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Filière : Hydraulique
Thème :
Filière : Hydraulique
Thème :
REMERCIEMENT
Avant tout, je remercie DIEU qui a illuminé mon chemin et qui m’a armé de
courage pour achever mes études.
Sans omettre bien sûr de remercier profondément tous ceux qui ont contribué
de prés ou de loin à la réalisation du présent travail.
Enfin, et bien avant tout, que mes chers parents et familles, trouvent ici
l’expression de mes remerciements les plus sincères et les plus profonds en
reconnaissance de leurs sacrifices, aides, soutien et encouragement afin de
m’assurer cette formation de master dans les meilleures conditions.
MEKHICI Majda
Premièrement et avant tout je remercie DIEU puissant de m’avoir
donné le courage pour achever ce modeste travail que je dédie :
A mes chers parents pour la compréhension, la patience
et le soutien moral et financier.
A mes petites sœurs : Laila, Ikram.
A tous mes oncles et mes tantes.
A mes chères cousins et cousines.
A toute la famille Mekhici et Ben Saleh.
A tous mes amis spécialement : Nafissa, Nadia, Sabrina, El Mouatez
Billah.
A tous les étudiants de notre promo SEE spécialement : Laila.
A tous mes enseignants qui nous donnent le maximum durant nos études.
A tous ceux qui m’ont aidé durant ma vie universitaire.
A tous ceux que j’aime.
MEKHICI Majda
Résumé Mekhici Majda
Résumé
La préservation de la propreté de l’environnement est l’objectif de tous les êtres humains. Avoir conscience
de ce sujet nous a conduits à sentir l’importance de la collecte et l’épuration des eaux usées avant d’être
rejetées dans le milieu naturel.
Dans ce présent travail, on a essayé de redimensionner, pour l’horizon 2040, la station de relevage qui
achemine les eaux usées de l’agglomération de Bouzedjar à la station d’épuration. Ce redimensionnement
est réalisé en actualisant les données de base nécessaire pour calculer et analyser le système de la station de
relevage et les paramètres qui peuvent menacer la sureté de fonctionnement de cette station, tout en
apportant des modifications dans le réseau d'assainissement pour assurer une amélioration dans le
fonctionnement de ce dernier.
Mots clés : Assainissement, eau usée, station de relevage, pompe, déversoir d'orage
الملخص Mekhici Majda
الملخص
الحفبظ على وظبفت البيئت هى هذف اإلوسبن،هذي المسبلت أدث بىب إلى الشعىر بأهميت جمع و معبلجت ميبي الصزف
الصحي قبل صزفهب في الىسط الطبيعي.
في هذا العمل ،قذ قمىب بإعبدة حسب ابعبد محطت الضخ الخي ححمل ميبي الصزف الصحي إلى محطت المعبلجت في دائزة
بىسجبر إلى غبيت .0202مع ححذيث المعطيبث األسبسيت في الحسبببث ،وححليل وظبم رفع الميبي والمشبكل الخي يمكه أن
حهذد السيز الجيذ لهذي المحطت ،في وفس الىقج إضفبء حغييزاث في شبكت الصزف الصحي لضمبن ححسه أداء هذي
األخيزة.
الكلماث المفخاحيت :الصزف الصحي -محطت رفع ميبي الصزف الصحي( مضخت) -قىبة لخصزيف فبئض الميبي
Abstract Mechici Majda
Abstract
The preservation of clean environment is the goal of all human beings. Being aware of this issue led us to see the
importance of the collection and treatment of waste-water before discharge into the environment.
In this work, the lifting station of the municipality Bouzedjar has been resized till 2040 , with updating the
database required for calculations, and analyze the system of the pumping station and the parameters that can
threaten the good operation of this station, along with providing some modifications in the functioning of the
sewerage network.
Keywords: the sewerage network- station collecting- lift station – pumps- combined sewer overflows.
Liste des figures Mekhici Majda
SIGNES ET ABREVIATIONS
INTRODUCTION GENERALE
Afin de protéger notre environnement, un projet d’assainissement est devenu une solution
primordiale pour la protection de l’hygiène du milieu environnant et joue un rôle important,
dans la préservation de la santé des populations. Par ailleurs, le rejet des eaux usées brutes,
dans un milieu récepteur, en l’occurrence, un cours d’eau ou la mer, peut causer des
problèmes sanitaires sérieux pour les populations.
En effet, la collectivité locale est responsable de l’urbanisation de son territoire, de toutes les
études et décisions des opérations d’intérêt général qui s’attachent à son développement. Il
faut que la commune ne soit plus la seule instance de décision en matière d’occupation des
sols et d’aménagement, en raison de l’importance de plus en plus grande des synergies au
niveau des intercommunalités. Ainsi, la construction d’un réseau d’assainissement est d’abord
une affaire communale, étant bien entendu que cet équipement public s’intègre dans les
orientations et les prescriptions du plan d’aménagement de la commune.
Afin de lutter contre le phénomène de déversement des eaux usées à ciel ouvert. La Direction
des Ressources en Eaux de la wilaya d’Ain Témouchent a lancé un vaste programme d’étude
et de réalisation des stations d’épurations à travers la wilaya pour traiter les eaux usées des
différentes communes. Ce travail a abouti à la réalisation de six lagunes naturelles dans les
communes de Sidi-Safi, d’Amir Abdel Kader, d’El Maleh, d’El Amria, d’Hassi El Ghella et
d’Ain Larebaa, ainsi que trois stations d’épurations dans la commune d’Ain Tolba (oxydation
alternée) , la commune d’Ain témouchent et la commune de Bouzedjar (procédé par boue
activée a faible charge) durant la période 2000 -2013.
Dans ce travail, nous avons pris le cas de la commune de Bouzedjar, vue l’emplacement du
site de la STEP à une côte 43 MNGA et le rejet du centre à proximité de la mer, il est
impératif de réaliser une station de relevage pour permettre le refoulement des eaux usées vers
la STEP. Ainsi, l’objectif de ce travail consiste à réétudier le dimensionnement de la station
de relevage du centre de Bouzedjar et la conduite de refoulement vers la STEP pour l’horizon
2040, en actualisant les données de base pour le dimensionnement des différents ouvrages et
de traiter toutes les insuffisances qui entravent le bon fonctionnement du réseau
d’assainissement.
Introduction générale Mekhici Majda
La commune de Bouzedjar a été érigée en commune en janvier 1985 rattachée à la daïra d’El
Amria située au Nord-Est de la Wilaya d’Ain Témouchent. Elle s’étend sur une superficie de
7500 hectares dont 45% de terres agricoles. Elle compte 4 849 habitants depuis le dernier
recensement de la population (DPAT, 2015).
STEP de Bouzedjar
Figure I.1 : Situation générale de Bouzedjar Extrait de la carte d’Etat-major d’El- Amria. Échelle 1/25000
Chapitre I : Présentation de la commune de Bouzedjar Mekhici Majda
La commune de Bouzedjar est répartie entre deux agglomérations reliées par le C.W 20.
L’analyse des fonctions du tissu met en relief des déséquilibres, des distorsions entre les
entités urbaines, pour lesquelles un découpage d’intervention est proposé. Ce découpage
découle de la morphologie de tissu, de sa vocation et de la typologie des constructions. A cet
effet, l’agglomération a été divisée en (03) trois secteurs d’analyse (Source POS) :
- Situation
Ce secteur est limité au Nord par la colline de Haoud Es Sakoum, au Sud par le promontoire
Kouba Moul El Bahr, à l’Ouest par la baie de Bouzedjar et à l’Est par le secteur UA2 (habitat
traditionnel).
- Caractéristiques
C’est un secteur formé par les premiers îlots bordant la baie constituée par habitat de type
secondaire (Cabanons) et centres de colonies de vacances, c’est l’essentiel du potentiel
touristique de Bouzedjar (plus de 50% du parc logement est considéré comme habitat
secondaire). En effet, ce secteur est un espace stratégique dans le développement de la ville
car il est générateur de l’animation touristique en période estivale, où se concentre la majorité
des commerces de base suivant l’axe d’animation principale.
B- Secteur UA 2 : Zone d’habitat traditionnel
- Situation
- Sous-secteur UA 2.1
Composer par l’habitat traditionnel.
Tissu est peu structuré.
Caractériser par ses ruelles et ses voies sinueuses à gabarits variables.
- Sous-secteur UA 2.2
Composer par des programmes récents, formés par des logements ruraux et Auto-
constructions sous forme d’îlots réguliers.
Ce sous-secteur se situe à proximité de la zone inondable.
- Situation :
- La cité de recasement UA 3-1 appelée communément « Douar Lot ». Cet espace est
caractérisé par un agencement régulier ayant comme cadre de structure une voirie de
desserte orthogonale. Ce sous secteur se trouve enclavé entre oued El Ferra et son affluent,
ayant un seul accès à partir du CW 20.
- La zone d’extension UA 3-3, cette zone d’extension située au Nord du secteur UA 3-2 est
prévue pour 378 logements individuels dont 278 sont en cours de réalisation.
- Les potentialités d’urbanisation très limitée en raison des contraintes liées au site (une
façade maritime abrupte)
La Zone montagneuse qui s’étend du Nord-Ouest au Nord-Est et longe le littoral sur une
façade abrupte est constituée par :
Cette zone montagneuse est représentée par un relief disséqué par une série de chaâbets et
d’oueds provoqués par le phénomène d’érosion favorisé par les fortes pentes.
La formation géologique rencontrée au niveau du site de Bouzedjar est hétérogène, avec une
dominance de sol peu compact (Tableau I.1) (Figure I.2).
STEP de Bouzedjar
Légende géologique
2
m α : brèches et coulées d’andésite
L’orographie actuelle de la région est la conséquence d’une activité tectonique qui a connu
une succession des phases :
- La tectogenèse infra crétacé : C’est une phase de compression comme dans tout le
domaine tellien qui est responsable de l’émergence de l’ensemble paléogéographique allant
des monts d’Arzew jusqu’à Béni-SAF.
Ces différents mouvements tectoniques se sont traduits par la mise en place d’un réseau de
failles dont l’orientation est Sud-Ouest / Nord-Est.
Il faut également souligner que durant l’époque tertiaire, la région a été le siège d’une
importante activité volcanique que l’on peut observer à travers les formations de basalte et
d’andésite.
Ce bref aperçu sur les conditions géologiques existantes autour du site d’étude montre
l’extrême complexité sur la genèse et la formation des différents faciès de sol que l’on peut
observer autour du site de Bouzedjar.
Les diverses reconnaissances sur le site ont permis de mettre en évidence une complexité
particulière des différents sols situés à l’intérieur du périmètre d’étude, notamment au niveau
de la diversité des catégories de sol.
Les observations effectuées nous ont permis de déterminer cinq (5) types de sols :
Chapitre I : Présentation de la commune de Bouzedjar Mekhici Majda
a) Sol de type « 1 »
Il s’agit de calcaires gris très compacts formant la butte de Bouzedjar. Leur extension est
notamment marquée dans la zone Sud-Est de l’agglomération et au niveau de certains
points hauts. Sur le plan géotechnique, ces calcaires gris présentent une grande résistance
avec une portance dépassant largement 5 bars. Ces excellentes qualités géotechniques ne
posent aucun problème pour les aménagements et constructions qui peuvent être y édifiés.
Cependant ce caractère très favorable ne doit pas faire oublier que la viabilisation de ce
type de sol engendrera des surcoûts très importants en raison de la nature rocheuse, et
d’autre part les pentes très fortes (Supérieures à 12 %) constituent un autre handicap qu’il
faudrait prendre en charge.
b) Sol de type « 2 »
Il s’agit pour ce type de sol d’épanchements volcaniques qui se présentent sous deux
formes essentielles des basaltes compacts et des cendres volcaniques. Leur extension se
développe principalement en rive droite de l’Oued principal dans la partie centrale de
l’agglomération de Bouzedjar. Ils sont de teinte grise foncé avec un réseau important de
diaclases pour les formations basaltiques.
Au plan géotechnique, c’est un sol que nous considérons relativement bon selon la forme
dans laquelle il se présente (basalte en cendre). De ce fait la portance varie entre 1.5 bars et
5 bars et l’on peut déduire que ce type de sol reste favorable pour recevoir tout type
d’équipement qui sera éventuellement programmé.
c) Sole de type « 3 »
d) Sol de type « 4 »
Son extension se trouve limitée au niveau des terrasses alluviales de l’Oued principal qui
traverse l’agglomération de Bouzedjar. Il s’agit d’un sable grossier avec des passages de
conglomérats arrondis provenant des dépôts successifs d’origine torrentielle. Ce sable non
consolidé se présente sous une forme pulvérulente avec une granulométrie grossière.
Les caractéristiques géotechniques sont moyennes variant entre 0.5 et 1.5 bars et son
utilisation pour des programmes d’aménagement doivent obéir à beaucoup de précaution pour
des raisons autres que géotechniques.
e) Sol de type « 5 »
Il s’agit d’une formation de sable marin très fin et partiellement consolidé. Celle-ci occupe
l’ensemble de la partie Ouest de l’agglomération représentée par la rive gauche de l’oued.
Cette zone est destinée actuellement à recevoir un programme d’extension urbaine dans la
mesure où un lotissement nouveau se trouve en réalisation. Au plan géotechnique, c’est un sol
de qualité moyenne.
Nous nous sommes basées sur l’étude des logs stratigraphiques des différents forages réalisés
au niveau de la région d’étude et des données hydrogéologiques pour définir les différents
aquifères.
Il constitue l’aquifère principal dans la région, il s’agit en fait d’une formation complexe
comportant :
- Des calcaires récifaux qui sont fortement fissurés et karstifiés, ces calcaires constituent
les meilleures zones de ce niveau aquifère ;
L’écoulement général de la nappe des calcaires se fait globalement du nord vers le sud.
L’alimentation de cet aquifère est liée aux eaux de pluies.
Le pliocène est représenté dans l’ensemble par une alternance de sables de grés et de marnes,
qui surmontent les calcaires du miocène supérieur. Cette formation constitue un aquifère à
perméabilité d’interstice variable. Le gradient hydraulique est faible ce qui peut se traduire
par une forte perméabilité.
L’écoulement de la nappe se fait du Nord vers le Sud et une partie d’alimentation se fait par
les calcaires blanc messéniens.
Le quaternaire est représenté par des alluvions, limons sableux et sables argileux et par des
dépôts de pente. Ces formations présentent une perméabilité généralement faible, mais qui
localement peuvent devenir importantes.
Elle est parcouru par un réseau hydrographique particulièrement dense du aux contraintes
topographiques et à la disposition du relief à cet endroit ainsi qu’à la présence de fortes pentes
en amont de la localité. Ce qui lui confère un caractère de site inondable (disposition en
amphithéâtre). Les principaux oueds et chaabets qui sillonnent la zone sont oued El Khouabi
ou oued El Ferra, oued Eddra et Chaabet Errialette.
Chapitre I : Présentation de la commune de Bouzedjar Mekhici Majda
- Longueur du premier cours d’eau principal (plus les affluents), oued El Khouabi (oued fera)
La densité de drainage est supérieure à 1, elle indique que le bassin versant présente un
chevelu dense et que le réseau hydrographique est assez fourni.
La climatologie est basée sur l’analyse des différents éléments du temps, que ce soit dans le
but de calculer des moyennes portant sur des longues années d’observations ou poursuivre,
jour à jour, ses variations.
I.1.8.1 Précipitations
Pour le calcul, nous disposons des données relatives à la station de Hassi El-Ghella, dont les
coordonnées sont :
Chapitre I : Présentation de la commune de Bouzedjar Mekhici Majda
Cette station (code 04.04.14) dont la série de pluies maximales traitées sur 50 ans au niveau
de l’analyse des pluies fréquentielles en Algérie par Body nous donne le tableau suivant :
A- Données climatiques
√ ……………..……….. (I.2)
√
U: Variable de Gauss.
Chapitre I : Présentation de la commune de Bouzedjar Mekhici Majda
Pour les déterminations des intensités pluviales, on utilise la loi « intensité » des eaux
pluviales, durée, fréquence mise au point par l’ANRH Alger en 1981 et relative à la zone
Nord Ouest qui fait l’objet de notre présente étude.
I % : Intensité fréquentielle en mm
P24h : Pluie maximale journalière à la fréquence considérée
T : Temps d’averse en heures
Nous obtenons alors pour chaque fréquence aux différents temps considérés les résultats
consignés dans le tableau suivant :
Tableau I.5 : Intensités pluviales aux différentes fréquences (minutes)
Fréquence % Pj 5 mn 10 mn 15 mn 20 mn 30 mn 60 mn
L’intensité pluviale choisie est de fréquence décennale 10% est d’un temps d‘averse répété
égale à 15 min donc :
I = 200,54 L/s/ha
I.1.8.2 Température
Pour les températures, les données retenues sont celle de la station d’El Amria sur une période
de 30 ans (1974 - 2003). Les variations thermométriques sont groupées dans le tableau I.6 ci
dessous:
MOIS JAN FEV MAR AVR MAI JUIN JUIL AOUT SEP OCT NOV DEC MOY
T (°C) 15.13 16.64 18.80 21.05 23.56 28.41 32.42 33.31 28.93 24.50 20.03 16.50 23.28
t (°C) 7.66 8.26 9.45 11.08 12.51 17.26 20.30 21.45 18.80 15.15 12.05 9.08 13.58
(T+t)/2 (°C) 11.44 12.45 14.12 16.06 18.03 22.83 26.36 27.38 23.86 19.82 16.04 12.79 18.43
Pour étudier l’humidité de la région, on a utilisé les observations effectuées à la station d’Ain
Témouchent sur une période de 21 ans (1976 à 1996) (Tableau I.7).
Tableau I.7: Humidités moyennes mensuelles d’Ain Témouchent (1976 à 1996) (Données ANRH)
Mois Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juill Août Sept Oct Nov Dec
Humidité
moyenne 70.71 70.87 66.43 63.50 64.04 63.50 57.48 56.79 62.00 56.59 70.48 71.49
Mensuelle
Chapitre I : Présentation de la commune de Bouzedjar Mekhici Majda
75
Humidité moy. mensuelle
70
65
60
55
50
Mois
I.1.8.4 Vent
Les vents dominants sont de direction Nord-Ouest et Nord-Est. Le régime climatique est
conditionné par la nature des vents, ils n’apportent en général que peu d’humidité (vents de
secteurs Nord-Ouest). Lors de leurs passages sur les reliefs espagnols et marocains, les vents
perdent une bonne part de leur humidité qu’ils ne peuvent récupérer au cours de leur passage
réduit sur la méditerranée occidentale. Seuls les vents de secteur (Nord-Est) apportent une
certaine pluviosité.
Les reliefs méridionaux (Sebaa Chioukh, Tessala, Monts de Tlemcen) ont une influence
favorable, en gênant l’arrivée des vents continentaux secs et chauds de secteur Sud
(SIROCCO), néfastes pour les cultures.
Au court de la période allant de Novembre en Avril, les vents dominants sont orientés Nord-
Ouest. Les vents forts sont peu fréquents.
Chapitre I : Présentation de la commune de Bouzedjar Mekhici Majda
Avec :
Aux abords immédiats de l’agglomération, la Céréaliculture située (au Nord Est) présente un
faible rendement dû à la pauvreté des sols (calcaire argile) et à la forte pente (8 à 15 %)
limitant ainsi l’utilisation de la mécanisation.
Le deuxième terrain se trouve au sud de Bouzedjar plage, il est délimité par oued El Ferra ou
en plus de la céréaliculture, on y trouve l’arboriculture tels que (la Vigne, l’olivier le
Figuier… etc) et sans oublier l’abondance des cultures maraîchères situés le long de l’oued.
En général, la surface totale représente une surface de 2974 Ha, dont 348 Ha sont des terres
incultes (Tableau I.10).
Le potentiel sol agricole est dominé par des exploitations agricoles collectives (E.A.C). Les
exploitations agricoles individuelles sont peu représentatives (Tableau I.11). La part du
secteur privé est de 454 Ha.
Chapitre I : Présentation de la commune de Bouzedjar Mekhici Majda
Située non loin de la plage de Bouzedjar, la station de dessalement (Figure I.7) d’une capacité
de 5000 m3/j, est de type mono-bloc est entrée en service en 2006 et en arrêt depuis octobre
2014. Cette station a permis à une partie de population de la wilaya d’Ain Témouchent telle
que celle des agglomérations allant de Bouzedjar 998 m3/j jusqu’à El Amria de
s’approvisionner en eau potable grâce à une conduite de 24 Km.
Chapitre I : Présentation de la commune de Bouzedjar Mekhici Majda
La mise en service de cette station a permis de faire face aux situations cruciales constatées
durant les saisons estivales où la demande pouvait quadrupler. Cet ouvrage était initialement
la solution intermédiaire pour l’alimentation du village et de ses environs jusqu’à l’entrée en
production de la grande station de dessalement de Chatt El Hillal en 2014. Le débit affecté est
de 850 m3/j
.
Chapitre II : Réseau d’assainissement actuel de la commune de Bouzedjar Mekhici Majda
Chapitre II : Réseau d’assainissement actuel de la commune de Bouzedjar Mekhici Majda
En ce qui concerne les eaux pluviales, ils sont drainés par un système d’avaloirs ou caniveaux
repartis à travers le réseau.
Certains tronçons ne sont pas raccordés dans le réseau existant dont un projet est en cours de
réalisation pour relier ces différentes conduites pour éliminer les fosses individuelles
existantes.
Les eaux usées à traiter sont constituées essentiellement par des effluents d’origine
domestiques ou par des effluents provenant de commerces ou de services qui présentent des
caractéristiques et une aptitude à l’épuration voisine de celles des effluents domestiques.
Chapitre II : Réseau d’assainissement actuel de la commune de Bouzedjar Mekhici Majda
Les valeurs limites maximales des paramètres de rejet des installations de déversement
Urbaines et industrielles sont présenté dans le tableau suivant (Décret exécutif n° 93-160 du
10 juillet 1993 réglementant les rejets d’effluents liquides industriels – JORADP) :
Tableau II.1 : Valeurs limites maximales des paramètres de rejet (JORADP, 1993)
Paramètres Symbole Unité Valeurs maximales
Indice pH pH 6.5 à 8.5
Température T° °c 30
Nitrates NO3 mg/l <1 mg/l
Nitrites NO2 mg/l 1mg/l
Phosphates PO4 mg/l 02
Ammonium NH4 mg/l <0.5 mg/l
Matières en suspension à 105°C M.E.S mg/l 35
Matières organiques M.O mg/l /
Phosphore total P mg/l 10
Demande chimique en Oxygène D.C.O mg /l 120
Demande biochimique en Oxygène D.B.O5 mg /l 30
Huiles et graisses / mg /l 20
Hydrocarbures / mg /l 20
Pesticides organochlorés / mg/l 0.05
Cadmium Cd mg/l 0.2
Chrome 3+ Cr mg /l 3.0
Chrome 6+ Cr mg/l 0.1
Cuivre Cu mg /l 0.5
Plomb Pb mg /l 0.5
Nickel Ni mg /l 05
Arsenic As mg/l 0.5
Zinc Zn mg/l 03
Les analyses multi temporaire des eaux de rejet urbain de Bouzedjar ont révélé les constations
suivantes (Tableau II.2 de l’annexes II.1).
L’origine de cette pollution est urbaine domestique, puisque les teneurs en métaux demeurent
très insignifiantes. Ces derniers sont à des concentrations ne dépassant guère les normes
requises (d’après le tableau II.1). Il est de même pour le pH, la conductivité, la température,
les nitrates, les sulfates et les chlorures.
En ce qui concerne les MES, la DCO et la DBO5 et la turbidité, elles reflètent les
caractéristiques des eaux résiduaires urbaines (E.R.U). En effet, une eau résiduaire peut
engendrer suivant la nature et la concentration de ses constituants, un certain nombre d’effets
sur le milieu récepteur ainsi les matières en suspension, même en concentration faible sont
susceptibles de réduire la transparence du milieu dans le cas d’un rejet en lac ou en mer. Dans
ce cas également on peut craindre un apport élevé en micro-organismes (bactéries et virus),
les matières azotées sous forme ammoniacale vont donner naissance à des nitrates dans le
milieu récepteur, contribuant ainsi pour une part non négligeable l’accroissement de leur
concentration. La présence des nitrates et des phosphates et l’effet précipité des matières
organiques peuvent accélérer, ainsi le processus d’eutrophisation des milieux récepteurs.
Il existe cinq rejets (Figure II.1) qui sont relies à des fosses septiques situés de part et d’autre
de oued El ferra par des conduites de diamètre 300 mm. Actuellement ces rejets sont
raccordés à la station de relevage par une conduite d’amenée en PVC PN6 bars DN 500 mm.
Chapitre II : Réseau d’assainissement actuel de la commune de Bouzedjar Mekhici Majda
L’étude de l’impact des produits de la station d’épuration de Bouzedjar sur les milieux
récepteurs (essentiellement les eaux traitées et les boues) entre dans le cadre des stratégies
d’amélioration de la qualité de l’eau et de l’environnement en général, en coordination avec
les améliorations des modes de rejets d’eaux usées, promettant des gains substantiels de santé
et d’hygiène pour la population.
L’équilibre des milieux naturels récepteurs peut être menacé par des facteurs exogènes, parmi
lesquels les rejets de la station constituant des causes locales de perturbations.
En effet, les rejets de la station engendrent des modifications dans les milieux récepteurs
(oueds, sols, zone d’aération, nappe, mer) et bouleversent l’équilibre biologique de
l’écosystème. Les perturbations sont de différents ordres :
Le cycle de l’azote dans les milieux récepteurs est un cycle naturel. Le cycle de l’azote du
processus d’épuration par boue activée est un cycle intensif, contrairement au cycle dans la
nature (plus qu’extensif).
En ce qui concerne le cycle de l’azote dans la nature (milieux récepteurs), les rejets de la
station représentent des apports concentrés d’azote, auxquels les milieux récepteurs et surtout
aquatiques sont très sensibles, et qui entraînent, selon leur forme chimique un lien avec les
caractéristiques physico-chimiques locales de chaque milieu, une diminution de la qualité des
eaux dans le réseau d’oueds et des phénomènes de pollution parfois importants : toxicité pour
la faune aquatique (NH4+, NO2).
Les effluents de la station véhiculent aussi des quantités non négligeables de micro-
organismes qui se développent au sein des systèmes de traitement des eaux. Parmi lesquels
des bactéries intervenant dans le cycle de l’azote, et représentant donc un potentiel pour les
milieux récepteurs.
Milieu physique
Milieu biologique
Milieu humain
Q C.d.m = P × D…………………..………..(II.1)
Où ;
P : population (hab)
Selon les formules (II.1) (II.2). Le tableau ci dessous résume le résultat de calcul de débit de
consommation moyen totale (m3/j) pour différents horizon0
Les débits des eaux usées devant transiter par le réseau et qui devront être traité sont résumés
dans le tableau (II.4) qui suit et évalués sur un taux de 80 % des eaux de consommation.
Débit des eaux usées moyen est donné par la formule suivante :
Débit de pointe
Le régime du rejet est conditionné par le train de vie des citadins, ce qui nous donne des
heures ou on a un pic et des heures creuses ou le débit est presque nul (la nuit). Pour estimer
le coefficient de pointe, on à plusieurs méthodes parmi les quelles on citera :
Avec :
Kp : Coefficient de pointe ;
Kp =24/14≈ 1,714
Kp = 24/10≈2,4
Kp = 3 en tête du réseau
Kp = 2 à proximité de l’exutoire
………………………(II.5)
√
Elle est situé prés de l’embouchure de oued El ferra, à environ 50 m de la plage. Le choix du site
de la station à plusieurs avantages :
- Il permet l’arrivée gravitairement de tous les rejets du centre de Bouzedjar vers un seul
point.
- Emplacement près du canal d’oued El ferra pour permettre le by-pass des eaux en cas
d’arrêt de la station ainsi que le trop plein.
- Départ de la conduite de refoulement, un tracé direct le long du canal loin des habitations
jusqu’à la station d’épuration dans la voie de servitude.
III.2.1 Définition
La station de relevage est un ouvrage hydraulique composé d’un bassin d’aspiration en béton
armé destiné à la collecte des eaux usées; et une ou plusieurs pompes qui doivent relever les
eaux usées collectées dans le bassin vers un ouvrage situé à un niveau plus élevé, par un
refoulement qui est destinée à forcer le transport des effluents d’un point à un autre, souvent
sur de grandes distances, voire d’importantes dénivellations, moyennant une mise en pression
pour vaincre les pertes de charges ainsi que la hauteur géométrique de franchissement. Dans
la pratique, ces refoulements assurent le transfert d’une rive à l’autre d’une rivière, d’un
versant à l’autre, ou servent, tout simplement, à parcourir des distances importantes à plat ou à
contre pente. [1]
Chapitre III : Dimensionnement de la station de relevage et de la conduite de refoulement Mekhici Majda
Il est composé de :
A- Dégrilleur mécanique
- Dimensionnement du dégrilleur
-Construction
-Conception
-Grille
S= …………………………………..…. (III.1)
Chapitre III : Dimensionnement de la station de relevage et de la conduite de refoulement Mekhici Majda
Avec
O : coefficient de passage :
Largeur : 600 mm
Hauteur maxi : 10 m
- Problème de sable
Le problème majeur des stations de relevage est le dépôt de quantités de sables au fond de la
bâche, qui peut causer l’usure des pompes et robinetteries pendant leur fonctionnement et
diminuer ainsi leur durée de vie.
En effet, dans notre cas, des quantités importantes de matières en suspension (les sables) sont
charriés par le réseau d’assainissement surtout en période hivernale, vu la position du village à
proximité de plages.
Il existe des solutions pour se débarrasser des sables au niveau des stations parmi eux :
1) La réalisation d’un piège à sable en amont de la station. C’est un ouvrage en béton armé
de forme cylindro-conique, ou après un temps de séjours court, les sables se déposent au fond
de l’ouvrage pour être retirer ensuite par pompage.
Chapitre III : Dimensionnement de la station de relevage et de la conduite de refoulement Mekhici Majda
2) Mise en place d’une pompe à sable au niveau du puisard de la bâche. Ce sont des pompes
submersibles centrifuges qui fonctionnent lorsque la quantité de sable atteint un niveau au
dessous du volume mort. Elle fonctionne lorsque les pompes de refoulement sont à l’arrêt.
Q=20 m3/h
H = 6 m.
ρ g H η ……………………………(III.3)
A.N :
Pp = 103× 9.81× 5.55×103×6/0.55
Pp = 600 W = 0.6 kw
Le volume du sable est pompé dans des bacs à sable pour être évacuer vers la décharge
public.
Le relevage des eaux usées est assuré par des pompes submersibles pour eaux usées d’un :
Débit de 25 l/s
HMT= 56.5 m
Chaque pompe refoule le débit d’eau usée dans un collecteur de refoulement général DN 250
mm. Le raccordement de chaque pompe au collecteur de refoulement général est assuré par
des conduites DN 150mm en acier galvanisé.
Chaque collecteur de refoulement individuel est équipé par des organes hydrauliques qui
permettent d’assurer la protection des pompes et de suivre leur rendement (vanne d’arrêt et
clapet anti- retour DN 150mm).
Chapitre III : Dimensionnement de la station de relevage et de la conduite de refoulement Mekhici Majda
Le collecteur de refoulement général en PEHD est équipé d’une plaque pleine DN 250mm à
son extrémité et d’une vanne DN250mm PN16 avec son joint de démontage permettant
d’isoler station de pompage de la station d’épuration.
Le trop plein est assuré par une conduite d’évacuation DN 250mm sur une longueur de 4 ml
vers le canal d’oued El Ferra.
Il est composé de :
- Un poste transformateur de 100 KVA répondant aux exigences techniques et aux normes de
SONELGAZ.
- Armoires de commande et de protection des groupes contre les chutes, et les variations des
tensions d’arrivée et le sur-échauffement. Les armoires fonctionnent de façon complémentaire
permettant ainsi de passer d’une manière automatique d’une pompe à une autre.
- Les raccordements électriques entre le poste, les armoires et les groupes (moteurs) sont
assurés par des câbles de puissance dont les sections sont en conformité avec les puissances
absorbées des moteurs.
- La commande des pompes est assurée par des sondes niveau haut et niveau bas reliées aux
armoires permettant l’arrêt et le démarrage automatique des groupes l’un après l’autre selon le
niveau d’eau dans la bâche.
Le choix du système de relevage doit être fait en prenant en compte non seulement les
contraintes techniques (type de pompe, énergie, hauteur de refoulement, débit, turbidité de
l’eau), mais aussi les contraintes liées au contexte socio-économique (système de pompage
accepté, disponibilité des pièces détachées, facilité de maintenance des pompes). [4]
[ ] [ ]………...(III.4)
Avec :
Avec: HS = 10 à 20 % de HL ;
Avec :
………………(III.5)
v2
HL L …………….……..(III.6)
D 2g
Où :
2,5
-2 log 0 (3, ) ……..(III.8)
√ D Re √
Où : ⁄ …………. (III.9)
Avec :
: Nombre de Reynolds ;
Les courbes principales qui caractérisent une pompe sont au nombre de trois. Elles sont
établies par le constructeur :
- Courbe débit-hauteur,
- Courbe de rendement,
Elle présente les variations de la hauteur manométrique totale d’élévation susceptible d’être
fournie par la pompe en fonction du débit Q (Figure III.2). Ce sont sensiblement des
paraboles.
Elle présente pour chaque type de pompe un maximum au voisinage duquel il faudra utiliser
la pompe. Le rendement tient compte des pertes d’énergie dans les pompes : pertes
hydrauliques, volumétriques et mécaniques [4].
C. Courbe de puissance. Puissance absorbée par une pompe P(Q)
Cette courbe, fonction du débit, est parabolique. Pour les pompes centrifuges, la concavité de
la parabole est tournée vers le bas.
La puissance est égale au travail effectué pendant l'unité de temps pour élever le débit
correspondant à une hauteur égale à la hauteur manométrique totale d'élévation [4].
Chapitre III : Dimensionnement de la station de relevage et de la conduite de refoulement Mekhici Majda
Q HMT 1
P= …………………(III.10)
Avec :
Q: débit [m3/s]
Pour le résoudre, il nous faut le débit et la hauteur manométrique engendrée par une pompe
donnée, débitant dans un réseau ou une conduite.
La perte de charge totale d’une conduite, en fonction du débit du liquide, sera reportée sur un
graphique. On obtient ainsi la courbe caractéristique de la conduite. La perte de charge est
proportionnelle au carré du débit et la courbe est une parabole.
*Le débit de collecteur commun sera composé de la Somme des débits de chaque pompe.
* La caractéristique de l’ensemble des groupes sera obtenue en sommant pour une même
ordonnée H les débits abscisses de chaque groupe
La courbe H=f(Q1) est la courbe H=f(Q2) commune à chaque pompe. La courbe H=f(Q2) est
obtenue en doublant à chaque fois pour une même hauteur, les abscisses de la première
courbe.
Le couplage en parallèle permet d’augmenter le débit dans le réseau: il convient bien pour un
réseau présentant des pertes de charge assez faibles (Figure III.4).
Les pompes sont parfois montées en parallèle (by-pass) avec une seule des deux fonctionnant.
En cas de panne ou pour une action de maintenance le montage permet alors de continuer à
fonctionner en démarrant la deuxième pompe [4].
Chapitre III : Dimensionnement de la station de relevage et de la conduite de refoulement Mekhici Majda
.…….….……..(III.12)
Avec :
: Durée d’un cycle (en h), ⁄ avec le nombre maximum de démarrage par heure,
(t= 15 min).
n: nombre max de démarrage par heure est fonction de la puissance des groupes
électropompes, afin de tenir compte de la fatigue de ceux-ci .On peut préconiser (avec P,
puissance nominale du moteur) :
Avec :
Lb = 3Lp+4e……………….(III.15)
Avec:
B
H …………………….(III.16)
Avec :
h= ………….……….(III.15)
Avec :
III.3.6 Application
Le résultat obtenu pour notre station relevage de Bouzedjar représenté dans les tableaux
suivant :
On cherche dans le marché les pompes qui disponible et qui est les même caractéristique de
notre pompe soit (HMT>HMT calculé) et (Q>=Q calculé, ou proche à Q0).
Chapitre III : Dimensionnement de la station de relevage et de la conduite de refoulement Mekhici Majda
Les pompes qui seront utilisées seront de type CAPRAPI, suite à ce choix les caractéristiques
techniques donnée par le constructeur (caprari) seront utilisé pour tracé les courbes
caractéristiques des pompes et le calcul de point de fonctionnement.
Les résultats obtenus sont résumé dans ce qui suit (Tableau III.4 et Tableau III.5) (Figure
III.5):
H Hg Δh Hg ( , H L)……(III.16)
Q (l/s) 0 10 20 30 40 50
Δh (m) 0 0,29 1,18 2,66 4,73 7,39
H(m) 47 47,29 48,18 49,66 51,73 54,39
90
80
70
60
Courbe caractéristique
50 de la pompe 1
40
Courbe caractéristique
30 de la conduite
20
Courbe caractéristique
10 de la pompe 2
0
0 10 20 30 40 50 60 70
A partir de la courbe de la figure III.5 nous proposons trois pompes immergées (deux en
marche et une pompe de secours) de type CAPRARI avec les caractéristiques suivantes :
Point de fonctionnement est Q= 37 l/s,
HMT= 51 m ;
Chapitre III : Dimensionnement de la station de relevage et de la conduite de refoulement Mekhici Majda
(%) Rendement
70
60
50
40
30 Rendement
20
10
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 Q(l/s)
Caractéristiques de la pompe
- Asynchrone triphasé, fermé normalisé suivant les normes UNEL - CEI, ventilation
extérieure, rotor en court-circuit ;
- Forme de construction B5 / V1 ;
- Protection IP 68 ;
- Classe d'isolation F ;
- Accouplement direct par joint rigide.
La figure (Figure III.7) suivante représente schéma du corps de la pompe :
Q : 25.5 l/s
H : 83 m
Roue type: Monocanal
Passage libre: 80 mm
Nombre de pôles : 2
Fréquence: 50 Hz
Monophasé / Triphasé : 3~
Chapitre III : Dimensionnement de la station de relevage et de la conduite de refoulement Mekhici Majda
Cette surpression peut être importante, elle se traduit souvent par un bruit caractéristique, et
peut entraîner la rupture de la conduite dans les grosses installations, du fait de la quantité
d’eau en mouvement. Alors la perturbation engendrée se propagera avec la célérité (c). Cette
célérité est équivalente à la vitesse de propagation de l’onde de pouls. Ce problème peut être
résolu avec la mise en place d'un anti-bélier.
c
Hmax = ……………………………….(III.17)
g
Chapitre III : Dimensionnement de la station de relevage et de la conduite de refoulement Mekhici Majda
Avec :
Cette onde plane se déplace avec la célérité5 c donnée par la formule d’Alliévi :
c=√ ……………………….(III.18)
( )
Ou :
c= ............................. ............(III.19)
√
Avec :
Pr = Hg + Hmax ……………………………(III.20)
Tableau III.6 : Calcul de coup de bélier
La pression de service de la conduite Ps = 16 bar alors Pr < Ps donc l’installation d’un anti-
bélier n’est pas nécessaire.
Chapitre III : Dimensionnement de la station de relevage et de la conduite de refoulement Mekhici Majda
Données de base
Avec ;
Pm = ………………………………………. (III.22)
Avec ;
m
In = ……………………….(III.23)
Un √ cos
Chapitre III : Dimensionnement de la station de relevage et de la conduite de refoulement Mekhici Majda
On prévoit des régulateurs de niveau dans la bâche d'aspiration pour le démarrage et l'arrêt des
pompes.
-Au-dessous du niveau bas d'aspiration NBA les pompes sont à l'arrêt.
- Au niveau Nl, une pompe démarre.
- Au niveau N2, deux pompes démarrent.
- Au niveau NBA ,1a pompe s'arrête.
-Puissance transformateur :
- Jeu de barres principale, 3 phases + neutre + protection calibre courant nominale total.
- Sectionneur porte fusible ou disjoncteurs moteurs .
- Démarreur par variateur de vitesse avec contacteurs KM1, KM2 et KM3 .
- Protection contre les surcharges à l'aide de relais thermiques.
- Appareil de mesure de la tension voltmètre avec commutateur de phase de 0-500 V.
- Appareil de mesure de l'intensité ampèremètre 0- 400 A.
- Compteur horaire de marche pour chaque moteur A1-A2-A3.
Chapitre III : Dimensionnement de la station de relevage et de la conduite de refoulement Mekhici Majda
L’éclairage extérieur sera assuré par la pose de hublos avec des lampes à vapeur de sodium HP
de 250 w.
III.5.1 Définition
Généralement, on désigne par le terme « déversoir » des ouvrages de dérivation conçus pour
les flux et limiter le débit dirigé par temps de pluie vers l’aval du réseau et donc vers la STEP.
Ce terme générique de déversoir peut être précisé par différents aspects, comme par exemple
Valiron (1995) ou Chocat (1997) :
« Le déversoir d’orage est un ouvrage permettant le rejet direct d’une partie des
Chapitre III : Dimensionnement de la station de relevage et de la conduite de refoulement Mekhici Majda
effluents au milieu naturel lorsque le débit à l’amont dépasse une certaine valeur. Les
déversoirs d’orage sont généralement installés sur les réseaux unitaires dans le but de
limiter les apports au réseau aval et en particulier dans la STEP en cas de pluie ».
(Chocat, 1997).
Un déversoir d’orage est donc un ouvrage de contrôle permettant une régulation hydraulique
des effluents en réseau d’assainissement (Figure III.8 ; Figure III.9). Il dérive une partie des
effluents lorsque le débit à l’amont dépasse une certaine valeur que l’on appelle "débit de
référence". Le débit dérivé peut sortir complètement du système d’assainissement, soit y être
réinjecté après stockage dans le bassin.
- le débit de temps sec se détermine sur la base des valeurs moyennes prédéterminées
auxquelles on affecte des coefficients de pointe ;
- le débit de pluie critique se détermine comme étant le débit, pour une fréquence donnée
(mensuelle, etc.), calculé par la formule rationnelle ou superficielle, ou autre méthode.
Tout d’abord, on estime la valeur du débit maximal conservé à l’aval en direction de la station
d’épuration, en fonction de la dilution admissible sur la station. Puis, on détermine la valeur
du seuil de fonctionnement, ainsi que la valeur de remplissage de la canalisation d'amenée.
Enfin, on calcule la longueur du déversoir L par application de la formule fondamentale
précédente. Dans notre cas il s’agit d’un déversoir disposé perpendiculairement au sens du
courant (déversoir frontal). Soit :
Chapitre III : Dimensionnement de la station de relevage et de la conduite de refoulement Mekhici Majda
L= …………………(III.26) [6].
H .5 √2g
L’implantation de ce type de déversoir (Figure III.10) est tout indiquée sur une branche de
réseau adjacente à un collecteur de berge, à condition de n’être pas perturbée, par les mises en
charges imposées à l’aval.
Pour calculer le débit déversé, la formule la plus utilisée est celle de Bazin, dont l’expression
est ici rappelée :
Dans laquelle :
Qp = K × C× i× A …………….. (III.28)
avec :
CONCLUSION GENERALE
- Il est à signaler que le débit actuelle qui arrive à la station est faible par rapport à celui du
dimensionnement, cela est due essentiellement à :
En fin, la station de relevage doit avoir une importance particulière de la part du gestionnaire.
Leur exploitation nécessite un personnel qualifié qu’il faut mobiliser pour gérer ces
installation convenablement et de veiller à leurs marche de jour et de nuit (agent exploitant
qualifié, électromécaniciens) car l’arrêt prolongé de ces installations peut engendrer des
problèmes pour le milieu récepteur surtout durant la saison estivales (déversement des eaux
usées vers la plage).
58
Conclusion générale Mekhici Majda
Ainsi, il faut penser à résoudre les problèmes de fonctionnement tel que les microcoupures en
électricité due à des perturbations dans le réseau SONELGAZ qui détériore les équipements
électriques au niveau des armoires provoquant l’arrêt des pompes. En revanche, il faut penser
aussi dés maintenant au redimensionnement du réseau d’assainissement surtout les collecteurs
principaux.
59
60
Références bibliographiques MEKHICI Majda
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[1]Francois, V., 1994.Mémento du gestionnaire de l’alimentation en eau et de
l’assainissement. Ed le Moniteur, Paris.
[2] Regis, B., 984 .les réseaux d’assainissement, calculs application et perspective. aris.
[6] Vazquez, J., 2006.Guide technique sur le fonctionnement des déversoirs d’orage, DF
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Goupil, M., 1909. Recherches et observations récentes sur le bélier hydraulique, Annales des
ponts et chaussées. 1ère partie. Mémoires et documents relatifs à l'art des
constructions et au service de l'ingénieur, 1(8), tome 37.
62
Références bibliographiques MEKHICI Majda
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Mansour Niang, M., Diop, S ., 2008 Institut Supérieur de Technologie Industrielle - DIT
Electrotechnique- Electromécanique-Froid et Climatisation, Les pompes solaires :
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Venet, R., Pavie. A., Léger. P., Pression Pulsee Ou Coup De Bélier Hydraulique. Le Miracle De
Saint Janvier: Hypothèse Sur L'origine De L'hémorragie Cérébrale Du Sujet
Hypertendu.
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