Vous êtes sur la page 1sur 3

 L’optimisme de Leibniz 

:
Le philosophe allemand Leibniz expose en 1710 sa Théodicée :
il y décrit un système philosophique célèbre fondé sur une
harmonie préétablie pour expliquer l’existence du mal sur Terre.
Leibniz, pour sa théorie, part du principe de la perfection et de la
bonté divine. D'après lui, rien ne peut être aussi parfait que Dieu
et comme Dieu est bon, le monde qu'il a créé n'égale pas sa
perfection mais est forcément le meilleur possible. Cette théorie
a ensuite été simplifiée et critiquée par Voltaire dans Candide19 :
Voltaire y invente un personnage nommé Pangloss, censé
représenter la pensée leibnizienne, et qui tout au long du conte
philosophique parle de « meilleur des mondes possibles ».

 Le bonheur selon Voltaire


La conception du bonheur chez Voltaire. Pour Voltaire c'est la
raison qui doit guider l'homme, c'est la raison qui permet le progrès et
qui permet d'accéder au bonheur. Voltaire est pessimiste: l'homme
est misérable, voué à l'ignorance (Poème sur le désastre de Lisbonne).
Voltaire condamne la Nature comme guide, affirme que le progrès et
le bonheur ne se trouvent que dans la civilisation. Il applaudit donc à
la course au progrès)

 Le bonheur selon Rousseau :


Le bonheur selon Rousseau est à la portée de tout le monde car il
réside dans la vie courante à condition de savoir le saisir . Il
dépend de la sensibilité et de l’intensité dans lesquelles
l’évènement est vécu, mais pas de l’évènement en soi .En
attachant de l’importance à la nature et à l’expression de soi.
Rousseau fait référence à l’émancipation de l’esprit,
l’affirmation de l’individu et plus généralement le droit au
bonheur

 Le bonheur selon quatres philosophes :


I. Aristote :
 Aristote et le Bien Suprême
Le bonheur est le bien suprême, puisque nous voulons toutes choses
pour le bonheur et que nous voulons le bonheur pour lui-‐même et non
en vue d’autre chose. Le bonheur est l’objet de la politique. En effet,
certaines sciences en gouvernent d’autres: par exemple, la navigation
va commander au menuisier pour la construction du navire. Or la
science architectonique qui organise toutes les autres activités en leur
assignant leur place, c’est la politique. Cette discipline, organisant
toutes les autres, a pour objet la finalité ultime de toutes les activités:
le bonheur.L’homme est essentiellement un être doué de raison, c’est
en effet la raison qui le distingue des animaux. C’est donc dans la
raisonque l’homme accomplit pleinement sa nature propre et atteint ce
Bien suprême qu’est le bonheur. Le bonheur cependant ne peut être le
fruit de la vertu seule, mais dépend aussi de la fortune extérieure

« Le bien humain réside dans une activité de l’âme


conforme à la vertu. »
Pour Aristote, philosophe grec de l’Antiquité (IVe siècle av. J-C.)
représentant de l’eudémonisme, le bonheur est le « souverain bien »,
le but ultime de toutes nos actions. Pour l’homme, le bonheur repose
sur la conformité à la raison et à la vertu. Mais la vertu ne suffit pas au
bonheur. Le bonheur en effet exige des choses subies, un corps en
bonne santé, des biens extérieurs, etc.

II. Emmanuel Kant

« Le bonheur est un idéal de l’imagination et non de la


raison. »
Emmanuel Kant, philosophe allemand du XVIIIe siècle, ne fait pas du
bonheur le bien ultime que l’homme puisse rechercher. Le bonheur est
pour lui la satisfaction complète des besoins et des désirs. Mais
personne ne sait vraiment quel est le contenu du bonheur. Ce n’est
donc pas la priorité de l’homme. Le bonheur passe en second par
rapport au devoir.
III. John Stuart Mill

« Les actions sont bonnes ou sont mauvaises dans la


mesure où elles tendent à accroître le bonheur ou à
produire le contraire du bonheur. »
Ce philosophe et économiste britannique du XIXe siècle était partisan,
avec le philosophe Jeremy Bentham, de l’utilitarisme. Dans ce
courant, le critère d’évaluation d’une action est son utilité pour la
société. Si elle est utile, elle apportera le bonheur. Le bonheur
individuel est conçu comme plaisir et absence de peine mais il sera
éphémère s’il ne prend pas place dans une société qui garantit la
sécurité des biens. L’intérêt premier n’est pas le bonheur de l’individu
mais la somme de bonheur totalisé pour le plus grand nombre de
personnes.

IV. Alain (Emile-Auguste Chartier)


« Comme la fraise a goût de fraise, ainsi la vie a goût de
bonheur. »

Dans Propos sur le bonheur du philosophe du XXe siècle Alain (de


son vrai nom Émile-Auguste Chartier), on retrouve des petits conseils
pour parvenir au bonheur, ou plutôt ne pas se gâcher la vie. Le
bonheur dépend d’abord d’une bonne disposition d’esprit et de notre
action pour combattre la tristesse. Pour Alain, le bonheur ne dépend
pas de ce que l’on a mais de ce que l’on fait.

Vous aimerez peut-être aussi