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Dans les années 1990, l'apparition du Web contribue à rendre Internet accessible au
grand public. Puis, depuis les années 2010, un nombre croissant de types d'objets
divers sont connectés à Internet, formant l'Internet des objets. Un internaute est
une personne qui utilise un accès à Internet. Cet accès peut être obtenu grâce à un
fournisseur d'accès via divers moyens de communication électronique : soit filaire
(réseau téléphonique commuté à bas débit, ADSL, fibre optique jusqu'au domicile),
soit sans fil (WiMAX, par satellite, 3G+, 4G, ou 5G).
Sommaire
1 Terminologie
1.1 En France
1.2 Au Québec
2 Historique
2.1 Années 1960
2.2 Années 1970
2.3 Années 1980
2.4 Années 1990
2.5 Depuis 2000
3 Gouvernance
3.1 Au niveau européen
3.2 Neutralité du réseau
4 Aspects juridiques
4.1 Libre-circulation de l'information
4.2 Règles de droit applicables au réseau
4.3 Règlement général sur la protection des données
5 Technique
5.1 Connexions grand public
5.2 Centre de traitement de données
5.3 Infrastructures matérielles
5.4 Protocoles logiciels
5.5 Impact écologique de l'infrastructure
6 Considérations sociales
6.1 Statistiques
6.2 Un bouleversement social
6.3 Internet comme outil de mobilisation
6.4 Fracture numérique
7 Arts et littérature
8 Notes et références
8.1 Notes
8.2 Références
9 Voir aussi
9.1 Bibliographie
9.2 Articles connexes
9.3 Liens externes
Terminologie
Le terme d'origine américaine « Internet » est dérivé du concept d'internetting (en
français : « interconnecter des réseaux »), dont la première utilisation documentée
remonte à octobre 1972 par Robert E. Kahn2, dans le cadre de la première
International Conference on Computer Communications (ICCC) à Washington. Les
origines exactes du terme restent à déterminer. Toutefois, c'est le 1er janvier
1983 que le nom « Internet », déjà en usage pour désigner l'ensemble d'ARPANET et
de plusieurs réseaux informatiques, devient officiel3.
En français, une controverse porte sur l'usage ou non d'une majuscule (« Internet »
ou « internet ») et sur l'usage d'un article défini (« l'Internet » ou « Internet
»)6. Dans l'usage courant, l'article est très peu employé.
En France
La Commission générale de terminologie et de néologie indique qu'il faut utiliser
le mot « internet » comme un nom commun, c'est-à-dire sans majuscule7. Dans son
dictionnaire, l'Académie française donne un exemple utilisant la forme « l'internet
»8.
Au Québec
L'Office québécois de la langue française recommande d'utiliser une majuscule car
le terme « est considéré comme un nom propre qui désigne une réalité unique »9. De
nombreux correcteurs orthographiques intégrés aux logiciels francophones utilisent
la majuscule (Microsoft Office, Firefox...).
Enfin, certains, comme Frédéric Martel, estiment qu'il faudrait aller plus loin et
dire « les internets » (au pluriel et avec une minuscule) en raison du fait
qu'Internet « est partout différent »10.
Historique
Article détaillé : Histoire d'Internet.
En 1934, Paul Otlet décrit dans son Traité de documentation11 une vision
prémonitoire de l'avènement d'Internet.
Années 1960
2017-fr.wp-orange-source.svg
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (mai 2017).
En 1961, Leonard Kleinrock du MIT publia le premier texte théorique sur la
commutation de paquets12.
En 1966, Roberts fut engagé par Taylor à la DARPA pour concevoir ARPANET. Il publia
les plans en 1967. En présentant ce texte, il découvrit deux autres groupes de
chercheurs travaillant indépendamment sur le même sujet : un groupe du National
Physical Laboratory (NPL) du Royaume-Uni avec Donald Davies et Roger Scantlebury,
et un groupe de la RAND Corporation avec Paul Baran.
Entre 1962 et 1965, le groupe de la RAND avait étudié la transmission par paquets
pour l'armée américaine. Le but était de pouvoir maintenir les télécommunications
en cas d'attaque (éventuellement nucléaire), ce que permet une transmission par
paquets dans un réseau non centralisé. Il s'agissait d'un développement indépendant
de ARPANET : bien que probablement robuste face à une telle attaque, ARPANET n'a
pourtant été conçu que pour faciliter les télécommunications entre chercheurs. Le
rapport de Paul Baran est resté purement théorique, et est rapidement tombé dans
l'oubli. Mais le mythe de l'« ARPANET comme dernier rempart à une attaque atomique
» trouve là son origine.
Années 1970
Le Network Working Group (NWG) conduit par Steve Crocker finit le protocole de
communication poste-à-poste NCP en décembre 1970. Ce protocole fut adopté entre
1971 et 1972 par les sites branchés à ARPANET. Ceci permit le développement
d'applications par les utilisateurs du réseau. La perspective d'une informatique
plus décentralisée commence à intéresser les constructeurs souhaitant rivaliser
avec le géant IBM.
En parallèle, un projet inspiré par ARPANET était dirigé en France par Louis Pouzin
: le projet Cyclades. De nombreuses propriétés de TCP/IP ont ainsi été développées,
plus tôt, pour Cyclades. Pouzin et Kahn indiquent que TCP/IP a été inspiré par le
réseau Cyclades français, poussé par la CII et sa Distributed System Architecture:
on commence à parler de Calcul distribué. Aux États-Unis, IBM et DEC créent les
architectures SNA et DECnet, en profitant de la numérisation du réseau d'AT&T
(Réseau téléphonique commuté)14.
En 1973, Kahn demanda à Vint Cerf (parfois appelé le père d'internet) de travailler
avec lui, car Cerf connaissait les détails de mise en œuvre de NCP. Le premier
document faisant référence à TCP est écrit en 1973 par Cerf : A Partial
Specification of an International Transmission Protocol. La première spécification
formelle de TCP date de décembre 1974, c'est le RFC 67515.
Années 1980
À la fin des années 1980, la NSF (National Science Foundation) qui dépend de
l'administration américaine, met en place cinq centres informatiques surpuissants,
auxquels les utilisateurs peuvent se connecter, quel que soit le lieu où ils se
trouvent aux États-Unis : ARPANET devient ainsi accessible sur une plus grande
échelle. Le système rencontre un franc succès et, après des mises à niveau
importantes (matériels et lignes) à la fin des années 1980, début des années 1990,
il s'ouvre au trafic commercial.
Années 1990
Le début des années 1990 marque la naissance de l'application la plus connue
d'Internet aujourd'hui : le web, un ensemble de pages en HTML mélangeant du texte,
des liens, des images, adressables via une URL et accessibles via le protocole
HTTP. Ces standards, développés au CERN par Tim Berners-Lee et Robert Cailliau
deviennent rapidement populaires grâce au développement au NCSA par Marc Andreessen
et Eric Bina du premier navigateur multimédia Mosaic.
L'objectif du World Wide Web est de faciliter l'échange d'informations entre les
chercheurs des équipes internationales menant leurs expériences au CERN.
D'ailleurs, un outil de gestion de documents électronique utilisant le Web, le
Engineering and Equipment Data Management Service, est mis en place dans ce but.
Le premier site web est mis en service en 1991, et le 30 avril 1993 marque le
passage officiel du World Wide Web dans le domaine public.
En janvier 1992, l’Internet Society (ISOC) voit le jour avec pour objectif de
promouvoir et de coordonner les développements sur Internet. L’année 1993 voit
l’apparition du premier navigateur web (browser), mêlant texte et image. Cette même
année, la National Science Foundation (NSF) mandate une compagnie pour enregistrer
les noms de domaine. À la fin des années 1990, des sociétés pionnières comme Yahoo,
Amazon, eBay, Netscape, et AOL, deviennent célèbres grâce à un attrait pour les
capitalisations boursières des jeunes sociétés sans équivalent dans l'histoire, qui
finit en krach[réf. nécessaire].
Depuis 2000
En septembre 2014, l'espace Web connecté à Internet dépasse un milliard de sites en
ligne16, pour près de trois milliards d'internautes17. Le nombre de sites,
d'internautes, de courriels envoyés, de recherches effectuées sur le moteur de
recherche Google, est en augmentation permanente. L'influence environnementale est
grandissante18.
Gouvernance
Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN), qui était sous la
tutelle du Département du Commerce des États-Unis jusqu'en 2016 ;
Internet Engineering Task Force (IETF) qui s'occupe des aspects architecturaux et
techniques ;
Internet Society (ISOC).
Dans un but de maintenir ou d'élargir la neutralité des réseaux, mais aussi
d'engager les diverses parties globales dans un dialogue sur le sujet de la
gouvernance, les Nations unies ont convoqué :
Au niveau européen
Dans l'Union européenne :
Voir Utilisation de l'URI pour l'accès aux ressources informatiques dans l'Union
européenne
Neutralité du réseau
Article détaillé : Neutralité du réseau.
La neutralité du Net ou la neutralité du réseau est un principe fondateur
d'internet qui exclut toute discrimination à l'égard de la source, de la
destination ou du contenu de l'information transmise sur le réseau. Mais de récents
développements technologiques tendent à mettre fin à cette neutralité.[réf.
nécessaire]
Aspects juridiques
Tout au long du xxe siècle, ce qui était à l'origine une problématique technique
encadrée par l'Union internationale des télécommunications (UIT) a été
progressivement captée, reprise et amplifiée par l'accord général sur les tarifs
douaniers et le commerce (GATT) puis l'Organisation mondiale du commerce (OMC),
dans le cadre de la libéralisation internationale du commerce des services.
L'application du droit sur internet est rendue difficile pour deux raisons
principales :
Les données à caractère personnel sont concernées par le RGPD, elles concernent les
informations basiques telles que les noms et prénoms, coordonnées postales et
téléphoniques, mais aussi l’adresse IP, les informations sur la santé et les
loisirs ainsi que les données personnelles sous pseudonyme, qui sont considérées
comme des informations personnellement identifiables et soumises au nouveau
règlement28.
Technique
Chaque réseau est connecté à un ou plusieurs autres réseaux. Lorsque des données
doivent être transmises d'un ordinateur vers un autre appartenant à un AS
différent, il faut alors déterminer le chemin à effectuer parmi les réseaux. Les
routeurs chargés du trafic entre les AS disposent généralement d'une table de
routage complète (Full routing table)29 de plus de 440 000 routes en 201330, et
transmettent le trafic à un routeur voisin et plus proche de la destination après
consultation de leur table de routage.
Des chercheurs israéliens de l'université Bar-Ilan ont déclaré, après avoir analysé
les nœuds reliant l'ensemble des sites, qu'internet est un réseau méduse. Ils la
définissent comme ayant un cœur dense connecté à une multitude d'autres sites, qui
ne sont reliés entre eux que par ce cœur, semblable à un maillage à structure
fractale. Cette zone permet à 70 % du réseau de rester connecté sans passer par le
cœur. Les chercheurs indiquent donc cette zone comme piste pour désengorger le
trafic, en répartissant mieux les sites de cette zone31.
Pour accéder à internet il faut disposer d'un équipement IP ainsi que d'une
connexion à un fournisseur d'accès. Pour cela, l'utilisateur emploie les matériel
et logiciel suivants :
pour le courrier électronique : un client SMTP et POP (ou POP3) ou IMAP (ou
IMAP4) ;
pour des transferts de fichiers : un client ou un serveur FTP (File Transfert
Protocol) ;
pour le World Wide Web : un navigateur web ;
pour le pair à pair : l'un des nombreux logiciels de P2P en fonction de l'usage
(partage de fichiers en pair à pair, Calcul distribué, P2P VoIP, etc.).
Centre de traitement de données
Article détaillé : Centre de traitement de données.
Les centres de traitement de données sont des lieux occupés par des serveurs.
Avant la bulle Internet, des millions de mètres carrés destinés à abriter de tels
centres furent construits dans l'espoir de les voir occupés par des serveurs.
Depuis, la concentration des centres s'est poursuivie, avec le développement de
centres spécialisés pour lesquels les défis les plus importants sont la maîtrise de
la climatisation et surtout de la consommation électrique. Ce mouvement a été
intégré dans le green computing et vise à aboutir à des centres de traitement de
données dits écologiques pour lesquels sont apparus des outils spécialisés32.
Infrastructures matérielles
Article détaillé : Maillage de l'infrastructure Internet en France.
Internet repose sur la transmission d'information d'un point à un autre. Cette
transmission se fait généralement au moyen d'ondes électromagnétiques. Les
différents points sont donc connectés soit physiquement, soit indirectement à
travers d'autres points.
Ces ondes peuvent être transmises dans l'air (technologies sans fil), dans une
fibre optique ou dans un câble métallique (technologies filaires). Lorsque
l'information doit passer d'une voie vers une autre, elle est aiguillée au moyen de
matériels dédiés (switch, routeurs).
Protocoles logiciels
Les protocoles logiciels utilisés sur internet sont les conventions structurant les
échanges d'informations nécessaires au transfert des contenus applicatifs pour
l'usager final. Ils permettent notamment d'identifier les interfaces (donc les
machines), de s'assurer de la réception des données envoyées, et de
l'interopérabilité.
Chaque protocole a des fonctions propres et, ensemble, ils fournissent un éventail
de moyens permettant de répondre à la multiplicité et à la diversité des besoins
sur internet.
Les principaux sont les suivants, classés selon leur couche (IP, TCP et UDP) ;
couches applicatives :
IP (Internet Protocol) aussi appelé IPv4 : protocole réseau qui définit le mode
d'échange élémentaire entre les ordinateurs participant au réseau en leur donnant
une adresse unique sur celui-ci. Cependant, en raison du nombre d'internautes
croissant, une nouvelle norme voit le jour ; nommée IPv6, elle permet d'accueillir
un plus grand nombre d'utilisateurs.
TCP : responsable de l'établissement de la connexion et du contrôle de la
transmission. C'est un protocole de remise fiable. Il s'assure que le destinataire
a bien reçu les données, au contraire d'UDP.
HTTP (HyperText Transfer Protocol) : protocole mis en œuvre pour le chargement des
pages web.
HTTPS : pendant du HTTP pour la navigation en mode sécurisé.
FTP (File Transfer Protocol) : protocole utilisé pour le transfert de fichiers sur
Internet.
SFTP (SSH File Transfer Protocol) : protocole batît sur SSH pour le transfert de
fichiers sécurisé.
SMTP (Simple Mail Transfer Protocol) : mode d'échange du courrier électronique en
envoi.
POP3 (Post Office Protocol version 3) : mode d'échange du courrier électronique en
réception.
IMAP (Internet Message Access Protocol) : un autre mode d'échange de courrier
électronique.
IRC (Internet Relay Chat) : protocole de discussion instantanée.
NNTP (Network News Transfer Protocol) : protocole de transfert de message utilisé
par les forums de discussion Usenet
SSL ou TLS : protocoles de transaction sécurisée, utilisés notamment pour le
paiement sécurisé.
UDP : permet de communiquer, de façon non fiable mais légère, par petits
datagrammes.
DNS (Domain Name System) : système de résolution de noms Internet.
ICMP (Internet Control Message Protocol) : protocole de contrôle du protocole IP.
À la suite de l'épuisement des adresses IPv4, le protocole IPv6 a été développé.
Celui-ci dispose d'un espace d'adressage considérable.
Considérations sociales
Statistiques
Article détaillé : Internet dans le monde.
En 2008, le monde compte 1,574 milliard d'internautes39.
Let us learn from the Y2K success by applying its worldwide mobilization method to
future problems and not mislearn from it that all future problems will just solve
themselves somehow so we can ignore them47.
Alors même que certains experts dénoncent de mauvaises hypothèses sur le rôle des
techniques de l'information et de la communication par rapport aux problèmes
d'environnement, les mêmes experts soulignent qu'internet peut jouer un rôle très
important pour la mobilisation des citoyens sur les questions de responsabilité
sociale et de développement durable. Internet est en effet un réseau de vigilance,
alimenté par les associations, les ONG, et les gouvernements, accessible à tous les
citoyens (au moins dans les pays les plus développés), et qui peuvent en outre
servir de source d'information pour les médias. La convention d'Aarhus, signée en
1998 par trente-neuf États, porte sur l'accès à l'information et la participation
du public au processus décisionnel. En France, elle a donné lieu au portail
Toutsurlenvironnement.fr, qui publie de nombreuses informations environnementales.
Le web de deuxième génération (web 2.0), fournit des plateformes d'échange entre
utilisateurs grâce à des services collaboratifs tels que les wikis. L'encyclopédie
Wikipédia en est d'ailleurs un excellent exemple48.
Internet est souvent employé comme outil de mobilisation par les organisations non
gouvernementales et altermondialistes, comme Attac49. Par ailleurs, des
groupuscules politiques utilisent Internet comme un canal de sensibilisation et de
propagande[réf. nécessaire].
Un phénomène nouveau apparu dans les années 2000 est l'apparition des pétitions en
ligne[réf. nécessaire].
La tendance apparue depuis 2012 environ en France est à une articulation entre
l'usage offensif d'Internet par le biais des réseaux sociaux et l'expression
publique dans la rue. Elle introduit des combinaisons innovantes entre les
manifestations de rue et les techniques de prise de parole (sites internet, blogs,
web social) ou les terminaux mobiles (SMS, prise d'images et de vidéos)50.
Fracture numérique
Article détaillé : Fracture numérique.
La fracture numérique est la disparité d'accès aux technologies informatiques, mise
en évidence par la disponibilité inégale du réseau Internet. Elle recouvre parfois
le clivage entre « les info-émetteurs et les info-récepteurs »51.
Cette disparité est fortement marquée d'une part entre les pays riches et les pays
pauvres, d'autre part entre les zones urbaines denses et les zones rurales. Elle
existe également à l'intérieur des zones moyennement denses : ainsi en région
parisienne, 25 % des lignes ne peuvent avoir un débit ADSL supérieur à 5
Mbit/s[Quand ?].
Arts et littérature
La période 1971-1975, qui a vu les prémices d'Internet, est évoquée sur le ton de
l'humour dans Comédies Françaises, un roman d’Eric Reinhardt publié en 2020. Le
livre interroge les liens entre culture, politique et technologie lors de l'arrêt
du réseau Cyclades, reposant sur le datagramme et qui inspirera la conception
d'Internet52[réf. à confirmer]. L'auteur décrit, via l'enquête d'un jeune
journaliste de l'Agence France-Presse, comment Ambroise Roux, patron de la CGE, a
obtenu du président Valéry Giscard d'Estaing, au début des surfacturations aux PTT,
l'abandon du plan Calcul, d'Unidata, de la Délégation générale à l'informatique et
du réseau Cyclades.
Notes et références
Notes
À l'occasion de l'examen de la Loi Création et Internet.
Chaque routeur oriente le trafic vers un routeur voisin plus proche de la
destination.
Internet était encore le cinquième consommateur mondial d'énergie en 201438.
Références
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[archive]), p. 201-202 :
« L'un des grands phénomènes sociaux actuels, que l'internet a généré, est en effet
la création d'un gouffre, de plus en plus profond, entre deux types de
populations : celles qui s'informent encore majoritairement sur les médias
classiques, ou le web, mais dans son versant traditionnel (les grands sites
d'information), et celles qui ont pris l'habitude de s'informer sur le web
alternatif, et qui ont perdu presque toute confiance dans les médias dits
"officiels". [...] La base contextuelle à partir de laquelle nous forgeons notre
représentation du réel se scinde, selon que l'on s'informe via les médias
traditionnels ou le web, mais aussi - plus encore - selon les nébuleuses que l'on
fréquente sur la Toile. Des univers mentaux très différents se créent, qui séparent
les hommes, autant que pouvaient l'être jadis les habitants de différentes régions
du monde. »
Bibliographie
« Bibliographie Internet, nouveaux services, culture numérique » [archive], Site
Histoire de la télévision et de quelques autres médias édité par André Lange
L’ère d’Internet Les enjeux d’un réseau global, dossier Pour la science, no 66,
janvier-mars 2010
Jean Baudrillard, Le crime parfait, Paris, Galilée, 1995
Michel Béra et Éric Méchoulan, La machine Internet, Odile Jacob, coll. « Sciences
», 1999, 318 p. (ISBN 978-2-7381-0691-9, lire en ligne [archive])
André Beauchamp, La foi à l'heure d'internet, éditions Fides, 2001, 57 p.
Jean-Samuel Beuscart, Éric Dagiral, Sylvain Parasie, Sociologie d'internet, Armand
Colin, 2016, 224 p.
Philippe Breton, Le culte de l’Internet. Une menace pour le lien social ?, Paris,
La Découverte, 2000, réédité en 2012 (ISBN 978-2-7071-7274-7)
Dominique Cardon, La Démocratie Internet, Paris, Seuil, 2010
Alain Finkielkraut et Paul Soriano, Internet, l'inquiétante extase, Mille et une
nuits, 11 avril 2001, 93 p. (ISBN 978-2-84205-563-9)
Pekka Himanen, L'éthique hacker et l'esprit de l'ère de l'information, Exils, 2001
Christian Huitema, Et Dieu créa l'Internet..., Eyrolles, février 1996 (ISBN 978-2-
212-07508-3)
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Sébastien Rouquette, L'analyse des sites internet, INA/De Boeck, 2009, 300 p.
Félix Tréguer, L'Utopie déchue. Une contre-histoire d'Internet XVe-XXIe siècle,
Fayard, 2019, 350 p.
Jacques Vallé, Au cœur d'Internet : un pionnier français du réseau examine son
histoire et s'interroge sur l'avenir, Balland, 2004 (lire en ligne [archive])
Articles connexes
Accessibilité du web
Aménagement numérique
Bulle Internet
Commerce électronique
Courrier électronique
Dématérialisation
Espace public numérique
Formation en ligne
Gouvernance d'internet
Haut débit en France
HyperText Markup Language
Internet Archive
Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN)
Internet en France
Internet par satellite
Intranet
Libertés sur Internet
Nomadisme numérique
Révolution numérique
Société de l'information
Technologies de l'information et de la communication
Travail collaboratif
Plateforme numérique de travail
Web profond
Web Squared
World Wide Web
Liens externes
Notices d'autorité : Bibliothèque nationale de France (données)Bibliothèque du
CongrèsGemeinsame NormdateiBibliothèque nationale de la DièteBibliothèque nationale
d’EspagneBibliothèque nationale d’Israël
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes : Brockhaus
Enzyklopädie [archive] • Croatian Encyclopedia [archive] • Dictionnaire historique
de la Suisse [archive] • Encyclopædia Britannica [archive] • Encyclopedia of Modern
Ukraine [archive] • Encyclopédie Treccani [archive] • Gran Enciclopedia Aragonesa
[archive] • Gran Enciclopèdia Catalana [archive] • L'Encyclopédie canadienne
[archive] • Swedish Nationalencyklopedin [archive] • Uppslagsverket Finland
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Qu'est-ce qu'Internet? [archive], cycle de trois conférences donné à Sciences Po
par Benjamin Bayart en avril 2010 ;
Web culture : nouveaux modes de connaissance, nouvelles sociabilités [archive], un
dossier publié par La Clé des langues ;
Le monde en réseau: article de synthèse paru dans Textes et Documents pour la
Classe [archive], octobre 2012 ;
(en) Internet history [archive] ;
(en) Internet Pioneers [archive].
[afficher]
v · m
Web sémantique
[afficher]
v · m
Internet dans le monde
Portail des télécommunications Portail d’Internet Portail de l’informatique
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Catégorie : Internet[+]
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