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 Accueil  |   Nous Contacter  |  Qui Sommes nous Mercredi 10 Juin 2015  


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LA PRESERVATION DES MAISONS LIBANAISES TRADITIONNELLES 

PLAN :

Introduction

1­ Quels types de maisons conserve­t­on ?
1.1­ La maison à plan rectangulaire 
1.2­ La maison à Hall central
1.3­ La maison à cour intérieure

1.4­ La maison à « Liwan » 
1.5­ La maison de type « Khan »
1.6­ La maison à galerie extérieure 
1.7­ La maison « composite » 

2­ La situation des maisons libanaises traditionnelles

3­ Le projet de loi moderne pour la sauvegarde du patrimoine architectural

4­ Douma, un village qui a su conserver ses maisons traditionnelles

Conclusion

Introduction

Le Liban est un pays qui a 10 452 Km², sa géographie est marquée par la chaîne de montagne qui est parallèle
à la côte. Ce paysage libanais a été, depuis l’antiquité, habité par l’homme. Et l’homme construisait sa maison
suivant les paramètres géographiques de son paysage. 
La maison libanaise est le résultat d’un tas d’influence (géographique, historique, sociale, etc.) qui ont
convergé à la construction de certains types de maisons.
Les facteurs qui ont influencé la construction des maisons libanaises sont :
• L’histoire : la terre libanaise était habitée depuis très longtemps par : les Cananéens, les Grecs, les
Romains, les Chrétiens, les Arabes, les Ottomans, etc.
• La géologie : avec le matériel qui se trouve dans le sol on construit la maison. La maison libanaise est
construite avec de la pierre. On a la pierre calcaire, la pierre jaune sableuse, la pierre noire volcanique, le
granit et il y avait des constructions en bois.
• Le climat : c’est un des facteurs qui a dicté l’architecture libanaise. On a besoin de se protéger des fortes ou
des basses températures, il faut placer les fenêtres suivant la direction du vent pour aérer la maison (cooling
effect), etc.
• Socio­économique : au Liban on peut distinguer deux segments de la population : les habitants de la zone
côtière et les habitants de la zone montagneuse. Ces différentes mentalités ont tendance à produire une
architecture différente. Et deux classes de la population : Privilégié (on trouve des arcades plus sophistiquées)
et moins privilégie (on ne trouve pas les éléments de décoration).
Mais, après la guerre libanaise, et malheureusement, pour effacer les traces de la guerre, il y a eu des actions
qui désirent effacer les trames de l’histoire, pour n’en garder que quelques pales reflets nostalgiques.
Face à cette situation, des questions se posent. D’abord, quels types des bâtis faut­il préserver ? Quels sont
les moyens à mettre en œuvre pour le faire ? Enfin, qui sont les responsables ? 
Dans ce travail de recherche sur la préservation des maisons libanaises, on va essayer de répondre
ultérieurement à ces questions. 

1­ Classification des maisons :

1.1­ L’habitation à plan rectangulaire
Cette architecture est originaire du peuple ; les personnes assumaient elles­mêmes leur habitation. On
l'appelle aussi "l'architecture sans architecte" ou "l'architecture vernaculaire". Elle existe dans toutes les
régions du Liban et à toutes les époques, de pierre, de terre, de béton et de bois. Par exemple : maison
Mrabar à Bterram (Koura).
Il semble que la maison rectangulaire aux murs de pierre soit assez correctement appareillée et que la toiture
s'assimile réellement à la construction. Cette toiture était supportée par des poteaux de bois qui reposaient sur
des pierres, sensées protéger de l'humidité du sol. Ce type de maison plus ou moins perfectionné s'est
transmis jusqu'à notre XXIe siècle.
Actuellement encore, un grand nombre de maisons paysannes du Mont Liban sont construites sur le même
plan. Leur cloisonnement intérieur est léger et indépendant de la structure (plan libre, pour utiliser une
expression moderne). La terre battue est une formule remarquable quant à l'isolation thermique de
l'habitation. De quelques 20 ou 30 cm d'épaisseur, très compacte, elle maintient une fraîcheur agréable l'été et
conserve la chaleur l'hiver. C'est une formule parfaitement adaptée au climat libanais. 

Maison à plan rectangulaire

1.2­ L’habitation à Hall central

C'est un type d'habitation, déjà très ancien, qui se répand rapidement dans tout le
pays, sous une forme caractéristique et nouvelle. Cette habitation à hall central
est formée d'une triple arcade au centre de sa façade. C'est une architecture plus "urbaine" que la plupart des
autres. La triple arcade ouvre le hall central sur le paysage ou la rue. 
De part et d'autre du hall central, les chambres s'alignent, espaces plus privés et intimes communiquant toutes
avec l'espace familial et social, cœur de l'habitation. Et parce que ces habitations à triple arcade sont si
nombreuses et si familières, on les a appelées "maisons libanaises". Cette triple arcade appartient à un vaste
hall qui traverse l'édifice. Cette forme architecturale s'apparente étroitement aux maisons libanaises à hall
central.

Maison à Hall central

1.3­ L’habitation à cour intérieure
(Atrium)

Avec la domination romaine les maisons avec
Atrium firent leur apparition. C'est une
architecture d'importation. Mais ensuite, avec
l'Islam, des éléments proprement arabes
(Omeyyades) sont venus s'ajouter à cette
architecture, comme les arcs outrepassés et
les décors géométriques.

Maison à cour intérieure

1.4­ L’habitation à « Liwan » 

Un Liwan est un espace central dans une maison
qui est entièrement ouvert vers l’extérieure. Les
Arabes ont fait intégrer la maison Liwan au Liban.
Quelque fois le nom Liwan est appelé Iwan qui est
d’origine perse.
Deux chambres sont situées de part et d'autre de
cette pièce centrale. Cette forme est très adaptée
au Liban, elle est agréable, ombrée (pour l'été) et
ventilée, donc la famille peut vivre au frais. Elle
peut être une modeste ferme à toiture de terre
battue, une maison bourgeoise qui ne manque pas
de grandeur, comme un palais en se combinant
avec la cour intérieure. 
Maison à Liwan et de type Khan

1.5­ L’habitation de type « Khan » 

Le Khan, plus qu’une habitation, est un ensemble de maisons ou de
boutiques tournées vers une cour intérieure. Son échelle n’est
d’ailleurs pas celle d’une famille mais plutôt d’une communauté. Ce
type est influencé par l’Atrium romain.
Le « Khan el­Franj » de Saida, les « Khan el­Menzil et es­Saboun »
de Tripoli sont parmi les beaux exemples de cette forme
d’architecture.

1.6­ L’habitation à galerie extérieure 

Ce type se caractérise par un espace ouvert vers l’extérieure,
généralement avec des arcades et des poteaux. Les maisons à
galerie sont le mélange de trois facteurs caractéristiques : l’accès,
le climat et la société. Et en général elles sont formées de deux
étages. 
Maison à galerie extérieure

1.7­ L’habitation « composite » 

Cette habitation est marquée par la période de la puissante personnalité de
Fakhreddine et celle qui lui a légué une grande partie du patrimoine artistique
libanais. C’est la période de la naissance des palais des émirs libanais. Ainsi
l’habitation composite est une combinaison ou une fusion des formules traditionnelles
d’habitation bourgeoises ou populaires. Plan à « cour intérieure », à « Liwan », à «
Hall central » et à « galerie », organisés ensemble, donnent un grand nombre de
combinaisons différentes riches de possibilités tant en échanges sociaux qu’en formes
et expressions architecturales. 

2­ La situation actuelle des maisons libanaises traditionnelles

De 1975 à 1990, la guerre a détruit des villes et villages. Elle a provoqué des exodes de population qui ont fui
des régions hostiles pour eux et ont afflué en périphérie de la capitale ou dans les lieux considères comme
surs. Des quartiers de Beyrouth, dangereux, se vidaient de leurs habitants. Et le centre­ville de Beyrouth, lieu
traditionnel de tous les échanges, de toutes les convivialités, devenait le lieu de tous les dangers, de toutes les
violences durant les quinze années de guerre.
Durant cette période actuelle, les bâtisseurs, sous la pression des besoins, ont continuaient à construire des
bâtiments suivant l’architecture en Europe, au Canada, aux Etats­Unis, etc. Ces nouvelles techniques de
construction ont rapidement véhiculé au Liban et ont abouti à un mélange de tradition perdue, d’archaïsme
professionnel et de toutes les modernités importées.
En effet, il n’existe pas au Liban d’organismes publics ou de réglementations qui puissent définir les critères de
préservations d’un bâtiment et de restauration adéquate. Puisque, la loi libanaise protégeant le patrimoine
archéologique et architecturale remonte a 1933 et ne couvre que les vestiges et les bâtiments antérieurs a
1700, et les bâtiments classés « monuments historiques » par la Direction Générale des Antiquités (DGA) sont
réduits a quelques cas isolés et ne peuvent pas constituer un cadre générale définissant les normes de
préservation.
En 1996, et après la guerre, une décision du ministre Michel Eddé de placer « sous étude » les maisons
répertoriées par le groupe de l’Association pour la Protection et le Sauvegarde des Anciennes Demeures
(APSAD), en attendant qu’une nouvelle loi vienne planifier les choses, a été le premier pas vers la recherche
d’une solution.
A l’époque, une commission nommée par le ministre a été chargée d’établir un rapport sur les bâtiments
traditionnels à préserver à Beyrouth. Le rapport rédigé a suscité de nombreuses controverses, des chantages
et des marchandages politiques. La liste, qui comptait presque mille propriétaires, n’en recense plus que
quelques centaines, dont une partie démolie par les propriétaires eux­mêmes.

C’est au niveau des régions mêmes et au sein de certaines municipalités qu’ont été faites les démarches les
plus intéressantes dans ce domaine.
D’abord à Deir el­Qamar, la municipalité a proposé un cadre pour la préservation et la restauration du
patrimoine de la ville. Ce cadre définit les bâtiments à préserver, les techniques à adopter et les règles à
respecter. A Tripoli, les acteurs de la ville, en collaboration avec les pouvoirs publics, se sont organisés pour
définir les bâtiments à protéger. A Tyr, des ONG, en collaboration avec les acteurs locaux, mènent depuis
plusieurs années des actions dans le but de conserver le patrimoine architectural. A Saïda, quelques
opérations entreprises par des mécènes ont contribué à restaurer de nombreux ouvrages, dont le fameux Khan
el­Saboun. Enfin, dans le Centre­ville de Beyrouth, SOLIDERE (SOciété LIbanaise DE REconstruction) a désigné
ce qui était digne d’être restaurer et ce qui ne l’était pas, ce qui devrait être envoyé a la décharge de
Normandie et ce qui devrait représentait l’histoire de la ville.

3­ Le projet de loi moderne pour la sauvegarde du patrimoine architectural

Une première du genre et une idée révolutionnaire : le transfert d’exploitation est mentionnée pour la
première fois dans un texte officiel. Le ministre de la Culture, Ghassan Salamé, a soumis, en 2001, au
gouvernement un projet de loi pour la sauvegarde et la gestion du patrimoine archéologique, architecturale et
historique.
Le projet Salamé comporte des dispositions administratives, techniques et institutionnelles pour la sauvegarde
et la gestion des sites archéologiques et du tissu architectural présentant un cachet historique (Article 1)
L’article 2 propose d’étendre la loi aux biens­fonds construits ou non, intégrés au sein des ensembles classés
et donc soumis à des lois particulières, mais aussi à des droits de préemption et de passage.
L’article 3, pour les raisons citées dans les articles 1 et 2, et après délibération avec la Commission du conseil
supérieur de la Culture, le ministre détermine la configuration des parcelles à sauvegarder. Celles­ci seront
placées dans un cadre légal « transitoire » qui précisera certains points sur leur réaménagement, leur
reconstruction, leur restauration ou encore leur démolition. La configuration issue de tout arrangements se
trouvera consignée dans les bordereaux du cadastre.
L’article 4 stipule que le réaménagement du complexe à protéger découle d’un décret pris après avis du
ministère de la Culture et de la Direction Générale de l’Urbanisme (DGU), mais aussi après une enquête
menée sur le terrain par une commission d’architectes et de spécialistes. 
L’indice d’exploitation est abordé dans les articles 5 et 6. Pour comprendre cette notion, il faut savoir que
chaque terrain au Liban est affecté d’un coefficient d’exploitation allant de 1 à 6 qui détermine, en fonction de
la zone, la surface à bâtir. Une personne qui possède un terrain de 1 000 m² dans une zone à coefficient 3 par
exemple, peut construire 3 000 m². Mais, s’il existe déjà sur cette parcelle un bâtiment classé donc
intouchable totalisant 1 500 m² de surface bâtie, le propriétaire peut invoquer son droit de construire les 1 500
m² restant de son coefficient d’exploitation et les vendre à un promoteur.
Le texte prévoit également que dans le cas de travaux de restauration, les ayants droit seront exemptés de la
taxe municipale, ils pourront aussi bénéficier de l’aide de la caisse indépendante pour les vestiges et les
entreprises culturelles du patrimoine.
Le ministère planchera sur le plan détaillé de tous les complexes et bâtiments à sauvegarder : hauteur,
agencements architecturaux, conditions de restauration, etc.
Outre les permis de construction, de ravalement de façade et de démolition délivré par le Mohafez ou la
municipalité, les ayants droits des bâtisses classées ne pourront entreprendre des travaux sans un permis
délivré par le ministère de la Culture. Le ministère ou la DGU peuvent entreprendre à tout moment une
inspection afin de s’assurer que le bâtiment classé est conservé en bon état.
L’article 15 précise que toute personne qui ne se conforme pas à cette loi sera poursuivi en justice et/ou
condamnée à payer une amende.
Malgré que les maisons libanaises traditionnelles ont fait partie du Schéma Directeur de l’Aménagement du
Territoire Libanais (SDATL), ce projet de loi n’a pas été signé jusqu’aux nos jours, et la préservation des
maisons obéit la loi nº 166/1933 qui datte depuis le mandat français.

4­ Douma, un village qui a su conserver ses maisons traditionnelles

Douma, petit village du caza de Batroun, est la destination incontournable des amoureux du calme, de la
marche et de la nature. Différents circuits de randonnées à travers bois, collines et vallées offrent par la
même occasion la possibilité de découvrir une région riche en temples païens, couvents et vieilles églises. 
Ayant su préserver son vieux souk et ses 240 maisons traditionnelles, désormais classés comme faisant partie
du patrimoine national, Douma a échappé, comme par miracle, au modernisme qui a atteint les coins les plus
reculés de la montagne libanaise. C'est sans doute une destination rêvée du Liban pour les adeptes de plus en
plus nombreux de l'écotour.

Ses maisons libanaises aux toits de tuiles rouges et en pierre de taille, dont 240 sont classées comme faisant
partie du patrimoine national, ses vieux souks qui témoignent d’une importante activité commerciale passée,
ses oliviers millénaires qui produisent une des meilleures huiles de la région, la meilleure, selon ses habitants,
mais aussi son environnement boisé qui offre, sur fond de chant des cigales, une grande variété de circuits de
randonnées en font une destination très prisée des amoureux de la nature.
Les habitants de Douma ont investi leur argent dans la construction de belles demeures, vers la fin du XIXème
siècle. Certaines familles ont même été financées par leurs proches qui avaient émigré en Amérique, histoire
de se faire bâtir la plus belle maison du village. Cependant, de nombreuses demeures ont été construites par
étapes. Certaines n’ont jamais été achevées. 
Trois types d’habitations traditionnelles existent à Douma, représentant environ 68 % de l’ensemble des
constructions du village. La maison à hall central, appelée communément maison bourgeoise, est la plus
répandue à Douma. Constituée d’un large hall desservant de part et d’autre plusieurs pièces alignées, elle est
généralement habillée d’un toit rouge, mais peut tout aussi bien avoir une simple toiture plate en béton.
Rappelant la maison phénicienne, la maison vernaculaire ou paysanne tient sa particularité de sa forme
rectangulaire, de son cloisonnement intérieur léger et de sa toiture en béton ou en terre battue qui jouait le
rôle d’isolant thermique. 
La maison à liwan est peu répandue à Douma car elle est mal adaptée au rude climat hivernal. Limitée à deux
chambres qui donnent sur un espace médian familial, elle se distingue par sa grande arcade centrale donnant
vers l’extérieur. Une particularité propre à de nombreuses maisons de Douma, les murs intérieurs étaient
peints et richement décorés par des artisans. Quant aux meubles, ils étaient l’œuvre des artisans du village.
Certes ce n’est pas les travaux de l’état qui ont su conserver ces 240 maisons et son ancien souk aux 100
échoppes, vieux de plus de 300 ans, dont l’animation était légendaire à l’époque ottomane car il était le centre
des échanges industriels de la région montagneuse. C’est l’intention du secteur privé (habitants) et la
collaboration entre la municipalité et l’association de sauvegarde du patrimoine naturel et urbain de Douma,
présidée par l’architecte Antoine Fischfisch, qu’on a su conserver le patrimoine architectural de Douma. 
A Douma, il y a des servitudes concernant les bâtiments classés :
• Une interdiction stricte de démolition de ces bâtiments.
• En cas de démolition à cause d’un sinistre, les bâtiments devraient alors être reconstruits en conformité avec
la hauteur, la surface construite et le caractère architectural initial du bâtiment.
• Interdiction de construire sur les parcelles supportant ces bâtiments.
• Une obligation de restauration des édifices classés dans un délai de 5 ans sous le contrôle de la Direction
Générale des Antiquités (DGA) et de la municipalité de Douma.
• Interdiction de rajouts aux édifices classés même si leur coefficient total de construction n’est pas exploité.
• En cas de rajout en béton à l’édifice effectué avant son classement, ce volume annexé sera traité de manière
à s’harmoniser avec les anciennes constructions.
• Interdiction d’introduire de nouveaux matériaux : aluminium, plastic, fer, etc.
• La couleur des portes et des abats jours extérieurs pourrait être unifiée suivant les quartiers.
• La couleur des portes des magasins du souk pourrait elle aussi être unifiée suivant chaque rue.
• Interdiction de sablage pour nettoyer les façades extérieures.
• Les aspects extérieurs des bâtiments seront restaurés d’une manière identique à leur état original, l’espace
intérieur pourrait subir des changements.
En somme, Douma est un des rares villages libanais à avoir échappé à la modernisation et au béton, et un des
uniques villages patrimoniaux.

Après avoir étudier les différents types de l’architecture des maisons libanaises, on peut dire que la maison
libanaise est le résultat d’un tas d’influence et d’une énorme histoire qui a marqué le territoire libanais. Ainsi,
suivant leurs traditions et leurs besoins les Libanais ont construit leurs maisons.
Cependant, la solution à la problématique de la préservation des maisons libanaises traditionnelles, dépend
d’un certain nombre de facteurs. Le plus important serait la manifestation de la volonté des gens et des
acteurs de la construction à redéfinir leurs valeurs culturelles, notamment patrimoniales. 
De ce fait, on pourrait, d’une part, utiliser ce patrimoine architectural dans le tourisme, puisque l’orientation
actuelle du Liban est vers le tourisme et d’autre part offrir aux gens une meilleure qualité du bâti. 

Bibliographie :

­ Les archives de l’Association pour la Protection et le Sauvegarde des Anciennes Demeures (APSAD),
Achrafieh, rue Sursock, Tel : 01 334267 

­ LIGER­BELAIR Jacques, L’habitation Au Liban, Geuthner, Paris, 2000.

­ MALLAT Hyam, Le Droit de l’Urbanisme, de la Construction, de l’Environnement et de l’Eau au Liban, Bruylant,
Delta et LGDJ, Bruxelles, 1997.

­ RAGETTE Friedrich, Architecture In Lebanon, Caravan, New York, 1980.

Rita Stéphan
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