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chez l’enfant dyslexique
LES TROUBLES PHONOLOGIQUES ET MÉTAPHONOLOGIQUES
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RÉSU M É
SU M M ARY
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individuelles. Pour certains enfants, apprendre à lire demande un effort
considérable, alors que d’autres progressent sans difficultés majeures. Pour
ces derniers, devenus lecteurs habiles, lire constitue un acte naturel qui ne
demande plus d’effort particulier. Cet état « final » de l’apprentissage
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n’est jamais atteint par les premiers pour lesquels lire reste une activité
laborieuse.
Afin d’apprendre à lire, l’apprenti doit établir une connexion entre les
mots écrits et leur signification stockée en mémoire. Cette connexion peut
s’établir grâce au fait que les graphèmes, lettres et groupes de lettres, repré-
sentent des phonèmes et des séquences de phonèmes. Les mots écrits peu-
vent ainsi être reconnus via l’assemblage d’un code phonologique qui donne
accès à la signification. La productivité de ce mécanisme résulte de cette
possibilité d’assemblage qui permet de lire tout ce qui peut être compris
oralement. Le lecteur habile reconnaît sans effort un mot écrit qu’il n’a
jamais vu auparavant grâce à cette procédure. Le dyslexique, par contre, et
de manière générale les enfants qui présentent des difficultés de lecture,
éprouvent des difficultés à lire des mots et des pseudo-mots. Cette activité
est spécifique de la lecture, c’est-à-dire qu’elle ne sert qu’à lire. Un large
accord existe concernant l’origine phonologique de ces difficultés. Par ail-
leurs, il est impossible de concevoir un bon lecteur qui ne posséderait pas
des mécanismes d’identification de mots écrits efficaces.
Un aspect essentiel de l’activité de l’apprenti lecteur va être par consé-
quent d’élaborer un assembleur phonologique efficace. Cela met en jeu la
compréhension du principe alphabétique sur lequel est fondée cette activité.
Un grand nombre de travaux a montré que son assimilation pose des pro-
blèmes à certains enfants et peut expliquer leurs difficultés d’apprentissage
de la lecture. Toutefois les problèmes des dyslexiques ne se limitent pas à la
compréhension du code alphabétique. Des activités impliquant la phono-
logie mais n’ayant pas de rapport direct avec la lecture sont souvent défi-
cientes chez ces enfants. On a montré par exemple qu’ils sont plus lents et
moins précis que les lecteurs normaux de leur âge dans des tâches de déno-
mination d’images qui impliquent l’accès et l’activation de représentations
phonologiques stockées en mémoire.
Dans cet article, nous allons commencer par l’examen de différentes
activités qui sont sans rapport direct avec la lecture mais qui mettent en jeu
des processus phonologiques dont on a montré l’implication dans les trou-
bles de l’apprentissage de la lecture. Nous aborderons ensuite les activités
métaphonologiques impliquées dans la compréhension du principe alphabé-
tique, et qui sont par conséquent impliquées dans des processus spécifiques
de la lecture. Enfin, nous tenterons de dégager quelques pistes de réflexion
concernant l’enseignement de la lecture, la prévention et le traitement des
troubles associés.
LES TROUBLES PHONOLOGIQUES ET MÉTAPHONOLOGIQUES 261
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1. L’HYPOTHÈSE PHONOLOGIQUE
phonèmes, c’est-à-dire les unités qui permettent de distinguer les mots les
uns des autres. On peut distinguer trois niveaux d’analyse. Deux d’entre
eux sont des niveaux de traitement de l’information alors que le troisième
est un niveau de stockage à long terme de l’information. Le premier niveau
correspond au versant perceptif qui va du signal acoustique arrivant aux
oreilles jusqu’à l’élaboration d’un code phonologique susceptible d’être mis
en relation avec la ou les représentations sémantiques correspondantes. Le
deuxième niveau correspond au lexique phonologique stocké en mémoire
qui nous permet de comprendre les mots que nous entendons et d’en pro-
duire à notre tour. Enfin, le dernier niveau concerne le versant productif de
la parole. Ce niveau comprend tout ce qui se passe entre l’évocation impli-
cite de la représentation abstraite d’un mot, ce que nous ne parvenons pas à
trouver quand nous avons le mot sur le bout de la langue, jusqu’à sa pro-
nonciation explicite.
Ces différents niveaux de traitement et de représentation possèdent une
certaine autonomie. Cela veut dire que le fonctionnement de l’un d’entre
eux peut être déficient indépendamment du reste du système. Il est cepen-
dant évident qu’un trouble à un niveau donné va avoir des effets en aval.
Par exemple, un problème de discrimination de certains sons du langage
pourra avoir des répercussions sur la représentation des mots dans le
lexique interne. Le contraire n’est pas nécessairement vrai. Certains enfants
ont en mémoire des représentations phonologiques de mots erronées ou
incomplètes, bien qu’ils perçoivent correctement l’entièreté des formes audi-
tives des mots. On peut observer des variations considérables entre les indi-
vidus quant à la facilité avec laquelle ils accèdent aux représentations du
lexique phonologique (par ex. en termes de fluidité verbale ou de vitesse de
dénomination d’images), alors que sur le plan perceptif rien ne permet de
prévoir de telles différences. Cette organisation modulaire du système pho-
nologique a des conséquences importantes sur le plan de l’évaluation des
troubles. Le clinicien doit posséder une théorie explicite du système phono-
logique afin d’explorer de manière précise ses différents composants et
avoir une notion claire des fonctions qu’ils remplissent ainsi que de leurs
interactions réciproques (voir Maillart, Van Reybroeck & Alegria, sous
presse ; Ramus, 2001).
Un nombre important de travaux récents montre que les enfants dys-
lexiques présentent des troubles du traitement de l’information phonolo-
gique. Nous allons examiner quatre types de situations expérimentales qui
ont permis de les mettre en évidence : la discrimination de phonèmes, la
dénomination d’images, la fluidité verbale et les épreuves de mémoire de
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à des niveaux différents.
On pourrait assez naturellement attribuer les déficits phonologiques
généraux des dyslexiques à un déficit au niveau de la perception des sons de
la parole. Certains auteurs ont défendu l’idée que la cause de ce problème
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tâches de fluidité verbale dans lesquelles le sujet doit produire en un temps
déterminé autant de mots que possible en fonction de critères sémantiques
(Snyder & Downey, 1995 ; avec des noms d’animaux) ou phonologiques
(Frith, Landerl & Frith, 1995 ; avec des mots qui commencent par un pho-
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nème particulier). Nous avons obtenu des résultats similaires avec le groupe
d’enfants dyslexiques de surface mentionné ci-dessus (Genard et al., sous
presse). Ces résultats confirment ceux obtenus dans les épreuves de dénomi-
nation d’images, puisque, dans les deux cas, la tâche requiert l’activation de
représentations phonologiques stockées en mémoire. On pourrait spéculer
au sujet des difficultés particulières à produire des mots définis par des cri-
tères phonologiques par rapport à des critères sémantiques. Nos résultats
montrent une différence significative en faveur des seconds. Toutefois cette
différence n’interagit pas avec le facteur groupe, c’est-à-dire qu’elle caracté-
rise dans la même mesure les dyslexiques de surface et les lecteurs normaux
de même âge chronologique. Il est difficile d’aller au-delà dans l’inter-
prétation de ces résultats car ces tâches permettent aux sujets d’élaborer des
stratégies complexes qui empêchent de savoir avec certitude quels sont les
mécanismes cognitifs en jeu.
Finalement il a été montré que la mémoire de travail présente des défi-
cits chez les enfants dyslexiques (voir les revues de question de Brady, 1991,
et Elbro, 1996). La mémoire de travail est un instrument fondamental de
l’activité cognitive. Un déficit à ce niveau va engendrer notamment des pro-
blèmes de lecture et d’acquisition de la lecture. Le maintien d’informations
verbalisables en mémoire se fait via des codes phonologiques, et ce quel que
soit le mode de présentation des informations à mémoriser et la modalité de
la réponse (Baddeley & Hitch, 1974 ; Baddeley, 1986, 1992). Il n’est donc
pas étonnant que la difficulté d’accès aux codes phonologiques des dyslexi-
ques puisse donner lieu à des déficiences en mémoire de travail. Les effets
de rime (il est plus difficile de restituer, en respectant l’ordre de présenta-
tion, des mots qui riment entre eux que des mots qui ne riment pas) et de
longueur (il est plus difficile de restituer des mots longs que des mots
courts) constituent la signature de l’activité phonologique en mémoire de
travail. Des études portant sur des dyslexiques et des lecteurs débutants
montrent que ces enfants présentent des effets de rime et de longueur qui
sont toutefois plus faibles que chez les lecteurs experts. Leur déficit en
mémoire de travail n’est donc pas le résultat de la non-utilisation de codes
phonologiques pour récapituler (cela est le cas des enfants dysphasiques qui
souvent ne présentent pas ces effets) mais simplement d’une mise en œuvre
moins efficace de ces ressources qui pourrait être mise en rapport avec les
problèmes d’accès aux représentations phonologiques des mots mentionnés
ci-dessus.
Il est important de souligner que certains des troubles phonologiques
évoqués jusqu’à présent, par exemple ceux observés en dénomination
d’images ou en fluence verbale, n’ont pas de rapport direct avec la lecture.
264 JESUS ALEGRIA ET PHILIPPE MOUSTY
Cela contredit la notion que la dyslexie est un trouble qui se limite au trai-
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tement de la langue écrite. L’hypothèse d’un trouble phonologique respon-
sable des troubles du traitement de la langue écrite semble plus adéquate.
Par ailleurs, nous avons vu que les enfants dyslexiques présentent des pro-
blèmes au niveau du traitement de la parole. Ces difficultés sont en général
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trop peu marquées pour être observées dans des conditions de communica-
tion ordinaire mais elles peuvent être mises en évidence au moyen de
méthodes plus fines d’investigation. Celles-ci sont indispensables sur le plan
diagnostique, car, ainsi que nous l’avons évoqué précédemment, un pro-
blème au niveau du traitement de l’entrée phonologique va avoir des effets
en cascade sur les autres niveaux de traitement et de représentation.
2. LA MÉTAPHONOLOGIE
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ment du message qui n’est pas purement fonctionnel (comprendre et se faire
comprendre) mais qui est réalisé de manière automatique. Par exemple,
lorsque l’on remarque qu’un énoncé est incorrect sur le plan mor-
phophonologique ou qu’un mot est mal prononcé. Sur le plan du développe-
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2 . 1. Le développement métaphonologique
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saient exclusivement le système d’écriture chinois. Les autres, outre ce sys-
tème, connaissaient le pin-yin, représentation alphabétique du chinois
(Read, Zhang, Nie & Ding, 1986) ou avaient appris à lire dans une langue
à écriture alphabétique (Bertelson & de Gelder, 1991). Les résultats ont
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révélé que seuls ceux qui avaient été confrontés à un système alphabétique
atteignaient des performances élevées dans les tâches impliquant la manipu-
lation explicite de phonèmes. La troisième source d’information vient des
travaux réalisés avec des enfants de 6 ans apprenant à lire suivant une
méthode globale stricte. Les résultats ont indiqué que ces enfants présen-
taient des difficultés similaires à celles des illettrés et des lecteurs chinois
non alphabétiques dans des opérations portant sur les phonèmes unique-
ment (Alegria, Pignot & Morais, 1982 : Alegria, Morais, D’Alimonte
& Seyl, sous presse).
écarts types en dessous de la moyenne des enfants de leur âge mais était
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apparié au groupe contrôle au niveau de l’âge, de l’intelligence psycho-
métrique et des résultats au test métaphonologique décrit ci-dessus. Les
enfants du groupe expérimental étaient soumis à un entraînement consis-
tant à faire des manipulations de rime et des allitérations. Ceux du groupe
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composent, et tout particulièrement les phonèmes, ont un impact réel sur
l’acquisition de la lecture et l’écriture.
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3. CONCLUSIONS
Sur le plan pédagogique, les données examinées dans cet article suggè-
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rent fortement que des activités métaphonologiques systématiques, qui peu-
vent facilement prendre un caractère ludique, feraient utilement partie des
activités préscolaires. Cela est particulièrement indiqué dans le cas d’enfants
issus de milieux socio-économiques défavorisés. Quant aux méthodes
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