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Des pratiques comptables erronées et des pratiques comptables dictées par la fiscalité
Limitation économique des états financiers; Méfiance des opérateurs économiques à l'égard
des informations financières et comptables. Le CGNC est venu pour remédier à tout ceci.
Définitions :
La normalisation a pour objet d’établir des règles communes dans le double but d’uniformiser
et de rationaliser la présentation des informations comptables susceptibles de satisfaire les
besoins présumés de multiples utilisateurs. Elle contribue ainsi à l’harmonisation et à
l’amélioration des pratiques comptables et favorise également en matière d’information
financière des comparaisons spatiotemporelles. D'où tire Le CGNC ses principes Code
Général
de Normalisation Comptable, mis en place par le Dahir du 25 décembre 1992 (loi n° 9-88), est
un ensemble de règles et modalités (principes comptables fondamentaux et méthodes
d’évaluation) permettant à la comptabilité de fournir une image fidèle de la situation de
l’entreprise.
Le CGNC a deux grands instruments : 1. la Norme Générale Comptable (NGC) : affirme les
principes comptables fondamentaux et le dispositif de normalisation. Son champ d'application
est large car il englobe toutes les entités économiques 2. Le Plan Comptable Général des
Entreprises (PCGE) : constitue le cadre pratique d'application de la NGC pour les entreprises.
Champ d’application
Le champ d’application de la présente norme est général, il est précisé par les textes législatifs
et réglementaires.
La comptabilité telle qu'elle résulte des dispositions de la norme porte le nom de : comptabilité
normalisée
Par facilité d'expression, les entités économiques soumises à la Norme sont désignées par le
texte par le terme générique : Entreprise.
Caractères fondamentaux de la norme :
La Norme générale comptable est conçue de façon à satisfaire les deux objectifs primordiaux
de la normalisation comptable qui sont :
• Servir de base à l’information et la gestion de l’entreprise ;
• Fournir une image aussi fidèle que possible de ce que représente l’entreprise à tous les
utilisateurs des comptes, privés ou publics.
Cette fonction d'information interne et d'information externe vise évidemment une grande
diversité de destinataires : l’entreprise elle-même, ses partenaires directs, tels les fournisseurs,
clients, salariés, banquiers et prêteurs, associés et actionnaires, et les Pouvoirs Publics tant au
niveau fiscal qu'au niveau économique (comptabilité nationale) et financier (contrôle du
crédit).
Le champ d'application de la Norme Générale Comptable est très vaste puisqu'il concerne a
priori la majorité des agents économiques quelle que soit leur taille (des petites et moyennes
aux plus grandes entreprises, leur secteur (public ou privé), leur objet (agricole, industriel,
commercial ...) et leur forme juridique (État, établissement public, entreprise individuelle,
société, association ...).
Cette très grande diversité d'utilisateurs et d'assujettis implique la définition d'un modèle
d'analyse et d’un langage commun à tous et qui doivent constituer, s'ils sont pertinents et
fiables, l’outil privilégié du dialogue économique et social.
Il va de soi qu'un objectif et un champ aussi larges ne peuvent être pleinement couverts, quelle
que soit la qualité de l’outil, qu'au prix de quelques dérogations destinées à répondre à des
situations particulières qui ne s'intègrent pas parfaitement dans le cadre général ; mais ces
dérogations restent l’exception, et la Norme se caractérise par son aspect extrêmement général
et polyvalent.
Cette Norme, qui vise à l’exhaustivité, ne prétend pas, sur le plan international, à l’originalité
absolue ; bien au contraire sa conception se raccorde et doit s'intégrer à celle des principales
normes internationales, permettant aux entreprises et aux professionnels de participer au
dialogue méthodologique et à l’échange d'informations économiques et financières qui
caractérisent le monde moderne. Mais la Norme présente cependant des aspects originaux qui
Les dispositions de fond de la Norme sont celles qui contribuent à la qualité de l’information
obtenue, en lui donnant sa pertinence ; on peut les classer sous trois rubriques :
• L’énoncé des principes comptables fondamentaux ;
• L’exposé des méthodes d'évaluation ;
• La conception des états de synthèse.
Cette assise conventionnelle et doctrinale sur laquelle reposent les choix techniques de la
Norme constitue la base du langage commun qu'est " la comptabilité normalisée ". Ce sont les
principes comptables fondamentaux qui englobent tout à la fois des normes générales
d'autorité telle la "prudence", et des conventions méthodologiques, telles la "spécialisation des
exercices" ou la "continuité d'exploitation".
Les principes comptables fondamentaux retenus par la Norme Générale, au nombre de sept,
sont tous acceptés par la communauté financière internationale :
• Continuité d'exploitation ;
• Permanence des méthodes ;
• Coût historique ;
• Spécialisation des exercices ;
• Prudence ;
• Clarté ;
• Importance significative.
D'autres principes, moins universellement acceptés, n'ont pas été retenus : tel le "principe de
prééminence de la réalité sur l’apparence", et le principe de "sincérité", dont l’intérêt
conceptuel n'est pas évident. Cette affirmation explicite de principes doit être d'une portée
pratique considérable car elle éclaire les utilisateurs et les professionnels sur les conditions
d'application des prescriptions du CGNC et sur les solutions à retenir en cas d'absence de
solution dans ces dispositions.
b) L’objectif d'image fidèle :
Une finalité est assignée à la comptabilité normalisée : les états de synthèse doivent donner
une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats de l’entreprise.
Cet objectif d'image fidèle, est à l’instar de l’obligation de "true and fair view" ou de "fair
présentation" existant dans les comptabilités anglo-saxonnes universellement admis et
largement adopté par les pays européens à économie libérale.
L’image fidèle apparaît ainsi non comme un principe comptable fondamental supplémentaire,
mais comme la convergence des principes retenus.
L’originalité du concept d'image fidèle tient à la fois à son absence de définition et aussi au
fait qu'il convient, dans des cas exceptionnels, de déroger aux dispositions de la Norme, pour
tenter d'atteindre cette fidélité.
Le plus souvent néanmoins, il suffira de fournir dans l’ETIC des informations complémentaires
; si celles-ci ne sont pas suffisantes à l’obtention d'une image fidèle, alors il faudra déroger
aux dispositions de la Norme (donc à des règles et procédures, voire à des principes telle la
permanence des méthodes). A ce niveau ce sont les écritures mêmes, donc les postes des états
de synthèse qui sont modifiés. De tels cas de dérogations devraient être tout à fait
exceptionnels.
Établis dans le respect des dispositions générales indiquées dans le chapitre IV de la Norme
Générale Comptable, les "États de Synthèse" sont présentés selon deux modèles :
- Le modèle normal qui comporte 5 états formant un tout indissociable :
Bilan (BL)
Compte de Produits et Charges (CPC)
État des Soldes de Gestion (ESG)
Tableau de Financement (TF)
État des Informations Complémentaires (ETIC)
L’adoption des IPSAS par les États permettra d’améliorer tant la qualité que la comparabilité
des informations financières publiées par des entités du secteur public dans le monde.
L’IPSASB reconnaît le droit des États et des normalisateurs comptables nationaux à établir
des directives et des normes comptables pour l’information financière à fournir dans leurs
pays. L’IPSASB encourage l’adoption des IPSAS et l’harmonisation des dispositions
nationales avec les IPSAS. Les états financiers ne doivent être déclarés conformes aux IPSAS
que s’ils sont conformes à toutes les dispositions de chacune des IPSAS applicables.
IN1. La plupart des gouvernements préparent et publient leurs budgets financiers en tant que
documents publics ou les rendent publics d’une autre manière. Les documents budgétaires
sont largement distribués et promus. Le budget reflète les caractéristiques financières des
plans de l’État pour la période à venir. C’est un outil clé de la gestion financière et du contrôle
financier. Il est la composante centrale du processus qui permet la tutelle gouvernementale et
parlementaire (ou similaire) des dimensions financières des activités.
IN2. En outre, certaines entités individuelles peuvent être tenues ou peuvent décider de rendre
publics leur(s) budget(s) approuvé(s). Dans de tels cas, l'entité est aussi tenue publiquement
responsable de sa conformité à son(ses) budget(s) approuvé(s), et de sa performance par
rapport à ce(s) dernier(s).
Applicabilité́ :
IN5. La Norme s’applique aux entités du secteur public qui rendent public(s) leur(s) budget(s)
approuvé(s), selon des exigences législatives ou d’autres dispositions normatives imposées à
l’entité ou respectées à titre volontaire pour améliorer la transparence de la présentation de
leur information financière. Elle impose à de telles entités de communiquer dans leurs états
financiers ou dans d’autres rapports certaines informations sur les montants inscrits au budget
et les montants réels. Elle n’impose pas que les entités du secteur public rendent publics leurs
budgets approuvés ; elle ne spécifie pas non plus d'exigences relatives à la formulation ou à la
présentation de budgets approuvés rendus publics.
Informations à fournir :
IN6. La présente Norme impose que les états financiers des entités du secteur public qui
rendent public(s) leur(s) budget(s) approuvé(s) comprennent:
a) Une comparaison des montants réels et des montants inscrits au budget initial et au budget
définitif. Cette comparaison doit être faite selon la même convention comptable que celle
adoptée pour le budget, même si cette convention est différente de celle adoptée pour les états
financiers. La présente Norme utilise le terme « réel » ou « montant réel » pour décrire les
montants qui résultent de l’exécution du budget. Dans certaines juridictions, « réalisation du
budget (budget out-turn) », « exécution du budget » ou des termes similaires peuvent être
utilisés avec le même sens que le terme « réel » ;
b) Une explication des différences significatives entre les montants inscrits au budget et les
montants réels, à moins qu’une telle explication ne soit incluse dans d’autres documents
publics publiés en parallèle avec les états financiers ; et
c) Un rapprochement des montants réels sur une base budgétaire avec les montants réels
présentés dans les états financiers lorsque la convention comptable diffère de la base
budgétaire.
IN7. La présente IPSAS permet de faire la comparaison entre les montants inscrits au budget
et les montants réels dans les états financiers en tant que colonnes budgétaires
supplémentaires dans les principaux états financiers uniquement lorsque les états financiers et
le budget sont préparés sur une base comparable.
IN8. La présente Norme impose aussi la présentation d’une explication des raisons motivant
les différences entre le budget initial et le budget définitif, y compris le fait de savoir si ces
différences résultent de réaffectations au sein du budget ou d’autres facteurs, tels que des
changements de politique, des calamités naturelles ou d’autres événements imprévus. Ces
informations peuvent être fournies dans les notes annexes aux états financiers ou dans un
rapport publié préalablement aux états financiers ou conjointement ou simultanément avec ces
derniers.
Aux Etats-Unis les règles comptables ne sont pas définies dans des textes législatifs ou
réglementaires. La SEC (Securities and Exchange Commission) a délégué la responsabilité de
la définition des règles comptables à l'AICPA (American Institute of Certified Public
Accountants) qui a ensuite elle-même désigné en 1973 le FASB (Financial Accounting
Standards Board) pour accomplir cette tâche. Le FASB est généralement considéré comme
l'organisme le plus important du monde anglo-saxon (les Etats Unis, l'Australie, le Canada et
le Royaume Uni) en matière de recommandations concernant la publication des états
financiers, le deuxième étant probablement l'ASB (Accounting Standards Board), Conseil
britannique chargé d'établir les normes comptables.
Les deux premiers mots de FASB (financial accounting), font référence à l'information
financière publiée par une organisation et destinée à un public qui ne participe pas à sa
gestion. Le FASB publie un ensemble de textes qui constitue les US-GAPP (generally
accepted accounting principles), parmi lesquels les SFAS (Statements of Financial
Accounting Standards).
La suprématie des US GAPP pouvait constituer un frein important à la reconnaissance des
normes de l'IASB mais une annonce très favorable a été faite le 18 septembre 2002 puis le 29
octobre 2002, par l'IASB et le FASB américain qui s'engagent à faire converger leurs normes
et à coordonner leurs programmes techniques. La comptabilité américaine et le droit
comptable sont fondés sur deux principes de base importants : La comptabilité anglo-
saxonne (et notamment américaine) a une référence professionnelle plus que juridique
puisque les organismes professionnels tels que le FASB et l’AICPA constituent la source
principale de la doctrine comptable ; La comptabilité américaine a une certaine
indépendance par rapport à la fiscalité, dans le sens où les règles fiscales n’interfèrent pas
dans les règles comptables.
5- . Comité d’urgence (EITF) L’EITF a été créé au sein du FASB en 1984 pour identifier
rapidement les problèmes comptables nouveaux ou ceux résultant de l’application des
normes comptables. 6- Governmental Accounting Standards Board Ce sont les règles
émises par et pour les administrations locales ; elles n’ont que peu d’influence sur les
règles comptables des sociétés privées.
Le cadre conceptuel défini le plus souvent comme « un ensemble structuré d’objectifs pour la
comptabilité » a été créé par le FASB et incorporé dans des SFAC (Statements of financial
accounting standards)
. SFAC N°1 : Objectifs : L’accent est mis sur le fait que les informations doivent être utiles
dans une optique de faire des affaires et de prendre des décisions économiques. Les objectifs
sont : - Information utile pour les décisions relatives aux investissements et aux octrois de
crédit
; - Information utile pour comprendre les cash flows futurs ; - Information utile pour
comprendre les ressources de l’entreprise.
SFAC N°2 : Critères qualitatifs de l’information financière : L’information financière doit être
: - Compréhensible pour les décisionnaires ; - Pertinente ; - Fiable : véritable, digne de
confiance, correcte et exempte de parti pris ; - Comparable ; - Cohérente ; - Respecter le
principe d’importance significative.
SFAC N° 3 : Eléments des états financiers des entreprises commerciales : Cette norme définit
les dix termes-clés des états financiers à savoir : les actifs et les passifs, les capitaux propres,
les investissements des actionnaires et les distributions qui leur sont faites, le résultat courant,
les produits, les charges, et les profits et pertes ne résultant pas de l’activité courante.
SFAC N°4 : Objectifs des états financiers des entreprises non commerciales : Cette norme
précise les caractéristiques des états financiers des entités pour lesquelles le profit n’est pas un
objectif, ni donc un indicateur valable pour apprécier une performance.
SFAC N°5 : Reconnaissance et mesure dans les états financiers : Critères de reconnaissance :
Il s’agit du processus de définition pour enregistrer un élément dans les états financiers et
pour le classer en actif, dettes, capitaux, produits ou charges. Critères de valorisation : Sont
listés les différents critères possibles : - Coût historique ; - Coût actuel ; - Valeur réalisable ; -
Valeur de marché ; - Valeur actuelle des cash flows futurs.
Dans les pays anglo-saxons, en revanche, la comptabilité vise d'abord à diffuser les
informations économiques d'une entreprise vers l'extérieur afin que les investisseurs disposent
d'états financiers leur permettant de connaître la solidité économique des sociétés auxquelles
ils apportent des capitaux.
Comptabilité financière
Cette différence de conception se manifeste, par exemple, avec la présentation des états
financiers.
Ainsi, dans le système anglo-saxon, c'est le compte de résultat qui chapeaute les états
financiers. Cette prévalence témoigne de la volonté des entreprises de s'adresser en priorité
à leurs actionnaires en s'appuyant sur les performances de l'exercice.
s sur les performances réalisées par les entreprises durant un exercice donné. Il récapitule l'ensemble des produits et des charges. Il est composé du
En Europe, avec les normes IFRS, c'est le bilan qui est généralement considéré comme la
pièce maîtresse des états financiers, le compte de résultat venant se placer en dessous (en
terme de présentation).
t un état de synthèse permettant de décrire en terme d'emplois et de ressources la situation patrimoniale d'une entreprise
Pour résumer :
Les normes IFRS ont tendance à privilégier le bilan, qui fournit la « photo
patrimoniale » d'une entreprise à une date donnée.
Les normes US GAAP donnent la priorité à l'évolution des produits ou ressources et
des charges ou dépenses fournis par le compte de résultat entre deux bilans.
Durant la dernière décennie, beaucoup de grands groupes français ont modifié la présentation
de leurs états financiers consolidés afin de séduire les investisseurs anglo-saxons. Ils
commencent ainsi par présenter leur compte de résultat, leur bilan, mais aussi les flux de
trésorerie, les variations des capitaux propres, etc.
s de rapprochement et de convergence entre les normes IFRS et l'ISG GAAP ont fait l'objet de discussions intenses jusqu'en
Nous aborderons dans cette recherche le contexte d’adoption du Plan Comptable des
Établissements de Crédit au Maroc, l’objectif du Plan Comptable des Établissements de
Crédit Marocain et ses spécificités qui le différencient du Plan Comptable Général Marocain
Vers les années 1990, le Maroc avait commencé à entreprendre plusieurs actions et réformes
visant à moderniser l’environnement éco-juridique de l’entreprise, une évolution notable avait
suivi ces réformes, se traduisant notamment par plusieurs lois et dahirs, dont les plus notables
:
La loi comptable 9-88 relatives aux obligations comptables des commerçants en 1992
La loi 44-03 complétant la loi 9-88 en 2006
La loi n°17-95 relative aux SA, modifiée et complétée par les dahirs n°1-08-18 du 23 Mai
2008 et n°1-15-106 du 29 Juillet 2015 promulguant respectivement les lois n°20-05 et
n°78- 12
La loi n°5-96 du 13 Février 1997 relative aux autres sociétés commerciales
La loi n°15-5 d0 1er Aout 1996 relative au Code de commerce, modifiée par la loi n° 32-10
du 17 Aout 2011, la Loi n°24-04 du 22 Novembre 2006, la Loi n°13-99 du 15 Février
2000 et la Loi n° 134-12 du 22 Août 2014, comportant des prescriptions visant une plus
grande transparence des affaires.
Dans le même cadre, plusieurs normes comptables spécifiques et Plan Comptables
Sectoriels et particuliers ont été établis par le CNC dont : OPCVM, établissements de
crédit, entreprises d’assurances, titrisation des créances hypothécaires, coopératives,
ORMVA, partis politiques, état etc...
Les banques et les sociétés de financement telles qu’elles sont définies par le dahir qui
porte la loi n° 34-03 du 15 Moharrem 1427 (14 Février 2006) qui est lié à l’exercice de
l’activité des établissement de crédit ainsi que leur contrôle, sont soumises aux
dispositions du plan comptable des établissement de crédit.
Le plan comptable des établissements de crédit, aussi dénommé PCEC, est composé de :
Dispositions générales ;
Disposition particulières ;
Dispositions relatives aux états de synthèses individuels ;
Dispositions relatives aux états financiers consolidés ;
Une liste de comptes dispatchés en 8 classes, le cadre comptable, des fiches qui
donnent le fonctionnement et le rôle de chacun des comptes, le cas échéant, les
écritures types ;
Dispositions relatives au plan des attributs.
Il est impératif qu’à la fin de chaque exercice comptable, les établissements de crédits
établissent les états de synthèse aptes à donner une image fidèle de leur patrimoine, des
risques assumés, de leurs résultats et situation financière.
La représentation d’une image fidèle est basée sur un certain nombre de conventions de base
que l’on appelle les principes comptables fondamentaux.
On ne présume point que les états de synthèse donnent une image fidèle du patrimoine, des
risques assumés, de leurs résultats et situation financière, que lorsque les opérations,
événements et situations sont traduits en comptabilité tout en respectant des principes
comptables fondamentaux ainsi que des prescriptions du plan comptable des établissements
de crédit.
Si malgré le respect et l’application totaux des principes comptables fondamentaux ainsi que
les prescriptions du plan comptables des établissements de crédit, les états de synthèse
n’arrivent pas à donner une image fidèle, il faudrait alors que l’établissement de crédit
fournisse obligatoirement dans l’état des informations complémentaires (ETIC) toutes les
indications qui puissent permettre l’atteinte de l’objectif de l’image fidèle.
Si dans un cas exceptionnel où l’application totale d’une prescription ou d’un principe s’avère
en contradiction avec l’objectif de l’image fidèle, l’établissement de crédit doit y déroger.
Il faudrait que cette dérogation soit mentionnée dans l’ETIC avec une indication claire sur son
influence sur le patrimoine, les risques assumés, le résultat et la situation financière de
l’établissement de crédit.
Les principes comptables fondamentaux sont au nombre de sept :
Les méthodes d’évaluation couvrent les bases, règles, procédures et principes que l’on adopte
afin de pouvoir déterminer la valeur des éléments inscrits en comptabilité. Elles servent de
base à l’enregistrement des opérations ainsi qu’à l’établissement des états de synthèse.
Ces méthodes sont appliquées au niveau des éléments de l’actif et du passif (patrimoniaux) et
ainsi au niveau des produits et des charges.
L’évaluation des éléments du bilan et hors bilan se fait :
- Sur une fondation des dispositions spécifiques aux établissements de crédit en ce qui
concerne les opérations libellées en devises, les opérations sur produits dérivés et les titres
de transaction et d’investissement.
- Sur la base des principes comptable généraux en ce qui concerne les autres éléments.
- Toutes les opérations sur titres sont évaluées et comptabilisé conformément aux
dispositions spécifiques aux opérations sur titres.
Les établissements de crédit consolidant et les entités susvisées forment un groupe. Les
établissements de crédit contrôlent de manière exclusive ou conjointe ces entités, ou exercent
une influence significative sur ces dernières. Leur forme juridique a peu d’importance dans ce
cas-là. Ces établissements de crédit sont alors dans l’obligation d’élaborer et de publier des
états de synthèse consolidés.
Cependant on peut trouver des cas où quelques établissements assujettis sont exonéré de cette
règle, et ce s’ils remplissent toutes les conditions suivantes :
- Si l’établissement est lui-même détenu totalement ou partiellement par une autre entité
dont les propriétaires sont informés de la non-préparation des états financiers consolidés e
ne s’y opposent pas.
- Les instruments de capitaux propres ou de dette de l’établissement ne sont pas négociés
sur un marché réglementé.
- Si l’établissement n’a pas déposé et n’est pas sur le point de déposer ses états financiers
auprès d’une autorité de réglementation des valeurs mobilières dans la volonté d’émettre
des instruments sur le marché.
- Si les états financiers consolidés présentés ne sont pas conformes aux normes IFRS.
Le plan comptable des établissements de crédit est structuré de façon similaire au plan
comptable générale, c’est-à-dire qu’il est composé de différentes classes qui elles
comprennent des rubriques qui se divisent sous plusieurs postes qui comprennent différents
comptes et sous comptes. Les différentes classes que l’on peut distinguer sont :
1. Compte de trésorerie et d’opérations avec les établissements de crédit et assimilés.
2. Comptes d’opération avec la clientèle.
3. Comptes d’opérations sur titres d’opérations diverses.
4. Comptes de valeurs immobilisées.
5. Comptes de provisions pour risques et charges et de capitaux propres et assimilés.
6. Comptes de charges.
7. Comptes de produits.
8. Comptes de hors bilan.
Le champ d’application du Plan Comptable Agricole (désigné ci-après « PCA ») couvre les
activités agricoles exercées par une entreprise, quelle que soit sa forme juridique.
Par facilité d’expression, les entités économiques concernées par le présent plan comptable
sont désignées par les termes « entreprise agricole » ou « exploitation agricole » ou parfois «
entreprise ».
Selon le présent PCA, l’activité agricole consiste en la gestion par une entité de la
transformation biologique d’actifs biologiques en vue de la vente en produits agricoles ou en
d’autres actifs biologiques. Ladite gestion signifie qu’une intervention humaine apporte une
valeur ajoutée à la transformation biologique ou permet au processus de se réaliser par une
action sur l’actif biologique ou son environnement.
Le présent plan comptable répond aux normes comptables marocaines, telles que prévues par
le Code Général de Normalisation Comptable (CGNC). Les particularités de l’activité agicole
ont été prises en compte après des adaptations du CGNC, afin de mieux refléter la réalité du
secteur et permettre une meilleure information sur la gestion et le suivi de l’activité.
La CTS a tenu ses séances de travail entre le 18 mars et le 21 octobre de l’année 2015. Le
projet de plan comptable a été examiné par le comité Permanent du CNC, lors de ses réunions,
tenues les 17 et 30 novembre 2015, sous la présidence de Monsieur Samir Mohammed TAZI,
Directeur des Entreprises Publiques et de la Privatisation et président du Comité Permanent de
ce Conseil.
Le plan comptable agricole a été adopté par le CNC, réuni en Assemblée Plénière le 22
décembre 2015, sous la présidence de M. Mohammed BOUSSAID, Ministre de l’Economie et
des Finances et Président de ce Conseil.
L’élaboration d’un plan comptable propre au secteur agricole se justifie par les particularités
qui différencient les entreprises agricoles de celles d’autres secteurs, notamment les
spécificités ci-après :
des produits vivants et multiples connaissant des changements durant leur cycle de vie :
arboriculture, agrumes, produits maraichers, produits végétaux et animaux, produits
laitiers, produits résiduels,… ;
des actifs spécifiques dits actifs biologiques aux principales caractéristiques suivantes :
Trois catégories : " producteurs " (ex. vaches laitières, poules pondeuses), "
consommables " (ex. plants de riz sur pied, poules fermières) ou les deux à la fois (ex.
crevettes d'une aquaculture).
Leur valeur peut augmenter au fur et à mesure du vieillissement (au contraire des actifs
non biologiques qui perdent généralement de la valeur par vieillissement) ; cette
caractéristique est surtout valable pour les actifs biologiques qui n'ont pas encore atteint
le stade de maturité.
L'abondance de produits conjoints (ou coproduits), c'est-à-dire de produits différents
obtenus d'un même actif biologique mais dont aucun ne peut être désigné comme le
produit principal (ex. la carcasse d'un bœuf et sa peau), ainsi que de sous-produits, c'est
à dire des produits obtenus des produits principaux (ex. la viande découpée).
Par ailleurs, le milieu rural dans lequel s’exercent les activités agricoles comporte des
particularités comme :
la fréquence des transactions en espèces ;
la faible bancarisation des intervenants ;
la difficulté d’obtenir des pièces justificatives probantes auprès des prestataires, et
l’identification non systématique de certaines catégories de personnel qui travaillent dans
les exploitations.
Objectifs :
En plus des objectifs énoncés par le CGNC, le PCA est conçu de façon à satisfaire les objectifs
spécifiques au secteur agricole, notamment :
mettre en relief les concepts et conventions spécifiques au secteur ;
unifier les modes de comptabilisation des opérations agricoles, et
produire des informations pertinentes permettant la comparabilité des performances
économiques et financières des entreprises du secteur.
Selon le principe de continuité d'exploitation, l'exploitation agricole doit établir ses états de
synthèse dans la perspective d'une poursuite normale de ses activités. Par conséquent, en
l'absence d'indication contraire, elle est censée établir ses états de synthèse sans l'intention ni
l'obligation de se mettre en liquidation ou de réduire sensiblement l'étendue de ses activités.
Ce principe conditionne l'application des autres principes, méthodes et règles comptables tels
que ceux-ci doivent être respectés par l’exploitation agricole, en particulier ceux relatifs à la
permanence des méthodes et aux règles d'évaluation et de présentation des états de synthèse.
Dans le cas où les conditions d'une cessation d'activité totale ou partielle sont réunies,
l'hypothèse de continuité d'exploitation doit être abandonnée au profit de l'hypothèse de
En vertu du principe de permanence des méthodes, l’exploitation agricole établit ses états de
synthèse en appliquant les mêmes règles d'évaluation et de présentation d'un exercice à l'autre.
L’exploitation agricole ne peut introduire de changement dans ses méthodes et règles
d'évaluation et de présentation que dans des cas exceptionnels. Dans ces circonstances, les
modifications intervenues dans les méthodes et règles habituelles sont précisées et justifiées,
dans l'état des informations complémentaires, avec indication de leur influence sur le
patrimoine, la situation financière et les résultats.
En vertu du principe du coût historique, la valeur d'entrée d'un élément inscrit en comptabilité
pour son montant exprimé en unités monétaires courantes à la date d'entrée reste intangible
quelle que soit l'évolution ultérieure du pouvoir d'achat de la monnaie ou de la valeur actuelle
de l'élément, sous réserve de l'application du principe de prudence.
Par dérogation à ce principe, l’exploitation agricole peut procéder à la réévaluation de
l'ensemble de ses immobilisations corporelles et financières, conformément aux prescriptions
du CGNC.
Le principe de clarté
1. Selon le principe d'importance significative, les états de synthèse doivent révéler tous les
éléments dont l'importance peut affecter les évaluations et les décisions. Est significative
toute information susceptible d'influencer l'opinion que les lecteurs des états de synthèse
peuvent avoir sur le patrimoine, la situation financière et les résultats.
2. Ce principe trouve essentiellement son application en matière d'évaluation et en matière de
présentation des états de synthèse. Il ne va pas à l'encontre des règles prescrites par le
CGNC concernant l'exhaustivité de la comptabilité, la précision des enregistrements et des
équilibres comptables exprimés en unités monétaires courantes.
3. Dans les évaluations nécessitant des estimations, les méthodes par approximation ne sont
admises que si leurs incidences par rapport à des méthodes plus élaborées n'atteignent pas
des montants significatifs au regard de l'objectif de l'image fidèle.
4. Dans la présentation de l'ETIC, le principe d'importance significative a pour conséquence
l'obligation de ne faire apparaître que les informations d'importance significative.
Vers les années 1990, le Maroc avait commencé à entreprendre plusieurs actions et réformes
visant à moderniser l’environnement éco-juridique de l’entreprise, une évolution notable avait
suivi ces réformes, se traduisant notamment par plusieurs lois et dahirs, dont les plus notables
:
La loi comptable 9-88 relatives aux obligations comptables des commerçants en 1992
La loi 44-03 complétant la loi 9.88 en 2006
La loi n°17-95 relative aux SA, modifiée et complétée par les dahirs n°1-08-18 du 23
Mai 2008 et n°1-15-106 du 29 Juillet 2015 promulguant respectivement les lois n°20-
05 et n°78-12
La loi n°5-96 du 13 Février 1997 relative aux autres sociétés commerciales
La loi n°15-5 d0 1er Aout 1996 relative au Code de commerce, modifiée par la loi n°
32-10 du 17 Aout 2011, la Loi n°24-04 du 22 Novembre 2006, la Loi n°13-99 du 15
Février 2000 et la Loi n° 134-12 du 22 Août 2014, comportant des prescriptions visant
une plus grande transparence des affaires.
Dans le même cadre, plusieurs normes comptables spécifiques et Plan Comptables Sectoriels
et particuliers ont été établis par le CNC dont : OPCVM, établissements de crédit, entreprises
d’assurances, titrisation des créances hypothécaires, coopératives, ORMVA, partis politiques,
état etc ….
Le secteur immobilier étant aussi important mais en retard, le Département de l’Habitat et de
l’Urbanisme a initié la création d’un plan comptable pour le secteur immobilier dans le but de
couvrir les entreprises publiques mais aussi les entreprises privées.
En plus de ces considérations, trois facteurs ont favorisé l’élaboration de ce plan :
Cette caractéristique entraîne par conséquence des charges financières importantes pendant
toute la durée de la construction.
Généralités :
Le plan Comptable du Secteur Immobilier encadre toutes les entreprises, privées ou publique,
qui agissent dans le secteur de l’immobilier, qui produisent ou achètent des locaux à usage
professionnel ou des unités de logements ou des lots de terrains nus ou équipés, en vue
notamment de leur vente ou de leur location. Grace aux normes et règles proposées par le
PCSI, les différentes entreprises peuvent suivre une seule méthode afin de gérer, classer et
ordonner leurs comptes et ainsi se rapprocher de l’image fidèle tant recherchée.
Les particularités de l’activité immobilière ont été prises en compte après des adaptations du
CGNC afin de mieux refléter la réalité du secteur et d’offrir une information plus fidèle ainsi
qu’un meilleur suivi de l’activité.
Le Plan Comptable du Secteur Immobilier a été préparé par la Commission Technique
Spécialisée (CTS) du Secteur Immobilier, du Conseil National de la Comptabilité (CNC),
comprenant les membres suivants :
M. Moulay Chérif TAHIRI ALAOUI, Directeur de la Promotion Immobilière;
(Ministère Délégué auprès du Premier Ministre Chargé de l’Habitat et de
l’Urbanisme), Président de la CTS ;
M. Mohammed RAHMAOUI, Directeur à la Société Nationale d’Equipement et de
Construction (SNEC), Rapporteur de la CTS ;
M. Rachid Seddik SGHIR, expert-comptable, co-rapporteur de la CTS ;
M. Mohamed BOUIRIG, Directeur Financier à l’Agence Nationale de Lutte contre
l’Habitat Insalubre (ANHI) ;
Le plan comptable a été mis au point par un comité restreint présidé par M. Abdelaziz TALBI,
adjoint au directeur de la DEPP et Secrétaire Général du Conseil National de la Comptabilité
(CNC).
Ce plan a été examiné par le Comité Permanent du CNC, lors de réunions, tenues les
29/08/2002 et 26/11/2002, sous la présidence de M. Abdelaziz TALBI, Adjoint au Directeur
de la DEPP, au Ministère des Finances et de la Privatisation et a été adopté
par la VIII -ème assemblée Plénière du CNC, réunie le 11 mars 2003, sous la présidence de
M Fathallah OUALALOU, Ministre des Finances et de la Privatisation.
En plus des objectifs émis par le CGNC, le PCSI est réalisé de façon à satisfaire les objectifs
spécifiques au secteur de l’immobilier au Maroc :
Champ d’application :
Les entreprises immobilières peuvent opter pour deux types d’inventaire, soit l’inventaire
permanent, dans ce cas, les imputations seront faites directement, en cours d’exercice au
niveau des comptes de stocks, soit l’inventaire intermittent, auquel cas il y a lieu de transiter
pour l’ensemble des dépenses par le compte de produits et charges et ne constater les stocks
qu’en fin d’exercice.
Le présent Plan Comptable précise et explicite les particularités des opérations effectuées par
les entreprises du secteur immobilier.
La structure du Plan Comptable du Secteur immobilier est pratiquement la même que celle du
CGNC on y trouve alors :
- Classe 1 : Financement Permanent
- Classe 2 : Actif Immobilisé
- Classe 3 : Actif Circulant
- Classe 4 : Passif Circulant
- Classe 5 : Trésorerie
- Classe 6 : Charges
- Classe 7 : Produits
- Classe 8 : Résultats
La cartographie des risques est un outil de gestion et d’aide à la prise de décision très utilisé
dans la gestion du risque, l’audit et le contrôle interne. C’est une carte qui représente les
risques potentiels pouvant affecter l’entreprise, ces risques sont regroupés par rapport à leur
gravité, leur fréquence ainsi que la probabilité d’occurrence ou de non occurrence permettant
ainsi d’avoir une visibilité ainsi qu’une aisance quant à la façon de traduire les risques, c’est
une conceptualisation matricielle des risques en vue de les maitriser.
L’élaboration de la cartographie des risques n’est pas facile, elle passe par plusieurs étapes
faisant appel aux compétences d’audit, dans un premier temps, il s’agira d’identifier les
risques, pour ce faire plusieurs outils se présentent.
Elaboration de la cartographie des risques :
Il existe plusieurs méthodes d’élaboration de la cartographie des risques, cependant, elle
s’inscrive toutes dans une démarche précise, cette démarche se formalise à travers 6 phases :
Phase 1 : Préparation
Analyse du contexte et fixation des objectifs : Qui permet d’analyser le contexte
dans lequel l’entreprise travail, Force/Faiblesse, menaces et opportunités, cela permet
d’identifier le degrée d’acceptabilité du risque, de tolérance et le niveau de risque
ciblé.
evaluation des risques : Dans cette étape, il s’agira d’evaluer les risques à travers les
critéres de gravité, mais aussi d’identifier dans un échantillon la probabilité de non
occurrence et la fréquence, ce qui permettra par la suite de définir un indice de criticité
: IC = GRAVITE * FREQUENCE*Probabilité d’occurence
hiérarchisation des risques : Il s’agira de catégoriser les risques selon 3 catégories :
- RISQUE MAJEUR : Survenance et gravité élevé (Zone rouge)
- RISQUE MINEUR : Survenance et gravité faible (Zone verte )
- RISQUE INTERMEDIAIRE : Survenance et gravité ne sont pas
simultanément faible et élevé (Zone orange/jaune)
formation de la cartographie : Il s’agira de représenter les risques identifiés et
hiérarchisés dans une carte en affectant chaque risque dans la zone de risque
correspondante.
Phase 3 : Action
Traitement des risques : Définir les moyens pour remédier au risque et donc le
minimiser pour le supprimer ou de le rendre acceptable
Mise en place de plan d’action
Phase 4 : Reporting
La carte stratégique est un outil développé par Kaplan et Norton dans la mise en place de la
Balanced scorecard (tableau de bord prospectif).
En effet en 2000 Kaplan et Norton (après la publication d’un précédent article en 1992 intitulé
«The Balanced Scorecard-Measures that drive Performance») ont publié un autre article dans
le «Harvard Business Review» intitulé: «Having trouble with your strategy? Then map it ».
Cet article esquisse comment construire une carte visuelle qui montre les objectifs et les liens
de causalité nécessaires pour exécuter une stratégie.
Les cartes stratégiques sont des diagrammes qui décrivent comment une organisation peut
créer de la valeur ; en connectant les objectifs stratégiques de l’entreprise dans des relations
de cause à effet entre eux. Par l’intermédiaire des quatres perspectives du Balanced
Scorecard : Financier, client, processus, apprentissage et croissance. Voir la figure ci-dessous
(vous pouvez cliquer sur le graphique pour en télécharger un plus grand au format pdf). Les
cartes stratégiques sont une partie stratégique du cadre de balanced scorecard pour décrire les
stratégies pour la création de valeur.
Caractéristiques des cartes stratégiques
1/ toute l’information est contenue dans une page, ceci permet une communication stratégique
relativement facile.
2/ Il y a quatre perspectives : Financière, Client, Interne, apprentissage et croissance,
3/ La perspective financière veille à la création de la valeur à long terme pour l’actionnaire et
utilise une stratégie de productivité afin d’améliorer la structure de cout et l’utilisation des
actifs et une stratégie de croissance d’extension des opportunités et d’augmentation de la
valeur pour le client.
4/ Ces quatres derniers éléments d’amélioration stratégique sont aidés par les prix, la qualité,
la disponibilité, la selection, les fonctionnalités, le service, les partenariats et les marques.
5/ D’une perspective interne, les processus opérationnels et les processus de gestion client
aident à définir les attributs de produits et de services. Tandis que les processus d’innovation
de normalisation et sociaux aident aux relations et à l’image.
6/ Tous ces processus sont alimentés par l’affectation du capital humain, du capital
d’information et du capital organisationnel. Le capital organisationnel est composé de la
culture d’entreprise, du leadership, de l’alignement et du travail d’équipe.
7/ Les flèches de connexion décrivent les relations de cause à effet.
Pour mettre en place une carte stratégique, la première chose à ne pas faire est de s’enfermer
dans un bureau avec toute la documentation de l’entreprise et ressortir de la avec « la carte
stratégique ».
Il s’agit en fait d’un travail d’équipe à faire au moins avec l’équipe dirigeante de l’entreprise.
Il peut être divisé en deux grandes parties:
Pourquoi j’ai dit « qui existeraient »? Parce que les différentes relations que vous trouverez ne
seront que différentes hypothèses qui pourraient s’avérer fausses pendant l’exécution de la
stratégie.
Il est donc important de retenir que la carte stratégique n’est pas un outil statique mais tout au
contraire un outil qui s’améliorera tout au long des exercices.
1) L’audit
L'Audit Interne est une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une
assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les
améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée.
Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche
systématique et méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle, et de
gouvernement d'entreprise, et en faisant des propositions pour renforcer leur efficacité.
L’ Indépendance :
Se définit comme une attitude impartiale grâce à laquelle les auditeurs internes exécutent leurs
missions en étant sincèrement convaincus de la légitimité du résultat de leur travail. Pour être
objectifs, les auditeurs ne doivent pas subordonner leur jugement à celui d’autrui sur des
questions liées à l’audit.
Activité d’assurance :
Examen objectif dont le but est de fournir une évaluation indépendante des processus de
gouvernance, gestion des risques et contrôle d’une organisation, exemples des missions
portant sur les informations financière, performances, la sécurité des systèmes…
Activité de conseil :
Activités de conseil et de service client, dont la nature et le périmètre sont définis en accord
avec le client et qui sont destinées à offrir une valeur ajoutée et à améliorer la gouvernance
d’une organisation, sans que l’auditeur interne soit responsable de l’encadrement.
Approche systématique et méthodique :
L’audit interne s’appuie sur une démarche structurée pour dérouler son programme d’audit.
Risque :
Politiques, procédures et activités qui font partie d’un cadre de contrôle, conçues pour obtenir
les risques dans les limites de tolérance établies par le processus de gestion des risques.
Référence : Normes IIA
2) Digitalisation
L’audit est donc concerné par la digitalisation, qui plus est doublement. En effet, l’auditeur
interne comme toute fonction dans l’organisation doit adapter ses pratiques professionnelles
avec la numérisation et les nouveaux modes de communication. De plus, les processus
opérationnels qui sont au centre de ses missions sont désormais à évaluer en tenant compte
aussi des effets de la digitalisation.
A très court terme, le Digital vient changer le métier d’auditeur interne sur 3 principaux aspects :
Une nouvelle approche de l’audit des SI supposant une évaluation approfondie des
processus et procédures axés sur la cybersécurité.
L’utilisation d’outils de traitements de données sophistiqués et de solutions GRC
permettant des audits intégrés et en continu.
La mise en œuvre de plateformes et solutions collaboratives pour piloter les missions
d’audit en temps réel et avec des collaborateurs à distance.
Les risques :
La maitrise des nouvelles technologies afin de faciliter la tâche pour les auditeurs
La délégation de certaines tâches quantitatives répétitives et épuisantes aux intelligences
artificielles (traitement des données financières, s’assurer des liens logiques entre les chiffres
obtenus des données financières, dégager les fraudes, risques et faiblesses d’une entreprise,
etc…)
Miser sur des profils alliant développement informatique et Audit afin d’innover dans le secteur
et ne pas être en retard par rapport à la concurrence, certains grands cabinets ayant déjà
commencé à évoluer vers l’Audit 2.0
5) Cas de PricewaterhouseCoopers
Les travaux classiques tels que la confirmation ou l’inventaire physiques sont désormais
digitalisés par le biais d’applications disponibles sur iPhone ou iPad dont tous les
collaborateurs sont équipés.
La consultation des dossiers de travail d’audit en temps réel est disponible depuis n’importe
où via leur plateforme « Aura », permettant ainsi d’accentuer la collaboration au sein de
l’équipe et au Commissaire aux Comptes de commenter, superviser et de valider les dossiers
simplement.
Des drones sont mis à l’utilisation dans certains pays où l’inventaire physique nécessite de
parcourir plusieurs kilomètres