Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
I. Introduction
Dans ce chapitre, nous commencerons par définir le concept de virtualisation. Puis nous
présenterons brièvement les différents domaines de la virtualisation, pour nous décortiquerons les
avantages et les inconvénients de la virtualisation. Nous terminerons ce chapitre par aborder les
différents types de la virtualisation.
II. Définitions
1. Définition du concept de Virtualisation
Définition 2 : Machine virtuelle (VM - Virtual Machine) le sens originel de machine virtuelle est la
création de plusieurs environnements d’exécution sur un seul ordinateur, dont chacun émule
l’ordinateur hôte. Cela fournit à chaque utilisateur l’illusion de disposer d’un ordinateur complet
alors que chaque machine virtuelle est isolée des autres. Le logiciel hôte qui fournit cette
fonctionnalité est souvent dénommée superviseur ou hyperviseur. Ce concept va plus loin que celui
des simples temps partagées où chaque utilisateur dispose seulement d’un espace de
développement personnel, et non d’une machine simulée entière.
Définition 3 : Hyperviseur (ou VMM - Virtual Machine Monitor) c’est le logiciel hôte qui fournit la
fonctionnalité d’exécuter une machine virtuelle sur un système. Le système d’exploitation
communique directement avec le matériel.
1
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Virtualisation
plus de flexibilité
une meilleure utilisation des ressources
une meilleure disponibilité à coût réduit
des coûts d'administration réduits
une meilleure interopérabilité
la protection de vos investissements. … et offre des coûts réduits et une meilleure agilité.
II .2 Historique de la virtualisation :
1. HYPERVISEURS DE TYPE 1
2. HYPERVISEURS TYPE 2
la virtualisation complète ;
la paravirtualisation ;
la virtualisation assistée par le matériel ;
le cloisonnement.
modifiés paravirtualisation
système
V. complète
non modifiés
virtualisation
V. assistée par le
matériel
processus cloisonnement
1. Virtualisation complète
Système invité
Système hôte
Matériel
Exemples :
2. la paravirtualisation ;
Hyperviseur
Matériel
Exemples :
3. le cloisonnement
Système hôte
Matériel
4. L’isolateur
Figure : Isolateur
1. La virtualisation d’applications
d’exploitation sur le quel elles sont exécutées. Elle consiste à encapsuler l’application et son
contexte d’exécution système dans un environnement cloisonné.
Couche virtuelle
Système d’exploitation
Matériel
En analysant la figure ci-avant, on peut dire que la couche virtuelle va ajouter des
avantages au système virtualisé en permettant d’exécuter des applications conçues pour
d’autres systèmes.
Exemple :
Wine est un logiciel qui permet d'exécuter certains programmes Windows sous
Ubuntu. http://www.winehq.org/
2. La virtualisation de réseaux
regroupant un ensemble de machines de façon logique et non physique. Puisqu’un VLAN est
une entité logique, sa création et sa configuration sont réalisées de manière logicielle et non
matérielle.
Les réseaux virtuels de niveau 1, appelés réseaux virtuels par port (port-based VLAN):
ils définissent un réseau virtuel en fonction des ports de raccordement sur le
commutateur (switch). Ainsi, chaque port du commutateur est associé à un réseau
virtuel, indépendamment de la machine qui y est physiquement raccordée. Le
principal inconvénient d’un VLAN de niveau 1 est sa rigidité : si une station se
raccorde physiquement au réseau par l’intermédiaire d’un autre port du
commutateur, alors il est nécessaire de reconfigurer ce commutateur afin de
réintégrer la station dans le bon réseau virtuel.
Les réseaux virtuels de niveau 2, appelés réseaux virtuels par adresse MAC (MAC
address-based VLAN) : ils consistent à définir un réseau virtuel sur base des adresses
MAC des stations. Une adresse MAC est un identifiant unique implémenté dans
chaque adaptateur réseau. Ce type de VLAN est beaucoup plus souple que le
précédent car il est indépendant de la localisation de la machine.
Les réseaux virtuels de niveau 3. On distingue principalement deux types de VLAN de
niveau 3 :
o Les réseaux virtuels par adresse de sous-réseau (Network address-based
VLAN) : ils déterminent les réseaux virtuels sur base de l’adresse IP source des
segments. Ce type de réseau virtuel est très flexible puisque les
commutateurs adaptent automatiquement leur configuration lorsqu’une
station est déplacée.
o Les réseaux virtuels par protocole (Protocol-based VLAN). Dans ce cas, les
réseaux virtuels sont créés sur base des protocoles utilisés (TCP/IP, IPX,...) et
les stations sont regroupées en réseaux virtuels suivant le protocole qu’elles
utilisent.
Une réduction du traffic de diffusion, puisque celui-ci est à présent contenu au sein
de chaque réseau virtuel ;
Une sécurité accrue puisque l’information est encapsulée dans une couche
supplémentaire ;
Une meilleure flexibilité puisqu’une modification de la structure des réseaux peut
être réalisée en modifiant la configuration du commutateur.
3. La virtualisation de stockage
Dans une machine virtuelle, les données sont stockées sur un disque dur virtuel. Ce
disque dur se présente sous forme de fichier dans le système de fichiers de l'hôte :
Tous les formats de disques durs virtuels (VDI, VHD, VMDK, OVF) sont transformables
dans d'autres sans difficulté particulière.
Figure 2 : Fenêtre de choix de type de disque virtuel lors de la création d’une nouvelle
machine virtuelle
Les disques virtuels peuvent être statiques ou dynamiques. Dans le cas où le disque est
statique, si on crée un disque de 50 Go, le fichier de disque virtuel fera 50 Go sur le système
hôte. Avec un disque dynamique, le fichier de disque virtuel se remplit au fur et à mesure
qu'il est utilisé. Un disque de 50 Go dans lequel il n'y a pas de données ne pèsera dans le
système de fichiers hôte grande chose.
4. La virtualisation de serveurs
Regrouper plusieurs serveurs physiques sous-employés sur un seul hôte qui exécute
des systèmes virtuels ;
Réduire la surface au sol, la consommation électrique, le besoin de climatisation et le
nombre d'administrateurs ;
Réaliser des économies (locaux, consommation électrique, personnel).
1. L’émulation
Dans ce cas, un environnement est créé où l’on simule les périphériques d’E/S (« hardware
»).
Chaque application donne des instructions via des pilotes à l’hyperviseur qui doit passer par
le système d’exploitation pour exécuter celles-ci (voir la figure ci-après).
Avantage : ce type de virtualisation permet de travailler avec des systèmes prévus pour un
matériel totalement différent que celui sur lequel il tourne grâce a l’émulation du matériel.
Utilisations : en premier lieu, il est possible alors de tester des applications multiplateformes
sans avoir besoin d’acquérir le matériel nécessaire. Ou alors de lancer une application
prévue pour un autre matériel (jouer à des jeux d’anciennes consoles sur un ordinateur
personnel). L’émulation est très utilisée par les constructeurs de calculateurs numériques
(UC/Processeurs) pour étudier, pour développer et commencer la mise au point du logiciel
d’une machine en cours de développement, donc dont le matériel n’existe pas encore ou
n’est pas au point.
Comme toute technologie, la virtualisation offre aux particuliers et aux entreprises des
gains sur tous les plans. Cependant, des inconvénients et mêmes des risques sont soulevés
suite à l’utilisation de cette technologie.
Optimisation des ressources (répartition des machines virtuelles sur les machines
physiques en fonction des charges respectives) ;
Installation, sauvegarde, déploiement et migration faciles des machines virtuelles ;
Economie sur le matériel par mutualisation (consommation électrique, entretien
physique, etc.) ;
Sécurisation et/ou isolation d’un réseau ;
Diminution des risques liés au dimensionnement des serveurs lors de la définition de
l’architecture d’une application, l’ajout de ressources étant alors transparent ;
Une reprise automatique lors des incidents. La virtualisation permet d’améliorer la
prévention et la gestion des pannes ainsi que le plan de reprise de l’activité du
système. En effet, les équipements virtuels étant constitués d’un ensemble de
fichiers, il est très simple de les sauvegarder.
Une dégradation des performances. Bien qu’elle soit implémentée sur des machines
puissantes, la virtualisation peut réduire les performances des applications. Suivant le
type de virtualisation envisagé, cette perte de performances peut ou non être
significative.
Objectifs :
Contexte générale :
Après avoir étudié théoriquement les principaux concepts liés à la virtualisation ; nous
allons essayer, à travers cette activité, d’étudier et de manipuler quelques outils de
virtualisation.
Cette activité comporte deux parties. La première partie est purement théorique dans
laquelle vous allez réaliser une étude comparative des principaux outils de virtualisation.
Tandis que la deuxième est consacrée à une utilisation pratique de ces outils.
Conditions de réalisation:
Partie 1 :
I. Créer, avec Oracle Virtual Box, deux machines virtuelles appelée Windows7 et
ubuntu 13 avec les paramètres suivants :
Matériel requis : Un PC servant de serveur hôte (de préférence doté d’une RAM de 4GO) et
un ordinateur portable client servant à l'administration des machines virtuelles.
4. Attribuer un mot de passe pour l'utilisateur « root » ainsi qu'une adresse IP pour la
machine (ex : 192.0.0.1) et préciser l'adresse de la passerelle (gateway)
Accepter le certificat du serveur hôte, en " poursuivant avec ce site Web ".
S'authentifier en root
On clique sur le lien "Download VMWare Infrastructure Client" Parfois le lien fonctionne mal,
même en utilisant un navigateur alternatif. Dans ce cas, télécharger le package en version
d'évaluation VM Infrastructure Management sur le site de VMWare
(http://www.vmware.com/download/vi/). Il suffira pour nos tests
Par : Inès Ghorbel Krid 26
Virtualisation & Cloud Computing
7. Lancer l'installeur
9. Accepter les propositions, en cliquant à chaque fois sur " Next ", pour finaliser
l'installation.
Cette étape installe le client pour gérer le serveur hôte. Le serveur hôte contient un mini
serveur web (probablement Apache). Très léger, l'hyperviseur laisse donc le soin au poste
client de gérer son administration au quotidien, pour dédier toute la puissance matérielle du
serveur aux machines virtuelles.
12. Lancer la configuration d'une nouvelle machine virtuelle. Choisir une configuration
typique pour la machine virtuelle.
13. Attribuer un nom si possible évocateur (en rapport avec l'OS ou la fonction du
serveur par exemple) pour la machine virtuelle.
14. Préciser le système d'exploitation qui sera exécuté sur la machine virtuelle.
L'intérêt est ici de permettre à VMWare de proposer des paramètres adaptés à
l'OS.
15. Attribuer suffisamment de RAM pour que l'OS virtualisé tourne confortablement :
2Go semble correcte.
17. Pour pouvoir installer l'OS de la machine virtuelle, à partir d'une image ISO
18. Il suffit alors de connecter l'image ISO de l'installeur de notre OS, ici une
distribution Ubuntu, après avoir démarré la machine virtuelle.
Mots clés Cloud computing, service, IaaS, PaaS, SaaS, usage, gestion …
I. Introduction
Le cloud computing est un concept qui consiste à déporter sur des serveurs distants
des stockages et des traitements informatiques traditionnellement localisés sur des
serveurs locaux ou sur le poste de l'utilisateur. Selon le National Institute of Standards and
Technology (NIST), le cloud computing est l'accès via le réseau, à la demande et en libre-
service, à des ressources informatiques virtualisées et mutualisées.2
Le terme cloud computing est traduit en français aux termes suivants : informatique en
nuage, informatique dématérialisée, stockage dans les nuages, stockage à distance ou
encore infonuagique.
2
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/CloudComputing
Selon le même rapport, un cloud computing est caractérisé par quatre points :
3
CIGREF : réseaux de grandes entreprises en France, Rapport Fondamentaux du cloud computing : le point de
vue des grandes entreprises, Mars 2013
Les premières applications Web 2.0 à avoir migré dans les nuages sont la messagerie,
les outils collaboratifs, le CRM, les environnements de développement et de test.
En résumé, un cloud est donc une solution qui fournit un espace dans lequel il est
possible de placer, de manière virtuelle, des infrastructures serveur ou réseau, des
plateformes de développement ou d’exécution, etc. Un cloud est ainsi capable de traiter les
différentes couches du modèle « as a service », de l’infrastructure jusqu’à l’utilisateur.
Le IaaS concerne essentiellement le cloud d’infrastructure qui est un service rendu par le
cloud. C’est une infrastructure virtuelle sur laquelle il est possible de bâtir une solution
applicative.
Dans le mode SaaS, les utilisateurs consomment les logiciels à la demande sans les
commander, avec ou sans facturation à l’usage réel. Il n’est plus nécessaire pour l’utilisateur
d’effectuer les installations, les mises à jour ou encore les migrations de données. Les
solutions SaaS constituent la forme la plus répandue de Cloud Computing.
Exemple : Les prestataires de solutions SaaS les plus connus sont : Google avec Gmail et
Youtube ou encore les réseaux sociaux Facebook et Twitter.
Le schéma suivant structure les différents clouds par rapport au modèle de service :
infrastructure physique
Pour classer les clouds types, il faut bien sûr des critères de classification. Les travaux de
recherche qui ont été effectué sur ce domaine ont abouti à poser deux questions
essentielles :
Ainsi 4 typologies ont été identifiées. Ces typologies peuvent aussi être mélangées
pour aboutir comme suit :
interne - externe -
ouvert ouvert
2. Le Cloud Hybride
1. Amazon
2. Salesforce
3. Microsoft Azure
4. Google
5. Openstack
Data as a service
Correspond à la mise à disposition de données délocalisées quelque part sur le
réseau. Ces données sont principalement consommées par ce que l'on appelle des
mashups.
Business process as a service (BPaaS)
Il s'agit du concept de (BPaaS) qui consiste à externaliser une procédure d'entreprise
suffisamment industrialisée pour s'adresser directement aux managers d'une
organisation, sans nécessiter l'aide de professionnels de l'informatique
Desktop as a service (DaaS)
Aussi appelé en français « bureau en tant que service », « bureau virtuel » ou
« bureau virtuel hébergé ») est l’externalisation d’une virtual desktop infrastructure
auprès d’un fournisseur de services. Généralement, le desktop as a service est
proposé avec un abonnement payant.
Network as a service (NaaS)
Le network as a service correspond à la fourniture de services réseaux, suivant le
concept de software defined networking (SDN).
Storage as a service (STaaS)
Stockage de fichiers chez des prestataires externes, qui assurent l'hébergent pour le
compte de leurs clients. Des services de stockage, à des fins de sauvegarde ou de
partage de fichiers.
Communication as a service (CaaS)
Correspond à la fourniture de solutions de communication substituant aux matériels
et serveurs locaux (PABX, ACD, SVI…) des ressources partagées sur Internet.
Il s’agit dans cette activité, d’étudier et de manipuler réellement des clouds. Cette
activité se déroulera dans le laboratoire d’enseignement à distance.
On vous propose ci-dessous trois exemples de cloud sur le marché. On vous demande
de consulter les différents sites indiqués, essayer des services du cloud.
http://aws.amazon.com/fr/
Amazon Web Services offre une gamme complète de services d'informatique en nuage qui
vous permettent de développer des applications sophistiquées et évolutives. A l'heure
actuelle, plusieurs centaines de milliers d'entreprises clientes de toutes tailles bénéficient de
ces services d'informatique en nuage dans de nombreux secteurs, y compris la santé, les
médias, les finances, l'assurance, l'immobilier, la vente au détail, l'enseignement et le
secteur public.
https://cloud.google.com
Google Cloud Platform permet aux développeurs de créer, tester et déployer des
applications sur l'infrastructure hautement évolutive et fiable de Google. Choisissez de
l'informatique, de stockage et de services d'application pour votre web, mobile et des
solutions de back-end.
Construire sur la même infrastructure qui permet à Google de revenir milliards de résultats
de recherche en millisecondes, servir 6000000000 heures de vidéo YouTube par mois et
fournir un stockage pour 425 millions d'utilisateurs de Gmail.
Produits
Moteur Compute
App Engine
Couverture SQL
Cloud Storage
Couverture banque de données
Big Data
BigQuery
Google Cloud SDK
Push-to-Deploy
Couverture aire de jeux
Android studio
Google Plugin for Eclipse
3. Cas de Rackspace
http://www.rackspace.com/cloud/
Que vous construire un site web d'entreprise ou une application exigeante, ce cloud public
peut alimenter vos charges de travail les plus critiques. Ses produits de nuages travaillent
ensemble-les gérer tous facilement de notre Panneau de configuration ou des API
puissantes.
Serveurs à la demande comportant SSD locales, processeurs
puissants Intel ® Xeon ®, et 40 Gbps de débit hautement
disponible pour chaque hôte.
Références bibliographiques
Ouvrages :
Rapports