Les équipements jouent un rôle fondamental dans la conception, le calcul et la vie d’un
pont. Ils sont considérés comme des accessoires très importants soit pour la sécurité des
usagers (glissières, garde-corp.etc.) ou pour la durabilité de l’ouvrage par l’assurance d’une
meilleure transmission des efforts (appareils d’appui, dés d’appui.etc.). Dans cette partie, on
s’intéresse aux appareils d’appui, dés d’appui et aux joins de chaussée.
Les tabliers des ponts reposent, sur leurs appuis (piles et culées) par l'intermédiaire des
appareils d'appuis, conçue pour transmettre des efforts essentiellement verticaux ou à la fois,
des efforts verticaux et des efforts horizontaux.
Les actions provenant du tablier comprennent le poids propre du tablier, les surcharges
et les actions horizontales dues au freinage, au vent.etc.
Les déplacements du tablier sont dus aux:
Variation de température
Des rotations dues aux surcharges
Des déformations différées du béton ainsi que les actions sismiques
Il existe quatre types d'appareils d'appuis
Les articulations en béton
Les appareils d'appuis en élastomère fretté
Les appareils d'appuis spéciaux
Les appareils d'appuis métalliques
accompagnes par des contraintes de cisaillements qu'il faut les limiter pour éviter leurs
dégradations.
Pour cet ouvrage, on a choisi ce type à cause de ses avantages
- Facilité de mise en œuvre
- Facilité de réglage et de contrôle
- Ils transmettent des charges normales à leur plan, et ils permettent en même temps
d’absorber par rotation et distorsion les déformations et translations de la structure
- Ils sont économiques
- Ils permettent de repartir les efforts horizontaux entre plusieurs appuis
- Ils n’exigent aucun entretien
2.2. Dimensionnement
Le dimensionnement des appareils d’appui est essentiellement basé sur la limitation des
contraintes de cisaillement qui se développent dans l’élastomère au niveau des plans de
frettage et qui sont dues aux efforts appliqués ou aux déformations imposées à l’appui.
t/2a
b=350mm
a=450mm
N max 116, 21
⇒ a×b≥ = =0 , 0774 m 2 .
σ m 15×100
U1 U1 U1
τ H 1≤ G×tgγ 1 ⇒G× (T) ≤0,5×G⇒
T
≤0,5⇒ T ≥
0,5
.
a a
{ ≤T≤ ⇒5T≤a≤10T. ¿ ¿¿¿
10 5
Alors : 250 mm≤ a ≤500 mm .
On prendra : a = 450 mm .
a. Effort de freinage
L’effort de freinage maximal est donné par le système Bc
On a
{ H fr Bc=30t. ¿ ¿¿¿
b. Effort dû au vent
On considère une pression de 250Kg/m2 (zone II) sur face frappée :
c. Effort du au séisme
H ST =0.1G
V ST =±0.07G
Contrainte de compression
N max
σ max = ≺15 Mpa.
a×b
N max =R max =116, 21 t .
116 , 21×10 4
σ max = =7 , 3784 MPA≺15 Mpa. . .. .. . .. C . Vérifier
350×450
b. Contrainte de cisaillement
1,5×σ max
τ N= .
B B : coefficient de forme.
a×b 45×35
B= = =9 ,8437
2×t× ( a+b ) 2×1×( 35+45 )
1,5×7 ,3784
τ N= =1,1243 Mpa≺3G=2 ,40 Mpa ................C .vérifier
9,8437
c. Sollicitation due aux efforts horizontaux
Déformation linéaire
τ H 1=( G×Δ max ) / T
G× b2 ×( a+ a0 )
τ a= .
2×T 2 ×n
a0 =1% rad (Rotation due aux défauts de pose des poutres préfabriquées).
−3
a=- 17,59×10 rad (Rotation en service à vide)
0,8×3502 ×(−0 , 001759+0 , 001 )
τ a= =−0 , 743 Mpa .
2×102 ×5
On doit vérifier :
τ N +τ H +τ α ≺5×G .
1,1243+0 ,295−0,743=0,67 Mpa.<5×G=4 Mpa..................C .vérifier
d. Condition de non soulèvement
3t² σ c min
at ≤ .
β a² G
Tg
σ c ,min = avec:
a×b
T g :effort tranchant du au poid propre sur la poutre de rive .
56 ,891×10−2
σ c, min= =3 , 612 MPa .
0 ,35×0 , 45
a+a 0 −17 , 59×10−3 +0 , 001 3×10 ²×3 , 612
at = = =−3 , 318×10−3 rad .≤ =6, 79×10−4 rad .. . .. ... Cv
n 5 9, 8437×450 ²×0,8
H=2 , 043+4 ,74=6 ,783 t <f ×Rmin =0 , 286×56 , 891=16 ,27 . .. . .. .. C . vérifier .
350×7, 3784
t s= =1, 924 mm. avec t s ≥2mm .
Frettes
9, 8437×220
Donc, on prend t s=2mm.
L’appareil d’appuis a les dimensions suivantes : 450×350×5×(10+2)
2mm
10mm
10mm
10mm
10mm
2mm
2mm
2mm
D'après le document SETRA le dimensionnement des dès d'appuis présente par rapport
à l'appareil d'appui un débordement d’au moins 5 cm
Dimensionnement des dés d’appuis/
A=a+15 cm=60 cm .
B=b+15 cm=50 cm.
B 0 =a×b=1575 cm 2 .
p0 =2 ( a+b ) =160 cm.
B 0 : Surface de néoprène p0 : Le périmètre de néoprène.
2 B0 2×1575
h≻ = =19 , 68 cm.
P0 160 On prend: h=25 cm.
7,5 cm
Appareil d’appui
35cm
Dé d’appui
7,5 cm
7,5 cm 45 cm 7,5 cm
Le dé d’appui permet de diffuser les charges localisées provenant directement du tablier qui peut
Provoquer des fissures, pour cela on disposera des armatures de chaînage et d’éclatement
a. Armatures de chainages
a- Elle doit reprendre l’effort N max et N min donnés par Robot Structural Analysis
Professional 2018
A S =max {( 0 ,25 N U /σ SU ) , ( 0 , 25 N S / σ S ) }
⇒ As = max {(0,25×1,5689 / 348) ;( 0,25×1,1621 / 240)}×10 4 .
⇒ As = max {(11 ,108cm 2 ) ;(11 ,27cm2 )}=11,27cm2 .
Soit 6HA16 (As=12,06 cm2) dans les deux sens pour limiter la propagation de la
fissure.
b. Armatures de diffusion
60 cm
Figure-4-: -Ferraillage des dés d’appuis-
Les différents types de joints existants se distinguent les uns des autres en fonction de
deux critères fondamentaux :
L’ouverture de joint, c'est-à-dire le jeu maximum que le joint doit permettre (souffle) ;
L’intensité du trafic qu’il doit subir, le mot intensité désignant ici aussi bien le débit des
véhicules que leur tonnage.
Sur un tablier de pont, l'évacuation des eaux est nécessaire non seulement du point de
vue de la durabilité de la structure, mais également pour la sécurité des usagers.
De manière générale, les eaux sont d'abord recueillies sur un (ou les) côté(s) de la
chaussée, puis évacuées par des gargouilles quand ce n'est pas une corniche caniveau.
Le recueil de l'eau dans le sens transversal se fait en donnant à la chaussée une pente
transversale générale (cas des ouvrages autoroutiers) ou une double pente en forme de toit
(cas des chaussées bidirectionnelles à deux voies). La pente transversale ne doit pas être
inférieure à 2% ; dans le cas des profils en travers en forme de toit, les deux pentes se
raccordent paraboliquement sur un mètre de part et d'autre de l'axe de la chaussée.
Pour des raisons de commodité, on peut être amené à prévoir une pente générale
constante dans le sens transversal, même pour des chaussées bidirectionnelles courantes.
Il faut noter qu'une pente transversale de 2,5 % (valeur courante) n'est pas ressentie par
un Automobiliste.
Une fois recueillie dans le fil d'eau, l'eau est évacuée, le plus souvent, par l'intermédiaire
de gargouilles implantées au droit de ce fil d'eau. Leur espacement est compris entre 20 et30
m, leur diamètre ne doit pas être inférieur à 10 cm et la section totale de toutes les gargouilles
doit être de l'ordre de 1/10000 de la surface versante.