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pas lieu
Frédéric-Michel Chevalier 13/01/2015
S’il y a bien un secteur qui s’est vu transformé depuis l’apparition du digital, c’est bien
celui de la presse. Pourtant maintes fois annoncée, la disparition du papier n’est sans
doute plus à l’ordre du jour, comme en témoigne l’exemple de l’hebdomadaire
américain Newsweek, passé au 100% digital fin 2012, mais de retour en kiosque en mars
2014. La guerre du papier contre le digital n’aura donc pas lieu. Sans doute faute, pour la
presse, d’avoir trouvé un modèle économique viable de substitution. Bien au contraire,
la transformation digitale des entreprises de presse ouvre de nombreuses opportunités
aux éditeurs : réduction des coûts grâce à la refonte des process de production de l’info,
davantage de proximité avec les lecteurs et une plus forte réactivité à leurs attentes,
notamment. Pour faire le point sur ces évolutions de la presse, nous avons
rencontré Aurélien Briquet, responsable technique digital de Mondadori France. Son
métier : répondre, avec son équipe de développeurs, aux besoins digitaux du groupe.
Transparence : ce dossier est écrit pour le compte de notre client eZ Systems. Tout
dans ce billet a été traité exactement de la même manière qu’à l’habitude, avec l’objectif de
fournir un contenu de valeur, de qualité et innovant. Ce dossier est orienté sur les innovations
marketing Internet basées sur la solution eZ Publish. Notre passé en tant que client de cette
solution nous a convaincu de la nécessité d’élaborer ce dossier du fait du caractère innovant et
qualitatif de cette plateforme, afin de faire découvrir des sites Web basés sur cette solution et de
décrire le métier des responsables Web qui gèrent leurs sites d’entreprise au quotidien. Toutes
les opinions exprimées dans ce billet sont celles de son auteur.
Au-delà de l’outil, cela pose d’abord la question de l’humain. Aux premiers pas du digital dans la
presse, il était courant de voir cohabiter deux rédactions, l’une pour le print, la seconde pour le
digital. Une stratégie qui, en termes de ressources humaines, se traduisait par le recrutement
de profilsDéfinition du persona en B2B Pour établir un portrait-robot, un profil-type de vos
prospects ou clients en B2B on recourt la plupart... différents, fondées sur la maitrise de
compétences digitales. Une stratégie qui avait le double inconvénient d’augmenter les coûts sans
véritables recettes compensatoires, d’une part, et de se traduire souvent par une certaine
opposition des deux rédactions, d’autre part. Une situation qui a évolué avec l’engagement de la
presse sur la voie de la transformation digitale.
Chez Mondadori, Aurélien Briquet nous explique que la mutation s’est opérée sur un temps
assez long. « Différentes actions ont été entreprises. Dans un premier temps les rédactions web
qui dépendaient de la direction digitale ont été complètement réintégrées au sein des rédactions
papier. Ensuite tout un plan d’accompagnement et de formation a été réalisé, notamment avec
des partenaires comme l’Ecole Supérieure de Journalisme qui vient expliquer à des personnes
qui sont anciennement « print » la façon d’orienter la rédaction pour qu’elle puisse être
également exploitée sur le web. Il y a tout un travail d’accompagnement des rédacteurs fait au fur
et à mesure du passage des rédactions sur ce nouvel ensemble de technologies. »
Un modèle multi-canal de diffusion de l’information
« Nos plateformes de diffusion de contenu sont toutes branchées sur notre outil de saisie de
contenus, qu’il s’agisse des outils qui permettent la composition de nos publications papier, de
nos sites web ou de nos applications mobiles. Les contenus sont alors adaptés aux
caractéristiques propres des différents canaux de diffusion. Il y a des notions qui existent sur le
web qui n’existent pas dans le print, et inversement. Toutefois, tous les contenus sont travaillés
de façon à être exploitables sur l’ensemble des canaux. »
Pouvoir disposer ainsi des feed back de l’audience en temps réel est particulièrement précieux
pour un éditeur de presse. C’est un des bénéfices de la transformation digitale. A titre de
comparaison, un mensuel papier est bouclé un mois avant sa date de parution en kiosque, et il
faut attendre deux mois après sa sortie pour disposer de chiffres quant-à sa diffusion. Il y a donc
un délai de trois mois pour récupérer de l’information pertinente par rapport à ce qui a été écrit.
Alors qu’avec Live Viewer, cette information est disponible en temps réel. « Nous avons
augmenté notre audience globale grâce à cet outil. Les performances du site Closer sont très
bonnes ; nous sommes sur une croissance continue. Cela reste notre site le plus fréquenté.
C’est vrai que cet outil de pilotage nous aide grandement dans cette évolution de notre
audience. »
On essaie tout de même de garder un œil sur ce qui se fait et notre capacité à mettre en œuvre
des choses innovantes. Nous effectuons un minimum de veille et nous suivons les bonnes
pratiques et les bons choix technologiques réalisés. Mais le contenu et sa déclinaison au sein
des différents canaux digitaux restent au centre de nos préoccupations. »