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UE :
BASES DE COMMUNICATIONS
ANALOGIQUES I
FILIERE : INFOTEL
Licence 2
Sommaire
CHAPITRE I : CHAINE DE TRANSMISSION .................................................................................5
Introduction ....................................................................................................................................5
I. Structure générale d’une chaîne de transmission ...........................................................................5
I.1.1. Information analogique ......................................................................................................5
I.1.2 Source .................................................................................................................................5
I.1.3 Le transducteur coté émetteur ..............................................................................................5
I.1.4 Emetteur .............................................................................................................................6
I.1.5 Canal ..................................................................................................................................6
I.1.6 Récepteur ............................................................................................................................6
I.1.7 Transducteur coté récepteur .................................................................................................6
I.2. Transmission en bande de base..................................................................................................6
I.2.1 Définition............................................................................................................................6
I.2.2 Avantages de transmission en bande de base .......................................................................6
I.2.3 Inconvénients de la transition en bande de base ...................................................................6
I.2.4 Transmission en bande transposée .......................................................................................7
I.2.5 Avantages de la transmission en bande transposée ...............................................................7
I.2.6 Inconvénients de la modulation ...........................................................................................7
II. La Modulation d'Amplitude (AM) ..................................................................................................7
II.1 But d’une modulation ...............................................................................................................8
II.2 La modulation AM Double Bande Sans Porteuse ......................................................................9
II.2.1 Principe .............................................................................................................................9
II.2.2 Cas d’un signal modulant sinusoïdal ................................................................................ 10
II.2.3 Cas d’un signal modulant quelconque .............................................................................. 10
II.3 Génération du signal AM DBSP ............................................................................................. 11
II.4. Problème de la démodulation du signal AM DBSP ................................................................ 11
II.5 La modulation AM Double Bande Avec Porteuse ................................................................... 12
II.5.1 Principe ........................................................................................................................... 12
II.5.2 Représentation temporelle du signal AM DBAP ............................................................... 12
II.5.3 Représentation spectrale du signal AM DBAP.................................................................. 13
II.5.4 Puissance d’un signal AM DBAP ..................................................................................... 13
II.6 Génération du signal AM DBAP ............................................................................................. 14
II.6.1 Méthode directe ............................................................................................................... 14
II.6.2 Utilisation d’une non linéarité .......................................................................................... 14
Introduction
L’information issue d’une source est transmise via un EMETTEUR dans un
CANAL de transmission (atmosphère, ligne électrique, fibre optique…).
Un autre utilisateur va récupérer sur le CANAL, grâce à un RECEPTEUR, le signal
transmis auquel se seront superposés des parasites : BRUIT ou perturbations.
I.1.2 Source
C’est la propriété du champ électromagnétique de se propager sous forme
d’ondes qui est utilisée pour réaliser des transmissions entre émetteurs et récepteurs.
La source peut être : Son, Lumière, Température, Vitesse, Accélération, Déplacement,
Force...
I.1.4 Emetteur
Il s’agit d’un Pré-amplification, (Conversion. Analogique.-Numérique.), (codage),
(modulation), (filtrage), Amplification, (de puissance) pour une information provenant d’une
source ou d’un transducteur.
I.1.5 Canal
Le canal de transmission possède plusieurs variétés :
Câble coaxial, fibre optique, guide d’ondes, espace libre, et canal sous-marin etc….
I.1.6 Récepteur
Le récepteur est un ensemble d’éléments permettant de faire une amplification, une
réception filtrage, (démodulation, décodage), (Conversion. Numérique.-Analogique) ou une
amplification de puissance.
En faisant varier la longueur l de la tige métallique, on constate que pour une longueur l0, le
courant débité par le générateur devient très supérieur au courant consommé par le primaire
du transformateur à vide : tout se passe comme si le secondaire du transformateur était
connecté à une charge.
Il y a donc un échange d’énergie entre le générateur et le milieu ambiant. Cet échange se fait
sous forme de rayonnement électromagnétique. La tige métallique joue le rôle d’une antenne
émettrice. On constate également que la longueur l0 pour laquelle le rayonnement est maximal
est liée à la fréquence f du générateur par la relation :
=
2
3. 10
= = = 15000
2 2 × 10. 10
L’antenne doit avoir une longueur très grande : difficile en pratique. Pour diminuer la longueur de
l’antenne, on doit augmenter la fréquence du signal à transmettre : on effectue
La méthode la plus simple de transposition spectrale est la modulation d’amplitude (ou modulation
linéaire), notée AM (Amplitude Modulation). C’est la méthode utilisée pour les premières
transmissions radio, dans les années 1920. Il y a quatre types de modulations d’amplitude :
–AM Double Bande Sans Porteuse(DBSP) : utilisée pour le multiplexage fréquentiel et le cryptage
analogique ;
–AM Double Bande Avec Porteuse(DBAP) : utilisée en radiodiffusion ;
–AM Bande Latérale Unique(BLU) : utilisée pour le multiplexage fréquentiel, la téléphonie, les
radiocommunications militaires et marines ;
–AM Bande Latérale Résiduelle(BLR) : utilisée pour l’émission des signaux de télévision.
II.2.1 Principe
Soit un signal sinusoïdal haute fréquence p(t) = cos2πf0t, appelé porteuse. Le message m(t) à
transmettre est appelé signal modulant.
Le signal AM modulé en amplitude Double Bande Sans Porteuse (DBSP) s’écrit :
( ) = ( ). ( )
Représentation temporelle :
Représentation spectrale : pour déterminer le spectre de s(t), il faut décomposer s(t) en une somme de
signaux sinusoïdaux. On a :
( )= 2 2 = cos 2 ( + ) + cos 2 ( − )
2 2
Le spectre d’amplitude du signal modulé s(t) est donc constitué de deux raies symétriques situées aux
fréquences f0−fm et f0+fm. De plus, il n’ya pas de composante spectrale à la fréquence f0 de la porteuse.
L’allure du spectre d’amplitude du signal modulé justifie l’appellation Double Bande Sans Porteuse.
Le signal modulé est un signal à bande étroite, centré autour de la fréquence f0 de la porteuse. Le but
de la modulation est atteint : le signal BF est transformé en un signal HF.
Représentation temporelle :
Représentation spectrale :
Le spectre d’amplitude du signal AM DBSP avec un signal modulant quelconque est constitué de deux
bandes symétriques, centrées autour de f0: la bande latérale inférieure (BLI) et la bande latérale
supérieure (BLS).
L’occupation spectrale du signal AM DBSP est :
=2×
La transmission d’un signal en modulation AM DBSP nécessite donc une largeur de bande
double de celle du signal modulant.
1 1
= ( ) cos + ( ) cos(cos 4 + )
2 2
Après filtrage passe bas :
1
( ) = ( ) cos
2
On constate qu’il y a atténuation du signal démodulé, d’où la nécessité que la porteuse locale soit en
phase avec la porteuse reçue : démodulation cohérente ou synchrone. Solution: transmission séparée
d’une porteuse de référence appelée fréquence pilote.
La modulation AM DBSP n’est pas utilisée pour la radiodiffusion mais pour des techniques de
multiplexage fréquentiel : transmission de plusieurs signaux sur un même support, chaque signal étant
transmis sur une porteuse différente.
( )= 1+ cos 2 cos 2
( ) = (1 + cos 2 ) cos 2
Avec = : indice de modulation (ou taux de modulation) = rapport entre l’amplitude du signal
Si k≤1, l’enveloppe du signal modulé s(t) possède exactement la forme du signal modulant. Si k>1,
l’enveloppe du signal modulé ne correspond plus au signal modulant : l’enveloppe du signal AM est
surmodulé. En pratique, on doit toujours avoir k ≤ 1.
= +2× 2 = + = 1+
2 2 2 4 2 2
Ainsi : = 1+
Donc seul un tiers (au maximum) de la puissance du signal AM contient l’information utile.
C’est un inconvénient de la modulation AM DBAP : gaspillage de puissance.
Après filtrage passe bande du signal y(t) autour de la fréquence f0,on obtient:
s(t) = a p(t) + 2a m(t)p(t)
= [a + 2a m(t)]p(t)
C’est bien un signal AM DBAP:
= (1 + . ( ))(1 + cos 4 )
2
. .
= + ( )+ cos 4 + cos 4
2 2 2 2
.
( )= ( )
2
Détecteur développe :
Fonctionnement : le signal AM est redressé par la diode afin de garder seulement l’alternance
positive. Le signal AM ne doit pas être sur modulé pour que l’enveloppe du signal redressé
soit proportionnelle au signal modulant :
II.8.1 Principe
En modulation AM double bande, avec ou sans porteuse, le spectre du signal modulé présente
deux bandes latérales symétriques autour de la fréquence de la porteuse. Ces deux bandes
latérales se déduisent l’une de l’autre, donc elles contiennent chacune la même information.
Leur occupation spectrale vaut le double de celle du signal en bande de base. Il y a donc un
gaspillage de la puissance de l’émetteur et de la bande passante du canal de transmission.
Principe de la modulation AM à bande latérale unique (BLU) : supprimer l’une des deux
bandes latérales du signal transmis pour une meilleure exploitation de la puissance et de la
bande passante.
La modulation BLU est principalement utilisée en radiotéléphonie militaire et marine.
Problème posé par cette méthode : réalisation d’un filtre passe-bande avec une coupure nette
en f0 (pente infinie) →le spectre du signal modulant ne doit pas contenir de fréquences très
basses pour pouvoir utiliser un filtre passe-bande réalisable.
En pratique, on supprime les fréquences du signal modulant comprises dans un intervalle
[0 ∆f] à l’aide d’un filtre passe bande avant d’effectuer la modulation (∆f = 300 Hz pour la
téléphonie) :
Pour augmenter encore ∆f afin de pouvoir utiliser un filtre passe-bande avec une faible pente,
on peut réaliser une double modulation BLU :
Le filtre déphaseur (ou filtre de Hilbert) présente un gain égal à 1 et introduit un déphasage
dans la bande de fréquences [0 Bm] (Bm: occupation spectrale du signal modulant) :
= cos 2 + cos 2 ( + )
2 2
Après filtrage passe-bas, on obtient le signal démodulé :
1
( )= cos 2 = ( )
2 2
III. La modulation de fréquence
III.1 Définitions
Soit un signal ( ) = . (2 + ( )). On définit :
-La phase instantanée:
Θ (t) = 2πf t + ( )
-La fréquence instantanée:
1 Θ ( t) 1 ( )
( )= = +
2 2
La modulation de fréquence est la transformation du message m(t) à transmettre en variations
de la fréquence instantanée du signal s(t)qui est transmis sur le canal de transmission. La
transformation est linéaire :
( )= + ( )
On en déduit l’expression du signal modulé en fréquence :
Θ (t) = 2π ( ) du = 2πf t + 2π ( )
D’où
( )= . (2πf t + 2π ( ) )
Représentation temporelle :
( )= cos 2 +2 ( )
On ne sait pas calculer le spectre de s(t) pour un signal modulant m(t) quelconque. On
effectue le calcul dans le cas d’un signal modulant sinusoïdal:
( )= cos 2
Dans ce cas, la fréquence instantanée du signal FM est :
( )= + ( )= + cos 2
Fi(t) varie de manière sinusoïdale dans un intervalle [f0−∆f, f0+∆f] avec:
Δ =
∆f est appelé excursion maximale en fréquence. C’est une grandeur proportionnelle à
l’amplitude du signal modulant. On en déduit la phase instantanée du signal FM :
( )= ( ) cos2π( + )
(−1)
( )= 2
!( + )!
( ) = (−1) ( )
( ) = (−1) (− )
2
( ) + ( )= ( )
Pour ≪ 1, ( ) ≈ !
Pour ≫ 1, ( ) ≈ cos − −
( )= ( ) ( )=1
Représentation graphique :
( ) ≈ 1, ( )≈ ( ) ≈ 0 >1
2
donc le spectre est constitué d’une raie à la fréquence f0 de la porteuse et de deux raies
latérales aux fréquences f0−fm et f0+fm: il ressemble à un signal AM double bande avec
porteuse sauf que les raies latérales sont en opposition de phase car ( ) = − ( ). Un tel
signal est appelé signal FM à bande étroite (NBFM : Narrow Band FM).
La transmission du signal FM se fait donc en remarquant que, pour une valeur donnée de
l’indice de modulation β, l’amplitude des raies spectrales devient de plus en plus faible
lorsqu’on s’éloigne de la fréquence de la porteuse. On peut donc négliger les raies dont le
rang est supérieur à une certaine valeur qui reste à déterminer en fonction de β.
Soit N(β) le nombre de raies significatives de part et d’autre de la porteuse. L’occupation
spectrale utile du signal FM est donc :
=2 ( )
Il existe différents critères de détermination de N(β), par exemple la règle de Carson : pour
mesurer N(β), on ne garde que les raies dont la somme des puissances constitue au moins 98
% de la puissance totale du signal FM.
En utilisant le développement en série de Fourier du signal FM, la puissance de celui-ci s’écrit
:
[ . ( )]
= = ( )= ( ( ) = 1 )
2 2 2
Le nombre N(β) de raies significatives selon la règle de Carson est donc défini l’inégalité :
( )
A A
J (β) ≥ 0,98.
2 2
( )
%
C’est-à-dire :
( )
( ) ≥ 0,98
( )
Ou encore :
( )
+ 2 ( ) ≥ 0,98
∆
=2 +1 = 2(∆ + )=2 +
III.3.3 Généralisation
Dans le cas d’un signal modulant m(t) quelconque, on peut utiliser pour déterminer
l’occupation spectrale utile du signal FM, le résultat trouvé dans le cas d’un signal modulant
sinusoïdal en définissant l’indice de modulation généralisé:
∆ | ( )|
= =
La valeur ainsi déterminée constitue une estimation de Bs. Il reste nécessaire d’effectuer des
mesures pour chaque cas particulier.
La diode Varicap se comporte comme une capacité dont la valeur dépend de la tension inverse
Vp appliquée entre ses bornes. La capacité d’une diode Varicap est :
1
=
1+
Où C0, V0 et n sont des constantes. Par exemple, pour la diode BB909A :C0 =30 pF,
V0= 700 mV et n=0,7.
= = 1+ ≈ 1−
1+
Donc :
1 1
≈ =
2 + 1− 2 + +
1 1
= = 1−
2 ( + ) ( + )
2 ( + ) 1−
( + )
1 1
≈ 1+ =
2 ( + ) 2( + )
2 + +
≈ + = + ( )
Avec : = = ( )
( )
Ainsi :
La fréquence de l’oscillateur est une fonction linéaire du signal modulant m(t). L’oscillateur
délivre donc bien un signal FM. Un tel oscillateur est appelé oscillateur commandé en tension
ou VCO (Voltage Controlled Oscillator).
Application : on veut transmettre un signal d’amplitude Am= 10 mV sur une porteuse de
fréquence f0= 98 MHz avec une excursion en fréquence ∆f= 75 kHz. Déterminer les valeurs
de L et C dans le cas où une diode Varicap BB109A est utilisée. On a :
∆ 75
∆ = , ù = = = 7,5 /
10
Des expressions def0 et kf trouvées précédemment, on déduit :
= 1− ≈ 74,4 = ≈ 5,42
Avantage de cette méthode : elle permet d’obtenir des excursions en fréquence importantes.
Inconvénient : les caractéristiques de l’oscillateur varient avec le temps à cause du
vieillissement des composants, des variations de température . . . d’où une dérive de la
fréquence de la porteuse.
Avec : ( ) = 2 ∫ ( )
=2 ( )
Donc : = −2 + ( ) sin 2 + ( )
Le signal est un signal FM dont l’enveloppe est une fonction linéaire du signal modulant
faisceau hertzien. Un FH a souvent un débit de 2 Mbit/s, il est donc nécessaire sur certains sites
à capacité importante d’en utiliser plusieurs.
L’antenne émettrice envoie de l’énergie dans l’espace; on dit que cette antenne
rayonne. Le transport de l’information par l’onde électromagnétique se fait sans transport de
matière, mais avec transfert d’énergie.
L’onde électromagnétique émise par une antenne émettrice a la même fréquence que celle du
signal électrique qui lui est transmis.
L’onde électromagnétique reçue par une antenne réceptrice engendre un signal électrique de
même fréquence.
λ ∶ longueur d′onde
parallèle à l’horizontale, on dit que l’onde a une polarisation horizontale. Si le champ ⃗ est
perpendiculaire à l’horizontale, on dit que l’onde a une polarisation verticale.
Dans le cas général (angle quelconque du champ ⃗ ), on a alors une composante horizontale
et une composante verticale.
Remarque :
Certaines antennes génèrent des ondes qui ont une polarisation circulaire ou elliptique :
la polarisation varie au cours de la propagation.
Dans le vide, une onde électromagnétique se propage à la vitesse de la lumière c = 3.108 m/s.
La fréquence en un point donné est le nombre de maxima de champ par seconde. Elle est
égale à la fréquence du générateur qui a donné naissance à l’onde. L'unité est l’Hertz. On la
note f.
La longueur d’onde : c'est la distance entre deux maximums consécutifs ou bien c'est
la distance parcourue par l'onde pendant la durée d'une période. On la note λ.
La réflexion peut se faire sur la terre, sur la mer, mais parfois aussi sur les hautes couches de
l’atmosphère (ionosphère).
L’onde directe est celle qui parcourt le chemin le plus court (la ligne droite). L’onde
réfléchie parcourt toujours une distance plus importante que l’onde directe. Les deux ondes
arrivent donc déphasées au récepteur. Si le déphasage et de 180° et les amplitudes égales, les
deux ondes se soustraient et la puissance reçue est nulle.
Dans le cas d’une réflexion sur le sol ou sur la mer, le niveau du signal reçu sera plus ou
moins important en fonction de la fréquence d’émission et de la nature du sol car le sol ou la
mer sont plus ou moins conducteurs selon la fréquence du signal.
= , avec : c = 3.108 m/s, célérité de la lumière dans le vide ; v célérité de la lumière dans
le milieu ( n toujours > 1).
= sin = sin – = −
2
laser qui ont une bande spectrale beaucoup plus étroite qu’une diode électroluminescente (B
> 10 GHz. km).
I-5-Applications
o Transmissions numériques à haut débit : données informatiques, téléphonie, télécopie,
télévision, etc.…
o Réseaux nationaux et internationaux de télécommunications ;
o Réseaux locaux en environnement bruité ;
o Applications vidéo
Avantage :
Introduction
La bande passante d'un canal de communication typique (paire torsadée, câble coaxial,
fibre optique, etc.) est souvent beaucoup plus large que la bande passante nécessaire au signal.
Pour utiliser plus efficacement la bande passante du canal choisi et donc en réduire le coût, il
est intéressant de pouvoir transmettre en même temps plusieurs signaux (multiplexage par
répartition en fréquence) ou de grouper les voies de transmission lentes pour les transmettre
successivement sur le même canal en grande vitesse (multiplexage par répartition de temps.
I. Définition
Le multiplexage est une technique qui consiste à faire passer plusieurs informations à
travers un seul support de transmission. Elle permet de partager une même ressource entre
plusieurs utilisateurs. Il existe deux techniques principales de multiplexage :
Multiplexage fréquentielle et multiplexage temporelle
Le groupe secondaire (super group) est constitué de 5 groupes primaires et peut donc
véhiculer 60 voies téléphoniques. Le groupe tertiaire (Master group) est composé de 10
groupes secondaires et véhicule 600 voies téléphoniques.
Une trame peut être formée en regroupant les bits individuels venant de chaque canal (figure
34 a), ou les caractères individuels (figure 34 b), si la portion de temps allouée à chaque canal
est suffisamment large.
Revenons à la figure 34 et supposons que l'on forme une trame par bits. On voit facilement
que, séquentiellement, il faut débloquer chacune des portes ET (AND) pour transmettre
séquentiellement les bits à la sortie. Un oscillateur à quartz et un circuit de chronométrage
sont nécessaires pour fournir ces signaux de chronométrage S1 à Sn. Cette séquence sert aussi
à établir la synchronisation entre le multiplexeur et le Démultiplexeur pour pouvoir
reconnaître la position de chaque bit dans la trame. Il est clair que la vitesse de transmission
du signal multiplexé doit être au moins n fois la vitesse de transmission de chacun des canaux.
Exemple
Tel que montré par la figure 35, un système TDM est utilisé pour multiplexer quatre (4)
signaux numériques.
Si chacun des canaux transmet à 1200 bps à la sortie du multiplexeur, la vitesse minimale de
transmission doit être égale à 4800 bps.
Chaque laser est modulé par un canal comprenant un signal à émettre, chaque laser émet une
longueur d’onde différente. Le multiplexeur se charge d’injecter les différentes longueurs
d’ondes dans la fibre et le d’démultiplexeur fait l’opération inverse.
Comme élément de multiplexage et démultiplexage on utilise souvent les réseaux de
diffraction.
Le bilan de liaison est un calcul par étapes permettant de déterminer la qualité d’une
liaison. Les détails varient selon la nature du média, hertzien, ligne, fibre optique, et le type de
signaux et de modulation, mais le principe est le même. C'est le calcul global qui relie tous les
domaines : radioélectricité, traitement du signal, protocoles, etc.
Lorsqu’on cherche par exemple effectuer une transmission sans fils, on pourra évaluer
la puissance captée par un récepteur en fonction de la puissance envoyée par un émetteur à
une distance donnée.
C’est le but de l’équation du bilan de liaison. Ce bilan tient compte de la puissance fournie, du
gain des antennes, de la distance et des pertes.
Quelques conversions
0 =1
0 =1
= 10 log
1 30 =1
= 10 log
1
Démonstration :
=1
Emetteur : Il est caractérisé par sa puissance émise PE. Ici PE sera exprimée en dBm ou dBW.
Ordre de grandeur : de quelques mW (0dBm) à plusieurs kW (> 30dBW).
Liaison émetteur- antenne émission : elle est généralement réalisée en câble coaxial.
A plus haute fréquence (> quelques GHz), elle peut être réalisé en guide d’onde (voir cours
de physique). Elle est caractérisée par son atténuation LE, exprimée en dB.
Dans les petits systèmes, où tout est intégré (WiFi, téléphone mobile, etc..) cette liaison
n’existe pas (LE = 0dB)
Antenne émission : Elle est caractérisée par son Gain d’antenne GE, exprimé en dBi.
Distance d : c’est la distance entre l’émetteur et le récepteur. On peut montrer (à partir du
calcul de la sphère de l’antenne isotrope et de la définition du gain d’antenne), que la distance
entre l’émetteur et le récepteur, introduit une atténuation AEL (pour atténuation en espace
libre) égale à :
4. .
= 20. log
Cette grandeur est exprimée en dB. Liaison antenne réception- récepteur : comme la liaison
émetteur-antenne émission, la liaison antenne réception-récepteur est caractérisée par
l’atténuation LR, exprimée en dB.
Antenne réception : Elle est caractérisée par son gain d’antenne GR, exprimé en dBi.
Récepteur : Le paramètre qui nous intéresse ici est PR, puissance reçue par le récepteur.
Elle est généralement exprimée en dBm.