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Energie et puissance
Université Paris 13, Institut Galilée
Ecole d’ingénieurs Sup Galilée
Parcours Informatique et Réseaux Alternance - 2ème année Signaux aléatoires
Définition et exemples
2015-2016 Densité spectrale de puissance
Filtrage des signaux aléatoires
Rapport signal sur bruit
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Signaux dans le domaine temporel Signaux dans le domaine temporel Signaux continus et discrets
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Signaux dans le domaine temporel Signaux continus et discrets Signaux dans le domaine temporel Signaux continus et discrets
En pratique 1 1
◮ Les signaux continus x(t) ne sont pas stockables et étudiables sur ordinateur (ils 0.9 0.9
contiennent une infinité de valeurs !). Ils peuvent être vus comme des fonctions 0.8 0.8
mathématiques. On les étudie principalement pour avoir des modèles théoriques des 0.7 0.7
signaux que l’on veut étudier. Ils modélisent des phénomènes physiques tels que les 0.6 0.6
x(t)
n
0.5 0.5
x
0.4 0.4
◮ Les signaux discrets xn au contraire peuvent être stockés et étudiés sur ordinateur.
0.3 0.3
Ils ont en général un nombre fini de valeurs non nulles. Un signal discret est ainsi
0.2 0.2
représenté comme un vecteur contenant toutes les valeurs xn . On y associe un
vecteur temps contenant toutes les valeurs tn des instants où l’on connaı̂t le signal. 0.1 0.1
0 0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Remarque : Tous les signaux que nous allons étudier avec MATLAB sont donc des t (secondes) n (echantillons)
signaux discrets (et même numériques, cf prochain cours !). Les signaux continus seront Signal continu x(t) Signal discret xn
seulement étudiés en TD avec des calculs théoriques. t ∈ [0, 1] n ∈ J0, 10K
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Signaux dans le domaine temporel Quelques signaux types Signaux dans le domaine temporel Quelques signaux types
permettent de réaliser des tâches impossibles autrement (ex : prédiction de ◮ x(t) est périodique de période
−0.5
température, reconnaissance d’une note de musique) fondamentale
◮ Dans cette partie, on présente quelques signaux types modèles très utilisés en −1 1
T0 =
traitement du signal f0
−1.5
−0.25 −0.2 −0.15 −0.1 −0.05 0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25
t (en secondes)
◮ Très utile pour modéliser des ondes
A = 1.3, f0 = 7 Hz, φ = π
3
simples
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Signaux dans le domaine temporel Quelques signaux types Signaux dans le domaine temporel Quelques signaux types
−L/2 0 L/2 périodisée de ce signal : signal carré ou en ◮ Très utile pour établir des propriétés
t (en secondes) 0
créneau t (en secondes) d’échantillonnage
◮ On le représente par une flèche entre 0 et
1
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Signaux dans le domaine temporel Quelques signaux types Signaux dans le domaine temporel Quelques signaux types
1 1
+∞
X
(
1 si n = 0 XT (t) = δ(t − nT )
δn = n=−∞
0 sinon
... ...
◮ Très utile pour modéliser de façon
◮ Version discrète de la distribution de Dirac théorique le processus d’échantillonnage
◮ Parfois aussi appelé symbole de Kronecker ◮ Signal périodique de période fondamentale
0 0
T
0 −3T −2T −T 0 T 2T 3T
n (échantillons) t (en secondes)
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Signaux dans le domaine temporel Quelques signaux types Signaux dans le domaine temporel Echantillonnage
1
xn = x(tn )
(
0.8 1 si t = 0
sinc(t) = sin(πt)
◮ On ne va considérer ici que l’échantillonnage uniforme, c’est à dire qu’on
0.6 πt sinon prend une valeur toutes les Ts secondes, où Ts est fixe
0.4
◮ Comme nous le verrons, ce signal n
tn = nTs =
0.2 apparaı̂tra naturellement quand nous Fs
allons calculer des transformées de Fourier
0
◮ Il est aussi très utilisé en physique ◮ Ts est appelée la période d’échantillonnage (en secondes)
−0.2 ondulatoire
1
−4 −3 −2 −1 0
t (en secondes)
1 2 3 4
◮ Fs = est appelée la fréquence d’échantillonnage (en Hertz)
Ts
◮ Une seconde de signal correspond à Fs échantillons.
◮ L’indice s correspond au mot sampling en anglais qui veut dire
échantillonnage
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Signaux dans le domaine temporel Echantillonnage Signaux dans le domaine temporel Echantillonnage
Exemple Exemple
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Signaux dans le domaine temporel Echantillonnage Signaux dans le domaine temporel Filtrage dans le domaine temporel
1
xn x(t) Ψ y (t)
0.9
0.3
◮ xn = x(tn ) avec n ∈ J0, 9K
◮ Le signal est stocké sur
0.2
Transformation Ψ d’un signal d’entrée x(t) (ou xn ) en un signal de sortie y (t) (ou
0.1 N = 10 échantillons
yn )
0
−2 0 2 4 6 8 10 12
n (échantillons)
y (t) = Ψ (x(t)) yn = Ψ (xn )
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Signaux dans le domaine temporel Filtrage dans le domaine temporel Signaux dans le domaine temporel Filtrage dans le domaine temporel
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Signaux dans le domaine temporel Filtrage dans le domaine temporel Signaux dans le domaine temporel Filtrage dans le domaine temporel
(f ∗ g )(t) = f (t − τ ) g (τ )dτ = g (t − τ ) f (τ )dτ x(t) ∗ δ(t) = δ(t − τ ) x(τ )dτ = δ(t − τ ) x(t)dτ = x(t)
−∞ −∞
−∞ −∞
◮ Cas discret.
◮ De la même façon, on a :
Z +∞ Z +∞
+∞ +∞
X X x(t)∗δ(t−t0 ) = δ(t−t0 −τ ) x(τ )dτ = δ(t−t0 −τ ) x(t−t0 )dτ = x(t−t0 )
(f ∗ g )n = fn−m gm = gn−m fm −∞ −∞
m=−∞ m=−∞
◮ Ces propriétés sont aussi valables en discret avec le Dirac discret défini de la
◮ Quelques propriétés : façon suivante :
(
◮ Commutativité : f ∗ g = g ∗ f 1 si n = 0
◮ Distributivité : f ∗ (g + h) = f ∗ g + f ∗ h δn =
0 sinon
◮ Associativité : (f ∗ g ) ∗ h = f ∗ (g ∗ h)
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Signaux dans le domaine temporel Filtrage dans le domaine temporel Signaux dans le domaine fréquentiel
Z +∞ Energie et puissance
y (t) = (h ∗ δ)(t) = δ(τ )h(t − τ )dτ = h(t)
−∞ Signaux aléatoires
−→ h(t) = sortie du filtre lorsqu’on lui met un Dirac en entrée d’où le nom de
réponse impulsionnelle
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Signaux dans le domaine fréquentiel Transformée de Fourier : définitions et propriétés Signaux dans le domaine fréquentiel Transformée de Fourier : définitions et propriétés
◮ Principe : décomposer un signal x(t) (complexe ou réel) comme une somme ◮ On définit la transformée de Fourier X (f ) d’un signal x(t) :
pondérée d’une infinité de sinusoı̈des (avec des fréquences et des phases à Z +∞
l’origine différentes). X (f ) = x(t) e −j2πft dt
◮ En étudiant les coefficients de pondérations associés à chaque fréquence −∞
fondamentale, on peut observer certaines propriétés du signal non visibles
dans le domaine temporel ◮ On peut également définir une transformée de Fourier inverse :
◮ Au lieu de représenter x(t) en fonction du temps, on observera X (f ) Z +∞
(coefficient de pondération associé aux sinusoı̈des de fréquence fondamentale x(t) = X (f ) e j2πft df
f ) en fonction de la fréquence f −∞
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Signaux dans le domaine fréquentiel Transformée de Fourier : définitions et propriétés Signaux dans le domaine fréquentiel Transformée de Fourier : définitions et propriétés
Interprétation Propriétés
Z +∞
On peut démontrer les propriétés suivantes :
x(t) = X (f ) e j2πft df
−∞ ◮ Linéarité :
T F {λx(t) + y (t)} = λX (f ) + Y (f )
◮ X (f ) est une quantité complexe, qui rend compte de la contribution de la sinusoı̈de
de fréquence fondamentale f dans le signal x(t). Attention, même si x(t) est réel, ◮ Translation :
la quantité X (f ) est a priori complexe. Pour visualiser cette quantité on représente T F {x(t − t0 )} = e −2πjft0 X (f )
en général le module au carré |X (f )|2 , appelé aussi spectre. ◮ Modulation :
Le module |X (f )| est lié à l’amplitude de la sinusoı̈de de fréquence fondamentale f T F x(t)e 2πjf0 t = X (f − f0 )
◮
dans la décomposition de x(t) comme une somme infinie de sinusoı̈des. Si cette
quantité est élevée, c’est que la sinusoı̈de de fréquence fondamentale f a une place ◮ Convolution :
importante dans la décomposition de x(t). T F {x(t) ∗ y (t)} = X (f )Y (f )
◮ L’argument arg {X (f )} est lié au déphasage de la sinusoı̈de de fréquence ◮ Multiplication :
fondamentale f dans la décomposition de x(t) comme une somme infinie de
T F {x(t)y (t)} = X (f ) ∗ Y (f )
sinusoı̈des.
◮ Seules les fréquences positives ont un vrai sens physique
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Signaux dans le domaine fréquentiel Transformée de Fourier : définitions et propriétés Signaux dans le domaine fréquentiel Quelques transformées de Fourier usuelles
0
0
f (en Hz)
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Signaux dans le domaine fréquentiel Quelques transformées de Fourier usuelles Signaux dans le domaine fréquentiel Quelques transformées de Fourier usuelles
0
0
f (en Hz)
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Signaux dans le domaine fréquentiel Quelques transformées de Fourier usuelles Signaux dans le domaine fréquentiel Quelques transformées de Fourier usuelles
Cosinus Sinus
X(f) Im[X(f)]
0.5
0.5
−0.5
0
−f0 0 f0 −f0 0 f0
f (en Hz) f (en Hz)
En utilisant la formule d’Euler on peut définir et calculer la transformée de Fourier de la fonction De la même façon, on peut définir et calculer la transformée de Fourier de la fonction sinus :
cosinus : j2πf t
0 − e −j2πf0 t
j2πf0 t e
+ e −j2πf0 t
e T F {sin (2πf0 t)} = T F
T F {cos (2πf0 t)} = T F 2j
2
1 h n
j2πf0 t
o n oi
1h = TF e − T F e −j2πf0 t
n o n oi
j2πf0 t
= TF e + T F e −j2πf0 t 2j
2
δ(f − f0 ) + δ(f + f0 ) δ(f − f0 ) − δ(f + f0 )
= =
2 2j
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Signaux dans le domaine fréquentiel Quelques transformées de Fourier usuelles Signaux dans le domaine fréquentiel Quelques transformées de Fourier usuelles
1
1
T F {ΠL (t)} = ΠL (t)e −j2πft dt
−∞
+ L2
Z
+∞ 1
+∞
k
= e −j2πft dt
X X
TF δ(t − nT ) = δ f −
... ...
n=−∞
T k=−∞
T − L2
+ L
1 e −j2πft 2
T F {XT (t)} = X 1 (f ) =
0
T T −j2πf − L
0
2
−3T −2T −T 0 T 2T 3T
◮ Impossible à démontrer de façon simple : implique 1 −jπfL
− e jπfL
t (en secondes)
X(f)
−L/2 0
t (en secondes)
L/2
= e
la théorie des distributions et les séries de Fourier X(f) −j2πf
1/T
(hors programme)
L 1 e jπfL − e −jπfL
◮ La transformée de Fourier d’un peigne de Dirac = ×
est... un peigne de Dirac ! πf 2j
◮ Plus le peigne de Dirac est espacé dans le 1
... ... = × sin (πfL)
domaine temporel (T grand), plus il est resserré πf
dans le domaine fréquentiel 0 sin (πfL)
= L×
0
πfL
−3/T −2/T −1/T 0
f (en Hz)
1/T 2/T 3/T
−3/L −2/L −1/L 0 1/L 2/L 3/L
= L sinc (Lf )
f (en Hz)
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Signaux dans le domaine fréquentiel Quelques transformées de Fourier usuelles Signaux dans le domaine fréquentiel Interprétation d’un spectre et notion de largeur de bande
L^2
Signaux dans le domaine fréquentiel Interprétation d’un spectre et notion de largeur de bande Signaux dans le domaine fréquentiel Interprétation d’un spectre et notion de largeur de bande
x(t) 5 2
x 10 |X(f)|
x(t) 5 2 0.5
x 10 |X(f)| 8
0.5 8
0.4
0.4 7
7
0.3
0.3 6
6 0.2
0.2
0.1 5
0.1 5
0 4
0 4
−0.1
−0.1 3
3
−0.2
−0.2 2
2 −0.3
−0.3
1
−0.4
1
−0.4
−0.5 0
−0.5 0 −0.2 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2−30 −20 −10 0 10 20 30
−0.2 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2−30 −20 −10 0 10 20 30 t (secondes) f (Hz)
t (secondes) f (Hz)
Signal lent : le module au carré |X (f )|2 est élevé dans les basses fréquences Signal plus rapide : le module au carré |X (f )|2 est élevé aussi dans les fréquences
Les sinusoı̈des de basses fréquences fondamentales contribuent plus que les autres plus élevées
Les sinusoı̈des de plus hautes fréquences fondamentales contribuent aussi
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Signaux dans le domaine fréquentiel Interprétation d’un spectre et notion de largeur de bande Signaux dans le domaine fréquentiel Interprétation d’un spectre et notion de largeur de bande
5 2 5 2
x 10 |X(f)| x 10 |X(f)|
8 8
7 7
◮ On appelle largeur de bande d’un signal et on note B = [fmin , fmax ] avec
6 6
fmin ≥ 0 et fmax ≥ 0 la plage de fréquences qu’un signal occupe.
5 5
4 4
◮ Dans notre exemple, on a :
3 3
2 2
B1 = 0 − 10 Hz B2 = 0 − 20 Hz
1 1
0 0
◮ Attention, pour déterminer la largeur de bande, il ne faut considérer que les
−30 −20 −10 0
f (Hz)
10 20 30−30 −20 −10 0
f (Hz)
10 20 30
fréquences positives !
◮ Dans le cas où fmin = 0 on dit que le signal est en bande de base, et on note
◮ Si on compare ces deux spectres, on voit que les valeurs élevées sont plus simplement B = fmax
comprises entre −10 Hz et 10 Hz pour le premier, et entre −20 Hz et 20 Hz ◮ Dans notre exemple, on écrirait plus simplement B1 = 10 Hz et B2 = 20 Hz
pour le second
◮ Les deux signaux n’occupent pas le même support fréquentiel.
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Signaux dans le domaine fréquentiel Filtrage dans le domaine fréquentiel Signaux dans le domaine fréquentiel Filtrage dans le domaine fréquentiel
Conséquences du filtrage linéaire dans le domaine Filtre linéaire dans le domaine fréquentiel
fréquentiel
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Signaux dans le domaine fréquentiel Filtrage dans le domaine fréquentiel Signaux dans le domaine fréquentiel Filtrage dans le domaine fréquentiel
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Signaux dans le domaine fréquentiel Filtrage dans le domaine fréquentiel Signaux dans le domaine fréquentiel Filtrage dans le domaine fréquentiel
Toutes les fréquences en dehors de la bande [−fc , fc ] seront supprimées Toutes les fréquences dans la bande [−fc , fc ] seront supprimées
Bande passante BP = [0, fc ] Bande passante BP = [fc , +∞[
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Signaux dans le domaine fréquentiel Filtrage dans le domaine fréquentiel Signaux dans le domaine fréquentiel Filtrage dans le domaine fréquentiel
Toutes les fréquences en dehors de la bande [−fc2 , −fc1 ]∪[fc1 , fc2 ] seront supprimées Toutes les fréquences dans la bande [−fc2 , −fc1 ] ∪ [fc1 , fc2 ] seront supprimées
Bande passante BP = [fc1 , fc2 ] Bande passante BP = [0, fc1 ] ∪ [fc2 + ∞[
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Signaux dans le domaine fréquentiel Filtrage dans le domaine fréquentiel Energie et puissance
◮ Dans la pratique, il arrive souvent que l’on utilise indifféremment ces deux
expressions pour parler d’un signal ou d’un système. Ceci est dû au fait qu’en
communications numériques, on s’arrange en général pour que la largeur de
bande du signal à transmettre soit compatible avec la bande passante du
canal de transmission.
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Energie et puissance Energie et puissance
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Signaux aléatoires Définition et exemples Signaux aléatoires Définition et exemples
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−0.8
on suppose que chaque symbole a une (DSP), permettant d’observer le contenu fréquentiel d’un signal aléatoire en
−1
même probabilité d’apparition (dans notre moyenne
exemple, chacun des 2 symboles du
dictionnaire a une probabilité 12
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
t (en secondes)
d’apparaı̂tre)
Ici T = 1 seconde et ak = ±1
◮ Plus T est petit, plus les symboles sont
émis rapidement
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Signaux aléatoires Densité spectrale de puissance Signaux aléatoires Densité spectrale de puissance
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Signaux aléatoires Densité spectrale de puissance Signaux aléatoires Filtrage des signaux aléatoires
◮ Etant donné un signal x(t) déterministe corrompu par un bruit blanc additif
b(t), le signal bruité y (t) s’écrit :
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