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UE IUTGIM33

NIVEAU 2
SPECIALISATION EN MECANIQUE ET THERMIQUE
Filière : Génie Industriel et Maintenance
EC GIM334 DAO/CAO

EQUIPE PEDAGOGIQUE

UE IUTGIM41
M. FAKAM
Pratique de la maintenance
(08h CM ; 00h TD ; 16h TP)
EC GIM412
M.TCHAMDJIO
Exécution de TD
(00h CM ; 00h la ; Maintenance
16h TP)

NIVEAU 2
Filière : Génie Industriel et Maintenance

EQUIPE PEDAGOGIQUE
M. TCHAMDJIO Emeric (Ass)
12h CM; 12hTD; 08h TP

M. ASSE Jean Bernard (Ass)


00h CM; 00h TD ;04hTP

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Chapitre 1 : Introduction : description générale des différents éléments d’un
ordinateur

Introduction

L'architecture d'un système à microprocesseur représente l’organisation de ses différentes


unités et de leurs interconnexions. Le choix d'une architecture est toujours le résultat
d'uncompromis :
- entre performances et coûts
- entre efficacité et facilité de construction
- entre performances d'ensemble et facilité de programmation

I Definition
Un ordinateur est une machine de traitement de l’information. Il est capable de réaliser les
opérations suivantes :
* acquisition de l’information
* stockage de l’information
* transformation de l’information par son traitement
* restitution de l’information
Le mot informatique vient de la contraction des deux mots : information et automatique. Nous
distinguons différents types d’informations :
* données sous forme de texte, de nombres, de son ou d’images
* les instructions composant un programme.

II- Les principales composantes d’un ordinateur


* une unité centrale ( boîtier )
* des unités de saisies (clavier, souris, …) ;
* des unités de sorties (écrans, imprimantes, ...).

II-1 Les formes de boîtiers d’un ordinateur

2
II-2 L’ordinateur portable

II-3 L’écran d’ordinateur


L’écran ( ou moniteur informatique ) est le tout premier périphérique de sortie de l
’ordinateur. Il est connecté à une carte d’affichage (aussi appelée carte graphique ) qui est elle
même insérée dans un
connecteur d ’extension de l ’unité centrale. Les moniteurs se différencient par :
 leur taille : elle est définie par la taille de la diagonale
exprimée en pouces : 14, 15, 17, 20 et 21
 la résolution : elle présente la finesse avec laquelle l’image est affichée, elle se mesure
en nombre de points appelés ‘ pixels ‘ , qui peuvent être affichés horizontalement et
verticalement.
-La nome VGA impose un minimum de 640 x 480 pixels avec 16 couleurs
-La norme SVGA peut atteindre 1280 x 1024 pixels avec 16 millions de couleurs.
 la fréquence : l ’image affichée par un moniteur est en permanence redessinée
( rafraîchie ) à une fréquence exprimée en hertz ( Hz ) . Cette fréquence doit être au
minimum 75 Hz.

II-4 Les éléments de l’unité centrale


L’unité centrale est le coeur de la machine et c’est au
sein de cette unité que s’effectue pratiquement toutes
les opérations possibles (arithmétiques, logiques, transfert
de données, les commandes, les signalisations, etc...).
Cette unité comporte, en général, les éléments suivants :
Bloc alimentation
_ Carte mère ;
_ Lecteur de disquette
_ Lecteur de CD-ROM ou DVD-ROM
_ Disque(s) dur(s) ;

3
_ Carte graphique ;
_ Carte son ;
_ Carte contrôleur (de disque dur, de lecteur de disquette, etc)

II- 5 La carte mère et ses composantes


La carte mère est l’entité principale de l’UC. Parmi ses principaux éléments :
• le microprocesseur
• la mémoire principale ou central
• les bus
Les caractéristiques principales d’une carte mère sont :
_ Type de microprocesseurs et la fréquence de travail ;
_ Taille de la mémoire RAM ;
_ Taille de la mémoire cache ;
_ Vitesse des bus ;
_ Type de bios utilisé.

Architecture d’une carte mère

4
Le disque dur

Chapitre 2
Architecture interne et principe de fonctionnement
du
5
Microprocesseur

I-Architecture de base d’un ordinateur : Modèle de von Neumann

L’unité centrale
Elle est composée par le microprocesseur qui est chargé d’interpréter et d’exécuter les
instructions d’un programme, de lire ou de sauvegarder les résultats dans la mémoire et de
communiquer avec les unités d’échange. Toutes les activités du microprocesseur sont
cadencées par une horloge.
La mémoire principale
Elle contient les instructions du ou des programmes en cours d’exécution et les données
associées à ce programme.
Les interfaces d’entrées/sorties
Elles permettent d’assurer la communication entre le microprocesseur et les périphériques.
( capteur, clavier, moniteur ou afficheur, imprimante, modem, etc…).
Les bus
Un bus est un ensemble de fils qui assure la transmission du même type d’information
Décodage d’adresses

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La multiplication des périphériques autour du microprocesseur oblige la présence d’un
décodeur d’adresse chargé d’aiguiller les données présentes sur le bus de données. En effet,
le microprocesseur peut communiquer avec les différentes mémoires et les différents boîtiers
d’interface. Ceux-ci sont tous reliés sur le même bus de données et afin d’éviter des conflits,
un seul composant doit être sélectionné à la fois. Lorsqu’on réalise un système
microprogrammé, on attribue donc à chaque périphérique une zone d’adresse et une fonction
« décodage d’adresse » est donc nécessaire afin de fournir les signaux de sélection de chacun
des composants.

Principe de fonctionnement du microprocesseur


Définition du microprocesseur
Un microprocesseur est un circuit intégré numérique, programmable, capable d’exécuter
automatiquement un programme comportant un ensemble d’opérations élémentaires. Le
microprocesseur doit assurer, au minimum, les fonctions suivantes:
· opérations arithmétiques et logiques
· décodage et séquencement des instructions
· transfert de données
· possibilité de tests logiques et branchements
Avantage des microprocesseurs sur la logique câblée
La grande innovation des microprocesseurs est la possibilité de les programmer. Il est ainsi
possible de développer un système d'usage relativement général, et de spécifier par la suite,
lors de l'adjonction du programme, les différentes et nombreuses applications couvertes par ce
même système. Ceci a pour effet non négligeable de faire décroître dans un facteur important
le prix de
revient d'un système.
Langage de programmation
Le langage machine est le langage compris par le microprocesseur. Ce langage est difficile à
maîtriser puisque chaque instruction est codée par une séquence propre de bits. Afin de
faciliter la tâche du programmeur, on a créé différents langages
plus ou moins évolués.

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Le langage assembleur est le langage le plus « proche » du langage machine. Il est composé
par des instructions en général assez rudimentaires que l’on appelle des mnémoniques. Ce
sont essentiellement des opérations de transfert de données entre les registres et l'extérieur du
microprocesseur (mémoire ou périphérique), ou des opérations arithmétiques ou logiques.
Chaque instruction représente un code machine différent. Chaque microprocesseur peut
posséder un assembleur différent. La difficulté de mise en oeuvre de ce type de langage, et
leur forte dépendance avec la machine a nécessité la conception de langages de haut niveau,
plus adaptés à l'homme, et
aux applications qu'il cherchait à développer. Faisant abstraction de toute architecture de
machine, ces langages permettent l'expression d'algorithmes sous une forme plus facile à
apprendre, et à dominer (C, Pascal, Java, etc…). Chaque instruction en langage de haut niveau
correspondra à une succession d’instructions en langage assembleur. Une fois développé, le
programme en langage de haut niveau n’est donc pas compréhensible par le microprocesseur.
Il faut le compiler pour le traduire en assembleur puis l’assembler pour le convertir en code
machine compréhensible par le microprocesseur. Ces opérations sont réalisées à partir de
logiciels spécialisés appelés compilateur et assembleur.
Exemple de programme :

Fonctionnement d'un microprocesseur


La fonction essentielle d'un microprocesseur est d'exécuter une suite d'instructions : le
programme.
Structure d'une instruction
Une instruction comporte toujours un code opératoire (op-code) qui définit la nature de
l'opération à effectuer et très souvent des données qui portent le nom d'opérandes ( operands,
data).
Exemples d’instructions :
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ADD A,B ADD : code opératoire A, B : 2 opérandes
NEG C NEG : code opératoire C : 1 opérande
NOP NOP : code opératoire pas d'opérande
Les données sont traitées par l'Unité Arithmétique et Logique ( ALU : Arithmetic and Logic
Unit) alors que les instructions sont analysées par l'unité de commande ( CU: Control Unit).
Données et codes opératoires enregistrés dans la mémoire arrivent vers le microprocesseur qui
doit, avant traitement, déterminer s'il est en présence d'un code opératoire ou d'une opérande.
Pour résoudre ce problème on utilise la convention suivante: La première information d'un
programme est toujours une instruction. Les informations suivantes sont des données ou des
instructions.

Le microprocesseur est constitué d’une unité de commande ( UC ) qui gère les codes
opératoires et d’une ALU qui traite les données. L’UC contient plusieurs organes qui sont :
· le registre d’instructions
· le décodeur d’instructions
· l’unité de contrôle ou séquenceur
Pour exécuter une instruction, l’UC génère une suite d’opérations élémentaires appelées
micro-instructions. Ces micro-instructions sont rangées dans une mémoire interne au
microprocesseur et que l’on nomme : mémoire de microprogramme.
Traitement d'une instruction
La toute première chose à effectuer est d'aller récupérer en mémoire le code opératoire de
l'instruction, c'est la phase recherche ( Fetch ).
Ce code opératoire est alors acheminé vers un organe interne au microprocesseur qu'est le
registre d'instruction ( Instruction Register) où il va être stocké temporairement. Le

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microprocesseur doit alors analyser le code opératoire pour savoir ce qu'il doit faire. C'est la
deuxième phase ou phase décodage ( decode ) , fonction qui est prise en charge par le
décodeur d'instruction. Le décodeur va donc actionner certains circuits afin d'exécuter par leur
intermédiaire l'instruction demandée. La troisième phase est donc la phase d’exécution (
execute ) .
Souvent, l'exécution d'une instruction nécessite des opérandes qui doivent être recherchés
en mémoire avant l'exécution de l'instruction. C'est l'unité de commande
( Sequencer ) qui s'en charge et on a alors les séquences suivantes:
Cherche Décode Cherche Exécute Cherche Décode ........
1 ère instruction 2ème instruction .......

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Chapitre 3
Les BUS d’ordinateurs
Un bus est une structure d’interconnexion raccordant plusieurs circuits ou unités d’un
ordinateur.
Dans une machine, on trouve plusieyrs niveaux de bus :
· Bus interne ( Bus processeur )
· Bus local
· Bus global ou Bus système
· Bus spécialisés ( Bus d’entrée sortie )
· Bus inter-ordinateur ( ou réseau

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Signaux d’un BUS :
On peut classer les signaux véhiculés sur un bus suivant la nature de ces signaux :
· signaux de contrôle :
· pour l’arbitrage de l’accès au bus
· pour les interruptions
· signaux de transfert
· pour le protocole
· pour les adresses
· pour les données
Paramètres d’un BUS :
Les paramètres essentiels de conception d’un BUS sont :
· nombre de ligne d’adresses
· nombre de lignes de données
· cadencement des échanges
· rapidité des transferts

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· gestion de l’accès au bus
· gestion des interruptions
· contrôle des erreurs
Types de BUS :
Type de cadencement :
· Bus synchrone
· Bus asynchrone
Format des données :
· Bus série
· Bus parallèle

Exemples de Bus

Le bus PCI (Peripheral Component Interconnect) a été développé par Intel en 1993,
concurremment à la norme VESA. Il offre, dans sa version 1.0, un bus de 32 bits fonctionnant
à 33 MHz ce qui permet d'atteindre un taux de transfert de 132 Mo/s comme
avec un bus VESA. PCI offre l'avantage d'être autoconfigurable, les cartes connectées
étant automatiquement détectées et exploitées au mieux. C'est le Plug and Play qui évite
donc d'avoir à déplacer des cavaliers sur la carte ou encore d'avoir à configurer les
numéros d'interruptions IRQ ou les canaux DMA utilisés par la carte. Dans sa spécification
2.0, PCI présente de nouveaux connecteurs courts et surtout autorise l'accès 64 bits
nécessaire à l'exploitation des Pentium.

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Le BUS AGP

Le bus AGP (Accelerated Graphics Port) est un bus récent - 1997 - spécialisé dans l'affichage.
Il relie directement - au travers du chipset - le processeur de la carte graphique avec le
processeur de l'UC et avec la mémoire vive. Il offre un bus de 32 bits, un fonctionnement en
mode pipeline ce qui autorise des lectures et écritures simultanées en mémoire, des débits
atteignant 528 Mo/s (32 bits à 66 MHz) dans la version AGP 2x et la
possibilité d'accéder également à la mémoire centrale en sus de la mémoire de la carte
graphique. On peut ainsi manipuler des images « lourdes » ( affichage tridimensionnel 3D ) ,
sans saturer la mémoire de la carte graphique, puisqu'on peut placer une partie de l'image
en mémoire centrale.
La version de base AGP offre un débit de 264 Mo/s, deux fois supérieur à celui du bus PCI
(132 Mois). AGP 2x offre donc un débit de 528 Mo/s et AGP 4x -destiné à tirer partie au
maximum des instructions des processeurs
Le BUS USB
_ USB signifie Universal Serial Bus
_ Le USB a été conçu afin de remplacer le port série
_ Il existe deux normes USB principales: USB1.1 (1998) et USB2.0 (2000, révisé en 2002).
_ Le USB supporte 3 vitesses de communication:

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_ Basse vitesse à 1.5 Mb/s pour les appareils comme les claviers, souris, joystick
_ Pleine vitesse 12 Mb/s pour des appareils à gros débits comme les modems et téléphones.
_ Haute vitesse 480 Mb/s pour des appareils multimédia à très haut débit comme les
caméoscope (une caméra numérique).
_ Les transactions USB se font à l’aide de jetons, c’est-à-dire à l’aide de bytes transmis ayant
des valeurs et significations précises.
_ Le port USB est totalement contrôlé par un contrôleur unique appelé hôte (host). L’hôte,
souvent le PC, initie toutes les communications (même les interruptions). Il est le maître
absolu du bus.
_ Les jetons et messages transites dans des trames de 1ms ou de 125us (haute vitesse) (voir
plus loin).
_ Le bus USB peut fournir l’alimentation des appareils qui y sont connectées.
_ 4 modes de transfert sont supportés: Contrôle, Interruptions, Bloc et Isochrone. Ils sont tous
détaillés plus loin.
_ Les appareils nouvellement branchés sur le port USB sont détectées
Bus USB : description matérielle

_ Le câble USB est constitué de 4 fils: Vbus, GND, D+ et D


l’alimentation 5Vdc (entre 4.75V et 5.25V) et la référence électrique. D+ et D
au transport des données.
_ Il y a deux types de connecteurs USB tel que montré à droite.
_ Plus la fréquence est
longueur max. d’un câble USB est 5m.
_ La puissance maximum pouvant être tirée d’une connection USB est 5*(5V*100mA),
soit 2.5W. L’unité de courant de base est 100mA.
_ Les lignes de données D
On définit sur les lignes de données deux états : J et K.
En basse vitesse :

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Etat J : D- > D+ d'au moins 200 mV
Etat K : D+ > D- d'au moins 200 mV
En pleine vitesse c'est le contraire.
Un état J avec certaines v
"innocupé".
De plus il existe une état où D+ et D pendant plus de 10 ms indique un reset, il est émis vers
un appareil 100 ms après sa connexion. Dès qu'un appareil voit le signal de reset pendant plus
de 2,5 microseconde, il doit faire son reset et le terminer avant la fin du signal(10 ms).
L'encodage des donnés se fait selon la méthode NRZI. Un "1" est représenté par l'absence de
changement d'état et un élevée, plus les câbles doivent être courts. En haute vitesse la D+ et
D- fonctionnent en mode différentiel valeurs minimales et maximales de tension indique un
état D- sont au potentiel bas appelé SE0. L'état SE0 un "0" par un changement d

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UE IUTGIM31
Outils Généraux et de Maintenance

EC GIM312
EOE ET LEGISLATION

Niveau 2
Génie Industriel et Maintenance

TJANI NICOLE

ISSA

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GIM 312 : EOE ET LEGISLATION DUREE : 30 heures

OBJECTIF GENERAL
Ce cours a pour objectif de répondre aux questions essentielles qui permettent de mieux
comprendre, le fonctionnement et l’organisation des entreprises ; de découvrir
l’environnement dans lequel évolue l’entreprise. Notamment, à travers l’identification de ses
différents partenaires. De saisir aussi, le caractère divers et varié du « phénomène »
Entreprise, à travers l’identification des typologies. De doter les étudiants d’outils leur
permettant de :
- Situer leur activité professionnelle dans le cadre global de l’entreprise ;
- Découvrir sur le plan théorique le milieu de travail qui sera le leur ;
- Mener une réflexion sur les enjeux économiques et sociaux liés à l’activité de l’entreprise ;
Préalablement, il est fondamental d’identifier les activités et les fonctions essentielles d’une
entreprise.

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SOMMAIRE
Chapitre 1 : L’entreprise et son environnement
Chapitre 2 : Organisation et Animation de la structure
Chapitre 3 : la gestion des activités
Chapitre 4 : l’entreprise et la stratégie

INTRODUCTION GENERALE

Pour comprendre l’entreprise, il est nécessaire de l’examiner de différents points de vue, car
il s’agit d’une réalité complexe et multiforme. « Trois thèmes définissent l’objet de la
connaissance économique : les richesses matérielles, l’échange, les choix ». Dans la société
de consommation, l’économie nous concerne tous, individuellement et collectivement. Elle
fait l’objet de nombreuses théories, qui ont donné naissance à des systèmes économiques
appliqués avec plus ou moins de succès. De nombreux auteurs ont donné des définitions de
l’activité économique, dont l’étude relève des sciences économiques ou de l’économie
politique. On peut en faire la synthèse et proposer la définition globale suivante : l’activité
économique est l’organisation des ressources matérielles, financières, techniques et humaines
d’un pays afin de produire et de répartir des biens et des services destinés à satisfaire les
besoins des individus qui composent la société. De cette définition découlent trois questions
dont les réponses permettent de préciser l’objet de l’activité économique :
1. Que produire ? C’est-à-dire quels types de biens ou de services va-t-on proposer aux
consommateurs ? exemples : automobiles, appareils ménagers, voyages, alimentation, etc.

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2. Comment produire ? Quels moyens humains et techniques va-t-on mettre en œuvre en
choisissant une organisation efficace ? Exemples PME, groupes, multinationales,
participation par objectif, centralisation, etc.
3. Pour qui produire ? Comment répartir les richesses en fonction des choix politiques.

Les mécanismes fondamentaux de la science économique reposent sur des notions de base
somme toute assez simples : Les besoins qui peuvent être :
- Soient individuels ;
- Soient collectifs ;
- Soient primaires ;
- Soient de civilisation ;

L’utilité est le degré de satisfaction que procurent les biens à l’occasion de leur
consommation. Elle permet de leur attribuer une valeur. Utilité et valeur étant des notions
subjectives, elles peuvent varier en fonction des individus et des circonstances. Le problème
économique à résoudre consiste à déterminer les besoins des individus afin de les satisfaire
par la production des biens, auxquels on donnera une valeur marchande fondée sur leur
utilité. Les solutions retenues peuvent être différentes en fonction des considérations
philosophiques, sociales, morales et politiques sur lesquelles se fondent les différents
systèmes économiques.

Chapitre 1
L’entreprise et son environnement

I - Définition de l’entreprise
Peut-on donner une définition de l’entreprise ?
- Il est difficile d’enfermer dans une définition unique le sens d’un mot comme
entreprise qui s’applique aussi à un complexe industriel qu’à un cabinet de conseil ou
à un petit commerçant.
- L’entreprise est une entité de nature très complexe qui doit être retenue tout à la fois
comme une réalité économique, une réalité humaine et une réalité sociétale.
- Il est commode de retenir comme première approche la définition suivante : « toute
unité légale, personne physique ou personne morale qui, jouissant d’une autonomie de
décision, produit des biens et services marchands. »
On constate alors que l’entreprise d’un point de vue générique se distingue par :

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- son but : qui est l’essence même de son existence et qui est souvent confondu avec la
nature du bien ou du service qu’elle produit.
- les moyens qu’elle met en œuvre pour atteindre ce but : les objectifs de l’entreprise
déterminent les moyens humains, matériels, immatériels et financier qu’elle va
engager pour produire.
- La recherche du profit : une entreprise ne peut exister que si elle crée de la valeur
ajoutée du fait même de sa fonction de transformation.
Lors de sa création, l’entreprise acquiert une personnalité qui dépasse sa simple expression
juridique. On attribue alors à l’entreprise une terminologie qui lui confère souvent des
caractéristiques d’être vivant : une entreprise naît, grandit, meure.
Elle agit avec morale (entreprise citoyenne…) - une entité qui modifie son environnement :
par son action, une entreprise agit et réagit à son environnement via notamment les
externalités qu’elle produit (pollution…). Elle change donc constamment pour s’adapter aux
évolutions de la sphère économique, sociale, juridique… dans laquelle elle évolue. -une
organisation sociale : qui est le reflet des individus qui la compose et qui poursuivent eux-
mêmes des objectifs parfois différents de l’entreprise elle-même.
L’entreprise est alors au cœur des conflits sociaux, le lieu de cristallisation des problèmes
plus généraux de la société. - un système complexe car ouvert : l’entreprise est constamment
en relation avec un nombre important de partenaires vers lesquels (et à partir desquels) elle
échange des biens, des services, des hommes, des informations... Au-delà de sa fonction
première et essentielle qui est de produire un bien ou un service, l’entreprise doit être vue
comme une organisation complexe, crée et animée par des hommes, ouverte sur son
environnement et qui est en interaction perpétuelle avec lui. Sans aller jusqu’à lui donner un
caractère humain, l’entreprise en tant qu’entité autonome doit alors s’analyser dans toute sa
diversité. C’est ce que nous allons tenter de voir dans les chapitres suivants.

II - L’étude de l’entreprise
1- Les domaines des sciences sociales
- Les disciplines juridiques ;
- Les disciplines psycho-sociales ;
- Les disciplines économiques ;
- Les sciences de gestion ;
Les quatre disciplines sont complémentaires.

2 - Les modes d’analyse de l’entreprise


a- L’entreprise : centre de production

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On est sur un modèle de marché. On considère l’entreprise comme étant productrice de
biens et de services donc c’est un outil complexe mais qui sert à transformer des biens et
services en d’autres biens et services : centre de production. Mais pour les produire il faut
mettre en œuvre des facteurs de productions : le capital et le travail. Si on observe
l’entreprise comme centre de production, il faut distinguer l’outil et la gestion même de
cet outil. On est sur un modèle de marchés c'est-à-dire combinaisons de facteurs pour
créer un bien vendus sur un marché, le prix de production conditionné par la demande et
l’offre. Au final, l’activité de l’entreprise ne va se justifier que si la valeur des produits
vendus est supérieure à la valeur des produits consommés : valeur ajoutée.
b- L’entreprise : centre de répartition
On considère l’entreprise comme un lieu où on répartit le revenu généré par la
production. Comment va-t-on distribuer le revenu dans l’entreprise ? Comment la valeur
ajoutée est-elle partagée ? Cette valeur ajoutée est partagée entre l’Etat et les collectivités
(impôts), les salariés, les prêteurs (banquiers essentiellement). Le reste de la valeur
ajoutée est le bénéfice qui est à la disposition des propriétaires. Ils peuvent se verser des
dividendes ou le laisser dans l’entreprise sous forme de réserve. On divise le profit. Tout
ce qui est mis en réserve permettra un investissement de l’entreprise pour se développer.
Ces investissements ont un impact sur l’offre et la demande.
c- L’entreprise réalité humaine et sociétale
L’entreprise est une réunion hiérarchisée d’individus disposant d’une autonomie de
décision. Elle peut aussi être considérée comme un cas particulier d’un ensemble plus
vaste : les organisations.
Le terme organisation désigne un ensemble de personnes regroupées en vue d’atteindre
certains buts. Toute organisation a des règles, des normes, des valeurs et met en place un
système de sanctions et de récompenses pour amener ses membres à se conformer à ce
que l’organisation attend de ses participants.
L’entreprise influence la société.
Sa contribution économique se manifeste sous forme de création d’emplois, de produits,
de valeurs, de revenus, de ressources pour les collectivités publiques, d’innovation et de
diffusion du progrès technique.
Elle se manifeste également de façon non économique dans les domaines les plus divers :
social, éducatif, politique, culturel, etc.

d - L’entreprise : centre de décision


L’entreprise est une organisation autonome et doit donc prendre un certains nombres de
décisions pour agir. Dans des entreprises, il n’y a qu’un centre de pouvoir : entreprise
centralisée, la décision est exécutée par ceux qui dépendent de ce pouvoir. On peut avoir
des structures moins centralisées où il y a une possibilité de concentration. Le centre de
décision tient compte des avis des exécutants. Et une structure décentralisée : délégation
de pouvoirs. On délègue les pouvoirs à toutes les fonctions de l’entreprise, chaque centre
va pouvoir prendre des décisions en tenant compte de la finalité de la stratégie globale de
l’entreprise : direction participative par objectif (DPPO).
e – l’entreprise système finalisé

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Joël de Rosnay définit un système comme « un ensemble d’éléments en interaction
dynamique organisés en fonction d’un but ».
L’entreprise est un système humain ouvert sur son environnement. Elle peut être
décomposée en un grand nombre de sous-systèmes. On considère souvent le système
entreprise comme un ensemble de trois sous-systèmes qui se superposent :
- Un système opérant qui correspond aux opérations effectuées,
- Un système d’information,
- Un système de décision.

III – Typologies des entreprises


Les typologies permettent de mieux analyser les entreprises et de mieux comprendre le
fonctionnement de l’économie.
Il existe une grande variété d’entreprises qu’il est usuel de classer selon quatre critères : le
type d’activité, la dimension, la forme juridique et l’origine des capitaux.
Il est important, préalablement à toute typologie de faire les distinctions suivantes :
- Entreprise et administration :
- Entreprise et groupe :
- Entreprise et établissement :
1- Classification des entreprises selon des critères juridiques
Le secteur privé : il y a deux formes juridiques : l’entreprise individuelle ou l’entreprise
sociétaire (de personnes ou de capitaux).
- L’entreprise individuelle : le capital appartient à une personne, on la retrouve dans le
domaine de l’artisanat, de l’agriculture, du petit commerce. Le dirigeant est propriétaire et
salarié et dirigeant. Dans une entreprise individuelle ce qui est important est que le
propriétaire est responsable sur ses biens propres : patrimoine entreprise confondu à celui du
propriétaire.
L’EURL, cette forme juridique permet à un entrepreneur isolé de créer une Sarl au sein de
laquelle il est le seul associé cumulant ainsi les pouvoir du gérant et ceux de l’assemblée
générale.
- L’entreprise sociétaire : les sociétés de personnes sont de deux sortes : les SNC (société
en nom collectif) et les SCS (société en commandite simple). Pour la SNC les associés
doivent se réunir une fois par an en assemblée générale. Pour la SCS il y a deux types
d’associés : les commandités et les commanditaires. Les commandités sont des associés
simples et sont responsables solidairement du passif de l’entreprise. Les commanditaires sont
responsables dans la limite de leur apport. Les sociétés de capitaux : SARL, SA « pour
toutes, les associés sont responsables dans la limite de leur apport, des parts sociables non
négociables. SARL : minimum 2 associés, maximum 50. Société où la responsabilité
pécuniaire est limitée au montant des apports, on distingue patrimoine entreprise et
patrimoine personnel. SA : pas de parts sociales mais des actions. Le capital est constitué
d’actions où les associés sont responsables à hauteur de leurs actions. 7 associés minimum,

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pas de maximum. Sa particularité : la manière de la diriger : un conseil d’administration
(obligatoirement des actionnaires) ou un directoire (pas forcément des actionnaires mais sous
le contrôle d’un conseil de surveillance). SAS : société par action simplifiée. Minimum de
contraintes légales, un ou plusieurs associés. La seule chose obligatoire est de désigner un
président (personne morale ou physique). Le droit des sociétés va permettre un regroupement
sur certaines entreprises et la création de groupement d’intérêt économique qui a pour
avantage d’être un intermédiaire entre la société de capitaux et l’association.
Entreprises de type associatif : pas de différence avec le privé sauf qu’il n’y a pas de
maximisation de profits.

Lesecteur public : toutes les activités productives marchandes de l’Etat. Il y a :


- les régies :
- Les établissements publics
- Les sociétés nationales :

2- Classification des entreprises selon des critères économiques


Il s’agit de la nature de l’activité et de la dimension.
a. La nature de l’activité
- Il existe quatre secteurs d’activités :
- Secteur primaire ; - Secteur secondaire ; - Secteur tertiaire ; - Secteur quaternaire

b. la dimension
On s’intéresse à la taille des entreprises. IL y a plusieurs critères qui permettent
d’appréhender la taille des entreprises. Elle dépend de l’activité de l’entreprise, de la
dimension du marché sur lequel elle intervient, du poids de la concurrence.
Traditionnellement, on les classe en fonction de l’effectif employé, par les bénéfices réalisés,
par la valeur ajoutée créée, par la valeur des équipements productifs, par le chiffre d’affaires
annuel.
Les indicateurs les plus utilisés sont :
- l’effectif employé. Ce critère permet de distinguer les TPE (très petites entreprises) qui ont
moins de 10 salariés ; les PME qui ont entre 10 et 500 salariés, et les grandes entreprises qui
ont plus de 500 salariés.
- le chiffre d’affaires : ce critère donne une idée de l’importance des transactions de
l’entreprise ou du groupe avec ses clients.
- la valeur ajoutée : la valeur ajoutée constitue la véritable mesure de la valeur créée par
l’entreprise. Ce critère est donc, en théorie, plus significatif que celui du chiffre d’affaires. En
pratique il est moins utilisé.

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- l’excédent brut d’exploitation : c’est le surplus dégagé par l’entreprise avant prise en
compte de la dépréciation du capital technique et du financement. il fournit également une
mesure intéressante.
Au Cameroun, il y a une majorité de PME. Le critère de la taille est intéressant car à partir
d’un certains nombres d’effectif il y a des obligations légales qui s’appliquent. Quand on
parle des grandes entreprises, on parle des groupes c'est-à-dire une société mère et des filiales
et des participations. Il est possible de détenir un pouvoir de l’entreprise sans détenir le
capital de l’entreprise, exemple : la sous-traitance. On peut être une petite entreprise mais
détenir un grand pouvoir.

IV- L’environnement de l’entreprise


L’entreprise, par ses fonctions de fabrication et de vente de biens et services ainsi que de
distribution des revenus, est au cœur du circuit économique.
L’entreprise subit l’influence de l’économie générale et de l’action des autres acteurs mais
elle modifie à son tour les structures économiques par les stratégies qu’elle met en place.
Il y a donc en permanence des interactions entre une entreprise, les autres acteurs de
l’économie, et l’ensemble des entreprises.

L’environnement de l’entreprise est constitué par l’ensemble des éléments qui sont en
relation avec elle sans pour autant être directement impliqués dans son fonctionnement.
L’environnement de l’entreprise comprend aussi bien des acteurs que des structures
économiques et sociales. Il comprend en particulier :
- Des acteurs économiques : clients, fournisseurs, concurrents, pouvoirs publics,
syndicats, banques, etc. tous ces centres de décision ont des objectifs différents de
ceux de l’entreprise et parfois même contradictoires ;
- Des structures géographiques et démographiques : populations, ressources naturelles,
climat, milieu naturel ;
- Des structures sociales et économiques ;
- Un cadre juridique : lois et règlements ;
- Un environnement technologique : dans certains secteurs l’évolution technologique
est rapide ;
- Des comportements et des cultures : valeurs morales, religion, valeurs idéologiques et
philosophiques, mais aussi la mode, habitudes sociales, etc.

Tous ces facteurs évoluent, changent d’orientation, parfois très rapidement.


L’environnement actuel des entreprises est complexe et incertain.

Application :

25
1. Un système peut être identifié par cinq caractéristiques : les éléments qui le
composent, la frontière du système, l’environnement du système, sa finalité, le
processus de régulation permettant de diriger le système vers ses objectifs.
Peut-on appliquer cette démarche à l’entreprise et retrouver les cinq facteurs
caractéristiques ?
2. Quelles sont les spécificités des entreprises « jeunes pousses » (en anglais Start up) en
matière de financement, de croissance et de modes de gestion ?
3. Existe-t-il des partenaires extérieurs plus importants que d’autres dans
l’environnement d’une entreprise ?

Chapitre 2
Organisation et Animation de la structure

I - STRUCTURE DE L’ENTREPRISE
L’entreprise est un système dont les éléments participent à la réalisation d’un objectif
commun. Des relations s’établissent entre ces éléments qui donnent naissance à une structure.
A Desreumeaux définit la structure comme « l’ensemble des dispositifs selon lesquels une
organisation répartit, coordonne, contrôle ses activités et au-delà oriente ou tente d’orienter le
comportement de ses membres ».
La structure, ossature de l’entreprise, peut prendre des formes variées. Elle n’est pas figée
mais évolue en fonction de divers facteurs.
La structure d’une entreprise forme le schéma de répartition des tâches, des pouvoirs et des
responsabilités. Etablir la structure, c’est à la fois :

26
- définir les services (ou directions), à constituer,
- délimiter les activités de chaque service,
- préciser les relations entre services qui peuvent être hiérarchiques, fonctionnelles, ou
de conseil.
Une structure est généralement représentée par un organigramme. Celui-ci est un graphique
représentant sous la forme d’un document d’ensemble la structure d’une entreprise
permettant de se rendre compte des différentes liaisons pouvant exister entre les services.
L’organigramme fait apparaître le processus réel de l’exercice du pouvoir, la répartition des
tâches et les liens formels entre les services.

A. Les caractéristiques de la structure


H. Mintzberg estime que toute organisation est constituée de six éléments de base :
- un sommet stratégique : décideurs, managers, qui font en sorte que l’organisation remplisse
sa mission ;
- un centre opérationnel : chargé d’accomplir le travail ;
- une ligne hiérarchique : entre le sommet stratégique et le centre opérationnel ;
- une technostructure : analystes et spécialistes, état-major…
- une idéologie : la culture de l’entreprise.

Toute structure peut se caractériser selon quatre aspects :


- La division du travail, par fonction, par type de produits ou de clients, par région,
etc. ;
- L’exercice du pouvoir : directement par les propriétaires ou délégué ;
- Le système de coordination : il existe six mécanismes de coordination de la structure
qui sont :
1. L’ajustement mutuel :
2. La supervision directe :
3. La standardisation des procédés
4. La standardisation des résultats :
5. La standardisation des qualifications 6. Les normes
- Les relations dirigeants-dirigés : degré de centralisation, degrés de participation,
relations formelles et informelles.

B. Les déterminants des structures d’entreprises

27
Dans la littérature relative à la période des années 1950 à 1970, la recherche dans le domaine
de la structure organisationnelle a mis l’accent sur les divers effets de facteurs contextuels des
éléments structuraux mentionnés précédemment. Ces recherches sont fondées sur une
hypothèse selon laquelle une structuration efficace implique que le facteur contextuel et
l’élément structurel concordent. 4 ensembles de facteurs contextuels ont particulièrement été
considérés :
- L’âge et la taille
- Le système technique
- L’environnement
- La stratégie

C. Typologies et configurations structurelles


L’analyse traditionnelle, à partir de la réflexion des théoriciens et de l’observation, distingue
- La structure hiérarchique
- La structure fonctionnelle
- La structure divisionnaire
- La structure matricielle

II- LES SYSTEMES D’INFORMATION DE L’ENTREPRISE


L’homme, placé dans un groupe ressent des besoins différents de ceux qu’il ressent lorsqu’il
agit seul.
L’information est donc nécessaire pour rassurer et supprimer les inquiétudes, pour donner
confiance mais aussi pour comprendre la complexité et le fonctionnement du tissu
économique et social.

A. Définition et rôle de l’information


De nombreux auteurs définissent l’information comme tout élément susceptible de diminuer
l’incertitude. En d’autres termes, il s’agit d’un renseignement qui améliore notre
connaissance sur un sujet, un évènement ou un individu.
Une information représente les données transformées sous forme significative pour la
personne qui les reçoit.

B. Les caractéristiques de l’information


La forme et l’âge sont les deux principaux paramètres déterminant la qualité de l’information.
Une information de qualité présente les caractéristiques suivantes :
- Sur le plan de la forme ;
L’objectivité :

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La précision :
La fiabilité :
La traçabilité :

- Sur le plan de l’âge 


L’actualité : la période de temps qui s’écoule entre le moment où le fait rapporté par
l’information se produit et le moment où l’information est utilisée c’est-à-dire présente l’âge
de l’information.
L’information est d’actualité lorsque son âge est le plus petit possible.

C. LE SYSTEME D’INFORMATION DE L’ENTREPRISE


Définition
On peut admettre, comme Mèlèse, que l’entreprise comprend trois (03) systèmes
indissociable :
Un système technologique qui est chargé de la transformation et du traitement des flux de
matières dans l’entreprise ;
Un système d’information qui est chargé de transformer et de traiter les informations
nécessaires au bon fonctionnement des deux autres systèmes ;
Un système de décision qui s’appuie sur le système d’information pour piloter le système
technologique.

Environnement

Information
externe Ordres consignés

Système de Système
Système technologique
d’information décision
Infos élaborées

Résultat, informations internes

Fonctions du système d’information

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Le système d’information recueille, traite et mémorise les informations pour en nourrir
l’ensemble de l’organisation. Le traitement constitue la fonction principale du système
d’information car il a pour objectif de procurer aux responsables des informations
directement utilisables.
Finalité du système d’information
- Il met à la disposition des décideurs les éléments dont ils ont besoin pour aider à la
prise de décision.
- Il constitue également la mémoire de l’organisation et fournit les éléments nécessaires
au contrôle.
- Les informations qu’il procure permettent de coordonner l’action.

Les ERP (Entreprise Ressources Planning) sont des progiciels de gestion intégrée dont
l’usage se développe rapidement malgré leur prix élevé. Les avantages en sont, en effet,
nombreux car ils permettent de gérer l’ensemble de l’entreprise (comptabilité, achats,
logistique, GPAO ? etc.). Grâce à l’unicité des données un ERP rationalise les flux
d’information et autorise une transparence nouvelle.

Intranet : c’est un réseau interne d’entreprise qui repose sur la technologie internet. Cette
partie du système d’information de l’entreprise est constituée de différentes composantes
fonctionnelles et opérationnelles : messagerie interne, annuaire centralisé, agenda partagé,
accès personnalisé à différentes informations générales de l’entreprise…

III- LA DECISION DANS L’ENTREPRISE


A. Définition
« La décision est l’action de faire le choix d’une solution à un problème identifié ».
Deux éléments sont indispensables :
Un problème identifié. Cela signifie que l’on peut décider valablement que si l’on sait de
quoi il est question. Il faut être donc parfaitement informé pour pouvoir décider.
Un choix. Cela suppose qu’il y’ait plusieurs possibilités d’actions en effet, il ne peut y avoir
que s’il y’a choix de solutions en termes d’objectifs à atteindre.
Pour pourvoir choisir de façon pertinente il faut être aussi parfaitement informé pour
apprécier et comprendre chacune des solutions possibles.
La prise de décision repose sur une information et une connaissance suffisante. Par
conséquent, de la qualité des informations, dépendra la qualité des décisions.

30
B. La nécessité de la décision
La décision est indispensable pour que l’entreprise puisse fonctionner à tous les instants mais
aussi pour assurer son avenir. « Si une décision n’était prise dans l’entreprise, l’activité
économique s’arrêterait rapidement ». La décision permet :
- Le pilotage
Les décisions permettent à l’entreprise d’atteindre les objectifs qu’elle s’est fixée. Il faut en
particulier choisir les entrées (investissement, hommes…), le processus (structures,
méthodes…) mais également modifier certains éléments après contrôle et mise en évidence
des écarts de sortie.
- La régulation
Tout système doit être régulé : plusieurs méthodes sont possibles.
La régulation par feed-back.
Après contrôle des résultats et calcul des écarts par rapport aux prévisions les variables
d’entrées ou les processus seront modifiés de manière à réorienter le système et éviter tout
dérapage dans les réalisations des prochaines étapes.
La régulation par l’institution de « clignotants » ou indicateurs d’alerte.
Le système n’est pas contrôlé seulement au moment des sortes, mais en permanence au
moyen de comparaisons entre les valeurs prises par les valeurs d’entrées ou par les variables
d’état avec indications de niveau à ne pas dépasser. Ces indicateurs tiennent compte à la fois
de l’état interne du système et de son environnement.
Lorsqu’il y a alerte, les mesures sont prises pour modifier les variables.
La régulation par décision anticipée.
Les variables sont modifiées avant même qu’il y ait alerte : les décideurs, réorientent le
système en fonction de leurs anticipations concernant l’environnement de l’entreprise.

C. INFORMATION ET DECISION 
La qualité de la décision dépend de celle des informations. Le décideur doit donc s’informer
en recueillant des données pertinentes sur :
 L’environnement du système ;
 Le système lui- même.
Pour éviter des pertes de temps, très coûteuses et lourdes de conséquences lors de la prise de
décision, les entreprises sont amenées à organiser les informations qu’elles possèdent pour
alimenter le système de décision en temps voulu. Cette organisation conduit à structurer et
mettre en place un système information.

31
D. LES CONDITIONS DE LA DECISION

Tout décideur doit prendre en compte :


- L’environnement du système
- La structure du système
Elle doit être conçu de manière à satisfaire certaines exigences vis-à-vis à la prise de décision.

E. LE PROCESSUS DE DECISION
Nous présentons dans le cadre de ce cours deux modèles celui développé par Simon et les
modèles empiriques.
Le modèle IMC
Pour H. Simon Le décideur, passe par trois étapes successives (Intelligence—
Modélisation--- choix).
- L’intelligence s’appuie sur le système d’information de l’entreprise.
- La modélisation des choix possible consiste à recenser les alternatives en utilisant
éventuellement les outils normatifs ou descriptifs qui expliquent comment se comporte le
décideur.
- Le choix vise à sélectionner une solution parmi celles obtenues par la modélisation et à la
mettre en œuvre. Il peut être suivi d’une phase d’évaluation.

Le modèle empirique
Le processus de décision comprend un certain nombre d’étapes :
- La détermination des objectifs
- Fixation des objectifs
- Choix des objectifs
- L’identification de la situation
- La recherche et l’analyse des actions possibles
- Choix d’une action
- La mise en œuvre de la décision
- Le contrôle des résultats

F. TYPOLOGIE DES DECISIONS


Une décision est un choix portant soit sur la détermination des objectifs (parts de marché,
résultants, effectifs…), soit sur la détermination d’une position par rapport à un problème

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posé à l’entreprise (mode d’organisation, de direction…), soit encore sur la mise en œuvre
des ressources. Toutes ces décisions n’ont ni la même incidence, ni la même fréquence et ne
font pas l’objet d’un même traitement. On les classe donc selon :

- l’incidence de la décision. ANSOFF a proposé de distinguer :


- Les décisions stratégiques. Portent essentiellement sur les marchés ciblés et des produits
proposés afin d’obtenir une adaptation de l’entreprise à son milieu. Elles ont des effets sur le
développement et la pérennité de l’entreprise
- Les décisions tactiques (ou administrative). Concernent la gestion des ressources dans une
optique d’efficience : acquisition, production, organisation et développement des ressources)
- Les décisions opérationnelles. Elles sont relatives à l’exploitation courante
- l’horizon temporel
- Les décisions à long termedont les effets se manifestent sur une longue durée. Leurs actions
correctives sont coûteuses et difficiles de telles sortes que leurs effets peuvent être
difficilement réversibles
- Les décisions à court terme elles sont prises rapidement et leurs effets se font rapidement
ressentir, sont durables. Ici les actions correctives interviennent dans un bref délai.
- le degré de structuration du problème
- Les décisions programmables elles sont fortement répétitives.
- Les décisions non programmables il est généralement impossible de les inclure dans un
modèle mathématique. Elles nécessitent donc une procédure de résolution par tâtonnement.
- le degré de certitude
- décision en avenir certain,
- décision aléatoire
- décision indéterminé.

G- L’AIDE A LA DECISION DE GESTION

Le décideur dispose de techniques nombreuses pour l’aider à formaliser ses problèmes et à


effectuer ses choix. Son action se situe dans des contextes différents qui impliquent l’emploi
d’outils adaptés : la programmation linéaire, l’actualisation et les graphes (PERT, Diagramme
de GANTT, …), la théorie des jeux. Les outils informatiques permettant d’améliorer
l’efficacité et la pertinence de la prise de décision ont été développés : les SIAD (systèmes
interactifs d’aide à la décision)

33
Application :
1. La liberté du décideur est-elle totale ? quelles contraintes pèsent sur ses choix ?
2. Expliciter les relations entre l’information et la gestion des entreprises.
3. Pourquoi la structure doit-elle évoluer ?

Chapitre 3 : la gestion des activités

I. La démarche mercatique

A. Les principes et définitions


Toute entreprise a pour vocation de satisfaire certains besoins par la vente de produits ou de
services. Ce résultat est obtenu au travers d’un processus d’échanges entre la firme et ses
marchés. La maîtrise d’un tel processus implique la mise en œuvre de méthodes et d’actions
dont le fondement peut être trouvé dans le concept d-+e mercatique.

34
La mercatique (en anglais marketing) est définie comme l’ensemble des actions destinées à
détecter les besoins et à adapter en conséquence et de façon continue la production et la
consommation.
B. Analyse de la démarche mercatique
La mercatique est avant tout un état d’esprit, une attitude mentale fondée sur l’idée de
privilégier le marché et l’étude des besoins des consommateurs pour bâtir l’offre et élaborer
les actions de l’entreprise.
Dans son sens le plus général le terme marché désigne toute rencontre entre une offre et une
demande. L’entreprise est présente sur différents marchés.
- Le marché du produit.
- La segmentation du marché.
- La mercatique personnalisée.

C. Les intervenants sur le marché

Les intervenants principaux sur le marché d’un produit sont les consommateurs finals
mais il existe d’autres acteurs dont le rôle peut être capital dans le processus d’achat :
- Les acheteurs lorsqu’ils sont distincts des consommateurs : conjoints, parents qui
achètent pour leurs enfants, offreurs de cadeaux, acheteurs professionnels.
- Les prescripteurs et leaders d’opinion, ils interviennent soit en faisant le choix à la
place du consommateur final (médecins pour les médicaments, enseignants pour les
manuels…), soit en exerçant une influence importante (décorateurs, journalistes…).

- Les distributeurs : pour de nombreux produits les distributeurs sont en mesure


d’influencer le choix des acheteurs, par leurs conseils, par la façon de mettre en valeur
le produit, par leurs attitudes.

II- LA CONNAISSANCE DU MARCHE

L’information commerciale est l’ingrédient essentiel de la mercatique. Les études de marché :


étude de l’offre, de la demande et de l’évolution des besoins, ont pour objet de répondre à ce
besoin d’information.
Les études de marché englobent un ensemble d’études et d’enquêtes de deux types : des
études quantitatives qui ont pour objectif d’estimer les quantités de produits que les marchés
actuels ou potentiels sont susceptibles d’absorber, et des études qualitatives qui analysent les
motivations et les comportements des consommateurs

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Les entreprises ont besoin de s’informer de façon rigoureuse sur leurs marchés, sur
l’évolution des besoins, de la demande, des intermédiaires, etc. pour cela elles doivent
rassembler des informations existantes et, si c’est nécessaire, se procurer des informations
nouvelles.

L’étude de marché consiste à recueillir, analyser et exploiter toutes les informations


nécessaires à la prise de décision. Cette étude peut être menée par un cabinet extérieur ou par
les propres services internes de l’entreprise.
La méthodologie de toute étude s’articule généralement en cinq phases principales :
- Définir le problème ;
- Elaborer le plan d’étude ;
- Recueillir l’information ;
- Dépouiller et analyser les résultats ;
- Présenter les résultats.

A- Les études quantitatives


L’objet de ces études est de décrire l’état du marché et d’estimer quantitativement les
marchés actuels et potentiels de l’entreprise.
Toute étude de marché mobilise du temps et de l’argent. Les modes de recueil de
l’information diffèrent selon qu’il s’agit simplement de collecter des données existantes
ou de créer des informations nouvelles. L’information nouvelle est généralement obtenue
par observation, recensement ou sondage

B- Les études qualitatives


Les études qualitatives permettent soit de préparer, soit de compléter les études quantitatives.
Elles peuvent également être utilisées seules pour analyser les raisons et les causes profondes
du comportement des individus par rapport au produit, à l’entreprise ou à la marque.
L’individu agit en fonction de ses motivations et de ses freins mais n’et pas toujours capable
(motivations inconscientes) ou désireux de les exprimer.
Les principaux types d’études qualitatives sont :
- L’étude d’image ;
- L’étude de comportement ;
- L’étude de motivations
- Les tests

III- L'ACTIVITE PRODUCTRICE

36
Pour éviter tout risque d'erreur pour l'entreprise, la production doit être organisée, planifiée,
contrôlée. Le mode de production est la façon dont le produit ou le service est élaboré. On
trouve la fabrication unitaire (artisan), la production en série ou par lot (voitures), et la
production continue (raffinage, ...). Les productions en série demandent un investissement
important ce qui ne facilite pas l'adaptation au marché. Ces entreprises tentent de fidéliser
leurs clients par de la publicité, ... Les systèmes modernes essaient de concilier productivité et
flexibilité. Le choix d'un mode de production dépend du marché (nombre de clients), et du
produit.
Le bureau d'études conçoit les nouveaux produits et améliore les produits actuels. Ce bureau
utilise les résultats des services de recherche, des services de marketing (indiquent les besoins
du marché), le service de documentation. Lorsqu'une idée est sortie, on passe à la phase de
conception après rédaction du cahier des charges.
Le bureau des méthodes définit les différentes opérations qui devront être réalisées pour
obtenir le produit, à partir des dessins et nomenclatures du bureau d'études. On obtient le
processus de fabrication : les gammes de fabrication. Le bureau des méthodes est un des
premiers responsables de la productique : ensemble des sciences et techniques ayant pour but
d'obtenir le maximum d'efficacité des systèmes industriels de production.
Par la suite le bureau d'ordonnancement définit l'enchaînement des tâches en optimisant les
moyens de production.
Enfin, le dossier est remis au bureau de lancement qui déclenche les opérations et en suit le
déroulement.
Les entreprises ne font que de la recherche appliquée (application d'une invention à un
produit). De plus les ordinateurs sont utilisés tout au long des étapes, et ils peuvent
commander les chaînes de production. Les hommes surveillent et effectuent la maintenance.
Le contrôle de la production est de deux types : contrôle qualité et contrôle de conformité
(par rapport aux avis du bureau d'études). La recherche pure est de la responsabilité de l'Etat.
L'organisation du travail
L'entreprise doit faire face à des contraintes de coûts et de réorganisation de la production ; si
elle veut conserver sa place sur le marché, elle doit mettre en œuvre une politique de
production qui dépend de sa taille, des objectifs fixés, ... Elle peut être d'assurer entièrement
sa production ou de sous-traiter des parties.
Il y a sous-traitance lorsqu'une entreprise, appelée "donneur d'ordre", confie l'exécution de
travaux concourant à la réalisation de son objet à une autre entreprise, appelée "sous-traitant".
On distingue la sous-traitance de capacité (moyens insuffisants), sous-traitance de spécialité
(absence de savoir-faire). La sous-traitance est aussi une première étape de la concentration
verticale, avant l'absorption du fournisseur. Elle permet de mieux contrôler les coûts de
revient. L'entreprise peut aussi se tourner vers une coopération avec d'autres firmes
permettant la mise en commun des moyens de fabrication.
L'organisation du travail doit être étudiée afin d'être compétitif, flexible, de motiver le
personnel. L'organisation taylorienne du travail repose sur l'absence d'initiative et de
responsabilité. Or depuis, on a montré que la productivité des hommes était due davantage à
des facteurs psychophysiologiques que matériels (études de Elton Mayo, Maslow, Mac

37
Gregor, Herzberg, ...). De nos jours, la tendance est vers un personnel justifiant d’une
spécialisation pointue, avec une grande adaptabilité. Dans les productions en série, on essaie
de donner davantage de responsabilités aux ouvriers. On trouve aussi la robotisation des
chaînes, la création de groupes de travail autonomes.

IV- LA LOGISTIQUE
C'est l'organisation des flux matériels, informationnels, c'est l'organisation de tous les flux
entrants et sortants qui doivent être gérés de manière optimale. De tout temps, les entreprises
ont cherché à rentabiliser leur activité par une production au moindre coût. Cela a conduit à
une production de masse. Aujourd'hui, les entreprises font face à deux nouveaux problèmes :
les consommateurs exigent des produits de qualité et des délais plus courts ; la production de
masse ne s'amortie plus aussi bien car les produits sont vite périmés. L'automatisation n'est
pas une solution miracle : les coûts relatifs à l'automatisation et à l'énergie vont croissants, ...
Devant ces contraintes, on recourt à la logistique = art du raisonnement et du calcul logique :
c'est l'intendance. Il s'agit de localiser les activités, de s'approvisionner, de transporter,
distribuer les produits, ... d'organiser les flux matériels et immatériels de façon à obtenir la
meilleure rentabilité. La logistique est une fonction diffuse car elle concerne toute
l'entreprise. Les enjeux sont la compétitivité, l'adaptabilité, la flexibilité.
La logistique commence avec la localisation de l’entreprise ; elle est liée à des facteurs
économiques, sociaux, politiques et institutionnels, et techniques.
L'approvisionnement est aussi une branche de la logistique et elle constitue l'activité la plus
évolutive en raison des efforts pour en réduire le coût. Son domaine est limité à la gestion des
flux physiques mais on y ajoute la gestion des flux d'informations liés aux flux physiques.
Optimiser le prix des produits utilisés, la qualité des produits, les coûts (stockage, transport,
commande, assurance, ...), et les délais. Pour cela, il faut se poser bien des questions. L'une
d'elles est le choix entre un fournisseur unique (prix, ...) ou plusieurs fournisseurs
(concurrence, mais qualité différente). Aussi, faut-il sous-traiter ? Lors de la prise en
considération des besoins d'approvisionnement, les responsables doivent veiller que les
besoins exprimés soient pertinents eu égard aux possibilités offertes par le marché. Pour
procéder à la sélection des fournisseurs, il est indispensable de bien connaître les
caractéristiques des produits à acheter et l'ensemble des possibilités offertes par le marché : 4
critères : qualité, prix, service, condition de paiement. Les résultats de la négociation
acheteur/fournisseur dépendent du rapport des forces en présence, c'est-à-dire du pouvoir de
négociation des participants. A la réception de commandes, contrôles quantitatifs et
qualitatifs.

V- LE FINANCEMENT
L'entreprise doit, à tout moment, s'assurer de son équilibre financier ; les ressources
permanentes dont elle dispose doivent financer l'actif immobilisé pour dégager un excédent
de capitaux permanents : le fonds de roulement. Ce dernier doit être suffisant pour couvrir le
besoin en fonds de roulement. A défaut, l'entreprise connaît des problèmes de trésorerie.
L'étude du bilan est une étude préalable.

38
Le bilan
Le bilan est l'inventaire de toutes les ressources dont dispose l'entreprise (passif) et de tous les
emplois qu'elle en a fait (actif).
L'actif représente donc l'ensemble des besoins de financement, et le passif l'ensemble des
moyens de financement. L'actif peut être immobilisé (actif incorporel : brevets, fonds
commercial, ... S’ils ne s'amortissent pas, ils peuvent donner lieu à des provisions

VI- LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES


Une fois déterminé l'objectif général de l'entreprise, il faut évaluer les moyens disponibles en
hommes et les moyens nécessaires, éventuellement recruter, ... Cet ensemble de mesures et de
décision constitue la politique du personnel. Si au temps de Taylor, le salarié ne regardait que
son salaire, aujourd'hui les besoins ont évolué.

a) La politique du personnel
La politique du personnel concilie les intérêts des travailleurs et ceux de l'entreprise. Elle fait
partie de la politique générale. Elle rencontre des problèmes techniques, structurels, sociaux.
Si la politique du personnel est mauvaise on observe l'augmentation de l'absentéisme, des
accidents du travail, c’est ainsi que la politique du personnel s'est dotée du service du
personnel. Le facteur humain est devenu une ressource stratégique dans l'entreprise, au même
titre que l'innovation, les investissements. Certaines entreprises préfèrent renvoyer auprès de
chaque service le soin de gérer le recrutement, la carrière, le salaire, ... Le service des
relations humaines gère les dossiers des personnels, les documents administratifs, les salaires,
il prévoit les besoins en personnel, établit les profils des postes, s'occupe du recrutement, des
bilans sociaux, mais aussi des plans de licenciement, de reclassement.
b) Le recrutement
Pour le recrutement qui coûte cher, on essaie de définir le profil du poste. On s'aide de
questionnaires remplies par les occupants du poste et de leur supérieur : il existe des postes
qui nécessitent en plus des qualifications professionnelles un type de comportement. Le
recrutement peut être interne ou externe. Le service des relations humaines doit vérifier que
le personnel n'est pas sur ou sous employé et qu'il est bien intégré (tests, entretiens). En cas
d’inaptitudes peu importantes, le salarié suivra une formation, sinon il sera reclassé ou
licencié. Ensuite il doit améliorer l'environnement (l'ergonomie).

c) L'évaluation du personnel
L'évaluation du personnel ou son appréciation consiste à déterminer la valeur d'un individu à
travers un certain nombre de qualités ou critères. Elle sert à contrôler les performances des
travailleurs, l'adéquation avec le poste, promouvoir, muter, fixer les rémunérations
La gestion de carrière C'est une notion qui évolue. La gestion de la carrière se fait dans
l'entreprise en fonction de sa « GPEC » l’objectif étant de développer le potentiel humain.
Ces plans de carrière sont là pour organiser la mobilité interne en fonction de l'entreprise et

39
des attentes des salariés. L'efficacité de ces plans de carrière suppose un service qui lui est
dédié dans les ressources humaines pour avoir le plus d'objectivité possible.

d) La formation
La formation est un ensemble d'actions qui permettent d'élever le niveau de culture générale
et/ou professionnelle et technique d'un individu. Certaines entreprises proposent des
formations sans prendre en compte les besoins réels, d'autres font le contraire. Il s'agit de
s'adapter et de suivre l'évolution des techniques. D'autres types de formation ont pour but de
devancer l'évolution : elles sont adressées aux cadres qui devront les mettre en œuvre.
L'entreprise prépare de cette façon ses futurs responsables (plans de carrière). Il existe
différentes méthodes de formation suivant que l'on veut communiquer un savoir, un savoir-
faire ou un savoir-être (livres, cours, débats, exposés, jeux de rôle, ...). Le service formation
peut être rattaché à la direction générale (le problème de la formation est compris), à la
direction du personnel (conciliation des formations : savoir, savoir-être et savoir-faire, sans
négliger la rentabilité de l'investissement), à un certain niveau opérationnel (la formation est
considérée comme un coût à minimiser)

La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) C’est la projection à


moyen long terme des ressources du personnel. La GPEC revêt un intérêt stratégique car cela
lui permet d’avoir des hommes dont on a besoin au moment où l’on a besoin. Il y a 3 étapes
essentielles :
- Etat des ressources : bilan individuel et collectif, l’état des ressources c’est aussi une
projection des ressources en matière des effectifs. Généralement, on part des ressources
humaines et on va étudier les évolutions naturelle (retraite, démission, décès…)
- Etats des besoins : c’est identifier les besoins en T + n année. L’état des besoins est à la
fois en matière de compétence, c’est également les identifier en matière d’effectif.
- Les régulations, les ajustements : mené sur un plan quantitatif et qualitatif. Sur un plan
quantitatif : faut-il modifier l’effectif ? L’emploi ? Sur un plan qualitatif : est-ce que je vais
devoir former des individus ? L’ajustement est personnalisé, on peut jouer sur la polyvalence
de l’individu. Aujourd’hui, en réalité peu d’entreprises font de la GPEC, seulement les
grandes entreprises. Jouer sur la régulation c’est modifier l’effectif.

e) La rémunération.
C’est important pour les travailleurs car c’est leur revenu principal. Très souvent la
rémunération est au cœur de conflits sociaux puisque d’un côté l’entreprise va chercher à
minimiser les coûts et le salarié à maximiser son revenu. Il y a 4 grands types de décisions :
- La pyramide des salaires
- Niveau de la rémunération : par rapport aux marchés
- Lié à la structure de la rémunération c'est-à-dire la place du salaire de base et des
primes

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- Lié aux évolutions de la rémunération : comment je la fais évoluer ou augmenter
Toutes ces décisions sont importantes dès que l’on prend de manière cohérente les unes par
rapports aux autres. Elle fonde le système de rémunération dans l’entreprise. Ce système
repose sur un équilibre financier, interne, externe.

- La rémunération globale
Il y a des composantes de la rémunération fixe et des composantes de variations (prime, heure
supplémentaire). Il y a aussi des composantes collectives et individuelles. Des composantes
immédiates et d’autre différée (cours terme ou long terme). La grosse difficulté est d’être
capable de chiffrer la globalisation du salaire pour le salarié.
La rémunération directe est composée des éléments que l’on retrouve sur la fiche de paie tous
les mois. On a le salaire fixe, et les diverses primes. Dans le salaire de performance on a des
primes individuelles ou collectives. Les périphériques légaux de rémunération lié à la
participation du salarié (au résultat : intéressement au résultat et au capital de l’entreprise).

Application :
1. Selon quels critères peut-on effectuer une segmentation ?
2. Quelles sont les différentes façons d’appréhender un marché ?
3. A quels besoins répond l’achat d’un vêtement pour soi-même ?
4. Quelles sont les caractéristiques des systèmes de production taylorien ?
5. Dans quelle mesure la logistique s’intègre-t-elle dans la stratégie de l’entreprise ?

Chapitre 5
L’entreprise et la stratégie
A. D. CHANDLER donne la définition suivante de la stratégie : « la stratégie consiste à
déterminer les objectifs et les buts fondamentaux à long terme d’une organisation, puis à
choisir les modes d’actions et d’allocations de ressources qui permettront d’atteindre ces buts
e ces objectifs »
H. I. ANSOFF définit les décisions stratégiques comme les décisions qui intéressent les
produits et les marchés que l’entreprise choisit, ses objectifs de développement et les
orientations qu’elle se donne.
L'objectif de l'entreprise est de pouvoir obtenir de façon durable des résultats satisfaisants. Ils
doivent être satisfaisants pour les dirigeants mais aussi pour les partenaires de l'entreprise. La

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stratégie est un compromis entre ce que l'entreprise veut faire, devrait faire, est autorisée à
faire, peut faire. La stratégie engage toujours l'entreprise sur du long terme.
La stratégie positionne l'entreprise par rapport à son environnement économique mais aussi
social. La stratégie engage l'entreprise toute entière. Pour qu'une stratégie soit juste il faut
qu'elle soit cohérente à un niveau sociétal, au niveau de son portefeuille d'activités, au niveau
fonctionnel.

I- LE DIAGNOSTIC STRATEGIQUE
Le diagnostic stratégique comprend trois volets :
- Le diagnostic externe ;
- Le diagnostic technologique ;
- Le diagnostic interne.

a. Le diagnostic externe : il permet d’identifier et d’analyser les différentes forces


concurrentielles, ainsi que les menaces et les opportunités présentes dans l’environnement de
l’entreprise.
b. le diagnostic technologique : les évolutions technologiques sont de plus en plus
importantes et rapides et justifient l’analyse des forces et faiblesses de l’entreprise dans ce
domaine ainsi que les évolutions internes et externes envisageables.
c. le diagnostic interne : les ressources existantes, la structure, le style de management et la
culture d’entreprise doivent faire l’objet d’une étude particulière afin de mettre en évidence
les forces et les faiblesses de l’entreprise ainsi que ses marges de manœuvre.
Le diagnostic externe, technologique et interne seront complétés par l’analyse de
l’environnement économique et social).

II- LE DIAGNOSTIC CONCURRENTIEL

A- L'analyse des forces concurrentielles : M. E. Porter Le modèle de Porter met l'accent


sur la façon dont l'entreprise applique une stratégie concurrentielle en identifiant les
forces du marché. Porter repère 5 forces :
- La concurrence directe ;
- Le risque des nouveaux entrants ;
- Les produits de substitution ;
- Le pouvoir de négociation des clients ;
- Le pouvoir de négociation des fournisseurs.

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B- Le cycle de vie du produit Cela permet d'apprécier la durée de vie d'une activité en
étudiant les phases de son cycle. Cela permet d'avoir des informations sur l'état de la
concurrence, sur l'avantage que procure l'entrée sur le marché, sur le coût d'accès au
marché. Traditionnellement, on distingue 4 phases de vie d'un produit ou d'un marché :
- Le lancement ou d’introduction ;
- La croissance ;
- La maturité ;
- Le déclin ou vieillissement.

C- Les modèles de portefeuille d'activités


Ce sont les produits complémentaires de l'entreprise c'est à dire des produits qui peuvent
s'adresser à des clientèles différentes et des produits qui peuvent correspondre à des phases
différentes du cycle de vie. L'activité est le couple produit ± marché.
La matrice BCG (Boston Consulting Group) La matrice BCG propose une grille de lecture
qui met en relation le taux de croissance des activités et la part de marché relative des
différents produits. L'objectif est que l'entreprise puisse gérer l'ensemble de ses activités à la
fois du point de vue de leur croissance et de leur rentabilité pour atteindre la situation
optimale. La croissance de la demande est l'accroissement du marché en volume et en
valeur. Les parts de marchés sont relatives. On cherche à évoluer le potentiel de rentabilité
des produits, des activités. On est sur du court terme qui a pour objectif de donner des
objectifs pour le long terme. La matrice BCG se propose de classer les produits selon qu'ils
sont
- Des dilemmes, : - Les dilemmes se caractérisent par une part du marché faible, le
marché à une croissance importante.
- Des vedettes, : - Les vedettes sont les activités où la part du marché et la croissance
sont élevés.
- Des vaches à lait : - Les vaches à lait sont les activités par des parts de marché
élevées mais sur une croissance plutôt faible. Les activités génèrent beaucoup de
liquidités.
- Des poids morts. - Les poids morts ont une croissance faible et une part de marché
faible.
Cette matrice BCG va permettre à l'entreprise d'orienter ses décisions stratégiques en
s'appuyant sur l'idée que chaque produit est destiné à devenir une vache à lait ou un poids
mort. Les règles en matière de décision sont financières. Il faut maintenir les vaches à lait.
Cela ne veut pas dire qu'on va chercher à gagner des parts de marchés mais à les
maintenir.

III – LE DIAGNOSTIC ORGANISATIONNEL

Cela suppose d'analyser les activités réelles (commercial, approvisionnement, logistique),


les activités financières de la firme (comptabilité), l'analyse des ressources humaines.

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Le modèle des ressources et des compétences

Une ressource peut être à l'origine d'un avantage concurrentiel si elle remplit certaines
conditions. Une ressource est tout ce qui peut être conçu comme une force ou une faiblesse
dans l'entreprise de manière plus pratique, ce sont les actifs tangibles et intangibles de la
firme et qui lui sont associés de manière permanente ou semi-permanente. L'équipement de
production peut être une ressource tout comme le brevet, les marques, le savoir-faire des
employés. Les ressources intangibles sont potentiellement les ressources les plus importantes
de la firme. La valeur de l'entreprise est plus simplement les actifs tangibles mais elle est
plutôt attachée aux aptitudes, aux ressources que renferme l'entreprise.

Cette approche va plus loin puisqu'elle dit que la performance des différentes entreprises
provient des ressources qu'elles renferment. L'avantage également est qu'on va étudier
l'entreprise à partir de caractéristiques internes. Barney a distingué trois grands types de
ressources : en capital physique, en capital humain et organisationnel
Une ressource peut devenir une compétence dès lorsqu'elle est mobilisée et combinée avec
d'autres ressources. La compétence est la capacité d'un ensemble de ressources à réaliser une
tâche, une activité. La source de compétence est interne à l'entreprise, la compétence est
produite lorsqu'une firme utilise ses savoirs faire et ses ressources par rapport à la
concurrence. Pour qu'une ressource puisse être à l'origine d'un avantage concurrentiel il lui
faut six attributs :
- La valeur :
- La rareté :
- Non imitable ou imparfaitement imitable :
- La substitution :
- La longévité :
- L’appropriation de la ressource :

Il y a avantage concurrentiel dès lors que les concurrents sont incapables de copier la
stratégie de l'entreprise. Toutefois, un avantage concurrentiel ne dure pas éternellement
notamment s’il y a des changements technologiques. L'entreprise doit estimer le caractère
évolutif de ses ressources en s'assurant qu'elles ne pourront pas être copiées, substitué par la
concurrence. Dans la réalité peu d'entreprises réussissent à maintenir de tels avantages car ils
sont très complexes et souvent fragile à maintenir.

IV - L’ANALYSE TECHNOLOGIQUE

Elle consiste à analyser la technologie et se concentre sur le développement de l'entreprise.


La technologie d'une entreprise parle de toutes les connaissances et des techniques utilisées
pour concevoir et fabriquer les produits. C'est le savoir-faire technique de l'entreprise. Son
évolution est très rapide et a des impacts sur les entreprises et les conséquences ont eu
plusieurs impacts. Il y a eu des impacts plus ou moins positifs : réduction des coûts de
production, améliorer la qualité des produits, elle a permis de différencier les produits, elle a

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relancé l'activité de certains secteurs (la télévision), créer de nouvelles activités (opportunité
de développement pour les entreprises), influence sur la structure concurrentielle,
restructuration des entreprises liée à des automatisations, évolution des métiers. D'une
manière générale, la technologie a un impact sur le secteur concurrentiel. Quand elle est à
son maximum elle est menacée par les nouvelles technologies
L'analyse technologique va consister à déterminer les technologies à développer et les
moyens utilisables pour y parvenir. Tout d'abord, on détermine l'espace de compétence. C'est
l'ensemble des marchés et des technologies maitrisées par l'entreprise et son potentiel de
progrès. Elle peut exploiter les technologies en espaçant les marchés, on exploite de
nouvelles technologies sur de nouveaux marchés ou on fait les deux. En outre, le cycle de vie
du produit donne des indications sur l'analyse technologique et donc le patrimoine du produit.

V – LES MODES DE CROISSANCE

1- Les facteurs de la croissance


On parle de la taille de l'entreprise. Plusieurs indicateurs peuvent être utilisés (physiques ou
monétaires) pour présenter la mesure de la croissance d'une firme :
- l'augmentation des effectifs, c'est un indicateur très largement utilisé mais il a un certain
nombre d'inconvénients notamment avec l'automatisation des productions, du développement
des technologies et qui impose de trouver des facteurs complémentaires
- l'augmentation de la production : l'entreprise a une croissance grâce au développement de
son activité.
- Le bénéfice : l'évolution du bénéfice
- Le chiffre d’affaires : IL est le plus utilisé car très simple à utiliser et facile à comparer.
Tous ces indicateurs permettent d'apprécier la croissance de l'entreprise par rapport à sa taille
initiale, ce sont des indicateurs absolus. Ce qui est intéressant c'est de comparer la croissance
de l'entreprise avec celle de ses concurrents : croissance relative, c'est ce qu'on appelle la part
de marché c'est à dire le rapport entre les ventes de l'entreprise du produit par rapport aux
ventes totales du produit sur le marché.

2- Les modalités de la croissance


a. La croissance interne
Développement endogène, on utilise ses propres ressources pour se développer. La croissance
interne permet de créer des actifs dans l'entreprise mais sans intervention externe. Cette
croissance interne peut être de l'autoproduction d'immobilisation (construction d'un local,
installations techniques), l'achat de moyens à l'extérieur toujours autofinancé, auto-
développement des ressources humaines (formation des salariés), auto-développement des
Techniques.
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Les avantages de la croissance interne sont : les propriétaires contrôlent le développement de
l'entreprise, son rythme ; exploitation d'un domaine connu ; politique de promotion du
personnel importante ; les droits de propriétés restent ceux du propriétaire, ils sont
indépendants. Elle est très largement privilégiée par les PME mais en règle générale elle ne
permet pas un développement rapide et élevé, elles subissent donc un handicap de taille.
Les limites de cette croissance : difficulté de maitriser un nouveau domaine de compétence ;
les entreprises sont vulnérables car elles sont mono productive (un type de produit) ; les
entreprises sont très sensibles à la conjoncture et aux aléas de la conjoncture notamment s’il y
a des accélérations sur les marchés.

b. La croissance externe
On utilise des ressources extérieures. C'est un regroupement d'entreprises qui transfèrent leurs
actifs. Il y a cession ou acquisition des droits de propriété. Les objectifs d'utiliser cette
croissance : atteindre une taille critique (taille nécessaire pour ne pas subir de handicap
concurrentiel), réduire la concurrence, accroitre les parts de marchés, bénéficier d'économies
d'échelles (diminution des coûts).
La plupart des grosses entreprises privilégient cette croissance.
Les avantages de cette croissance : on est réactif rapidement, possibilité d'acquérir des
compétences nouvelles, réduction de la concurrence, remède s’il y a un manque de
ressources, permettre des synergies (ressources complémentaires).
Les inconvénients : cela suppose des coûts, investissements très importants ; les
réorganisations parfois très compliquées ; une difficulté pour intégrer les activités de
l'entreprise.

3- Les stratégies de développement de l’entreprise


a. La stratégie de spécialisation

b. La stratégie de diversification
C'est une autre possibilité. C’est opposé à la spécialisation. Il y a deux grandes manières de
se diversifier : l'intégration ou la diversification conglomérale.
L'intégration est lorsqu'on a réuni dans une seule entreprise des activités complémentaires.
Cela peut se faire de trois manières : faire une intégration par l'amont (intégrer des entreprises
d'approvisionnement), faire une intégration par l'aval (les débouchés, vers la demande, les
clients), faire une intégration latérale (on intègre des activités périphériques : financement,
prestataire de services). Il y a trois raisons, logiques pour s’intégrer :
- Industrielle
- Financière
- Stratégique

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La diversification conglomérale ce sont des entreprises qui ont des activités distinctes. On va
pouvoir distinguer une diversification plus ou moins importante. On va pouvoir parler de
diversification pure lorsqu'une entreprise produit deux ou plusieurs produits qui n'ont aucun
lien, totalement différent. Il y a deux autres possibilités de se diversifier :
- par extension de produits on ne fait pas nécessairement les mêmes produits mais on utilise
les mêmes moyens de production
- par extension de marché on fait un seul produit mais on le vend sur des marchés distincts,
différents.

Application :
1. Donnez quelques exemples de manœuvre stratégiques.
2. Quelle approche stratégique l’entreprise peut-elle adopter en fonction du degré de
maturité de son métier ?

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