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Constantes Physiques
où ρ(λ, T ) est la densité d’énergie électromagnétique du rayonnement de corps noir par unité d’intervalle de
longueur d’onde, pour la longueur d’onde λ et la température T .
c) D’après la loi de Planck, montrer que la puissance totale émise par un corps noir (c’est-à-dire pour toutes
les longueurs d’onde) est proportionnelle à la puissance quatrième de la température T .
2 Effet photoélectrique
On envoie sur une photocathode en potassium une radiation ultraviolette λ = 253, 7 nm (raie du mercure) ; on
constate que l’énergie maximale des photoélectrons éjectés est 3,14 eV. Si on envoie une raie visible λ = 589, 5
nm (raie jaune du sodium), l’énergie maximale est alors 0,36 eV.
1
3 L’atome d’hydrogène de Bohr
Selon le modèle de Bohr de l’atome d’hydrogène, l’électron tourne autour du proton sur des orbites circulaires.
a) Considérant un référentiel dont l’origine est au centre du proton, écrire l’équation fondamentale de la dy-
namique pour le mouvement de l’électron sur une orbite circulaire. En déduire la vitesse v de l’électron en
fonction de la distance r entre l’électron et le proton.
b) Bohr postule que seules certaines trajectoires circulaires privilégiées, appelées orbites stationnaires, peuvent
être suivies par l’électron. Pour quantifier ces orbites, Bohr reprend une condition établie antérieurement
partant de l’idée que toute grandeur d’un système quantique qui s’exprime en joules secondes, comme la
constante de Planck, est égale à un multiple entier de cette constante. Montrer que l’intégrale de la quantité
de mouvement p d’une particule le long d’une trajectoire quelconque Γ, à savoir :
Z
S= p~ · d~l
Γ
a bien les mêmes dimensions que la constante de Planck. Dans le cas de la trajectoire circulaire d’un électron,
déterminer la condition de quantification en intégrant sur un cercle. Cette condition de quantification a été
interprétée par Louis de Broglie comme une condition de résonance de l’onde associée à l’électron.
c) Calculer l’expression des rayons rn des orbites stationnaires.
d) Calculer numériquement le rayon a0 de la plus petite orbite stationnaire, appelé rayon de Bohr.
e) Calculer l’énergie En de l’électron lorsqu’il circule sur une orbite stationnaire.
λmax T = const ,
où λmax est la longueur d’onde à laquelle le rayonnement spectral est maximum pour une température T
donnée. La valeur déterminée expérimentalement pour la constante de Wien est 2.898 × 10−3 m K. Si on
assume que la surface d’une étoile se comporte comme un corps noir, nous pouvons obtenir une bonne
estimation de leur température par une mesure de λmax . Pour le Soleil, λmax = 510 nm, alors que, pour
l’étoile polaire, λmax = 350 nm. Trouver les températures de surface de ces deux étoiles.
b) En utilisant la loi de Stefan et les températures obtenues, déterminer la puissance émise par 1 cm2 de surface
stellaire.
5 Travail d’extraction
La figure ci-dessous montre le résultat d’une expérience ou une photocathode du sodium a été illuminée par de
la lumière. L’énergie cinétique des électrons éjecté a été mesurée en fonction de la fréquence de la lumière :
7 Séries de Rydberg
a) Utiliser la formule de Rydberg pour calculer les longueurs d’ondes pour les trois premières raies dans la
première série de Rydberg (la série de Lyman), en nm.
b) Avec la même formule, estimer l’énergie d’ionisation pour l’hydrogène.
3
3 – Dualité onde - particule
b) Les molécules sortent d’un four à environ 1000 K à une vitesse la plus probable de 220 m/s. Calculer la
longueur d’onde de de Broglie des ondes associées à ces molécules.
c) Un faisceau collimaté de ces molécules traverse un réseau nanogravé de SiNx composé de fentes de largeur
nominale 50 nm et dont la période est de 100 nm. La figure d’interférence est mesurée à une distance D du
réseau avec une résolution de l’ordre du micromètre (voir figure de droite). Les premiers minima bordant la
frange centrale sont bien visibles. Estimer D à partir des données du problème.
9 Diffraction d’électrons
a) On envoie sur un cristal métallique, où deux atomes voisins sont distants de a = 200 pm, un faisceau
d’électrons d’énergie cinétique Ec = 20 eV. Évaluer la longueur d’onde de de Broglie, λdB , caractéristique
des électrons.
b) Est-ce qu’on peut prévoir un phénomène de diffraction ? Pourquoi ?
11 Déplacement de recul
Un système atomique dans un état excité d’énergie E1 revient dans son état fondamental d’énergie E0 en
émettant un photon qui emporte la différence d’énergie rendue disponible.
On suppose le système, de masse m, initialement au repos. Montrer que la conservation de la quantité de
mouvement lui communique un certain recul et qu’il emporte, en conséquence, une fraction δE de la différence
d’énergie Ea = E1 − E0 , laissant au photon l’énergie Ea − δE. Montrer que dans les conditions courantes non
relativistes où Ea mc2 , on a δE ' Ea2 /(2mc2 ).
4
12 Effet Compton
La figure suivante illustre l’effet Compton. En physique quantique, un faisceau de radiation électromagnétique,
de fréquence ν, est considéré comme un flux de photons qui ont des caractéristiques de particules. Chacune de
ces particules a une énergie E = hν et une quantité de mouvement p = h/λ, où λ est la longueur d’onde. La
diffusion de ces particules sur des particules chargées peut alors être vue comme une collision.
On suppose qu’un photon se déplaçant le long de l’axe des x subit une collision avec une particule de masse
m0 . Suite à la collision, le photon est diffusé suivant un angle θ et sa fréquence est changée.
Trouver l’augmentation de la longueur d’onde du photon en fonction de l’angle de déflection.
h⌫ 0
y y
0
h/
h⌫
E0 ✓
x x
h/ p, E
13 Pression de radiation
On considère un faisceau de lumière monochromatique d’intensité I (unité W/m2 ) et de fréquence ν frappant
une surface totalement absorbante. On suppose que la lumière est incidente suivant la normale à la surface. En
utilisant la théorie électromagnétique classique, on peut montrer qu’il y a une pression sur la surface, appelée
la pression de radiation, qui est reliée à l’intensité de la source par P = I/c.
a) Cette pression de radiation est-elle présente dans la description quantique en terme de photons ?
b) Quelle est la pression de radiation en fonction du flux de photons N ?
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4 – La fonction d’onde
14 Amplitude de probabilité
Une particule peut suivre deux trajectoire différentes et indiscernables, vers un détecteur. Les deux différentes
fonctions d’ondes qui correspondent aux trajectoires sont :
A1 (x) = B eikx
A2 (x) = D ei(kx+ϕ) .
16 Dérivés partielles
Considérons la fonction d’onde :
2π
Ψ(x, t) = sin (x − vt) .
λ
Pour cette fonction, calculer les quatre dérivés partielles suivantes :
18 Normalisation
Normaliser la fonction : √ √
Cm/2~)x2
Ψ(x, t) = A e−( e−(i/2) C/m t .
R +∞ √
C’est à dire, trouver la constante A exprimée en fonction de C, m et ~. On donne que −∞
exp(−x2 )dx = π.
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19 Fonction d’onde exponentielle
Une fonction d’onde est de la forme ψ(x) = Ae−|x|/a .
21 Interféromètre de Mach-Zender
Dans un interféromètre de Mach-Zender, les photons émis par une source traverse une lame séparatrice qui leur
fait suivre deux chemins possibles de même longueur. Sur chaque chemin, les photons sont réfléchis sur des
miroirs puis envoyés sur deux détecteurs par une seconde lame séparatrice. On a 4 amplitudes de probabilités
possibles de modules identiques A. On note Ab1 et Ab2 les amplitudes pour passer par le chemin du bas et
arriver sur les détecteur 1 et 2. Ah1 et Ah2 sont celles pour passer par le chemin du haut et arriver sur les
détecteurs 1 et 2. Sur le chemin du haut, on place un appareil qui donne un déphasage Φ à la lumière. Pour le
moment Φ = 0.
Détecteur 2
Chemin Haut
r
oi
ir
M
Détecteur 1
ce
i
tr
pa e
sé am
ra
ce
L
i
tr
pa e
sé m
ra
La
r
oi
ir
Chemin Bas
M
a) A chaque fois qu’un photon subit une réflexion sur un miroir ou une réflexion directe sur une lame, il subit
un changement de phase de π. A chaque fois qu’un photon traverse une lame ou subit une réflexion après
avoir traversé l’épaisseur de la lame, il ne subit pas de changement de phase. Trouver les expressions des
amplitudes de probabilité.
b) En déduire les probabilités P1 et P2 d’arriver aux détecteurs 1 et 2.
c) On applique maintenant une phase supplémentaire Φ sur le chemin du haut. Retrouver les amplitudes de
probabilité et les probabilités.
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5 – Opérateurs
22 Valeurs moyennes
Considérons la fonction d’onde normée :
q
2 sin kx , si 0 ≤ x ≤ a,
a
Ψ(x, 0) =
0 , ailleurs ,
a) Pour n = 1, 2 et 3, déterminer quelles valeurs de x sont les plus probables dans une observation.
b) Déterminer les valeurs moyennes de la position pour les même trois valeurs de n.
c) Déterminer aussi les valeurs moyennes de la quantité de mouvement.
a) Supposons maintenante que le niveau excité d’énergie E2 possède une durée de vie τ . En déduire qu’il a une
largeur en énergie ∆E2 . Qu’en est-il, à cet égard, de l’état fondamental ? A quelle condition un photon émis
comme indiqué plus haut peut-il être réabsorbé par un autre système de la même espèce, supposé au repos
dans son état fondamental ?
b) Appliquer ces résultats aux deux exemples suivants :
— raie lumineuse visible du mercure : Ea = 4, 86 eV, τ = 10−8 s, m = 3, 4 × 10−25 kg ;
— émission γ du noyau de nickel : Ea = 1, 33 MeV, τ = 10−14 s, m = 1,0 × 10−25 kg.
27 Commutateurs
Prouver que, pour des opérateurs A, B and C, les identités suivantes sont vraies :
a) [B, A] = − [A, B]
b) [A + B, C] = [A, C] + [B, C]
c) [A, BC] = [A, B]C + B[A, C]
30 Interaction forte
En physique nucléaire, l’interaction forte entre deux protons (ou neutrons) est due à une particule qu’on appelle
le pion (noté π). La particule est émise par un des protons puis absorbée par l’autre, ce qui transmet l’interaction.
Pendant que la particule existe, l’énergie du système est augmentée de son énergie de masse mπ c2 ' 139 MeV. La
création de la particule est possible car l’énergie du système n’a pas une valeur fixe mais une certaine dispersion
∆E.
a) Trouver pendant quel temps typique τ le pion peut vivre, par utilisation de la relation d’incertitude de
Heisenberg.
b) En déduire quelle distance d le pion peut parcourir au maximum durant sa vie. Cette distance est la portée
des forces nucléaire. Comparer là à la taille typique d’un noyau.
c) On reprend le calcul mais en supposant que la masse du pion tend vers zéro. Comment évoluerait la distance
d’interaction ? Comparer au cas du photon, particule de masse nulle qui transmet l’interaction électroma-
gnétique.
9
31 Atome d’hydrogène
Un atome d’hydrogène est composé d’un proton de charge e et d’un électron de charge −e et de masse me . Le
proton peut être supposé fixe et l’électron se déplace autour du proton dans un potentiel Coulombien
e2 1
V (r) = −
4π0 r
où r est la distance proton-électron.
a) On suppose que l’incertitude sur la position de l’électron est r et que la valeur moyenne de l’impulsion p
est nulle. En utilisant la relation d’incertitude, trouver que l’énergie hEi doit être supérieure à une certaine
expression dépendant uniquement de r.
b) Chercher la valeur minimale possible de l’énergie Emin et trouver pour quelle distance rmin elle est obtenue.
c) Calculer les valeurs numériques de Emin et rmin et comparer aux énergies et tailles connues pour l’atome
d’hydrogène. On rappelle e = 1.6 × 10−19 C, ~ = 1.05 × 10−34 kg m2 s−1 , 0 = 8.85 × 10−12 C2 m−3 kg−1 s2
et me = 9.1 × 10−31 kg.
32 Relation de Heisenberg
Une fonction d’onde normée est de la forme
1 πx
ψ(x) = √ cos pour − a < x < a
a 2a
et zéro sinon.
Zπ/2 Zπ/2
2 π π 3 − 6π
cos (x) dx = , x2 cos2 (x) dx = ' 0.5605
2 24
−π/2 −π/2
10
7 – Le puits infini quantique
0 a x
~2 d2 ψ(x)
− = Eψ(x) ,
2m dx2
dont une solution générale s’écrit :
ψ(x) = A sin kx + B cos kx .
~2 π 2 2
En = n .
2ma2
d) Représenter la fonction d’onde ψn (x) ainsi que la densité de probabilité |ψn (x)|2 des trois premiers niveaux.
Trouver les état propres du Hamiltonien (c.a.d. les états stationnaires) et les énergies correspondantes. Vous
devriez trouver des résultats similaires à l’exercice 33.
a) hxi et hpi
b) hx2 i et hp2 i
c) ∆x∆p
11
36 Loi de quantification
Déduire la loi de quantification d’un puits carré infini,
~2 kn2 π 2 ~2 n 2
En = = n = 1, 2, 3, 4, 5, . . . ,
2m 2ma2
directement par ajustement, en supposant qu’on place un nombre entier de demi-longueurs d’onde, λ/2, dans
la largeur a du puits.
a) On approxime le noyau par un puits infini, de largeur ≈ 10−14 m. Estimer l’énergie fondamentale d’un
électron en eV. Utiliser les expressions trouvées précédemment pour les énergies d’une particule dans un
puits infini (exercice 36, par exemple).
On appelle la plus basse de ces énergies l’énergie de “point zéro". C’est l’énergie cinétique minimale qu’a un
objet simplement par le fait qu’il soit confiné dans une petite région de l’espace.
L’approximation faite en supposant que le noyau est un puits infini est justifiable, de même que le fait de faire
un calcul unidimensionnel. Par contre, si l’énergie de point zéro est beaucoup plus large que l’énergie de masse
mc2 de l’électron, l’expression normale de l’énergie doit être remplacée par une version relativiste.
Pour qu’un électron reste dans le noyau avec cette énergie fondamentale, la profondeur du potentiel doit être plus
grande que cette énergie de point zéro. Le potentiel attractif agissant sur l’électron est l’attraction Coulombienne.
e) Estimer le potentiel en utilisant la même distance entre particules que la largeur du potentiel utilisée aupa-
ravant, 10−14 m. Les valeurs des charges sont Q1 = Ae et Q2 = −e et on prendra une valeur typique pour
le nombre de nucléons : A ≈ 100.
f) Comparer cette valeur à l’énergie de point zéro trouvée. Quelle est la conséquence pour le modèle de noyau
proposé ?
En 1932, Chadwick a découvert le neutron et nous savons maintenant qu’un noyau consiste en Z protons et
A − Z neutrons, les neutrons ayant une masse proche de celle du proton.
g) Expliquer pourquoi l’énergie de point zéro d’un neutron posera moins de problèmes que celle de l’électron.
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8 – Systèmes quantiques
p21 p2
H= + 2 + V (x1 − x2 )
2m1 2m2
a) En déduire l’équation de Schrödinger avec les nouvelles variables x et X, où :
m1 x1 + m2 x2
x ≡ x1 − x2 (distance relative) , X≡ (centre de masse)
m1 + m2
b) Utiliser une séparation de variables pour trouver les équations qui régissent l’évolution du centre de masse
et de la distance relative entre les particules. Interpréter les résultats.
a) Montrer que dans la région |x| < a/2, les solutions paires sont de la forme ψ(x) = A cos(kx). Préciser la
valeur de k.
b) Montrer que, dans la région x > a/2, les seules solutions physiquement acceptables sont de la forme ψ(x) =
B exp(−κx) et préciser la valeur de κ. Montrer de même que, pour x < −a/2, ψ(x) = B exp(+κx).
c) La fonction d’onde ψ et sa dérivée dψ/dx doivent être continues. En utilisant ces conditions en x = a/2, en
déduire que tan(ka/2) = κ/k > 0.
d) En utilisant le fait que 1 + tan2 = 1/ cos2 , réécrire cette condition sous la forme
En plus des solutions paires vues dans cet exercice, il existe des solutions impaires. Elles peuvent se trouver de
la même manière en supposant que ψ(x) = A sin(kx) dans la région centrale et on trouve alors qu’elles satisfont
des relations similaires :
| sin(ka/2)| = k/k0 avec tan(ka/2) < 0
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40 Etat fondamental de l’oscillateur harmonique à une dimension
1 2
Soit une particule de masse m soumise à un potentiel harmonique V (x) = 2 kx . L’équation de Schrödinger
s’écrit :
~2 d2 ψ(x) 1 2
− + kx ψ(x) = Eψ(x)
2m dx2 2
a) On cherche une solution de cette équation sous la forme
Trouver pour quelle valeur de σ et de l’énergie E0 cette fonction d’onde est une solution
p de l’équation de
Schrödinger. Exprimer E0 en fonction de la pulsation de l’oscillateur harmonique ω = k/m. Cette solution
correspond au niveau fondamental puisqu’elle ne s’annule pas.
b) On cherche maintenant à montrer qu’il existe d’autres solutions que ψ0 (x). On suppose que ces solutions
s’écrivent :
ψ(x) = f (x) exp(−x2 /2σ 2 )
où σ prend la même valeur qu’à la question précédente. Montrer que, pour que ψ(x) soit une solution, il faut
que f satisfasse l’équation :
2 00 0 2E
σ f − 2x f + −1 f =0
~ω
c) Montrer que f1 (x) = A1 x est une solution de l’équation précédente pour une énergie E1 que l’on déterminera.
D’une manière générale, les solutions de cette équation sont toujours des polynômes. En déduire la fonction
d’onde ψ1 (x).
d) Représenter les fonctions ψ0 (x) et ψ1 (x) ainsi que les densités de probabilités correspondantes.
41 Marche de potentiel
Considérer la marche de potentiel :
0, si x ≤ 0
V (x) =
V0 , si x > 0
a) Pour une particule incidente de la gauche, d’énergie E < V0 , une partie de la fonction d’onde sera réfléchie.
Calculez la réflectivité, c’est à dire la densité de probabilité de l’onde réfléchie, divisée par la densité de
probabilité de l’onde incidente.
b) Calculer la réflectivité pour le cas E > V0 .
14
42 Chute de potentiel
Une particule de masse m et énergie cinétique E > 0 s’approche d’une chute abrupte de potentiel, V0 (voir la
figure).
44 Barrière de potentiel
Considérer une barrière de potentiel carrée
0, si x < 0
V (x) = V , si 0 < x < l
0
0, si x > l
a) On assume que la particule incidente d’énergie E > V vient de x = −∞. Trouver les états stationnaires.
Utiliser les conditions en x = 0 and x = l.
b) Trouver les coefficients de réflexion et de transmission.
c) Représenter le coefficient de transmission en fonction de l’épaisseur de la barrière de largeur l et discuter le
résultat.
45 Paquet d’onde
Considérer une particule libre de masse m où la fonction d’onde au temps t = 0 est donnée par
√ Z∞
a 2 2
ψ(x, 0) = 3/4
e−a (k−k0 ) /4 eikx dk .
(2π)
−∞
Calculer l’évolution temporelle du paquet d’onde ψ(x, t) et la densité de probabilité |ψ(x, t)|2 . Représenter
qualitativement la densité de probabilité pour t < 0 et t > 0. Vous pourrez utiliser les relations suivantes : pour
tous nombres complexes α et β tel que −π/4 < arg(α) < π/4,
Z∞ √
−α2 (y−β)2 π
e dy =
α
−∞
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46 Premier état excité de l’oscillateur harmonique
Les fonctions d’ondes d’énergie données de l’oscillateur harmonique ont une forme mathématique simple pour
de petits n. Il n’est donc pas trop difficile de vérifier par une substitution directe qu’elles satisfont à l’équation
de Schrödinger indépendante du temps. On a
C 2
V (x) = x ,
2
et pour les valeurs propres de l’énergie
En = (n + 1/2)hν .
Faire cette vérification pour n = 1 où la fonction d’onde est donnée par :
√
2 (Cm)1/4 π
ψ1 = A1 ue−u /2 where u = √ x,
h
16
9 – L’espace de Hilbert
| α i = i| 1 i − 2| 2 i − i| 3 i
|βi = i| 1 i + 2| 3 i
49 Un état physique
Considérons deux kets | ψ i et | ψ 0 i tels que | ψ 0 i = eiθ | ψ i, où θ est un nombre réel. Montrer que si | ψ i est
normalisé, | ψ 0 i l’est aussi.
50 Change le braquet
On considère une base orthonormée composée de seulement deux états | 1 i et | 2 i. On considère l’état | α i =
C(| 1 i − i| 2 i) où C est un nombre complexe.
51 Moment cinétique
Un système quantique peut se trouver dans trois états notés | 1 i, | 0 i et √
| −1 i qui forment une base orthonormée
pour les états du système. On considère un état, noté | α i = A | 1 i + 2| 0 i + | − 1 i où A est réel.
Calculer le ket S| 0 i.
c) Calculer le ket S| α i.
√
d) On considère les kets | β i = A | 1 i − 2| 0 i + | − 1 i et | γ i = B (| 1 i − | − 1 i). Trouver la constante de
normalisation B puis vérifier que les états | α i, | β i et | γ i sont orthogonaux les uns aux autres.
52 L’adjoint
Dériver les propriétés suivantes sur l’adjoint d’un opérateur
†
a) A† = A .
†
b) (λA) = λ∗ A† .
†
c) (A + B) = A† + B † .
†
d) (AB) = B † A† .
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10 – Observables
Ĥ = E (| 1 ih 1 | − | 2 ih 2 | + | 1 ih 2 | + | 2 ih 1 |) ,
où {| 1 i, | 2 i} est une base orthonormée, et E est un scalaire ayant la dimension d’une énergie. Ecrivez la matrice
qui correspond à Ĥ. Calculez les valeurs propres, et les vecteurs propres (normalisés) comme des combinaisons
linéaires des vecteurs de la base.
54 Mesures quantiques
On considère une base orthonormée {| 1 i, | 2 i, | 3 i} où une grandeur physique A est représentée par :
2 0 0
A = a 0 0 1
0 1 0
b) Quel(s) résultat(s) donnerait alors une mesure de A ? Avec quelle(s) probabilité(s) ? Quel est l’état du système
après chaque résultat de mesure ?
c) On effectue un grand nombre de mesures de la grandeur sur un grand nombre de systèmes identiques tous
préparés dans l’état | ψi. Quelle en est la moyenne ?
56 Hamiltonien en H3
On considère un système avec un espace des états à trois dimensions. Une base orthonormée est choisie. Dans
cette base, le Hamiltonien est représenté par la matrice.
2 1 0
H =E 1 2 0
0 0 3
Une particule est dans l’état | ψ i représenté dans cette base par
i
1
√ −i
3
i
18
57 Trois observables
Le Hamiltonien pour un certain système à trois niveaux est représenté par la matrice
1 0 0
H = ~ω 0 2 0 .
0 0 2
58 Mesures
On considère un système quantique, décrit dans une base orthogonale à trois états notés | 1 i, | 2 i et | 3 i. On
considère deux observables A et B dont les matrices sont :
1 0 0 1 0 0
A=a 0 0 1 B=b 0 2 0
0 1 0 0 0 3
La matrice B étant diagonale, ces états propres sont simplement les états de la base et ses valeurs propres les
valeurs apparaissant sur sa diagonale.
√ √
a) Les vecteurs propres de A sont | λ1 i = | 1 i, | λ2 i = (| 2 i + | 3 i)/ 2 et | λ3 i = (| 2 i − | 3 i)/ 2. Vérifiez que
ce sont bien des vecteurs propres, trouvez les valeurs propres correspondantes. Que constatez vous ?
√
b) On prépare le système dans l’état | ψ i = (| 1 i + | 2 i − | 3 i)/ 3. Quelles sont les probabilités de trouver
le système dans les états | λ1 i, | λ2 i et | λ3 i après une mesure de la quantité A ? Quels sont les résultats
possibles de la mesure et les probabilités associées ?
c) Après avoir mesuré la quantité A, on mesure la quantité B. Suivant l’état obtenu pour le système après la
mesure de A, trouver la probabilité de trouver les différentes valeurs possibles pour B.
√
d) On prépare le système dans l’état | ψ 0 i = (| 1 i + | 2 i)/ 2. Mêmes questions que précédemment.
19
11 – Algèbre de Dirac
59 Algèbre de Dirac
Supposons que, dans une certaine base {| ui i}, les opérateurs A et B soient représentés par des matrices (Aij )
(Bij ), respectivement. Le ket | ψ i est représenté par ci et le bra h ϕ | par b∗i .
60 Décomposition spectrale
Supposons que les fonctions ϕn , avec n = 1, 2, . . . , forment une base orthonormée pour l’espace des états d’un
système physique. A est un opérateur avec pour éléments de matrice Amn = hϕm | A |ϕn i. Montrer que cet
opérateur peut s’écrire
X ∞
A= Amn | ϕm ih ϕn |
m,n=1
62 Base orthonormée
p
On considère les fonctions d’ondes φn (x) = 2/a sin(nπx/a) d’énergie donnée pour un puits infini de largeur
(n = 1, 2, ...) positionné entre x = 0 et x = a. On associe à chacune de ces fonctions un ket | n i ⇔ φn . On
rappelle que le produit scalaire, exprimé en terme de fonctions d’ondes, est donné par
Z ∞
hm|ni = φ?m (x)φn (x) dx
−∞
Les |ni forment donc un ensemble orthonormé d’états. On imagine que cet ensemble est complet. Imaginons
une fonction d’onde ψ(x) qui décrit un état physique quelconque, elle peut alors s’écrire
∞
X
ψ(x) = An φn (x).
n=1
P
On peut lui associer un ket | ψ i = n An | n i.
d) Si on a un autre état physique ψ 0 avec ses coefficients Bn associés, montrer que h ψ 0 | ψ i = Bn? An .
P
n
20
12 – Le spin
21
13 – Mesures du spin
66 Matrices de Pauli
On appelle matrices de Pauli les trois matrices suivantes :
0 1 0 −i 1 0
σx = , σy = , σz =
1 0 i 0 0 −1
On rappelle que, par convention, les matrices de Pauli σx , σy et σz sont associées à la mesure des composantes
d’un spin 1/2 selon les directions Ox, Oy et Oz. On a la relation suivante :
~ = ~ ~σ .
S
2
Ces matrices sont données dans la base des vecteurs propres associés à σz . On notera |+iz et |−iz les vecteurs
propres de σz correspondant respectivement aux valeurs propres +1 et −1.
a) Calculer les vecteurs propres et les valeurs propres de chacune des matrices.
b) Donnez les composantes de S ~ dans la base { |+iz et |−iz }
Soit ~u un vecteur unitaire quelconque.
c) Donnez les composantes de ~u en coordonnées sphériques
~ · ~u dans la base { |+iz et |−iz }.
d) Calculer Su = S
e) Donner les valeurs propres et les vecteurs propres de Su . Retrouver les résultats de la question a).
f) On prépare un spin dans l’état |+iz , on effectue ensuite une mesure du spin selon ~u. Calculer la probabilité
de se trouver, après la mesure, dans l’état |+iu , vecteur propre associé à la valeur propre positive de Su .
67 L’opérateur Sx + Sy .
On considère une particule de spin 1/2.
22
68 Détermination de l’état magnétique d’un atome d’argent
On considère un atome d’argent dans un état de moment magnétique arbitraire :
α | + iz + β | − i z (1)
µ ~ = γ ~ ~σ
~ = γS
2
où ~σ est le vecteur des matrices de Pauli.
a) Déterminer l’accélération d’un atome d’hydrogène dans un champ magnétique avec un gradient de 10 T/m.
b) Supposons que les atomes sont émis par un four avec une température de 400 ◦ C et que l’aimant a une
longueur de 1 m. Quelle sera la déflexion du faisceau d’atomes quand il sort de l’aimant ?
a) Quelle est la probabilité que sa composante suivant une direction n̂, qui forme un angle θ avec l’axe êz , soit
+ ~2 ou − ~2 ?
b) Quelle est la valeur moyenne de la projection du spin sur n̂ ?
23
73 Stern-Gerlach comme un filtre de spin
Considérons le dispositif sur la figure suivante
Pour un faisceau d’électrons, une moitié suivra le chemin du haut, l’autre moitié celui du bas (gauche). Si
nous mettons un bloqueur sur le chemin où passent les particules de spin bas (centre), le faisceau sortant ne
contiendra que des particules de spin haut. Dans ce cas, le dispositif agit comme un filtre de spin. On représente,
de manière abstraite, un tel filtre par une boîte en indiquant par une flèche la direction du spin qui traverse le
filtre (droite).
Quelles fractions des particules incidentes émergent quand on utilise sur le faisceau les combinaisons de filtres
suivantes ?
24
14 – Évolution dans le temps des systèmes quantiques
76 Hamiltonien et évolution
On considère une base composée de deux états | 1 i et | 2 i. Dans cette base, le hamiltonien H (l’opérateur
représentant l’énergie) s’écrit :
1 1
H=
1 1
a) Diagonaliser le Hamiltonien, trouver les énergies propres E0 et E1 et les vecteurs propres correspondants
| E0 i et | E1 i.
b) A l’instant initial, le système se trouve dans l’état | ψ(t = 0) i = | 1 i. Ecrire cet état comme une combinaison
linéaire de | E0 i et | E1 i.
c) En déduire l’état du système au temps t.
d) Quelle est la probabilité P (t) de trouver la particule dans l’état | 1 i au temps t ? Tracer P (t).
L’ion moléculaire H+ 2 est formé de deux protons et d’un électron. Une base du système est constituée par les
états |1i (électron localisé sur le proton 1) et |2i (électron localisé sur le proton 2). La distance entre les deux
protons est D. E0 = −13, 6 eV est l’énergie de l’état fondamental de l’atome d’hydrogène. L’Hamiltonien dans
la base {|1i, |2i} s’écrit :
q2
E0 + −A(D)
H=
4πε0 D
q2
−A(D) E0 +
4πε0 D
a) Justifier la forme de l’hamiltonien H dans la base {|1i, |2i}.
b) Déterminer les niveaux d’énergie E+ (D) et E− (D) de l’ion H+
2 (les valeurs propres) et les vecteurs propres
de l’hamiltonien H.
L’expérience donne les courbes suivantes pour les énergies E+ (D) et E− (D). L’état fondamental stable de
l’ion H+
2 se situe au minimum de la courbe E− (D). L’asymptote commune (E = E0 ) à E+ (D) et E− (D)
correspond à la dissociation H+ + +
2 → H + H : ε est donc l’énergie de liaison de l’ion H2 .
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15 – Mécanique quantique en trois dimensions
e2
V (r) = − .
4πε0 r
a) Formuler l’équation de Schrödinger pour l’électron, en coordonnées sphériques.
b) Pour un potentiel central comme celui-ci, on peut factoriser la fonction d’onde en une fonction radiale et une
fonction angulaire ; ψ(r, θ, ϕ) = R(r) Y (θ, ϕ). Faire cette substitution dans l’équation de Schrödinger.
c) Montrer que cette équation de Schrödinger peut être écrite sous la forme :
2me r2
1 ∂ ∂R(r) 1 ~l2 Y (θ, ϕ) = const. ,
r2 − (V (r) − E) =
R(r) ∂r ∂r ~2 Y (θ, ϕ)
∂2
~l2 = − 1 ∂ ∂ 1
sin θ + .
sin θ ∂θ ∂θ sin2 θ ∂ϕ2
d) Montrer que ψ(~r) est bien une solution l’équation de Schrödinger (pour la partie radiale comme pour la
partie angulaire).
e) Montrer que la fonction ψ(~r) est normalisée.
La densité de probabilité de présence de l’électron autour du noyau, comme fonction de r, peut être trouvée
par intégration de |ψ(~r)|2 sur une fine couche sphérique pour un rayon compris entre r et r + dr. Le résultat est
que la densité de probabilité est :
P (r) = ψ ∗ (~r)ψ(~r) 4πr2 .
Calculer le rayon pour lequel cette densité de probabilité est maximale.
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