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LES FEU

ou le terrorisme”soUS l’ancien régime


PAR JEAN-RENÉ- CLERGEAU
Le piége, sous des formes d’une infinie variété a été connu et employé XVIe. Par la suite, se perfectionnant au
depuis la plus haute antiquité, tant comme moyen de défense que cours des siècles en suivant le progrès
des différents modes de mise à feu,
de capture. Aussi peut-on penser que les homme9 de la Préhistoire, s’adaptant à toutes les circonstances, il
bien avant de savoir tailler le silex pour en tirer des instruments représentera toujours la forme la plus
tranchants, pratiquaient la science du piégeage, aussi bien pour la évoluée de ce que l’on qualifie scien-
protection de leurs demeures que pour la capture des animaux sau- tifiquement de “pièges à c...” ; cette
vages dont ils tiraient leur subsistance. dernière expression étant par ailleurs
assez large pour englober aussi bien
Mais ces pièges dont de nombreux types n’ayant jamais cessé d’être les “mines antipersonnel” vulgaires
en usage, se sont perpétués jusqu’à nous tels la “trappe” ou le “tré- zq ,;“;b$te p;itggiéui-même, qui en
buchet” étaient presque tous des installations fixes, établies sur un
passage prévu, suscité ou non par un appât.
Le piégeage d’un objet, pour un maxi-
C’est ce crue Jean-René Cleraeau par un bref inventaire, tente de mum d’efficacité, sous-entend une cer-
nous faire- connaître. taine part de psychologie par le fait
que son déclenchement s’effectue sous
E pouvant dresser un catalo- A côté de formes plus ou moins db- l’effet d’un geste ou d’un mouvement.

N gue de toutes les variantes


d’engins de ce genre réalisées
depuis les origines, nous nous
contenterons ici de décrire les princi-
rivées des pièges jusque-là classiques,
telles la mine ou les armes à feu bra-
quées d’avance sur un point de pas-
sage prévu, apparut alors une nouvelle
Or celui-ci peut être involontaire, au
plus partiellement imposé comme
dans le cas de la mine classique, ou
suggéré avec plus ou moins d’intensité
paux modéles “de base” classiques, par espéce d’engin: “l’objet piégé”. Ce en exploitant alors un réflexe naturel.
.a suite extrapolés de multiples façons. dernier, combinaison d’un piège à feu Tel par exemple est le “siège piégé”
Car naturellement, tous ces procédés avec un objet ou une construction dont l’aspect et la présence invitent
‘urent rapidement connus, et ce n’est quelconque dissimulant son identité, naturellement la victime à s’y asseoir
que par de judicieuses modifications et pouvait alors être aussi bien fixe que et dont le poids déclenche l’explosion
adaptations qu’ils purent, au cours des mobile, son support jouant souvent qui la pulvérise. De même dans une
siècles, garder leur efficacité. dans le même temps le rôle d”‘appât”. pièce sombre, l’ampoule électrique
l’avènement des appareils de mise à remplacée par une grenade éclatant
‘eu mécanique de la poudre, fit faire Camouflage s’impose sous l’effet du courant établi par le be-
5 la technique du piégeage un grand D’aspect extérieur anodin, 1”‘objet soin de lumière.
3as en avant en permettant la création piégé” pouvait rester pendant un Suprême raffinement, exploitant un
ks “pièges à feu”. Ceux-ci, non seu- temps plus ou moins long inactif, tout réflexe de colère ou de dérision, est la
.ement rendaient possible, par l’emploi en étant prêt à déclencher son méca- statue ou le portrait piégé d’un adver-
<e la force explosive de la poudre, la nisme à la première sollicitation de la saire honni, explosant sous l’impact
Traduation des effets, mais de plus, victime. Facile à réaliser, ses facultés d’un projectile; on peut même les of-
eur souplesse d’adaptation permit de infinies d’adaptation laissant place à frir en les disposant à proximité sous
-:arier à l’infini les combinaisons sui- toutes les fantaisies de l’imagination, il la forme de fruits, œufs ou autres cho-
l-ant l’ingéniosité des réalisateurs. se repandra rapidement au cours du ses d’aspect anodins, pouvant être eux-

\ LA HOTTE D’ERARD
Invente, ou du moins décrit pour la pre-
mi&e fois nar Erard ~OU Everard. savant in-
gknieur kilitaire lorrain et auteur d’un
traité sur les fortifications qui fit autorité au
XVIe sikle), cet engin, des plus ancienne-
ment connus, fait appel à la faim, la soif,
et la gourmandise des victimes.
Il consiste en une hotte d’osier, du type ha-
bituellement utilisé par les marchands am-
bulants qui suivalent alors les armées, à
moitié remplie de grenades et artifices di-
vers, noyés dans de la poudre grainke rem-
plissant les interstices. Par-dessus cette
Ïnasse pyrotechnique, le chargement est
comnlété iusou’au bord des denrées comes-
tibles, aus& alléchantes que possible : fruits,
œufs, petits pains voire flacons de liqueur.
Abandonnée lors d’une retraite au milieu
des mille objets que laisse en s’enfuyant une
troupe en déroute, elle offre ainsi son
contenu app&issant aux poursuivants, géné-
ralement harassés, affamés et assoiffés. Une
platine à muet, à la détente de laquelle est
fixé un fil entortillé dans les denrées, se dé-
clenche lorsque l’on veut se saisir de celles-
ci, avec les &ultats que l’on peut supposer
surtout si l’assistance, atti&e par l’aubaine.
est nombreuse.
LES PL’?GES A FEU

LE “COFFRE D’ARTIFICE”
D’inspiration voisine de celle de l’engin pré-
cbdent, c’est cette fois-ci à la cupidité qu’il
est fait appel. Le Pi&ge est alors constitué
par un coffre ou une grosse malle, chargé
de la même façon de poudre farcie de dl-
verses gâteries explosives, plack sur une pe-
tite charette à deux roues du modhle alors
employé couramment pour le transport des
bagages. Une bâche plus ou moins bien fi-
celée recouvre l’objet qui explose lorsque
l’on essaie de le découvrir, par l’effet d’une
platine dont un fil mince et peu visible relie
la détente A la bâche.
Comme l’engin précédent, celui-ci s’emploie
lors d’une retraite où il fait figure d’un ba-
gage d’officier abandonne, laissant présager
un intéressant butin. On peut ajouter, pour
mieux endormir la dkfiance, un cheval mort
entre les brancards de la charette gui
achéve de confirmer l’impression d’un aban-
don naturel.
On doit également cette invention A un
marchand ambulant du XVIe sikle, de ce
faisant les champs de bataille pour en ack
ter les fruits des pillages et qui, ayant
a diverses reprises son convoi pillé par c
trainards ou des maraudeurs, aurait imagi
la chose pour les en dissuader.

LA CHARETTE DE BOIS
Variante de l’engin prkcédent, il s’agit tc
jours d’une charrette, mais cette fois-ci si
plement chargée de pi&es de bois, dont 1“
pect anodin n’éveillait pas la méfiance. 1
nombreux véhicules de ce genre, ainsi ch,
gés de matkiaux pour les travaux de retra
chement ou de castrametation (l), suivait 1
armkes en campagne. Seulement ici, ces p
ces de bois ont été préalablement perce
de part en part dans leur longueur,
moyen d’une longue tarière, et bourr&s
poudre avec ou non adjonction de proje
tiles, puis, les orifices d’entrée et de sofi
de ces trous Obtu&s et dissimulés par u
phte de sciure de bois et de colle, les re
dant invisibles.
Une platine, disposée dans un évideme
d’un de ces madriers fait exploser le to
uroietant dans tous les sens des éclats
bois meurtriers, lorsque l’on dérange
chargement. Parfois, cette mise 21 feu se t
sait à distance, au moyen d’un long fil d’ar- aemmenr er mis a reu ae la meme m a - Lors des r&ents “événements d’Alg&
chai relié à la platine, par un volontaire dis- nière. Une variante remplace ce charge- rie”, une tentative de remise en honneur
simulé à proximitk et attendant le moment ment par un gros faisceau de vieux ca- de 1”‘âne piégé” eut lieu pour la destruc-
propice d’un rassemblement autour du vé- nons de mousquets chargés jusqu’à la tion d’un pylône radio, sis a quelques ki-
hicule. bouche. Des petits “saucissons” (tubes de lomètres de l’autre cBté de la frontihre
toile bourrés de poudre et utilisés marocaine. Mais heureusement pour lui,
L’ANE FLINGUEUR comme artifices de mise à feu avant l’in- l’animal porteur d’une forte charge d’ex-
Version mobile des engins précédents, ce vention de Bickford) relient les lumi8res plosif avec un dispositif de mise de feu
piége tomberait de nos-jours sous le coup entre elles et à la platine. Il est possible a retardement, qui avait été attaché nui-
de la loi Grammont et dklencherait les fou- alors,, par une disposition judicieuse des tamment au susdit pylbne, r&ssit à se
dres de la S.P.A. Le véhicule “porte-Pi&ge” canons et de leur amorçage, d’obtenir libérer et revint en tout innocence re-
y est en effet remplacé par un gentil petit un tir en salve de plusieurs secondes dis- joindre ses tortionnaires, qui eurent
bourricot qui du coup se trouve sacrifié dans pers8 en direction par les mouvements alom juste le temps de désamorcer la
l’affaire. (On peut aussi employer un cheval, alors certainement désordonnés de I’ani- charge. L’opération, renouvelée la nuit
dans quel cas les auteurs rapportant le pro- mal. suivante avec une simple bicyclette qui
cédé conseillent de le choisir “de peu de va- L’avantage de, l’âne sur la charrette est n’offrait pas le méme risque, réussit plei-
leur”. que non seulement il peut étre laissé nement, amenant par contrecoup le dé-
L’animal porte alors sur son bbt un coffre derrihre soi lors d’une retraite, mais c& d’un des gardiens du pylône, tué sui-
ou un chargement de bois, comme pnké- aussi abandonné divaguant, de prkfé- vant le rapport qui s’ensuivit, “par pé-
rente la nuit, dans le no mank land dale de ~610 en pleine tête”, fait encore
ft) Castram&atlon: “art de chowr ef de dIsposer s’étendant entre deux armkes sur leurs jamais relaté dans les annales de la chi-
l’emplacement d’un camp”. positions respectives. rurgie militaire.

m&mes “piégfk”. Citons à ce sujet, sou- cupidité... ou simplement esprit de dé- d’ailleurs le plus grand usage, les por-
venir Dersonnel de la fin de la der-’ rision. Elles donnent alors lieu à des tant rapidement à la perfection.
niére Guerre, une certaine coupe de types.classiques de piéges, adaptés aux
fruits piégée placée sur une table en circonstances sous une infinité de va- Epoque trouble, agitée, tout en étant
face d’un grand portrait du führer... si riantes. Ces demihres seront parfois féconde en inventions de toutes sortes.
’ une inspiration soudaine ne nous avait tr& élaborées, l’efficacité du piége dé- ce siécle fut celui du “piége” sous tou-
pas retenu d’envoyer un de ces fruits pendant avant tout de la dissimulation tes ses formes et avec tous ses raffi-
juteux à souhait, en pleine “poire” du- de son identité. D’où obligation à un nements. Car, si les piégez4 ‘3 feu”
dit Adolf, hous serions probablement continuel renouvellement de son as- étaient de “belles vacheries”... que dire
actuellement dans l’impossibilité de pect extérieur, sur un principe sensi- des bouquets et gants empoisonnés
rapporter la chose. blement identique. dont on faisait alors un certain em-
Ces différentes formes d’objets piégés, ploi... eux aussi étaient des pièges au-
faisant appel aux rbflexes ou aux sen- Le XVIe sikle vit naître les premiéres prés desquels “coffres d’artifices” e!
timents de l’individu apparaissent d&s manifestations des objets piégés qui “hottes .d’Erard” font figure de réalisa-
les origines: faim, soif, gourmandise, furent trés vite populaires: il en fit tions enfantines. W
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FUSILS ET PISTOLETS PIÉGÉS


A cbté de ces piéges plus ou moins so-
phistiqués, on a employé dés cette épo-
que - et leur usage n’a jamais cessé de-
puis - des disposltifs plus simples sous
la forme d”‘armes Pi&ge”. Il s’agit alors
d’armes à feu, solidement fixées suivant
un angle donné, et dont la mise a feu
est déclenchée généralement par une
traction involontaire sur un fil tendu
dans leur axe de tir. Encore de nos jours,
de tels dispositifs sont parfois employés
pour la destruction des animaux nulsi- tente porte un long fil dont l’autre ex- d’engm fut très populaire vérs la fin du
bles, et plus souvent avec une simple trkmité est attachée à un point fixe. Le XVIIe et au XVIIIe en Angleterre, oti il
charue “à blanc”. oour avertir d’une ao- poids de fa détente étant calculé en était paraît-il d’usage courant dans les
proclïe étrangkre. ‘De nombreuses armés conséquence, toute action cur ce fil que ametières pour protéger les tombes des
l’on peut tenir tendu, aussi bien que lb- voleurs et détrousseurs de cadavres,
ou engins ont été construit.3 essentielle-
ment dans ce but, tels certains pistolets che, fait pivoter l’arme qui se pointe dont lïndustne Hait sans doute suffi-
à la poignée munie d’une pince à vis d’elle-même sur le point de traction du samment active pour justifier sa pré-
fil avant de lâcher son coup. Ce type sence.
pour les fixer sur le rebord d’un meuble.
De meme certaines serrures ont été mu-
nies de pistolets se déchargeant à la
moindre fentative de forcement. Du
rouet à la cartouche métallique, en pas-
sant par le silex et la percuwon, ces en-
gins sont innombrables et ont Bt& réa-
lisés sous d’infinies variétés. Un des plus
inattendus est entre autres le “pistolet à
taupes”, employé à la destruction de ces
rongeurs et que l’on place, chargé seu-
lement à poudre, dans leurs galeries, le
passage de l’animal agissant sur une lon-
gue détente en palette provoquant le dé-
part du coup qui le foudroie.
Un de ces piéges cependant mérlte que PIÉGES A RETARDEMENT sur un espion se proposant de faire sau-
l’on s’y arréte par son astuce démonia- ter par ce moyen une poudrière, lors du
que, car non seulement il est déclenché Bien que d’une façon générale, la mise siège de Casais dans le Piémont, en
à distance par un fil, mais aussi automa- à feu de ces engins par l’entremise d’une 1640.
tiquement pointé sur la cause de ce dé- platine ait lieu par traction sur une fi- Cependant, ce n’ktait pas nouveau, des
clenchement. Il s’agit d’une sorte de celle ou pression sur une tige reliée à mécanismes analogues ayant été déja
tromblon assez grossier, pivotant libre- leur détente, on trouve parfois, et MS employées par Jambelli au siège d’An-
ment sur un axe vertical, et dont la dé- tôt. des svst&mes de mise à feu a temus vers, en 1585, pour la mise à feu de ses
utilisant ‘un mouvement d’horlogerie. machines infernales.
Ainsi Smirey de Saint-Rémy, dans sas Des systèmes de mise à feu plus simples,
Mémoires d’artillerie, donne la descrip. insoir& de l’ancienne Cleosvdre et
tion et la représentation d’un curieux forîctionnant également a tenîps, furent
pistolet a muet portant un cadran de aussi employés à cette époque. Ils
montre enchassé dans la crosse, qui est consistalent en un balancier qui déclen-
un disoositif de mise de feu déterminé chalt la platine aprés que le récipient
par la’ position des aiguilles de ladite plein d’eau placé à l’autre extrkmité se
montre dont le mécanisme déclenchait soit vidé par un trou minuscule cessant
la platine au moment indiqué. Cet ins- donc de jouer son rôle de contrepoids.
trument est donné comme ayant été prls En d’autres termes, un sablier â eau.

E générai marquis de Galliffe?, tel

L
dans le paquetage individuel des re-
que l’a caricaturé Steinlein, qui crues. Large d’un peu plus de 5 cen-
n’aimait oas la “réaction”. et tel timètres, ce collier rigide se ferme sur
qu’on peut le ;oir au cabinet des Es- la nuque au moyen de deux crochets,
tampes, agressivement campé dans ses à l’instar des “trottoirs à puces” de nos
bottes, le poing sur la hanche, I’œil do- arrières grand-mères. Utilité ? Amélio-
minateur, la moustache en croc, est D E NOBLET rer la tenue du militaire pendant les pa-
l’incarnation même de la vieille culotte rades et les défilés. Tête droite ! Pas
de peau-peau de vache. Cette terreur tigieux marines américains ? L’origine question de loucfier sur le bout de ses
des communards fit - excusez du peu ! lointaine de leur surnom ne manque croquenots quand on a l’honneur d’ap-
- les campagnes de Crimée, d’Afrique, pas de panache. partenir aux marines ! Le collier de cuir
d’Italie, du Mexique, la guerre de 1870 ne fut retiré de l’uniforme qu’en 1872,
et une expédition en Algérie, avant de Le premier bataillon de fusiliers marins le commandement considérant qu’il
devenir, entre autres, ministre de la - 268 hommes - fut recruté à Phila- était devenu superflu. “Une sorte de
Guerre dans le cabinet Waldeck-Rous- delphie en novembre 1775, habillé de mutation avait dü intervenir après plu-
seau. On l’appelait “Ventre d’argent” vestes vertes à revers blancs arrondis, sieurs générations de marines, com-
parce qu’à la suite de terribles blessures de gilets et de pantalons blancs enfilés mente un historiographe. Probablement
un toubib ingénieux lui avait cuirassé dans des guêtres noires, épaulettes d’ar- ceux-ci naissaient-ils désormais avec un
l’abdomen d’une plaque métallique. “II gent sur l’épaule droite, et aussitôt en- cou en cuir !”
offrait aux dames de le tâter”, dit avec gagé dans la guerre d’Indépendance
réprobation la comtesse Jean de Pange, contre les Anglais. En 1781, les Anglais De 20000 hommes en 1939, porté à
qui, au début du siècle, rencontrait capitulent définitivement devant les in- 485 OCQ en 194.5 pour la campagne du
dans les salons ce cavalier beau parleur. surgents ; le corps des marines, fort de Pacifique (sur un total de 16 millions
124 officiers et de 3 000 hommes, &t d’Américains, hommes et femmes, in-
Comment ne pas penser à Nez-de-cuir, dissous. En 1798, on le reconstitue corporés dans les forces armées de 1941
gentilhomme d’amour ? contre l’allié de la veille devenu I’en- à 1945), l’effectif des marines était ra-
Et comment ne pas passer, de fil en nemi du jour, les Français : 33 officiers, mené en 1971 à 212000 hommes. Cela
aiguille, du héros fictif de la Varende 848 sous-officiers, fifres, tambours et fait encore beaucoup de nuques raides
aux “nuques de cuir”, les légendaires fusiliers de seconde classe. C’est à ce dans le monde, si l’on se souvient des
mais bien réels leather necks, les pres- moment qu’un ruban de cuir noir entre modestes débuts de cette unité d’élite.

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