OFPPT
Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail
DIRECTION RECHERCHE ET INGENIERIE DE FORMATION
RESUME THEORIQUE
&
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES
ANALYSE DE CIRCUITS A
MODULE N°: 7 COURANT ALTERNATIF
SECTEUR : ELECTROTECHNIQUE
SPECIALITE : ELECTROMECÂNIQUE
NIVEAU : QUALIFICATION
ANNEE 2010
0
Résumé de Théorie et
Guide de travaux Module 7 : Analyse de circuits à courant alternatif
pratiques
Révision linguistique
-
-
-
Validation
-
-
-
SOMMAIRE
RESUME THEORIQUE ...................................................................................................... 7
1. LE COURANT ALTERNATIF………………………………………………………………….....8
1.1. Notions générales ......................................................................................................... 8
1.2. Termes associés au courant alternatif........................................................................... 9
1.3 Puissance en c.a………………………………………………………………………………12
2. COMPORTEMANT DES DIPOLES ELEMANTAIRES DANS LES CIRCUITS DE
COURANT ALTERNATIF……………………………………………………..…………..…...15
2.1. Resistors..................................................................................................................... 17
2.2. Bobines....................................................................................................................... 19
2.3. Condensateurs............................................................................................................ 23
3. TRANSFORMATEURS MONOPHASES ………………………………………..………...26
3.1. Utilisation du transformateur ....................................................................................... 26
3.2. Structure élémentaire du transformateur ..................................................................... 27
3.3. Polarité du transformateur........................................................................................... 30
3.4. Autotransformateur ..................................................................................................... 31
4. CIRCUITS EN COURANT ALTERNATIF …………………………………………..…….……….32
4.1. Circuit R, L, C série..................................................................................................... 32
5. CIRCUITS TRIPHASES……………………………………………………………………………..36
5.1. Système triphasé ........................................................................................................ 36
5.2. Récepteurs triphasés équilibrés .................................................................................. 37
5.3. Couplage triangle d’un récepteur truphasé.................................................................. 39
6. MESURE EN COURANT ALTERNATIF…………………………………………………..……….40
6.1. Vérification des composants ....................................................................................... 40
6.2. Mesures dans un circuit de c.a.................................................................................... 41
7. Les différents montages d’éclairage…………………………………………………...…………..43
7.1. Montage simple allumage .................................................... Erreur ! Signet non défini.
7.2. Montage double allumage.................................................. Erreur ! Signet non défini.5
7.3. Montage « va et vient »............................................................................................... 46
7.4. Montage minuterie ...................................................................................................... 47
7.5. Montage télérupteur .................................................................................................... 51
7.6. Interrupteurs ............................................................................................................... 53
7.7. Prises de courant ........................................................................................................ 54
7.7. Conducteurs et câbles 56
7.8. Désignations normalisées des conduits 61
GUIDE DE TRAVAUX PRATIQUES…………………………………………………………………..63
TP1 – Définition des termes associés au courant alternatif ........................................................ 64
TP 2 – Description des effets des inductances dans un circuit à courant alternatif ................. 6565
TP3 – Description des effets des condensateurs dans un circuit à courant alternatif ................ 666
TP4 – Calcul des valeurs d’une onde sinusoïdale .................................................................... 677
TP5 – Mesure de l’impédance d'un dipôle……………………………………………………….…….68
TP6 - Schéma d'un circuit………………………………………………………………………………..70
TP7 - Mesure des valeurs aux différents points d'un circuit………………………………………….71
TP8 - Mesure de la puissance active et du facteur de puissance dans des circuits monos et
triphasés…………………………………………………………………………………………………...73
TP9 – Description des caractéristiques des transformateurs…………………………………..……78
TP10 – Commande d’un circuit électrique d’un seul endroit ................................................... 7879
TP11 – Montage double
allumage78…………………………………………………………..………….80
TP12 – Montage va et vient.................................................................................................... 7881
TP13 – Commande par minuterie........................................................................................... 7882
TP14 – Commande par télérupteur ........................................................................................ 7883
Code : EM 07 Durée : 90 h
OBJECTIF OPERATIONNEL
COMPORTEMENT ATTENDU
PRESENTATION
CONTEXTE DE REALISATION
• A l’aide :
- d’outils,
- d’instruments de mesure et d’équipements appropriés.
• A partir :
- de directives ;
- d’un circuit comprenant des composants (résistance, inductance et
condensateur) raccordés en série ou en parallèle ;
- des schémas des différents circuits d’éclairage.
REFERENCES
- Notes de cours
- Lois, théorèmes et conventions électriques
Présentation du Module
1. LE COURANT ALTERNATIF
2 ⋅ U max
Umoy. = = 0,636U max
π
La relation entre tension et courant est fonction de la loi d'Ohm
o Umax = Imax . R
1.2.4 Déphasage
Si le courant, qui traverse un composant de circuit, et la tension, à ses bornes, passent en
même temps par zéro ou par la valeur maximale (voir la figure 2) on dit qu’ils sont en
phase :
Déphasages particuliers :
Deux courants I1 et I2 peuvent être :
a. En phase:
φ = 0 dans ce cas → Is = I1+I2 et la représentation graphique est :
b. En quadrature de phase:
c. En opposition de phase:
Fig. 4
Fig. 5
Un composants passif alimenté par une tension sinusoïdale u, est parcouru par un courant
sinusoïdal i.
On appelle impédance Z du composant, le rapport U / I de la tension efficace aux bornes
de ce dipôle à l’intensité efficace du courant qui le traverse.
Soit : Z = U / I
Exemple :
Un composant soumis à une tension alternative de 220 V est parcouru par un courant
d’intensité 0,5 A. Calculer son impédance.
U max ⋅ ⋅ I max
P = Ueff Ieff ou P =
2
Si l'on considère les formules de base:
a) P = UI où
Exercice résolu
u = 60 sin (200π t + π 3 ) (V )
Déterminer:
a) L’amplitude
b) La pulsation
c) La période
d) La fréquence
e) La phase
f) La valeur efficace
Correction :
a) La valeur de crête est Um = 60 V
b) La pulsation est ω = 200 π rad
c) La période est calculée d’après la formule :
T = 2π , donc T = 2π = 1 s
ω 200 100
1
d) La fréquence est : f = = 100 Hz
T
e) La phase initiale : ϕ = π 3
60
f) La valeur efficace : = 0,707 ⋅ 60 = 42,42V
2
a = A 2 sin (ω t + ϕ )
A - est la valeur efficace de la grandeur alternative,
Exercices
Exercice 1
Un générateur délivre une tension alternative sinusoïdale de fréquence 50 Hz.
Calculer sa période et sa pulsation.
Exercice 2
Un générateur délivre une tension alternative sinusoïdale de période 4 ms.
Calculer sa fréquence et sa pulsation.
Résistance
Condensateur
Si la capacité du condensateur est grande, quel que soit la valeur du courant, la différence
de potentiel ne varie pratiquement pas ;
W = 1/2 Cu².
Bobine
En conséquence, pour interrompre sans problème le courant qui traverse une bobine, il
faudra penser à évacuer cette énergie au risque de détruire les composants alentour !!!
Convention d'écriture
On représente par une lettre minuscule toute grandeur variant avec le temps
• t, le temps courant
• u = u(t), une fonction du temps
2.1 Résistor
Fig. 6
Valeurs mesurées:
G1 = 5 V G2 = 24 V
UR = 5 V UR = 24 V
IR = 5 mA = 5.10-3 A IR = 24 mA = 24.10-3 A
R = U / I = 5 / 5.10-3 = 1000 Ω = 1 kΩ R = U / I = 24 / 24.10-3 = 1000 Ω = 1 kΩ
Observation:
• La valeur calculée de la résistance reste la même si on la mesure en c.c. ou en c.a.
• La tension uR est en phase avec le courant iR (voir la figure 7).
• Le déphasage est nul.
• L’impédance du circuit: Z = UR / IR = R.
Fig. 7
La puissance active :
P a = UR IR cos φ = UR IR [w] φ = 0 → cos 0 = 1
La puissance réactive :
Q = UL IL sin φ = 0 [var] φ = 0 → sin 0 = 0
La puissance apparente :
S= Pa2 + Q 2 = Pa = UL IL [VA]
2.2 Bobine
C’est une bobine dont le fil qui la constitue n’a aucune résistance. En réalité ça
n’existe pas.
Pour le circuit donné sur la figure 8 on mesure le courant IL et la tension UL pour les
deux générateurs G1 - courant continu (7,5 V) et G2 - courant alternatif (230 V). L =
9 mH,
Fig. 8
Valeurs mesurées:
G1 = 7,5 V G2 = 230 V
UL = 7,5 V UL = 230 V
IL = 3 A IL = 0,2 A
RL = UL / IL = 7,5 / 3 = 2,5 Ω XL = UL / IL = 230 / 0,2 = 1150 Ω
Observation:
La bobine oppose au courant alternatif une résistance beaucoup plus importante qu'au
courant continu
Remarques:
Fig. 7
Consommation d'une bobine presque idéale
On ajoute le wattmètre sur le montage
Fig. 8
Le wattmètre (voir la figure 8) indique une puissance réelle P, consommée par la
bobine, beaucoup plus petit que le produit UL · IL.
Conclusions:
La puissance active consommée par d'une bobine idéale est égale à zéro Watt, donc une
bobine idéale ne se chauffe pas.
P L = UL IL cos φ = 0 W, φ = π/ 2 et cos (π/2) = 0
Le courant iL à travers une bobine idéale est déphasé de 90° en r etard par rapport à la
tension uL sur la bobine.
La puissance réactive pour une bobine parfaite est :
Q = UL IL sin φ = UL IL cos (π/2) = UL IL
La bobine réelle
La résistance du fil de cuivre dont est composée la bobine n’est en réalité pas
négligeable. D’où la modélisation d’une bobine réelle (Z) par une résistance (r) en
série avec une inductance parfaite (L):
Z = UZ / I
La puissance active :
P a = UL IL cos φ [w]
Le courant i à travers une bobine réelle est déphasé de φ (0 < φ < π/2) en retard par
rapport à la tension uZ sur la bobine réelle.
La puissance réactive :
Q = UL IL sin φ [var]
La puissance apparente :
S= Pa2 + Q 2 = UL IL [VA]
Exercice résolu :
Pour une bobine d’inductance L = 5 mH branchée sur le secteur 230V/50 Hz déterminer :
a) La réactance inductive
b) Tension efficace du secteur
c) Quelle est la valeur efficace du courant qui traverse L ?
Exercices :
4. Une bobine est branchée sur une tension alternative. Comment est-ce que le courant va
changer si on réduit la fréquence? Argumentez votre réponse.
5. Une bobine d’inductance L = 0,1 H à pour résistance 20 Ω .Elle est alimentée par une
tension sinusoïdale de valeur efficace 220 V, de fréquence 50 Hz.
Calculer son impédance Z, le facteur de puissance et le déphasage ϕ.
2.3 Condensateur
Fig. 9
Valeurs mesurées:
G1 = 30 V G2 = 30 V
UC = 30 V UC = 230 V
IC = 0 A IC = 0,1 A
RC = UC / IC = 30 / 0 = ∞ XC = UC / IC = 30 / 0,1 = 300 Ω
Observations :
Remarques:
Fig. 8
Montage:
Fig. 10
La puissance active Pa consommée par un condensateur idéal est égale à zéro Watt,
donc un condensateur idéal ne se chauffe pas.
Le condensateur réel
La modélisation d’un condensateur réel est faite par une résistance (r) en série avec
une capacité parfaite (C):
Z = UZ / I
1
r 2 + X C2 = r 2 +
2
ω ⋅C
Z=
La puissance active :
P a = UC IC cos φ [w]
La puissance réactive :
Q = UC IC sin φ [var]
La puissance apparente :
S= Pa2 + Q 2 = UC IC [VA]
Exercices :
3. Décrire comment on peut déterminer la capacité d'un condensateur qui ne porte aucune
inscription.
1. TRANSFORMATEURS MONOPHASES
Dans les réseaux de distribution électrique, le but est de transférer de l'énergie électrique
avec le moins de pertes possibles entre la centrale et le consommateur.
Les pertes sont dues essentiellement à l'effet JOULE. Elles sont proportionnelles au carré
de l'intensité du courant électrique I.
Exemple:
Une petite centrale au fil de l'eau alimente une maison individuelle par un circuit
monophasé. La tension de l'alternateur est de 4 [kV]. La puissance apparente S demandée
est de 2 [kVA]. La résistance de la ligne R est de 10 [W]. Allez-vous imposer une tension
d'alimentation de 110 [V] ou de 230 [V] ?
Nous devons installer un transformateur pour abaisser la tension électrique de 4 [kV] à 230
[V], ou à 110 [V].
Calculons les pertes Joule pendant une heure.
Données:
S = 2 kVA, Ualternateur = 4 kV, Urécepteur 1 = 110 V, Urécepteur 2 = 230 V
Inconnues:
Pertes Joule pendant une heure les plus petites possibles = ?
Relation: Wj = R. I2. t et S = U. I
Application numérique :
Conclusion :
Si U = 110 V ; WJ = 3305.79 Wh et si U = 230 V ; W J = 756.14 Wh
Exemples d’utilisations
.
Fig. 1
La notation des grandeurs de la bobine primaire se notent par l'indice 1. En ce qui
concerne les grandeurs de la bobine secondaire, elles se notent par l'indice 2.
La bobine qui est alimentée s’appelle « bobine primaire », l’autre bobine s’appelle « bobine
secondaire ».
Rapport de transformation
Le rapport de transformation m exprime la relation entre la tension U1 et la tension U2 d'un
transformateur. Ce rapport ne possède pas d'unité.
Fig. 2
Dans le cas d’un transformateur idéal il n’y a aucune perte de puissance, donc les
puissances apparentes dans le primaire et le secondaire sont égales :
S1 = S2 → U1. I1 = U2. I2 →
U 1 I 2 N1
= =
U 2 I1 N 2
Les expressions des puissances apparentes sont :
S 1 = U1 × I1 S 2 = U 2 × I 2
Remarque : L’épaisseur du fils de l’enroulement dépend de l’intensité du courant.
Exemple 1:
Un transformateur idéal est construit pour une tension primaire de 18 [kV]. Le nombre de
spires au secondaire est 4000. Le rapport de transformation est de 45. Calculez le nombre
de spires du primaire et la tension au secondaire.
Inconnues : U2 = ?, N1 = ?
Relation : Application numériques :
Exercice:
Exemple 2:
Un transformateur idéal possède une tension primaire de 18 [kV]. La tension secondaire est
de 400 [V]. Sachant que sa puissance apparente est de 450 [kVA], calculez les courants
primaire et secondaire de ce transformateur.
Fig. 4
Supposons qu’au moment où les tensions atteignent leur maximum, la borne 1 soit positive
par rapport à la borne 2, et que la borne 3 soit positive par rapport à la borne 4. On dit alors
que les bornes 1 et 3 possèdent la même polarité. On l’indique en plaçant un point noir vis-
à-vis la borne 1 et un autre près de la borne 3. Ces point sont appelés marques de polarité.
Fig. 5
On raccorde une pile de 1,5 [V] aux bornes basse tension du transformateur à travers un
poussoir S.
Lors de la fermeture (une seule impulsion) du poussoir, une tension est induite dans le
secondaire. Si à cet instant l’aiguille du voltmètre dévie dans le bon sens, la borne du
transformateur reliée à la borne positive du voltmètre est marquée H1 et l’autre est
marquée H2. Quant aux bornes à basse tension, celle qui est reliée au pôle positif de la pile
se nomme X1 et l’autre X2.
3.4 Autotransformateur
Fig. 6
Le principe de fonctionnement est le même que le transformateur étudié précédemment.
L'enroulement commun possède N spires au total et est alimenté par la tension U1. Le
curseur prend qu'une partie N' des spires.
L'avantage d'un autotransformateur est de présenter à poids égal une puissance plus
grande qu'un transformateur classique, ceci par la mise en commun du primaire et du
secondaire. (pertes cuivre plus petites)
L'inconvénient d'un autotransformateur est de ne présenter aucune séparation galvanique,
donc moins de sécurité même sans défaut.
L'utilisation d'un autotransformateur peut se faire dans le sens d'abaisser la tension, mais
aussi dans le sens d’élever la tension.
Exemple:
Application numérique :
On peut donc obtenir le triangle d'impédance en divisant les vecteurs par le module :
R 2 + (X L − X C )
2
Z=
La puissance active :
Pa = U I cos φ [w]
cos φ = R =
U I ⋅R
, donc :
U U
I ⋅R
Pa = U I = I2R
U
La puissance réactive :
Q = U I sin φ [var]
sin φ = (UL – UC) / U = I (XL – XC) / U, donc:
Q = U I I (XL – XC) / U = I2 (XL – XC)
La puissance apparente :
S= Pa2 + Q 2 = U I [VA]
S= ( I 2 R) 2 + ( I 2 ( X L − X C )) 2 = I 2 R 2 + ( X L − X C ) 2
A la résonance:
XL = XC → Z = R
φ=0
Donc :
Pa = U I cos φ → Pa0 = U I cos 0 = U I = I2R, cos 0 = 1
Q = U I sin φ → Q0 = U I sin 0 = 0, sin 0 = 0
S= Pa2 + Q 2 = Pa0 = U I
Exemple :
Pour un circuit R, L, C série
.
La tension UL vaut :
Aux bornes de C, on a également 1256 volts parce que XL = XC, mais la tension aux
bornes de C s'oppose à celle qui existe aux bornes de L et U ≈ UR. Il ne reste que 20
volts aux bornes de R. Ainsi, avec un générateur ayant une tension efficace de 20
volts, on trouve une tension de 1256 volts aux bornes, soit de la bobine soit du
condensateur.
U L ⋅ω ⋅ I L ⋅ω
Le rapport des tensions L est égal à en simplifiant par I on trouve
UR R⋅I R
Supposons que R soit une résistance de la bobine, d'inductance L, on appelle
L ⋅ω
coefficient de qualité (Q) de la bobine, le rapport .
R
L ⋅ω
Le rapport s'appelle le Q du circuit et on le mesure avec un appareil appelé le
R
Qmètre.
Résonance série: Si R = 0, Z = 0, le circuit R, L, C se comporte comme un court-
circuit à la fréquence de résonance. La fréquence de résonance est indépendante de
la résistance de la bobine.
5. CIRCUITS TRIPHASES
Définitions
Les tensions vi sont appelées tensions entre phase et neutre (ou tensions simples).
Représentation temporelle
Les tensions uij sont appelées tensions entre phases (ou tensions composées).
Relation entre U et V
Loi des branches :
u12 = v1 - v2
u23 = v2 - v3
u31 = v3 - v1
En triphasé, le récepteur possède trois bornes (une par phase) et éventuellement une
quatrième pour le neutre :
Puissances
Le récepteur triphasé est constitué de trois dipôles consommant les mêmes puissances :
P1= P2 = P3 = VI cosφ
Q1 = Q2 = Q3= VI sinφ
P = P1 + P2 + P3 = 3VI cosφ
Q = Q1+ Q2 + Q3 = 3VI sinφ
S = 3VI
Relation entre I et J
i1 = j1 - j3
i2 = j2 - j1
i3 = j3 - j2
Remarque :
Avant de faire une vérification avec l’appareil de mesure de résistance, on peut faire une
vérification visuelle. Une résistance défectueuse peut montrer des déformations de sa
forme, des traces noires du fumée, ce qui témoigne un possible état défectueux.
Une bobine défectueuse présente une interruption qui augmente beaucoup sa résistance.
Remarque :
Avant de faire la vérification avec l’ohmmètre il est recommandé de faire une vérification
visuelle. Une bobine défectueuse peut présenter des déformations, des traces de brûlures
ou de fumée, etc.
Remarque :
Il ne faut pas oublier à décharger le condensateur en court-circuitant ses armatures avant
d’effectuer la vérification.
Avant la vérification avec l’ohmmètre il est recommandé d’effectuer une vérification visuelle
afin d’identifier l’état physique du composant ainsi que des traces de brûlure ou de fumée.
Au cours du branchement des instruments de mesure doivent être suivies les règles de
prévention citées ci-dessous. Leur respect assure en même temps la sécurité des
personnes et la protection de l’équipement.
Les règles du câblage de la source d’énergie vers le récepteur en essai exigent l’isolation
du secteur :
- Câbler d’abord le circuit de puissance en série (le circuit d’intensité), puis les
circuits de dérivation (de tension).
- Prévoir les sections de conducteurs conformes aux normes industrielles et tenir
compte de leur isolement.
- Vérifier le serrage des connexions (cosses, fiches, connecteurs) et leur état
d’isolement pour la sécurité de l’opération et la protection des contacts aux
borniers.
- S’assurer de l’existence des dispositifs de protection de surcharge (fusible)
correctement calibrés.
- Remplacer les fusibles défectueux avec des fusibles calibrés de valeurs
appropriés et ne pas essayer de les « refaire ».
Effectuer avec le respect des certaines consignes la prise de mesure assure l’utilisation
correcte de l’appareil de mesure et conduit à des déterminations exactes et sécuritaires des
grandeurs électriques.
- Une bonne posture de travail permet une manipulation correcte des appareils de
mesure et une lecture exacte de leurs indications.
- S’assurer du fonctionnement correct de l’appareil utilisé pour la prise de mesure et
de sa propriété à la grandeur visée. Le choix convenable de la gamme de mesure
est un impératif qu’il faut envisager toujours pour ne pas mettre en danger le
fonctionnement des appareils de mesure.
- S’assurer que le calibre choisi pour l’appareil au cours d’une mesure est
suffisamment grand par rapport à la grandeur à mesurer.
- Lorsqu’on n’a pas une idée de la valeur de la grandeur à mesurer, choisir toujours
le plus grand calibre de l’appareil utilisé.
- Choisir pour la lecture des indications des appareils l’échelle appropriée.
Lorsqu’on veut mesurer des courants alternatifs dans un circuit il faut utiliser un
ampèremètre convenable. Sur son cadran doit être marqué le symbole «alternatif », « ~ »,
qui exprime sa capacité d’être utilisé pour les mesures en courant alternatif. L’ampèremètre
doit être branché en série dans le circuit où on veut déterminer le courant alternatif. Il faut
que le courant à mesurer passe à travers l’appareil.
Lorsqu’on veut mesurer une tension alternative (une différence de potentiels) aux bornes
d’un composant ou entre deux points d’un circuit électrique il faut utiliser un voltmètre
convenable. Le marquage du type du courant (alternatif, dans ce cas) doit figurer sur son
cadran, ce qui prouve la possibilité d’utilisation de l’appareil en courant alternatif.
Le voltmètre doit être branché en parallèle avec le composant aux bornes duquel on veut
déterminer la tension ou directement aux points entre lesquelles on veut mesurer la
différence de potentiels.
F1 F1
E1
Q1
E2
Légende :
F1 : coupe circuit bipolaire du circuit éclairage ;
Q1 : interrupteur unipolaire ;
E1 : lampe d’éclairage ;
E2 : lampe d’éclairage ;
Schéma architectural
Schéma multifilaire
(schéma de câblage)
Schéma unifilaire
L1 N
F1 F1
E1
Q1
E2
E
3
Légende :
F1 : coupe circuit bipolaire du circuit éclairage ;
Q1 : interrupteur unipolaire ;
E1 : lampe d’éclairage ;
E2 : lampe d’éclairage ;
E3 : lampe d’éclairage ;
Schéma architectural
Schéma multifilaire
(schéma de câblage)
Schéma unifilaire
F1 F1
E1
Q1 Q2
E2
Légende :
F1 : coupe circuit bipolaire du circuit éclairage ;
Q1 : interrupteur unipolaire ;
Q2 : interrupteur unipolaire ;
E1 : lampe d’éclairage ;
E2 : lampe d’éclairage ;
Schéma architectural
Schéma multifilaire
(schéma de câblage)
Schéma unifilaire
La minuterie permet de commander d’un ou plusieurs endroits la mise sous tension d’un
circuit d’éclairage durant un temps limité réglable.
- Montage avec effet
7.6. Interrupteurs
1) Fixation et rattrapage ;
2) Contact argent ;
3) Point commun ;
4) Touche de commande ;
5) Clips de fixation ;
6) Plaque avant ;
7) Couvercle mécanisme ;
8) Entretoise ;
9) Bornes automatiques (sans vis) ;
10) Socle ;
11) Support.
Les prises de courant sont des appareils assurant la liaison entre une canalisation fixe
(socle) et une canalisation mobile (fiche). Les prises de courants peuvent être encastrées
on apparents.
Certaines prises dites de sécurité sont parfois utilisées pour protéger les non-initiés et les
enfants.
Prise de sécurité
Les prises extérieures de courant doivent être étanches et résistantes aux intempéries.
Elles sont généralement recouvertes d’un couvercle à ressort, le joint entre le mur et cette
plaque-couvercle doit aussi être étancher et bien calfeutré.
Les fils qui alimentent les prises extérieures doivent être protégés par un détecteur de
mise à la terre défectueuse. Les connexions des fils et des mises à la terre sont identiques
à celles pour l’intérieur.
Il faut utiliser seulement des câbles et des accessoires approuvés pour usage extérieur.
Une canalisation électrique est caractérisée par l’ensemble de 3 éléments qui sont :
Définition
Conditions fonctionnelles des conduits
Enveloppe isolante
• Le conducteur isolé Ame conductrice
Il est toujours unipolaire et regroupe l’âme
conductrice et son enveloppe isolante.
Enveloppe isolante
• Le câble unipolaire Ame conductrice
C’est un conducteur isolé avec en plus un
ou plusieurs revêtements de protection
(gaine, tresse, …).
Gaine de protection
• Le câble
Il est composé d’un ensemble de
conducteurs électriquement distincts et
mécaniquement solidaires, généralement
sous un ou plusieurs revêtements de
protection.
Parties constitutives
Ame
- Caractéristiques générales
Elle doit satisfaire aux conditions suivantes :
• bonne conductibilité pour réduire les pertes lors du transport de l’énergie d’où le
choix :
- du cuivre : résistivité ρ = 18,51 mΩ . mm²/m à 20°C ;
- ou de l’aluminium : résistivité ρ = 29,41 mΩ . mm²/m à 20°C.
• résistance mécanique suffisante pour éviter la rupture du conducteur sous les
efforts au moment de la pose, des fixations, du serrage des connexions ;
• bonne souplesse pour : faciliter le passage des conducteurs dans les conduits,
respecter le tracé des canalisations, alimenter les appareils mobiles ;
• bonne tenue à la corrosion due aux agents atmosphériques et aux environnements
chimiques ;
• bonne fiabilité des raccordements par une bonne résistance aux effets physico-
chimiques des contacts.
- Classe de souplesse
La norme définit une gamme de sections nominales pour les âmes conductrices et les
répartit en quatre classes, en ordre de souplesse croissante :
• Classe 1 : rigide, massive ;
• Classe 2 : rigide, câblée ;
• Classe 5 : souple ;
• Classe 6 : souple.
- Matière
Les âmes peuvent être :
• en cuivre recuit, nu ou revêtu d’une couche métallique ;
• ou en aluminium ou en alliage d’aluminium, nu ou revêtu d’un couche métallique ;
• ou en aluminium plaqué de métal revêtu ou non d’un couche métallique.
Enveloppe isolante
- Caractéristiques générales
Cette enveloppe isolante doit assurer une bonne isolation de l’âme conductrice et
présenter les caractéristiques :
Gaine de protection
Tableau – 1er et 2ème chiffre : contrainte mécanique ; 3ème et 4ème chiffre : tenue aux
températures
Désignation Caractéristiques
IRL 3321: Tubes en matière plastique étanche et non-
Isolant/Rigide/Lisse propagateurs de la flamme sauf ICTA de couleur
orange.
• Résistent à la corrosion
ICA 3321
• Faciles à mettre en œuvre
Isolant/Cintrable/Annelé
• Faible résistance mécanique
• Température d'emploi : 10°C à +60°+C.
ICTA 3422
Isolant/Cintrable
transversalement/Annelé
Fig. TP1-1
1.5. Déroulement du TP
- Identifier pour chaque courant les alternances positives et négatives.
- Identifier l’amplitude de chaque courant.
- Identifier la période des deux courants.
- Calculer la fréquence des deux courants.
- Calculer la valeur efficace de chaque courant.
- Indiquer le déphasage entre les deux courants.
2.2. Durée du TP
Le travail pratique proposé est d'une durée de 2 heures.
2.3. Equipements et matière d'œuvre par équipe
- Plusieurs oscillogrammes du courant et de la tension aux bornes d’une bobine
alimentée en courant alternatif
2.4. Description du TP
Calculer individuellement à partir des graphiques les différentes caractéristiques d’un
circuit comportant une bobine alimentée en courant alternatif.
2.5. Déroulement du TP
A. A partir des graphiques présentées sur la fig. TP2-1 de la tension et du
courant d’une bobine alimentée en courant alternatif :
- Identifier le graphique qui correspond à la tension et celui qui correspond au
courant, en expliquant votre choix.
- Déterminer l’amplitude de la tension et sa valeur efficace.
- Déterminer l’amplitude du courant et sa valeur efficace.
- Déterminer la fréquence de la tension.
- Calculer la réactance inductive de la bobine.
- Calculer l’inductance de la bobine.
U i
30 V 1,5 A
20 V 1A
10 V 0,5 A
Fig. TP2-1
3.1. Objet du TP :
Apprendre aux stagiaires à calculer les caractéristiques d’un circuit à courant
alternatif comportant un condensateur à partir des oscillogrammes des graphiques
du courant et de la tension.
3.2. Durée :
Le travail pratique proposé est d'une durée de 2 heures.
3.3. Equipement :
- Plusieurs oscillogrammes du courant et de la tension aux bornes d’un
condensateur alimenté en courant alternatif
3.4. Description du TP :
Calculer individuellement à partir des graphiques les différentes caractéristiques d’un
circuit comportant un condensateur alimenté en courant alternatif.
3.5. Déroulement du TP :
A partir des graphiques présentées sur la fig. TP3-1 de la tension et du courant
d’un condensateur alimenté en courant alternatif :
- Identifier le graphe qui correspond à la tension et celui qui correspond au
courant et expliquer votre choix.
- Déterminer l’amplitude de la tension et sa valeur efficace.
- Déterminer l’amplitude du courant et sa valeur efficace.
- Déterminer la fréquence et la période de la tension.
- Calculer la réactance capacitive des condensateurs.
- Calculer la capacité du condensateur.
U (V) i (A)
8
15 V
6
10 V
4
5V 2
Fig. TP3-1
4.2. Durée du TP
Le travail pratique proposé est d'une durée de 2 heures.
4.3. Equipements et matière d'œuvre par équipe
- Oscillogramme des ondes sinusoïdales
4.4. Description du TP
Calculer individuellement à partir des graphiques les différentes caractéristiques
d’une onde sinusoïdale.
4.5. Déroulement du TP
A. Calcul des valeurs caractéristiques d’une onde sinusoïdale
Un courant et une tension alternative de même fréquence ont les expressions
suivantes : i = 6 2 sin 100 π t ( A) et u = 70,5 sin ( 100 π t + π 2 ) (V )
- Préciser la pulsation et la phase initiale de chaque grandeur.
- Calculer la période et la fréquence des deux grandeurs.
- Spécifier la valeur efficace et la valeur de crête (l’amplitude) de chaque
grandeur.
5.1 Objectifs :
5.2 Matériel :
- générateur de fonctions ( GBF
- Résistor de résistance 1 KΩ
- Condensateur de capacité C = 10 µ
- Bobine réelle d’inductance L = 1,2 H
- Deux multimètres
- Connectique
o Dans le circuit précédent, changer le condensateur par une bobine et faites les
mesures de I et de U avec les deux fréquences de 500 Hz, puis de 800 Hz.
o Calculer les impédances avec les deux fréquences, en utilisant la formule :ZL = U /
I
f = 500 Hz ; f = 800 Hz
ZL = ............. ZL = ..............
f = 500 Hz ; f = 800 Hz
ZR = ........... ; ZR = ...............
6.2. Durée du TP
Le travail pratique proposé est d'une durée de 2 heures.
6.4. Description du TP
Identifier individuellement à partir des schémas les différentes symboles des composants
et leurs groupements.
6.5. Déroulement du TP
Chaque composant du circuit (fig. TP5 – 1) symbolisé dans le circuit est repéré avec
une lettre : R, L ou C, suivie d’un indice. A côté se trouve sa valeur nominale.
- Identifier chaque composant du schéma et indiquer la valeur codée. (Exemple : R1 =
une résistance de 7,5 kΩ, soit 7500 Ω).
- Identifier tous les groupements série en indiquant leurs composants.
- Identifier tous les groupements parallèles en indiquant leurs composants.
- Identifier chaque groupement série de composants de la même nature et calculer sa
valeur équivalente.
- Identifier chaque groupement parallèle de composants de la même nature et calculer
sa valeur équivalente.
- Identifier les groupes de condensateurs parcourus par le même courant.
R1 7k5 L3 7,2mH L7 5,4mH
C2 8p66 L5 1,8mH
C10 2m5
C5 3µ6 C7 1µ2
C9 55n5 R9 15M3
Fig. TP5-1
7.2. Durée du TP
Le travail pratique proposé est d'une durée de 5 heures.
7.4. Description du TP
7.5. Déroulement du TP
Le stagiaire doit mesurer la tension et le courant pour tous les éléments d’un circuit
simple alimenté en courant alternatif comportant un ensemble parallèle et un
ensemble série.
R2
P2
R1 L
P1
source de P3
courant
alternatif
Fig. TP7 - 1
Le circuit doit être réalisé par le groupe de stagiaire. Le tableau
d’enregistrement dans lequel seront inscrites les lectures des appareils de
mesure est présenté ci-dessous :
circuit 2
3
Remarque : Il est nécessaire d’effectuer au moins trois mesures pour la même
grandeur.
8.2. Durée du TP
Le travail pratique proposé est d'une durée de 3 heures.
8.4. Description du TP
Le travail s’effectue en groupe de 2 stagiaires. Chaque stagiaire doit brancher les
appareils de mesure dans le circuit.
8.5. Déroulement du TP
A. Mesure des puissances d’un système monophasé
On retrouve les deux montages de base : amont (fig. TP8 - 1a) et aval (fig. TP8 - 1b).
*
*
I W I W
*
*
U
U
a)
b)
Fig. TP8 - 1
Dans le cas général, la tension d’alimentation du récepteur varie peu. Par contre, la
variation d’intensité du courant peut être très importante. Ainsi, en fonction de la valeur du
facteur de puissance (cos ϕ), l’intensité peut prendre une valeur dangereuse pour le
calibre choisi sur le wattmètre (fig. TP8 - 2).
I actif U
I1
I2
Fig. TP8 - 2
Les corrections de consommations des appareils peuvent être faites comme en courant
continu. Dans le cas général, les puissances mises en cause étant importantes, plusieurs
centaines de watts, la correction de consommation est négligeable devant l’incertitudes
d’étalonnage et de lecture. La correction n’intervenant pas, on choisira le montage (amont
ou aval) en tenant compte de la disposition des bornes de wattmètre (fig. TP8 - 3).
*
I W
A
*
U
V
Fig. TP8 - 3
Remarque : Pour les faibles puissances, il faut effectuer les corrections ou utiliser un wattmètre
ferro-dynamique compensé.
D’autre part, tout système de distribution équilibré ou non, doit fonctionner avec un
rendement optimal, qu’il faut évaluer par des mesures de puissance.
Dans le cas de système équilibré les trois récepteurs sont identiques, mêmes
impédances et mêmes déphasages, et il suffit de mesurer la puissance consommée dans
une seule phase P1 = U1N . I1 . cos ϕ1 (fig. TP8 - 4).
Fig. TP8 - 4
La puissance totale du récepteur triphasé vaut P = 3 . (U1N . I1 . cos ϕ1), puisque U1N =
U2N = U3N = V et I1 = I2 = I3 = I. Il n’y a pas de courant dans le fil neutre.
Dans un système non équilibré chaque récepteur est alimenté sous la même tension
grâce au fils neutre, mais pour les courants on a :
I1+ I2+ I3= In≠0
La puissance absorbée par l’ensemble vaut :
P = P1 + P2 + P3
Il faut donc monter trois wattmètres monophasés pour mesurer la puissance totale
(fig. TP8 - 5).
Fig. TP 8 - 5
Remarque : Une puissance active totale est toujours positive. Si dans les montages une déviation
devient négative, il faut permuter les deux fils du circuits de tension. Il faut prendre en
considération le repérage des bornes d’entrée.
Les récepteurs peuvent être couplés en « Etoile » ou en « Triangle ». Dans le dernier cas
le point commun (O) du montage est inaccessible et toutes les mesures doivent être
effectuées au niveau de la ligne.
Dans un système équilibré (trois récepteurs identiques) on peut utiliser deux méthodes
de mesure :
On utilise trois wattmètres identiques (fig. TP8 - 6) qui possèdent pour le même calibre en
tension des résistances internes identiques.
En conséquence, la liaison côté sorties des circuits de tension des wattmètres forment un
point neutre, appelé neutre artificiel. Ce point neutre N’ jouit de mêmes propriétés qu’un
point neutre réel (celui du réseau ou du couplage « Etoile ») ou qu’un point neutre fictif
(celui du couplage « Triangle »).
P1 = U1N . I1 . cos ϕ ; P2 = U2N . I2 . cos ϕ ; P3 = U3N . I3 . cos ϕ
P = P1 + P2 + P3
Fig. TP8 - 6
Dans ce montage on utilise le même principe que dans le précédent : on raccorde le point
neutre artificiel N’au potentiel du fil de ligne 3. En conséquence, le wattmètre W 3 n’indique
plus rien et il peut être supprimé (fig. TP8 - 7).
Le wattmètre W 1 a son circuit d’intensité parcouru par le courant de ligne I1 et son circuit
de tension soumis à la tension composée U13, d’où :
P1 = U13 . I1 ; cos ( U13,I1)
Le wattmètre W 2 indique:
P2 = U23 . I2 . cos ( U23,I2 )
Fig. TP8 - 7
9.1. Objet du TP :
Apprendre aux stagiaires à identifier la structure élémentaire et les caractéristiques d’un
transformateur monophasé.
9.2. Durée :
Le travail pratique proposé est d'une durée de 2 heures.
9.3. Equipement :
- Transformateur monophasé de faible puissance ;
- Transformateur triphasé de faible puissance
- Autotransformateur
- Conducteurs
- Alimentation 220 V / 380 V
9.4. Description du TP :
Le travail pratique doit être effectué par groupe de deux stagiaires. Chaque stagiaire doit
avoir à sa disposition un transformateur monophasé, sur lequel il identifiera les
composants. A la fin chaque stagiaire doit effectuer les calculs exigés par le TP.
9.5. Déroulement du TP
Transformateur monophasé
Identifier la structure élémentaire du transformateur
- Le circuit magnétique :
• La forme du circuit magnétique.
• Le matériel du circuit magnétique.
- Les enroulements :
• Enroulement de basse tension ;
• Enroulement de haute tension ;
• Différencier les deux enroulements d’après le diamètre du fil utiliser pour leur
réalisation ;
• Différencier les deux enroulements d’après le nombre de spires de chaque
enroulement ;
- Les bornes:
• Repérer les bornes de l’enroulement basse tension et leur marquage s’il y en a.
• Repérage des bornes de l’enroulement haute tension et leur marquage s’il y en a.
• Repérage des marques de polarité pour chaque enroulement.
10.1. Objet du TP :
Apprendre aux stagiaires à réaliser la commande d’un circuit électrique d’un seul endroit.
10.2. Durée :
Le travail pratique proposé est d'une durée de 2 heures.
10.3. Equipement :
- Interrupteur simple allumage ;
- Lampe
- Prises 2P+T
- Conducteurs
- Alimentation 220 V / 380 V
10.4. Déroulement du TP
11.1. Objet du TP :
Apprendre aux stagiaires à réaliser la commande d’un circuit électrique qui établit ou
interrompe en ensemble ou séparément deux circuits d’éclairage d’un seul endroit avec le
même appareil de commande.
11.2. Durée :
Le travail pratique proposé est d'une durée de 2 heures.
11.3. Equipement :
- Interrupteur double allumage ;
- Lampes
- Prises 2P+T
- Conducteurs
- Alimentation 220 V / 380 V
11.4. Déroulement du TP
TP 12 – Montage va et vient
12.1. Objet du TP :
Apprendre aux stagiaires à réaliser la commande d’un seul circuit d’éclairage de deux
endroits différents.
12.2. Durée :
Le travail pratique proposé est d'une durée de 2 heures.
12.3. Equipement :
- Interrupteurs va et vient ;
- Lampes
- Prises 2P+T
- Conducteurs
- Alimentation 220 V / 380 V
12.4. Déroulement du TP
13.1. Objet du TP :
Il permet aux stagiaires de plusieurs endroits : - d’établir un circuit d’éclairage par
commande manuelle d’un bouton poussoir d’interrompre automatiquement « sans
intervention manuelle » après un certain temps préréglé à l’avance.
13.2. Durée :
Le travail pratique proposé est d'une durée de 2 heures.
13.3. Equipement :
- Minuterie ;
- Trois boutons poussoirs ;
- Trois lampes
- Conducteurs
- Alimentation 220 V / 380 V
13.4. Déroulement du TP
A partir des schémas développés ci-dessous allumez les trois lampes de la manière
suivante :
- En absence de toute action sur le BP, la bobine de la minuterie est désexcitée : les
lampes sont donc éteintes.
- En présence d’une action sur le BP, la bobine de la minuterie s’excite, le contact
temporisé se ferme : es lampes s’allument.
- Lorsque l’action sur le BP cesse, la bobine de la minuterie n’est plus excitée, le
contact temporisé reste fermé : es lampes se maintient en état d’allumage.
- Sans action et après un certain retard, le contact temporisé retardé à l’ouverture
s’ouvre : es lampes s’éteint.
14.1. Objet du TP :
Il permet l’établissement ou l’interruption d’un circuit électrique contenant plusieurs
récepteurs de plusieurs endroits par l’intermédiaire des boutons poussoirs.
14.2. Durée :
Le travail pratique proposé est d'une durée de 2 heures.
14.3. Equipement :
- Télérupteur ;
- Trois boutons poussoirs ;
- Trois lampes
- Conducteurs
- Transformateur 220 V/12 V
14.4. Déroulement du TP
O.F.P.P.T.
EFP
FICHE DE TRAVAIL
Durée : 2 heures
(Exemple)
Epreuve théorique :
1. Un générateur délivre une tension alternative sinusoïdale de fréquence 50 Hz.
Calculer sa période et sa pulsation.
…/6
2. Une bobine d’inductance L = 0,1 H à pour résistance 20 Ω .Elle est alimentée par une
tension sinusoïdale de valeur efficace 220 V, de fréquence 50 Hz.
Calculer son impédance Z, le facteur de puissance et le déphasage ϕ.
…/7
3. Un transformateur idéal possède 40 spires au secondaire. Nous demandons au
constructeur d'augmenter ce nombre de spires de 20. Que pouvez-vous dire de la
tension au secondaire du transformateur modifié par rapport à l'ancien ?
…/7
Epreuve pratique :