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Travaux dirigés de mécanique quantique – L2 ; 2019

Constantes Physiques

c = 299 792 458 m/s kB = 1.380 658 × 10−23 J/K


h = 6.626 076 × 10−34 Js ~ = 1.054 573 × 10−34 Js
0 = 8.854 188 × 10−12 F/m e = 1.602 177 × 10−19 C
R∞ = 10 973 731.534 m−1 a0 = 0.529 177 × 10−10 m
me = 9.109 390 × 10−31 kg mp = 1.672 621 777 × 1027 kg
mn = 1.674 927 351 × 1027 kg NA = 6.022 137 × 1023 mol−1
~2 /(2me a20 ) = e2 /(8π0 a0 ) = 13.61 eV

2 – Les échecs de la physique classiques

1 Rayonnement du corps noir


a) On considère la loi de déplacement de Wien et on étudie un corps noir maintenu à la température de 2500
K. Calculer, en nanomètres, la longueur d’onde pour laquelle l’émission est maximale d’après la loi de Wien.
Cette longueur appartient-elle au visible ?
b) Démontrer la loi de déplacement de Wien à partir de la formule de Planck :
 
8πhc 1
ρ(λ, T ) = 5 hc
,
λ exp( λk T ) − 1
B

où ρ(λ, T ) est la densité d’énergie électromagnétique du rayonnement de corps noir par unité d’intervalle de
longueur d’onde, pour la longueur d’onde λ et la température T .
c) D’après la loi de Planck, montrer que la puissance totale émise par un corps noir (c’est-à-dire pour toutes
les longueurs d’onde) est proportionnelle à la puissance quatrième de la température T .

2 Effet photoélectrique
On envoie sur une photocathode en potassium une radiation ultraviolette λ = 253, 7 nm (raie du mercure) ; on
constate que l’énergie maximale des photoélectrons éjectés est 3,14 eV. Si on envoie une raie visible λ = 589, 5
nm (raie jaune du sodium), l’énergie maximale est alors 0,36 eV.

a) Retrouver la valeur de la constante de Planck.


b) Calculer l’énergie d’extraction minimale des électrons du potassium.
c) Calculer la longueur d’onde maximale des radiations pouvant produire un effet photoélectrique sur le potas-
sium.

1
3 L’atome d’hydrogène de Bohr
Selon le modèle de Bohr de l’atome d’hydrogène, l’électron tourne autour du proton sur des orbites circulaires.
a) Considérant un référentiel dont l’origine est au centre du proton, écrire l’équation fondamentale de la dy-
namique pour le mouvement de l’électron sur une orbite circulaire. En déduire la vitesse v de l’électron en
fonction de la distance r entre l’électron et le proton.
b) Bohr postule que seules certaines trajectoires circulaires privilégiées, appelées orbites stationnaires, peuvent
être suivies par l’électron. Pour quantifier ces orbites, Bohr reprend une condition établie antérieurement
partant de l’idée que toute grandeur d’un système quantique qui s’exprime en joules secondes, comme la
constante de Planck, est égale à un multiple entier de cette constante. Montrer que l’intégrale de la quantité
de mouvement p d’une particule le long d’une trajectoire quelconque Γ, à savoir :
Z
S= p~ · d~l
Γ

a bien les mêmes dimensions que la constante de Planck. Dans le cas de la trajectoire circulaire d’un électron,
déterminer la condition de quantification en intégrant sur un cercle. Cette condition de quantification a été
interprétée par Louis de Broglie comme une condition de résonance de l’onde associée à l’électron.
c) Calculer l’expression des rayons rn des orbites stationnaires.
d) Calculer numériquement le rayon a0 de la plus petite orbite stationnaire, appelé rayon de Bohr.
e) Calculer l’énergie En de l’électron lorsqu’il circule sur une orbite stationnaire.

4 Temperature des étoiles


a) Comme λν = c, la loi de déplacement de Wien peut être mise sous la forme

λmax T = const ,

où λmax est la longueur d’onde à laquelle le rayonnement spectral est maximum pour une température T
donnée. La valeur déterminée expérimentalement pour la constante de Wien est 2.898 × 10−3 m K. Si on
assume que la surface d’une étoile se comporte comme un corps noir, nous pouvons obtenir une bonne
estimation de leur température par une mesure de λmax . Pour le Soleil, λmax = 510 nm, alors que, pour
l’étoile polaire, λmax = 350 nm. Trouver les températures de surface de ces deux étoiles.
b) En utilisant la loi de Stefan et les températures obtenues, déterminer la puissance émise par 1 cm2 de surface
stellaire.

5 Travail d’extraction
La figure ci-dessous montre le résultat d’une expérience ou une photocathode du sodium a été illuminée par de
la lumière. L’énergie cinétique des électrons éjecté a été mesurée en fonction de la fréquence de la lumière :

a) Calculer le travail d’extraction pour le sodium


b) Quelle longueur d’onde de la lumière est nécessaire pour obtenir des électrons d’énergie 5 × 10−19 J ?
2
6 Modèle de Bohr
a) Calculez (en nm) la longueur d’onde de la lumière émise quand un atome d’hydrogène subit une transition
du 2eme état excité vers le 1er état excité.
b) Sans calcul numérique, comment se compare-t-elle à la longueur d’onde de la lumière émise dans une tran-
sition de 1er état excité vers l’état fondamental ?

7 Séries de Rydberg
a) Utiliser la formule de Rydberg pour calculer les longueurs d’ondes pour les trois premières raies dans la
première série de Rydberg (la série de Lyman), en nm.
b) Avec la même formule, estimer l’énergie d’ionisation pour l’hydrogène.

3
3 – Dualité onde - particule

8 Diffraction des particules quantiques


Outre les phénomènes de diffraction des électrons ou des neutrons thermiques, diverses expériences d’inter-
férences, du type fentes d’Young, ont également permis de vérifier l’expression de la longueur d’onde de de
Broglie. Les particules utilisées ont été des électrons, des neutrons, des ions, et, plus récemment, des molécules.
Les longueurs d’onde mises en jeu sont cependant bien inférieures à celles de la lumière ainsi que nous allons le
voir.
a) Déterminer l’expression de la longueur de l’onde associée à un faisceau monocinétique d’électrons accélérés
sous une différence de potentiel V . Calculer cette longueur d’onde pour V = 10 kV.
Des molécules de fullerène C60 ont été utilisées pour effectuer une expérience d’interférences. Ces molécules
comportent 60 atomes de carbone situés aux sommets d’un icosaèdre tronqué (voir figure), polyèdre ayant la
structure d’un ballon de football.

b) Les molécules sortent d’un four à environ 1000 K à une vitesse la plus probable de 220 m/s. Calculer la
longueur d’onde de de Broglie des ondes associées à ces molécules.
c) Un faisceau collimaté de ces molécules traverse un réseau nanogravé de SiNx composé de fentes de largeur
nominale 50 nm et dont la période est de 100 nm. La figure d’interférence est mesurée à une distance D du
réseau avec une résolution de l’ordre du micromètre (voir figure de droite). Les premiers minima bordant la
frange centrale sont bien visibles. Estimer D à partir des données du problème.

9 Diffraction d’électrons
a) On envoie sur un cristal métallique, où deux atomes voisins sont distants de a = 200 pm, un faisceau
d’électrons d’énergie cinétique Ec = 20 eV. Évaluer la longueur d’onde de de Broglie, λdB , caractéristique
des électrons.
b) Est-ce qu’on peut prévoir un phénomène de diffraction ? Pourquoi ?

10 Recul dû à des photons


a) Un faisceau de lumière infrarouge a une longueur d’onde de 852 nm. Quelle est la quantité de mouvement
d’un seul photon de ce faisceau ?
b) Si un atome de césium (avec masse mCs = 133 u) absorbe des photons avec un taux dN/dt = 1.6 × 107 s−1 ,
quelle est l’accélération de l’atome, exprimée en g ?

11 Déplacement de recul
Un système atomique dans un état excité d’énergie E1 revient dans son état fondamental d’énergie E0 en
émettant un photon qui emporte la différence d’énergie rendue disponible.
On suppose le système, de masse m, initialement au repos. Montrer que la conservation de la quantité de
mouvement lui communique un certain recul et qu’il emporte, en conséquence, une fraction δE de la différence
d’énergie Ea = E1 − E0 , laissant au photon l’énergie Ea − δE. Montrer que dans les conditions courantes non
relativistes où Ea  mc2 , on a δE ' Ea2 /(2mc2 ).
4
12 Effet Compton
La figure suivante illustre l’effet Compton. En physique quantique, un faisceau de radiation électromagnétique,
de fréquence ν, est considéré comme un flux de photons qui ont des caractéristiques de particules. Chacune de
ces particules a une énergie E = hν et une quantité de mouvement p = h/λ, où λ est la longueur d’onde. La
diffusion de ces particules sur des particules chargées peut alors être vue comme une collision.
On suppose qu’un photon se déplaçant le long de l’axe des x subit une collision avec une particule de masse
m0 . Suite à la collision, le photon est diffusé suivant un angle θ et sa fréquence est changée.
Trouver l’augmentation de la longueur d’onde du photon en fonction de l’angle de déflection.

h⌫ 0
y y

0
h/

h⌫
E0 ✓

x x
h/ p, E

Avant la collision Après la collision

13 Pression de radiation
On considère un faisceau de lumière monochromatique d’intensité I (unité W/m2 ) et de fréquence ν frappant
une surface totalement absorbante. On suppose que la lumière est incidente suivant la normale à la surface. En
utilisant la théorie électromagnétique classique, on peut montrer qu’il y a une pression sur la surface, appelée
la pression de radiation, qui est reliée à l’intensité de la source par P = I/c.

a) Cette pression de radiation est-elle présente dans la description quantique en terme de photons ?
b) Quelle est la pression de radiation en fonction du flux de photons N ?

5
4 – La fonction d’onde

14 Amplitude de probabilité
Une particule peut suivre deux trajectoire différentes et indiscernables, vers un détecteur. Les deux différentes
fonctions d’ondes qui correspondent aux trajectoires sont :

A1 (x) = B eikx
A2 (x) = D ei(kx+ϕ) .

Les quantités B et D sont réelles et ϕ représente une différence de phase.

a) Quelle est la probabilité que la particule prenne la trajectoire 1 ?


b) Quelle est la probabilité que la particule prenne la trajectoire 2 ?
c) Quelle est la probabilité totale de détecter la particule par le détecteur ?
d) Supposons que B = D. Calculez les probabilités totales pour les deux cas ϕ = 0 et ϕ = π.

15 Fonction d’onde et probabilités


Au temps t = 0, une particule est représentée par la fonction d’onde :

Ax, si 0 ≤ x ≤ a,
 a


Ψ(x, 0) = A (b−x)
(b−a) , si a ≤ x ≤ b,


 0, ailleurs,

où A, a et b sont des constantes.

a) Normaliser Ψ (c’est-à-dire, exprimer A en fonction de a et b).


b) Tracer Ψ(x, 0) en fonction de x.
c) Où est-il plus probable de trouver la particule à t = 0 ?
d) Quelle est la probabilité de trouver la particule à gauche de a ? Contrôlez votre résultat pour les cas limites
b = a et b = 2a.

16 Dérivés partielles
Considérons la fonction d’onde :  

Ψ(x, t) = sin (x − vt) .
λ
Pour cette fonction, calculer les quatre dérivés partielles suivantes :

∂Ψ(x, t) ∂Ψ(x, t) ∂ 2 Ψ(x, t) ∂ 2 Ψ(x, t)


, , , .
∂x ∂t ∂x2 ∂t2

17 Valeur absolue d’une fonction d’onde


Montrer que la fonction Ψ∗ (x, t)Ψ(x, t) est forcement réelle et positive (ou zéro).

18 Normalisation
Normaliser la fonction : √ √
Cm/2~)x2
Ψ(x, t) = A e−( e−(i/2) C/m t .
R +∞ √
C’est à dire, trouver la constante A exprimée en fonction de C, m et ~. On donne que −∞
exp(−x2 )dx = π.

6
19 Fonction d’onde exponentielle
Une fonction d’onde est de la forme ψ(x) = Ae−|x|/a .

a) Normaliser la fonction d’onde et préciser la valeur de A en fonction de a.


b) Tracer la densité de probabilité |ψ(x)|2 en fonction de x.
c) Quelle est la probabilité P (b) de trouver la particule entre −b et +b. Tracer P (b) en fonction de b. Evaluer
la valeur b99 de b pour laquelle P (b) = 0.99.

20 Densité en parabole inversée


p
Une fonction d’onde est de la forme ψ(x) = A 1 − x2 /a2 pour −a ≤ x ≤ +a et zéro en dehors.

a) Normaliser la fonction d’onde et préciser la valeur de A en fonction de a.


b) Tracer la densité de probabilité |ψ(x)|2 . Quelle est la position la plus probable ?
c) Calculer les valeurs moyennes de la position hxi et de la quantité de mouvement hpi.
d) Calculer
p la valeur de moyenne de la position au carré hx2 i. En déduire l’écart quadratique moyen ∆x =
hx i − hxi2
2

21 Interféromètre de Mach-Zender
Dans un interféromètre de Mach-Zender, les photons émis par une source traverse une lame séparatrice qui leur
fait suivre deux chemins possibles de même longueur. Sur chaque chemin, les photons sont réfléchis sur des
miroirs puis envoyés sur deux détecteurs par une seconde lame séparatrice. On a 4 amplitudes de probabilités
possibles de modules identiques A. On note Ab1 et Ab2 les amplitudes pour passer par le chemin du bas et
arriver sur les détecteur 1 et 2. Ah1 et Ah2 sont celles pour passer par le chemin du haut et arriver sur les
détecteurs 1 et 2. Sur le chemin du haut, on place un appareil qui donne un déphasage Φ à la lumière. Pour le
moment Φ = 0.
Détecteur 2

Chemin Haut
r
oi
ir
M

Détecteur 1
ce
i
tr
pa e
sé am
ra
ce

L
i
tr
pa e
sé m
ra
La

r
oi
ir

Chemin Bas
M

a) A chaque fois qu’un photon subit une réflexion sur un miroir ou une réflexion directe sur une lame, il subit
un changement de phase de π. A chaque fois qu’un photon traverse une lame ou subit une réflexion après
avoir traversé l’épaisseur de la lame, il ne subit pas de changement de phase. Trouver les expressions des
amplitudes de probabilité.
b) En déduire les probabilités P1 et P2 d’arriver aux détecteurs 1 et 2.
c) On applique maintenant une phase supplémentaire Φ sur le chemin du haut. Retrouver les amplitudes de
probabilité et les probabilités.

7
5 – Opérateurs

22 Valeurs moyennes
Considérons la fonction d’onde normée :
q
 2 sin kx , si 0 ≤ x ≤ a,
a
Ψ(x, 0) =
0 , ailleurs ,

où k = nπ/a et n est un nombre entier (n = 1, 2, 3, 4 · · · ).

a) Pour n = 1, 2 et 3, déterminer quelles valeurs de x sont les plus probables dans une observation.
b) Déterminer les valeurs moyennes de la position pour les même trois valeurs de n.
c) Déterminer aussi les valeurs moyennes de la quantité de mouvement.

23 Largeur de bande d’une émission de télévision


Le signal émis par une station de télévision contient des impulsions de largeur totale ∆t ≈ 10−6 s. Expliquer
pourquoi ce n’est pas possible de transmettre le signal dans la bande AM (ν ≈ 0.5 MHz – ν ≈ 1.5 MHz).

24 Transitions atomiques et nucléaires


Revenir à exercice 11, où nous avons calculé le déplacement de recul pour un système atomique qui émet un
photon. On a observé une petite différence entre l’énergie du photon émis et l’énergie de l’état excité de l’atome
due à ce recul.

a) Supposons maintenante que le niveau excité d’énergie E2 possède une durée de vie τ . En déduire qu’il a une
largeur en énergie ∆E2 . Qu’en est-il, à cet égard, de l’état fondamental ? A quelle condition un photon émis
comme indiqué plus haut peut-il être réabsorbé par un autre système de la même espèce, supposé au repos
dans son état fondamental ?
b) Appliquer ces résultats aux deux exemples suivants :
— raie lumineuse visible du mercure : Ea = 4, 86 eV, τ = 10−8 s, m = 3, 4 × 10−25 kg ;
— émission γ du noyau de nickel : Ea = 1, 33 MeV, τ = 10−14 s, m = 1,0 × 10−25 kg.

25 L’oscillateur harmonique quantique


On considère un oscillateur mécanique, de masse m, à une dimension, soumis au potentiel harmonique V (x) =
1 2
2 kx . L’énergie mécanique totale de cet oscillateur en fonction de sa position x et de sa quantité de mouvement
p s’écrit :
p2
E = x + V (x) .
2m
a) Rappeler brièvement en quoi consiste le mouvement d’un tel oscillateur si x(t = 0) = x0 et px (t = 0) = 0.
Préciser son énergie mécanique en fonction de x0 .
b) Dans une approche quantique, on se propose de voir comment les inégalités de Heisenberg permettent de
prévoir l’existence d’un état fondamental. On rappelle que la dispersion ∆a d’une grandeur a est donnée
par :
(∆a)2 = h(a − hai)2 i ,
où h. . .i symbolise la valeur moyenne au sens quantique pour un état du système.

i : Donner un argument classique de plausibilité pour l’hypothèse suivante : hxi = 0 et hpx i = 0.


ii : Montrer que (∆x)2 = hx2 i et que (∆px )2 = hp2x i.
iii : Utiliser l’inégalité de Heisenberg ∆x∆px ≥ ~/2 pour borner inférieurement l’énergie hEi de l’oscillateur
par une fonction de hp2x i uniquement.
iv : Montrer que cette fonction hEi possède pun minimum absolu que l’on exprimera en fonction de la
pulsation caractéristique du système ω = k/m.
8
26 Vitesse d’un virus
Considérons un virus de taille 1 nm. Supposons que sa densité est égale à celle de l’eau et que le virus est localisé
dans une région environ égale à sa taille. Quelle est la vitesse minimale du virus ?

27 Commutateurs
Prouver que, pour des opérateurs A, B and C, les identités suivantes sont vraies :

a) [B, A] = − [A, B]
b) [A + B, C] = [A, C] + [B, C]
c) [A, BC] = [A, B]C + B[A, C]

28 Incertitudes de la position et de la quantité de mouvement


Une particule est décrite par la fonction d’onde suivante
 π −1/4 2
ψ(x) = e−ax /2
.
a
Calculer ∆x et ∆p et vérifier la relation d’incertitude. On donne
+∞
Z
xn exp(−x2 ) dx = Γ((n + 1)/2) pour n ≥ 0
−∞

où Γ(n + 1) = nΓ(n), Γ(1/2) = π et Γ(1) = 1.

29 La position d’un positron


La vitesse d’un positron est mesurée à : vx = (4.00 ± 0.18) × 105 m/s, vy = (0.35 ± 0.12) × 105 m/s, vz =
(1.41 ± 0.08) × 105 m/s. Dans quel volume minimal était positionné le positron au moment de la mesure ?

30 Interaction forte
En physique nucléaire, l’interaction forte entre deux protons (ou neutrons) est due à une particule qu’on appelle
le pion (noté π). La particule est émise par un des protons puis absorbée par l’autre, ce qui transmet l’interaction.
Pendant que la particule existe, l’énergie du système est augmentée de son énergie de masse mπ c2 ' 139 MeV. La
création de la particule est possible car l’énergie du système n’a pas une valeur fixe mais une certaine dispersion
∆E.

a) Trouver pendant quel temps typique τ le pion peut vivre, par utilisation de la relation d’incertitude de
Heisenberg.
b) En déduire quelle distance d le pion peut parcourir au maximum durant sa vie. Cette distance est la portée
des forces nucléaire. Comparer là à la taille typique d’un noyau.
c) On reprend le calcul mais en supposant que la masse du pion tend vers zéro. Comment évoluerait la distance
d’interaction ? Comparer au cas du photon, particule de masse nulle qui transmet l’interaction électroma-
gnétique.

9
31 Atome d’hydrogène
Un atome d’hydrogène est composé d’un proton de charge e et d’un électron de charge −e et de masse me . Le
proton peut être supposé fixe et l’électron se déplace autour du proton dans un potentiel Coulombien

e2 1
V (r) = −
4π0 r
où r est la distance proton-électron.

a) On suppose que l’incertitude sur la position de l’électron est r et que la valeur moyenne de l’impulsion p
est nulle. En utilisant la relation d’incertitude, trouver que l’énergie hEi doit être supérieure à une certaine
expression dépendant uniquement de r.
b) Chercher la valeur minimale possible de l’énergie Emin et trouver pour quelle distance rmin elle est obtenue.
c) Calculer les valeurs numériques de Emin et rmin et comparer aux énergies et tailles connues pour l’atome
d’hydrogène. On rappelle e = 1.6 × 10−19 C, ~ = 1.05 × 10−34 kg m2 s−1 , 0 = 8.85 × 10−12 C2 m−3 kg−1 s2
et me = 9.1 × 10−31 kg.

32 Relation de Heisenberg
Une fonction d’onde normée est de la forme
1  πx 
ψ(x) = √ cos pour − a < x < a
a 2a

et zéro sinon.

a) Expliquer pourquoi hxi = 0 et hpx i = 0.


b) Calculer ∆x.
c) Calculer ∆px .
d) Vérifier la relation d’incertitude de Heisenberg.

On donne les relations suivantes :

Zπ/2 Zπ/2
2 π π 3 − 6π
cos (x) dx = , x2 cos2 (x) dx = ' 0.5605
2 24
−π/2 −π/2

10
7 – Le puits infini quantique

33 Particule quantique dans un puits rectangulaire infini


On considère une particule piégée dans un puits de potentiel. On suppose que le potentiel est nul pour 0 ≤ x ≤ a
et infini (très grand), pour x < 0 et pour x > a. Une particule n’allant jamais dans une région de potentiel infini,
la fonction d’onde ψ(x) doit s’annuler pour x < 0 et x > a. L’équation de Schrödinger s’écrit, pour 0 ≤ x ≤ a :

V (x) = ∞ V (x) = 0 V (x) = ∞

0 a x

~2 d2 ψ(x)
− = Eψ(x) ,
2m dx2
dont une solution générale s’écrit :
ψ(x) = A sin kx + B cos kx .

a) Trouver la valeur de l’énergie E en fonction de k.


b) La fonction ψ étant continue, elle doit s’annuler en x = 0 et x = a. En déduire que B = 0 et que ka = nπ
où n est un entier. Pourquoi la valeur n = 0 est-elle exclue ?
c) En déduire que les niveaux d’énergie sont donnés par :

~2 π 2 2
En = n .
2ma2

d) Représenter la fonction d’onde ψn (x) ainsi que la densité de probabilité |ψn (x)|2 des trois premiers niveaux.

34 Puits infini, symétrique autour l’origine


Considérer une particule de masse m, piégée dans un puits infini (dans une dimension) de largeur a :

0 , si − a2 ≤ x ≤ a2 ,
V (x, 0) =
∞ , ailleurs .

Trouver les état propres du Hamiltonien (c.a.d. les états stationnaires) et les énergies correspondantes. Vous
devriez trouver des résultats similaires à l’exercice 33.

35 Valeurs moyennes dans un puits infini


Considérer une particule de masse m dans une potentiel infini en une dimension :

0 , si 0 < x < a,
V (x, 0) =
∞ , ailleurs
q
2 π 2 ~ 2 n2
Supposons que la particule se trouve dans l’état stationnaire ψn = a sin nπx
a d’énergie E = 2ma2 . Calculer :

a) hxi et hpi
b) hx2 i et hp2 i
c) ∆x∆p
11
36 Loi de quantification
Déduire la loi de quantification d’un puits carré infini,

~2 kn2 π 2 ~2 n 2
En = = n = 1, 2, 3, 4, 5, . . . ,
2m 2ma2
directement par ajustement, en supposant qu’on place un nombre entier de demi-longueurs d’onde, λ/2, dans
la largeur a du puits.

37 Le noyau d’un atome


Avant la découverte du neutron, on pensait qu’un noyau de numéro atomique Z et de masse ≈ Amp était
composé de A protons et de A − Z électrons mais il y avait un sérieux problème concernant l’importance de
l’énergie fondamentale pour une particule aussi légère que l’électron confinée dans une région aussi petite que
le noyau.

a) On approxime le noyau par un puits infini, de largeur ≈ 10−14 m. Estimer l’énergie fondamentale d’un
électron en eV. Utiliser les expressions trouvées précédemment pour les énergies d’une particule dans un
puits infini (exercice 36, par exemple).

On appelle la plus basse de ces énergies l’énergie de “point zéro". C’est l’énergie cinétique minimale qu’a un
objet simplement par le fait qu’il soit confiné dans une petite région de l’espace.
L’approximation faite en supposant que le noyau est un puits infini est justifiable, de même que le fait de faire
un calcul unidimensionnel. Par contre, si l’énergie de point zéro est beaucoup plus large que l’énergie de masse
mc2 de l’électron, l’expression normale de l’énergie doit être remplacée par une version relativiste.

b) Quelle est l’énergie de masse de l’électron (en eV) ?


c) Trouver une version relativiste de l’énergie quantifiée d’un puits infini. Vous pouvez utiliser la technique de
l’exercice 36 en prenant p = h/λ pour la quantité de mouvement.
d) Avec cette formule (correcte) pour l’énergie, recalculer l’énergie du fondamental.

Pour qu’un électron reste dans le noyau avec cette énergie fondamentale, la profondeur du potentiel doit être plus
grande que cette énergie de point zéro. Le potentiel attractif agissant sur l’électron est l’attraction Coulombienne.
e) Estimer le potentiel en utilisant la même distance entre particules que la largeur du potentiel utilisée aupa-
ravant, 10−14 m. Les valeurs des charges sont Q1 = Ae et Q2 = −e et on prendra une valeur typique pour
le nombre de nucléons : A ≈ 100.
f) Comparer cette valeur à l’énergie de point zéro trouvée. Quelle est la conséquence pour le modèle de noyau
proposé ?
En 1932, Chadwick a découvert le neutron et nous savons maintenant qu’un noyau consiste en Z protons et
A − Z neutrons, les neutrons ayant une masse proche de celle du proton.

g) Expliquer pourquoi l’énergie de point zéro d’un neutron posera moins de problèmes que celle de l’électron.

12
8 – Systèmes quantiques

38 L’équation de Schrödinger pour un système à deux corps


Considérer le Hamiltonien pour un système unidimensionnel de deux particules de masses m1 et m2 , soumises
à un potentiel qui dépend seulement de la distance entre les deux particules x1 − x2 .

p21 p2
H= + 2 + V (x1 − x2 )
2m1 2m2
a) En déduire l’équation de Schrödinger avec les nouvelles variables x et X, où :
m1 x1 + m2 x2
x ≡ x1 − x2 (distance relative) , X≡ (centre de masse)
m1 + m2

b) Utiliser une séparation de variables pour trouver les équations qui régissent l’évolution du centre de masse
et de la distance relative entre les particules. Interpréter les résultats.

39 Le puits de potentiel fini


Une particule est soumise à un potentiel V (x) = 0 pour −a/2 < x < +a/2 et V (x) = V0 dans les autres cas. On
va chercher des états stationnaires d’énergie 0 < E < V0 fixée, c’est à dire des états où la particule est piégée
dans le puits.
On résout donc l’équation
~2 d2
− ψ(x) + V (x)ψ(x) = Eψ(x)
2m dx2
dans les trois régions. Il existe différentes familles de solutions, on va se concentrer sur les solutions paires de
l’équation.

a) Montrer que dans la région |x| < a/2, les solutions paires sont de la forme ψ(x) = A cos(kx). Préciser la
valeur de k.
b) Montrer que, dans la région x > a/2, les seules solutions physiquement acceptables sont de la forme ψ(x) =
B exp(−κx) et préciser la valeur de κ. Montrer de même que, pour x < −a/2, ψ(x) = B exp(+κx).
c) La fonction d’onde ψ et sa dérivée dψ/dx doivent être continues. En utilisant ces conditions en x = a/2, en
déduire que tan(ka/2) = κ/k > 0.
d) En utilisant le fait que 1 + tan2 = 1/ cos2 , réécrire cette condition sous la forme

| cos(ka/2)| = k/k0 avec tan(ka/2) > 0


p
où k0 = 2mV0 /~2 .
e) Résoudre graphiquement cette équation. Sur un axe k, tracer les zones où tan(ka/2) > 0. Puis tracer
| cos(ka/2)|. Trouver enfin les intersections de ces courbes avec k/k0 . Montrer qu’on a un nombre fini de
solutions. Discuter combien de solutions paires on a en fonction de k0 et de a.
f) Représenter schématiquement les deux premières solutions.
g) Montrer que, quand k0 → ∞, on retrouve les solutions paires du puits infini.

En plus des solutions paires vues dans cet exercice, il existe des solutions impaires. Elles peuvent se trouver de
la même manière en supposant que ψ(x) = A sin(kx) dans la région centrale et on trouve alors qu’elles satisfont
des relations similaires :
| sin(ka/2)| = k/k0 avec tan(ka/2) < 0

13
40 Etat fondamental de l’oscillateur harmonique à une dimension
1 2
Soit une particule de masse m soumise à un potentiel harmonique V (x) = 2 kx . L’équation de Schrödinger
s’écrit :
~2 d2 ψ(x) 1 2
− + kx ψ(x) = Eψ(x)
2m dx2 2
a) On cherche une solution de cette équation sous la forme

ψ0 (x) = A0 exp(−x2 /2σ 2 )

Trouver pour quelle valeur de σ et de l’énergie E0 cette fonction d’onde est une solution
p de l’équation de
Schrödinger. Exprimer E0 en fonction de la pulsation de l’oscillateur harmonique ω = k/m. Cette solution
correspond au niveau fondamental puisqu’elle ne s’annule pas.
b) On cherche maintenant à montrer qu’il existe d’autres solutions que ψ0 (x). On suppose que ces solutions
s’écrivent :
ψ(x) = f (x) exp(−x2 /2σ 2 )
où σ prend la même valeur qu’à la question précédente. Montrer que, pour que ψ(x) soit une solution, il faut
que f satisfasse l’équation :  
2 00 0 2E
σ f − 2x f + −1 f =0

c) Montrer que f1 (x) = A1 x est une solution de l’équation précédente pour une énergie E1 que l’on déterminera.
D’une manière générale, les solutions de cette équation sont toujours des polynômes. En déduire la fonction
d’onde ψ1 (x).
d) Représenter les fonctions ψ0 (x) et ψ1 (x) ainsi que les densités de probabilités correspondantes.

41 Marche de potentiel
Considérer la marche de potentiel : 
0, si x ≤ 0
V (x) =
V0 , si x > 0
a) Pour une particule incidente de la gauche, d’énergie E < V0 , une partie de la fonction d’onde sera réfléchie.
Calculez la réflectivité, c’est à dire la densité de probabilité de l’onde réfléchie, divisée par la densité de
probabilité de l’onde incidente.
b) Calculer la réflectivité pour le cas E > V0 .

14
42 Chute de potentiel
Une particule de masse m et énergie cinétique E > 0 s’approche d’une chute abrupte de potentiel, V0 (voir la
figure).

a) Quelle est la probabilité que la particule soit réfléchie par la falaise, si E = V0 /3 ?


b) Dans la figure, c’est un chariot qui s’approche de la falaise. Évidemment, la probabilité pour ce chariot
d’être réfléchi est bien moindre que le résultat de la question précédente. Expliquer pourquoi ce potentiel ne
représente pas une falaise.
c) Quand un neutron libre s’approche d’un noyau, il va être exposé à une chute de potentiel, très abrupte,
de V = 0 à l’extérieur, à environ -12 MeV dans le noyau. Supposez qu’un neutron, émis avec une énergie
cinétique de 4 MeV par un événement de fission, subit une collision avec un tel noyau. Quelle est la probabilité
pour le neutron d’être absorbé, et du coup d’initier une autre fission ? Suggestion : En partie a), vous avez
calculé la probabilité de réflexion R. Utiliser T = 1 − R pour arriver à la probabilité de transmission.

43 L’équation de Schrödinger pour un potentiel constant


Considérer une particule de masse m contenue dans un potentiel V (x) en une dimension. Supposer que, dans
une région, V (x) est constant, V (x) = V . Pour cette région, et pour l’énergie E de la particule, trouver les états
stationnaires de la particule quand : a) E > V , b) E < V , c) E = V

44 Barrière de potentiel
Considérer une barrière de potentiel carrée

 0, si x < 0
V (x) = V , si 0 < x < l
 0
0, si x > l
a) On assume que la particule incidente d’énergie E > V vient de x = −∞. Trouver les états stationnaires.
Utiliser les conditions en x = 0 and x = l.
b) Trouver les coefficients de réflexion et de transmission.
c) Représenter le coefficient de transmission en fonction de l’épaisseur de la barrière de largeur l et discuter le
résultat.

45 Paquet d’onde
Considérer une particule libre de masse m où la fonction d’onde au temps t = 0 est donnée par
√ Z∞
a 2 2
ψ(x, 0) = 3/4
e−a (k−k0 ) /4 eikx dk .
(2π)
−∞

Calculer l’évolution temporelle du paquet d’onde ψ(x, t) et la densité de probabilité |ψ(x, t)|2 . Représenter
qualitativement la densité de probabilité pour t < 0 et t > 0. Vous pourrez utiliser les relations suivantes : pour
tous nombres complexes α et β tel que −π/4 < arg(α) < π/4,
Z∞ √
−α2 (y−β)2 π
e dy =
α
−∞
15
46 Premier état excité de l’oscillateur harmonique
Les fonctions d’ondes d’énergie données de l’oscillateur harmonique ont une forme mathématique simple pour
de petits n. Il n’est donc pas trop difficile de vérifier par une substitution directe qu’elles satisfont à l’équation
de Schrödinger indépendante du temps. On a
C 2
V (x) = x ,
2
et pour les valeurs propres de l’énergie
En = (n + 1/2)hν .
Faire cette vérification pour n = 1 où la fonction d’onde est donnée par :

2 (Cm)1/4 π
ψ1 = A1 ue−u /2 where u = √ x,
h

47 Pénétration d’une barrière


Estimer la distance de pénétration ∆ pour une petite particule de poussière, de rayon r = 10−6 m et de densité
ρ = 104 kg/m3 , se déplaçant à petite vitesse v = 10−2 m/s, si la particule arrive sur une barrière de potentiel
de hauteur égale à deux fois son énergie cinétique dans la région située en dehors de la barrière de potentiel.

16
9 – L’espace de Hilbert

48 Espace de Hilbert en trois dimensions


Considérons un espace de Hilbert à trois dimensions et une base orthonormée (les vecteurs de la base sont tous
normalisés et orthogonaux entre eux) définie par : {| 1 i, | 2 i, | 3 i}. Les deux kets | α i et | β i sont :

| α i = i| 1 i − 2| 2 i − i| 3 i
|βi = i| 1 i + 2| 3 i

a) Construire les vecteurs adjoints h α | et h β |.



b) Trouver les produits scalaires h α | β i et h β | α i, et confirmer que h β | α i = (h α | β i) .
c) Trouver tous les neuf éléments de matrice de l’opérateur  ≡ | α ih β | dans cette base et écrire la matrice
correspondante.

49 Un état physique
Considérons deux kets | ψ i et | ψ 0 i tels que | ψ 0 i = eiθ | ψ i, où θ est un nombre réel. Montrer que si | ψ i est
normalisé, | ψ 0 i l’est aussi.

50 Change le braquet
On considère une base orthonormée composée de seulement deux états | 1 i et | 2 i. On considère l’état | α i =
C(| 1 i − i| 2 i) où C est un nombre complexe.

a) Trouver le bra h α | correspondant à | α i


b) Calculer le produit scalaire p = h α | α i. Vérifier que p est réel et positif.
c) Quelle valeur doit prendre le module de C pour que le vecteur α soit normé, c’est à dire pour que h α | α i = 1 ?
d) Trouver un ket | β i qui soit orthogonal à | α i, c’est à dire tel que h β | α i = 0.

51 Moment cinétique
Un système quantique peut se trouver dans trois états notés | 1 i, | 0 i et √
| −1 i qui forment une base orthonormée

pour les états du système. On considère un état, noté | α i = A | 1 i + 2| 0 i + | − 1 i où A est réel.

a) Trouver la valeur que doit prendre A pour que | α i soit normé.


b) On considère l’opérateur S représenté par la matrice suivante dans la base
 √ 
0√ 1/ 2 0√
S =  1/ 2 0√ 1/ 2 
0 1/ 2 0

Calculer le ket S| 0 i.
c) Calculer le ket S| α i.
√ 
d) On considère les kets | β i = A | 1 i − 2| 0 i + | − 1 i et | γ i = B (| 1 i − | − 1 i). Trouver la constante de
normalisation B puis vérifier que les états | α i, | β i et | γ i sont orthogonaux les uns aux autres.

52 L’adjoint
Dériver les propriétés suivantes sur l’adjoint d’un opérateur
†
a) A† = A .

b) (λA) = λ∗ A† .

c) (A + B) = A† + B † .

d) (AB) = B † A† .
17
10 – Observables

53 Représentation matricielle d’un opérateur


Le Hamiltonien pour un système à deux niveaux est :

Ĥ = E (| 1 ih 1 | − | 2 ih 2 | + | 1 ih 2 | + | 2 ih 1 |) ,

où {| 1 i, | 2 i} est une base orthonormée, et E est un scalaire ayant la dimension d’une énergie. Ecrivez la matrice
qui correspond à Ĥ. Calculez les valeurs propres, et les vecteurs propres (normalisés) comme des combinaisons
linéaires des vecteurs de la base.

54 Mesures quantiques
On considère une base orthonormée {| 1 i, | 2 i, | 3 i} où une grandeur physique A est représentée par :
 
2 0 0
A = a 0 0 1 
0 1 0

où E0 et a sont des constantes positives.

a) On procède à une mesure de l’observable A. Quels résultats peut-on obtenir ?

On prépare le système dans l’état : | ψ i = √1 (| 1 i + | 2 i + | 3 i).


3

b) Quel(s) résultat(s) donnerait alors une mesure de A ? Avec quelle(s) probabilité(s) ? Quel est l’état du système
après chaque résultat de mesure ?
c) On effectue un grand nombre de mesures de la grandeur sur un grand nombre de systèmes identiques tous
préparés dans l’état | ψi. Quelle en est la moyenne ?

55 Diagonalisation d’une matrice


Trouver les valeurs propres et les vecteurs propres de la matrice
 
0 1
A= .
1 0

56 Hamiltonien en H3
On considère un système avec un espace des états à trois dimensions. Une base orthonormée est choisie. Dans
cette base, le Hamiltonien est représenté par la matrice.
 
2 1 0
H =E 1 2 0 
0 0 3

a) Quels sont les résultats possibles quand on mesure l’énergie du système ?

Une particule est dans l’état | ψ i représenté dans cette base par
 
i
1 
√ −i 
3
i

b) Trouver hHi, hH 2 i et ∆H.

18
57 Trois observables
Le Hamiltonien pour un certain système à trois niveaux est représenté par la matrice
 
1 0 0
H = ~ω  0 2 0  .
0 0 2

Deux autres observables A et B sont représentées par les matrices


   
0 1 0 2 0 0
A = λ 1 0 0  , B = µ 0 0 1  ,
0 0 2 0 1 0

où ω, λ et µ sont des nombres réels positifs.

a) Trouver les valeurs propres et vecteurs propres de H, A et B.


b) Si vous mesurez l’énergie et les quantités A et B, quelles valeurs pouvez vous trouver ?

58 Mesures
On considère un système quantique, décrit dans une base orthogonale à trois états notés | 1 i, | 2 i et | 3 i. On
considère deux observables A et B dont les matrices sont :
   
1 0 0 1 0 0
A=a  0 0 1  B=b  0 2 0 
0 1 0 0 0 3

La matrice B étant diagonale, ces états propres sont simplement les états de la base et ses valeurs propres les
valeurs apparaissant sur sa diagonale.
√ √
a) Les vecteurs propres de A sont | λ1 i = | 1 i, | λ2 i = (| 2 i + | 3 i)/ 2 et | λ3 i = (| 2 i − | 3 i)/ 2. Vérifiez que
ce sont bien des vecteurs propres, trouvez les valeurs propres correspondantes. Que constatez vous ?

b) On prépare le système dans l’état | ψ i = (| 1 i + | 2 i − | 3 i)/ 3. Quelles sont les probabilités de trouver
le système dans les états | λ1 i, | λ2 i et | λ3 i après une mesure de la quantité A ? Quels sont les résultats
possibles de la mesure et les probabilités associées ?
c) Après avoir mesuré la quantité A, on mesure la quantité B. Suivant l’état obtenu pour le système après la
mesure de A, trouver la probabilité de trouver les différentes valeurs possibles pour B.

d) On prépare le système dans l’état | ψ 0 i = (| 1 i + | 2 i)/ 2. Mêmes questions que précédemment.

19
11 – Algèbre de Dirac

59 Algèbre de Dirac
Supposons que, dans une certaine base {| ui i}, les opérateurs A et B soient représentés par des matrices (Aij )
(Bij ), respectivement. Le ket | ψ i est représenté par ci et le bra h ϕ | par b∗i .

a) Trouver la représentation matricielle de l’opérateur AB.


b) Trouver la représentation du ket A| ψ i.
c) Trouver une expression pour le scalaire (nombre) hϕ| A |ψi dans différentes représentations.

60 Décomposition spectrale
Supposons que les fonctions ϕn , avec n = 1, 2, . . . , forment une base orthonormée pour l’espace des états d’un
système physique. A est un opérateur avec pour éléments de matrice Amn = hϕm | A |ϕn i. Montrer que cet
opérateur peut s’écrire
X ∞
A= Amn | ϕm ih ϕn |
m,n=1

61 Représentation d’une matrice dans l’espace de Hilbert


On considère deux kets | α i et β. Supposons que h ψ1 | α i, h ψ2 | α i, h ψ3 | α i, . . . et h ψ1 | β i, h ψ2 | β i, h ψ3 | β i,
. . . sont tous connus, avec | ψ1 i, | ψ2 i, | ψ3 i, . . . qui forment un ensemble complet de kets de base. Trouver la
représentation matricielle de l’opérateur | α ih β | dans cette base.

62 Base orthonormée
p
On considère les fonctions d’ondes φn (x) = 2/a sin(nπx/a) d’énergie donnée pour un puits infini de largeur
(n = 1, 2, ...) positionné entre x = 0 et x = a. On associe à chacune de ces fonctions un ket | n i ⇔ φn . On
rappelle que le produit scalaire, exprimé en terme de fonctions d’ondes, est donné par
Z ∞
hm|ni = φ?m (x)φn (x) dx
−∞

a) Montrer que les φn sont normées, c’est à dire que h n | n i = 1.


b) Montrer que les φn sont orthogonales les unes aux autres, c’est à dire que h m | n i = 0 si n 6= m.

Les |ni forment donc un ensemble orthonormé d’états. On imagine que cet ensemble est complet. Imaginons
une fonction d’onde ψ(x) qui décrit un état physique quelconque, elle peut alors s’écrire

X
ψ(x) = An φn (x).
n=1
P
On peut lui associer un ket | ψ i = n An | n i.

c) Montrer que h ψ | ψ i = n |An |2


P

d) Si on a un autre état physique ψ 0 avec ses coefficients Bn associés, montrer que h ψ 0 | ψ i = Bn? An .
P
n

20
12 – Le spin

63 Commutations des spins


Calculer les relations de commutations [σi , σj ], où j = x, y, z et les σi sont les matrices de Pauli.

64 Action des opérateurs de spin


Les valeurs propres de Sz sont +~/2 et −~/2. Nous appelons les vecteurs propres correspondants | + 1/2 i et
| − 1/2 i, et utilisons ces vecteurs comme notre base. Calculer Si | + 1/2 i et Si | − 1/2 i pour i = x, y, z.

65 Somme des matrices carrées


~ 2.
Montrer que σx2 + σy2 + σz2 = 3I. En déduire la valeur de S

21
13 – Mesures du spin

66 Matrices de Pauli
On appelle matrices de Pauli les trois matrices suivantes :
     
0 1 0 −i 1 0
σx = , σy = , σz =
1 0 i 0 0 −1

On rappelle que, par convention, les matrices de Pauli σx , σy et σz sont associées à la mesure des composantes
d’un spin 1/2 selon les directions Ox, Oy et Oz. On a la relation suivante :

~ = ~ ~σ .
S
2
Ces matrices sont données dans la base des vecteurs propres associés à σz . On notera |+iz et |−iz les vecteurs
propres de σz correspondant respectivement aux valeurs propres +1 et −1.

a) Calculer les vecteurs propres et les valeurs propres de chacune des matrices.
b) Donnez les composantes de S ~ dans la base { |+iz et |−iz }
Soit ~u un vecteur unitaire quelconque.
c) Donnez les composantes de ~u en coordonnées sphériques
~ · ~u dans la base { |+iz et |−iz }.
d) Calculer Su = S
e) Donner les valeurs propres et les vecteurs propres de Su . Retrouver les résultats de la question a).
f) On prépare un spin dans l’état |+iz , on effectue ensuite une mesure du spin selon ~u. Calculer la probabilité
de se trouver, après la mesure, dans l’état |+iu , vecteur propre associé à la valeur propre positive de Su .

67 L’opérateur Sx + Sy .
On considère une particule de spin 1/2.

a) Trouver les valeurs propres et les vecteurs propres de Sx + Sy .


b) Considérons le vecteur propre associé avec la valeur propre la plus grande. On appelle ce vecteur | α i. Si
l’électron est dans l’état | α i et qu’on mesure le spin suivant la direction z, quels sont les résultats possibles
de mesure ?
c) Quelles sont les probabilités pour les résultats de la question précédente ?
d) Supposons qu’un électron est dans un état correspondant au vecteur | α i. Trouver, si c’est possible, la
direction ~n suivant laquelle une mesure de spin donnera avec certitude Sn = ~/2.

22
68 Détermination de l’état magnétique d’un atome d’argent
On considère un atome d’argent dans un état de moment magnétique arbitraire :

α | + iz + β | − i z (1)

avec |α|2 + |β|2 = 1. On rappelle que le moment magnétique µ


~ d’une particule de spin 1/2 (comme l’est l’atome
d’argent dans son état fondamental) est donné par :

µ ~ = γ ~ ~σ
~ = γS
2
où ~σ est le vecteur des matrices de Pauli.

a) Montrer qu’il s’agit d’un état propre de ~u · µ


~ avec la valeur propre +γ ~2 pour un vecteur unitaire ~u dont on
précisera la direction (ses angles polaires).
Suggestion : on montrera au préalable qu’on peut toujours mettre les coefficients α et β sous la forme
α = cos(θ/2), β = eiϕ sin(θ/2) à une phase globale près.
b) Alice fournit à Bob un atome d’argent dans un état de moment magnétique a priori inconnu du type (1).
Bob peut-il déterminer cet état par des mesures de type Stern et Gerlach ?
c) Alice fournit maintenant à Bob N atomes d’argent (N  1), tous préparés dans le même état (1). Montrer
qu’une stratégie possible pour que Bob détermine (de manière approchée) cet état consiste à séparer cet
ensemble d’atomes en deux classes sur lesquelles il effectuera deux mesures incompatibles de leur moment
selon deux directions orthogonales.

69 Accélération dans un champ magnétique


La force dans un champ magnétique est :
 
e ∂Bz
F~ = − Sz êz .
me ∂z

a) Déterminer l’accélération d’un atome d’hydrogène dans un champ magnétique avec un gradient de 10 T/m.
b) Supposons que les atomes sont émis par un four avec une température de 400 ◦ C et que l’aimant a une
longueur de 1 m. Quelle sera la déflexion du faisceau d’atomes quand il sort de l’aimant ?

70 Projection d’un spin


Considérons un électron dont la projection du spin sur l’axe êz est de + ~2 .

a) Quelle est la probabilité que sa composante suivant une direction n̂, qui forme un angle θ avec l’axe êz , soit
+ ~2 ou − ~2 ?
b) Quelle est la valeur moyenne de la projection du spin sur n̂ ?

71 Stern-Gerlach, direction êy


Considérons un appareil de Stern-Gerlach, où les atomes sont sélectionnés initialement avec leur spin pointant
suivant +x. Montrer que, si on fait une mesure le long de l’axe êy , les probabilités de trouver le spin positif ou
négatif sont chacunes de 50%.

72 L’expérience de Stern-Gerlach avec K


Dans une certaine expérience de Stern-Gerlach, un faisceau d’atomes de potassium (masse : M = 6.4673 × 10−26
kg) sort d’un four de température 150 ◦ C. Chaque atome a une énergie cinétique de 8.76 × 10−21 J. Les atomes
passent à travers un champ magnétique inhomogène, dont le gradient est 1.2 × 102 T/cm sur une distance de
2.0 cm, puis continuent à se déplacer sans champ appliqué pendant 10.0 cm avant d’être déposé sur une plaque
collectrice. Quelle est la distance maximale entre les deux lignes sur le détecteur ?

23
73 Stern-Gerlach comme un filtre de spin
Considérons le dispositif sur la figure suivante

Pour un faisceau d’électrons, une moitié suivra le chemin du haut, l’autre moitié celui du bas (gauche). Si
nous mettons un bloqueur sur le chemin où passent les particules de spin bas (centre), le faisceau sortant ne
contiendra que des particules de spin haut. Dans ce cas, le dispositif agit comme un filtre de spin. On représente,
de manière abstraite, un tel filtre par une boîte en indiquant par une flèche la direction du spin qui traverse le
filtre (droite).
Quelles fractions des particules incidentes émergent quand on utilise sur le faisceau les combinaisons de filtres
suivantes ?

24
14 – Évolution dans le temps des systèmes quantiques

74 Evolution d’un spin


Un atome est plongé dans un champ magnétique orienté suivant z. Quand le spin est dans un des états | ± iz√il
a une énergie définie ±. L’atome est initialement préparé dans un état | ψ(t = 0 i = | + ix = (| + iz + | − iz )/ 2
a) Écrire l’état | ψ(t) i
b) A l’instant t, on fait une mesure du spin suivant x. Quelle est la probabilité P (+x, t) que le spin se trouve
dans l’état | + ix ? En déduire P (−x, t).
c) Calculer la valeur moyenne hSx (t)i du spin suivant x au temps t. Que constatez vous ?

75 Evolution d’une fonction d’onde


On considère une particule dans un puit p infini compris entre 0 et L. On considère deux p fonctions d’ondes
d’énergies données : la fonction ψ1 (x) = 2/L sin(πx/L) d’énergie E1 et la fonction ψ3 (x) = 2/L sin(3πx/L)
d’énergie E3 = 9E1 .

Initialement, le système est préparé dans un état décrit par la fonction ψ(x, t = 0) = (ψ1 (x) + ψ3 (x))/ 2.
a) Ecrire la fonction d’onde ψ(x, t) décrivant la particule au temps t.
b) A l’instant t, quelle est la densité de probabilité P (a/2, t) de trouver la particule autour du point x = a/2 ?
Trouver également P (a/4, t) et tracer les deux probabilités en fonction de t.

76 Hamiltonien et évolution
On considère une base composée de deux états | 1 i et | 2 i. Dans cette base, le hamiltonien H (l’opérateur
représentant l’énergie) s’écrit :
 
1 1
H=
1 1
a) Diagonaliser le Hamiltonien, trouver les énergies propres E0 et E1 et les vecteurs propres correspondants
| E0 i et | E1 i.
b) A l’instant initial, le système se trouve dans l’état | ψ(t = 0) i = | 1 i. Ecrire cet état comme une combinaison
linéaire de | E0 i et | E1 i.
c) En déduire l’état du système au temps t.
d) Quelle est la probabilité P (t) de trouver la particule dans l’état | 1 i au temps t ? Tracer P (t).

77 Formalisme de Dirac et problème à deux états


Soient |ψ1 i et |ψ2 i deux vecteurs propres de norme unité d’un hamiltonien H correspondant à deux valeurs
propres différentes E1 et E2 (on pourra poser E1 − E2 = ~ω).
a) On considère le vecteur d’état |ψ− i défini par |ψ− i ∝ |ψ1 i − |ψ2 i. Normer |ψ− i à l’unité et calculer la valeur
moyenne hHi de l’énergie pour cet état, ainsi que l’écart quadratique moyen :
p
∆E ≡ hH 2 i − hHi2

On considère l’observable A possédant les propriétés :

A|ψ1 i = |ψ2 i A|ψ2 i = |ψ1 i

b) Quelles sont les valeurs propres a de l’observable A ?


c) Construire les combinaisons linéaires |ψ± i de |ψ1 i et |ψ2 i, vecteurs propres de A.
On suppose qu’à l’instant t = 0 le système décrit par H se trouve dans l’état |ψ− i relatif à la valeur propre
a = −1.
d) Quel est le vecteur d’état du système à l’instant t ?
e) Quelle est la probabilité lors d’une mesure de la grandeur A effectuée à l’instant t de trouver la valeur
a = −1 ?
25
78 L’ion moléculaire H+
2

L’ion moléculaire H+ 2 est formé de deux protons et d’un électron. Une base du système est constituée par les
états |1i (électron localisé sur le proton 1) et |2i (électron localisé sur le proton 2). La distance entre les deux
protons est D. E0 = −13, 6 eV est l’énergie de l’état fondamental de l’atome d’hydrogène. L’Hamiltonien dans
la base {|1i, |2i} s’écrit :
q2
 
E0 + −A(D)
H=
 4πε0 D 
q2 
−A(D) E0 +
4πε0 D
a) Justifier la forme de l’hamiltonien H dans la base {|1i, |2i}.
b) Déterminer les niveaux d’énergie E+ (D) et E− (D) de l’ion H+
2 (les valeurs propres) et les vecteurs propres
de l’hamiltonien H.
L’expérience donne les courbes suivantes pour les énergies E+ (D) et E− (D). L’état fondamental stable de
l’ion H+
2 se situe au minimum de la courbe E− (D). L’asymptote commune (E = E0 ) à E+ (D) et E− (D)
correspond à la dissociation H+ + +
2 → H + H : ε est donc l’énergie de liaison de l’ion H2 .

c) La théorie précédente n’est qu’une première approximation de la théorie générale de l’ion H+


2 . Montrer
−αD
qu’elle
p rend cependant compte qualitativement des résultats expérimentaux. On a A(D) = Ce avec
α = 2m|E0 |/~.
d) Tester sa validité quantitative de la manière suivante : étudier le minimum de l’expression trouvée pour
E− (D) et, en prenant la valeur expérimentale de ε = 2, 65 eV, en déduire R. Comparer avec le résultat
expérimental qui est R ' 1 Å. On donne m = 0, 9 × 10−30 kg, q = 1, 6 × 10−19 C, ~ = 1, 05 × 10−34 Js.

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15 – Mécanique quantique en trois dimensions

79 L’état fondamental de l’atome d’hydrogène


Un atome d’hydrogène est formé d’un seul électron lié à un proton. Le proton a une masse très supérieure à celle
de l’électron. Une bonne approximation consiste donc à mettre l’origine du référentiel à la position du proton
et à considérer seulement le mouvement de l’électron autour de l’origine.
Dans ce cas, on a un potentiel avec une symétrie sphérique ;

e2
V (r) = − .
4πε0 r
a) Formuler l’équation de Schrödinger pour l’électron, en coordonnées sphériques.
b) Pour un potentiel central comme celui-ci, on peut factoriser la fonction d’onde en une fonction radiale et une
fonction angulaire ; ψ(r, θ, ϕ) = R(r) Y (θ, ϕ). Faire cette substitution dans l’équation de Schrödinger.
c) Montrer que cette équation de Schrödinger peut être écrite sous la forme :

2me r2
 
1 ∂ ∂R(r) 1 ~l2 Y (θ, ϕ) = const. ,
r2 − (V (r) − E) =
R(r) ∂r ∂r ~2 Y (θ, ϕ)

où ~l2 est la partie angulaire du Laplacien :

∂2
   
~l2 = − 1 ∂ ∂ 1
sin θ + .
sin θ ∂θ ∂θ sin2 θ ∂ϕ2

La fonction d’onde pour l’état fondamental est :


 1/2
1
ψ(~r) = e−r/a0 ,
πa30

où a0 = 4πε0 ~2 /(me e2 ) est le rayon de Bohr.

d) Montrer que ψ(~r) est bien une solution l’équation de Schrödinger (pour la partie radiale comme pour la
partie angulaire).
e) Montrer que la fonction ψ(~r) est normalisée.

80 Rayon de l’atome d’hydrogène


La fonction d’onde pour l’état fondamental de H est :
 1/2
1
ψ(~r) = e−r/a0 ,
πa30

La densité de probabilité de présence de l’électron autour du noyau, comme fonction de r, peut être trouvée
par intégration de |ψ(~r)|2 sur une fine couche sphérique pour un rayon compris entre r et r + dr. Le résultat est
que la densité de probabilité est :
P (r) = ψ ∗ (~r)ψ(~r) 4πr2 .
Calculer le rayon pour lequel cette densité de probabilité est maximale.

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