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Introduction :
Un cristal est souvent repéré par une forme géométrique et la présence de la surface
planes (faces) et d'angle qui se représente. Cette géométrie traduit ce qu'un appelles d'état
cristallin. Un cristal est un corps caractérisé par l'arrangement ordonné de ses atomes
constructifs.
La cristallographie est la science qui étudie les cristaux, elle concerne la forme
extérieur, la structure interne, la croissance et les propriétés physique des cristaux . Et pour
étudier ses propriétés, la diffraction des RX est convenable. C’est à dire, les mêmes de
diffraction ont apporté la preuve expérimental directe de la nature ordonnés et périodique de
l'arrangement cristallin. Cette technique a permis de résoudre d'avantage de structure attendu
que ont peut déterminer les positions atomiques précises et peu suite, les longueurs et les
angles de laissons comme on peut analyser la densité électronique de la molécule d'un cristal.
Un filament, le plus souvent en Tungstène chauffé électriquement émet des électrons qui sont
accélères sous une forte différence de potentiel (20-50 Kv) et qui frappent une cible
métallique, une anode, refroidie à l’eau. L’anode émet un spectre continu de radiations X
I
K
M
L’abaissement d’énergie de ces électrons K
provoque l’émission, d’une radiation. LIII
LII
L’électrons provenant de la couche L LI
K
donnent la raie K, et ceux de la couche é é
é
K
M donnent la raie K.
Les métaux les plus couramment utilisés comme une cible métallique pour les études
cristallographiques sont le cuivre Cu et molybdène Mo (1.5418Å, 0.7107 Å).
Tableau. 3 - longueurs d’onde des raies K caractéristiques des matériaux utilisés dans les
tubes à RX
l’intensité I≺ I 0 ( λ0 ) .
On voit bien qu’il y a un phénomène d’absorption.
RX (I0,) RX (I,)
dx
La traversée d’une épaisseur dx d’une substance (matière) donnée entraîne une diminution dI
de l’intensité I telle que :
dI = -µ I dx.
Avec µ : coefficient linéaire d’absorption, caractéristique de la substance dans un état donné
(cm-1).
D’où par intégration : I =I 0 e−µx
µ
e( )
volumique e (cm².g-1). Le coefficient d'absorption massique, contrairement au
coefficient d'absorption linéaire, ne dépend pas de l'état dans lequel se trouvent les éléments
absorbants (liquide, solide ou gazeux).
Introduction à la détermination des structures cristallines.
Connaître la structure cristalline d’un cristal, c’est connaître l’agencement des atomes
ou l’ensemble des atomes dans ce cristal. Il faut avoir déterminé :
1. le système cristallin : c'est-à-dire les paramètres abc et les angles αβα de la maille ;
2. le réseau de Bravais : c'est-à-dire l’organisation de nœuds dans la maille ;
3. le groupe d’espace, il concerne les opérations de symétrie du cristal ;
4. le nombre et la position des atomes dans la maille.
Pour le moment seul le point 1 a été introduction, les points 2 et 3 seront traités dans
les chapitres suivants :
2. Notions de base de cristallographie :
2.1. Définitions
a) Cristal : est un corps caractérisé par l'arrangement ordonnée de ces atomes constructif
b) Structure cristalline : est une répétition périodique d'un motif par les translations d'un
réseau
c) Motif: souvent être des atomes, des ions, des molécules et l'ensemble réguliers de motif est
appelée: Réseau
2.2. Réseau :
Soient trois vecteurs qui définissent un trièdre direct pouvant être oblique : a´ , b́ etć
Soit , et les angles entre ces vecteurs avec α = {b́ , ć }, β= { á , ć } et γ = { b́ , á }
Chaque maille simple possède ainsi 8 nœuds, au total. Mais chaque nœud étant lui-même
comme à 8 mailles contiguës, il correspond en moyenne à un nœud à chaque maille simple : .
De ce fait, dans un volume V du réseau (grand par rapport au volume v d'une maille simple,
il existe autant de nœuds que de mailles simples.
Bien qu'il existe plusieurs mailles simples différentes dans un réseau donné (une infinité),
toutes ces mailles ont (d'après la proposition ci-dessus) le même volume v, quelle que soit
leur forme.
C'est le volume du parallélépipède construit sur les trois vecteurs , donc, c'est le produit
mixte de ces trois vecteurs :
Ou encore:
Maille multiple
S’il existe des nœuds supplémentaires (à l’intérieur, sur les faces ou les arêtes), la maille est
dite multiple.il ya trois types de maille multiple :
C'est une maille, possédant un nœud à chaque sommet (0,0,0) ainsi que soit au centre du
volume (1/2,1/2,1/2)
un nœud à chaque sommet (0, 0,0) et au milieu de deux faces opposées: (1/2,1/2,0) (B) ,
(1/2, 0,1/2) (C) et (0,1/2,1/2) pour (A)
un nœud à chaque sommet (0,0,0) et au milieu de chacune des faces : (0,1/2,1/2) ; (1/2,0,1/2)
et (1/2,1/2,0)
Puisqu’une maille simple correspond, en moyenne à un nœud par maille, une maille multiple
de multiplicité m contient : m nœuds/maille.
Si on trace des droites passant par les nœuds de réseau avec une infinité de manières on
obtient des rangées réticulaires.
Un exemple; sur la rangée réticulaire
La rangé (101) est une droite qui passe par deux nœuds OetA on o ( o,o,o) et A ( 1u.1)
L'ensemble des nœuds forme un réseau triplement périodique, il est génère en appliquant à
l'un quelconque d'entre eux l'ensemble des translations:
u v ¿
⃗r 1=( ā ⃗b⃗c )¿ ( 1 ¿ ) ( 1 ¿) ¿
¿
( u ¿) (v ¿ ) ¿
⃗r 2=( ā b ⃗c )¿ 2 2 ¿
⃗
¿
Leur produit scalaire ⃗r 1 .⃗r 2 s'écrit
u v¿
⃗r 1 .⃗r 2=(u1 v1 w1)Galignl ( 2 ¿)( 2 ¿) ¿¿ G=¿ (⃗a ¿ )(⃗a ¿)¿ ¿¿
¿ avec ¿
Remarque
(111)
[111]
(010)
)110( O
: Réseau réciproque .3
L'introduction du réseau réciproque qui peut paraître artificielle, n'est pas indispensable en cristallographie
géométrique, mais son usage simplifie très souvent les calcules. De plus, ce réseau apparaît de manière
naturelle lors de l'étude de la diffraction par les structures périodique qui facilite fortement l'interprétation
.des spectres de diffraction de RX
Le réseau réciproque (RR) est un réseau dont les vecteurs de base sont définis à partir des vecteurs de base
: du réseau direct (RD) et du volume de la maille par les relations suivants
a ⃗b ⃗ ⃗¿ c⃗a⃗ ⃗¿ b⃗c⃗
C⃗¿
= B, = ,A =
V V V
: On utilise également les formulations équivalentes, basée sur le produit scalaire
A⃗¿ .a=
⃗ B⃗¿ .b=
⃗ C⃗¿ .c=
⃗ 1
A⃗¿ .b=⃗ A⃗¿ .c=⃗ B⃗¿ .a=
⃗ B⃗¿ .c=⃗ C⃗ .a=⃗ C⃗
¿ ¿ ⃗
.b= 0
: Ces relations peuvent être condensées en
A⃗¿i .a⃗ i j
¿1is =
=j δ =
ji
{
¿0is i≠ j
.Toutes grandeurs réciproques seront affectées d’un astérisque (*) placé en exposant
Les vecteurs de bases des deux réseaux direct et réciproque jouent des rôles symétriques. En conséquence, si
: on désigne par V* le volume de la maille du RR, on peut écrire
A⃗¿B⃗¿ ⃗ C ⃗ ¿ ⃗
B⃗¿ ⃗
A¿ ¿
C
c=⃗ b
, = a
, =
⃗
V ¿ V ¿ V ¿
:Exercice-3
: Montrer les relations suivantes -
.Avec a, b, c et , , sont les paramètres d’une maille dans un réseau direct
Et a*, b*, c* et *, *, * sont les paramètres d’une maille dans un réseau réciproque
: Les égalités vectorielles sont
a Λ(bΛc) = (a.c)b-(a.b)c
Λc = (a.c) b-(b.c) a )aΛb(
)b.c()a.d(-)b.d()a.c( = )cΛd(.)aΛb(
Λ (cΛd) = (a, b, d) c- (a, b, c) d )aΛb(
Et (a, b, c)=a. (bΛc) et le volume de la maille V= (a, b, c)
: On trouve
¿ ¿ ¿
soc βsoc γ−
soc α
soc α=
nis βnis γ ¿
¿
: *Relation entre V et V
b c b ¿c ¿ 1
b( ⃗c⃗). b( ⃗c ⃗)
¿ ¿ ¿
A .a= . ¿=
V V V .V ¿
z
¿
¿
¿
bz cz
¿
¿
| |
b y ¿ c y¿ V = b x ¿ b y ¿ b
¿
cx cy c
¿
z
z
| | |
¿
¿
et V= b x b y b z
cx cy cz
On intervertit lignes et colonnes dans V* (ce qui ne change pas la valeur du déterminant) et on effectue le
: *produit V.V
a xa x ¿+ a ya y ¿+ a za z¿ a xb x ¿+ a yb y¿+ a zb z¿ a xc x ¿+ a yc y¿+ a zc z¿
V V ¿
. =
|
b xa x ¿+ b ya y ¿+ b za z¿ b xb x ¿+ b yb y¿+ b zb z¿ b xc x ¿+ b yc y¿+ b zc z¿
c xa x ¿+ c ya y¿+ c za z¿ c xb x ¿+ c yb y ¿+ c zb z¿ c xc x¿+ c yc y ¿+ c zc z ¿ |
a⃗.a⃗¿ a⃗.b ⃗¿ a⃗.c⃗¿ 1 0 0
1V . = b⃗.a⃗¿
= V
¿
c⃗.a⃗¿ | b⃗.b ⃗¿
c⃗.b⃗¿
b⃗.b ⃗
¿
=
⃗ || |
0 1 0
c ⃗.c 0 0 1
¿
2 '2
O
P1
A B d
P2
C
Donc :
AC = d sin θ ………… (2)
D’après (1) et (2) on déduit que :
nλ=2 d hkl sinθ
Pour avoir le phénomène de la diffraction des RX. Il faut que la condition de Bragg soit