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Université d'Alger 1

Faculté des sciences, Département d’architecture


2ème année architecture LMD
Module: Théorie du projet
Semestre: 1

L’HABITAT : DÉFINITIONS ET ÉVOLUTION


Enseignante : Dr. I Haraoubia
 Quelles définitions?
 Quels sont les facteurs influençant la conception
et l’organisation ?
 Quelle évolution?

 Comment définir une habitation de qualité?


HABITAT

 En géographie : mode de peuplement par


l’homme des lieux ou il vit ( habitat rural,
urbain, groupé..etc.)
 En science de la terre: Aire dans laquelle vit
une population, une espèce animale ou
végétale particulière.
 En architecture: On entend par habitat, non
seulement le bâtiment dans lequel l’homme
s’abrite (habitation ou logement) mais aussi ce
qui entoure ce bâtiment et notamment tous les
services, installations et dispositifs dont
l’existence est nécessaire à l’individu
Habitat
d’espèce
végétale
Habitat
Habitation
d’espèce
humaine
animale

HABITAT
HABITAT :
QUELS SONT LES FACTEURS INFLUENÇANT LA
CONCEPTION ET L’ORGANISATION ?
FACTEURS

 facteurs naturels
 facteurs économiques

 facteurs techniques

 facteurs historiques

 facteurs socio-culturels
FACTEURS SOCIO-CULTURELS

Ferme au Cameroun. Habitation d'une famille étendue


Famille polygame dans un tissu traditionnel
à Biskra

Source :Meliouh, F., Tabet Aoul, K., 2001


Source : Meliouh, F., Tabet Aoul, K., 2001

1: Entrée 2: Sguifa 3: Wats Dar


4: Bit 5: Bit Dhiaf 6: Bit Lekhzinz
7: Cousina 8: Bit Erraha
HABITAT VS BESOINS:
QUELLE ÉVOLUTION ?
PRÉHISTOIRE

Hommes chasseurs-cueilleurs et nomades

Besoin : un abri vite installé


pour se protéger des intempéries
et des animaux sauvages.
Une adaptation à une région et un environnement
Reconstitution d'un habitat de plein air:
huttes Reconstitution d'un habitat sous roche
aménagé

Matériaux: Branchages, ossements,


peaux.
PRÉHISTOIRE

Hommes agriculteurs, éleveurs et sédentaires.

Besoin: avoir un abri qui dure dans le temps


pour se protéger des intempéries et des
animaux sauvages. Se regrouper (village).
Reconstitution d’une maison en France datant du
néolithique.

Reconstitution d’une maison en Irlande datant du


néolithique

Les matériaux : le bois et le chaume pour les toits, mais aussi la terre
pour les murs, voire la pierre.
ANTIQUITÉ

Besoins:
 Se protéger des intempéries

 Loger beaucoup d'habitants en un même lieu

 Améliorer le confort
MAISON
GAULOISE

• Confort amélioré
• Récoltes et animaux
protégés
• La hutte circulaire montée
sur des poteaux est une
réserve à céréales.

 Matériaux : Structure et
charpente en bois ; murs en
torchis, toit de paille
LA MAISON ROMAINE: LA DOMUS
 le confort grandement Amélioré grâce aux évolutions techniques.

La domus, maison des riches


LA MAISON ROMAINE: L’INSULAE

Insulae (maisons à étages pour les moins riches)


LE MOYEN AGE

Besoin:
 un abri durable pour se protéger des
intempéries
 se protéger des invasions (période
marquée par l’insécurité)
 honorer l’église
LE MOYEN AGE
La maison de ville

Seuls les riches peuvent s'offrir une maison individuelle, en pierre,


bien meublée et décorée, mais sans réel confort
LE MOYEN AGE
Habitation paysanne

• Elles n’ont souvent qu’une seule pièce, mal éclairée par de petites
fenêtres sans vitres et fermées de volets de bois le soir
LES TEMPS MODERNES/LA RENAISSANCE

Besoin :
 Se protéger des intempéries

 Vivre dans un plus grand confort

 Montrer son pouvoir, sa richesse


LES TEMPS MODERNES/ LA RENAISSANCE:

Le château d’Azay, Le Rideau


LES TEMPS MODERNES/RÉVOLUTION INDUSTRIELLE

Transformation des techniques – nouveaux matériaux

Besoin :
 Un abri durable pour se protéger des intempéries
et des animaux.
 Besoin de plus de logement en ville, de moins
d’insalubrité, de plus de confort.
 Les grands industriels
construisent des
logements pour les
ouvriers à proximité des
usines ; Ces logements
de brique tous
identiques sont sans
confort.

 Les usines s’installent dans


les villes ce qui provoquent
un accroissement de la
population pour répondre
aux arrivées massives :
constructions d’immeubles
 Séparation des classes bourgeoises et ouvrières

la fin du XIXe siècle la hiérarchie est inversée dans les immeubles à


cause de l'invention des ascenseurs, la bourgeoisie préfère les étages
(plus de luminosité, belle vue...)
MONDE CONTEMPORAIN

Besoin :
 un abri durable pour se protéger des intempéries.
 Besoin de logement sociaux en ville, de plus de
confort.
 Besoin de logement individuel, de liberté.
MONDE CONTEMPORAIN
Les maisons sont construites en ilot, souvent à l’identique
MONDE CONTEMPORAIN

 Construire à la verticale des immeubles avec des


matériaux nouveaux : béton, acier, verre, aluminium.
 Les progrès au niveau du confort domestique ( eau
courante, gaz ou électricité, WC
HABITAT DE DEMAIN

Besoin :
 Se protéger des intempéries
 Respecter l'environnement
 Etre pratique, confortable et économe
 Autonomie énergétique
HABITAT AUJOURD'HUI : LA NOTION
DE QUALITÉ
 La qualité de l’habitation fait référence à des facteurs
mesurables, physiques et perçus. Plusieurs éléments de
la qualité de l’habitation ont été définis par plusieurs
auteurs. On distingue la qualité de l’habitation selon sa
dimension physique/quantitative et selon sa dimension
socioculturelle ou perçue/qualitative.
L'«HABITABILITÉ» ET LES « ASPECTS
SOCIOCULTURELS » DE L 'HABITATION
L'habitabilité : indique le niveau auquel un
environnement supporte la vie et la santé humaine.
Elle exige un design de logement qui limite les risques
d'accident et de conditions de vie nocives; les matériaux
inorganiques nocifs; l'air pollué et la poussière; le bruit;
le manque de luminosité; et l'eau souillée.

Les aspects « socio-culturels » de la qualité concernent


plutôt le rapport entre l'environnement et les modes de
vie, le statut social et les routines quotidiennes.
QUELQUE ÉLÉMENTS DE DÉFINITION
DE LA QUALITÉ DE L'HABITATION
 Comment définir une habitation de qualité?
QUELQUE ÉLÉMENTS DE DÉFINITION
DE LA QUALITÉ DE L'HABITATION
AGRÉMENT DES LIEUX
 Bon aménagement du terrain; vues agréables
SALUBRITÉ

Salubre : sain
Insalubre : nuisible à la santé
 Protection contre : les infiltrations, l’humidité; les
radiations, les substances et les organismes polluants
et dangereux; les bruits intenses
 Elle exige un design de logement qui limite les risques
d'accident et de conditions de vie nocives; l'air pollué et
la poussière; le manque de luminosité
 Eau fournie / évacuée de façon sûre et sanitaire
 Disposition sanitaire des déchets
STABILITÉ ET SÉCURITÉ

 Bon état des éléments structuraux


 Prévention des accidents dans les usages courants

 Protection contre les intrusions et les sinistres


COMMODITÉ
 Qualité de ce qui se prête bien à l’usage qu’on veut en
faire

Bon agencement intérieur ; bons espaces de rangement


• les chambres d'enfants ne seront pas placées au dessus du salon
une partie nuit destinée à recevoir ses amis sera annexée à la partie
jour
BONNE APPARENCE
 Identification, personnalisation
 Attrait, qualité du design

Source: www.agenceimmobiliere.com
FLEXIBILITÉ
• Adaptabilité aux changements de vie; accessibilité
physique et adaptabilité pour les personnes
handicapées
ENVIRONNEMENT
 Bon état du milieu environnant- Accès à des espaces
verts, adéquation des équipements et des services de
proximité (entretien, sécurité, commerces, loisirs, etc.)

Source: www.e-h.fr
LE CONFORT

 Le confort sonore
 Le confort visuel

 Le confort thermique
LE CONFORT ACOUSTIQUE

Une ambiance sonore est dite de qualité si :

 Elle n’est pas dangereuse pour l’oreille. Au-delà d’une


certaine quantité de bruit (intensité x durée) les
cellules ciliées sont détruites irrémédiablement, ce qui
conduit à la surdité.

 Elle permet de percevoir facilement les sons ou bruits


utiles et désirés.

 Elle permet de ne pas être dérangé par des sons ou


bruits inutiles et non désirés.
DANS LE BÂTIMENT?
Les réglementations acoustiques dans le bâtiment visent
à obtenir une ambiance sonore de qualité et imposent une
maîtrise des seuils à respecter pour :

 La réverbération* des
locaux.
 L’isolement aux bruits
aériens et aux bruits
d’impact entre pièces.
 L’isolement de l’enveloppe
vis-à-vis des bruits

* Persistance d'un son dans un espace


clos ou semi-clos après interruption de
la source sonore. Schéma de principe des différents types de
bruits dans les bâtiments.
A L’INTÉRIEUR D’UNE PIÈCE ?
A l’intérieur d’une pièce, on obtient une ambiance
sonore de qualité lorsque :

 La réverbération est maîtrisée, de sorte que les sons


utiles et désirés (habituellement produits dans la
pièce) puissent se propager correctement, avec
suffisamment d’intensité et sans déformation pour être
facilement perçus.

 Les occupants sont protégés des bruits (habituellement


inutiles et dérangeants) en provenance de l’espace
extérieur au bâtiment (route, train, avion, usine,
jeux…), des autres pièces du bâtiment (bruits d’origine
aérienne ou solidienne) ou des équipements (chauffage,
ventilation, ascenseur, robinets…).
LE CONFORT VISUEL

 Le confort visuel est une impression subjective


liée à la quantité, à la distribution et à la qualité
de la lumière
En architecture, la lumière naturelle nous parvient par
l’intermédiaire des fenêtres ou après réflexion sur les
parois.

 La taille de la fenêtre détermine la quantité de lumière


reçue.
 Sa position (haute, basse, etc.) et sa forme (verticale,
horizontale, etc.) influent sur la diffusion et la
répartition de la lumière, de même que l’état de surface
des parois (couleur, brillance, etc.).

 Par conséquent, le type de lumière perçu par l’être


humain est directement lié à son environnement
architectural.
QUELS SONT LES PARAMÈTRES DU CONFORT
VISUEL POUR LESQUELS L’ARCHITECTE JOUE
UN RÔLE PRÉPONDÉRANT ?
Les paramètres du confort visuel pour lesquels l’architecte
joue un rôle prépondérant sont:

 le niveau d’éclairement de la tâche visuelle,


 une répartition harmonieuse de la lumière dans l’espace,

 les rapports de luminance présents dans le local,

 l’absence d’ombres gênantes,

 la mise en valeur du relief et du modelé des objets,

 une vue vers l’extérieur,

 un rendu des couleurs correct,

 une teinte de lumière agréable,

 l’absence d’éblouissement.
LE CONFORT THERMIQUE

 Le confort thermique est défini comme "un état de


satisfaction du corps vis-à-vis de l'environnement
thermique
LE CONFORT THERMIQUE EST TRADITIONNELLEMENT LIÉ À 6
PARAMÈTRES :

1. le métabolisme: qui est la production de chaleur


interne au corps humain permettant de maintenir
celui-ci autour de 36,7°C. un métabolisme en
mouvement correspond à une activité particulière
qui s’ajoute au métabolisme de base du corps au
repos.

2. l’habillement: qui représente une résistance


thermique aux échanges de chaleur entre la surface
de la peau et l’environnement.
LE CONFORT THERMIQUE EST TRADITIONNELLEMENT
LIÉ À 6 PARAMÈTRES :

3. la température ambiante de l’air Ta

4. la température moyenne des parois Tp ou


température radiante

5. l’humidité relative de l’air HR

6. la vitesse de l’air qui influence les échanges de


chaleur par convection. Dans le bâtiment, les
vitesses de l’air ne dépassent généralement pas
0,2m/s
LA QUALITÉ DE L’AIR INTÉRIEUR

La qualité de l’air intérieur est influencée principalement par :

 L’environnement extérieur

 Les matériaux de construction : revêtements, installations


techniques, …

 L’occupation du bâtiment : respiration, entretien, …

 Le mobilier et les appareils électroménagers


DURABILITÉ
DÉMARCHE HQE

Proposée par l’association HQE, il s’agit du premier


référentiel apparu. Dans cette démarche deux objectifs
sont à atteindre : limiter les impacts de la
construction sur l’environnement et assurer aux
habitants de la maison un environnement intérieur
sain et confortable.
DÉMARCHE HQE
La méthode d’évaluation repose sur une grille autour de
de 14 “cibles” qui se décomposent chacune en cibles
élémentaires.
LA DÉMARCHE PASSIVHAUS (ALLEMAGNE)

Elle a pour objectif la réduction des consommations


énergétiques des immeubles d’habitation en assurant
l’apport en énergie solaire passive, en renforçant
l’isolation des bâtiments, l’utilisation des énergies
renouvelables, la récupération de chaleur.
TYPOLOGIE DE L’HABITAT
Typologie

Habitat Habitat Habitat


individuel Semi-collectif collectif
L’HABITAT INDIVIDUEL: QUELLE
DÉFINITION?
DÉFINITION

 L’habitat individuel désigne une maison, une villa, un


pavillon ou bien toute autre forme vernaculaire qui est
destinée à être habitée par une seule famille.
 Dans ce cadre, la largeur et la hauteur de la façade,
l'espace non bâti de la parcelle (jardin ou parc,
lorsqu'ils existent), ainsi que la superficie intérieure et
le nombre de niveaux peuvent varier.
 Ce type d’habitat tient complètement compte des
exigences et des besoins de ses habitants, d’où la
marge de manœuvre est très grande en assurant un
jardin, une terrasse et un garage.
MAISON

La Maison se dit surtout de l'édifice isolé par opposition


à l'immeuble collectif. Ainsi, il faut préciser que la
fonction d’habiter où l’expression Maison d'habitation
s'emploie pour spécifier l'usage d'une construction par
opposition à d'autres usages qui pourraient en être
faits.
LES TYPES DE DISPOSITIONS DES
MAISONS INDIVIDUELLES :
LES MAISONS ISOLÉES

 construction isolée avec 4 retraits


DÉFINITION DE LA MITOYENNETÉ

La mitoyenneté désigne la situation dans


laquelle deux voisins ont un droit de
copropriété sur un bien séparant des
immeubles contigus (mur, clôture, etc.).

 Mitoyenneté verticale
 Mitoyenneté horizontale
LES MAISONS JUMELÉES
Ce modèle est entouré sur les trois cotés par un espace
libre qui leur donne presque l’illusion d’une maison
isolée. La répétition d’un modèle unique donnera une
impression d’unité.

Source: www.constructionstevebergeron.com
LES MAISONS JUMELÉES

Source :www.construiresamaison.com
LES MAISONS EN BANDE

Une bande peut être soit un ensemble complet doté d’un


caractère architectural, soit un ensemble de maison
toutes différentes les unes des autres, les deux facteurs
communs à tous les types, étant la mitoyenneté des
maisons et l’alignement des façades.
Source : www.arcpole.com
L’HABITAT SEMI-COLLECTIF OU INTERMÉDIAIRE
DÉFINITION

L’habitat intermédiaire tente de donner à un


groupement de logements superposés le maximum de
caractéristiques proches de l’habitat individuel.
Il se caractérise principalement par :
• Un accès individualisé aux logements
• Des espaces extérieurs privatifs pour chaque
logement
• Des pièces à vivre plus grandes
QUELQUES DÉFINITIONS

 Simplex

 Duplex: Appartement distribué sur deux


niveaux réunis par un escalier intérieur.

 Triplex : Appartement construit sur trois


niveaux, lesquels sont reliés par un escalier
intérieur.
DES ACCÈS PERSONNALISÉS
ESCALIERS EXTÉRIEURS
ESCALIERS INTÉGRÉS AU BÂTI
 cette solution permet de ménager l’intimité des
résidents dès l’accès à l’escalier. Il peut aussi
protéger des vents ou de la pluie et permettre une
meilleure intégration architecturale
DES COURSIVES

on trouve parfois des coursives aménagés desservant


plusieurs logements. Ces espaces tampons permettent
de ne pas sortir directement sur la rue depuis son
logement
DES ACCÈS DIRECTS

Depuis le rez-de-chaussée les accès sont parfois positionnés


sous l’escalier ou la coursive des autres logements.
LE STATIONNEMENT
 La plupart des projets prévoit en général une partie
du stationnement en aérien. Il peut être positionné à
l’avant des habitations ou bien réparti dans l’îlot.
Des box peuvent être prévus dans le prolongement du
bâti ou bien de manière indépendante
 les garages peuvent être intégrés au bâti comme dans une
maison individuelle. Ils seront alors accolés au logement
ou bien situés en dessous. Dans ce cas, l’accès au
logement pourra s’effectuer directement depuis le garage
ou bien par un sas dans lequel l’escalier va s’insérer.
LES ESPACES EXTÉRIEURS
ESPACES EXTÉRIEURS
ESPACES EXTÉRIEURS
ESPACES EXTÉRIEURS

Des balcons superposés. Un balcon et une loggia


QUELQUES POSSIBILITÉ D’IMBRICATION
EXEPMLE

Fontaines-sur-Saône, Les Jardins de Maud, 21 logements, 2007, MO : Fontanel


Promotion, archi : T. Roche.
L’HABITAT COLLECTIF
Comment définir l’habitat collectif?
Quelles sont les formes d'habitats collectifs?
Quelles sont ses formules en Algérie?
Quelles sont ses parties communes?
HABITAT COLLECTIF

«habitat qui comporte plusieurs logements


(appartements) locatifs ou en accession à la
propriété dans un même immeuble »
LE LOGEMENT COLLECTIF

« une construction dont la hauteur est supérieure à


trois niveaux, dont les accès sont collectifs, et qui
plutôt que des terrasses propose parfois des
balcons, parfois aucun espace extérieur privé »
(ELEB-VIDAL, MANDOUL, 1995)
LES FORMES D'HABITATS COLLECTIFS
BLOC
 Forme de construction fermée utilisant l’espace sous
forme homogène

cour intérieure immeuble haussmannien


TOUR
 Forme de construction solitaire , située librement
dans un terrain sans assemblage possible

Tour Saint-Blaise, paris


BARRE
Forme de construction ouverte et étendue sous forme
de regroupement de type immeubles identiques

source: www.archigroup.fr
LES IMMEUBLES-PLOTS

des immeubles ponctuels dont la hauteur est généralement limitée à


quatre ou cinq étages, soit la taille d’un arbre de haute tige, se fondent
aisément dans leur environnement.

Les immeubles-Plots situés avenue


Joseph-kessel à Montigny
LE GRAND ENSEMBLE
 Le grand ensemble signifie un groupe d'immeubles
locatifs, comportant un nombre élevé de logements

MOYEN COLLECTIF

PETIT COLLECTIF
QUELQUES EXEMPLES
COLLECTIF DISCONTINU MI-HAUT

 il s’agit de petits immeubles, disposés en plots sur une


surface en général végétale. Il s’agit d’habitat collectif
de petit à moyen. Le type caractéristique en est le plot.
COLLECTIF CONTINU ET DISCONTINU
MI-HAUT.
De l’habitat collectif disposé sous forme de barres mi-
hautes, mélangées éventuellement avec des plots. Le
type associé est le type petit collectif.
COLLECTIF CONTINU MI-HAUT.

 Il s’agit de bâtiments de moyennes hauteurs


organisés en blocs. Le type associé est le bloc urbain.
COLLECTIF DISCONTINU HAUT.

des logements collectifs organisés en tours. Le type


caractéristique en est donc la tour
COLLECTIF CONTINU ET DISCONTINU HAUT.

des ensembles hauts organisés en barres. Le type


caractéristique en est le grand ensemble.
COLLECTIF CONTINU HAUT

 Il s’agit là de logements collectifs organisés en blocs.


Le type associé en est le bloc urbain dense.
LES DIFFÉRENTES FORMULES DE
LOGEMENT COLLECTIF EN ALGÉRIE
LE LOGEMENT SOCIAL LOCATIF LSL

 le logement social locatif est tout logement financé par les fonds
du trésor public ou sur le budget de l’état. C’est un logement
destiné aux seules personnes dont le niveau de revenus les classe
parmi les catégories sociales défavorisées et dépourvues de
logement ou logeant dans des conditions précaires ou insalubres

cité des 1680 logements, Bir Touta, Alger.


LE LOGEMENT PROMOTIONNEL AIDÉ
 Il est destiné à des postulants éligibles à l’aide de
l’Etat. Ce segment s’adresse à des postulants à
revenus moyens

Projet 692, REGHAIA - ALGER


LE LOGEMENT EN LOCATION VENTE
 La location-vente est un mode d'accès à un logement avec option
préalable pour son acquisition en toute propriété, au terme d'une
période de location fixée dans le cadre d'un contrat écrit.

Cité de 416 logements, kouba, Alger.


LOGEMENTS PUBLICS PROMOTIONNELS

 sont destinés aux citoyens qui ne sont pas éligibles au


logement social locatif, ni au logement promotionnel Aidé
LPA , ni au logement location-vente
LES PARTIES COMMUNES DANS LE LOGEMENT
COLLECTIF
LES PARTIES COMMUNES « DESSERVANT
» LES LOGEMENTS

les circulations conduisant à tout ou partie de


ces logements (circulations communes à plusieurs
logements, horizontales ou verticales)
LOCAUX PARTAGÉS

 Locaux à poubelles

Source:www.biltagarbi.fr Source:www.artemis-paysages.fr
LOCAUX PARTAGÉS

 Locaux : à vélo et à poussettes

Le local à vélos est conditionné par l'expression d'un besoin réel des
habitants
LOCAUX PARTAGÉS

 Locaux de réunion conçu pour permettre aux


habitants de se réunir
AIRES DE JEUX POUR ENFANTS, PAR TRANCHE
D’ÂGE
AIRE DE JEUX

 Aire de bac à sable (4-6 ans)


AIRE DE JEUX

 Moyenne aire de jeux (6-8 ans)


des jeux plus volumineux, comme les balançoires , les
bascules, les bateaux et les tunnels.
AIRE DE JEUX
 Grande aire de jeux (8-12 ans)
des installations ludiques adaptées aux jeux de groupes
,des jeux nécessitant de l’adresse pour attraper des
cordes.
ESPACES COMMUNS
salles de sport, piscines, sauna, terrasses aménagées, buanderies

Standing ; Aménagement et type de construction qui classent un


immeuble dans une catégorie plus ou moins luxueux
EXEMPLE D’AMÉNAGEMENT EXTÉRIEUR
EXEMPLE D’AMÉNAGEMENT EXTÉRIEUR

Utilisation du relief pours marquer la transition


entre la rue et l’entrée de l’immeuble
EXEMPLE D’AMÉNAGEMENT EXTÉRIEUR

Les plantations et l’aménagement des bordures


d’immeuble peuvent être une manière d’éloigner les
entrées et les rez-de-chaussées de l’espace public
EXEMPLE D’AMÉNAGEMENT EXTÉRIEUR

 Utilisation de blocs de pierre empêche le passage des


véhicule et clarifie l’usage du lieu tout en maintenant
l’espace ouvert
EXEMPLE D’AMÉNAGEMENT EXTÉRIEUR
 L’allée permet d’organiser les circulations piétonnes
sans avoir recours à des barrières
QUELQUES DÉFINITION
Le penthouse : est un appartement-terrasse haut de
gamme situé au dernier étage d’un immeuble qui offre
une vue panoramique sur la ville
QUELQUES DÉFINITION

 Studio: appartement constitué d'une seule pièce


principale qui fait à la fois office de séjour, chambre ,
cuisine, avec une salle de bains et WC séparés .
QUELQUES DÉFINITION

 Loft : appartement, souvent spacieux dans un


bâtiment industriel ou commercial reconverti.

Source: www.deco.fr
RÉFÉRENCES
 Benzaoui, A. (2013) , le processus de création d’un habitat individuel de qualité cas de la ville d’Ain Beida
(magistère, Universite Badji Mokhtar-annaba, Algérie).
 Direction des programmes d’habitat et de la promotion immobilière; prescriptions fonctionnelles et techniques
 Eleb-Vidal, M et Mandoul T. (1995). Penser l'habité: le logement en questions : PAN 14. Editions Mardaga,
Belgique
 Entre maison et appartement : l’habitat intermédiaire
 Goodchild, B. (1997). Housing and the Urban environment: A guide to housing design, renewal and urban
planning. Oxford, Blackwell,
 Limites entre espace privé et espace public dans l’habitat en seine-saint-denis outil de conseil à destination des
communes du département
 Meliouh, F., Tabet Aoul, K. (2001), L'habitat Espaces Et Repères Conceptuels, Université Mohamed Khider –
Biskra, Algérie, 2001 in Courrier du Savoir – N°01, pp. 59-64.
 Noémie Gauthier – Annexes à la synthèse de PFE – EIFER INSA
 Trudel,J. (2005). La Qualité De L'habitat Et L'aide À La Rénovation Au Québec, Société d'habitation du Québec.
Direction générale de la planification et de la recherche. Direction de l'analyse
 Zeghichi, H. (2014); Bien-être et santé dans les logements collectifs L’exemple de quelques cités de Batna
(magistère, Université Mohamed Khider BISKRA, Algérie).
 https:// larchitectureblog.wordpress.com
 https://louvicah.files.wordpress.com/2012/04/evolution-mode-vie-habitat-ce1.pdf
 http://www.urbanisme-puca.gouv.fr/IMG/pdf/rapport-habitat-intermediaire-centre-est.pdf
 http:// www.infociments.fr/telecharger/CT-B41.12-29.pdf
 http://www.mysti2d.net/legarros/AC/07/Le%20confort%20visuel/Le%20confort%20Visuel.html?Documentsdesynth
se.html
 http://www.labo-energetic.eu/fr/labo/a_telechargr/Guide%20d%27utilisation/thermometre.html

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