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ROYAUME DU MAROC

OFPPT Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail


DIRECTION RECHERCHE ET INGENIERIE DE FORMATION

RESUME THEORIQUE
&
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES

ANALYSE DE CIRCUITS A
MODULE N°:4
COURANT CONTINU

SECTEUR : ELECTROTECHNIQUE

SPECIALITE : ELECTROMECANIQUE

NIVEAU : QUALIFICATION

ANNEE 2010
Résumé de théorie et Guide de Module 4 – Analyse de circuits à courant continu
travaux pratiques

Document élaboré par :

Nom et prénom EFP DR


Mme Pantazica Lucretia CDC - GE

Révision linguistique
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Validation
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FPPT/DRIF/CDC_GE 1
Résumé de théorie et Guide de Module 4 – Analyse de circuits à courant continu
travaux pratiques

SOMMAIRE
RESUME THEORIQUE...................................................................................................... 7
I. NOTIONS ELECTRIQUES DE BASE………………………………………………….8
I.1 Electrisation, charges électriques ............................................................................. 8
I.2 Courant électrique...................................................................................................... 9
I.3 Montage de plusieurs composants ......................................................................... 11
I.4 Tension électrique.................................................................................................... 12
I.5 Court-circuit ............................................................................................................ 15
I.6 Puissance électrique ................................................................................................ 16
II. COMPOSANTS PASSIFS DE CIRCUIT……………………………………………...18
II.1 Résistances électriques ........................................................................................... 18
II.2 Loi de l'Ohm………………………………………………………………………..22
II.3 Association de résistances………………………………………………………....23
II.2 Condensateurs ........................................................................................................... 25
II.3 Bobines ....................................................................................................................... 30

GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES................................................................................. 31


TP 1 : Groupements de composants ..................................................................................... 32
TP 2 : Loi d’Ohm et expression de la puissance.................................................................. 34
TP 3 : Diviseur de tension..................................................................................................... 36
TP 4 : Mesure de grandeurs électriques.............................................................................. 40
TP 5 : Mesure de la puissance consommée par un circuit en courant continu ............... 43
TP 6 : Erreurs de mesures dans un circuit à courant continu .......................................... 45

EVALUATION....................................................................................................................... 47

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Résumé de théorie et Guide de Module 4 – Analyse de circuits à courant continu
travaux pratiques

MODULE 4 : ANALYSE DE CIRCUITS À C. C.

Code :EM 04 Durée : 50 h

OBJECTIF OPÉRATIONNEL

COMPORTEMENT ATTENDU

Pour démontrer sa compétence, le stagiaire doit


analyser un circuit à courant continu
selon les conditions, les critères et les précisions qui suivent.

PRESENTATION

Ce module de compétence transversale doit être dispensé en début de formation. Dans ce


module l’apprenant acquiert des habiletés à repérer les composants d’un circuit électrique,
à utiliser les notes techniques dans le but de lire les plans et les schémas électriques,
d’effectuer des mesures de tension, de courant, etc, rendant ainsi le stagiaire apte à utiliser
les appareils de mesure spécifiques.

CONTEXTE DE REALISATION

• A l’aide :
- de composants électriques
- d’outillage et d’instruments de mesures
- de matériel
• A partir :
- de directives
- d’un circuit mixte simple ;
- du schéma du circuit.

REFERENCES

- Notes de cours
- Lois, théorèmes et conventions électriques

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PRECISION ET PREALABLES ELEMENTS DE CONTENU

A. Avant de distinguer sur le schéma


du circuit :
- les symboles des composants
- les groupements de composants
le stagiaire doit :
1. Décrire une source de tension et - Sources de tension de c.c. :
définir les notions électriques de base • définition, symboles
(tension, courant, puissance) • polarité des tensions
• groupement série
- Tension électrique
• définition
• unité de mesure
- Courant électrique
• définition
• unité de mesure
• sens conventionnel du courant
- Puissance électrique
• Définition
• Relation de calcul : P = UI
2. Décrire les composants électroniques - Résistances :
passifs • définition, symbole
• relation mathématique
• unité de mesure
• code de couleurs
• types :
o fixes
o variables
• groupement série, parallèle et mixte
- Condensateurs :
• définition, symbole
• comportement en c. c.
• unité de mesure
- Inductances :
• définition, symbole
• comportement en c. c.
• unité de mesure
B. Avant de calculer les valeurs des
grandeurs électriques aux différents
points du circuit, le stagiaire doit :
3. Expliquer la loi d’Ohm et l’expression - Loi d’Ohm :
de la puissance • énoncé
• formules mathématiques

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• applications :
- calculs de circuits simples.
- Expressions de la puissance dissipée
• P = RI2 ; P = U2/R
4. Analyser des circuits simples (avec des - Calcul de la résistance équivalente
résistances seulement) - Diviseur de tension
- Diviseur de courant

C. Avant de réaliser à partir d’un


schéma simple un circuit électrique
en courant continu, le stagiaire doit :

5. Identifier les composants concernés - Schéma doivent contenir des résistances et


une source de tension
6. Vérifier la valeur et l’état des - Vérification de la valeur de chaque
composants utilisés résistance
- Détermination de la borne « + » et de la
borne « - » de la source de tension
7. Repérer les points de raccord sur une - Sections
planche de travail. - Continuité :
• verticale
• horizontale.
- Bornes de raccordement.

D. Avant de mesurer des grandeurs


électriques aux différents points du
circuit, le stagiaire doit :

8. Décrire les caractéristiques des - Instruments analogiques :


appareils de mesure du courant continu • précision
• choix de l’échelle.
- Instruments numériques :
• précision

9. Brancher les instruments de mesure - Instruments :


dans le circuit • ampèremètre (en série)
• voltmètre (en parallèle)
• ohmmètre (circuit hors tension)
• wattmètre
• multimètre.
- Précautions :
• respect des polarités
• isolations du secteur
• respect des échelles et de la fonction.
10. Interpréter les lectures des instruments - Echelles
de mesure - Calibres

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PRESENTATION DU MODULE

Ce module, de compétence transversale, doit être dispensé en début de formation.


Dans ce module le stagiaire acquiert des habiletés à repérer les composants d’un circuit
électrique et à utiliser les mémotech dans le but de lire les caractéristiques électriques des
composants.
Le stagiaire apprenne à réaliser des circuits simples avec des résistances et à effectuer des
mesures de tension, de courant, et de puissance, donc ainsi l’âprement sera apte à utiliser
les appareils de mesure spécifiques.

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Module 4 : ANALYSE DE CIRCUITS A


COURANT CONTINU
RESUME THEORIQUE

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Chapitre 1

NOTIONS ELECTRIQUES DE BASE

1. Electrisation, charges électriques


Observations:
Vous avez tous observé, un jour, en vous peignant, que vos cheveux étaient attirés par le peigne. Le
même phénomène d'attraction apparaît lorsque vous déballez un article enveloppé de cellophane Le
peigne, la feuille de cellophane se sont électrisés.

Si l'on frotte une baguette (verre, ébonite, matière plastique...) contre un chiffon quelconque (tissu de
laine, drap, peau de chat) on observe que la baguette est capable d'attirer de menus objets (cheveux,
duvet, confettis)
C'est le frottement qui a provoqué l'électrisation

Charges électriques
On dit que les corps sont électrisés à cause de la présence de charges électriques extrêmement
petites.

Il existe deux sortes de charges électriques: les charges positives et les charges négatives

Deux corps portant des charges de même signe se repoussent


Deux corps portant des charges de signes contraires s'attirent

Tout corps contient à la fois des charges positives et des charges négatives.

Les charges négatives sont portées par des particules très petites et identiques appelées électrons.
Les charges positives sont portées par des particules très petites contenues dans le noyau des atomes:
les protons

Dans un corps neutre les charges positives et les charges négatives se compensent. La charge totale
est nulle
Interprétation d4expériences
Lorsqu'on frotte deux corps l'un contre l'autre, l'un arrache des électrons à l'autre.
Le corps qui possède un excès d'électrons est chargé négativement.
Le corps qui a perdu des électrons est chargé positivement

Exemple: le verre frotté contre la laine se charge positivement car la laine lui arrache des électrons

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2. Courant électrique
Un circuit est constitué d'un générateur qui est la source de courant (pile, accumulateur, dynamo...)
et d'un ou plusieurs récepteurs ou charges (lampe, fer à repasser, radiateur, machine à laver...). Les
bornes de ces appareils sont reliées entre elles par des conducteurs (fils de cuivre, lames de laiton...)
pour constituer un circuit fermé c'est-à-dire ininterrompu.

Courant électrique

Le courant électrique est dû à un déplacement de porteurs de charges électriques. Dans la majorité


des applications qui nous concernent, le courant électrique correspond à un déplacement d'électrons,
de la borne " - " de l'alimentation vers la borne " + " à l'extérieur de celle-ci.
Le courant électrique peut se propager dans un matériau conducteur comme le cuivre, l'argent... ou
dans un gaz ionisé, ou encore dans le vide (voir tubes à vide).

Un circuit électrique se compose au minimum d'un générateur et d'une charge reliée par des fils
conducteurs. Les électrons qui participent à l'établissement du courant dans le circuit quitte le
générateur par le pôle " - " pour retourner dans le générateur par le pôle " + ".

2.1 Les effets du courant


Sur la figure précédente le courant se manifestait par de la lumière de la lampe, si on change la lampe
par une sonnette par du bruit etc…. Mais quels sont les effets d'un courant qui circule sagement dans
les fils d'un circuit?
2.1.1 Effet thermique:
Le courant électrique provoque l'échauffement de tous les conducteurs qu'il traverse. On appelle
ce phénomène l'effet Joule.
Le dégagement de chaleur est variable, il dépend de la nature et de la grosseur du conducteur ainsi
que de l'intensité (grandeur) du courant.
Le fer à repasser est l’exemple le plus suggestif. Dans le filament d'une lampe à incandescence, le
dégagement de chaleur entraîne une élévation très grande de la température (plus de 2500°C). Le
filament émet alors une lumière vive.
Principales applications: appareils de chauffage et d'éclairage.

2.1.2 Effet magnétique:


Une boussole placée près d'un fil parcouru par le courant est perturbée. Si l'on permute les bornes du
générateur, la perturbation s'inverse.
Principales applications: Les électro-aimants, les moteurs électriques

2.1.3 Effet chimique:


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Lorsqu'un courant électrique circule dans un liquide conducteur (électrolyte), il se produit des
réactions chimiques au niveau des électrodes (conducteur solide en contact avec le liquide):
dégagement gazeux, dépôt d'un métal...
Si on permute les bornes du générateur, on observe que les réactions s'inversent.
Principales applications: Recharge des accumulateurs, galvanoplastie

2.2 Sens conventionnel du courant


Le sens conventionnel du courant est celui qui part de la borne positive vers la borne négative du
générateur.

Symboles utilisés pour les générateurs

Générateur tournant Pile Batterie d'accumulateurs

2.3 Intensité du courant

Une même lampe branchée successivement sur divers générateurs n'éclaire pas de la même façon.
Elle est traversée par un courant plus ou moins intense, c'est-à-dire que l'intensité du courant est
plus ou moins grande suivant le cas.
Analogie: Les charges électriques se déplacent dans un circuit électrique comme un fluide (air, eau)
dans un tuyau.

La vitesse de déplacement de l'eau (voir la figure ci-dessous) n'est pas la même: elle est plus grande
dans le tuyau fin que dans le gros tuyau.

2.4 Mesure de l'intensité du courant

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2.4.1 Unité d'intensité du courant électrique


L'unité d'intensité du courant est l'ampère (symbole: A).

2.4.2 Mesure d'une intensité:


Pour mesurer l'intensité du courant on utilise un ampèremètre Le symbole de l'ampèremètre est :

Pour mesurer l'intensité du courant en un point d'un circuit, on coupe le circuit en ce point et
on y place l'ampèremètre.

Le courant doit rentrer par la borne « A » et ressortir par la borne « COM »

Il est prudent de placer l'ampèremètre sur son plus fort calibre lors du branchement.

Il faut ensuite réduire ce calibre, si nécessaire, pour obtenir un meilleur affichage: Le bon
calibre est immédiatement supérieur à la mesure.

3. Montage de plusieurs composants


Il existe deux façons de brancher deux composants dans un circuit

3.1 Montage en série

Le courant passe dans la première lampe ET dans l'autre. Il n'existe qu'un seul circuit possible pour
le courant

L'intensité du courant à la même valeur en tous les points d'un circuit série.

3.2 Montage en dérivation

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Le courant passe dans la première lampe OU dans la deuxième lampe. Le courant se partage en
arrivant au carrefour (noeud).

Une branche est une portion de circuit entre deux noeuds.

La branche principale est celle du générateur.

Les deux lampes fonctionnent indépendamment l'un de l'autre.

Dans un circuit en dérivation, l'intensité du courant dans la branche principale est égal à la
somme des intensités des courants dans les branches dérivées.

Loi des noeuds


La somme des intensités des courants qui arrivent à un noeud est égal à la somme des intensités
des courants qui en partent.

4. Tension électrique
Tension aux bornes d'une pile:
Entre les 2 bornes P (positive) et N (négative) de la pile il existe donc une "différence de potentiel"
(notée VP -VN) ou "tension électrique" (notée UPN)

Tension entre deux points d'un circuit


Pour un circuit fermé donné, plus la tension de la pile est grande, plus le courant circulant dans le
circuit est intense.
Entre deux points A et B d'un circuit on peut ainsi définir une différence de potentiel (VA -VB) ou
tension électrique (UAB)
La tension électrique est la différence de potentiel qui existe entre 2 points d'un composant.
Elle est générée par une source de tension symbolisée par :
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Ce composant a une borne positive et une deuxième borne négative.


Une tension électrique peut être continue: sa valeur est constante en fonction du temps.

Elle peut aussi être alternative: dans ce cas sa valeur change au cours du temps, suivant une certaine
fréquence f. C'est le cas par exemple de réseau de distribution électrique, où la tension varie à 50 Hz,
soit 50 fois par seconde.

4.1 Mesure de la tension électrique


4.1.1 Unité de tension électrique
L'unité de tension électrique est le volt
Le symbole du volt est: V.

4.1.2 Mesure d'une tension:


Pour mesurer une tension électrique on utilise un voltmètre. Le symbole du voltmètre est:

4.1.3 Utilisation d'un voltmètre:


Pour mesurer la tension entre deux points A et B d'un circuit, on branche un voltmètre en dérivation
entre ces deux points.
Mesure de UAB

La borne marquée « V » doit être reliée au point A et la borne marquée « COM » au point B. On
mesure alors la tension UAB

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Si l'on ignore l'ordre de grandeur de la tension à mesurer, il est prudent de placer le voltmètre sur son
plus fort calibre lors du branchement.

Il faut ensuite réduire ce calibre, si nécessaire, pour obtenir un meilleur affichage: Le bon calibre est
le plus petit calibre immédiatement supérieur à la mesure.

Loi d'additivité des tensions dans un circuit en série

La tension aux bornes d'un ensemble de composants en série est égale à la somme des tensions
aux bornes de chacun d'eux.

Dans l'exemple ci-dessus: UPN = UAD = UAB + UCD


Loi d'égalité des tensions dans un circuit en dérivation
Deux dipôles branchés en dérivation aux bornes d'un générateur sont soumis à la même tension
qui est celle du générateur.

Dans l'exemple ci-dessus: UPN = UEF = UAB = UCD


En résumé:
La tension aux bornes d'un ensemble de composants en série est égale à la somme des tensions
aux bornes de chacun d'eux.
Deux composants branchés en dérivation sont soumis à la même tension.

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5. Court-circuit

Un court-circuit se produit lorsque deux fils ayant des potentiels différents viennent en contact voir
sur la figure ci-dessous entre A et B).
Un composant dont les bornes sont reliées par un conducteur est court-circuité.

Un composant court-circuité (voir le composant connecté entre A et B du circuit ci-dessus) cesse de


fonctionner car la tension à ses bornes devient négligeable et que le courant qui le traverse est
également négligeable.
L'intensité augmente dans le circuit car la résistance électrique du court-circuit est beaucoup plus
faible que celle du composant court-circuité.
Lorsqu'un générateur est court-circuité, le courant débité peut être très important car il n'est freiné
que par la résistance interne du générateur et la résistance des fils (très faible). Ce courant peut
détruire le générateur ou échauffer fortement les fils jusqu'à provoquer un incendie.

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6. Puissance électrique
Lorsqu'on fait fonctionner diverses lampes à incandescence normalement, c'est-à-dire sous leur
tension nominale, on s'aperçoit que certaines éclairent mieux que d'autres.
Une lampe de projecteur de diapositives (24 V) éclaire plus que la lampe d'un lustre dont la tension
est 230 V.
La grandeur en relation avec l'éclairement de ces lampes, ce n'est ni la tension, ni l'intensité mais la
puissance électrique.
Cette puissance s'exprime en watt (symbole W).
La puissance électrique est fournie par le générateur et elle est consommée par le récepteur.
La puissance nominale d'un récepteur est la puissance consommée par l'appareil en fonctionnement
normal. Elle est en général indiquée par le fabricant.

Relation entre puissance, tension et intensité


On branche une lampe 12V - 21W aux bornes d'un générateur (G) – voir la figure ci-dessous - et on
règle la tension à la valeur nominale U = 12 V.

En mesurant l'intensité I qui traverse la lampe on obtient I = 1,75 A


On constate que le produit U x I = 12 V x 1,75 A = 21 x V x A = 21 W
La puissance P consommée par un appareil en courant continu est égale au produit de la
tension U à ses bornes par l'intensité I du courant qui le traverse : P = U x I
P: puissance en watt
U: tension en volt
I: intensité en ampère
Mesure de la puissance
En tension continue, on peut calculer la puissance à partir de la tension et de l'intensité.

R=UxI

Donc pour déterminer la puissance dissipée sur R on mesure le courant qui traverse R et la tension
aux bornes de la résistance et puis on calcule la valeur de la puissance.

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Énergie électrique
La puissance consommée par un appareil est l'énergie (E) qu'il consomme pendant l'unité de temps.

E
P=
t
L'énergie électrique consommée par un appareil est égale au produit de sa puissance P consommée
par la durée t de son fonctionnement
E=P.t

Unités d'énergie
Unité d'énergie en système international est Joule (j)

« P » est exprimée en watt (W), « t » est exprimée en seconde (s) → E est exprimée en joule (J)

Mesure de l'énergie
L'énergie consommée par une installation domestique est mesurée par un compteur d'énergie

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Chapitre 2

COMPOSANTS PASSIFS DE CIRCUIT


1. Résistance électrique

En pratique, dans un circuit électrique, la résistance au courant électrique peut être un composant
appelé résistance (ou resistor dans certains manuels) ou plus simplement la résistance qu'oppose les
conducteurs eux-mêmes au courant électrique. Un petit câble laissera moins passer le courant qu'un
gros câble.
Certains métaux sont moins bons conducteurs pour l'électricité que d'autres. Par exemple la résistivité
du fer est plus grande que celle du cuivre ou de l'argent.

L'unité de résistance électrique est l'ohm (symbole Ω, oméga). Les valeurs communes de résistance
vont de quelques milli-ohms à des dizaines de mégohms. Les multiples communs de l'ohm sont :
- kilohm : 1kΩ = 1000 Ω (ohms)
- mégohm : 1 MΩ = 1000 kΩ = 1000 000 Ω (ohms)
Le symbole de la résistance est :.

et en tant que grandeur électrique est R

Exemple :
On branche aux bornes d'un générateur, une lampe adaptée (générateur de 12 V et la lampe de 12 V).
Elle fonctionne correctement puisqu'elle est adaptée à la tension du générateur.

Ajoutons, en série avec la lampe, un composant (récepteur) quelconque. On observe alors que la
lampe éclaire moins bien. On en déduit que le courant qui traverse la lampe est moins intense que
précédemment.

Le composant ajouté en est responsable. Il freine le passage du courant. Il oppose au passage du


courant une résistance électrique.
Les résistances sont des composants fabriqués spécialement pour leur résistance électrique.

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1.2 Différents types de résistors


Symboles :

Photo des différents types des résistors

Potentiomètre
Symbole : Photo d’un potentiomètre

Les potentiomètres sont abondamment utilisés en électronique.


Chaque fois que vous tournez un bouton pour augmenter ou diminuer le son de votre radio, la
luminosité de votre lampadaire, vous manœuvrez un potentiomètre.
Il existe des potentiomètres rotatifs, mais aussi des potentiomètres rectilignes dans lequel le contact
se déplace en ligne droite (comme le rhéostat au-dessus).
On distingue plusieurs sortes de potentiomètres suivant la variation de la résistance en fonction du
déplacement du contact.

1.3 Valeur d’un résistor


La résistance d'un résistor peut être donnée en chiffres sur la résistor ou est codée à l'aide d'anneaux
de couleurs.

Code des couleurs


Chaque couleur représente un chiffre:
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
noir marron rouge orange jaune vert bleu violet gris blanc
Les deux premiers anneaux donnent les deux chiffres significatifs de la résistance (ex: 3 et 6 soit 36)

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Le troisième anneau indique le multiplicateur c'est-à-dire le nombre de zéros à rajouter à droite ou


l'exposant de la puissance de 10 (ex: 2 soit 2 zéros à rajouter: 3600

Résistance R = 36 x 102 = 3600 = 3,6 k


Le 4ème anneau indique la tolérance. Il est or (5%) ou argent (10%). S'il est absent la tolérance est
de 20%
La tolérance est l'écart maximum qui peut exister entre la valeur nominale indiquée par les anneaux
et la valeur réelle.

Décodage de la résistance
1er chiffre 2ème chiffre Multiplicateur Tolérance

noir noir noir


marron marron marron marron
rouge rouge rouge rouge
orange orange orange
or
jaune jaune jaune
argent
vert vert vert
bleu bleu bleu
violet violet violet
gris gris gris
blanc blanc blanc

Séries normalisées
Pour les résistors classiques, il existe des séries normalisées E6, E12, E24, E48 qui limitent les
possibilités des 2 chiffres significatifs
La liste suivante représente les 24 valeurs de la série E24
10, 11, 12, 13, 15, 16, 18, 20, 22, 24, 27, 30, 33, 36, 39, 43, 47, 51, 56, 62, 68, 75, 82, 91.

Les 12 valeurs de la série E12 sont en gras (de 2 en 2)


Les 6 valeurs de la série E6 sont de 4 en 4
Exemple. Un résistor de 680 Ω appartient à la série E6, mais un résistor de 7,5 kΩ fait partie de la
série E24

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1.4 Mesure d'une résistance


Avec un ampèremètre, un voltmètre et un générateur → par la mesure de la tension et de
l'intensité R = U/I,

Avec un ohmmètre
Il existe un appareil pour mesurer les résistances → l'ohmmètre où on prend l’option « Ω » d’un
multimètre numérique ou analogique.
Les ohmmètres analogiques ou numériques doivent être calibrés avant chaque mesure pour
compenser l'usure de la pile. On court-circuite les deux fils et on tourne le bouton de réglage pour
amener l'aiguille sur le zéro (pour les analogiques) ou il faut voir la valeur 0 sur l’affichage (pour les
numériques).
Ainsi pour effectuer une mesure, on peut commencer par le plus faible calibre et augmenter jusqu'à
ne plus avoir de signal d'erreur.
Exemple :

Le calibre utilisé est 200 kΩ, la résistance est donc exprimée en kilohms. La valeur de la résistance
vaut 67,7 kΩ
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2 Loi d’ohm
Enoncé de la loi d'OHM
C'est une loi fondamentale de l'électricité. Elle exprime la relation qui existe entre l'intensité I dans
une portion de circuit de résistance R et la différence de potentiel U aux bornes de cette portion de
circuit et s'énonce :
La différence de potentiel en volts aux bornes d'une résistance est égale au produit de la valeur en ohm
de cette résistance par l'intensité en ampères qui la traverse. Ce qui se traduit par la formule :

U=RI
U : tension (en volts → V)
I : intensité (en ampères → A)
R : résistance (en ohms → Ω)
Deux autres formules trés utiles en découlent :

Applications de la loi d'OHM


1. Calcule de la résistance du filament d'une lampe 6V - 250 mA en fonctionnement normal.
U = 6V I = 250 mA = 0,250 A R = U/I R = 6V / 0,250 A R = 24 Ω
2. Calcule de l'intensité du courant qui traverse une résistance de 120 Ω lorsqu'il est soumis à une
tension de 9V
U=9V R = 120 Ω I=U/R I = 9V / 120 Ω I = 0,075 A = 75 mA
3. Calcule de la chute de tension existant aux bornes d'un fil de résistance 0,14 Ω traversé par un
courant de 5 A
R = 0,14 Ω I = 5A U = 0,14 Ω x 5A U = 0,7 V
4. a) Lorsque l'interrupteur (i) est fermé, la puissance consommée par R1 vaut 150 Watts.
b) Lorsque l'interrupteur (i) est ouvert, la puissance consommée par R1 vaut 65 Watts.
Calculer R1 et R2.

a) PR1 = U . I → I = P / U = 150 / 220 = 0,68 A


R = U / I = 220 / 0,68 = 323,5 Ω → 330 Ω (valeur normalisée)
b) I = U / (R1 + R2) et I = P / U = 65 / 220 = 0,3 A
330 + R2 = U / I → R2 = (220 / 0,3) – 330 Ω =
733 – 330 = 403 Ω → 390 Ω ou 470 Ω (valeurs normalisées)

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3. Association de résistances
3.1 Association de résistances en série
Les deux résistors sont traversés par le même
courant d'intensité I
La loi d'Ohm appliquée à chacun des résistors
donne : U1 =R1 I , U2 = R2 I , U3 = R3 I
La tension U aux bornes de l'ensemble est égale
à la somme des tensions aux bornes de chacun:

U = U1 + U2 + U2 →
U = R1 I + R2 I + R3 I = (R1 + R2+ R3) I
La résistance équivalente Réq.s = U/I vaut donc:
R éq.s = R1 + R2 + R3

Cette relation peut se généraliser pour un nombre quelconque de résistors:

La résistance équivalente d’un ensemble de n résistances en série est égale à la somme de leurs
résistances.

R éq.s = R1 + R2 + R3 + R4 + R5 + R6 +…+ Rn

3.2 Diviseur de tension


Le schéma ci-contre représente un diviseur de tension

Un diviseur de tension est un système qui permet de fournir une tension de sortie donnée (par
exemple 5V) à partir d'une tension d'entrée donnée (par exemple 7V). La valeur de la tension
de sortie est toujours plus faible que celle de la tension d'entrée.

FPPT/DRIF/CDC_GE 23
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travaux pratiques

3.3 Association de résistances en parallèle (ou dérivation)


Les deux résistors sont soumis à la même tension U = U1 = U2
L'intensité du courant du générateur est égale à la somme des intensités des courants circulant dans
les résistors:
I = I1 + I2
La loi d'Ohm appliquée à chacun des résistors donne

U1 =R1 I1 U2 = R2 I 2

Remarque: Cette relation peut se généraliser pour une nombre quelconque de résistances:

1 1 1 1
= + + + .....
R R1 R2 R3

Exercices :
1. Déterminer la résistance équivalente du circuit donné ci-dessous.

Solution :
Réq. = 2 + 2 . 2 /(2 + 2) = 2 + 1 = 3 Ω

1. Déterminer la résistance équivalente du circuit donné ci-dessous.

Solution :
Réq. = 3 + 2 . 2 /(2 + 2) + 5 = 3 + 1 + 5 =
=9Ω

FPPT/DRIF/CDC_GE 24
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4. CONDENSATEURS
Deux corps conducteurs, séparés par un isolant, constituent un condensateur.
Le symbole utilisé pour représenter un condensateur parfait dans les schémas de circuit est montré dans la
figure suivante :

4.1 Les fonctions du condensateur


Un condensateur peut être utilisé:
- Pour stocker d’énergie électrique
- Pour temporiser
- Pour filtrer

4.1.1. Un condensateur sert à stocker d’énergie électrique

Le condensateur joue le rôle de "réservoir d’énergie électrique", il a une capacité de stockage,


appelée simplement "capacité du condensateur".
L'unité de mesure de cette capacité est le FARAD (F). Mais un condensateur de 1 F (il en existe) à
une capacité tellement importante, que l'on utilise bien plus souvent des sous-multiples du farad:
le microFarad (µF), le nanoFarad (nF), et le picoFarad (pF).
1 Farad = 1000 000 µF (106 µF) = 1000 000 000 nF (109 nF) = 1000 000 000 000 pF (1012 pF)
1 µF = 1000 000 nF = 1000 000 000 pF
1 nF = 1000 pF
Le composant X attent qu’une certaine tension (par
exemple 2 V soit présente aux bornes du condensateur.
Lorsque cette tension est présente, la DEL s’allume.
L’énergie électrique stockée sur un condensateur est
exprimée en joule :

1
W= C ⋅U 2
2
Sachez qu'une capacité de 440µF est déjà importante...
Le condensateur stocke d’énergie électrique, et garde cette énergie électrique, (on dit qu'il reste
chargé) même si le montage n'est plus alimenté. C'est pour cela que, parfois, en éteignant certains
appareils comme votre poste de télévision, le petit voyant (qui n'est rien d'autre qu'une DEL) ne
s'éteindra pas tout de suite.

4.1.2 Un condensateur sert à temporiser


Comme le condensateur se charge, il met un certain temps à se charger. De même lorsqu'il se
décharge. Plus la capacité du condensateur est grande, et plus le condensateur mettra de temps à se
charger. Ce temps peut être utilisé en temporisation...

FPPT/DRIF/CDC_GE 25
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travaux pratiques

Le temps mis par le condensateur pour ce charger est simple à calculer: T = R.C
Avec T en secondes pour R en ohms et C en farads
Au fur et à mesure que le condensateur se charge, la tension à ses bornes augmente.
Imaginons un composant qui ne fasse passer du courant que lorsqu'une certaine tension est
dépassée... Si l'on branche un condensateur tel qu'il est indiqué sur le schéma, le composant X ne
laissera pas passer du courant tout de suite, il attendra qu'une certaine tension soit dépassée.

Pour prendre un exemple avec des composants déjà vus;


prenez deux diodes. Chaque diode, ne laisse passer le
courant qu'à deux conditions:
1- Que la diode soit placée dans son sens passant
2- Que la tension de seuil de 0,6 volt soit atteinte
Si l'on met deux diodes à la suite, la tension à atteindre ne
sera plus de 0,6 mais de 0,6 x 2 = 1,2 volt.
Ainsi, en faisant le montage indiqué, les diodes
ne laisseront passer le courant que lorsqu'une tension de
1,2 volts sera présente aux bornes du condensateur (et
même 2,7 volts, puisque la DEL n'est rien d'autre qu'une
diode -ayant une tension de seuil un peu plus élevée, vers
1,8V).
Pour atteindre cette tension, il va falloir un certain temps:
On a donc réalisé une temporisation.
Pour augmenter le temps que le condensateur mettra à se charger, il faut augmenter:
- Soit la valeur de R1 (qui diminueras la valeur du courant: le condensateur sera donc plus
long à se charger)
- Soit la capacité du condensateur: S'il a une capacité plus importante, le temps qu'il mettra à se
charger sera évidement plus important.

4.1.3 Un condensateur sert à filtrer


Par exemple, à filtrer une tension redressée: à la sortie d'une transformation de courant, si l'on veut du
courant continu, il faut, après l'avoir redressé, le filtrer.
Voici le schéma:

On reconnaît le pont de diode, qui redresse le courant alternatif, mais ce qui est nouveau, c'est le
condensateur, qui va donc filtrer la tension redressée pour la rendre le plus continu possible.
FPPT/DRIF/CDC_GE 26
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Plus la capacité d'un condensateur est grande, plus la tension sera continu.
Vous voyez aussi un élément nouveau : le transformateur (avec les 3 barres verticales entre les 2
bobines). Pour le moment, sachez simplement qu'il sert à élever ou abaisser une tension (par
exemple, transformer du 230V en 9V)

4.2 Utilisation d'un condensateur


Pour les condensateurs non polarisés (1), pas de problème, le sens importe peu. En revanche, il faut
faire attention aux condensateurs polarisés (2; 3) : ils ont un "plus" et un "moins". Le "plus" se
branche au positif ("+") de l'alimentation, et le "moins" se branche au "moins" de l'alimentation (à la
masse)...

4.2.1Comment reconnaître le sens du condensateur

Rien de plus simple : Un condensateur possède sur son corps, une flèche sur laquelle il y a le signe "-
"

Ici, le "-" est à droite ...et ici, il est à gauche... (Regarder bien, il y a une flèche noire)
Et si le "moins" n'est pas indiqué clairement, il y a une petite déformation du côté du "plus"
(regardez bien sur la photo: à droite du condensateur)

4.3 Les différents types de condensateur


On distingue d'abord deux grands types de condensateurs :

- les "polarisés", qui ont un "plus" et un "moins" à respecter,

- et les "non polarisés", où le sens de branchement n'importe pas.

FPPT/DRIF/CDC_GE 27
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Les condensateurs polarisés sont souvent, si ce n'est toujours, cylindrique, de couleur bleu ou noir,
tandis que les condensateurs non polarisés sont plus souvent plats ou rectangulaires.

4.4 La capacité du condensateur


Il y a plusieurs possibilités pour indiquer la valeur d'un condensateur :
a) La valeur est indiquée directement:
Vous lirez, par exemple "50nF 63V", ce qui voudra dire "50 nanoFarads, utilisable sous une tension
maximale de 63 Volts", ou encore "20pF 50V", qui signifie "20 picoFarads, utilisable sous une
tension maximale de 50 Volts", ou bien "4 uF 150V", qui signifiera "4 microFarads, utilisable sous
une tension maximale de 150 Volts".
Seuls les condensateurs électrochimique ont leur valeur marquée clairement.

Pour les condensateurs céramiques lorsque la valeur est donnée en picoFarads, un "p" remplace la
virgule. Lorsque la valeur est donnée en nanoFarad, un "n" remplace la virgule.

Exemple:
1p2 doit être lut "1,2 picoFarads"
10p se lit "10 picoFarads"
3n5 doit se lire "3,2 nanoFarad"
330n se lit "330 nanoFarads"
n10 se lit "0,10 nanoFarads" (On ne met pas de zéro avant la virgule, donc, pas de zéros avant le
"n"...)
On trouve aussi d'autres indications : une lettre, indiquant la tolérance:
M = 20%
K = 10%
J = 5%
Enfin, La tension de service est indiquée en toute lettre.

Ici, on voit très bien "150nM63", ce qui signifie "150 nanoFarad, à 20% de tolérance (le condensateur
fait entre 120 et 180nF) avec une tension maximale de 63 Volts".

FPPT/DRIF/CDC_GE 28
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b) Le code couleur
Enfin, la valeur peut être donnée sous forme d'un code couleur, comme les résistances.
Mais ici, il y a un anneau de plus, soit 5 anneaux :
- 2 pour la valeur,
- un pour le multiplicateur,
- un pour la tolérance et un pour la tension maximale.
On remarque que le code couleur est le même que celui des résistances mais les couleurs de
tolérance sont différents.

EXEMPLE : L'ordre de lecture des anneaux se fait en commençant par le haut du condensateur.

Bleu, Marron, Vert nous donne 61*100000 = 6


100 000 pF, soit 6100nF, ou encore 6,1µF.
La tolérance : Blanc, soit +10% (La véritable
valeur est garantie entre 5, 49µF et 6,71µF).
La tension maximale : Rouge, soit 250 Volts.

Récapitulatif:

CODE DE CHIFFRES ET CONDENSATEURS CHIMIQUES (ou


CODE DE COULEUR
DE LETTRES: électrolytiques)
Le même que celui des
VALEUR codes Européen Écrite en clair
résistances.
M = 20%
NOIR = 20% Pas indiqué. Tolérance toujours comprise
TOLÉRANCE K = 10%
BLANC = 10% entre 40% et 50%
J = 5%
Marron: 100 Volts
TENSION
Écrite en clair Rouge: 250 Volts Écrite en clair
MAXI.
Jaune: 400 Volts

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travaux pratiques

5. Bobines
C’est un composant que l’on utilise peu en électronique. En revanche, il est très utilisé en
électronique de puissance (électrotechnique).
Une inductance est constituée d’un fil électrique bobiné dans l’air ou sur un support. Cette bobine à propriété
magnétique est appelée inductance, solénoïde ou bobine de self-induction.

Le symbole utilisé pour représenter une bobine parfaite dans les schémas de circuit est montré sur la figure
suivante :

Une bobine est un élément de stockage d’énergie (elle peut absorber ou fournir de la puissance).
L’énergie stockée par une bobine en conduction est exprimée en joule :

1
W= L⋅I2
2

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travaux pratiques

Module 4 : ANALYSE DE CIRCUITS A


COURANT CONTINU

GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES

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travaux pratiques

TP 1 : Groupements de composants

1. Objectif visé :

Reconnaître les différents groupements de composants.

2. Durée du TP :

2 Heures.

3. Matériel (Equipement et matière d’œuvre) par équipe :

a) Equipement :
- ohmmètre;

b) Matière d’œuvre :
- résistances de valeurs variées ;
- conducteurs de raccordements.

4. Description du TP :
Le stagiaire doit effectuer un travail pratique concernant la détermination de la valeur de la
résistance selon le code de couleurs indiqué sur le corps et la réalisation de montages en
série, en parallèle et mixtes; après calculer et mesurer la résistance équivalente dans ces
circuits électriques.
Le travail pratique s’effectue par groupes de deux stagiaires. Un stagiaire doit réaliser un
montage que son collègue doit vérifier et en suite prendre la mesure exigée. Pour le
montage suivant à réaliser les rôles changeront. Les relevés seront les mêmes pour chaque
groupe, mais les calculs doivent être effectués individuellement par chaque stagiaire.
5. Déroulement du TP :
Le stagiaire doit dresser un tableau de mesures avant de procéder aux opérations
suivantes :
- Calculer la valeur de la résistance équivalente du premier circuit. Inscrire le
résultat obtenu dans l’espace prévu à cet effet (valeur théorique);
- Choisir les résistances nécessaires pour la réalisation du circuit selon le code
de couleurs;
- Réaliser le circuit ;
- Mesurer la résistance équivalente à l’aide d’un ohmmètre et inscrire le résultat
dans l’espace prévu à cet effet (valeur pratique) ;
- Calculer la différance entre la valeur théorique et la valeur pratique et noter le
résultat dans l’espace prévu à cet effet.
Erreur = valeur théorique – valeur pratique
- Reprendre la procédure pour chacun des circuits apparaissant dans la figure ci-
dessous.
- Vérifier l’erreur entre la valeur théorique et pratique de chacun des circuits

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travaux pratiques

FPPT/DRIF/CDC_GE 33
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travaux pratiques

TP 2 : Loi d’Ohm et expression de la puissance


1. Objectif visé :

Utiliser la loi d’Ohm et l’expression de la puissance en courant continu

2. Durée du TP :

2 Heures.

3. Matériel (équipement et matière d’œuvre) par équipe :

4. Description du TP :

Le stagiaire doit effectuer un exercice sur le calcul des valeurs des paramètres
électriques des circuits à courant continu en utilisant la loi d’Ohm.

Le travail pratique s’effectue individuellement. Chaque stagiaire doit effectuer la


résolution des exercices proposés et remettre à la fin de la séance pour correction et
évaluation du résultat de son travail.

5. Déroulement du TP :

- Calculer la puissance d’une source de 24 V fournissant dans un circuit un courant


de 250 mA.

- Calculer la puissance dissipée par une résistance de 1 kΩ lorsque à ses bornes


est appliquée une différence de potentiel de 24 V. Quel est le courant qui la
traverse ?

- Une batterie de f.é.m. E = 12 V est branchée aux bornes d’une résistance


R = 100 Ω.
• Tracer le circuit ;
• Calculer la valeur du courant dans le circuit ;
• Calculer la valeur de la puissance fournie par la source ;
• Calculer la valeur de la puissance dissipée par la résistance ;
• Calculer la valeur de la puissance dissipée dans la source due à l’effet
Joule ;
• Vérifier l’exactitude des calculs en effectuant le bilan des puissances
pour le circuit ;

- Pour chacun des circuits montrés sur la fig. 1, calculer les paramètres demandés.

FPPT/DRIF/CDC_GE 34
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travaux pratiques

I = 25mA
+
P=?
E = 12V
R=?
-

I = 4A
+
P=?
E = 24V
R=?
r=1Ω -

I=?
+
P=?
E = 30V
R =10KΩ
-

I=?
+
E = 9V P=?
r = 0,5Ω R = 4Ω
-

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travaux pratiques

TP 3 : Diviseur de tension
1. Objectif visé :

Décrire les utilisation d’un diviseur de tension..

2. Durée du TP :

3 Heures.

3. Matériel (Equipement et matière d’œuvre) par équipe :

a) Équipement :
- source de tension de 9 V à C.C (ou pille 9 V).;
- multimètre.
- pince coupante
- pince à dénuder
- plaquette d’essai

b) Matière d’œuvre :
- 2 résistances de 10 kΩ;
- 1 résistance de 5 kΩ
- filss de raccordements.

4. Description du TP :

Le stagiaire doit effecteur un travail pratique.


Le montage qui va être réalisé est un diviseur de tension. Il convient de savoir que le
montage utilise seulement deux résistances et se présente sous la forme suivante:

En fonction de la valeur des résistances qui sont utilisées, la tension "Va" peut
changer de valeur. Quoi qu'il en soit elle est toujours inférieure ou égale à la tension
d'entrée qui est Vcc.

FPPT/DRIF/CDC_GE 36
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travaux pratiques

Ce type de montage peut vous être utile les jours où vous devrez utiliser une source
d'alimentation de 5V alors que vous n'avez qu'une pile de 9V sous la main.
5. Déroulement du TP :

Plaque d'essai
La plaque d'essai (figure 1 a)) n'ai pas toujours connu des électroniciens débutant, pourtant
c'est un outil indispensable une fois que l'ont veux faire des petits montages. Grâce à une
plaque à essai il est possible de faire un montage sans être obligé de créer un circuit imprimé.
Dans ce cas, la plaque d'essai va permettre de placer les composants dans le but de respecter
le schéma de montages.
Pince coupante
La pince coupante (figure 1 b)) est extrêmement importante dans le monde de l'électronique.
A chaque fois qu'il faut couper une patte de composant qui dépasse ou pour couper un fil, on
est ravi de pouvoir compter sur cet outil. Pour réaliser un diviseur de tension, on aura besoin
d'une pince pour couper un fil et éventuellement couper les pattes des résistances.
Pince à dénuder
Dans la série des pinces, il y a aussi la pince dénuder (figure 1c)) qui trouve son utilité à
chaque fois qu'il faut utiliser un fil. En général les fils permettent de relier deux points, mais
ils sont gainés et cette pince permet de dénuder une partie du fil assez facilement.

a) b) c)
Fig. 1

FPPT/DRIF/CDC_GE 37
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travaux pratiques

Multimètre
C'est primordiale pour tester une piste, connaitre un niveau de tension, savoir la
valeur exact d'une résistance, ...

Il faudra peut-être dénuer les fils (d'où l'utilité de la


pince à dénuder).

On prend premièrement deux résistances de 10 kΩ.


pour pouvoir réaliser ce montage.

Ce montage va être refaire ultérieurement avec des


résistances des valeurs différents → 10 kΩ et 5 kΩ.

FPPT/DRIF/CDC_GE 38
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travaux pratiques

Voici ci-dessous les étapes à suivre pour réussir à mettre en place ce montage:
1. Placer la première résistance: Vous pouvez brancher une patte de la
première résistance, directement sur la rangé vertical à gauche (noter avec +).
La seconde patte doit alors être branché sur une autre rangé: connectez-là à
n'importe quel autre rangé horizontale.
2. Placer la deuxième résistance: La première patte doit être connecté sur la
même rangé que la deuxième patte de la première résistance (ou alors il faut
un fil pour relier ces deux pattes). Une fois que c'est fait brancher la patte
restante sur une rangé verticale libre, à gauche (noter avec -).
3. Ajouter la source de tension:
1. Dénuder les fils (un rouge et un autre noir) nécessaires pour connecter
la source (ou de la pile de 9V) sur environ 5 à 7mm.
2. Insérer un fil rouge qui vient de la borne « + » de la source sur la rangé
verticale de la plaque à essai symbolisée par un "+".
3. Insérer le fil noir qui vient de la borne « - » de la source sur la rangé
verticale de la plaque à test symbolisée par un "-".

4. Mesurer les tensions


1. Mesurer la tension fournie par la source de tension ;
2. Mesurer la tension aux bornes de chaque résistance ;
3. Quelle relation vous pouvez écrire entre les trois tensions ?
4. Mesurer le courant qui traverse chaque résistance ;
5. Expliquer les valeurs obtenues.
6. Changer une des deux résistances par une autre de 5 kΩ et mesurer de
nouveau la tension aux bornes de chaque résistance ;
7. Expliquer les valeurs obtenues.
8. Mesurer le courant qui traverse chaque résistance ;
9. Enoncer des observations sur les valeurs des courants.

FPPT/DRIF/CDC_GE 39
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travaux pratiques

TP 4 : Mesure de grandeurs électriques

1. Objectif visé :

Mesure de grandeurs électriques sur les circuits série et parallèle.

2. Durée du TP :
6 Heures.
3. Matériel (Equipement et matière d’œuvre) par équipe :
a) Equipement :
- source de tension de 24 V à C.C.;
- multimètre.
b) Matière d’œuvre :
- résistance de valeurs variées;
- potentiomètre
- conducteurs de raccordements.

4. Description du TP :
Le stagiaire doit effectuer un travail pratique reposant sur l’étude des circuits série et
parallèle.
Le travail pratique s’effectue par groupe de deux stagiaires. Les valeurs des
résistances utilisées seront différentes pour chaque groupe de stagiaires. Bien que
pour le groupe de travail les relevés soient communs, les calculs et les traitements
des relevés doivent être effectués individuellement par chaque stagiaire.
5. Déroulement du TP :

Au cours de ce travail pratique les stagiaires doivent réaliser successivement le


branchement d’un circuit série et ensuite d’un circuit parallèle et la mesure du
courant, de la tension et de la résistance à l’aide d’un multimètre.

A . Circuit série

I. Variante 1

FPPT/DRIF/CDC_GE 40
Résumé de théorie et Guide de Module 4 – Analyse de circuits à courant continu
travaux pratiques

1) Calculer les paramètres suivants pour le circuit présenté sur la fig. 1 :

a) la résistance équivalente ;
b) le courant ;
c) la tension aux bornes de chaque résistance;

2) Inscrire les résultats dans la colonne «valeurs théoriques » du tableau


des résultats ;

Tableau de résultats
Valeurs Valeurs
théoriques pratiques
E 15 V 15 V
I
R1 1 kΩ
R2 2,7 kΩ
R3 470 Ω
R eq
U1
U2
U3

3) Monter le circuit de la figure sans le brancher sur la source.

4) Mesurer la résistance équivalente. Noter le résultat dans la colonne


«Valeurs pratiques » du tableau des résultats.

5) Brancher le circuit aux bornes de la source et régler la tension à une


valeur de 15 V.

6) Mesurer le courant et inscrire la valeur dans la colonne «Valeurs


pratiques » du tableau des résultats.

7) Mesurer les tensions U1 , U2 et U3 . Noter les résultats dans la colonne


«Valeurs pratiques » du tableau des résultats.

B . Circuit parallèle

I. Variante 1

1) Calculer pour le circuit présenté sur la fig. 3 les paramètres suivants :


a) la résistance équivalente;
b) le courant total;
c) les courants dans chaque branche du circuit ;

FPPT/DRIF/CDC_GE 41
Résumé de théorie et Guide de Module 4 – Analyse de circuits à courant continu
travaux pratiques

+ R1= R2= R3=


15 V 10 K Ω 4,7 K Ω 2,7 K Ω
-

2) Inscrire les résultats dans la colonne «Valeurs théoriques » du tableau des


résultats.
Tableau de résultats
Valeur Valeurs % erreur
théoriques pratiques
E 15 V
R1 10 kΩ
R2 4,7 kΩ
R3 2,7 kΩ
R eq
I1
I2
I3
It
3) Monter le circuit de la fig. 3 sans brancher la source.

4) Mesurer la résistance équivalente. Noter le résultat dans la colonne «Valeurs


pratiques » du tableau des résultats.

5) Brancher le circuit aux bornes de la source et régler la tension de la source à


une valeur de 15 V.

6) Mesurer le courant total fourni par la source et inscrire la valeur dans la


colonne «Valeurs pratiques » du tableau des résultats.

7) Mesurer les courants dans chaque branche : I1 , I2 et I3 . Noter les résultats


dans la colonne «Valeurs pratiques » du tableau des résultats.

8) Calculer le pourcentage d’erreur entre les valeurs théoriques et les valeurs


pratiques et noter les résultats dans la colonne «% d’erreur » du tableau des
résultats.

9) Débrancher la résistance R2 et mesurer le courant fourni par la source.


I =

FPPT/DRIF/CDC_GE 42
Résumé de théorie et Guide de Module 4 – Analyse de circuits à courant continu
travaux pratiques

TP 5 : Mesure de la puissance consommée par un circuit en


courant continu
1. Objectif visé :
Mesurer la valeur de la puissance consommée par un récepteur en courant continu.
Analyser les résultats en calculant la même grandeur à partir des mesures du
courant et de la tension.
2. Durée du TP :

3 Heures.
3. Matériel (Equipement et matière d’œuvre) par équipe :
a) Equipement :
- source variable de tension à CC ;
- ampèremètre, voltmètre, multimètre

b) Matière d’œuvre :
- résistances de valeurs variées ou boîtes à résistances ;
- conducteurs de raccordement.
4. Description du TP :
Le stagiaire doit brancher les instruments de mesure dans un circuit et mesurer la
puissance consommée par un récepteur.

Le travail pratique s’effectue par groupe de deux stagiaires. Les valeurs des
résistances utilisées seront différentes pour chaque groupe de stagiaires. Bien que
pour le groupe de travail les relevées soient communes, les calculs et les traitements
des relevées doivent être effectues individuellement par chaque stagiaire.
5. Déroulement du TP :

Monter le circuit présenté sur la fig. 1. R = 5 kΩ, E = 12 V.

Effectuer les étapes suivantes :

Fig. 1

1) Mettre à zéro les appareils en agissant sur le correcteur de zéro, s’il y a


le cas.
FPPT/DRIF/CDC_GE 43
Résumé de théorie et Guide de Module 4 – Analyse de circuits à courant continu
travaux pratiques

2) Choisir des calibres pour les appareils de mesure avant de brancher


sous tension ou commencer par le plus grand calibre pour l’adapter
après.

3) Brancher le circuit de la figure 1 et régler la tension d’alimentation à


12 V.

4) Mesurer le courant et la tension dans le circuit en utilisant les calibres


déterminés ou des calibres de plus en plus petits jusqu'à ce qu'on
trouve les calibres qui assurent la mesure la plus exacte (ceci exige
que l’indication des appareils soit au moins dans la deuxième partie de
l’échelle). Inscrire les résultats.

5) Calculer la valeur de la puissance dissipée par la résistance.

6) Répéter les mêmes étapes pour R = 2,7 kΩ et puis pour R = 10 kΩ .

7) Expliquer les valeurs obtenues pour la puissance.

FPPT/DRIF/CDC_GE 44
Résumé de théorie et Guide de Module 4 – Analyse de circuits à courant continu
travaux pratiques

TP 6 : Erreurs de mesures dans un circuit à courant continu

1. Objectif visé :
Distinguer les sources possibles d’erreurs de mesure. Calculer l’erreur de mesure
due à la classe de précision des appareils.
2. Durée du TP :
3 Heures.
3. Matériel (Équipement et matière d’œuvre) par équipe :
a) Equipement :
- source variable de tension à CC ;
- ampèremètre à CC;
- voltmètre à CC;
- multimètre.
b) Matière d’œuvre :
- résistances de valeurs variées ou boîtes à résistances ;
- conducteurs de raccordement.
4. Description du TP :
Le stagiaire doit réaliser un montage contenant plusieurs résistances, calculer les
courants dans chaque branche et les tensions aux bornes des résistances. En suite
mesurer les courants et les tensions, calculer et évaluer les erreurs de mesure.
Le travail pratique s’effectue par groupe de deux stagiaires. Les valeurs des
résistances utilisées seront différentes pour chaque groupe de stagiaires. Bien que
pour le groupe de travail les relevées soient communes, les calculs et les traitements
des relevées doivent être effectues individuellement par chaque stagiaire.
5. Déroulement du TP :

1) Réaliser le circuit de la fig. 1 sur la plaquette d’essai.


R1 = 1 k Ω ; R2 = 2,2 k Ω ; U = 12 V

Fig. 1
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travaux pratiques

2) Calculer I1, I2, UR1 et UR2

3) Mesurer le courant dans chaque résistance


4) Mesurer la tension de la source et les tensions aux bornes de
chacune des résistances.
5) Compléter les tableaux donnés ci dessous

I1[mA] I2[mA] I[mA]


Valeur
calculée
Valeur
mesurée

U1[V] U2[V] E[V]


Valeur
calculée
Valeur
mesurée

6) Comparer les valeurs calculées et les valeurs mesurées


expliquer les différences.

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travaux pratiques

Module 4 : ANALYSE DE CIRCUITS A


COURANT CONTINU

EVALUATION

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travaux pratiques

OFPPT
EFP

Module 4 : ANALYSE DE CIRCUITS A COURANT CONTINU

FICHE DE TRAVAIL

Stagiaire ……………………………………………………. Code …………

Formateur …………………………………………………………

Durée : 6 heures
Barème : … / 40

1) Pour le circuit présenté sur la fig.1 calculer :

- la résistance équivalente ;
- les courants dans chaque branche ;
- les chutes de tension aux bornes de chacune des résistances ;
- les puissances absorbées par chacune des résistances.

E = 10 V

Inscrire les résultats dans la colonne «Valeurs théoriques » du tableau des résultats.
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travaux pratiques

2) Décrire la valeur de chacune des résistances avec le code de couleurs.

3) Mesurer la valeur de chacune des résistance et inscrire le résultat dans la


colonne « Valeurs pratiques » du tableau.

4) Monter le circuit présenté sans brancher la source.

5) Mesurer la résistance équivalente. Noter le résultat de la mesure dans la


colonne «Valeurs pratiques » du tableau des résultats.

6) Brancher le circuit et régler la tension d’alimentation de la source à une valeur


de 10 V.

7) Mesurer le courant total fourni par la source et noter le résultat dans le tableau
de résultat, dans la colonne «Valeurs pratiques ».

8) Mesurer les courants I1, I2, I3, I4, I5 et I6 et noter les résultats dans le tableau
des résultats, dans la colonne «Valeurs pratiques ».

Tableau des résultats


Valeurs Valeurs % erreur
théoriques pratiques
E 10 V
It
I1
I2
I3
I4
I5
I6
V1
V2
V3
V4
V5
V6
Req
R1 2 kΩ
R2 3 kΩ
R3 6 kΩ
R4 4,7 kΩ
R5 10 kΩ
R6 1 kΩ

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9) Mesurer les chutes de tension V1, V2 et V3 et noter vos résultats dans le


tableau des résultats, dans la colonne «valeurs pratiques ».

10) Calculer le pourcentage d’erreur entre les valeurs théoriques et pratiques.


Inscrire les résultats dans la colonne «% erreur ».

% erreur = (Valeur pratique – Valeur théorique ) / Valeur théorique x 100

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