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Réalisé par :
< BADREDDINE BOUSEBA >
2ème Année Cycle Ingénieur
C L U B P R E P A
Filière Automatique
Polyetch Constantine badreddine.bouseba@gmail.com
Physique 3
Les Oscillations
Mouvement oscillatoire
Amorti Non-amorti
Exemples :
Pendule simple Pendule Double Masse + Ressort
𝜃 𝜃1 k
𝜃2
𝑌 M
𝑥
O M x
𝜃 𝛽 𝑘 𝛽 𝑘
m
M M 𝐹𝑒𝑥𝑡
y 𝑌 𝑌
NDL = 2 (𝑥, 𝜃) NDL = 1 (𝑌 ) NDL = 1 (𝑌 )
Repère polaire Repère Cartésien Repère Cartésien
et cartésien - Mouvement libre - Mouvement forcé
-Mouvement libre amorti amorti
non-amorti
Prenons un exemple :
1
ii) Ec de Rotation : 𝐸𝑐𝑅 = 2 𝐼/∆ 𝜃 ² tel que 𝐼/∆ est le moment
d’inertie de ce corps par rapport à l’axe de rotation ∆
𝜃 est la vitesse angulaire.
𝑑 𝜕𝐿 𝜕𝐿 𝜕𝐷
− 𝜕𝑦 = − 𝜕𝑦 tel que D est la fonction de dissipation de
𝑑𝑡 𝜕𝑦
𝑁 1
système : 𝐷 = 𝑖=1 2 𝛽𝑖 𝑉𝑖 ² tel que 𝜷 représente le coefficient de
frottement de type visqueux, V la vitesse de déplacement et
y la coordonnée généralisée.
on obtient une équation différentielle de la forme :
𝒚 + 𝟐𝑲𝒚 + 𝝎𝟎 𝟐 𝒚 = 𝟎
Solution ?
On pose 𝑦 𝑡 = 𝑒 𝛿𝑡 solution de cette équation, avec 𝛿 une
constante, on l’injecte dans l’équation et on obtient :
𝛿² + 2𝛿𝐾 + 𝜔0 2 = 0 ∶ é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑐𝑎𝑟𝑎𝑐𝑡é𝑟𝑖𝑠𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒
Δ = 4𝐾² − 4𝜔0 ² = 4(𝐾 2 − 𝜔02 ) = 4(𝐾 − 𝜔0 )(𝐾 + 𝜔0 )
3 cas possibles :
𝐾 < 𝜔0 ⇒ Δ < 0 ∶ 𝐴𝑚𝑜𝑟𝑡𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑓𝑎𝑖𝑏𝑙𝑒
𝐾 = 𝜔0 ⇒ Δ = 0 ∶ Amortissement critique
𝐾 > 𝜔0 ⇒ Δ > 0 ∶ 𝐴𝑚𝑜𝑟𝑡𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑓𝑜𝑟𝑡
1er cas : 𝐾 < 𝜔0 ⇒ Δ < 0 ∶ 𝐴𝑚𝑜𝑟𝑡𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑓𝑎𝑖𝑏𝑙𝑒
Cela donne des solutions complexes :
𝛿1 = −𝐾 − 𝑖 𝜔0 2 − 𝐾 2
𝛿2 = −𝐾 + 𝑖 𝜔0 2 − 𝐾 2
Donc: 𝑦1 𝑡 = 𝐶1 𝑒 𝛿 1 𝑡 , 𝑦2 𝑡 = 𝐶2 𝑒 𝛿 2 𝑡
Puisque le système est linéaire, la combinaison linéaire des
deux solutions est la solution générale :
𝑦 𝑡 = 𝑦1 𝑡 + 𝑦2 𝑡
Posons 𝝎𝑫 = 𝜔0 2 − 𝐾 2 : Pseudo-Pulsation ( fréquence angulaire
amortie ) . On obtient :
𝑦 𝑡 = 𝑒 −𝐾𝑡 [𝐶1 𝑒 −𝑖𝝎𝑫𝑡 + 𝐶2 𝑒 +𝑖𝝎𝑫𝑡 ]
Puisque y(t) est réelle, la solution vaut :
𝑦 𝑡 = 𝐶. 𝑒 −𝐾𝑡 . cos(𝝎𝑫𝑡 − 𝜑)
Finalement on trouve :
𝑓0
𝑦𝑝 𝑡 = 2 −𝜔 2 2 +4𝐾²𝜔²
. cos 𝜔𝑡 − ∅ . ∅ = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛( 𝜔 2𝐾𝜔
2 −𝜔 2 )
𝜔0 0
′
∅ ∶ 𝐿𝑒 𝑑é𝑝𝑎𝑠𝑎𝑔𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑎 𝑟é𝑝𝑜𝑛𝑠𝑒 𝑑𝑢 𝑠𝑦𝑠𝑡è𝑚𝑒 𝑒𝑡 𝑙 é𝑥𝑐𝑖𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑥𝑡é𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟𝑒
La solution générale : 𝑦𝐺 𝑡 = 𝑦𝐻 𝑡 + 𝑦𝑝 𝑡
Cette solution décrit la réponse du système pour un certain
temps uniquement . Elle correspond au régime transitoire
En effet 𝑙𝑖𝑚𝑡→∞ 𝑦𝐻 𝑡 ≈ 0 et dans ce cas 𝑦𝐺 𝑡 ≈ 𝑦𝑝 𝑡 . On dit
alors que c’est la solution dans le régime permanent
𝜔𝑚𝑎𝑥
Transitoire Permanent
L’amplitude en fonction de 𝜔
Bilan énergétique:
Puissance instantanée fournie par l’excitateur :
𝒫𝑓 = 𝐹𝑒𝑥𝑡 . 𝑉 tel que 𝑉 est la vitesse du point d’application de
la force extérieure.
Puissance instantanée dissipée par frottement :
Par définition, la fonction de dissipation D est égale à la
1
demi puissance dissipée : 𝐷 = 𝒫𝑑 ⇔ 𝒫𝑑 = 2𝐷
2
Commentaires :
-L’énergie totale n’est pas instantanément conservée :
l’énergie stockée par l’oscillateur n’est pas constante au
cours du temps .
- 𝓟 instantanée fournie ≠ 𝓟 instantanée dissipée
mais en faisant sa moyenne sur une période T , on trouve
quelle est Constante : < 𝓟𝒇 > = < 𝓟𝒅 >
c'est-à-dire : La puissance moyenne fournie par l’excitateur
est égale à la puissance moyenne perdue par frottement.
𝓟 moyenne fournie = 𝓟 moyenne dissipée
Bande Passante :
Soit la courbe de résonance de la
puissance moyenne.
La BP représente la largeur de la
<𝒫𝑓 >𝑚𝑎𝑥
courbe pour la valeur < 𝒫𝑓 >= 𝟐
Cette largeur correspond à la rapidité
avec laquelle le système répond à
l’excitation extérieure.
On peut montrer que 𝜔1 𝜔2
𝜔1 = 𝜔0 − 𝐾 | 𝜔2 = 𝜔0 + 𝐾
d’où : ℬ = 𝜔2 − 𝜔1 = 2𝐾
<𝒫𝑓 >𝑚𝑎𝑥
-La région pour laquelle < 𝒫𝑓 >≥ est appelée la BP
𝟐
-𝜔1 𝑒𝑡 𝜔2 sont appelées les pulsations de coupure
Facteur de qualité :
𝜔0
Nous savons déjà que Q est donné par : 𝑄 =
2𝐾
𝜔0 𝜔0
Il s’ensuit que : 𝑄 = =𝜔
ℬ 2 −𝜔 1
∞
𝐹 𝑡 𝑎0 2𝑛𝜋𝑥 2𝑛𝜋𝑥
⇒ = 𝐶𝑡𝑒. [ + 𝑎𝑛 𝑐𝑜𝑠 + 𝑏𝑛 𝑠𝑖𝑛 ]
𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒 2 𝑛=1 𝑇 𝑇
∞
𝑎0 2𝑛𝜋𝑥 2𝑛𝜋𝑥
d’où : 𝑦 + 2𝐾𝑦 + 𝜔0 2 𝑦 = 𝐶𝑡𝑒. [ + 𝑎𝑛 𝑐𝑜𝑠 + 𝑏𝑛 𝑠𝑖𝑛 ] … (E’)
2 𝑛=1 𝑇 𝑇
La solution particulière peut être calculée pour chacune des
𝑎0 2𝑛𝜋𝑥 2𝑛𝜋𝑥
composantes de l’excitation : , 𝑎𝑛 𝑐𝑜𝑠 et 𝑏𝑛 𝑠𝑖𝑛
2 𝑇 𝑇
- Il est claire maintenant qu’on a :
𝑎
1- 𝑦 + 2𝐾𝑦 + 𝜔0 2 𝑦 = 𝐶𝑡𝑒. 20 = 𝐶𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 : C’est le Cas d’une force
d’excitation constante qu’on a déjà fait
2𝑛𝜋𝑥 2𝑛𝜋𝑥
2- 𝑦 + 2𝐾𝑦 + 𝜔0 2 𝑦 = 𝐶𝑡𝑒. 𝑎𝑛 𝑐𝑜𝑠 et 𝑦 + 2𝐾𝑦 + 𝜔0 2 𝑦 = 𝐶𝑡𝑒. 𝑏𝑛 𝑠𝑖𝑛 :
𝑇 𝑇
C’est le Cas d’une force d’excitation sinusoïdale qu’on a déjà
fait .Donc, d’après la théorie des équations différentielles,
la somme des solutions est aussi une solution , d’où :
∞
𝑎0 𝑎 𝑛 𝑐𝑜𝑠 (𝜔 𝑛 𝑡−𝜑 𝑛 )+𝑏𝑛 𝑠𝑖𝑛 (𝜔 𝑛 𝑡−𝜑 𝑛 )
𝑦𝑝 𝑡 = 𝐶𝑡𝑒. [ 2𝜔 2 + ]
0 𝑛=1 𝜔 𝑛 2 −𝜔 2 2 +4𝐾²𝜔 𝑛 ²
2𝜋
avec : ( 𝑇= )
𝜔
La solution générale : 𝑦𝐺 𝑡 = 𝑦𝐻 𝑡 + 𝑦𝑝 𝑡
Des calculs très importants :
𝒫𝑓 𝑡 𝑑𝑡 = − 𝜔.𝐹0 𝑇.𝐴 𝜔
1 𝑇 𝑇
< 𝒫𝑓 > = 𝑐𝑜𝑠 𝜔𝑡 𝑠𝑖𝑛 𝜔𝑡 − ∅ 𝑑𝑡
𝑇 0 0
𝑎+𝑏 𝑎−𝑏
* Formule trigonométrique 𝑠𝑖𝑛 𝑎 − 𝑠𝑖𝑛 𝑏 = 2 𝑐𝑜𝑠 . 𝑠𝑖𝑛( ) *
2 2
𝑠𝑖𝑛 𝑎 −𝑠𝑖𝑛 𝑏
d’où : 𝑐𝑜𝑠 𝜔𝑡 𝑠𝑖𝑛 𝜔𝑡 − ∅ = avec :
2
𝑎+𝑏 𝑎−𝑏
= 𝜔𝑡 et = 𝜔𝑡 − ∅ . Il s’ensuit que : 𝑎 = 2𝜔𝑡 − ∅ et 𝑏 = ∅
2 2
Donc :
𝜔 .𝐹0 .𝐴 𝜔
𝑇 𝑠𝑖𝑛 2𝜔𝑡 −∅ −𝑠𝑖𝑛 ∅
< 𝒫𝑓 > = − 𝑇 0 2
𝑑𝑡
𝜔 .𝐹0 .𝐴 𝜔 𝑇 𝑇
< 𝒫𝑓 > = − 2𝑇 ( 0 𝑠𝑖𝑛 2𝜔𝑡 − ∅ 𝑑𝑡 − 0
𝑠𝑖𝑛 ∅ 𝑑𝑡 )
𝜔 .𝐹0 .𝐴 𝜔 1 𝑇 𝑇
< 𝒫𝑓 > = − ( − 2𝜔 𝑐𝑜𝑠 2𝜔𝑡 − ∅ 0 − 𝑠𝑖𝑛 ∅ 𝑡 0 ) car 𝑠𝑖𝑛 ∅ = 𝐶𝑡𝑒
2𝑇
𝜔 .𝐹0 .𝐴 𝜔 1
< 𝒫𝑓 > = − (− (𝑐𝑜𝑠 2𝜔𝑇 − ∅ − 𝑐𝑜𝑠 −∅ ) − 𝑠𝑖𝑛 ∅ . 𝑇 )
2𝑇 2𝜔
𝜔 .𝐹0 .𝐴 𝜔 1 2𝜋
< 𝒫𝑓 > = − ( − 2𝜔 (𝑐𝑜𝑠 2𝜔 − ∅ − 𝑐𝑜𝑠 −∅ ) − 𝑠𝑖𝑛 ∅ . 𝑇 )
2𝑇 𝜔
𝜔. 𝐹0 . 𝐴 𝜔 1
< 𝒫𝑓 > = − (− (𝑐𝑜𝑠 4𝜋 − ∅ − 𝑐𝑜𝑠 −∅ ) − 𝑠𝑖𝑛 ∅ . 𝑇 )
2𝑇 2𝜔
𝜔. 𝐹0 . 𝐴 𝜔 1
< 𝒫𝑓 > = − − 𝑐𝑜𝑠 −∅ − 𝑐𝑜𝑠 −∅ − 𝑠𝑖𝑛 ∅ . 𝑇
2𝑇 2𝜔
𝜔. 𝐹0 . 𝐴 𝜔 . 𝑠𝑖𝑛 ∅
< 𝒫𝑓 > =
2
2𝐾𝜔 2𝐾𝜔
𝑡𝑎𝑛∅ = 𝜔 2 −𝜔 2 ⇒ 𝑠𝑖𝑛∅ =
0 2
𝜔0 2 −𝜔2 +4𝐾²𝜔²
𝜔 .𝐹0 .𝐴 𝜔 2𝐾𝜔
d’où : < 𝒫𝑓 > = 2 𝜔 0 2 −𝜔 2 2 +4𝐾²𝜔²
𝜔 .𝐹0 𝑓0 2𝐾𝜔
< 𝒫𝑓 > = 2 𝜔 0 2 −𝜔 2 2 +4𝐾²𝜔² 𝜔 0 2 −𝜔 2 2 +4𝐾²𝜔²
Finalement :
1 𝐹0 ².𝜔².𝐾
< 𝒫𝑓 > = 2 −𝜔 2 2 +4𝐾²𝜔²
𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒 𝜔 0
𝑑 <𝒫𝑓 >
𝐴 𝜔 est maximale lorsque =0
𝑑𝜔
𝑑<𝒫𝑓 > 1 𝐹0 ²𝐾(−2𝜔 5 +2𝜔 0 4 𝜔)
⇔ = 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒 =0
𝑑𝜔 (𝜔 0 2 −𝜔 2 2 +4𝐾²𝜔²)2
1 𝐹0 ²
⇒ 𝜔𝑚𝑎𝑥 = 𝜔0 d’où : < 𝒫𝑓 > 𝑚𝑎𝑥 =
𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒 4𝐾
Bande Passante :
<𝒫𝑓 >𝑚𝑎𝑥 0 1 𝐹 ².𝜔².𝐾
0 1 1 𝐹 ²
< 𝒫𝑓 >= ⇔ 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒 2 = 2 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒 4𝐾
𝟐 𝜔0 2 −𝜔2 +4𝐾²𝜔²
⇔ 𝜔4 − 2𝜔0 2 + 4𝐾 𝜔2 + 4𝜔0 2 = 0
-Pour un amortissement très faible 𝐾 ≪ 𝜔0 on néglige les termes
quadratique
-Changement de variable : 𝜔2 = 𝑍
⇒ 𝑍² − 2𝜔0 2 + 4𝐾 𝑍 + 4𝜔0 2 = 0 avec : ∆= 16𝜔0 2 𝐾² + 16𝐾²
𝐾
𝑍1 = 𝜔0 2 + 2𝐾² − 2𝜔0 2 𝐾 1 + (𝜔 2 )²
0
𝐾
𝑍2 = 𝜔0 2 + 2𝐾² + 2𝜔0 2 𝐾 1 + (𝜔 2 )²
0
𝐾 2
𝐾 ≪ 𝜔0 ⇒ ≪ 1 : négligé , d’où :
𝜔02
2𝐾 2 2𝐾
𝑍1 = 𝜔0 2 + 2𝐾² − 2𝜔0 2 𝐾 = 𝜔0 2 (1 + −𝜔 )
𝜔02 0
2 2 2 2𝐾 2 2𝐾
𝑍2 = 𝜔0 + 2𝐾² + 2𝜔0 𝐾 = 𝜔0 (1 + + 𝜔 ) . Or :
𝜔02 0
2𝐾 2 2𝐾
𝜔1 ² = 𝑍1 ⇒ 𝜔1 = ± 𝜔0 (1 + −𝜔 )
𝜔02 0
2𝐾 2 2𝐾
𝜔2 ² = 𝑍2 ⇒ 𝜔2 = ± 𝜔0 (1 + +𝜔 )
𝜔02 0
𝑛 𝑛𝑥 𝑛 𝑛−1 𝑥 2
On utilise la relation : 1+𝑥 =1+ + + ⋯ ≅ 1 + 𝑛𝑥
1! 2!
1
2𝐾 1 2𝐾
𝜔1 = 𝜔0 . (1 − 𝜔 ) = 𝜔0 . (1 + 2(− 𝜔 )) ⇒ 𝝎𝟏 = 𝝎𝟎 − 𝑲
2
0 0
2𝐾 1 1 2𝐾
𝜔2 = 𝜔0 . (1 + )2 = 𝜔0 . (1 + (+ )) ⇒ 𝝎𝟐 = 𝝎𝟎 + 𝑲
𝜔0 2 𝜔0
d’où : 𝓑 = 𝝎𝟐 − 𝝎𝟏 = 𝟐𝑲
Remarque très importante :
Pour un Mouvement oscillatoire forcé amorti à 1 DL :
𝑑 𝜕𝐿 𝜕𝐿 𝜕𝐷 𝜕𝑟
La relation − 𝜕𝑦 = − 𝜕 𝑦 + 𝐹 est valable uniquement si
𝑑𝑡 𝜕𝑦 𝜕𝑦
la force d’excitation extérieure est appliquée directement sur
la masse
Exemple :
𝐹𝑒𝑥𝑡 𝑦
𝛽
M
(𝑚, 𝑅)
𝛽 𝑘
𝐹𝑒𝑥𝑡
𝑌
𝑘
Système (1) Système (2)
𝛽 𝑘
𝜑1 𝜑1 𝜑1
𝑚 𝑚 𝑀 𝑚 𝑀
𝜑2 𝜑2
𝜑2 𝑀
𝑑 𝜕𝐿 𝜕𝐿
− 𝜕𝑦 = 0
𝑑𝑡 𝜕𝑦 1 1 𝑏11 𝑏12 𝑓1
avec : 𝐵 = , 𝐹=
𝑑 𝜕𝐿 𝜕𝐿 𝑏21 𝑏22 𝑓2
𝑑𝑡 𝜕𝑦 2
− 𝜕𝑦 = 0
2
Exemple : 𝑦1 𝑦2
1 1 1 1
𝐿 = 𝐸𝑐 − 𝐸𝑝 = 𝑚1 𝑦12 + 𝑚2 𝑦22 − 𝑘1 + 𝐾 𝑦12 − 𝑘2 + 𝐾 𝑦22 + 𝐾𝑦1 𝑦2
2 2 2 2
𝑑 𝜕𝐿 𝜕𝐿
− 𝜕𝑦 =0
𝑑𝑡 𝜕𝑦1 1 𝑚1 𝑦1 + 𝑘1 + 𝐾 𝑦1 − 𝐾𝑦2 = 0
⇒
𝑑 𝜕𝐿 𝜕𝐿 𝑚2 𝑦2 + 𝑘2 + 𝐾 𝑦2 − 𝐾𝑦1 = 0
𝑑𝑡 𝜕𝑦2
− 𝜕𝑦 =0
2
Les termes – 𝐾𝑦1 et – 𝐾𝑦2 qui apparaissent respectivement dans la
première et la seconde équation sont appelés termes de
couplage, et les deux équations différentielles sont dites
couplées.
Résolution:
Recherchons une solution particulière de la forme :
𝑦1 𝑡 = 𝐴1 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 − 𝜑)
𝑦2 𝑡 = 𝐴2 𝑐𝑜𝑠 𝜔𝑡 − 𝜑 tel que 𝜔 est l’une des pulsations propres du
système. On injecte ces solutions dans le système d’équation
et On obtient
𝑘1 + 𝐾 − 𝑚1 𝜔2 𝐴1 − 𝐾𝐴2 = 0
−𝐾𝐴1 + 𝑘2 + 𝐾 − 𝑚2 𝜔2 𝐴2 = 0
𝑘1 + 𝐾 − 𝑚1 𝜔2 −𝐾 𝐴1 0
⇔ . =
−𝐾 𝑘2 + 𝐾 − 𝑚2 𝜔2 𝐴2 0
𝑘
𝑚 𝑚
𝑑 𝜕𝐿 𝜕𝐿
𝑑𝑡 𝜕𝜑1
− 𝜕𝜑 =0 𝜑1 +
𝑔 𝑘
+ 𝑚 𝜑1 − 𝑚 𝜑2 = 0
𝑘
1 𝐿
⇒ 𝑔 𝑘 𝑘
𝑑 𝜕𝐿 𝜕𝐿
− 𝜕𝜑 =0 𝜑2 + + 𝑚 𝜑2 − 𝑚 𝜑1 = 0
𝑑𝑡 𝜕𝜑2 𝐿
2
𝑔 𝑔 𝑘
∆ 𝜔 = 0 ⇒ 𝜔1 ² = , 𝜔2 ² = 𝐿 + 2 𝑚 . D’où :
𝐿
* Formules trigonométriques *
𝑎+𝑏 𝑎−𝑏
𝑐𝑜𝑠 𝑎 + 𝑐𝑜𝑠 𝑏 = 2 𝑐𝑜𝑠 . 𝑐𝑜𝑠( )
2 2
𝑎+𝑏 𝑎−𝑏
𝑐𝑜𝑠 𝑎 − 𝑐𝑜𝑠 𝑏 = −2 𝑠𝑖𝑛 . 𝑠𝑖𝑛( )
2 2
𝑠𝑖𝑛𝑥 = −sin(−𝑥)
On obtient finalement :
𝜔 1 +𝜔 2 𝜔 1 −𝜔 2
𝜑1 𝑡 = 𝜑0 𝑐𝑜𝑠 𝑡 𝑐𝑜𝑠 𝑡
2 2
𝜔 1 +𝜔 2 𝜔 1 −𝜔 2 𝜔 1 +𝜔 2 𝜔 2 −𝜔 1
𝜑2 𝑡 = −𝜑0 𝑠𝑖𝑛 𝑡 𝑠𝑖𝑛 𝑡 = 𝜑0 𝑠𝑖𝑛 𝑡 𝑠𝑖𝑛 𝑡
2 2 2 2
𝜑1 𝜑2
−𝜑0 −𝜑0
𝜑1 𝜑2
−𝜑0 −𝜑0
𝛽 𝑘
ii) Mouvement forcé amorti à 2 DL :
Il se résume en 3 étapes : m y1
→ 1 𝐵 = 0 𝑒𝑡 𝐹 = 0
→ 2 𝐵 = 0 𝑒𝑡 𝐹 ≠ 0 𝛽 𝑘
→ 3 𝐵 ≠ 0 𝑒𝑡 𝐹 ≠ 0
𝐹0 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡) 2m Y2
𝐿 = 𝐸𝑐 − 𝐸𝑝
1 1 1 1 1
𝐿 = 2 𝑚𝑦1 ² + 2 2𝑚𝑦2 ² − 2 𝑘𝑦1 − 2 2𝑘𝑦2 − 2 𝑘(𝑦2 − 𝑦1 ) 2𝛽 2𝑘
𝑑 𝜕𝐿 𝜕𝐿 𝜕𝐷
− 𝜕𝑦 = − 𝜕𝑦
𝑑𝑡 𝜕𝑦 1 1 1
𝑑 𝜕𝐿 𝜕𝐿 𝜕𝐷 𝜕 𝑟2
− 𝜕𝑦 = − 𝜕 𝑦 + 𝐹𝑒𝑥𝑡
𝑑𝑡 𝜕𝑦 2 2 2 𝜕𝑦 2
1 1 1 1
𝐷= 𝛽𝑖 𝑉𝑖 ² = 𝛽𝑦1 ² + 2𝛽𝑦2 ² + 𝛽(𝑦2 − 𝑦1 )²
2 2 2 2
𝜕𝑟2 𝜕𝑟2
𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝐹0 sin(𝜔𝑡)𝑖 | 𝑟2 = 𝑦2 𝑖 ⇒ = 𝑖 ⇒ 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝐹0 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡)
𝜕𝑦2 𝜕𝑦2
2𝛽 2𝑘 𝛽 𝑘
𝑦1 + 𝑦1 + 𝑦1 − 𝑦2 − 𝑦2 = 0
𝑚 𝑚 𝑚 𝑚
⇒ 3𝛽 3𝑘 𝛽 𝑘 𝐹
𝑦2 + 𝑦2 + 𝑦2 − 𝑦1 − 𝑦1 = 2𝑚0 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡)
2𝑚 2𝑚 2𝑚 2𝑚
→ 2 𝐵 = 0 𝑒𝑡 𝐹 ≠ 0 : Amortissement négligeable
2𝑘 𝑘
𝑦1 + 𝑦1 − 𝑦2 = 0
𝑚 𝑚
⇒ 3𝑘 𝑘 𝐹
𝑦2 + 𝑦2 − 𝑦1 = 2𝑚0 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡)
2𝑚 2𝑚
On passe à la notation complexe :
𝐹0 𝐹0 𝑖𝜔𝑡
𝑠𝑖𝑛 𝜔𝑡 ↠ 𝑒
2𝑚 2𝑚
𝑦1 𝑡 = 𝐴𝑐𝑜𝑠 𝜔𝑡 − 𝜑1 ↠ 𝐴𝑒 𝑖𝜔𝑡 avec 𝐴 = 𝑒 −𝑖𝜑 1
𝑦2 𝑡 = 𝐵𝑐𝑜𝑠 𝜔𝑡 − 𝜑2 ↠ 𝐵𝑒 𝑖𝜔𝑡 avec 𝐵 = 𝑒 −𝑖𝜑 2
On injecte ces expressions dans le système d’équation :
2𝑘 𝑘
− 𝜔2 −𝑚 0
𝑚
𝑘 3𝑘
. 𝐴 = 𝐹0
− 2𝑚 − 𝜔2 𝐵 2𝑚
2𝑚
on obtient :
𝑑𝑒𝑡 = (𝜔12 − 𝜔2 )(𝜔22 − 𝜔2 )
3𝑘 𝑘
− 𝜔2 +𝑚 0
𝐴 = 1 2𝑚
𝐹0
𝐵 (𝜔2 2 2 2
1 −𝜔 )(𝜔2 −𝜔 )
𝑘 2𝑘
+ 2𝑚 − 𝜔2 2𝑚
𝑚
d’où :
𝑘𝐹0 1 𝑘𝐹0 1
𝐴= 𝐴=
2𝑚² (𝜔2 2 2 2 2𝑚² 𝜔2 2 2
1 −𝜔 𝜔2 −𝜔
2
1 −𝜔 )(𝜔2 −𝜔 )
⇒ 2𝑘
−𝜔 2
⇒ 2𝑘
−𝜔 2
𝐹0 𝑚 𝐹0 𝑚
𝐵 = 2𝑚 𝐵 = 2𝑚
(𝜔2 2 2 2
1 −𝜔 )(𝜔2 −𝜔 ) 𝜔21 −𝜔2 𝜔22 −𝜔2
2k
Posons ΩA ² = m
- On remarque qu’on a une résonance pour : 𝜔 → 𝜔1 et 𝜔 → 𝜔2
- Pour 𝜔 = ΩA : 𝐵 = 0 et on a également :
𝜔 = ΩA = 2ω1 qui représente la pulsation d’antirésonance
- Pour cette pulsation, le corps de masse (2m) est immobile.
𝑦1 𝑡 𝑦2 (𝑡)
- Un tel dispositif constitue un étouffeur dynamique de
vibrations.
→ 3 𝐵 ≠ 0 𝑒𝑡 𝐹 ≠ 0 : Le cas général
2𝛽 2𝑘 𝛽 𝑘
𝑦1 + 𝑦1 + 𝑦1 − 𝑦2 − 𝑦2 = 0
𝑚 𝑚 𝑚 𝑚
⇒ 3𝛽 3𝑘 𝛽 𝑘 𝐹
𝑦2 + 𝑦2 + 𝑦2 − 𝑦1 − 𝑦1 = 2𝑚0 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡)
2𝑚 2𝑚 2𝑚 2𝑚
𝐹(𝑡)
𝑍 = 𝑉 tel que V représente la vitesse du point d’application
de la force extérieure.
Comment on la détermine ? On a dans la 3ième étape :
2𝛽 2𝑘 𝛽 𝑘
𝑦1 + 𝑦1 + 𝑦1 − 𝑦2 − 𝑦2 = 0
𝑚 𝑚 𝑚 𝑚
⇒ 3𝛽 3𝑘 𝛽 𝑘 𝐹
𝑦2 + 𝑦2 + 𝑦2 − 𝑦1 − 𝑦1 = 2𝑚0 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡)
2𝑚 2𝑚 2𝑚 2𝑚
11 𝑚1 𝑔 1 1
𝑚1 𝑥1 + 𝛼1 𝑥1 + + 𝐾1 𝑥1 + 𝐾0 𝑥1 − 𝑥2 = 𝐹(𝑡)
6 2𝐿 4 2
𝑚2 𝑥2 + 𝛼2 𝑥2 + 𝐾2 𝑥2 + 𝐾0 𝑥2 − 𝑥1 = 0
Question :
Représenter le schéma du circuit électrique équivalent au
système mécanique dans l’analogie électromécanique en
précisant la correspondance entre éléments électriques et
mécaniques.
Réponse :
Il faut d’abord écrire les équations intégro-différentielles :
(Uniquement en fonction de 𝑥1 et 𝑥2 )
11 𝑑𝑥1 𝑚1 𝑔 1 1
𝑚1 + 𝛼1 𝑥1 + + 𝐾1 𝑥1 𝑑𝑡 + 𝐾0 𝑥1 − 𝑥2 𝑑𝑡 = 𝐹(𝑡)
6 𝑑𝑡 2𝐿 4 2
𝑑𝑥2
𝑚2 + 𝛼2 𝑥2 + 𝐾2 𝑥2 𝑑𝑡 + 𝐾0 𝑥2 − 𝑥1 𝑑𝑡 = 0
𝑑𝑡
𝑑𝑖1 1 1
𝐿1 + 𝑅1 𝑖1 + 𝑖1 𝑑𝑡 + 𝑖1 − 𝑖2 𝑑𝑡 = 𝑒(𝑡)
𝑑𝑡 𝐶1 𝐶0
𝑑𝑖2 1 1
𝐿2 + 𝑅2 𝑖2 + 𝑖2 𝑑𝑡 + 𝑖2 − 𝑖1 𝑑𝑡 = 0
𝑑𝑡 𝐶2 𝐶0
C'est-à-dire :
11 1 𝑚1𝑔 1 1
𝐿1 ≡ 𝑚1 , 𝐿2 ≡ 𝑚2 , 𝑅1 ≡ 𝛼1 , 𝑅2 ≡ 𝛼2 , ≡ + 4 𝐾1 , ≡ 𝐾2
6 𝐶1 2𝐿 𝐶2
1 1
, ≡ 𝐾0 , 𝑒(𝑡) ≡ 2 𝐹(𝑡).Le schéma électrique équivalent est
𝐶0
donc :
i1 i2
i1 – i2