cours PGC S.LOUATI & M.

MAHDI 1
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PHASES D’ETUDE D’UN PROJET

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 Le projet
(c’est le résultat d’un besoin)

Le Maître d’ouvrage Le Maître d’œuvre

(le promoteur) Maître (le concepteur)
C’est celui pour qui on construit : d’ouvrage Il est le représentant du maître d’ouvrage
Le client. 22
délégué qui peut être: Bureau d’étude ou Architecte
 C’est lui qui définit le programme, Son rôle est
le financement du budget et le de concevoir le projet, en établissant des
planning de l’opération de plans, des documents techniques et de cahier
construction. de charge (décrire toutes les spécifications
pour avoir un ouvrage qui puisse répondre à
L’entrepreneur l’usage attendu « qualité d’usage »)
(l’exécuteur) Assister pour fixer le choix de l’entreprise.
Il est choisi par le MOE et le MO Suivre et coordonner les travaux avec le
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en fonction de leurs devis. maître d'ouvrage
Il construit l’ouvrage selon les
spécifications des documents
signés avec le MO.

L’entreprise va prévoir, par son service technique, les méthodes et les moyens de
l’exécution « les procédés de construction » pour minimiser les dépenses.
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 LA VISITE DE SITE
Avant de commencer la construction, il est indispensable de faire une
reconnaissance détaillée du site à en s’appuyant sur les documents cartographiques
et topographiques disponibles. Cette visite détaillée du site et de son
environnement permet de recueillir une multitude d’informations tant sur le plan
urbanistique que technique à fin d’assurer l’installation du chantier.
Sur le plan urbanistique : relevé de

la végétation.

le tissu architectural à conserver.

l’état des voies et des chemins existants.

Sur le plan technique : relevé de

Les réseaux existants apparents (ligne téléphonique, tampons de regards...).

Les accès au terrain

Les informations géotechniques et hydrologiques (niveau de la nappe dans

un puits par exemple). cours PGC S.LOUATI 5
 Implantation
I. Définition
L’implantation est l’opération qui consiste à reporter sur le terrain,
suivant les indications d’un plan, les grandes lignes de la
construction par l'intermédiaire des chaises d’implantation .
Son but est de déterminer l'emplacement du bâtiment, de situer les
murs de façades, de refends, les fondations …etc

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 Implantation
L'implantation n'est pas une tâche anodine, car une erreur de cote peut
entraîner des frais énormes. Il faudra donc repérer un ou plusieurs points
fixes à partir du plan de situation , plan de masse, et baser l'implantation
sur ces points. qui peuvent être les bornes, un bâtiment existant etc.

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II. Les Références nécessaires
1-Documents graphiques
Plan de situation : permet de situer géographiquement le terrain à bâtir dans
la commune.

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II. Les Références nécessaires
1-Documents graphiques
Plan de masse : plus détaillé, permet de déterminer l’emplacement du
projet par rapport à son voisinage immédiat.

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II. Les Références nécessaires
1-Documents graphiques
Plan de fondation: Détermine les semelles isolées sous poteaux, les
longrines sous les murs extérieurs et reliant les poteaux.

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 II. Les Références nécessaires
1-Documents graphiques
vue en plan du 1er niveau:

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II. Les Références nécessaires
1-Documents graphiques
Levé topographique:

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II. Les Références nécessaires
1-Documents graphiques
Un alignement de référence
limite de propriété ,
Bordure de trottoir,
Axe de rue,
Alignement des façades

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II. Les Références nécessaires
1-Documents graphiques
Un repère de nivellement
Dessus de bordure;
Axe de rue;
Bouche d’égout;
Borne avec altitude donnée

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 III. Les instrument d’implantation
Outils nécessaires : piquet ,marteau ou massette, cordeau ,pointes, mètre ,décamètre
,crayon et feutre ,niveau , laser et de la patience

Équerre d’implantation
en bois ou en acier
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III. Les instruments d’implantation
Le double mètre ruban métallique
C’est un instrument de mesure formé d’une règle graduée flexible et pouvant
s’enrouler. Ainsi, il peut aussi servir pour mesurer des surfaces disposant des
courbes.
Le fil d’aplomb
C’est une masse de métal (souvent un cône de plomb) attachée à l’extrémité
d’un fil et oscillant sous l’action de la pesanteur. Il permet de vérifier
l’aplomb des maçonneries.
Le niveau à bulle
Il permet de mesurer l’inclinaison d’un ouvrage par rapport à une base
horizontale. La bulle d’air affiche le degré de l’angle formé par l’élément et la
surface sur laquelle le niveau à bulle a été positionné.
Le niveau à fioles (niveau à eau)
C’est un matériel composé de deux tubes gradués (tubes en plastique) et reliés
par quelques mètres de tuyau translucide. La stabilité du liquide déterminera
deux points d’un même plan horizontal.
L’équerre du maçon
Elle sert à vérifier les angles droits (perpendiculaires) ou à tracer des angles
plans droits.
odomètre très simple à utiliser, compteur de qualité. Roue pleine
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III. Les instruments d’implantation
Le cordeau à poudre
C’est une cordelette imprégnée de poudre de craie colorée servant à
représenter provisoirement une ligne droite sur des chantiers de construction.

Le crayon de maçon
Il est destiné à marquer la pierre, le béton, etc. Il présente une mine dure de 4 à
6H, certains pouvant aller jusqu’à 20H.

La massette
C’est un outil intervenant dans la démolition des petits ouvrages, en plus des
ciseaux à brique.

Le ruban : Il permet de mesurer des longueurs. Il est constitué d’un ruban de

longueur de 10m, 50m voire 100m

Le cordeau
C’est une cordelette en coton qui est tendue sur des piquets et qui sert à faire
des marquages rectilignes provisoires et à visualiser un plan vertical pour une
construction. cours PGC S.LOUATI 17
III. Les instruments d’implantation
Le théodolite : C’est un appareil
qui permet de mésuser : Des
angles horizontaux situés dans le Le niveau
plan horizontal H et Des angles
verticaux situés dans le plan
vertical V

Station Total ou Le
tachéomètre vous permet Equerre optique:
de mesurer les angles Vue horizontale
horizontaux et verticaux droite et gauche
entre deux cibles et la uniquement.
distance séparant les deux
cibles.

mire, en topographie, est une Trépied porte jalon

règle graduée qui permet avec simple
un niveau, de mesurer des
niveaux, c'est-à-dire des
différences d'altitudes
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 IV. Les étapes d’implantation
Étape 1 : Avoir une référence
Le géomètre implante un piquet qui constitue un point de référence pour
l’implantation .

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 IV. Les étapes d’implantation
Étape 2 : Marquer les coins de la construction
Les angles d’une construction sont implantés en général par un géomètre. Ils sont
matérialisés par des piquets.

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 IV. Les étapes d’implantation
Étape 3 : Préparation des chaises
Une chaise d’implantation est constituée :
1. D’une planche de repère : bien horizontale, la longueur de cette planche est au
moins égale au triple du diamètre de plots en béton.
2. De deux piquets pointus.

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 IV. Les étapes d’implantation
Étape 4: Installation des chaises d'implantation
Lors du terrassement des fondations, les piquets vont obligatoirement disparaître
alors on a besoin de connaître les positions des grandes lignes de
constructions.Donc on utilise les chaises, qui matérialisent en général l’axe
longitudinal du bâtiment , l’axe des fondations ou des murs à implanter .

les alignements.

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 IV. Les étapes d’implantation
Étape 4: Installation des chaises d'implantation
Les chaises doivent être : très solides, indéformables et alignées . Elles sont
plantées à 1.5 à 2 m à l’extérieure du bâtiment, de manière à ne pas gêner les travaux.
De plus , il faut veiller à régler les planches de chaque chaise au niveau d’un même
axe et à la même altitude
 IV. Les étapes d’implantation
Étape 5 : Marquage des chaises
Sur chaque chaise , positionnée à une altitude donnée ,on plante un clou ,qui
matérialise les axes de la construction, situé exactement sur l’alignement formé par les
2 piquets du géomètre. On fait la même chose pour chaque alignement.

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IV. Les étapes d’implantation
Étape 5 : Marquage des chaises
Une fois que tous les repères sont tracés , on met en place une pointe à chaque
trait de repère pour y attacher un cordeau qu'il sera nécessaire de tendre très
fortement ...
les cordeaux entre les chaises représentent les axes à implanter.

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IV. Les étapes d’implantation
Étape 6 : Contrôle des équerrages
On contrôle le premier angle avec le théorème de Pythagore (d'un côte on trace
un repère à 3m du croisement des cordeaux , et sur l'autre à 4m , on mesure entre
ces deux repères et on doit trouver 5m sinon reprendre les mesures des chaises car
il y a une erreur )
- puis on contrôle l'angle opposé ,ça marche aussi avec (6,8,10), (12,16,20) etc...

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IV. Les étapes d’implantation
Étape 6 : Contrôle des équerrages
Vérifier l’équerrage et prendre l’aplomb des points d’intersection des cordeaux

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 IV. Les étapes d’implantation
Étape 7 : Finition des repères
Une fois l’équerrage est vérifié, il faut tracer sur les chaises (à l'intérieur de la
planche) tous les repères :mur et fondations.

en partant de l'axe ,de la pointe en rouge ,

on plante maintenant une pointe en bleu
de part et d'autre du repère à e/2 cm à
l'intérieur des tracés pour déterminer le
tracé intérieur des murs maîtres (e cm de
largeur) .

On plante pour terminer deux pointes en

vert à b/2 de chaque coté du repère, elles
indiquent le tracé précis des fondations (b
cm de largeur).

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IV. Les étapes d’implantation
Étape 7: Finition des repères

voilà une implantation terminée

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IV. Le terrassement

Début de terrassement

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IV. Le terrassement

Fin de terrassement

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