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: CAS DE LA BOA
SOMMAIRE
Dédicace ……………………………………………………………….
Remerciement …………………………………...................................
Introduction …………………………………………………………..
CHAPITRE I :
I. Historique
A. Création
B. Capital et actionnariat
C. Mission
II. Structure et Fonctionnement :
1. Direction du Réseau des Agences et des PME
2. Direction Administrative et Comptable :
3. Direction des Opérations :
4. Direction des Services Informatiques et Monétiques
5. Direction des Engagements et des Risque
6. Direction Grandes entreprises et Institutionnels
CHAPITRE II :
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LA PRATIQUE DE CREDIT BAIL : CAS DE LA BOA
Conclusion …………………………………………………………….
CHAPITRE I:
A) THEORIE GENERALE DU CREDIT – BAIL
I) Définition …………………………………………………………
CHAPITRE II :
A) LES ASPECTS FINANCIERS DE L’OPERATION DE
CREDIT-BAIL
I) Base de calcul du loyer ………………………………………………
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LA PRATIQUE DE CREDIT BAIL : CAS DE LA BOA
II) Le loyer…………………………………………………………….
B) DOCUMENTS UTILISES
a) La facture ……………………………………………………………..
f) L’ordre de virement………………………………………………….
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE …………………………………………………...
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LA PRATIQUE DE CREDIT BAIL : CAS DE LA BOA
DEDICACE
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LA PRATIQUE DE CREDIT BAIL : CAS DE LA BOA
REMERCIEMENTS
Je remercie particulièrement :
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LA PRATIQUE DE CREDIT BAIL : CAS DE LA BOA
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LA PRATIQUE DE CREDIT BAIL : CAS DE LA BOA
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LA PRATIQUE DE CREDIT BAIL : CAS DE LA BOA
INTRODUCTION :
Présentation de l’IUG
L’Institut Universitaire de Gestion (IUG) appelé au paravent (EHEP),
Ecole des Hautes Etudes et Pratiques a été créée en Novembre 1996
suite à l’ouverture de l’Université de Bamako.
Elle est située sur la colline de Badalabougou BP : 8056, Tel :
20223525.
L’IUG est un établissement public de type technologique, il est placé
sous l’autorité du Ministère de l’Education Nationale et se fixe comme
objectif la formation des techniciens Supérieurs dans un cycle court de
deux (2) ans sanctionnée par un Diplôme Universitaire de Technologie
(DUT).
Elle renferme en son sein une structure a caractère privé « Unité de
Formation et de Production » (UFP) assurant la formation continue et
offrant les mêmes enseignements que l’IUG mais en cours du soir.
L’IUG aussi bien que l’UFP dispose de filières de formation suivantes à
savoir :
Finances Comptabilité (FC)
Informatique de Gestion (IG)
Technique de Commercialisation (TC)
Secrétariat Assistant et Gestion (SAG)
Commerce International (CI)
Gestion des entreprises et Administration (GEA)
Gestion Logistique et Transport (GLT)
Conditions d’admission :
Peuvent s’inscrire à l’IUG, les candidats remplissant les conditions
Ci-dessous :
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LA PRATIQUE DE CREDIT BAIL : CAS DE LA BOA
Le cycle de l’IUG est d’une durée de deux (2) ans. Les étudiants ont
droits à une inscription annuelle durant le cycle des études.
Les enseignements sont repartis entre les deux années du cycle.
Il comprend des cours théoriques, des travaux pratiques et dirigés.
L’étudiant inscrit à l’IUG doit suivre obligatoirement les enseignements
pratiques et dirigés.
Deux devoirs en commun sont organisés à la fin de chaque semestre
dans toutes les disciplines pour les étudiants inscrits en première année.
Un ou deux devoirs en commun sont programmés pour les étudiants de
la deuxième année.
Pour être admis en 2ème année, le candidat doit :
Se présenter à l’ensemble des évaluations,
Obtenir une moyenne générale au moins 12/20
Conditions d’obtention du diplôme :
L’examen de fin d’étude est organisée au sein de l’établissement en
deuxième année universitaire dans les disciplines enseignées et
regroupe presque tous les établissements dispensant les mêmes cours
que l’IUG.
Il comprend une session écrite et la soutenance d’un mémoire d’analyse
administrative appliquée.
L’étudiant admis aux épreuves du DUT doit faire un stage pratique de
trois mois dans un établissement public ou privé de la place ou à
l’étranger.
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LA PRATIQUE DE CREDIT BAIL : CAS DE LA BOA
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PREMIERE PARTIE
RAPPORT DE STAGE
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Historique :
La Banque Of Africa est née de la volonté et de l’effort conjugués de
commerçants et d’industriels Malien soucieux de créer une banque
privée nationale, à la fois banque d’affaires et commerciale, plus en
mesure de répondre à leurs intérêts et à leurs aspirations.
Le système bancaire se caractérisait par l’existence d’une banque
nationale de développement et de deux banques commerciales
dépendant de banques françaises peu incitées, par l’absence de
concurrence, à un grand dynamisme ou à une politique active
d’innovations.
En outre, l’Etat Malien appréciait favorablement le projet de création
d’une nouvelle banque dans un contexte politique encourageant
l’initiative privée à des fins productives, et ou le rapatriement des
capitaux maliens placés à l’extérieur était considéré comme primordial.
A Bamako, le siège social abrite, outre la Direction Générale et les
Services administratifs, six (6) Directions :
Direction du Réseau des Agences et des PME
Direction Administrative et Comptable
Direction des Opérations
Direction des Services Informatiques et Monétiques
Direction des Engagements et des Risques
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Création :
La BANK OF AFRICA communément appelée BOA est une société de
capitaux au capital de 4 100 000 000f en 410 000 actions, créée
juridiquement le 20 Décembre 1982 et ouverte au public le 19
Décembre 1983 .
Capital et Actionnariat :
La BOA est la première banque privée malienne aux capitaux africains.
Près de 850 actionnaires, à majorité africains et appartenant au secteur
privé ont souscrit au capital de la banque, faisant de la BOA une
véritable banque populaire et une expérience unique dans le système
bancaire africain.
Le capital de la BOA Mali est entièrement privé, il est détenu par :
Mission :
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- Service Gestionnaire des PME : est chargé de gérer les crédits des
Petite et Moyen Entreprise sous la direction des intermédiaires
(responsables) entre la banque et ses clients.
D’une agence « Elite » : elle est réservée à la clientèle « haut de
gamme » (personnel consulaire, ONG, professions libérales, etc).
Des agences de Bamako et des provinces et Paris
Ces agences fonctionnent avec le siège à travers des comptes de liaison.
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LA PRATIQUE DE CREDIT BAIL : CAS DE LA BOA
OBSERVATIONS ET SUGGESTIONS
1- Observations
Mon observation s’est portée sur la bonne organisation du travail, les
agents ont une certaine rigueur dans l’élaboration des tâches qu’ils
effectuent.
Chaque cellule s’occupe d’un travail bien déterminé. Il y’a l’assistance
entre les collègues et le travail se fait dans une atmosphère agréable.
Presque les différents services sont dépendants les uns après les autres.
L’ordinateur s’est imposé presque dans tous les domaines d’activité de
la Banque, et notamment dans la tenue de la comptabilité. Le traitement
informatique des données permet de fiabiliser les résultats produits et
d’économiser le temps.
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2- suggestions
- Mise en place des fontaines pour les clients
- Réductions de sommes versée pour l’ouverture d’un compte
particulier permettant ainsi d’avoir plus de clients
- Attribuer des Badges si possible à tout le personnel, vu le nombre
- Augmentation de la durée de stage, pour permettre aux stagiaires
d’améliorer sa connaissance et de mieux préparé son rapport.
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DEUXIEME PARTIE :
MEMOIRE D’ANALYSE
ADMINISTRATIVE APPLIQUEE…
THEME :
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CHAPITRE I
A) THEORIE GENERALE DU CREDIT-BAIL :
I) Définition :
C’est une technique de crédit dans laquelle le prêteur offre à
l’emprunteur la location d’un bien, assortie d’une promesse unilatérale
de vente, qui peut se dénouer par le transfert de la propriété à
l’emprunteur.
La rapidité de sa mise en place, sa simplicité et la combinaison de
l’opération de financement avec celle du financement sont les
principales caractéristiques qui expliquent le grand intérêt qu’on lui
attache, surtout en ce qui concerne les investissements et
l’accroissement des activités pour les P.M.E.
Le contrat de crédit bail est défini au Mali par l’article 466 du code de
commerce comme suite : « le contrat de leasing régit les relations
triangulaires dans lesquelles un établissement financier, achète à un
fournisseur, sur indication de l’utilisateur, un bien amortissable, dont ce
financier concède l’usage à l’utilisateur à des fins professionnelles ».
Le leasing adossé :
Il s’agit d’une opération par la quelle, un producteur de biens
d’équipement qui, pour se dégager du souci de financement, se présente
comme le preneur à un établissement de crédit bail (leasing). Le contrat
conclu doit prévoir expressément la possibilité de sous-louer le bien
faisant l’objet de l’opération.
Trois rapports sont alors a distinguer : un rapport de vente, un rapport
de location entre le bailleur et le preneur et un rapport de location entre
le preneur et le sous-locataire. Ces rapports sont dépendants dans la
mesure où la rupture du contrat de leasing entraînera la rupture du
contrat de sous-location.
Le leasing investissement :
Il a la particularité de prévoir l’indexation des redevances. L’intérêt de
ce type d’opération réside dans le fait que :
le bailleur peut se procurer des bénéfices supplémentaires ;
les redevances, obligatoires et irrévocables pour le preneur, sont
calculées sur des bases plus avantageuses.
La location –vente :
C’est une opération de location suivie d’une vente. Au début il y a
délivrance du bien sans transfert de propriété. Il s’agit d’un contrat de
location qui comporte une promesse synallagmatique de vente, en vertu
duquel, chaque contractant sera contraint de réaliser la transaction.
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LA PRATIQUE DE CREDIT BAIL : CAS DE LA BOA
Apparition :
Le crédit bail est né officiellement aux Etats-Unis au cours des années
1950. Les entreprises pouvaient ainsi louer avec une certaine facilité,
des équipements nécessaires à leurs activités.
Les institutions qui offraient ce genre de service étaient soit des filiales,
soit des départements spécialisés de firmes elles-mêmes productrices de
ces matériels.
Au niveau de notre pays, ce produit a été connu en 1997, qui a été
l’année de l’implantation de la première société de crédit-bail,
SOMAFI (Société Malienne de Financement), et la deuxième société de
crédit bail est créée en 1999 dénommer EQUIPBAIL-MALI. Toute fois
il faut signaler que les premiers textes régissant l’activité dans ces
spécificités ont été adoptés depuis 1992, à travers les articles 466 à 477
du code de commerce mais ils demeurent éparpillés et insuffisants.
Mais auparavant,le crédit-bail était régi par les dispositions des articles
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LA PRATIQUE DE CREDIT BAIL : CAS DE LA BOA
III) PROCESSUS :
La transaction aboutissant au crédit-bail met en face trois acteurs qui
sont :
- le preneur ou locataire qui reçoit et qui utilise le bien objet du
financement; le bailleur ou loueur qui est l’établissement de
financement, ou société de crédit-bail, propriétaire du bien qu’il met en
location ; et le fournisseur ou propriétaire initial du bien qui vend le
bien acheté et mis en location par le bailleur.
Les étapes :
-- Le bien est identifié par le preneur auprès d’un fournisseur avec
lequel le prix est négocié et fixé, cette faculté lui étant exclusivement
réservée.
-- Au niveau du Bailleur : un dossier de demande de crédit comprenant
les documents classiques de demande de crédit et la facture pro forma
du fournisseur, est transmis au bailleur pour étude et autorisation.
L’exploitation du bailleur recueille toutes les informations pouvant être
obtenues sur le client preneur, afin de mieux cerner sa situation
financière, ses compétences managériales, son patrimoine et sa
moralité. Ce dossier sera soumis à la l’autorisation des instances de
décision d’octroi de crédit.
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LA PRATIQUE DE CREDIT BAIL : CAS DE LA BOA
IV) OBJECTIFS :
Le crédit-bail complète ou augmente la capacité d’investissement d’un
opérateur ou d’un promoteur de nouveau projet.
Il permet de maintenir et même d’accroître la capacité
d’autofinancement (cas d’un opérateur qui conserve ses fonds propres
pour).
Il rehausse l’échelle de classement d’une entreprise au plan de
l’éligibilité à l’accès au crédit bancaire, en raison de l’allègement du
système de garantie et des questions d’apport.
Le crédit-bail s’accommode également à certains besoins des grandes
entreprises à cause de sa souplesse et de la diversification des
ressources de financements.
Permettre à certaines structures de financement, (spécialisées dans le
crédit-bail) de pouvoir satisfaire la clientèle à faible moyen et
d’atteindre des opérateurs importants que le crédit classique ne leur
permet pas d’atteindre.
Le crédit-bail, par la création de richesses complémentaires et
l’agrandissement des marchés financiers, rend l’économie d’un pays
plus dynamique.
B) PROCEDURE DU CREDIT-BAIL :
I) Types de crédit-bail :
Nous avons défini dans la première partie les différents types de crédit-
bail connus dans la théorie. Mais généralement, trois formes sont
utilisées par la plupart des établissements, qui sont :
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V) Gestion du crédit-bail :
C’est au niveau du bailleur surtout que les dispositions de cette gestion
sont prises.
Il s’agit d’abord de mener le déroulement des étapes d’une opération
de crédit-bail avec le plus grand soin possible pour éviter des
désagréments de chaque côté (montage du dossier, constitution des
garanties, réalité de l’opération de livraison dans la conformité etc.).
Après le bouclage de l’opération, les moyens d’un bon suivi de la
garde et de l’entretien du bien doivent être mis en place en relation .Par
ailleurs le suivi de la facturation périodique, des amortissements
comptables et des valeurs comptables nettes qu’il faut vérifier
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LA PRATIQUE DE CREDIT BAIL : CAS DE LA BOA
CHAPITRE II :
A) LES ASPECTS FINANIERES :
I) La base de calcul du loyer : (base Locative)
Il s’agit ici des composantes de la dépense totale effectuée pour
l’acquisition bien à financer hormis la Taxe sur la Valeur Ajoutée
(TVA). Ces éléments sont principalement le prix hors taxe, les frais de
transport, les droits de douane, les frais d’enregistrement et
d’immatriculation.
II) le loyer :
A l’édition du tableau d’amortissement simulé, et à la mise en place du
prêt, le montant considéré est justement cette base puisque le taux de
la TVA ne varie pas, et le taux d’intérêt est précisé. La durée étant
également fixée, un montant périodique (mensuel, trimestriel ou
semestriel) appelé loyer est dégagé pour servir de base de
remboursement du crédit.
Ces données sont en rapport avec l’amortissement fiscal et la durée de
vie économique du bien.
La législation sur le crédit-bail permet d’aligner la durée de
remboursement et la durée d’amortissement fiscal du bien, en
considérant la première comme durée de référence.
Généralement le remboursement se fait mensuellement et en début de
mois.
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LA PRATIQUE DE CREDIT BAIL : CAS DE LA BOA
C’est la valeur hors taxe amortie sur la durée fiscale qui sera ici la
durée du contrat.
V) La valeur résiduelle :
Dans l’un des tableaux émis ( fiche de rentabilité ) nous pouvons
constater que le capital initial est amorti sur la durée du contrat avec un
taux fixé pour la valeur résiduelle( V.R) , mais sans la TVA .
De même les montants mensuels de remboursement obtenus sur le
tableau d’amortissement fait apparaître des loyers TTC qui constituent
les mensualités réelles payées par le locataire avec la valeur résiduelle
en TTC.
Dans le premier cas comme dans le second, le montant qui reste à payer
après le dernier loyer représente cette valeur résiduelle.
Son taux est fixé à la signature du contrat, variant en général entre 1%
et 5%.
B) DOCUMENTS UTILISE :
En plus des documents classiques connus tels que la convention prêt,
le tableau d’amortissement et autres, quelques autres documents
spécifiques sont utilisés au cours des opérations de crédit-bail. Ce
sont :
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LA PRATIQUE DE CREDIT BAIL : CAS DE LA BOA
a) La facture :
Elle doit comporter les informations relatives au fournisseur et au
matériel : type de matériel, montant hors taxe après remise et ristournes
éventuels, montant de la TVA, le prix TTC. En ce qui concerne les
informations relatives au fournisseur, on doit voir l’adresse complète
(localisation, numéro de téléphone, les numéros du registre de
commerce, le numéro d’identification fiscale, le numéro de compte
bancaire du fournisseur.
b) Le bon de commande :
Emis par le bailleur au fournisseur, le bon de commande précise le type
de matériel, le montant de la facture pro forma émis par le fournisseur.
e) Avis de règlement :
Il indique le mode de règlement du fournisseur (chèque, virement etc.
…).
f) Ordre de virement :
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LA PRATIQUE DE CREDIT BAIL : CAS DE LA BOA
g) Le contrat de crédit-bail :
Il s’agit d’un document qui précise les conditions, particulières et
générales de la location.
L’objet de la location :
Le crédit-bail a pour objet la location par la société EQUIPBAIL
dénommée ci-après le « bailleur », de matériel dont le locataire assurera
la conduite et l’entretien et dont il aura la garde juridique et la
responsabilité, conformément aux dispositions de l’article 1384, du
code civil.
Choix du matériel et garanties techniques :
Le locataire ayant librement choisi, le fournisseur, le matériel avec ses
spécifications techniques qui doivent répondre aux normes en vigueur
ainsi que les modalités de paiement du prix les délais, lieu et conditions
de livraison, le bailleur en donnant son agrément au moyen d’un
document intitulé « bon de commande », ne tait que ratifier et confirmer
la commande du locataire.
En conséquence, en cas de contestation dans l’exécution du contrat de
vente du matériel, les obligations du locataire sont, par convention
expresse, de résultat et non de moyens et ce dernier engage sa
responsabilité par application des articles 1991 et 1992 du code civil.
Cependant, disposant de la jouissance du matériel le locataire bénéficie
des garanties données par le fournisseur. Pour que ces garanties
s’exercent dans les meilleures conditions, le bailleur subroge le
locataire dans ses droits et actions afin que ce dernier puisse agir
directement contre le fournisseur.
Bénéficiant de cette subrogation, le locataire renonce en conséquence à
toute action contre le bailleur en cas de défaillance du fournisseur.
- Résiliation :
Sans qu’il y ait besoin d’aucune formalité judiciaire et huit jours après
le mise en demeure faite au locataire, notamment par lettre
recommandée, non suivie d’une pleine exécution, le bailleur peut
résilier de plein droit le présent contrat dans le cas de non respect d’une
des clause quelconques et notamment en cas de non paiement à son
terme d’un seul loyer.
Le contrat sera également résilié dans les mêmes conditions par le
bailleur en cas de diminution des garanties et sûretés ou de décès du
locataire sauf au bailleur a consentir aux héritiers, sur leur demande, le
bénéfice de la présente convention.
Le contrat pourra être résilié de plein droit par le bailleur malgré
l’exécution par le locataire de ses obligations dans l’un des cas
suivants : perte d’emploi datant de plus de trois mois, diminution des
garanties ou sûretés consentie au bailleur, confiscation, saisie ou vente
du matériel.
La valeur vénale est celle pouvant être obtenue par le bailleur s’il vend
le matériel qui lui a été restitué. A défaut de vente ou en toute
hypothèse, sur la demande du locataire et à ses frais, il peut y avoir
évaluation de la valeur vénale à dire d’expert.
Ces sommes et indemnités porteront intérêts au taux conventionnel visé
à l’article 4 compter de leur date d’exigibilité et seront majorées des
frais d’exposés pour leur recouvrement.
Si le matériel n’est pas restitué au bailleur, le locataire devra lui régler
jusqu’à restitution effective, à titre de pénalité pour utilisation abusive,
des indemnités égales au montant des loyers toutes taxes et primes
d’assurances comprises correspondant aux échéances prévues au
contrat.
La résiliation du présent contrat entraînera, s’il plait au bailleur, la
résiliation de tous les autres contrats passés entre le bailleur et le
locataire, étant entendu dans la commune intention des parties que les
différents engagements contractés par le locataire envers le bailleur
constituent une obligation indivisible.
-Fin du contrat et restitution du matériel :
Le bailleur consent au locataire une promesse de vente du matériel à
chaque date anniversaire ou à l’expiration de la présente convention.
Le locataire doit indiquer au bailleur, deux mois avant l’échéance
retenue, sa décision de lever ladite option, la valeur de rachat
mentionnée aux conditions particulières et dont le locataire reconnaît
avoir parfaite connaissance donnant alors lieu à prélèvement sur son
compte à la date d’échéance prévue par la convention.
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LA PRATIQUE DE CREDIT BAIL : CAS DE LA BOA
CONCLUSION GENERALE
L’étude du thème choisi « La pratique de Crédit bail » fut pour moi
une occasion de révision générale sur les cours que j’ai eu à effectuer et
de connaître son importance dans l’évolution de toute banque.
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BIBLIOGRAPHIE :
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