RÉSUMÉ. Dans ce travail, nous présentons les résultats d’une étude minéralogique et géotechnique de sols latéritiques du
Niger utilisés en construction routière. Nous montrons qu’il existe une technique d’amélioration des sols latéritiques à partir
d’un traitement utilisant des nodules de ces sols latéritiques pris in situ. Cette technique entre dans le cadre des méthodes
communément appelées "méthodes de litho-stabilisation". L’amélioration des paramètres géotechniques et de portance des
matériaux latéritiques par les nodules est discutée à la lumière d'observations chimiques et minéralogiques à l'aide d'un
Microscope Electronique à Balayage Environnemental (MEB-E) couplé à un spectromètre à rayons X à dispersion d'énergie.
ABSTRACT: In this work, we present the results of a mineralogical and geotechnical study of lateritic soils of Niger used in
road construction. We show that these lateritic soils can be improved through a treatment based on the use of lateritic
nodules taken in situ. This technique belongs to methods commonly referred to as “lithosphere stabilization methods”. The
improvement of the geotechnical parameters and the lift force of these lateritic materials when combined with nodules is
discussed in the light of chemical and mineralogical observations by Environmental Scanning Electron Microscopy (ESEM)
coupled to an X-ray Energy Dispersive Spectrometer (EDS).
1. Introduction
Les sols les plus utilisés en construction routière en Afrique, au sud du Sahara, sont des sols latéritiques.
Certaines classes de ces sols sont utilisées en corps de chaussées (couches de base et couches de fondation)
[LYO 71], [CEB 84], en appliquant des règles qui ont été définies par pays, à partir de règles générales
d’aptitude des sols au compactage. Les latérites sont plus ou moins abondantes selon les régions et leur
utilisation systématique comme matériaux de construction routière commence à en faire une ressource rare dans
certaines parties du Niger. Les matériaux latéritiques sont le plus souvent situés à proximité des tracés routiers.
Cependant, tous les emprunts latéritiques ne disposent pas de matériaux convenables en construction routière,
comme les latérites riches en argile. Il devient donc avantageux de mettre en place des techniques de traitement
ou de revalorisation des matériaux de faibles caractéristiques physiques et mécaniques présents sur site par des
techniques économiques appropriées et innovantes.
Rappelons que des techniques d’amélioration communément utilisées existent (traitement à la chaux et aux
liants hydrauliques, ciment), mais ces techniques, bien qu’efficaces restent coûteuses pour les pays en voie de
développement comme le Niger. C’est pourquoi, dans ce travail, nous présentons tout d’abord nos résultats
d’amélioration de portance des sols latéritiques à partir d’une technique issue du traitement par des nodules
latéritiques, avant d’expliquer ce qui fait que ces nodules permettent d’obtenir de tels résultats. En effet, les
nodules latéritiques sont très abondants à proximité de la plupart des emprunts latéritiques que nous avons pu
étudier. Ils sont les produits d’altération de roches gréseuses, métamorphiques et souvent granitiques, fortement
érodées et oxydées. Ils se présentent sous forme de cailloux contenant de fortes teneurs en oxydes de fer et/ou
oxydes d’aluminium.
Les formations latéritiques de la zone d’étude reposent sur un ensemble daté du Tertiaire allant de l’Éocène
au Miocène [GAV 77]. Elles sont formées de grès ferrugineux à oolithes et pisolithes de goethite.
Dans ce travail nous présentons les résultats géotechniques, chimiques et minéralogiques des échantillons
provenant de la région de Dosso situé dans la partie sud-ouest du Niger.
2. Caractérisation géotechnique des sols latéritiques de Dosso.
Dans le cadre de cette étude, cinq sols latéritiques ont été échantillonnés dans la zone d’étude. Des mailles de
20m x 20m ont été réalisées et les prélèvements répartis de manière à couvrir toute la zone d’étude. Pour
caractériser les échantillons de sols latéritiques provenant de cette zone, des essais géotechniques ont été réalisés
en laboratoire. Ces essais ont d’abord été réalisés sur des échantillons latéritiques avant traitement. Les résultats
de ces analyses sont consignés dans le [Tableau 1].
Moyenne 4,80 2,63 59,68 32,56 38,90 17,24 1,79 14,78 31,40 23,80 26,10 13,12 12,98 1,68 15,12
Ecartype 0,24 0,07 9,25 15,42 13,99 12,61 0,02 0,17 2,50 1,83 3,35 1,71 2,81 0,21 0,16
Max 5,26 2,72 67,30 51,02 54,80 33,49 1,82 15,10 34,00 26,00 31,74 15,53 16,21 2,01 15,30
Min 4,60 2,52 43,10 10,04 17,60 3,36 1,75 14,60 28,00 22,00 21,36 11,28 9,30 1,44 14,90
Globalement, l’échantillonnage des sols latéritiques est fait de telle sorte que le produit latéritique obtenu soit
un mélange dans lequel les blocs dépassant un Dmax (diamètre maximum) en référence des critères standards
sont écartés [MAH 94, MAH 96]. A partir de là, une analyse granulométrique par voie sèche des échantillons de
latérite non traités permet de tracer leurs courbes granulométriques qui s’inscrivent dans un fuseau étroit pour ce
qui est des éléments grossiers et évasé pours les éléments fins [Fig. 1]. Toutes les courbes suivent la même
tendance avec un palier qui marque une discontinuité granulométrique le plus souvent entre 1 et 3 mm. Une forte
dispersion a été enregistrée sur la fraction fine des échantillons prélevés (3 % < P 80µm < 34%). L’écart-type sur le
pourcentage de passants au tamis de 80µm est de 12,61 sur des valeurs allant de 3,36 à 33,49 [Tableau 1].
Globalement les courbes granulométriques s’inscrivent correctement dans le fuseau type des sols latéritiques tels
que définis par le CEBTP (1984), mais avec des allures qui diffèrent.
Figure 1. : Courbes granulométriques des échantillons de cinq sols latéritiques non traités de la région de
Dosso
En référence aux fuseaux granulométriques définis par le CEBTP, une comparaison de fuseaux a été établie
avant et après traitement pour les couches de fondation et de base [Fig. 2]. Les fuseaux granulométriques des
échantillons avant traitement (en bleu) débordent des fuseaux (en rouge) définis par le CEBTP. En revanche,
nous constatons que le fuseau granulométrique correspondant à la couche de fondation après traitement s’inscrit
presque entièrement dans celui défini par le CEBTP. Ce qui n’est pas le cas pour la couche de base après
traitement [Fig. 2].
Figure 2. : Courbes granulométriques des échantillons latéritiques de la région de Dosso avant et après
traitement
Dans le tableau 1 les limites d’Atterberg des sols latéritiques permettent d’évaluer : les limites de liquidité
(wl), les limites de plasticité (wp), l’indice de plasticité (Ip) et l’indice de consistance (Ic). On remarque que les
valeurs de l’indice de plasticité Ip varient de 9,30 à 16,21. Ces valeurs correspondent à des sols latéritiques
définis par le CEBTP [CEB 84], tout comme les valeurs des limites de liquidité et de plasticité [IBR 07].
Des essais Proctor ont également été réalisés pour déterminer la capacité portante de ces sols une fois qu’ils
sont compactés. Ces essais permettent dans un premier temps d’obtenir les paramètres classiques de cet essai
(densité sèche optimale γopm et teneur en eau optimale wopm) ainsi que l’indice portant I CBR après imbibition de
96 heures dans l’eau. Les valeurs de la teneur en eau optimale (wopm) varient dans un intervalle de 14,60 et
15,10 % ; ce qui montre la forte capacité d’absorption de ces sols car les valeurs usuelles varient de 5 à 12%. Les
densités sèches optimales (γopm) sont comprises entre 1,75 et 1,82 t/m 3. D’après l’expérience acquise sur les
latérites [BAG 90], il apparaît que les latérites ayant une densité sèche optimale inférieure à 2 t/m 3, donnent le
plus souvent un indice ICBR inférieur à la valeur requise pour une utilisation en construction routière. Toutefois,
nous constatons que ces sols latéritiques non traités ont une densité sèche faible, de même que les indices CBR à
98% et 95%, respectivement 28 et 22 [Tableau 1,P1EC].
L’ensemble des résultats d’essais géotechniques visibles dans le tableau 1 pour les cinq sols échantillonnés
montre que les caractéristiques géotechniques de l’échantillon P1EC sont les plus faibles. Nous constatons que
cet échantillon a la portance la plus faible [I CBR 98%opm = 28 et ICBR 95%opm = 22]. Ces valeurs ont été
déterminées après 96 heures d’imbibition des moules compactés à l’optimum Proctor modifié [γdopm =
1,80 t/m3 et wopm = 14,80]. La valeur de densité sèche obtenue à l’optimum Proctor est relativement faible [1,80
t/m3 ; tableau 1] pour son utilisation en construction routière, ainsi que les valeurs de l’indice I CBR. Cet
échantillon présente une plasticité relativement plus élevée que les autres échantillons (Ip=16,21), mais rentre
dans la gamme des matériaux latéritiques types [IBR 07]. En se référant aux critères usuels utilisés par le CEBTP
[Tableau 3], on constate que la plupart des paramètres mesurés sont bien en dessous des valeurs exigées pour
l’utilisation en routier. Cela veut dire que cet échantillon de sol latéritique non traité [P1EC ; Tableau 1] ne
convient même pas pour une couche de fondation. Pour cet échantillon nous constatons de même un gonflement
linéaire de plus de 1% [Tableau 3] après 96h d’imbibition, ainsi qu’un coefficient de Skempton de 1,3,
rapprochant cet échantillon d’une argile de type illite [MAH 96]. Pour cette raison, la fraction argileuse de
l’échantillon non traité P1EC pourrait donc avoir une influence sur l’ensemble du matériau au-delà d’une
certaine quantité de fines.
Des essais mécaniques (à l’œdomètre et à la boîte de cisaillement) ont été réalisés sur l’échantillon P1EC et
seront présentés plus loin dans la partie 5 de ce travail afin d’établir une comparaison entre les sols latéritiques
traités et non traités.
Figure 3: Résultats des éléments majeurs et valeurs de S/R des latérites non traitées, traitées et les nodules
[1]
Il s’agit d’un rapport pondéral entre la quantité de silice contenue dans l’échantillon et les teneurs en
sesquioxydes (Fe2O3 et Al2O3).
Après ajout de 10% de nodules latéritiques, nous constatons une diminution significative du rapport S/R. Ce
rapport S/R égal à 4,52 avant traitement chute à 2,34 après ajout des nodules. Notons que plus ce rapport est
faible, plus le site est latéritisé. La diminution du rapport S/R est liée à l'augmentation de la teneur en oxydes de
fer dû à l'ajout de nodules latéritiques au matériau initial.
Figure 4: A gauche la vue au MEB d'un échantillon de Dosso avant traitement. A droite le spectre EDS mesuré
sur le grain identifié par la flèche bleue.
Après le mélange aux nodules, la teneur relative d’oxydes de fer (Fe 2O3) et/ou oxydes ferreux (FeO) est
devenue plus importante comme le montre le spectre EDS mesuré localement sur la Fig. 5 (zone identifiée par la
flèche bleue). L’observation au MEB [Fig. 5] montre que certaines parties riches en fer peuvent avoir une
structure filamentaire complexe (flèche orange sur la Fig. 5).
Des cassures fraîches de nodules latéritiques ont aussi été observées au MEB [Fig. 6]. Les observations MEB
et les analyses EDS révèlent que ces nodules sont principalement composés de :
- Forte teneur en oxydes de fer (Fe2O3);
- Oxydes d’aluminium (Al2O3) ;
- Plusieurs phases argileuses (kaolinite, illite, traces de smectite). Toutefois la kaolinite domine ;
- Silice ;
- Des traces de métaux lourds: vanadium, titane ;
- Des traces de chlore, soufre…
Les oxydes de fer ont une structure différente dans les nodules [Fig.6]. Ils sont soit en forme de "grains de
riz" [Fig.6-a] , soit en « boulettes » [Fig.6-b], disséminés dans toute la matrice. Les oxydes de fer sont imbriqués
dans l’échantillon de sol latéritique. Le mélange et l’hydratation pendant l’essai Proctor, a probablement favorisé
la formation de cette nouvelle structure filamentaire observée en sur la Figure 5 (en zoom flèche orange).
Tableau 3. : Comparaison entre les critères standards du CEBTP (couche de base et couche de fondation) et les
valeurs mesurées sur l’échantillon P1EC non traité (colonne « sol non traité ») et traité à 10% de nodules
(colonne « sol traité »).
C r itè r e s C E B T P V a le u r s m e s u r é e s
C ou ch e de C ou ch e de S ol non
G r a ve le u x la té r itiq u e s S o l tr a ité
bas e fo n d a tio n tr a ité
G r a n u lo m é t r ie - p a s s a n t à :
38 m m 85 - 100 80 - 100 84 81
19 m m 70 - 100 65 - 100 72 75
10 m m 50 - 95 50 - 100 62 63
5 m m 40 - 90 35 - 100 55 57
2 ,5 m m 30 - 80 25 - 80 50 53
0 ,7 m m 15 - 45 15 - 55 31 35
0 ,0 8 m m [5 - 2 0 ] [5 - 3 5 ] 28 32
L im it e s d 'A tt e r b e r g
L im it e d e liq u id it é ( % ) 35 m ax 50 m ax 32 27
I n d ic e d e p la s t ic it é 25 m ax 15 m ax 16 12
P r o c t o r - C B R a p r è s 4 jo u r s d 'im b ib it io n
3
D e n s it é s è c h e O P M (t/m ) 2 ,0 0 m in 1 ,9 0 m in 1 ,8 0 2 ,0 5
C B R à 98% O P M 8 0 m in - 28 41
C B R à 95% O P M - 3 0 m in 22 32
G o n f le m e n t lin é a ir e ( % ) 0 ,3 1 1 ,0 4 0 ,7
caractéristiques mécaniques proches d’un matériau argilo-sableux à dominance sableuse (c’= 4 kPa et ρ’= 20°),
[FAL 95], nettement améliorés après traitement (c’= 31 kPa et ρ’= 30°).
Tableau 4. : Résultats des essais à la boîte de cisaillement.
σ ' (k P a ) τ (k P a ) c' ρ'
E ssai N °1 28 13
Sol non E ssai N °2 56 25
4 20
t r a it é E ssai N °3 111 45
E ssai N °4 222 8 5 ,0 0
E ssai N °1 28 45
S o l t r a it é
E ssai N °2 56 65
aux 31 30
n o d u le s E ssai N °3 112 9 8 ,0 0
E ssai N °4 224 150
Les résultats des essais mécaniques sur les latérites traitées sont quant à eux tout à fait différents. On constate
une amélioration de la cohésion c’= 31 kPa et de l’angle de frottement interne qui passe à 30° équivalant à un
matériau sableux. L’augmentation de l’angle de frottement interne se justifie par l’angulosité des grains issus des
nodules après concassage et la cohésion par l’apport d’argile de type kaolinite qui joue le rôle de ciment
[FAR 91].
Les courbes de déformation volumétrique de l’échantillon P1EC pendant l’essai de cisaillement [Fig. 8],
correspondant au quatrième pallier de chargement (σ=224 kPa), ont été tracées. Elles montrent des différences
majeures entre le sol latéritique traité et non traité (Fig. 8-a, b). Dans le cas des latérites non traitées le sol se
contracte (comportement lâche) du début jusqu’à la fin de l’essai de cisaillement (réarrangement des grains non
serrés ; Fig. 8-a), alors que dans le cas des échantillons traités nous constatons que le sol se contracte
immédiatement au début de l’essai de cisaillement et se dilate ensuite tout au long de l’essai (comportement
dense avec augmentation de volume ; Fig. 8-b). Ce comportement dilatant (sol dense ; Fig. 8-b) du sol latéritique
traité est dû au fait que les grains anguleux de nodules sont pris dans une matrice argileuse qui comblent les
vides, il n’y a plus de réarrangement possible des grains. Les grains rentrent immédiatement en collision sans
réarrangement lors du cisaillement, le volume augmente tout au long de l’essai (comportement dilatant ou
dense ; Fig. 8-b). En fin d’essai on constate un comportement contractant qui correspond simplement à la
rupture.
-9
E ' m o y K m o y .1 0
σ ' (k P a ) C c C s C g
0
e 0 ϒ (k N /m 3
) ϒ d (k N /m 3
)
(M P a ) (m /s )
S o l n o n tr a ité 45 0 ,2 0 8 0 ,0 0 6 6 0 ,0 0 9 1 220 4 ,3 8 0 ,7 8 1 7 ,8 1 5 ,1
S o l tr a ité a u x
40 0 ,1 2 8 0 ,0 0 5 0 ,0 0 6 6 101 8 ,1 1 0 ,7 1 1 8 ,8 1 6 ,1
n odu le s
6. Conclusion
De ce travail, nous pouvons conclure que les nodules latéritiques, avec leur forte teneur en oxydes de fer
(hématite) et en kaolinite jouent un rôle stabilisateur sur la fraction fine de la matrice existante (à priori illitique).
Les nodules broyés densifient le mélange (diminution des vides) et augmentent la portance du sol latéritique par
un apport en kaolinite provenant du cœur des nodules. Nous avons également constaté que le gonflement linéaire
du matériau non traité est bien supérieur à celui du matériau traité à 10% de nodules.
Le traitement diminue donc le gonflement potentiel du matériau non traité ayant un taux d’argile
naturellement élevé. L’amélioration des paramètres mécaniques (angle de frottement interne et la cohésion) se
justifie par le caractère anguleux des nodules concassés (classe granulaire 0/5) et l’apport de fines contenues au
sein des nodules. Les observations comparatives effectuées aux Microscope Électronique à Balayage (MEB) sur
les échantillons naturels et traités révèlent la mise en place d’une nouvelle structure filamentaire des oxydes de
fer qui pourrait expliquer l’amélioration des caractéristiques géotechniques de ces sols après ajout de nodules.
Aussi, en se référant aux résultats du rapport S/R des échantillons naturels et traités, les faibles caractéristiques
du matériau naturel peuvent être justifiées par sa teneur élevée en argiles et la faible latéritisation du profil
latéritique.
Références
[BAG 90] Bagarre. E, « Utilisation des graveleux latéritiques en technique routière », ISTED, 1990 p. 1-150.
[CEB 84] CEBTP, « Guide pratique de dimensionnement des chaussées pour les pays tropicaux », ISBN 2-11-084-811-1,
1984 p. 1-154.
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Muglad Basin located in South-western part of Sudan», 2013, p. 291-294.
[FAL 95] Fall, M., Tisot J.P., Cissé I.K., «Comportement mécanique à l’appareil de cisaillement de Casagrande de trois
graveleux latéritiques provenant du Sénégal Occidental », Bull. IAEG, 52, 1995, Paris, p 59-73.
[FAR 91] Farlane Mc, M.J., «Some sedimentary aspects of lateritic weathering profile development in the major bioclimatic
zones of tropical Africa», Journal of African Earth Sciences (and the Middle East), 1991, Volume 12, Issues 1–2, 1991,
p. 267–282.
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1977; no 76, 102 p, ISBN-10: 2709904616, p. 23-82.
[IBR 07] Ibrahima, K. C. et Ndoye, M.A., « Caractérisation physico chimique des couches de base en latérite-ciment », 4ème
CRA MSG, Yaoundé, 2007, p. 59-70.
[LYO 71] Lyon Associates, «Laterite and lateritic soils and other problem soils of Africa », Inc Baltimore Maryland, USA,
Building and Road Research Institute, 1971, p. 64-140.
[MAH 94] Mahalinga-lyer, U. and Williams, D.J., «Road construction using lateritic soil», Engineering Geology, 37, 1994.,
p. 199-210.
[MAH 96] Mahalinga-lyer, U. and Williams, D.J., «Properties and performance of lateritic soil in road pavements»,
Engineering Geology , 46, 1996, p. 71-80.
[MAL 83] Malomo, S., «Stress-strain behavior of some compacted laterite soils from north-east Brazil». Assoc. Eng. Geol,
28, 1983, p. 50-54.