Les avantages
L’atout indéniable : le salarié promu à de nouvelles fonctions est déjà intégré à l’entreprise et
connaît les rouages de son fonctionnement, sa culture, ses moyens, sa politique de
développement, etc.
l’intégration de la personne est déjà effective, ce qui fait gagner du temps à l’entreprise
notamment en termes opérationnels,
le profil est plus à même d’évaluer toutes les dimensions de sa nouvelle mission en
connaissant l’environnement dans lequel l’entreprise évolue,
les coûts liés au recrutement sont ainsi minimisés.
Le responsable des ressources humaines révèle tout le potentiel du capital humain à travers une
gestion des talents parfaitement maîtrisée. Il peut ainsi communiquer sur ces promotions internes
pour valoriser la politique de recrutement.
De la confiance qu’on lui accorde, il en ressort grandi en développant des aptitudes et en affûtant
certaines compétences.
Le recrutement interne permet par ailleurs d’éliminer tous les coûts relatifs aux honoraires des
chasseurs de têtes et cabinets de recrutement, ainsi que des « erreurs de casting » plus
facilement commises par ces derniers.
Les inconvénients
Dans certains cas, la personne recrutée en interne doit suivre une formation spécifique avant de
prendre ses nouvelles fonctions, armée de toutes les compétences nécessaires : cet état
représente un temps et un budget formation, imputables à l’entreprise.
Autre inconvénient : la question de la mobilité géographique peut en refroidir plus d’un. Qui va
prendre en charge les frais de déménagement ? Le foyer est-il prêt psychologiquement à
changer d’environnement ? L’employeur doit disposer d’arguments solides pour favoriser la
mobilité interne…
Si la promotion interne présente bien des avantages, certains inconvénients peuvent naître et
devenir de grandes sources de désagrément.
En effet, un mauvais climat peut s’installer si la promotion a été obtenue par favoritisme ou «
copinage » : il est impératif de respecter une certaine égalité des chances et d’évolution au sein
d’une structure, femmes ou hommes, basée sur des critères objectifs, tout en appliquant des
principes de transparence.
Ceci peut entraver le bon fonctionnement de l’organisation, et l’entreprise peut à termes perdre
un bon élément non promu qui aurait trouvé une herbe plus verte ailleurs !
Dans des situations bien précises, il se peut que le mode de recrutement interne soit une
mauvaise idée : l’entreprise doit plutôt penser à se tourner vers l’extérieur pour recruter un profil
capable d’apporter une nouvelle vision, un regard neuf, surtout si l’organisation stagne et peine à
renouveler ses idées… ou son avantage concurrentiel.
Un agent peut par exemple effectuer une mutation pour être affecté au service d’une
administration dédiée aux marchés publics dans une région différente.
Des besoins en ressources humaines conséquents ou spécifiques se font alors ressentir pour
soutenir le développement et honorer les commandes des clients.
Les avantages
Argument de taille : choisir de recruter des personnes externes à l’entreprise, c’est accéder
à un vivier de candidats plus vaste, où les motivations de changement et d’évolution de
carrière professionnelle sont de fait clairement identifiées.
Comme énoncé plus haut, c’est aussi l’occasion de valoriser la marque employeur et les
engagements de l’entreprise en termes de capital humain, mais cette fois-ci auprès de personnes
externes à l’entreprise.
Le recruteur engage une personne qualifiée, mais aussi motivée pour rejoindre une équipe,
participer à un projet spécifique.
Par ailleurs, une nouvelle recrue apporte son regard, son propre recul sur les projets :
autrement dit, l‘entreprise dispose de sang neuf, voire même d’une créativité capable d’innover et
d’insuffler un nouvel élan à l’équipe déjà en place.
Les inconvénients
Possibilité n°1 : le responsable des ressources humaines prend en charge le recrutement
externe.
Cette tâche peut s’avérer chronophage, tant sur la diffusion des annonces que sur la sélection
des candidats.
La tâche peut devenir très difficile lorsqu’il s’agit de recruter des profils métiers pointus comme
certains experts reconnus.
Autre inconvénient : un nouvel arrivant doit intégrer les procédures internes, faire connaissance
avec l’équipe, digérer une certaine quantité d’informations, prendre certains projets en cours « à
la volée ».
Il convient de préparer son intégration et de lui laisser le temps nécessaire pour appréhender
toutes ces nouveautés.
Fait rare, mais qui mérite d’être cité : la venue d’une nouvelle recrue peut provoquer le départ
d’un bon élément qui a fait ses preuves dans l’entreprise, soit en raison de divergence de
manière de travailler, de mise en compétition, ou encore pour des raisons personnelles.
Qu’il s’agisse de mettre en place un concours interne qui aboutira à une nomination, ou de
recruter un professionnel à l’externe, voici quelques bonnes pratiques à suivre.
Lire aussi : Processus de recrutement : 9 astuces pour recruter des salariés efficacement
et à moindres frais
Étape n°1 : utiliser l’outil approprié à son mode de recrutement
Les logiciels conseillés pour le recrutement interne
Les logiciels de gestion des talents (aussi appelé Talent Management) — tels que Eurécia
Gestion des Talents ou SIRH Sirhéos — présentent de multiples avantages pour le responsable
des ressources humaines afin de gérer le personnel sur le plan des carrières :
le logiciel centralise toutes les informations et données relatives aux entretiens annuels,
il cartographie les compétences du salarié,
il permet de visualiser l’évolution et les performances de l’intéressé,
il offre la possibilité d’identifier en temps réel un potentiel selon le profil,
il est également possible d’y gérer les besoins en formation.
Lire aussi : Rédiger un profil de poste comme un chef et réussir son recrutement
Les autres moyens de diffusion sont l’intranet ou le réseau social d’entreprise, le journal interne
s’il existe, l’affichage dans les locaux. Les séminaires ou événements internes comme les
déjeuners d’équipe ou les pots sont aussi des occasions de communiquer sur la recherche de
candidats.
Parmi les canaux de recrutement, il est également possible de communiquer dans la presse
magazine dans la rubrique emploi / carrière : prenez soin de cibler le domaine du magazine, et
de communiquer dans un magazine traitant du marketing si vous recrutez un profil marketing…
Lire aussi : Job boards : le guide du recruteur en 14 conseils et 183 sites d’emplois
Surtout si vous utilisez un logiciel dédié : vous gagnez un temps précieux pour vous concentrer
sur l’analyse des candidatures.
Pour gérer ce flux entrant sans y perdre son latin, un logiciel de recrutement en ligne devient
incontournable : les fonctionnalités de matching et la pré-sélection collaborative en ligne avec les
managers concernés vous seront d’une aide précieuse.
Chez appvizer, nos rédacteurs ont par exemple tous été testés sur la rédaction d’un article en
suivant des contraintes précises. Nos développeurs ont également tous été testés sur une tâche
précise via la plateforme spécialisée CodinGame. CQFD !
Étape n°6 : l’entretien d’embauche
Le manager ou l’une des personnes amenées à collaborer au quotidien avec la nouvelle recrue
doit y assister : à défaut d’être au départ des inconnus l’un pour l’autre, les deux parties doivent
être capables de dialoguer en termes professionnels et d’échanger librement leur vision du
métier.
Vous pouvez mener deux types d’entretiens, ou encore faire votre « mix » des deux :
l’entretien structuré : le recruteur suit une grille définie pour mener l’entretien. Ceci a
pour objectif d’éloigner les jugements de valeur ou les critères subjectifs. Inconvénient :
les échanges sont limités, car très cadrés ;
l’entretien non-structuré : il favorise les interactions et les réponses spontanées. Ceci
présente l’avantage de mettre le candidat plus à l’aise et parfois de mieux détecter des
vocations. Le recruteur est souvent agréablement surpris.
si vous recrutez en interne, il faut s’assurer que votre collègue intègre correctement ses
nouvelles fonctions, qu’il n’y ait pas de décalage entre la promesse et la réalité (pour les
2 parties),
si vous recrutez en externe, il faut laisser un temps d’adaptation au candidat recruté pour
comprendre et intégrer son nouvel environnement de travail, comme nous l’avons décrit
plus haut.
Veillez à répondre à chaque personne en la remerciant pour l’intérêt porté à votre organisation et
le poste, en lui spécifiant que vous gardez son CV avec son accord (il s’agit de données
personnelles).
Souhaitez-lui bonne chance dans sa recherche : soyez positif et motivant, chaque email adressé
à des candidats traduit votre politique RH, votre marque employeur ! Laissez ainsi le meilleur
souvenir possible.