, moins il y a des commutations. Néanmoins s'il est trop important, il y a
problème de précision. En effet le système va évoluer dans la bande et risque donc de
ne jamais atteindre le point désirer (origine du plan de phase).
En conclusion, nous pouvons résumer que les commandes adoucies :
• limitent voire éliminent les oscillations de glissement.
• Le système ayant deux points d'équilibre ( P1 et P2 ) et par conséquence, en régime
permanent, un écart statique apparaît et dépend du seuil utilisé.
• de point de vue théorétique, le mode de glissement n'existe plus parce que la
trajectoire d'état n'est pas forcée de rester sur S(x)=0 [7] [8] [9].
Les oscillations de haute fréquence qui apparaissent sur les réponses en régime glissant
peuvent être évité en rendant continue la commande discontinue 𝑉𝑑 , en remplaçant la
fonction signe par la fonction continue voisine :
𝑆(𝑥)
𝑉𝑑 = 𝐾 |𝑆(𝑥)+𝜆| (II-19)
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CHAPITRE II LA COMMANDE PAR MODE GLISSANT DE LA MACHINE ASYNCHRONE
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CHAPITRE II LA COMMANDE PAR MODE GLISSANT DE LA MACHINE ASYNCHRONE
II-6 Conclusion :
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Chapitre III résultat de simulation et commentaire
III-1 Introduction :
La commande par mode glissant est adaptée aux systèmes non linéaires. Elle est
caractérisée par des propriétés de robustesse vis-à-vis des perturbations externes et des
variations paramétriques.
On va régler la vitesse, le courant 𝐼𝑠𝑑 et 𝐼𝑠𝑞 qui ont des lois de commande suivantes
𝑒𝑞 𝑑 𝑒𝑞 𝑑 𝑒𝑞
successivement : 𝐼𝑠𝑞 = 𝐼𝑠𝑞 + 𝐼𝑠𝑞 , Vsd = 𝑉𝑠𝑑 + 𝑉𝑠𝑑 , 𝑉𝑠𝑞 = 𝑉𝑠𝑞 + 𝑉𝑠𝑞𝑑 .
Pour remédier à ce problème en utilise l’orientation du flux rotorique , l’un des types de
la commande vectorielle, cette technique de commande est considérée comme un outil
fort qui peut fournir les mêmes performances que celle réalisées par un machine à
courant continu à excitation séparée [17].
̇ − Ω̇
𝑆̇(Ω) = Ω𝑟é𝑓 (III-3)
Avec :
𝑑Ω 1 𝑃𝑀 1 1
=𝐽 (ϕ𝑟𝑑 𝐼𝑠𝑞 ) − 𝐶𝑟 − 𝑓Ω (III-4)
𝑑𝑡 𝐿𝑟 𝐽 𝐽
̇ − (1 𝑃𝑀 (ϕ 𝐼𝑠𝑞 ) − 1 𝐶𝑟 − 1 𝑓Ω )
𝑆̇(Ω) = Ω𝑟é𝑓 (III-5)
𝐽 𝐿 𝑟𝑑𝑟 𝐽 𝐽
𝑒𝑞 𝑑
En remplaçant le courant I sq par le courant 𝐼𝑠𝑞 = 𝐼𝑠𝑞 + 𝐼𝑠𝑞 , l’équation sera écrite de la
forme suivante :
̇ − (1 𝑃𝑀 ϕ 𝐼𝑠𝑞
𝑆̇(Ω) = Ω𝑟é𝑓
𝑒𝑞 1 𝑃𝑀 𝑑
+ 𝐽 𝐿 ϕ𝑟𝑑 𝐼𝑠𝑞
1 1
− 𝐽 𝐶𝑟 − 𝐽 𝑓Ω ) (III-6)
𝐽 𝐿 𝑟𝑑 𝑟 𝑟
Pour vérifiée la condition de stabilité du système, le paramètre K Isq doit être positive.
Afin d’atténuer tout dépassement possible du courant de référence 𝐼𝑠𝑞 , il est souvent
utile de rajouter un limiteur de courant qui s’exprime par :
𝑙𝑖𝑚 𝑚𝑎𝑥
𝐼𝑠𝑞 = 𝐼𝑠𝑞 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒(𝑠(Ω)) (III-11)
𝑑
Remplaçant la valeur de 𝐼𝑠𝑞 :
1 𝑃𝑀 1 𝑃𝑀
𝑆̇(Ω) = − 𝐽 𝐿 ϕ𝑟𝑑 𝐼𝑠𝑞
𝑑
= 𝐽 𝐿 ϕ𝑟𝑑 𝐾𝐼𝑠𝑞 . 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒(𝑠(Ω)) (III-12)
𝑟 𝑟
2 -K-
wr
iq(equi)
3 -K-
cr
1500 1
Kq1
wref iqn iq*
S(wr)
1
0.9 s1
1/u -K-
Constant
25 1/u iqn
Sign
1
Kq1
III-3 Réglage des courants 𝑰𝒔𝒅 et 𝑰𝒔𝒒 de la MAS par mode de glissement :
Dance cette application on va régler par mode glissant les courants 𝐼𝑠𝑑 et 𝐼𝑠𝑞 en
commandant les tensions 𝑉𝑠𝑑 et 𝑉𝑠𝑞 successivement.
̇
𝑟é𝑓
𝑆̇(𝐼𝑠𝑑 ) = 𝐼𝑠𝑑 − 𝐼𝑠𝑑̇ (III-14)
De (I-25) on a :
dIsd 1 Rr M² 1 Rr M 1 M 1
=− (R s + ) Isd + ωs Isq + ϕrd + ωr ϕrq + Vsd
dt δLs Lr ² δLs Lr² δLs Lr δLs
𝑑 𝑒𝑞
En remplaçant la tension Vsd par Vsd = 𝑉𝑠𝑑 + 𝑉𝑠𝑑 , l’équation sera écrite de la forme
suivante :
̇
𝑟é𝑓 1 R M² 1 Rr M 1 M 1 eq
𝑆̇(𝐼𝑠𝑑 ) = 𝐼𝑠𝑑 − (− δL (R s + Lr ² ) Isd + ωs Isq + δL ϕrd + δL ωr ϕrq + δL Vsd +
s r s Lr ² s Lr s
1
Vd ) (III-16)
δLs sd
eq ̇
𝑟é𝑓 1 R M² 1 Rr M 1 M
Vsd = (𝐼𝑠𝑑 + δL (R s + Lr ² ) Isd − ωs Isq − δL ϕrd − δL ωr ϕrq ) . δLs (III-18)
s r s Lr ² s Lr
Durant le mode de convergence, pour que la condition 𝑉̇(𝑥) = 𝑆̇(𝑥). 𝑆(𝑥) < 0 doive être
vérifiée, on pose :
d
Vsd = K Vsq . signe(S(Isd )) (III-20)
d
Remplaçant Vsd par sa valeur :
1 1
𝑆̇(𝐼𝑠𝑑 ) = − δL Vsd
d
= δL K Vsd . signe(S(Isd )) (III-21)
s s
4 Vd(equi)
iq1 -K-
3
ws -K-
0.9 1
1500
Constant
Vd*
du/dt
Derivative Kd
s3 S(id)
Vdn
idref
1
un1
1 >
25 1/u
Vdn
1
1
Kd
̇
𝑟é𝑓
𝑆̇(𝐼𝑠𝑞 ) = 𝐼𝑠𝑞 − 𝐼𝑠𝑞̇ (III-23)
De (I-25) on a :
dIsq 1 Rr M² 1 Rr M 1 M 1
= − δL (R s + ) Isq − ωs Isd + δL ϕrq − δL ωr ϕrd + δL Vsq
dt s Lr ² s Lr ² s Lr s
̇
𝑟é𝑓 1 R M² 1 Rr M 1 M
𝑆̇(𝐼𝑠𝑞 ) = 𝐼𝑠𝑞 − (− δL . (R s + Lr ² ) Isq − ωs Isd + δL ϕrq − δL . L ωr . ϕrd +
s r s Lr ² s r
1
Vsq ) (III-24)
δLs
𝑒𝑞
En remplaçant la tension Vsq par 𝑉𝑠𝑞 = 𝑉𝑠𝑞 + 𝑉𝑠𝑞𝑑 , l’équation sera écrite de la forme
suivante :
eq ̇
𝑟é𝑓 1 R M² 1 Rr M 1 M
Vsq = (𝐼𝑠𝑞 + δL (R s + Lr ² ) Isq + ωs Isd − δL ϕrq + δL ωr ϕrd ) . δLs (III-27)
s r s Lr ² s Lr
Durant le mode de convergence, pour que la condition 𝑉̇(𝑥) = 𝑆̇(𝑥). 𝑆(𝑥) < 0 doive être
vérifiée, on pose :
d
Vsq = K Vsq . signe(S(Isq )) (III-28)
d
Remplaçant Vsq par sa valeur dans 𝑆̇(𝐼𝑠𝑞 ) on trouve :
1 1
𝑆̇(𝐼𝑠𝑞 ) = δL Vsq
d
= δL K Vsq . signe(S(Isq )) (III-29)
s s
-K-
Vq(equi) +Vqd = Vq*
id1
3 Vq(equi)
ws
4 -K-
wr
-C- 5 -K-
Constant
1500
1
iqref1 Kq2 Vq*
1 Vqn
S(iq)
2
iq
s2
un2
du/dt
S(iq)
2
Vqd=(Kq2/e)*S(iq) si IS(iq)I<e diff 0
<
Vqd=Kq2*sig(S(iq)) si IS(iq)I>e
1
|u|
>
1
25 1/u
Vqn
Sign
1
Kq2
iq*
156 iqref1 iqs
wref iq va2 Vd1 idS
Constant R.M.G R.M.G Wr
wr iq* id1 Vq* Vq* Ond
(wr) (iq) Ce
cr ws à
wr M.L.I Vq1 ph_dr
ph_qr
Vd* MAS ias
ibs
idref Ws ics
id R.M.G iar
charge
ws (id) Vd* ibr
Cr icr
iq1 Rr
160
140
120
application d'une Cr=10Nm
100
vitesse(rd/s)
80
60
40
20
-20
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
temps(s)
35
30
25
20
couple(Nm)
10
-5
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
temps(s)
20
15
application d'une Cr=10Nm
10
iqs
courant ids,iqs(A)
-5
-10
ids application d'une Cr=10Nm
-15
-20
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
temps(s)
0.2
0
phdr
-0.2
application d'une Cr=10Nm
flux phdr,phqr(Web)
-0.4
-0.6
-1
-1.2
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
temps(s)
20
ibs ias
15
10
courant ias, ibs,ics(A)
-5
-10
ibs application d'une Cr=10Nm
-15
-20
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
temps(s)
Figure (III-8) réponse de réglage par mode glissant de vitesse, couple, flux
et courant avec une application d’une charge Cr=10Nm à t=15s.
150
vitesse(rd/s)
100
0.5*Rr 1.5*Rr Rr
50 0.5*Rr
1.5*Rr
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
temps(s)
40
0.5*Rr et 1.5 Rr
couple(Nm)
20
0 Rr
0.5*Rr
1.5*Rr
-20
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
temps(s)
150
vitesse(rd/s)
100
2*J
50 J
2*J
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
temps(s)
40
2*J
couple(Nm)
20
0
J
2*J
-20
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
temps(s)
donc le réglage par mode glissant est robuste par rapport à la perturbation externe et
interne.
III-5 Conclusion
Nous avons présenté le réglage de a vitesse et courant par RMG, ou nous avons
constaté, d’après les résultats de simulation présentés dans ce chapitre, que les
performances du système ont été améliorés en utilisant ce régulateur.
Conclusion générale
La commande d'une MAS peut se faire suivant plusieurs techniques. Chacune d'elles
offre des performances dynamiques et statiques bien définies avec des limites
d'applications. Le problème se pose dans le choix de telle ou telle méthode. Le recours
à une méthode ou à une autre se fait normalement en fonction des contraintes du cahier
de charge, aux quelles s'ajoutent parfois les exigences nouvelles de l'économie
d'énergie et de l'économie du matériel qui devraient être pris en compte.
Le travail dans ce mémoire porte sur « la commande par mode glissant de la MAS »,
l’objectif principal est de concevoir une méthode de contrôle robuste et insensible aux
variations des paramètres, aux perturbations et aux non linéarités pour remédier les
problèmes liés aux régulateurs classiques, c’est la commande par mode glissant qui est
utilisée dan ce travail pour la régulation de la vitesse et des courants statoriques de la
machine asynchrone.
CUBBAT2016/2017 Page 51
ANNEXE
Annexe :
Lr : 0.274 H , Ls : 0.274H
Rr : 4.81 , Rs : 4.85
M : 0.258 H , P :2
J : 0.031 Kg.m²
Fs : 50 HZ
V : 220/380v
BIBLIOGRAPHIE
[1] J. P. Caron et J.P. Hautier, « Modélisation et commande de la machine
asynchrone ». Editions Technique, Paris, 1995.
La machine asynchrone est de plus en plus utilisée dans les applications industrielles
ces dernières années à cause de ses avantages, mais sa commande pose des problèmes
du fait que son modèle de base est non linéaire et fortement couplé, Aussi ce qui
complique ce modèle, c’est que les paramètres du moteur asynchrone sont connus
approximativement et peuvent varier avec le temps. Ces derniers inconvénients ont
mené à chercher et préparer une technique de commande robuste et insensible aux
perturbations, pour palier ces problèmes. La commande par mode glissant est l’une de
ces méthodes de commande robuste, elle a des avantages efficaces pour les systèmes à
paramètres variables.
Les résultats de simulation obtenus ont montré et interprété, nous remarquons que la
commande par mode glissant présente une robustesse par rapport aux variations
paramétriques de la machine et vis-à-vis des perturbations introduites par le couple
résistant.
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This paper has been devoted to the presentation of the sliding control of the
asynchronous machine and its general concepts and the analysis of its performance in
severe cases.
The simulation results obtained have shown and interpreted, we note that the control by
sliding mode presents a robustness despite parametric variations of the machine and
with respect to the disturbances introduced by the resisting torque.
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ملخص :في السنوات األخيرة أصبح المحرك الالتزامني يتسخدم بكثرة في التطبيقات الصناعية نظرا لفوئده و
فعاليته ،على عكس بساطته ،التحكم في هدا النوع من اآلالت يطرح مشكل بسبب أن نمودجها ليس خطي و معقد ،
أيضا خصائص هده اآللة متغيرة مع الوقت .هده المشاكل و المعيقات أدت إلى البحث و إعداد تقنيات تحكم قوية،
متينة و غير حساسة ال تتأثر بالتشويشات ،من أجل التغلب على سلبيات اآللة و معيقات عملها بمردود كبير مهما
كانت الظروف قاسية.
التحكم عن طريق وضع اإلنزالق يمثل واحدة من تقنيات التحكم القوية و الفعالة في األنظمة دات الخصائص
المتغيرة.
هده المذكرة خصصت لعرض التحكم عن طريق وضع اإلنزالق في اآللة أو المحرك الالتزامني ،و شرح مفاهيم
هدا التحكم و تحليل أدائه في مختلف الحاالت .
النتائج المحصل عليها في المحاكات من تطبيق مطلب ،تظهر لنا أن التحكم عن طريق وضع اإلنزالق قوي و فعال
و نتائجه جيدة رغم التغير المتكرر لخصائص اآللة و التشويشات و الضغوطات بسبب الحمولة.