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: LA COMMUNICATION VERBALE
1. INTRODUCTION
La communication interpersonnelle étant complexe et à la fois si évidente qu’il est en fin de
compte difficile d’acquérir les compétences communicatives nécessaires à l’établissement
d’une bonne communication.
D’un point de vue fonctionnel, la communication est réussie quand elle permet de travailler
ensemble, de définir et d’atteindre des objectifs communs : c’est pour cette raison que l’on
parle de communication efficace pour décrire une communication réussie.
Un bon communicateur est donc une personne qui dans ses rapports interpersonnels :
- n’engendre pas de stress inutile
- ne sème pas la confusion par des propos ambigus
- n’étouffe pas la créativité et l’autonomie
- ne porte pas atteinte à l’intégrité et à la valeur personnelle de ses collaborateurs
Remarque : Pour diriger un entretien avec succès, un gestionnaire doit pouvoir découvrir les
faits et connaître les opinions de son interlocuteur en posant adéquatement ses questions ; il
écoute ensuite les réponses et réagit (feed-back) aux propos recueillis. Sans feed-back, il
ne peut pas y avoir une réelle communication, tout au plus nous dirons qu'il y a eu
transmission unilatérale d'informations.
2. L’ECOUTE
L’écoute est une habilité communicative fondamentale, elle est au cœur de la compétence
interpersonnelle.
Sur le plan collectif :
- elle favorise les apprentissages culturels
- elle permet des prises de conscience
- elle crée une dynamique nouvelle
- elle contribue à donner un sens à la coopération
2.1. Définition
Écouter, signifie comprendre et non tolérer ni donner son adhésion ni excuser. C'est donc se
rendre disponible physiquement, intellectuellement et affectivement pour percevoir par tous
ses sens les informations dites et non dites par l'interlocuteur dans un esprit de bienveillance
véhiculé par sa propre attitude.
Le regard prouve l’écoute et aide à écouter.
Elle correspond à la perception juste de la façon dont l’autre définit la situation, le contexte et
la relation, ce qui suppose la capacité à faire une synthèse rapide des propos entendus.
Les exigences de l’écoute compréhensive se résument comme suit :
- Se concentrer attentivement sur ce que dit l’émetteur et maintenir sa concentration.
- Contrôler sa pensée, faire silence intérieurement et mettre entre parenthèses ses propres
idées ou opinions.
- Rechercher l’idée principale des propos entendus et en extraire le sens fondamental
- Dans le cas d’un sujet qui nous touche, porter attention à la manière dont nos propres
émotions peuvent transformer et déformer le message.
- Eviter de rejeter certains aspects du contenu qui nous paraissent trop familiers, trop
étranges ou insignifiants.
Ex : On entend souvent la remarque « il parle pour ne rien dire ». Il serait plus juste de dire
« je ne parviens pas à saisir ce qu’il veut dire ».
- Etre attentif à la communication non verbale et à la dimension affective que l’interlocuteur
donne au contenu et aux idées.
- Continuer d’écouter attentivement même si on croit avoir déjà compris ou reformuler les
propos pour s’assurer de sa compréhension.
- Accepter les moments de silence, ils n’en rendent l’échange que plus fécond.
- Retarder le plus possible l’évaluation du message, s’assurer d’avoir bien compris avant
d’évaluer.
Définition : L’écoute active est un dialogue centré sur la pensée de la personne qui
s’exprime et les interventions de l’écoutant servent à encourager l’expression de l’autre, à
reformuler ses propos, à les lui faire préciser et clarifier s’il y a lieu.
Écoute active : Tentative, consciente et persévérante, de saisir les idées et les sentiments de
l’autre et la volonté de l’aider à comprendre sa situation et à surmonter ses difficultés
Les techniques de l’écoute active, servent à faire savoir à l’autre qu’on est disposé à l’écouter et
qu’on désire comprendre.
Formules de la reformulation : « Selon toi…. », « Tu veux dire que…. », « Tu souhaites
donc que … », « Pour toi l’essentiel c’est que…. », « Autrement dit…….. », « En d’autres
termes……… », « Toi, ce que tu voudrais, c’est que… » Etc.
3. LE QUESTIONNEMENT
Ceci permet d’engager un échange fécond plutôt qu’un dialogue stéréotypé et stérile maintes
fois repris et qui ne donne jamais de résultats satisfaisants.