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0 PLAN DU COURS
CHAPITRE I : PRINCIPES GENERAUX
I.1 Introduction
I.2 Objectifs du cours
I.3. Comptabilité générale et comptabilité analytique d’exploitation
I.4. Définition et objectifs de la comptabilité analytique d’exploitation
I.5. Les coûts et le coût de revient
I.6. Les analyses fondamentales
I.7. Les systèmes de coût et coût de revient
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d’exploitation
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Le prix de vente est calculé à partir du coût de revient pour procurer un bénéfice à
l’entreprise. La rentabilité économique de l’entreprise est mesurée par le profit qu’elle réalise.
Mais le marché pour lequel produit l’entreprise peut se présenter sous des aspects
divers compris entre les deux extrêmes ci-après :
Le calcul de son coût de revient permet dans ce cas, de fixer librement son prix de
vente pour avoir une rentabilité voulue et ne redoute en rien la perte de sa clientèle. Dans
l’exemple précédent, si l’entreprise est seule à produire des hangars en tôles ondulées ; si elle
devra avoir 20% de bénéfice sur le prix de vente, soit 25% sur le coût de revient, elle fixera
le prix de vente d’un hangar à : 3.000 FC x 1,25 = 3.750 FC.
Dans ce cas, le prix de vente est fixé par la concurrence ou par la réglementation, et la
rentabilité est fonction du coût de revient. Plus le coût de revient est élevé, moins la rentabilité
est bonne.
Le calcul du coût de revient permet alors à l’entreprise de contrôler le niveau de sa
rentabilité.
Exemple : Le prix de vente étant fixé d’avance, il est question dans le cadre du contrôle de la
rentabilité, d’évaluer si ce prix de vente peut couvrir :
Le prix d’achat des matières nécessaires à la fabrication du produit ;
Les frais accessoires engendrés par le processus de fabrication du produit.
Généralement, le contrôle de la rentabilité a pour objet de déterminer le résultat par
branche d’exploitation ou par production en comparant pour chacune d’elle :
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Exploitation générale
Stock début 55.000 Stock fin 55.000
Achats 543.400 Ventes 935.000
Frais du personnel 242.000 Perte 48.400
Autres frais 198.000
1.038.400 1.038.400
La perte de 48.400 FC est la résultante d’un bénéfice de 128.600 FC sur le produit B et d’une
perte de 177.000 FC sur le produit A. Ces renseignements peuvent conduire à modifier les
conditions d’exploitation de l’exercice suivant.
C’est un tableau de gestion courante qui permet de déterminer de manière simple le résultat
net d’exploitation, les éléments hors exploitation n’y sont pas intégrés.
Il enregistre du côté débit :
- le stock d’ouverture (comptes 30, 31, 32,…)
- les achats (comptes 39)
- les charges inhérentes à l’exploitation (comptes 61 à 68)
- le bénéfice net d’exploitation (solde créditeur)
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Exemple : Soit une entreprise des charpentes métalliques qui construit pour elle-même un
pont roulant pour lequel elle a dépensé :
En achats de poutrelles et autres éléments : 20.000 FC
En salaires et autres charges d’exploitation : 15.000 FC
Le coût de fabrication du pont roulant est de 35.000 FC, valeur pour laquelle il sera inscrit
dans les immobilisations.
Exemple : Soit un garage qui emploie six ouvriers. Le fonctionnement du garage engendre des
charges diverses dont l’analyse donne par exemple les résultats suivants :
Salaires 32.400 FC
Dépenses d’outillage 1.500 FC
Dépenses d’électricité 2.500 FC
Autres charges 4.000 FC
Total 40.400 FC
Si les ouvriers ont fourni 1.200 heures de travail, le fonctionnement du garage coûte par heure
de travail et pour la période considérée : 33,67 FC.
Supposons que le calcul pour la période suivante donne un coût horaire de 45 FC. On sera
conduit à chercher les causes de cette variation.
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Le contrôle des conditions de fonctionnement répond à trois ordres de problèmes que pose la
gestion d’une entreprise :
Il existe surtout dans les grandes entreprises où les dimensions des établissements et
leur dispersion géographique entraînant une décentralisation des responsabilités.
Chaque Directeur devient responsable de sa gestion. Il faut alors en contrôler les
résultats et s’assurer qu’ils sont conformes aux directives générales données par la haute
direction.
Dans ce cas l’entreprise sera décentralisée ou découpée en centre de responsabilité ou
centre d’activité en fonction du critère d’homogénéité pour faciliter le contrôle de gestion qui
est basé sur le critère de responsabilité.
La production en grande série a pour corollaire la vente à faible marge bénéficiaire par
unité. Il faut donc surveiller étroitement le rendement des facteurs de production pour
comprimer le coût de revient pour être compétitif.
Les investissements importants entraînent de lourdes charges. Le contrôle des
conditions de fonctionnement permet de s’assurer que le volume de production est suffisant
pour couvrir normalement les charges d’investissements.
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Sachant que les achats se sont élevés à 2.500.000 FC et les ventes à 3.400.000 FC, que le
stock de début de l’exercice était de 450.000 FC et le stock de fin d’exercice de 430.000 FC,
on peut alors présenter le tableau d’exploitation fonctionnel ci-après :
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son coût de revient (total des dépenses relatives à sa fabrication et sa vente ; c’est-à-dire
total de son coût de production et de son coût de distribution).
Donc un même produit peut avoir plusieurs coût, mais il n’a qu’un seul coût de
revient. La comparaison du prix de vente avec les coûts ou le coût de revient d’un produit
permet de calculer des marges et un résultat.
La marge est la différence entre le prix de vente et un coût, tel que le coût de
production, par exemple.
Le résultat est la différence entre le prix de vente et le coût de revient.
2° Achats
Matières premières 888.000 Fc
Transport payé pour ce lot 21.000 Fc
3° Ventilation des charges diverses
4° Ventes
Produits vendus : 1.695.000 FC
Calculer la valeur ajoutée et les différentes marges ainsi que le résultat.
La valeur ajoutée :
Par le tableau de formation de résultat
N° Intitulé compte Débit Crédit
compte
71 Production vendue - 1.695.000
72 Production stockée (1) 15.000 -
610 Matières premières consommées (2) 921.000 -
611 Fournitures consommées 76.200 -
62 Transport consommé 27.000 -
63 Autres services consommés 43.800 -
1.083.000 1.695.000
81 Valeur ajoutée 612.000
81 Valeur ajoutée 612.000
65 Charge du personnel 183.000 -
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Exemple : dans une verrerie, le coût du verre nécessaire à la fabrication de bouteilles varie
avec le nombre de bouteilles ; par contre, le coût des bâtiments est indépendant de ce
nombre.
5° En fonction de l’importance de la production.
On distingue :
le coût global : formé par le total des charges effectuées pour une quantité des biens
acquis, produits ou vendus,
le coût unitaire : constitué par le coût global divisé par la quantité acquise.
Remarques :
S’il faut tenir compte d’autres critères de classification, on distingue :
1. Les coûts non liés au temps : ce sont des coûts relatifs aux biens et services produits
indépendamment de la période de calcul des coûts adoptée par l’agent économique.
C’est le cas des biens produits sur commende express du client (coût d’un navire, d’un
avion, d’une maison, d’une clôture…)
2. Les coûts liés au temps :ce sont des coûts engagées pour des produits à fabrication
continue et pour lesquels l’entreprise a pris l’option d’en calculer la valeur après une
période de temps bien déterminé. Par exemple : le coût de production des pains.
3. Coût marginal : c’est le coût résultant de la production d’une unité supplémentaire,
d’une prestation de l’entreprise ; bref c’est le coût de la dernière unité produite.
4. Coût différentiel : c’est le coût de la production d’un lot ou d’une série
supplémentaire des prestations : c’est le coût de la dernière série produite.
5. Coût irréversible : c’est un coût résultant d’une décision antérieure et qui ne peut
plus être supprimé dans l’horizon de temps sur lequel on raisonne.
Ex : Dotation aux amortissements s’appliquant à un matériel qui ne peut être
correctement utilisé ailleurs ;
- charges locatives engendrées par des baux non dénonciables à court terme.
6. Coût pertinent : c’est un coût qui doit être pris en compte dans l’analyse d’un
problème préalable à une prise de décision.
7. Coût d’opportunité : il constitue le manque à gagner résultant de renoncement à toute
utilisation d’un facteur de production qu’engendre un usage détermine dudit facteur.
C’est un concept plus économique que comptable car difficile à évaluer avec
précision.
8. Coût discrétionnaire : c’est un coût fixe qui n’a aucun rapport avec l’activité
courante de l’entreprise mais résultant des décisions de gestion de l’organe
décisionnel.
I.5.5.Schéma récapitulatif concernant la hiérarchisation des coûts
Coût de production
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Coût de revient
Coût de
distribution
Fournisseur P.V
Clients
Caisse/ Banque
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Le coût réel a donc permis de réaliser un gain sur le coût prévisionnel, qui s’élève à 1.550 Fc
expliqué comme suit :
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Travail demandé :
Déterminer la marge de bénéfice sur les heures facturées et le bénéfice net du mois d’octobre
2003 ;
Déterminer pour quel nombre d’heures l’entreprise atteint le point mort ou seuil de rentabilité
c’est-à-dire le nombre d’heures pour lequel l’activité de l’atelier ne donne ni bénéfice ni perte.
Solution
1° Coût proportionnel des heures d’atelier
20.590 Fc : 3.550 = 5,8 Fc l’heure de main d’œuvre
Le coût des heures d’atelier se décompose donc en :
Coût des heures facturées : 5,80 x (3.550 – 100) = 20.010 Fc
Coût des heures de réparation en cours 5,80 x 100 = 580 Fc
Total = 20.590 Fc
2° Coût des heures facturées.
Coût des heures de septembre : 6 x 150 = 900 Fc
Coût des heures d’octobre : 5,80 Fc x 3.450 Fc = 20.010 Fc
Total 3.6000 20.910 Fc
3° Bénéfice sur l’activité de l’atelier.
Montant des facturations : 3.600 h à 10 Fc 36.000 fc
Coût proportionnel des heures facturées 20.910 fc
Marge de bénéfice 15.090 Fc marge/coût variable
Charges fixes - 4.500 Fc
Bénéfice net 10.590 Fc
4°Seuil de rentabilité ou point mort ou chiffre d’affaires critique de l’atelier.
Pour couvrir les charges fixes, sans bénéfice ni perte, l’atelier doit réaliser une marge
de bénéfice égale au montant des charges fixes soit 4.500 fc. La proportionnalité de la marge
au montant des facturations donne le montant de facturation égal au seuil de rentabilité par la
règle de trois simples suivante :
36.000 x 4.500
P.M ou S.R = ------------------------ = 10.735,587 = 10.736
15.090
Ceci veut dire que l’entreprise doit pour couvrir les charges fixes et variables sans
bénéfice ni perte, réaliser un chiffre d’affaires de 10.736 fc qui permet d’obtenir une marge
sur coût variable de 4.500 Fc. Autrement dit l’atelier doit facturer 10.736/10 = 1.073,6 heures.
Ainsi, le seuil de rentabilité ou point mort, autrement appelé BREAK EVEN est le
niveau d’activité pour lequel l’entreprise ne réalise ni bénéfice ni perte. Entant qu’indicateur
prévisionnel, le seuil de rentabilité se calcule le plus souvent à la création de l’entreprise ou
lorsqu’il y a eu réhabilitation de l’outil de production grâce aux nouveaux investissements.
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Les heures de distribution sont fixées par le règlement de l’usine. Toute sortie donne lieu à
l’établissement d’un bon de sortie. Les bons de sortie sont imprimés sur feuillets détachables
d’un carnet à souches remis à chaque service utilisateur. Ils peuvent porter un signe distinctif.
Tout bon de sortie doit être signé par un chef de service responsable et fait en double
exemplaire : un pour le service des magasins, un pour le service comptable. Toute rentrée de
matériel donne lieu à l’établissement d’un bon de rentrée.
c. Enregistrement des entrées et des sorties.
Cet enregistrement se fait à l’aide des livres et des fiches dont l’ensemble constitue la
comptabilité matières.
Le service des magasins tient les livres suivants :
un journal des entrées dans lequel sont inscrites chaque jour les matières entrées en
magasin (à partir des bons de réception) ;
un journal des sorties dans lequel sont inscrites chaque jour les matières délivrées par les
magasins aux divers services de l’entreprise (à partir des bons de sorties).
A chaque matière correspond une fiche de stock sur laquelle sont reportées les inscriptions
des journaux relatives à la matière considérée.
3° Volume des stocks
Le volume des stocks doit être ajusté aux besoins de l’entreprise. S’il est trop important, il
représente une immobilisation de capitaux dont une partie devient alors improductive. S’il est
trop faible, la marche des ateliers et des services risque d’être défectueuse par manque
d’approvisionnements.
Il est donc nécessaire de déterminer le stock optimum.
Pour le faire, il faut connaitre deux données :
la rotation des stocks ;
le stock outil.
a. La rotation des stocks.
La rotation des stocks s’obtient en comparant deux éléments :
Le volume des consommations ou de ventes ;
Le volume moyen des stocks matières ou produits finis = (Stock initial + Stock final) :2
Le coefficient ou ratio de rotation est le rapport : Volume de consommations /Volume
moyen des stocks
On peut le déterminer soit par des quantités, soit à partir des valeurs
Exemple : une entreprise a vendu 10.000 unités d’un produit A dont le coût de revient était de
8.000.000 Fc et le pris de vente de 10.000.000 Fc. Au début de la période, elle avait en stock
1.500 unités à 750 Fc ; et en fin de période, son stock est de 2.500 à 850 Fc. Calculer le
coefficient de rotation des stocks.
- Détermination à partir des quantités :
Stock moyen = (1.500 + 2.500) : 2 = 2.000
Volume des ventes = 10.000 Unités
Coefficient de rotation = 10.000 : 2.000 = 5
On peut dire que le stock a tourné 5 fois dans l’exercice annuelle ou encore que le stock
moyen est consommé et doit être renouvelé au bout de 12 mois / 5 = 2,4 mois.
Déterminer à partir des valeurs :
Valeur stock initial : 750 Fc x 1.500 = 1.125.000 Fc
Valeur du stock final: 850 Fc x 2.500 = 2.125.000 Fc
Total : 3.250.000 Fc
Valeur du stock moyen: 3.250.000 : 2 = 1.625.000 Fc
Coefficient de rotation du stock : 8.000.000 : 1.625.000 = 4,92
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NB : Dans le calcul à partir des valeurs, on doit tenir compte pour le volume des ventes,
du coût des revient des quantités vendues, pour que les deux termes du rapport soient
comparables.
Si on le déterminait à partir du prix de vente, on aurait un coefficient plus grand ; mais il
ne représenterait pas la rotation réelle. Il indiquerait simplement le sens de variation de
cette rotation par comparaison des ses valeurs successives.
b. Le stock outil
Le stock outil est le stock moyen que l’entreprise doit avoir, normalement pour pouvoir
travailler en sécurité avec le minimum d’investissement en stock.
LE stock outil est fonction de la vitesse de consommation des stocks. Il dépend également du
volume des commandes et de leur cadence de livraison.
Pour le calculer, il est nécessaire de connaitre le stock minimum et le stock maximum. La
vitesse de consommation des stocks permet de déterminer :
soit le volume de chaque commande ; compte tenu de leur cadence de livraison
soit la cadence de livraison, compte tenu du volume de chaque commande,
c. Le stock minimum
Le stock minimum correspond au volume d’une commande que l’entreprise doit toujours
avoir en magasin. En pratique on augmente toujours le stock minimum d’une certaine marge
pour se garantir contre les irrégularités. On obtient alors le stock de sécurité.
d. Le stock maximum
Le maximum estégal au stock de sécurité augmente d’une livraison. Le stock oscille
normalement entre le stock maximum et le stock de sécurité et le stokc moyen ou stock outil
est donc égal à Stock de sécurité +1/2 commande.
Exemple : soit une entreprise qui a besoin mensuellement pour sa fabrication de trois tonnes
de matières A. Si le volume de commande est normalement de 6 tonnes, la cadence de
livraison sera de : une livraison tous les deux mois.
Le stock minimum doit être de 6 tonnes
Le stock de sécurité (compte tenu d’une marge de 25%) sera de 7,5 tonnes
Le stock maximum 7,5+6=13,5
Le stock outil est égal à 7,5 tonnes + 6 tonnes x ½ = 10.5 tonnes.
e. Le stock potentiel
Constitué des commandes en cours d’exécution
f. Le stock virtuel
C’est le stock disponible au jour de calcul augmenté des quantités dues par les fournisseurs et
diminué des quantités dues aux clients.
Une fraction des charges indirectes qui concernent l’ensemble des approvisionnements.
2. Evaluation des sorties
En principe tout élément stocké doit sortir du magasin au prix auquel il était entré. Mais
étant donné que les matières sont interchangeables et que leurs prix unitaires varient suivant
les quantités entrées en magasin date par date. Il devient difficile de chiffrer les entrées dans
les ateliers de fabrication. Pour contourner ces difficultés, plusieurs méthodes ont été mises
sur pied dont voici les principales
1° Méthode du coût d’achat moyen pondéré
Ce coût peut être calculé de trois façons différentes donnant légèrement des résultats
différents tels que nous allons le constater sur base de l’exemple ci-dessous.
Exemple : soit une matière A dont le stock début du mois de Juin était de 1.000 unités à 29 Fc
l’unité. Le 6 juin, on achète 500 unités à 30 Fc et le 16 juin 800 Unités à 32 Fc. La fabrication
a utilisé les unités suivantes :
Le 13 juin : bon de sortie n° 8 de 300 unités
Le 13 juin : Bon de sortie n° 9 de 500 unités
Le 23 juin : bon de sortie n° 18 de 700 unités
Calculer la valeur des stocks au coût moyen pondéré.
Solution
a. Calcul du coût moyen pondéré après chaque entrée:
CAMP = Prix global du stock + coût global d’entrée
Nombre d’unités en stock + Nombre d’unités entrées
* Calcul du coût unitaire
1. Après l’entrée du 6 juin :
Stock : 1.000 unités à 29 Fc 29.000 Fc
Entrée : 500 unités à 30 Fc 15.000 Fc
Total : 44.000 Fc
qtéInitial+entrée=1000+500=1500
Coût unitaire : 44.000 Fc : 1.500 = 29,333 Fc
2. Après l’entrée du 16 juin
Stock : 700 unités valant 20.533 Fc
Entrée: 800 unités à 32 Fc 25.600 Fc
Total: 1.500 unités valant 46.133 Fc
Coût unitaire : 46.133 Fc : 1.500 = 30,75533 Fc
* Valorisation des sorties
1. Sorties du 13 juin (à 29,333 Fc)
Bon n° 8 : 300 unités 8.800 Fc
Bon n° 9 : 500 unités 14.667 Fc
800 unités 23.467 Fc
Stock restant :
1.500 – 800 = 700 unités
Valant 44.000 – 23.467 = 20.533 Fc
2.Sortie du 23 juin (à 30,75533 Fc)
Bon n° 18 : 700 unités 21.529 Fc
Stock final :
1.500 – 700 = 800 unités
Valant 46,133 – 21,529 = 24,604 Fc
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1500-500-300=700
1500=800entrée+700Entrée
Cump=20533+25600/1500=30,75533
1500-700=800entrée.| 800*30,75533
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30-juin 1 300,00 31,2308 40 600,00 1 500,00 31,2308 46 846 800,00 28,4425 22 754
Report au 01/07 800,00 28,4425 22 754
c. Calcul du coût moyen sur le total des entrées avec considération du stock initial
* Calcul du coût unitaire
Stock initial 1.000 unités 29.000 Fc
Entrée du mois 1.300 unités 40.600 Fc
Total : 2.300 unités 69.600 Fc
Coût unitaire 69.600 Fc : 2.300 = 30,2609 Fc
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Exemple: Reprenons les données de l’exemple déjà traité et supposons qu’on applique la méthode FIFO.
FIFO
La fiche de stocks se présentera ainsi :
Entrées Sorties Stock
Date Libellé
QTE CU CT QTE CU CT QTE CU CT
1-juin SI 100,00 29,00 29000,00 1 000,00 29,00000 29 000,00
6-juin BE n° X 500,00 30,00 15 000,00 1000,00 29 29 000,00
500 30 15.000
13-juin BS n° 8 300,00 29 8.700
13-juin BS n° 9 500,00 29 14.500 200,00 29 5.800
500,00 30 15.000
16-juin BE n° Y 800,00 32,00 25 600,00 200 29 5.800
500 30 15.000
800 32 25.600
23-juin BS n° 18 200 29 5.800
500 30 15.000 800,00 32 25 600
Report au 01/07 800,00 32 25 600
13-juin 1000-500-300=200Entrée
23-juin (200+500+800entrée)-200sor-500sor=800en stocks à 32fc
NB. On voit que la valeur du stock final est supérieure à celle qu’on avait trouvée par la méthode de coût
moyen pondéré.
NB. On voit que la valeur du stock final est inférieure à celle qu’on avait trouvée par la méthode FIFO.
3° Méthode des coûts théoriques ou approchés
Pour parer à l’inconvénient que présente le calcul du coût de revient moyen pondéré en fin de
période, on peut prévoir :
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L’utilisation en cours de période d’un prix théorique de sortie voisin du coût réel (coût
approché) ;
La rectification de la valeur du stock de fin de période en fonction du coût de revient moyen
pondéré calculé à ce moment.
Exemple : Reprenons les données de l’exemple déjà traité. Supposons qu’on choisisse comme
prix théorique de sortie 30 Fc
Les valeurs de sorties sont donc :
Le 13/06 : 800 unités à 30 Fc 24.000 Fc
Le 23/06 : 700 unités à 30 Fc 21.000 Fc
La comptabilisation des sorties se fait au cours du mois dans un compte particulier : sortie des
matières au coût de revient théorique
En fin du mois, le compte sorties des matières A au coût de revient théorique se présente alors
comme suit :
La différence qui apparaît en balance entre les sorties comptabilisées au coût théorique et les
sorties comptabilisées au coût moyen réel ; est virée à un compte de résultat. On ne retouche pas
les affectations aux coûts de revient.
4° Inventaire permanent au coût standard ou coût préétablis théoriques ou approchés
Un coût préétabli ou standard est un coût calculé pour chiffrer des mouvements de valeurs et est
considéré comme constant pendant une période plous ou moins longue. On détermine ce coût
soit en prenant le coût de revient des stocks du dernier inventaire ; soit ce coût modifié en
fonction de la hausse ou de la baisse prévue. Tous les mouvements sont chiffrés à ce coût et la
différence entre les coûts réels et les coûts standards constitue l’écart qu’on impute à un
compte d’écart considéré comme :
Compte de résultat si toute la comptabilité analytique d’exploitation est établie au coût
standard ;
Compte d’inventaire permanent si la comptabilité analytique d’exploitation est faite au coût
réel.
Il importe cependant de corriger les écarts en imputant aux coûts de revient calculés ; une
fraction de m’écart sur les entrées, fraction calculés comme suit :
(Stock initial + Entrées ) au coût réel
(Stock initial + Entrées) au coût standard
Exemple : Reprenons l’exemple déjà traité en supposant que le compte des matières A est tenu
uniquement au coût unitaire standard de 29 FC
a. Comptabilisation des entrées
Pour chaque entrée, on calcule la valeur standard et l’écart avec la valeur réelle, ce qui donne :
Désignation Qté Valeur Standard Ecart
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CU CT CU CT
Stock initial 1.000 29 29.000 29 29.000
Entrée du 06 500 29 14.500 30 15.000 500
Entrée du 16 800 29 23.200 32 25.600 2.400
2300 66.700 69.600 2.900
25600-23200=2400
La valeur standard est entrée dans le compte de stock et les écarts sont portés dans le compte
écarts sur coût d’achat
b. Comptabilisation des sorties
En cours de mois, elles sont faites au coût standard. On crédite donc le compte de stock :
Le 13 : de 800 unités à 29 Fc soit 23.200 Fc
E 23 : de 700 unités à 29 Fc soit 20.300 Fc
Les coûts de revient sont donc débités de 43.500 Fc
Pour le débiter au coût réel ont fait en fin de mois le total des entrées en standard soit 66.700 Fc
et le total en coût réel soit 69.600 Fc
On calcul le rapport de deux valeurs soit :
Coût global réel d’entrée
Coût global standard des entrées
Ainsi on aura :
Rapport 69.600 : 66.700 = 1,043
Le coût réel des matières consommées est donc de 43.500 x 1,043 = 45.370 Fc
On majore donc les coûts de revient de la différence 45.370 – 43.500 = 1.870 et on crédite le compte
d’écart sur coût d’achat.
Les comptes se présenteront donc comme suit :
Dans l’entreprise, les salaires doivent être versés pour le travail effectivement presté. C’est pourquoi, il
faut connaître :
Le temps de présence effective de chaque ouvrier ;
Le temps passé à chacune des tâches confiées à chaque ouvrier.
a. Le contrôle des temps de présence.
La forme du contrôle de présence diffère suivant la taille de l’entreprise. On peut utiliser :
le calcul de présence : où le travailleur appose sa signature à l’arrivée comme au départ ;
le jeton numéroté : que le travailleur déplace du tableau A vers le tableau B à l’arrivée et inversement
au départ ;
les grandes entreprises emploient les horloges enregistreuses.
b. Le contrôle des temps de travail
L’enregistrement exact des temps de travail est nécessaire :
pour connaître le montant de la rémunération de l’ouvrier dans le cas de salaires aux pièces ou à
prime ;
pour affecter les dépenses du personne aux coûts de revient intéressés.
On peut distinguer plusieurs cas :
ouvrier constamment occupé à une même tâche ;
ouvrier affecté à des travaux d’une certaine durée. Dans ces deux cas, le rapport journalier du travail
indique l’importance du travail presté ;
ouvriers affectés à des travaux ou des opérations de fabrication sur pièce de série ou sur commande.
Ici o recourt aux ‘bons de travail’
2.2.2. Evaluation du travail et des frais de personnel
Rémunération
Elle se définit comme l’ensemble des gains dus par l’employeur à son employé en vertu du contrat de
travail ; susceptibles d’être évalués en monnaie et déterminé sur base des conventions ou des dispositions
légales et réglementaires.
Le temps de travail étant connu, le montant de la rémunération payé à l’employé dépend du mode de
calcul. Il existe plusieurs systèmes :
A1. Salaire de base
Salaire au temps : Il est basé sur le temps de présence et il est indépendant du rendement de l’employé.
Ce mode de salaire n’incite pas l’employé à améliorer son rendement.
Exemple : Monsieur Jean touche par jour 6.800 Fc. S’il travaille 26 jours par mois, quel sera son salaire
de base ? Et s’il gagne 650 Fc par heure ?
6.800 Fc x 26 = 176.800 fc = salaire de base
650 Fc x 26 x 8 = 135.200 Fc = Salaire de base
Salaire aux pièces ou à la tâche : l’ouvrier est payé d’après sa production ; sans tenir compte de la durée
du travail. Ce système stimule l’effort de production mais on lui reproche de conduire au surmenage.
Salaire à prime individuelle : Par ce système on essaie de remédier aux inconvénients des deux
précédents.
Ici le salaire comprend :
Un élément fixe qui garantit le plus souvent un salaire minimum,
Un élément variable qui est fonction du rendement.
Exemple : on garantit à un ouvrier 249.600 fc par mois aux taux horaire de 1200 FC ( 1200 x 8 x 26). S’il
travaille 26 jours de 8 heures par jour, il aura un salaire de base de 249.600 Fc. S’il exécuta 30 pièces
rémunérées à 11.000 Fc la pièce pendant 26 jours de 8heures par jour, il aura un salaire de base de 11.000
Fc x 30 = 330.000 Fc et avec une productivité croissante, l’ouvrier verra son salaire augmenter. Mais s’il
exécute 20 pièces pendant cette période de 26 jours de 8 heures pa jour, il aura non pas 20 x 11.000 =
220.000 Fc, mais 248.600 Fc qui est le salaire garanti.
Salaire à prime collective : on attribue à une fraction ou à l’ensemble du personnel, une prime qui est
fonction du rendement ou des économies qu’il a pu réaliser sur des frais qu’il peut contrôler.
A2. Les primes
Il existe plusieurs type de primes attribuées au personnel en complément des salaires au sein
d’une entreprise. C’est le cas par exemple de :
1° Primes liées à la bonne exécution du travail :
Exemple : prime de ponctualité ; d’assiduité ; de caisse…
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2° Primes à caractère social : prime de congé(pécule de congé), une prime pour événement familial,
gratification.
3° Primes fondées sur l’économie du temps : un ouvrier qui exécute une tâche ou qui produit un certain
nombre de pièces dans un laps de temps plus court que prévu se verra allouer une prime proportionnelle
au gain de temps.
Ce système de calcul de prime a été mis sut pied par ROWAN et HALSEY. Selon ces messieurs, le
salaire à gagner est proportionnel au temps passé au travail augmenté d’une prime égale à 50% du temps
économisé.
Si T est le temps prévu ; t est le temps presté ; S est le salaire à l’heure ; Sxt sera le salaire de base ; P est
le montant de la prime ; P sera fonction de (T – t)x S qui s’ajoutera au dû de l’ouvrier.
ROWAN compare le salaire de base S x t à la proportion :
Par contre TOWN HALSEY applique à la fonction (T-t) un coefficient qui peut être exprimé en %, en
fraction ou en chiffres décimaux et qui sera plus ou moins grand selon le degré de difficulté de la tâche à
exécuter.
D’où : P = k x s x (T-t)
Exemple : Pour fabriquer 100 pièces, 208 heures sont données à l’ouvrier dont le salaire horaire est de
600 Fc. Calculer la prime selon la méthode ROWAN et HALSEY. Sachant que la prime égale à 50% et
l’ouvrier a achevé le travail 5 heures avant la fin du temps lui alloué.
Solution
Données : S = 600 Fc ; t = 208 – 5 = 203
T = 208 ; k = 50% = ½.
Pour ROWAN Pour HALSEY
P = S x t ( T – t) P = k x s x (T-t)
T
= 600 x 203 x (208 – 203) / 208 = ½ x 600 x (208 – 203)
= 2.927,88 Soit 2.928 Fc = 1.500 Fc
Néanmoins si le travail est effectué à un rythme imposé, la prime est fonction d’un rendement imposé.
L’ouvrier qui atteint le rendement prévu est payé au tarif normal qui est supérieur. Mais celui qui n’atteint
pas ce rendement prévu est payé au tarif normal. Ce système est appelé ‘système de salaires différentiels’
qui a été inventé par TAYLOR, après par GANTT et ensuite par BEDEAUX.
D’après GANTT, si le temps réel (t) dépasse le temps prévu (T) pour l’accomplissement d’une tâche,
l’ouvrier reçoit : Salaire = S x T. Mais si l’ouvrier accomplit sa tâche en un temps inférieur ou égal au
temps prévu, il reçoit en plus une prime P = K x t x S.
Exemple : Un ouvrier est payé au taux horaire de 550 Fc. Il a une tâche à exécuter en 74 heures, des
difficultés jugées moyenne : K = 0,5
a) Il accomplit la tâche en 80 heures (supérieur au temps prévu)
Il aura 74 x 550 Fc = 40.700 Fc càd il reçoit son salaire sans rien de plus.
b) Il accomplit la tâche en 74 heures égales au temps prévu
Il aura (74 x 550 Fc) + (0,5 x 74 x 550 Fc) = 61.050 Fc(valeur prime=61050-40700)
c) Il accomplit la tâche en 65 heures (inférieur au temps prévu)
I ci la différence de T – t n’intervient pas. Le gain consiste dans le fait que l’ouvrier
commence déjà une autre tâche rémunérée pendant que l’ouvrier du cas b) est encore en train
de terminer la première tâche. Ce système encourage donc l’effort de productivité.
A3. Les heures supplémentaires.
Les heures prestées au-delà de la durée du travail sont considérées comme heures supplémentaires
et donnent droit à une majoration de salaire à raison de 30% les 6 premières heures et 100% pour les
autres heures et des jours fériés. Toutefois, les conventions collectives d’entreprises peuvent aller au-delà
de ces taux légaux en fonction des négociations entre partenaires.
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Exemple : Un ouvrier gagne 11.000 Fc par jour à raison de 8 heures par jour.une heure=11000/8=1,3
La 1ère semaine il fait 9 heures supplémentaires et 3 heures le dimanche ;
La 2ème semaine il fait 12 heures supplémentaires pas de dimanche
La 3ème semaine il fait 8 heures supplémentaires et 10 heures le dimanche et le jour férié dans la semaine ;
La 4ème semaine il fait 5 heures supplémentaires et 4 heures supplémentaires le dimanche.
Calculer la valeur des heures supplémentaires que cet ouvrier doit toucher ;
SEMAINE Taux
1,3 2
ere
1 6 3+3
éme
2 6 6
éme
3 6 12
éme
4 5 4
total 23 28
- Contact avec les centre médicaux ; médecins (cfr 3ème cas de transport).
A5. Les avances faites au personnel.
Entre deux dates de paie ; les avances peuvent être faites au personnel en espèces ou en nature. A
la paie prochaine, une récupération à la source, de toute ou partie de ces avances est opérée par
l’entreprise. Ces avances sont enregistrées au 42 (personnel)
NB. Les prêts qui sont remboursables par tranches sont traités de la même manière que les avances.
2° I.N.S.S.
L’INSS est une institution qui collectionne les cotisations des membres actifs de la communauté
nationale, afin de :
Les rembourser à la retraite, sous forme de pensions mensuelles ;
Rémunérer un ouvrier frappé d’incapacité de travail.
Cette cotisation est en partie :
A charge du salarié par retenue sur salaire appelé quote-part ouvrière : 3,5%
A charge de l’entreprise par « charge de personnel » appelé quote-part patronale : 5%
Ces pourcentages sont frappés sur une assiette des cotisations. Par assiette il faut entendre la partie de la
rémunération sur laquelle les cotisations sont calculées. Selon la Direction de l’INSS les rubriques ci-
après sont déduites de l’assiette avant de calculer la quote-part ouvrière :
- Les indemnités de transport ;
- La tranche de dépassement du montant légal pour les allocations familiales.
Exemple : Le calcul de la rémunération brute sur la fiche de paie d’un agent qui a cinq enfants à charge
s’effectue comme suit :
- Salaire de base 14.038.583
- Prime 1 2.500.000
- Prime 2 900.000
- Allocations familiales 12.500.000
- Indemnités de logement 6.000.000
- Indemnités de transport 31.200.000
- Heures supplémentaires 3.520.000
Total brut 70.658.883
NB : Les allocations familiales légales légale = 750.000 Fc/Enfant
- A déduire :
Le dépassement des allocations familiales soit 12.500.000 – (5 x 750.000) = 8.750.000
Indemnités de transport = 31.200.000
Total à déduire 39.950.000
Assiette des cotisations = 70.658.883 - 39.950.000 = 30.708.883
Quote- part ouvrière INSS = 30.708.883 x 3,5% = 1.074.810,91 soit 1.074.811
Quote- part patronale = 30.708.883 x 5% = 1.535.444
B. Les retenues
Outre les retenues pour avances ; fournitures et prêts, les retenues ci-après peuvent être opérées :
B1. Etat ou Impôt
L’impôt professionnel sur les rémunérations (IPR) compte 43 constitue d’une part une retenue sur
salaire à charge du salarié et d’autre part une dette envers l’Etat.
L’impôt exceptionnel sur les rémunérations (IER) des expatriés n’est pas une charge du personnel, mais
un impôt à charge de l’entreprise imputé au compte 66.
Cet impôt incite les entreprises à engager les nationaux plutôt que les expatriés. C’est donc une mesure de
protection de la main d’œuvre locale.
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36
Compte tenue des difficultés de calcul de l’IPR qui s’effectue par paliers ; les entreprises se procurent la
brochure ad hoc auprès de l’administration Publique des contributions. Cette brochure permet de lire, sans
calculer, l’IPR. Le montant de l’IPR est fonction du montant imposable des salaires et autres charges.
Comment calculer le montant imposable ? Il faut totaliser :
+ Salaire de base
+ Primes
+ Heures supplémentaires
+ Pécule de congé
+ Allocations familiales extra-légaux
+ Autres avantages extra-légaux
- Cotisation INSS
- Cotisations syndicale
----------------------------------------------
= Montant imposable
Il faut inclure les indemnités et avantages en nature et exclure les indemnités de logement, de transport,
des frais médicaux et allocations familiales légales.
B2. Cotisations syndicales
A la demande des travailleurs, les services de paie retiennent à la source les cotisations syndicales
au profit des syndicats de leur choix. Et le montant est fixé de commun accord entre les syndicats et les
délégués syndicaux.
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Exemple : Dans une fabrique de papiers peints, les sections établies à partir de l’organigramme
sont les suivantes :
Sections auxiliaires Sections principales
Entretien 1° De production qui comprend :
Frais de matériel - Magasin de production
Frais de bâtiments - Magasin de couleurs
Frais de voiture - Atelier de fonçage
Administration - Atelier d’impression
- Atelier de rouleaux
2° De distribution qui comprend :
- Magasin de rouleaux terminés
- Magasin de vente
- Transport
- Frais de distribution.
Le montant des charges affectables aux sections pour le mois de janvier s’analyse comme suit :
1° Bons de sortie de matières consommables :
Pour le service entretien 1.100
Pour les voitures 2.100
Pour l’atelier de fonçage 200
Pour l’atelier d’impression 1.000
Pour l’atelier de rouleaux 150
Pour le magasin de vente 400
Pour la section « transports » 750
2° Les frais de personnel, compte tenu du dépouillement des rapports journaliers et des
appointements, s’affectent de la manière suivante :
Entretien 800
Voitures 1.800
Ateliers 20.500 (dont 3.000 pour le fonçage, 15.000 pour
L’impression et 2.500 pour la mise en
rouleaux)
Magasins 2.700 (dont 600 pour le magasin de papier, 250
pour le magasin de couleurs, 1.100 pour le magasin de vente et 750 pour le magasin de
rouleaux).
Représentant 13.000
Personnel administratif 7.800
Les charges sociales doivent être calculées sur le montant des salaires affectées à chaque section,
aux taux suivants :
- 36% pour les sections : entretien, frais de voitures, magasins et atelier de production ;
- 30% pour le magasin de ventes
- 20% pour la section administration et la section frais de représentants.
3° Les impôts comprennent :
- l’impôt foncier (impôt sur le terrain) 1500
- la patente 1.800, dont la moitié est à affecter à la section
« frais de matériel » et l’autre à la section « frais de bâtiment »
4° LE dépouillement des factures relatives aux réparations donne les renseignements suivants :
Section entretien 1.000
Frais de matériel 350
Frais de bâtiment 450
Frais de voitures 1.100
5° Les fournitures extérieures comprennent :
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Travail demandé :
800*36/100=288 ,15000*36/100=5400,2500*36/100=900,700*36/100=270,7800*20/100=1560
1800*36/100=648,600*36/100=216,3000*36/100=1080,1100*30/100=330,13000*20/100=2600
3488/205*95= ,2750*75/100,2750*15/100,2750*40/100
3488/205*15= ,(7448+410)*10/100 ,7858*15/100,7858*2/100=157 ?7858*73/100=5736,3
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Solution
Tableau de répartition des frais
Frais de représentants
Frais d'administration
Magasin de rouleaux
Magasin de couleurs
Atelier d'impression
Atelier de rouleaux
Frais de bâtiments
Magasin de papier
Atelier de fonçage
Magasin de vente
Frais de matériel
Frais de voiture
Transports
Entretien
Montant
Nature des charges
Salaires et
appointements 46 600,00 800,00 1 800,00 7 800,00 600,00 250,00 3 000,00 15 000,00 2 500,00 750,00 1 100,00 13 000,00
Charges salariales 13 382,00 288,00 648,00 1 560,00 216,00 90,00 1 080,00 5 400,00 900,00 270,00 330,00 2 600,00
Impôts 3 300,00 900,00 2 400,00
Réparations 2 900,00 1 000,00 350,00 450,00 1 100,00
Fournitures extérieurs 3 600,00 300,00 250,00 300,00 350,00 600,00 1 500,00 300,00
Frais divers de gestion 2 300,00 1 380,00 920,00
Amortissements 5 000,00 1 500,00 1 000,00 1 500,00 1 000,00
Total des charges 77 082,00 2 388,00 2 750,00 4 100,00 5 348,00 11 090,00 816,00 340,00 4 680,00 22 900,00 3 700,00 1 020,00 2 350,00 15 600,00
Matières consommables 5 700,00 1 100,00 2 100,00 200,00 1 000,00 150,00 400,00 750,00
Total 82 782,00 3 488,00 2 750,00 4 100,00 7 448,00 11 090,00 816,00 340,00 4 880,00 23 900,00 3 850,00 1 020,00 2 750,00 750,00 15 600,00
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Exercices :
Les frais de sections auxiliaires de l’entreprise de fabrication de papiers peints (voir application
précédente) doivent se répartir de la manière suivante :
a. Section entretien : proportionnellement aux heures de travail passées par le personnel de
la section dans les autres sections, suivant détails ci-après :
Magasins : 25 heures dont 10 pour le magasin papiers, 5 pour le magasin couleurs et 10 pour
le magasin de ventes.
Ateliers : 180 heures dont 70 pour le fonçage, 95 pour l’atelier d’impression et 15 pour la
mise en rouleaux.
b. Section frais de bâtiments : selon les coefficients suivants qui tiennent compte de la
surface de bâtiments occupée par chaque section :
- Section voiture : 10%
- Section administrative : 10%
- Magasins : 25% dont 5% pour le magasin papier, 2,5% pour le magasin couleur, 5% pour
le magasin rouleaux et 12,5 pour le magasin de ventes.
- Ateliers : 55% dont 20% pour le fonçage, 25% pour l’impression et 10% pour la mise en
rouleaux.
c. Section frais de matériel : selon des coefficients tenant compte de la valeur du matériel
utilisé par chaque section :
- Magasins : 22% dont 7% pour le magasin rouleaux, le reste étant également partagé entre
les autres magasins.
- Atelier :75% dont 15% pour le fonçage, 40% pour l’impression et 20% pour la mise en
rouleau
- Transport : 3%
d. Section frais des voitures : selon des coefficients tenant compte de l’utilisation des
voitures :
- Administration : 10%
- Magasin de papier : 15%
- Magasin couleurs : 2%
- Transport : 73%
e. Sections administrative : selon des coefficients tenant compte de l’importance des
sections du point de vue administratif.
- Magasins : 36% dont 5% pour le magasin papier, 3% pour le magasin couleurs, 3% pour
le magasin rouleaux et 25% pour le magasin de ventes
- Ateliers : 64% dont 8% pour le fonçage, 42% pour l’impression et 14 pour l’atelier de
rouleaux.
Travail demandé :
Achever le tableau de répartition, de manière à obtenir le coût total des sections principales.
Solution
En reprenant le total des frais de sections après la répartition primaire, le tableau
s’achèvera comme suit (les résultats des calculs seront arrondis à la dizaine de francs de manière
à simplifier la suite des opérations).
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Frais de représentants
Frais d'administration
Magasin de rouleaux
Magasin de couleurs
Atelier d'impression
Atelier de rouleaux
Magasin de papier
Frais de bâtiments
Atelier de fonçage
Magasin de vente
Frais de matériel
Montant
Frais de voiture
Transports
Entretien
Nature des charges
1 2
Total primaire 82 782,00 3 488,00 2 750,00 4 100,00 7 448,00 11 090,00 816,00 340,00 4 880,00 23 900,00 3 850,00 020,00 750,00 750,00 15 600,00
Entretien -3 488,00 170 85 1191 1616 255 170
Frais de matériel -2 750,00 137,5 137,5 412,5 1100 550 192,5 137,5 82,5
Frais de bâtiments -4 100,00 410 410 205 102,5 820 1025 410 205 512,5
Frais d'administration -12 285,80 614,29 368,574 982,864 5160,036 1720,01 368,574 3071,45
Totaux 82 782,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 3 122 1 191 8 286 32 801 6 785 1 786 6 642 6 569 15 600,00
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Solution
a. Méthode algébrique
4.293.000
Expédition 422.000 4.220.000 844.000 2.954.000
Solde 73.000
Les soldes de deux sections « Emballages » et « Expéditions » seront virés au compte
pertes et profits ou repris au début du mois suivant dans les deux sections.
Exercice :
L’activité de la fabrique de papiers peints (Voir étude précédente) pour le mois de
janvier peut se résumer comme suit :
1° 660 bobines de papier de 1.000m chacune ont été traitées dans les ateliers de
fabrication dont :
45 bobines pour la fabrication du papier A : papier uni avec fond (fonçage)
90 bobines pour la fabrication du papier B : papier imprimé sur fond (fonçage)
525 bobines pour la fabrication du papier C : papier imprimé sans fond (fonçage)
Le coût de revient moyen du papier consommé est de 0,10 Fc le mètre.
2° Le fonçage et l’impression ont consommé 28.000 Fc de couleurs dont 900 pour le
papier A ; 6.100 pour le papier B et 21.000 pour le papier C.
3° Tout le papier traité est passé à l’atelier de mise en rouleaux où il a été coupé en
bandes de 7,5m de long, puis enroulé et livré au magasin de rouleaux.
4° Les ventes (hors taxes) du mois ont été les suivantes :
- Papier A : 7.000 rouleaux à 2 Fc le rouleau
- Papier B : 13.000 rouleaux à 3 Fc le rouleau
- Papier C : 60.000 rouleaux à 2,5 Fc le rouleau
Les unités d’œuvre des sections principales sont données dans le tableau ci-dessous :
Sections Unités d’œuvre
- Magasin papier 10 Fc de papier consommé
- Magasin couleurs 10 Fc de couleur consommée
- Atelier de fonçage 1.000 m de papier traité
- Atelier d’impression 1.000 m de papier traité
- Atelier de rouleaux Le rouleau fabriqué
- Magasin rouleaux Le rouleau vendu
- Magasin de ventes 10 Fc de ventes réalisée
- Transport 10 Fc de ventes réalisée
- Frais de representant 10 Fc de ventes réalisée
Travail demandé :
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Solution
1° Calcul du nombre d’unités de chaque section :
Sections Unités d’œuvre Nombre d’unités d’œuvre Totaux CUO
A B C
Magasin papier 10 Fc de papier consommé 450 900 5.250 6.600 0,4729
Magasin couleurs 10 Fc de couleur consommée 90 610 2.100 2.800 0,425
Atelier de fonçage 1.000 m de papier traité 45 90 - 135 61,380
Atelier d’impression 1.000 m de papier traité - 90 525 615 53,33
Atelier de rouleaux 1 Le rouleau fabriqué 6.000 12.000 70.000 88.000 0,074
Magasin rouleaux Le rouleau vendu 7.000 13.000 60.000 80.000 0,0210
Magasin de ventes 10 Fc de ventes 1.400 3.900 15.000 20.300 0,318
Transport 10 Fc de ventes 1.400 3.900 15.000 20.300 0,323
Frais de representant 10 Fc de ventes 1.400 3.900 15.000 20.300 0,768
1m=0,10FC
A45*1000m=45000m*0,10m*0,10FC=450magasin papier
B90*1000=90000*0,10/10=900, C525*1000*0,1/10=5250 magasin papier
A900/10=90, B6100/10=610, C21000/10=2100magasin couleur
A45, B90 atelier fonçage
A45000/7,5=6000rouleau
B90*1000/7,5=12000, C525*1000/7,5=70000magasin rouleau
A7000*2/10=1400, B13000*3/10=3900, C60000*2,5/10=15000magasin vente
Transport vente, frais représentant même chose avec magasin vente
COUT UNITE D’ŒUVRE=TOTAL CHARGE / TOTAUX DE (A+B+C en colonne)
(Cout d’unité d’œuvre se trouve dans le cahier le dernier tableau)
A B C
papier consomme 45*1000*0,1=4500 90*1000*0,1=9000 525*1000*0,1=52500
Cout 90*10=900 610*10=6100 2100*10=21000
COUT MATIER 4500+900=5400 9000+6100=15100 52500+21000=73500
FRAIS PRODUCTION CUO*A TOUT CUO*BTOUT CUO*CTOUT
cout production CUO*A (tout production) CUO*B (tout production) CUO*C (tout production)
Cout de distribution CUO*A (tout distribution) CUO*B (tout distribution) CUO*C (tout distribution)
CUO=A=(0,4729*900)+(0,425*610)+(61,38*45)+(53,33*0)+(0,074*6000)+(0,0210*7000)+(0,318*1400)+(0,323*
1400)+(0,768*1400)
Atelier d'impression
Atelier de rouleaux
Magasin de papier
Atelier de fonçage
Magasin de vente
Transports
Coût Total 3 122 1 191 8 286 32 801 6 785 1 786 6 642 6 569 15 600,00
10Fc de 10Fc de 1000 m Rouleau Rouleau 10 Fc de 10 Fc de 10 Fc de 10 Fc de
Unité d’oeuvre papier papier de papier fabriqué vendu ventes ventes ventes ventes
1
Le nombre réel de rouleaux est légèrement inférieur aux chiffres – il ya sur chaque bobine de 1.000 m une chute de
2,5 m). Mais le calcul du coût de l’unité d’œuvre , la différence est négligeable.
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Nombre d’unité O. 6.600 2.800 135 615 88.000 80.000 20.300 20.300 20.300
Coût unitaire 0,4727 0,4285 61,33 53,33 0,0771 0,0222 0,328 0,323 0,768
Feuille d’imputation :
Ce sont des charges étroitement liées à l’activité de la section ? Parmi ces frais, on range
généralement les charges suivantes :
- Les consommations de matières,
- Les salaires directs,
- Les consommations d’électricité, d’eau, d’air comprimé ;
- Les dépenses de petit outillage, etc
Les frais variables sont proportionnels au nombre d’unités d’œuvre de la section. On peut
dire qu’ils sont constants par unité d’œuvre.
2.4.2. Les charges fixes ou charges de structure.
Ce sont des charges liées à la structure de la section (équipement, encadrement) et
pratiquement indépendantes de son activité.
Parmi ces frais, on range généralement les charges suivantes :
- L’amortissement des bâtiments et des équipements ;
- Les charges d’encadrement : appointement des agents de cadre et maîtrise
- Les impôts et primes d’assurances
2.4.3. Nuances entre charges et frais
Les frais sont des sommes versées ou à verser à des tiers, soit en contrepartie de
fournitures, travaux, services ou avantages, soit exceptionnellement sans contre partie. Ils
nécessitent donc un décaissement de fonds.
Par contre les charges sont constituées d’une part des dépenses et d’autres part de coûts
qui ne nécessitent pas toujours un décaissement mais tous intervenant dans la détermination du
résultat d’exploitation ; Les frais sont donc inclus dans les charges.
2.4.4. Les charges ou éléments supplétifs
Ce sont celles qui ne sont pas enregistrées en comptabilité générale mais qui peuvent être
prises en comptabilité analytique d’exploitation dans le calcul de coûts de revient.
Ex : -La rémunération de l’exploitant si elle n’est pas statutairement prévue dans les charges de
personnel
- La rémunération conventionnelle des capitaux propres de l’entreprise et par analogie avec
les coûts des capitaux empruntés
2.4.5. Le seuil de rentabilité (il est réalisé quand l’entreprise ne réalise ni perte ni bénéfice)
Le seuil de rentabilité encore appelé chiffre d’affaire ou point mort d’une entreprise ou
d’une section est le niveau de ventes ou d’activité pour lequel l’entreprise ou la section couvre la
totalité des charges sans bénéfice ni perte.
Le calcul du seuil de rentabilité est fondé sur l’analyse des charges en frais fixes et frais
variables.
Le chiffre d’affaires d’une entreprise doit couvrir l’ensemble de ses charges et donner un
profit qui mesure la rentabilité de l’entreprise.
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La marge sur coût variable ou bénéfices brut est égale à la différence entre le chiffre
d’affaire et les charges variables. C’est elle qui assure :
- La couverture des charges fixes,
- Le profit de l’entreprise.
Lorsque la marge est égale au total des charges fixes, l’entreprise atteint son seuil de
rentabilité. A partir de ce seuil la marge donne un bénéfice net.
Le seuil de rentabilité peut donc se définir comme le chiffre d’affaires pour lequel la
marge est égale au total des charges fixes.
Exemple : Soit une entreprise commerciale pour laquelle le chiffre d’affaires d’un exercice est de
100.000 Fc et dont les charges sont analysées comme suit :
- Charges variables ……………………………………62.500 Fc
Dont :
Prix coûtant des marchandises……………50.000 Fc
Frais variables de ventes………………….12.500 Fc
- Charges fixes………………………………………..26.000 Fc
Dont :
Du service commercial…………………..4.500 Fc
Des services administratifs………………21.500 Fc
Représentation graphique
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Ms/CV
100
80
60
40 Y= aX
Y= b
20 CAC
0 | | | | | | | | | | CA
20 40 60 80 100
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Le fonctionnement des comptes analytiques peut être exposé suivant les étapes ci-après :
1. Saisie ou fixation des stocks en début d’exercice
Principe :
Pour constater la saisie ou la fixation des stocks existant en magasin au début de la
période, on crédite le compte 90.1 Stocks initiaux réfléchis en débitant les comptes d’inventaire
permanent 93 ; pour les stocks ou en débitant le compte 94 coût et coût de revient pour les
produits et travaux en cours.
Le compte 90.1 est débité pour solde de clôture de la comptabilité par le crédit des
comptes à la clôture de la comptabilité.
Et voici les écritures à passer suivant le mode de saisie :
En comptabilité autonome En comptabilité intégré
93.0 Inventaire permanent marchandises 93.0 Inventaire permanent marchandises
93.1 Inventaire permanent matières 93.1 Inventaire permanent matières
93.2 Inventaire permanent emb. Commerciaux 93.2 Inventaire permanent emb. Commerciaux
93.3 Inventaire permanent prod. semi-ouvrés 93.3 Inventaire permanent prod. semi-ouvrés
93.0 Inventaire permanent produits finis 93.0 Inventaire permanent produits finis
Exemple :
Au 1er janvier 2010, les stocks existant en magasin, dans une entreprise commerciale de
distribution, sont les suivants :
- Stocks Marchandises « X » = 420.000 Fc
- Stocks Marchandises « Y » = 680.000 Fc
- Stocks Marchandises « Z » = 400.000 Fc
- Stock emballages ciaux = 200.000 Fc
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Exemple :
Une boulangerie présente le tableau de répartition des charges indirectes ci-après :
Sections Auxiliaires Sections principales
Codes Montant
Administrat° Finances Approvis Product° Distribution
61 200 000 70 000 30 000 100 000
62 500 000 210 000 50 000 140 000 100 000
63 620 000 100 000 220 000 150 000 120 600 29 400
64 80 000 24 500 33 100 13 000 9 400
65 2 000 000 250 000 350 000 400 000 800 000 200 000
66 350 000 50 000 40 000 200 000 60 000
67 125 500 25 500 70 000 30 000
68 84 500 10 000 24 500 15 000 25 000 10 000
ES 52 400 40 000 12400,00
Total 4 012 400 780 000 790 000 618 000 1 395 000 429 400
Les frais administratifs sont répartis entre les services financements, approvisionnement
et production respectivement à raison de 40%, 50% et 10%.
Par contre les frais de la fonction financement sont imputés aux fonctions principales
d’approvisionnement, de fabrication et de distribution au prorata des coefficients 4, 13 et 3.
Questions :
1. Journaliser en comptabilité analytique autonome :
- La saisie ou fixation du tableau de reclassement : répartition primaire ;
- La répartition secondaire ou sous-répartition des charges indirectes
2. Présenter les comptes analytiques dans le grand-livre
Et voici les écritures à passer suivant le mode de saisie pour la formation du coût
d’achat :
En comptabilité autonome En comptabilité intégré
94.0 Coût d’achat x 94.0 Coût d’achat x
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Comptabilisation
1ère Variante
2ème Variante
- Du compte 99 liaisons internes pour incorporation des frais engagés par des
établissements assistant à la fabrication.
- Du compte 93.5 Inventaire permanent de produits et travaux en cours pour
l’incorporation de la valeur des encours de transformation du début de période.
Le compte 94.1 Coût de production est crédité pour constater les entrées en stock des
produits semi-ouvrés, produits finis et emballages commerciaux fabriqués par l’entreprise par le
débit du compte 93 Inventaire permanent.
Il est également crédité des entrées en stock des déchets et rebuts comptabilisés pour leur
valeur d’utilisation ou de réalisation par le débit du compte 93 Inventaire permanent déchets et
rebuts.
Et voici les écritures à passer suivant le mode de saisie pour la formation du coût de
production :
En comptabilité autonome En comptabilité intégré
94.1.0 Coût de product° PF1 x 94.1.0 Coût de product° PF1 x
94.1.1 Coût de product° PF2 x 94.1.1 Coût de product° PF2 x
Remarques :
Pour passer de la comptabilité autonome à la comptabilité analytique intégrée, il suffit de
supprimer les comptes réfléchis et de les remplacer par les comptes correspondants de la
comptabilité générale inscrits en classe 3, 6, 7, 8…
Les écritures ne faisant pas intervenir des comptes réfléchis sont les mêmes dans les deux
modes de comptabilisation.
Lors de la saisie et affectation des charges et pertes directes, on doit en principe débiter les
comptes de coûts(90.4) et créditer les comptes de charges 90.4/90.6 en autonome (ou 61 à 68 en
comptabilité analytique intégrée)
En cas d’imputation des charges et pertes indirectes dans les coûts, il convient de débiter les
comptes de coûts (94) et créditer les comptes de sections (92)
On peut enregistrer les encours de transformation en une seule écriture ; il est pris en compte
uniquement « la variation des encours de fabrication » à transfert dans le coût de production au
débit ou au crédit de celui-ci.
7. Entrée des produits finis ou produits semi-ouvrés en stock
Principes
L’entrée des produits semi-ouvrés et des produits est constatée au coût de production des
produits obtenus.
La mise en magasin des produits finis ou semi-ouvrés issus de l’atelier de fabrication est
enregistrée en débitant le compte 93.4 ou 93.3 en créditant le compte 94.1 Coût de production.
Comptabilisation
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Remarque : La formation du coût de revient peut être actée en une seule écriture à savoir :
Le coût de revient correspond au solde débiteur du compte 94.3 Coût de revient en
non au débit de ce compte. En effet, si le solde débiteur englobe tous les coûts engagés dans
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l’état où le bien économique se trouve au stade final, le débit par contre enregistre seulement
une partie de composantes du coût de revient, le compte restant encore ouvert.
Le compte 94.3 Coût de revient est crédité, donc au moment de la formation du résultat
analytique d’exploitation réalisé sur la vente du produit concerné.
10. Détermination du résultat analytique sur vente des produits (98.1 à 98.5)
Principes :
Les composantes du résultat analytique sur produit sont :
- le coût de revient du produit vendu ;
- le prix de vente ou le chiffre d’affaires net hors taxes réalisé après facturation du produit
écoulé.
Pour déterminer le résultat analytique sur vente des produits, on passe deux écritures en
comptabilité analytique :
(1) le transfert du coût de revient en résultat analytique
(2) la saisie ou la fixation des ventes ou chiffre d’affaires net.
Le compte 98 Résultat analytique est crédité des augmentations et débité des diminutions de
valeur.
Le compte 98 Résultat analytique est crédité au moment de la fixation des ventes nettes du
produit écoulé au prix de vente net facturé aux clients par le débit du compte 90.7. Produits
et profits d’exploitation réfléchis ou (Ventes réfléchis).
Ce même compte est débité pour constater le transfert du coût de revient en résultat
analytique en créditant le compte 94.3 Coût de revient.
Comptabilisation
à
98.1 Résultat analytique sur PF 1 x
98.2 Résultat analytique sur PF 2 x
98.3 Résultat analytique sur PF 3 x
Fixation ou saisie de ventes nettes du produit
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• Si, par contre, le PV < CR, ce compte présente un solde débiteur exprimant une
perte d’exploitation.
• Résultat analytique sur produit = Chiffre d’affaires net HT – Coût de revient du
produit
• Les éléments du résultat sur produit sont issus des comptes de « Ventes
réfléchis » et du « Coût de revient ».
Remarques
- Les comptes de résultats analytiques sur produits sont des sous-comptes du compte 98
Résultat de la comptabilité analytique. Ils sont en réalité ouverts selon les besoins
internes de gestion de l’entreprise et leur codification est laissée à la disposition de
l’entreprise.
- Il arrive qu’une firme industrielle produise et vende des « produits résiduels » comme des
rebuts normaux ou anormaux et des déchets. Dans ce cas, il convient de créer un compte
particulier de résultats qui devra enregistrer le coût de revient et les ventes de ces produits
résiduels. Il sera ainsi ouvert autant de comptes de résultats sur produits résiduels qu’il y
aura des types de produits dérivés vendus.
- Le compte 984 Résultats sur produits résiduels fonctionne comme le compte « Résultat
sur vente Produit ».
1. Transfert ou annulation des éléments supplétifs, des produits et profits hors exploitation et des
différences d’inventaire excédentaires :
97.2 Charges supplétives incorporées x
97.3 Différences d’inventaire constatées x
97.7 Différences d’incorporation sur produits et profits x
à
98.7 Report des différences d’incorporation x
Transfert ou virement pour solde des excédents de stocks,
des éléments supplétifs et des produits hors exploitation
2. Transfert ou virement des charges non incorporable, des différences d’inventaires (manquant)
Solution
à
98.1 Résultat analytique sur Produit A 320.000
1
98.2 Résultat analytique sur Produit B 450.000
Fixation ou saisie de ventes nettes du produit
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